Une crise sans solution dans une Europe en récession

Ah mes petits amis, la campagne présidentielle est vraiment lancée, et franchement, tant mieux ! Grâce à elle, nous avons l’opportunité d’assister à de belles joutes et de beaux discours, de fiers candidats défendant de valeureux programmes ! Et puis, ce n’est pas comme si le pays et le reste du monde, pendant ce temps, traversait une crise majeure de l’Histoire de l’Humanité, hein !

Le récent discours de Sarkozy, manifestement bien plus adressé à son adversaire Hollande (jamais nommé) qu’aux Français, est un exemple d’exploit puisqu’en définitive, il n’aura abordé la crise que dans ses effets les plus directs sur l’économie française, et encore, pour proposer des solutions qui n’en sont plus depuis plusieurs décennies. Pour le reste, le président se sera contenté du minimum syndical, n’ayant au final aucune idée de ce qui se passe vraiment sur les marchés ou dans les autres pays et n’ayant au final absolument aucun début d’analyse sur la situation.

Pourtant, si le début de l’année a donné l’impression d’un tassement dans la crise des dettes souveraines, c’est seulement ça : une impression.

En effet, en l’espace d’un mois, la situation ne s’est pas franchement améliorée pour les grands pays de la zone euro comme la France, l’Allemagne ou l’Italie.

Je passerai rapidement sur la perte du triple-A français, parfaitement attendue et préparée (même si de façon assez lamentable) par le gouvernement en place. Du côté allemand, on montre des signes assez clairs de nervosité face à la situation grecque, toujours pas résolue. Du reste, on les comprend : non seulement, c’est eux qui, au final, payent l’addition, mais en plus, toute cette agitation ne permet pas un redémarrage de l’activité.

On notera, au passage, que l’Italie intéresse bien plus la presse pour les rebondissements de l’enquête sur le naufrage du Costa Concordia, que pour sa situation économique, surtout depuis que le gouvernement Monti a lancé une vague de libéralisation dans différents secteurs auparavant protégés. La grogne grimpe évidemment, alimentée par des syndicats coincés sur leurs dogmes marxistes, la généreuse redistribution d’argent des autres et la relance keynésienne par injection massive de billets fraîchement imprimés. On sait déjà que les réformes, rapidement bloquées par ces mouvements de contestation, mettront rapidement le pays au point mort, point que ne tardera pas à rejoindre la France, pour les mêmes causes et les mêmes réactions, dans quelques mois.

Côté américain, rien n’indique un embellissement quelconque. Si certains indicateurs laissent planer un doute favorable, les sept faillites bancaires qui ont émaillé le mois de Janvier et l’atonie générale des marchés, corroborées par un Baltic Dry Index en chute libre montrent qu’en réalité, on va droit vers de nouveaux problèmes.

Ce dernier indice est en effet un excellent point de repère de l’état général du marché international puisqu’il reflète le coût du transport maritime des biens sur toute la planète. Schématiquement, lorsque la population consomme, la demande en transport augmente. Le nombre de bateaux (la capacité de transport) étant limité, le coût grimpe. Et lorsque le coût baisse, c’est que la demande en transport descend pour s’ajuster à la demande de consommation. Autrement dit, moins les gens consomment, plus ils se restreignent, plus le Baltic Dry Index (BDI) est faible.

Et si l’on rapproche cet indicateur de la donnée essentielle des flux de marchandises dans le monde, par exemple à l’aide d’un joli graphique fourni par la Banque Mondiale (ci-dessous), on en arrive à la conclusion logique qu’une dégringolade du BDI indique que l’Europe … est clairement rentrée en récession.

Transport de marchandises, 2008, en millions de USD

L’Europe, en récession ? Allons. Ce n’est pas possible, voyons ! Le mot en « R » n’a pas été prononcé dans la presse, ce ne doit donc pas être possible…

Ah, si, l’Espagne file tout droit vers ce mot. Et le Portugal ? Ah, zut, ses Credit Default Swap (le canari dans la mine) ont arrêté de chanter. Le coup de grisou approcherait-il ?

Et le Royaume-Uni ? Oh, là aussi, le mot en « R » ! J’évite ici de parler de la Grèce : le comique de répétition ne fonctionne qu’à doses raisonnables et ici, on a passé le cap de la grosse blague industrielle façon Carambar depuis un moment.

Comme votre moral est au plus haut, j’insérerai ici le petit lien sympathique sur le Japon qui, à son tour, enregistre des signes inquiétants de retournement profonds de tendances économiques : pour la première fois depuis 30 ans, le Japon a enregistré un déficit commercial. C’est forcément bon signe, mais je ne vois pas encore pourquoi.

Rassurez-vous : nos dirigeants, comme vous avez pu le constater, ont pris le problème à bras le corps et se sont donc réunis, une fois de plus, pour goûter les nouvelles variétés d’apéricubes raffinés distribués par les traiteurs bruxellois. Ceux au saumon ont remporté un vif succès, talonnés par les petits canapés au caviar avec une pointe de sel de Guérande. Ils ont profité de cette réunion pour se montrer quelques unes de leurs photos de vacances de la période de Noël, et s’échanger les dernières blagues à la mode. L’Europe est en de bonnes mains.

Les Etats-Unis aussi puisqu’ils ont choisi la même voie que les vingt-sept Etats européens : business as usual, on continue comme si de rien n’était et on ne change surtout pas une formule qui gagne. D’ailleurs, les dirigeants américains obtiennent finalement les mêmes résultats et sont obligés de revoir leurs prévisions de croissance à la baisse … comme en France (qui n’est pas en récession qu’on vous dit, arrêtez de vous poser des questions comme ça, ça fait monter votre tension !)

Résumons.

  • Les pontes se réunissent de plus en plus souvent et le gobage de petits fours atteint un rythme frénétique. Merkel réussira-t-elle à conserver son actuelle garde-robe ?
  • Les indicateurs de commerce mondial montrent un essoufflement marqué.
  • Les autres indices, boursiers notamment, pointent violemment vers une bonne tempête
  • Les dirigeants choisissent au mieux de palabrer sans rien faire, au pire d’appliquer méthodiquement les recettes qui ont foiré les quarante années précédentes dans un feu d’artifice coloré de chômage, de misère et de vexations fiscales répétées.
  • L’or, la relique barbare dont personne ne veut entendre parler, continue de grimper, en USD comme en EUR, à petites foulées sportives.

C’est évident : tout va de mieux en mieux !

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Commentaires47

  1. Shonin

    «  » »Pourtant, si le début de l’année a donné l’impression d’un tassement dans la crise des dettes souveraines, c’est seulement ça : une impression. » » »

    une impression… frénétique de billets aussi.

  2. Karizoc

    « nos dirigeants, comme vous avez pu le constater, on prit le problème à bras le corps »

    => « nos dirigeants, comme vous avez pu le constater, ont pris le problème à bras le corps »

    1. Stéphane

      Exactement.

      La R… est un mot tabou.

      Si personne n’y pense, si personne ne prononce son nom, Celle-Qui-Ne-Doit-Pas-Être-Nommée ne viendra pas.

      Tous Ensemble, tous ensemble, on peut y arriver.

    2. Chuck

      «R… La nommer, c’est l’appeler !»

      C’est bizarre, moi je dis vraiment «Gagner Au Loto» et pas «G… A… L…» ou encore «Fortune» et pas «F…», pourtant jusqu’à présent j’ai gagné que dalle et je ne suis toujours pas riche!

      En fait, c’est surement parce que ça ne doit marcher qu’avec les emmerdes, ou seulement avec ceux qui croient à la superstition, ou avec ceux qui n’ont rien compris et qui par conséquent font n’importe quoi au hasard, ou encore ceux qui continuent d’avoir la malhonnêteté d’appliquer des pseudos-solutions moisies qui ont prouvées leur inutilité totale depuis des dizaines d’années, ou encore tout ça à la fois…

      Car de toute façon, comme ils continuent à faire n’importe quoi et surtout à faire peser le poids de leurs erreurs sur la majorité des citoyens de toutes les nations en continuant le racket institutionnalisé, la *Récession*, on va se la prendre plein fer!

      1. Pythéas

        Je confirme : ça ne marche qu’avec les emmerdes…
        Vous n’avez jamais fait de bateau, cher Chuck ?

  3. Nicolas B.

    « Pourtant, si le début de l’année a donné l’impression d’un tassement dans la crise des dettes souveraines, c’est seulement ça : une impression. »

    Une impression de billets????

  4. infraniouzes

    Il y avait un pharmacien, à Nancy, du nom d’Émile Coué (1857 – 1926), créateur de la méthode du même nom, dont semble furieusement s’inspirer le petit locataire de l’Élysée.
    La France est malade mais on va la guérir en positivant. Tous les jours, tous les matins et l’après-midi s’il le faut. C’est pas cher et c’est autorisé par l’AFSSAPS. Alors pourquoi s’en priver. . .

  5. NeverMore

    L’inde achète des Rafales. Si aucun agité ne vient tout faire foirer.

    Et Obama va certainement appeler Sarkosy pour lui rappeler le raisonnement qui l’a conduit à nous réintégrer dans l’Otan.

    1. « L’inde achète des Rafales. »
      Pour le moment, l’Inde a dit que c’était le seul candidat en lice. Elle n’a pas encore fait le chèque. Il peut se produire encore plein de rebondissements.

      1. Oborontchik

        L’appel d’offres est terminé et c’est le Rafale qui l’a gagné contre l’Eurofighter. Américains et russes étaient également en lice, mais ils ont été éliminés dans une première étape.
        Cordialement

        1. Oui mais à présent viennent les négociations point par point. Et là encore, à tout moment, l’Inde peut dire « finalement, zut ».

        2. Pandora

          ça ne signifie pas qu’ils vont commander des Rafales : le Brésil aussi avait sélectionné cet avion et le changement politique a permis d’annuler le contrat;

        1. Paf

          et moi j’ai achete des chaussettes, ca compte?
          est-ce que la vente de quelques rafales va changer quoi que ce soit? ahh, ca va faire revenir la splendeur de la fRance, supprimer la dette et remettre la croissance a 10%, tout en renflouant la Secu et en faisant baisser le chomage a 0.001% ? ah pardon j’avais pas compris; je croyais que ca n’avait aucun rapport avec la choucroute.

  6. Deres

    Désolé de jeter un froid, mais les chiffres sur les 7 faillites bancaires aux USA ne laissent pas penser à une catastrophe prochaine au contraire. Elles sont dans la lignée d’une diminution progressives des faillites bancaires aux USA. Elles montrent par contre que l’on n’est pas revenu à la croissance d’avant-crise où il y avait quand même plusieurs faillite par trimestre.

    A notre que contrairement à chez nous, il y a des faillites bancaires, certes chez les petites banques, mais cela doit surement assainir le marché. Sauf si cela contribue à la création de nouveaux ogres « Too big to fail » bien entendu … Par chez nous, les faillites bancaires sont hors de question, même en grèce, grâce au soutien sans faille de la BCE …

      1. Deres

        Tout à fait 😉 je ne contestais que la participation du document sur les faillites bancaires au raisonnement. cela ne remet pas en cause la totalité de l’analyse.

  7. Joe

    Ma compréhension du BDI est un poil plus restrictive, cet indice ne reproduirait le transport que des biens non liquides en vrac (donc les matières premières hors pétrole, gaz, …) mais pas les produits manufacturés. Cela impacterait donc un poil moins l’Europe. Par contre, ce n’en est que plus inquiétant.

    Par ailleurs, parler de déficit commercial japonais sans faire le lien avec les graves perturbations suite à Fukushima et à leur impact sur les exportations, c’est laisser entendre que ce déficit n’est pas temporaire. Vu le reste de l’article, vous n’avez pas besoin de ça pour faire passer votre message et vous gagneriez en puissance dans votre argumentation.

    Sur le reste, je souscris amplement et j’espère que vous prendrez mes remarques pour ce qu’elles sont : des conseils amicaux (si elles vous dérangent, n’hésitez pas à les éditer).

    1. « ce déficit n’est pas temporaire »
      A vrai dire, je ne sais pas. Mais j’ai l’impression que les Japonais sont au début d’un retournement de tendance sur leur économie déjà pas très brillante : leur population vieillit (plus vite même que l’Allemagne) et à un moment ou l’autre, il va leur falloir emprunter sur le marché, alors qu’actuellement, ils peuvent le faire de façon purement domestique. Avec 200% d’endettement, là encore, je ne pense pas que ce sera bon.

      1. Joe

        Vos points sont justes. Je souligne juste que Fukushima a eu un impact mécanique sur la balance commerciale et que cet impact mécanique n’aura (je l’espère du moins) pas lieu tous les ans. Après, que le Japon n’aille pas bien, c’est une évidence depuis 20 ans !
        Par ailleurs, je croyais que les libéraux avaient une analyse différente sur la balance commerciale que les économistes mainstream (à base de : on s’en fout, cet indicateur n’a aucun lien avec la santé d’une économie)

        1. Ah mais j’ai aussi ce point de vue. Ce qui est intéressant n’est pas qu’elle soit négative ou positive (on s’en fout), mais qu’elle soit négative après des années de positif. Le changement est intéressant, pas la valeur.

      2. Pandora

        Dans ce cas-là, la balance commerciale reflète un changement politique dans l’approvisionnement d’énergie : l’arrêt du nucléaire après Fukushima a augmenté les importations de gaz et de pétrole.
        Voilà ce que nous coûterait la sortie du nucléaire voulue par les Khmers verts.
        On peut donc penser que cet agrégat restera négatif un certain temps.

  8. BA

    Voici comment fonctionne le circuit fermé, en haut :
    – Les banques privées européennes empruntent 489 milliards d’euros à la BCE à 1 %.
    – Ensuite, avec cet argent, les banques privées européennes prêtent aux Etats européens périphériques. Elles leur demandent de payer des taux d’intérêt très élevés.
    – Enfin, la BCE rachète aux banques privées les obligations des Etats européens périphériques.

    En haut, ce circuit est un circuit fermé. L’argent tourne dans ce circuit fermé.

    L’argent ne descend pas financer l’économie réelle, en bas.

    Coup de frein à la croissance des crédits aux entreprises.

    Selon les dernières statistiques de la Banque de France, la croissance des crédits aux entreprises a été divisée par deux en un mois, entre novembre et décembre dernier, à 1,6 %. Une décrue liée à la chute des crédits de trésorerie.

    (Source : Les Echos, lundi 30 janvier 2012)

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201867842720-coup-de-frein-a-la-croissance-des-credits-aux-entreprises-281563.php

    Les banques prévoient un net durcissement du crédit.

    Un quart des banques de la zone euro prévoient de durcir leurs conditions de crédit aux entreprises au cours des prochains mois, accentuant une tendance déjà nettement perceptible fin 2011, montre l’enquête trimestrielle publiée mercredi par la Banque centrale européenne. 

    Menée entre le 19 décembre et le 9 janvier, cette enquête auprès de 124 établissements ne prend sans doute pas pleinement en compte l’impact de l’injection massive de liquidités réalisée par la BCE à l’occasion de son premier appel d’offres à trois ans le 21 décembre. Mais elle est de nature à nourrir les inquiétudes sur les risques d’assèchement du crédit avec la prolongation de la crise de la dette dans la zone euro.

    « Les banques participantes ont expliqué l’intensification du resserrement des règles de crédit par la conjonction défavorable de la détérioration des perspectives économiques et de la crise de la dette souveraine de la zone euro, qui a continué de saper la situation financière du secteur bancaire », explique la BCE. 

    Elle ajoute que 35% des banques ont durci leurs conditions de crédit aux entreprises au quatrième trimestre. Cette proportion n’était que de 16% dans l’enquête sur le troisième trimestre 2011. 

    Une banque sur cinq (21%) prévoit une baisse de la demande de prêts des entreprises sur les trois premiers mois de cette année, contre 5% seulement au troisième trimestre. La demande de prêts immobiliers est attendue en baisse par 44% des établissements. 

    Vendredi, le président de la BCE, Mario Draghi, avait déclaré que les 489 milliards de liquidités apportés aux banques lors du refinancement à trois ans de fin décembre avaient permis d’éviter un « credit crunch » majeur, mais il avait ajouté que le crédit restait fortement affaibli dans certaines parties de la zone euro.

    http://www.20minutes.fr/ledirect/871376/banques-prevoient-net-durcissement-credit-bce

    1. Stéphane

      « – Les banques privées européennes empruntent 489 milliards d’euros à la BCE à 1 %. »

      Oui

      « – Ensuite, avec cet argent, les banques privées européennes prêtent aux Etats européens périphériques. Elles leur demandent de payer des taux d’intérêt très élevés. »

      Oui

      « – Enfin, la BCE rachète aux banques privées les obligations des Etats européens périphériques. »

      Non. La BCE l’a fait – en contradiction avec ses mandats – mais sur des montants d’obligation dérisoires au vu des dettes réelles. C’était une tentative psychologique de manipuler le marché (vous avez le droit de rigoler). Elle s’en mord les doigts aujourd’hui d’ailleurs, alors que ça négocie dur en coulisses pour savoir si elle doit elle aussi subir la décote de 70% de valeur faciale infligée « volontairement » aux débiteurs de la Grèce…

      « En haut, ce circuit est un circuit fermé. L’argent tourne dans ce circuit fermé. »

      Non

  9. Alberic13

    ah ces ultra libéraux …
    Ah, ces ultra-trolls…

    on voit que vous n’y connaissez rien en histoire : à chaque fois que le système financier est complétement dérégulé il produit de gros bénéfices et des crises très régulières…

    on voit que tu vas vite nous donner des liens édifiants pour justifier ton troll, là. Ou prouver que tu n’y connais rien en histoire.

    Donc une crise sans solution… c’est ce voiler la face que de penser qu’il n’y a pas de solution, seulement ça veut dire que des parasites qui font de l’argent fictivement en « investissant » de l’argent quelques minutes seulement dans une entreprise n’ont pas leur place et devront redécouvrir le mot : travail….

    « faire de l’argent fictivement »… Que c’est beau, ces formules en prêt à penser pour les pauvres du raisonnement. Ça permet de leur habiller le cerveau pour l’hiver, surtout lorsqu’il est tout petit.

    1. Joe

      On a le droit de nourrir le troll ? Bon alors qu’est ce que ça veut dire investir quelques minutes de l’argent dans une entreprise ? Participer à une augmentation de capital (la société touche les fonds) ou juste racheter les actions (l’ancien actionnaire touche les fonds) ? Dans le premier cas, ça m’étonnerait que ça ne puisse durer que quelques minutes, sinon, c’est pas vraiment légal et fiscalement sûrement pas optimisé (bref ça coute du pognon à tout le monde donc ça n’existe pas). Dans le second cas, merci de nous indiquer :
      – quelle est la durée minimum de détention d’une action selon vous. Visiblement à quelques minutes c’est pas bon mais un quart d’heure ? 1 jour ? une semaine ? a vie ?
      – Comment estimez vous la valeur pour l’actionnaire cédant de la liquidité apportée ? Comment estimez vous la valeur de la prise de risque de l’achat/revente ?

      Comprenez bien que si la « spéculation » était si facile et permettait de gagner de l’argent de manière si automatique que ça n’en serait plus un travail, tout le monde le ferait. La réalité (et les exemples sont nombreux), c’est que le trading est un métier risqué et que certains font faillites (et là on parle de ruine du petit épargnant, de la bourse casino, gngngagna).

      1. Pascale

        D’ailleurs le nombre de boursicoteurs qui ont tenté de « jouer » en bourse (rien que le terme « jouer » en dit long sur la manière d’appréhender cette activité) et qui ont perdu des sommes conséquentes sans jamais les regagner est énorme. J’en entend parler très souvent, alors que les boursicoteurs qui ont gagné … je n’en ai jamais rencontré.

        Je crois que dans l’imaginaire populaire, tout le monde est resté coincé sur le film Wall Street des années 80.

        1. « les boursicoteurs qui ont gagné »
          Y’en a. J’avais pris des leviers à la baisse courant 2008 🙂 …
          (ceci dit, je ne joue en bourse que rarement)

      1. Namor

        Citation de l’article Romandie
        ‘….Google Maps faussait les règles de la concurrence en offrant gratuitement aux entreprises le même service alors qu’elle-même [Bottin Cartographes] subit des coûts pour concevoir son produit…’

        Donc dans l’esprit tourmenté du législateur Français Google maps ne coûte rien à l’entreprise Google.
        Et oui en fait le PDG de Google c’est Merlin …

        Si on sort de la crise en cours vivant, ça sera un vrai miracle.

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