Les coulisses du contrat qui fait pschitt

La crise n’en finit pas de s’étaler doucement. Avec les récentes déclarations du Leader Minimo, le Chi, nous entrons dans l’usine à gaz de l’usine à gaz. Un projet imbuvable et incompréhensible, une situation tendue comme un slip de bain trop étroit en été, des étudiants / syndicalistes / professeurs chauffés à blanc par l’excès d’autisme et d’alcool, et voilà qu’on y rajoute encore un “promulguons une loi qu’on ne doit pas appliquer avant de la vider de sa piêtre substance”.

Or, toute cette situation est symptomatique.

L’usine à gaz d’abord, montre l’habitude navrante de notre Premier Ministre à la coiffure NAC[1] : si l’on doit changer quelque chose, que ce soit en ajoutant plutôt qu’en retirant. Laissons une trace, au risque qu’elle soit de frein…

L’usine à gaz d’usine à gaz ensuite : le président, qui n’a, ne l’oublions pas, probablement pas toute sa tête, le pauvre – ne nous moquons pas -, fait ce qu’il peut pour rester dans la course heu dans le vent aux commandes d’un avion dont on se demande si les ailes ne sont pas pliées, les moteurs arrêtés et les copilotes en pleine partie de scrabble avec les hôtesses. On peut lui reconnaître l’art du compromis, mais ce dernier rend l’ensemble de l’opération incompréhensible (la loi sera promulguée, mais on ne l’utilisera pas, et on va en rajouter une autre, une de plus, pour reboucher les petits trous ultra-néo-libéraux[2] apparus par erreur à cause des termites laissées par Villepin le fourbe). Au final, le CPE fera pschiiit, et on n’en parlera plus. C’est comme Windows(tm)(r)(c) sans Media Player vendu au même prix qu’avec : ça existe, mais personne n’en veut…

Le comportement de notre belle jeunesse est lui aussi caractéristique : manipulé à souhait, complètement incohérent et démontrant par là l’effroyable réussite que constitue l’Edulcoration Nationale dans son entreprise de démentellement des connexions neuronales moyennes chez le Français de moins de 26 ans ; en effet, les jeunes, en toute bonne logique, pour réclamer de l’emploi, devraient commencer par taper sur tous ces vieux qui s’accrochent encore à leurs “acquis” dans la fonction publique française douillette. Mais non, ils préfèrent les inviter à passer dans leurs cortèges pour … cimenter les positions des ainés à leur détriment.

Baste, passons.

Enfin, le comportement des profs, ici, est parfaitement logique : dépourvus de masses à décérébrer, ils se retrouvent dans la rue à glander. Autant brandir une pancarte. Et comme en plus, on peut en profiter pour réaffirmer ses “acquis”, autant y aller. Si, par dessus le marché, on peut endoctriner un peu plus autour de soi, youpi.

Mais en coulisse, tout ceci aura un coût. Et tout ceci montre exactement le décalage qui existe entre notre jeunesse, notre système collectivo-éducatif stalinien, ses professeurs, et le reste du monde.

Je suis tombé sur un article de la Tribune (version papier) du 29 mars, où l’on apprend que pendant que notre belle jeunesse française s’agite, la belle jeunesse finlandaise, elle, apprend. A fond les ballons. Et comment donc ?

Comment le système d’éducation finlandais obtient-il d’aussi bons résultats ? Parce que, je cite l’article “le pays fait tout le contraire de ce que font la plupart des pays européens, France en tête.”

Voilà qui devrait faire un peu réfléchir nos étatistes, nos collectivistes et nos grévistes. En effet, la Finlande, première mondiale en lecture et deuxième en math, propose une administration plus souple de ses établissements et qui soutient professeurs et élèves. Les établissements ont une très grande latitude sur la façon dont sont dépensés les fonds allouées. Les professeurs, ainsi, ont des objectifs à respecter, et les établissements sont libres d’enseigner ce qu’ils veulent, comme ils veulent, dans le but d’atteindre ces objectifs.

De même, si les étudiants échouent, les profs sont tenus autant responsables que les élèves. Les profs sont … responsabilisés, tout comme les élèves. Le but avoué étant de développer la fierté de tous, élèves et profs.

Tout ceci sent… sent… mon Dieu, mais oui, cela sent le libéralisme. Pardon, l’ultra-néo-libéralisme ! Responsabilité, liberté de choix et d’organisation, égalité des droits mais pas des “chances” ?! Diable ! Un pays nordique aurait versé dans le libéralisme, discrêtement, sans nous prévenir ! Nous voilà cernés !

Enfin, bon, pas encore. Avec d’ardents défenseurs du syndicalisme étudiant à la française comme Bruno Julliard, nous avons encore de belles années de défilés colorés bi-annuels devant nous !

Notes

[1] Nouvel Animal de Compagnie : on dirait qu’il a une marmotte grise constamment juchée sur la tête

[2] Ah ah ah, excusez moi, je pouffe, je ne peux m’en empêcher

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