Les blaireaux minoritaires

Rarement, mais parfois tout de même, l’actualité fait ressortir de bonnes nouvelles, qui montrent que si la plupart des gens ne sont pas des libéraux acharnés (loin s’en faut), le penchant naturel pour la préservation de leurs intérêts individuels bien compris et – heureusement – une bonne dose de bon sens permettent parfois de voir apparaître de vrai comportements capitalistes libéraux…

Ainsi en va-t-il de la privatisation de la SNCM. Lancée dans un festival de grèves, de mouvements de force et de coups d’éclats d’une poignée de syndicalistes extrêmistes, éternels râleurs collectivistes abonnés au biberon d’un état laxiste, le processus d’ouverture du capital a malgré tout pris place.

Et le plus beau dans cette ouverture, c’est que les protagonistes avinés qui vociféraient en tentant des coups de force pour faire cracher le contribuable au bassinet se retrouvent maintenant en minorité écrasée : 77% des salariés votant se sont déclarés pour la privatisation de l’entreprise ; en pratique, le “non” a rassemblé 357 suffrages, sur près de 1200 “oui”.

Je m’avance peut-être, mais j’ai le sentiment en apprenant ce genre de nouvelles que quand on demande aux intéressés de prendre leur vie en main et de décider pour eux-mêmes, il ressort, en tout cas dans les questions d’économie quotidienne, que le bon sens prévaut.

Il est à noter que chaque salarié est parfaitement au courant que le plan de relance économique de la société passera par une diminution des effectifs d’environ 400 personnes (par voie de non renouvellement des départs en retraite, mutations, ou départs volontaires) ; ceci n’empêche pas une forte majorité de se dégager en faveur de ce risque plutôt que continuer à vivoter dans le giron de l’état.

Cyniquement, on pourrait d’ailleurs remarquer que le nombre de “non” correspond à peu près au nombre de départs à prévoir. Dans ces “nons”, on trouvera à n’en pas douter la totalité des excités du syndicalisme-choc ; la corrélation entre ces départs et ces compulsifs de la grève permettrait ainsi de vider rapidement l’entreprise de ses éléments les plus productifs … de tracts.

De la même façon, il est probable qu’un référendum à l’échellon national sur des questions d’économie ou de société pragmatiques dégageraient des majorités claires qui ramèneraient les collectivistes et les forcenés de l’interventionnisme d’état à la portion congrue qu’ils occupent réellement dans le paysage politique distordu français… Et c’est d’ailleurs à cause de ce probable consensus globalement anti-interventionniste, anti-collectiviste, et individualiste qu’aucune consultation de la sorte ne sera jamais mise en place en France.

En tout cas, pas dans un proche avenir…

LCI

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