Un billet de Nord et h16
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage en avion sans se cogner un voisin de siège un peu lourdingue. Que voulez-vous, faire un vol, c’est souvent prendre le risque de devoir fréquenter des individus qui ne pourront pas garder pour eux-mêmes leurs opinions, souvent sans intérêt et parfois idiotes.
C’est lors d’un récent trajet que ces petites vérités me furent rappelées. Installé aussi peu confortablement que possible dans l’un de ces bus aériens glorifiés, je me suis retrouvé à supporter les assertions consternantes d’un voisin rouspétant ostensiblement contre ses conditions de voyages qui contrastaient selon lui trop violemment avec les profits (honteux, bien sûr) que les compagnies aériennes engrangeaient.
Il est vrai que dans un récent article du Wall Street Journal paru le 14 février 2018, Scott McCartney détaillait l’excellente santé financière des compagnies aériennes nord-américaines : leurs bénéfices n’ont jamais été aussi élevés pour une industrie historiquement déficitaire et héritière de décennies de subventions.
Néanmoins et malgré ce constat, dans le métier, on dit que pour devenir millionnaire, il suffit d’être milliardaire et de lancer une compagnie aérienne (notez que ça marche aussi quand on est un État et qu’on fait des lignes de chemin de fer ou des centrales nucléaires). En effet, si les compagnies aériennes européennes et nord-américaines sont aujourd’hui pour la plupart bénéficiaires, elles ont derrière elles une succession presque ininterrompue d’années de pertes d’exploitation depuis leur création, un temps où les créditeurs (au premier rang desquels se trouvent les États) subventionnaient les billets des voyageurs.
Mais aujourd’hui, n’en déplaise à mon voisin ronchonneur, l’industrie du transport aérien est extrêmement concurrentielle : il est d’autant plus difficile d’y gagner de l’argent que les marges des compagnies aériennes y sont maigres. Tous ses ronchonnements n’y changeront rien : en réalité, les compagnies classiques couvrent à peine leurs coûts avec les billets.
En fait, elles dégagent des bénéfices principalement sur les services, ceux-là même que mon turbulent voisin avait refusé de souscrire et s’en mordait les doigts : transport de bagages, réservation et choix du siège, de la place pour les jambes, embarquement plus rapide, changements de réservations, vente des miles d’un programme de voyageur fréquent ou utilisation d’une carte de crédit émise par la compagnie… Tout ce qui vient “en plus” peut être facturé au consommateur.
À l’exception des voyages hors “classe éco”, la compagnie vend quasiment à prix coûtant et espère se rattraper avec ces services, à tel point que, parfois, les billets les moins chers sont vendus à perte, et pour s’en sortir, les compagnies sont obligées de réaliser des bénéfices ailleurs.
D’ailleurs, à en juger par l’attitude générale de Roger (appelons-le ainsi, il a une tête à s’appeler Roger), ce billet sera effectivement une perte pour la compagnie qui ne risque pas de le revoir de si tôt.
Pourtant, Roger aurait tort d’imaginer que ce sera différent sur une autre compagnie. En Europe, malgré leur bonne situation depuis la libéralisation des années 80-90, leurs résultats sont encore largement en-dessous de leurs homologues américaines : lorsque ces dernières gagnent 20$ par passager, le reste du monde doit se contenter de 5,65$ !
Selon le Chef économiste de l’IATA, Brian Pearce : « Ces chiffres sont sans aucun doute élevés selon les standards des compagnies aériennes, mais (…) quand on compare avec ceux des autres sociétés commerciales ils ne sont que “dans la moyenne”. »
Alors que le repas à bord est en train de nous être servi, je sens Roger européen, patriote même, et il serait donc heureux de savoir entre deux gémissements désapprobateurs de la taille des fauteuils que, malgré ces bénéfices supérieurs en Amérique du Nord, les principaux indicateurs sont meilleurs pour les compagnies européennes.
Ainsi, la croissance du trafic international leur est plus favorable puisqu’il est en augmentation de 8,2% de 2016 à 2017 en Europe là où la hausse du trafic n’est que de 4,8% en Amérique du Nord sur la même période, le RPK (Revenu par Passager par Kilomètre, qui mesure le trafic passager réel) montre une croissance mondiale de 6,7% en 2016 à 8% en novembre 2017, avec une croissance européenne de 4,6% à 7,9% sur la même période, pendant qu’en Amérique du Nord, on y observait une croissance plus modeste de 4,1% à 5,4%.
Sapristi, mais alors, se demanderait Roger s’il avait ces informations au lieu de pester contre sa tablette qui ne peut pas s’abaisser correctement contre son trop gros ventre rebondi, d’où provient donc le différentiel du bénéfice entre compagnies européennes et américaines ?
Une comparaison des résultats d’exploitation 2017 avant (marge EBIT) et après impôts (marge EAT) permet d’orienter la réflexion. Avant impôts et taxes, l’Amérique du Nord réalise 8,3% de bénéfice contre 13,2% pour l’Europe. Après impôts, la première engrange 15,4 milliards de dollars contre 7,4 pour l’Europe, là où l’Amérique du Nord représente 22,8% du trafic (passagers et fret confondus) alors que l’Europe en capte 26,1%.
À l’évidence, ce différentiel ne peut expliquer seul la différence entre les bénéfices et les marges de chaque côté de l’Atlantique, ce qui indiffère Roger, qui préfère s’étaler de la moutarde sur la chemise dans un mouvement maladroit. Cela ne se verra pas trop, tant elle est hideusement bariolée.
Pendant que Roger essuie ses cochonneries, écartons certains coûts opérationnels, essentiellement identiques pour tous : les fluctuation des prix des carburants (20% de plus de 2016 à 2017) sont les mêmes pour tous les transporteurs ou à peu près puisque le kérosène bénéficie d’une détaxe en vertu d’accords internationaux.
En revanche, selon les régions ou les pays, on peut ajouter des taxes environnementales, diverses et variées, voire la participation obligatoire à un système d’échange de quotas d’émissions de CO2, que Roger a certainement adoubé de son vote docile il y a quelques années. Tout comme il aura applaudi des deux mains les douzaines de taxes différentes qui s’appliquent (1669 combinaisons de taxes possibles au niveau mondial). Cela donne un parfum très particulier aux beuglements de Roger lorsqu’il évoque le “scandale” de l’exemption de taxation du kérosène.
À ces taxations directes, il faut ajouter celles des entreprises qui possèdent les compagnies aériennes, mais aussi celles qui possèdent les aéroports, parkings, sociétés d’assistance en escale, magasins, etc. Bref, tout le transport aérien, en plus d’être une formidable machine à créer et maintenir de l’emploi, abonde très largement au budget des Etats !
Or, en Europe, grâce à Roger, ses idées, ses votes et ses trop nombreux semblables, les impôts et les taxes sont très lourds. Coïncidence ?
Certes, ces taxes et impôts n’expliquent pas tout : entre l’Amérique du Nord et l’Europe, les deux marchés, la structure de l’espace aérien et le réseau aéroportuaire sont très différents ; les USA n’ont qu’un seul prestataire de services de navigation aérienne (et, en gros, une tarification moindre et plus simple de l’utilisation des routes aériennes), le produit proposé par les compagnies n’est pas forcément comparable en qualité au produit européen.
En outre, il règne en Europe une concurrence féroce entre transport aérien et rail (lourdement subventionné et que Roger aurait peut être dû envisager plutôt que pester contre son siège trop étroit), avec des distances parcourues intra-UE et intra-USA et une densité de trafic très différentes.
Malgré tout, une étude de 2017 estime que la totalité des taxes-passagers perçues représentaient à peu près 6 milliards d’€ et démontre notamment que si ces taxes étaient abolies, l’économie européenne en récupérerait 97% par le truchement de la taxation indirecte des biens & services (p.ex. via la TVA), et les compagnies proposeraient mécaniquement plus de services à moindres coûts en jouissant d’une plus grande flexibilité de leurs politiques de fixation des prix, tout en maîtrisant un peu plus leurs ratios coûts-bénéfices !
Ainsi, sur la base d’une modélisation intégrant un taux de croissance stable de 2% dans la zone économique européenne (EEA), l’impact sur le PIB d’une telle abolition serait de +0,07% en 2018 soit à peu près 10,5 milliards d’€ de PIB supplémentaire. En 2030, les projections donnent +0,13%, soit 24,9 milliards d’€ qui bénéficieraient à tous les secteurs d’activité économiques.
Pour l’emploi, cela reviendrait à créer 40.000 nouveaux postes l’année suivante et jusqu’à 110.000 en 2030 : des emplois dans tous les secteurs créés par effets directs, indirects, induits et par réaction catalytique, la majorité l’étant dans les secteurs liés au transport aérien, comme le tourisme.
Cette abolition totale se traduirait par une augmentation de 45 millions de passagers transportés sur les 3 années suivant l’abolition dont 9 millions de touristes supplémentaires soit 25,4 millions de passagers en plus en 2020. L’étude estime que ces touristes dépenseraient autour de 3,5 milliards d’€ sans compter les effets catalytiques sur les secteurs en aval de la chaîne de valeur.
Mais Roger s’en fout, lui qui s’est à moitié entortillé dans sa ceinture de sécurité dont la complexité semble l’occuper fiévreusement. S’il s’occupait en plus de ces histoires de taxes, il s’écrierait évidemment “manque à gagner”, son œil injecté de sang et ses petits poings lancés vers le plafond : pensez donc, la seule exemption accordée au kérosène et du secteur hors-taxes représente 39 milliards d’€ dans une déclaration de 2013 !
Comment l’État pourrait s’en sortir, hein, ma brave dame, sans ces impôts, taxes et ponctions diverses ? Comment calmer Roger autrement qu’à coup de somnifères puissants ou un bon coup derrière la nuque ?
Peut-être en rappelant que ce « manque à gagner » serait récupéré à 97% via la stimulation de tous les secteurs d’activité économique. En pratique, on observerait une augmentation des recettes fiscales générées par ces secteurs : taxes & impôts sur le revenu (des sociétés comme des contribuables), sur la valeur ajoutée, etc.
Rien de bien nouveau d’ailleurs : ce serait une simple application de la théorie de la taxation indirecte (voir, par exemple, « Intermediate Microeconomics: A Modern Approach’, 8th Edition, Hal. R. Varian (2010) »).
On peut tortiller les choses comme on veut, les taxes sont – ô surprise ! – le poste le plus important dans le prix d’un billet.
En 2016, le Telegraph britannique rapportait dans un article relativement provocateur la composition d’un billet d’avion standard. Bien que basé sur une compagnie américaine, les proportions restent comparables pour une compagnie européenne : pour un vol Detla Airlines sur un Airbus A320 à pleine capacité (154 passagers) de New-York JFK à Washington Dulles International (un vol domestique, donc, dans un pays où les taxes sont supposées inférieures à l’Europe), nous avons donc :
Carburant | 2,50$ |
Salaires du personnel navigant (1 pilote et 4 personnels de cabine) | 1,50$ |
Coûts aéroportuaires (redevances, taxes) | 13,50$ |
Amortissement de l’avion | 11,50$ |
Assurance de l’avion | 0,25$ |
Coûts de maintenance de l’avion | 14,00$ |
Autres taxes et redevances | 15,60$ |
Coûts opérationnels de la compagnie | 10,00$ |
Saperlipopette ! Les taxes & redevances sont le poste le plus important (29.10$ pour un coût total de 68.85$, soit 42%) !
Sur un vol transatlantique typique, on y ajouterait 5,50$ pour la douane, 5,00$ pour l’inspection sanitaire des plantes & animaux (oui !) et une taxe au transport international de 17,70$. Pour vous donner une idée de l’équivalent européen de cette dernière taxe, la « Air Passenger Duty » prélevée au départ d’un aéroport britannique serait de 73,00£ dans le cas d’un avion de plus de 10 tonnes pouvant emporter plus de 20 passagers, soit la majorité des aéronefs utilisés pour le transport des personnes.
Il y a bien sûr d’autres coûts ancillaires, mais si vous voulez vraiment vous démotiver un bon coup (ou calmer les Roger que vous supportez autour de vous), vous pouvez jouer au petit jeu du KalkülmaTax© sur le site http://www.paxtax.eu/ (qui, ceci dit, ne donne que les taxes passager).
En définitive, l’aviation civile représente un formidable poumon économique et social et depuis peu, les compagnies aériennes sont effectivement bénéficiaires … Mais à quel coût ?
Affinés, les business-modèles permettent à présent de générer du bénéfice principalement sur la vente de produits « dérivés » du seul billet, mais pour l’instant, ce sont les autorités fiscales qui en bénéficient le plus. Et pour bien comprendre à quel point, rappelons simplement qu’en 2017, Apple a annoncé un revenu net de 48,4 milliards de dollars ; en comparaison, au niveau mondial, l’ensemble des compagnies aériennes du monde entier ne parviennent qu’à une trentaine de milliards.
Roger aura encore longtemps de quoi rouspéter …
Ommigod ! avec tous ces chiffres, graphiques et whatnots, un garçon comme GO va se faire un field-day grandiose ! accrochez-vous !….the girl can’t help it….
Au fait, dans un autre registre, moquer « Roger », je veux bien, bien que ce fût le Roy dans l’Ile Enchantée… mais on ne peut signer « Nord » qu’en étant Céline !
Suis allé sur le blogue de « Nord » : pense bien ce garçon ! et je partage son animadversion pour le Jean-Clément Martin (Martin, comme tous les ânes, hein?), dont j’ai lu deux bouquins (« Une guerre interminable » et « la Vendée et la France ») écrits par un triste pion universitaire, dont le côté chafouin et intellectuellement malhonnête vous rendrait presque un Mathiez sympatoche…
Mathiez qui écrivait, en conclusion de sa Conférence sur Danton, au Grand Orient le 21 mai 1927
« Un régime représentatif, comme le nôtre, un régime qui n’a de la démocratie que les apparences, ce régime où le peuple, une fois tous les quatre ans, met un bout de papier dans une urne, votant pour des hommes qui, le lendemain, le dédaignent, le méprisent et le trahissent, ce régime soi-disant démocratique ne repose que sur l’honnêteté foncière, sur la conscience de ses élus.
Si l’élu trahit les électeurs, tout croule. Le suffrage universel est bafoué, puisqu’il n’a pas su conquérir le référendum que nos voisins, les Suisses, pratiquent depuis un demi-siècle.
Il n’y a pas, Mesdames et Messieurs, deux honnêtetés, une honnêteté privée négligeable et une honnêteté publique seule indispensable, il n’y en a qu’une. »
Inutile de dire que cette conclusion m’agrée parfaitement…
Roger… âne hein… Pheldge, allo, quoi ?
C’est gentil de dire que je pense bien, c’est aussi mon avis! C’est un peu moins celui des Martins de ce monde, mais bon …
Et vous le partagez comme il se doit…
encore un ch’ti, avec un nom pareil !
Celui de la famille du mythe errant … ?
Figure-toi, ô Werther, que
je travailleje suis allé me balader, loin du foyer conjugal, juste pour le plaisir, ça comme, en attendant que tu m’envoies des Monero à mon adresse habituelle :4BrL51JCc9NGQ71kWhnYoDRffsDZy7m1HUU7MRU4nUMXAHNFBEJhkTZV9HdaL4gfuNBxLPc3BeMkLGaPbF5vWtANQpSUPh59ADNJJpDVpx
merci d’avance 😉
Le vendéen, même perdu dans l’Hindou Kouch, que je suis ne peut que plussoir aux sages propos de Nord ( https://leblogdenord.wordpress.com/2018/02/07/il-est-de-tres-vieux-renards/#more-37 )
J’abonde. Un peu trop de virgules et de parenthèses lèsent quelque peu la fluidité de lecture, mais le propos est solide. Un digne émule de maître Hash je gage, vu la formule de conclusion de ses billets: « ce monde est foutu ». Pas tout à fait, il a encore de beaux restes.
Vous avez sans doute raison, de vieux tics d’écriture. Le blog est tout neuf, j’apprécie ces commentaires et tenterai d’améliorer ça.
Sur le sujet des guerres de Vendée, je ne saurai recommander les ouvrages de Reynald Secher qui a vu sa carrière universitaire brisée pour avoir sorti quelques vérités des archives comme par exemple celui-ci:
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide
Connaissant l’Immonde, on ne sera donc pas surpris de son parti-pris: http:/ /www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/24/contre-revolution-verites-et-contre-verites_1608378_3260.html (où on retrouve Jean-Clément Martin)
La simplicité, cette évidence invisible, est bien difficile à atteindre… vous n’en ferez pas moins partie de mes « choses lues » !
Je relance d’ un Coeur.
Peut-être devrait-il bannir l’ emploi des conjonctions de coordination et employer le point comme palier dans l’escalier de ses pensées empilées???
Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, non plus… 😛
Comment se procurer le livre que vous citez ? Sur amazon, il se trouve sur la partie anglophone et n’est pas livré en France. Existe t il une traduction ?
Je vous suggère aimablement d’utiliser un de ces moyens modernes de recherche d’information, du type « 3615 code qui cherche trouve ».
Vous pouvez aller sur amazon.co.uk ; ils livrent en France sans problème.
Je suggérais à Roger d’aller vivre en Corée du Nord et d’y utiliser les magnifiques transports collectifs payés par le contribuable.
Merci patron d’avoir sacrifié son repas à la rédaction de ce billet, pendant que Roger l’arrosait de moutarde… Un saint, un héros, le patron, je vous dis !
(et pas une tache de ketchup sur mon Mac. Soigneux, en plus, le boss !)
@RPS
MDR…
Dis donc, tu n’aurais pas emprunté la brosse à reluire de l’ADP par hasard? :o)))
Pas plus tard qu’hier je prenais mon repas avec 5 amis dont un qui s’étonnait que l’on puisse obtenir un billet A/R pour Le Mango à 367 E.
Et bien si, et ̶U̶n̶ ̶t̶r̶a̶i̶n̶ ̶̶une bonne nouvelle peut en cacher une autre, la compagnie va proposer des billet A/R pour Papeete à 1100E (1700E minimum actuellement).
Alors je veux bien que les taxes augmentent, mais si ça contribue à faire baisser les prix des billets… vive les taxes!!!…. :o)))
C’est qui ce Nord? Et puis moi je préfère le sud. Pour des millions d’années.
Sinon, quand on se paye un billet d’avion, la plus grosse part de l’argent dépensé revient donc à l’état? Quelle surprise! J’en suis stupéfait, ébahi, sidéré et abasourdi, j’allais même dire: j’en suis tout ébaubi!
Nan, je blague. C’est le refrain quotidien, qu’on nous chantera sans frein jusqu’à la disparition de notre pain quotidien, et à partir de là, nous ne pourrons plus jurer de rien, puisque ce sera la faim, haha, elle est bien bonne hein?
62 % du prix du billet partent dans les caisses publiques soit un impôt de 164 %.
Dr, ♫ « tant pis pour le Sud … » ♫ (même si c’était pourtant bien ) 😉
Notre passager insoumis, ,Roger, n’a que ce qu’il mérite.
La collectivisation réclame taxes et impôts, et lui réclame la collectivisation.
Roger est incapable de comprendre que le « manque à gagner » est l’autre nom du « manque à faire payer ».
Avec tout ces chemtrails qui favorisent le réchauffement, envoient des ondes magnétiques, tuent les chatons et nuisent gravement à la santé, il y a belle lurette que le transport aérien devrait être interdit.
Nicolas Hulot sors de ce corps!
Normalement, c’est plutôt à Hulot qu’on demande de sortir d’un corps…
La dernière fois que j’ai pris l’avion, j’étais cerné par des Roger…
C’est fou comme nous autres ripailleurs gaulois sommes râleurs…
Et pourquoi ma tablette ne s’ouvre pas ? et non, je ne veux pas payer mon café ! et je m’assoirai si je veux ! et à l’arrivée je me lèverai avant l’extinction du voyant lumineux, et pourquoi les hôtesses sont moches (on m’aurai menti ?)…
Ulysse a eu de la chance lui, pendant son voyage, il a vu des Sirènes…
Mouais, il s’est fait attaché pour ne pas sombrer…
Chez nous, les sirènes s’appellent les socialistes.
Pas de colonne vertébrale mais bourrés d’arêtes (arête de travailler, arête d’innover, arête de créer), ils t’attirent avec des promesses et des slogans musicaux au son du pipeau, puis te bouffent tes économies, ton temps, ta santé mentale.. .
@Calvinou : « Roger » (Peyrefitte) était attacher d’ambassade, hein ?
Paul Morand aussi, il y a 100 ans, mais ses moeurs étaient plus… orthodoxes… (son « Journal d’un attaché d’ambassade » vaut la lecture, malgré un snobisme genre « name-dropping » parfois irritant).
Werther!!!
Tablette alibi façon SP pour cet horrible « attacher d’ ambassade » ???
Dis moi oui, pour ne pas désespérer Chalon et La Réunion…
L’ironie t’aurait-elle échapper ?
Regarde la post de Calvin, puis relis le mien et celui évoquant le vieux Paul….
Attention à la thrombose, M. Stark, en lisant ce qui précède…
Effectivement, me relater quelque mésaventure du Paul M. est du costaud, du raide, de l’âpre, quoi…
Je ne te remercie pas de jouer avec mon coeur…
Mais l’ ironie du attacher E R m’échappe alors que la même avec attaché E(avec un accent) arrive à joindre mes neurones et passer mes synapses.
Dussé- je boire la lie jusqu’à la coupe, explique-moi.
Peut-être cela provient-il de ma faible appétence pour le vice grec ou italien selon les sources ou le bondage???
Oui. Je suis sorti de l’ escalier.
Je serai magnanime envers toi…
L’ entraînement revient mais on imagine quand même l’ effet de ton absence de ces derniers mois…
Parce qu’ avec un peu de mauvaise foi et beaucoup d’ arguties, l’ attaché de notre chenapan pourrait se justifier en substantivant l’ adjectif et en élidant pour l’ assonance l’ article…
Cela tient… 😛
Attaché de mâture, par exemple…
Non, Pheldge, va! Je ne te vise point!!!
Du Paul M (hic)…
Loupé…
comme le nouvel album de Mc Cartney et Jagger : Paul & Mick ! 😀
surtout que ça le fait courber, ployer, le pauvre M. Paul : de ces bêtises, Paul en ploie …
Par charité, je suppose qu’écrire échapper E R, participe à ta plaisanterie???
J’ espère ce qui est toujours plus doux que ce qui reste quand on cesse, n’ est il pas??? 😛
Tu supposes bien, charitable Harry… j’ai un faible pour les fusées à plusieurs étages….
De vraies anguilles, quoi…
Colonne vertébrale très souple, bourrées d’ arêtes, poisseuses…
Et surtout sentant mauvais,
Particulièrement les gros poissons.
Il y a des compagnies, principalement asiatiques, sur lesquelles il vaut mieux voyager seul: on y tombe amoureux plusieurs fois (ou on a mal au slip, au choix!) Après, sur Air France, en classe affaires surtout, il vaut mieux être homosexuel je le concède!
He who goes through an airport door sideways is going to Bangkok…
Pierre-Marcel Confucius ? le célèbre philosophe franco-mandarin ?
😀
J’a-bande totalement à vos propos.
Revenant de Saïgon, vol aller assuré par AF, retour par Vietnam Airlines :
– à vue de paf, environ 20 ans d’écart de moyenne d’age pour le genre ‘nibs’
– tenues près du corps, mais aucunement vulgaires, putassières ou racoleuses, juste terriblement féminines,
– sourires à chacune des demandes (rien de sexuel, je précise);
Vol retour wins 3-0 !
Vous évoquez à coup sûr l’impeccable Singapore Airlines. Je plussoie à votre remarque. Qantas est pas mal non plus, je trouve.
Oui, en effet, « Ulysse a eu de la chance », Ulysse Kikom, est heureux , et a fait un beau voyage (il a méfu un tarpé au « double zéro » … 😉 )
Moi, y en a jamais prendre avion, alors moi pas savoir !
Pooouuuhhhh vous avez bien du courage !
Dernièrement 35min d’attente à la sécu à Varsovie, 4 francais adulescent bobo parigo derrière moi (autour de la trentaine). Tout y est passé, un qui adore se grater le derrière, une discussion hautement scientifique sur les qualités du PQ 4 feuilles,….
35min de blabla et absolument rien à dire.
La prochaine fois je prendrai un vol qui ne part pas en même tps qu’un vol pour la France.
@Pythagore : « 35min de blabla et absolument rien à dire. »
Dickensien, hein ? : « she had much to say and nothing to tell »
Remarque, n’est-ce pas, les « qualités du PQ 4 feuilles », ça aurait intéressé Rabelais. Il ne connaissait manifestement pas le quadrifole de Pologne… Finalement, ces gens devaient être des intellectuels Renaissance…
Chap. 13
Comment Grandgousier congneut l’esperit merveilleux de Gargantua à l’invention d’un torchecul.
Sus la fin de la quinte année, Grandgousier, retournant de la defaicte des Ganarriens, visita son filz Gargantua. Là fut resjouy comme un tel pere povoit estre voyant un sien tel enfant, et, le baisant et accollant, l’interrogeoyt de petitz propos pueriles en diverses sortes. Et beut d’autant avecques luy et ses gouvernantes, esquelles par grand soing demandoit, entre aultres cas, si elles l’avoyent tenu blanc et nect. A ce Gargantua fEist response qu’il y avoit donné tel ordre qu’en tout le pays n’estoit guarson plus nect que luy.
« Comment cela ? dist Grandgousier.
– J’ay (respondit Gargantua) par longue et curieuse experience inventé un moyen de me torcher le cul, le plus seigneurial, le plus excellent, le plus expedient que jamais feut veu.
– Quel ? dict Grandgousier.
Comme vous le raconteray (dist Gargantua) presentement.
« Je me torchay une foys d’un cachelet de velours de une damoiselle, et le trouvay bon, car la mollice de sa soye me causoit au fondement une volupté bien grande ;
« une aultre foys d’un chapron d’ycelles, et feut de mesmes ;
« une aultre foys d’un cache coul ;
« une aultre foys des aureillettes de satin cramoysi, mais
la dorure d’un tas de spheres de merde qui y estoient m’escorcherent tout le derriere ; que le feu sainct Antoine arde le boyau cullier de l’orfebvre qui les feist et de la damoiselle qui les portoit !
« Ce mal passa me torchant d’un bonnet de paige, bien emplumé à la Souice.
« Puis, fiantant derriere un buisson, trouvay un chat de Mars ; d’icelluy me torchay, mais ses gryphes me exulcererent tout le perinée.
« De ce me gueryz au lendemain, me torchant des guands de ma mere, bien parfumez de maujoin.
« Puis me torchay de saulge, de fenoil, de aneth, de marjolaine, de roses, de fucilles de courles, de choulx, de bettes, de pampre, de guymaulves, de verbasce (qui est escarlatte de cul), de lactues et de fueilles de espinards, – le tout me feist grand bien à ma jambe, – de mercuriale, de persiguire, de orties, de consolde ; mais j’en eu la cacquesangue de Lombard, dont feu gary me torchant de ma braguette.
« Puis me torchay aux linceux, à la couverture, aux rideaulx, d’un coissin, d’un tapiz, d’un verd, d’une mappe, d’une serviette, d’un mouschenez, d’un peignouoir. En tout je trouvay de plaisir plus que ne ont les roigneux quand on les estrine.
– Voyre, mais (dis Grandgousier) lequel torchecul trouvas tu meilleur ?
etc…
En notre doulce France, ces messieurs de la haute fonction publicque se torchent de toutes ces grandes declarations des droyts humains, de ces beaux principes humanistes hérités des lumyeres, de ces droits les plus elementayres qui avoient austrefoys nom charite, liberte, prosperite, piete ou mesme vertu, et pour lesquels les ames sensibles mais venerables estoient pretes à se nasvrer et s’occire, pour l’honneur, et pour l’amour du Très-Haut en-dessous Duquel ils se plascoient tous.
Aujourd’hui, il n’y a plus ni dieu ni diable ni limites à rien, et les badauds sont comme des ahuris devant ces camelots de la politique, ces marchands de guerre qui vous vendent la paix, ces marchands de passe-droits qui vous vendent la justice, ces tyrans qui vous vendent des indulgences. Mais en ce qui concerne la liberté, jamais vous ne les entendrez prononcer ce mot. Pas plus que celui de démocratie.
Un contaminé!
Mais ce que c’est beau à lire!
Pas mal, pas mal, Doc !
🙂 Aaahh! Ces jeunes gens dissertaient sur Rabelais. Honte à moi de n’avoir su percevoir toute l’étendue de leur poésie.
Le quatre-feuilles m’évoque d’autres souvenirs pas très bisounours bobo compatible. Quoique ca peut aider à s’aimer les uns les autres, au moins un temps.
« Le quatre-feuilles m’évoque d’autres souvenirs », genre le quatre-feuilles Riz-la Croix ? ou Job ? 😉
De la bonne beuh séchée avec patience…
Ça y est, on a perdu l’arbre…
L’arbre à came?
Ça me rappelle la lecture de quelques pages des Guerres pichrocholines dans la cour de la ferme de la Devinière, maison natale de Rabelais près de Chinon lorsque je n’étais même pas un apprenti major.
PQ : Papier de Qualitay, valant la peau des fesses au Venezuela.
Les détails sont souvent donnés par les compagnies aériennes. Ici un exemple, munich-paris avec Lufthansa.
Pour un prix total de 193,79 EUR
93,00 EUR (48,0%) Prix du billet
100,79 EUR (52,0%) Taxes, frais et surcharges
Soit:
34,00 EUR (17,5%) Supplément international / national
7,46 EUR (3,8%) Taxe d’aviation
7,34 EUR (3,8%) Frais de sécurité aéroportuaire
21,77 EUR (11,2%) Frais de service passagers international
11,82 EUR (6,1%) Frais de service passagers (international)
1,13 EUR (0,6%) Taxe de solidarité
4,52 EUR (2,3%) Taxe d’aéroport
12,75 EUR (6,6%) Taxe d’aéroport
NB: certaines taxes sont en double, certainement pour chaque aéroport.
Je confirme: taxes & redevances à chaque aéroport (ce qui est logique en fait). Juste une précision: les redevances aéroportuaires, comme les redevances d’atterrissage, ne sont pas des taxes et leur produit est obligatoirement affecté à un budget identifiable (entretien des pistes, etc.)
Je parie que la taxe d’aéroport la plus chère est la française.
Tout dépend de quelle taxe il s’agit. La redevance d’atterrissage varie beaucoup mais ce n’est pas une taxe; elle est perçue par tous les aéroports et calculée en fonction du poids maximum au décollage de l’appareil et du poids effectif lors du vol. Si on parle de taxe pure, en Europe je pense qu’il s’agit du Royaume-Uni avec sa Air Passenger Duty. Et, appréciez la coquetterie, cette taxe a été introduite en 1994 pour « compenser » l’impact environnemental et a augmenté … de 824% jusqu’en 2015. Etonnant, non?
Je parie que la taxe d’aéroport la plus chère au monde est celle de Notre Dame des Landes.
L’avion passe au-dessus ND des Landes, mais il ne s’y arrêté pas.
Y en a qui ont essayé.
Ils ont eu des problèmes. Ceci dit, il est très rapide, mais c’est vous qui voyez.
hmmm! on provoque, Calvinou ?
Nan, je promets que c’est réellement le smartphone.
Mais alors mon brave, l’avion, il s’arrête ou pas à ND des Landes?
C’est vous qui voyez !
Ah aha ahaaaa !!
Ou alors,. ..
vous prenez un vol de nuit, en couchette, mais l’avion roule sur la nationale. C’est bien plus cher mais il a le forfait mi-couple.
Par contre, on y est couché mais c’est interdit de dormir : c’est contrôlé tous les quarts d’heure.
Comment avez vous fait, Patron pour vous coltiner un Roger ???
Vous aviez laissé Nabilla sur le tarmac ???
Nous sommes le 1er mars, la chasse au Roger rabbit est pourtant fermée.
Oui mais c’est toute l’année pour Roger Rapeau …
Vous n’avez pas pensé à suggérer à Roger d’ aller fumer une clope dehors pour se calmer les nerfs ??? Rhôôô…
Je serais vous, Monseigneur, je râlerai auprès de cette compagnie (aucun shame naming???) qui non seulement vous aspire un supplément pour la réservation du siège mais en plus, si on ose dire, ne vous garantit même pas une accorte compagne de voyage en vous laissant accolé à un triste sire. Quel médiocre souci de la clientèle!!!
L ami Roger n a pas dû connaître comme moi la « grande » époque de la « bétaillère » air France (surnom donne au vol par les employes de la compagnie) , air France était alors étatique desservant de manière monopolistique la Reunion . Air France avait fait modifier les 747 pour monter à 500 places en faisant sauter des toilettes , à l apothéose on n avait même plus le service des repas , on prenait le plateau froids en entrant dans l avion . S ils avaient pu ils nous auraient fait pousser l avion . Le tout évidemment pour un prix scandaleux. Il faudrait vraiment envoyer Roger en Corée du Nord , je suis prête à payer le ticket s il y reste.
« Les Plaisirs de l’Ile Enchantée » hein ?… mais bon, Philou a des compensations… en nature, semble-t-il ?
j’ai connu ça il y a 40 ans … j’étais encore ado 🙂
@pheldge Ouaip moi aussi 😉 si ça se trouve on se connaît c était un petit monde a l epoque .
Val, « si ça se trouve on s’est connu », euh, si tu as un fils, beau gosse, brillant dans ses études, et « un peu blagueur » genre potache, la réponse est « il y a des chances … ». 😉
Ayons une pensée émue au souvenir d’Air Inter, surnommée Air Bétail.
Air Bétail Air, pas plutôt???
T’inquiète pas, il n’y a pas besoin de billet retour pour la Corée du Nord.
Car, comme dit le slogan publicitaire :
« Visitez la Corée du Nord, vous n’en reviendrez pas !! »
Cela me rappelle des connaissances, un couple dont les finances percent largement le plafond de l’ISF, qui avait décidé de partir en Weekend avec Ryanair (pas de petites économies). Malheureusement je n’ai pas enregistré le récit du voyage mais c’était à mourir de rire. Tout y est passé des sièges sans attribution, trop étroits aux boissons payantes. Ils ont découvert les bétaillères volantes. Et pourtant ce sont des gens qui sont restés proches des réalités, pas de complexe de supériorité, mais cela a malgré tout dépassé leur imagination.
Percer le plafond de l’ISF ???
Il y en a un ???
On pourrait aussi parler de l’impact financier sur le resultat des compagnies aeriennes des normes en vigueur:
Couloirs specifiques de vols n’optimisant pas la trajectoire et donc crfeeant un surcout opérationnel
Norme EU261 concernant les indemnités passagers en cas de retard, annulation ou surbooking, qui est en general une double peine pour le transporteur( paiement aux passagers ET a l’aeroport p.ex en cas de delai ou l’avion reste sur le tarmac)
Il me semble que l’on disait dans les dernières années de la Pan Am que ses seuls bénéfices provenaient de la location d’ étages de bureaux dans le gratte-ciel qu’ elle possédait en siège social…
Alors que la Pam Ela & Erson, est une compagnie qui s’amortit encore, 30 ans après une grosse alerte, du coté de Malibu.
T’es pas un peu jeune pour regarder des nayades en maillot de bain ?
Oui, pis entre tps, vu l’age canonique de dame Pamela, en cas d’urgence, ce sera plutôt la noyade que la nayade.
Surtout qu’avec ses bouées, elle n’a pas été fichue de sauver un de ses mariages.
elle a su sauver l’essentiel, les pensions ! je suis étonné que tu ne l’aies pas relevé !
Un billet inattendu, impromptu et c’est celui qui met en valeur tous les junkies de la prose de Monseigneur, ceux qui viennent chaque jour en quête d’une hostie de libéralisme et de fraîcheur dans ce monde rance de soces aigris…
La pilule du bonheur, peut-être…
[aurais je piqué Monseigneur de Cèze au vif, hier, en évoquant tant de palpitants billets passés à la trappe ???]
La seule grande question : y aura-t-il un billet demain ?
Et si possible de la morue !
Sans Hue, point de morue dans le morpion. Moratoire peu méritoire de notre Hulot, c’est dans le Halot de l’échangisme, qu’il se perd dans le morutoire.
Dernièrement nous apprenions que lorsque Momo rue, il n’en faut point s’en faire tant d’histoires, tandis que si Jean-Edouard-Germain fonce, mort eu pu s’en suivre. Con, Damnation, Justice doit s’en suivre.
C’est de mots rutilants que nous abreuvent nos gouvernants, et de rumôrs à l’envers, nos journalants.
Morus ideas coniurati his quae nutriunt.
Que l’on m’épargne toute cette moruline, je n’en puis plus.
Non, c’est bêtement une erreur de cadencement : ce billet aurait dû paraître le 2.03 … Pas de billet demain 😉
Et voilà…
Un jour triste…
Presque autant que quand Monseigneur, sous prétexte qu’il a besoin de vacances, exerce son droit de retrait comme le premier syndicaliste venu…
Le libéralisme est foutu..
😉
Le « libéralisme » de Monsieur de Seize
vraiment, vraiment, il prend ses aises….
et moi qui pensais qu’une fois revenu
point ne serais-je réduit à la portion congrue
et que du vendredi l’habituelle morue
ne me serait pas mesurée, hic in situ
tant il est constant que, dans l’actu
trône sur l’étal la brune Anne Hidalgu
« Hidalgu » ?
Voui, chuis titulaire de trois licences, dont une Poétique… et après tout, hein? Totor lui-même… avec son Jerimadeth, n’est-ce pas ?…
Tiens, de Catalane, Hidalgo est devenue Corse ?
Plutôt turque, vu sa tête???
les Corses… hmm… melting pot, hein ? du berbère, du toscan, de l’italiote, du pirate viking, toussa… alors pourquoi pas du catalan aussi ?….
Tu aurais proposé « (…) dans le marigot,
Trône sur l’étal, la brune Anne Hidalgo.
que nous aurions tout autant savouré l’ instant…
Bon, je vois que les pinsons pépient allégrement sur la neige fraîche…
On persifle, Lady B. ?
@Harry « le Charitable » Stark : cela aurait pu être, évidemment, mais l’étal dans le marigot sent trop le forcé….
Il y a mieux que les compagnies aériennes pour faire fortune, les parkings autour: ça ne tombe pas, techniquement peu gourmand, pas de personnel donc pas de grèves, 3 jours facturés 55 euros, c’est le double d’un Bordeaux Barcelone, ou presque le triple pour se rendre à Varsovie ou Budapest !
PS: Je pensais tt de même la charge carburant plus importante concernant le détail montré plus haut !