Oh. On apprend que la grève des CRS, qui durait depuis un petit moment, et bien qu’elle n’ait pas réellement fait la une des journaux récemment, a fini par s’arrêter : ils obtiennent gain de cause : les casernes qui devaient être fermées verront simplement leurs effectifs « redéployés »…
Le ministre Brice est un malin. Même si, dans la République Démocratique du Bisounoursland, les moutontribuables, heureux et dociles, ne sont jamais agressifs, il vaut mieux ne pas trop se mettre à dos les forces citoyennes et festives de défense des dirigeants.
On pourrait, plus tard, en avoir besoin.
Bien sûr, je ne fais ici que du mauvais esprit. Tout va bien.
Global Inflations Rates, world, Wall Street Journal.
Le fait que le gouvernement ne fasse pas machine arrière me semblait bien curieux ; même les sultans de l’empire ottoman avaient peur des Janissères (une genre de garde prétorienne) ; lorsque ceux-là renversaient leur riz au cours du repas, les gouvernants envoyaient immédiatement un négociateur pour prendre note de leurs requêtes (afin de leur donner satisfaction.)
« même les sultans de l’empire ottoman avaient peur des Janissères (une genre de garde prétorienne) »
Les Janissaires peut-être?
Autant pour moi…
Au temps pour vous , peut-être ?
Si vous voulez – mais moi et marcher au pas, ça fait deux… Ce que je retiens c’est que ces Janissaires, aussi redoutables qu’ils étaient irréformables, furent massacrés par le peuple.
Election, ça rime avec couillemollisation.
Oui, mais non : le gouvernement préfère fermer des compagnies de gendarmes mobiles, ça fait moins de bruit.
D’un point de vue strictement sécuritaire, on se demande d’ailleurs pourquoi il fallait fermer ces casernes à Lyon et Marseille. Ces villes seraient-elles des havres de paix ?
Ou plutôt est-ce du à une bête règle comptable bercynienne qui coupe le poil à la même hauteur partout, alors qu’il est nécessaire de « redistribuer » l’offre de sécurité vers les grandes villes et leurs périphéries.
Ou un zèle de sous-préfet qui attend avec impatience sa promotion…
@YP : ils furent massacrés sur les ordres du sultan Mahmud II, par le peuple très bien remontés par les Oulemas, et surtout par l’armée régulière, qui montait alors en puissance. Car une révolte populaire, si importante soit-elle, ne peut venir à bout d’un corps constitué de 120 000 personnes sans quelques canons et fusils, et ceux qui savent s’en servir.