L’aspect répétitif n’enlève rien à l’agacement suscité par les problèmes générés par un mouvement social dans les professions protégées de l’état… Et, pour bien commencer l’année, les fonctionnaires ont donc décidé de remettre les couverts : ce sera un nouveau mouvement le 2 février apparemment.
Et ainsi donc, en ce début de mois de février reverrons nous les merguez-parties sur les places publiques, noyées dans les fanions rouges et les vociférations primales traditionnelles que plus aucun motif idiot n’effraie.
Cette fois-ci, les petits comiques ronchonnent sur le dos du public qu’ils sont sensés servir après avoir ponctionné pour le motif standard : des moyens ! Ici, il s’agira de protester contre une augmentation de leur salaire proposée par le gouvernement jugée trop faible au regard de l’inflation…
Evidemment, on pourra prendre par référence toutes les entreprises de France (et d’ailleurs) dont les salaires n’ont pas changé sur les deux ou trois dernières années en remarquant que le lot commun des salariés du privé ne semble en rien émouvoir nos compatriotes du secteur public. Ce qui semble normal pour certain ne l’est pas pour d’autres. Et bien sûr, là, d’égalité, il n’est point question…
Le fait même que, sur les trois derniers mois de 2005, deux billets traitent déjà à la fois des grèves de fonctionnaires et des motifs de celle-ci devrait mettre la puce à l’oreille. Dans un pays où il ne se passe pas 10 semaines sans qu’une grève plus ou moins générale de la fonction publique ne soit déclarée, que les motifs de cette grève soient répétitivement les mêmes devrait commencer à réveiller quelques consciences :
- ou bien nos chers fonctionnaires et assimilés sont honteusement sous-payés et ils ont énormément de retard à rattraper. Dans ce cas, la France et sa dette ont un gros souci à se faire.
- ou bien nos chers fonctionnaires et assimilés sont encore une fois de plus en grève pour des augmentations de salaire alors que ceux-ci sont déjà fort décents. Et dans ce cas, la France et sa dette ont un gros souci à se faire.
Je ne m’éterniserai pas sur ce sujet, j’ai déjà longuement exprimé mon point de vue.
Mais rappelons nous : les barbecues de merguez en place publique ne dureront pas éternellement.
C’est symptomatique. L’annonce de ce grand mouvement nazional a fait l’objet d’une brève rikiki dans Libé ce matin… Preuve que ça en cogne une avec l’autre comme dirait Chirac et que tout le monde s’en contrefiche.
Les Français sont des veaux. N’oubliez pas qu’il est impossible de faire le bonheur des gens malgré eux.
Non décidément, avec les mêmes zozos, avec le même cadre mental, on y sera encore dans 80 ans. Ce qu’il nous faut c’est un déchaînement de violence. Pour ma part, j’attends la guerre thermonucléaire avec l’Iran. Ca ce serait un puissant accélérateur historique.