Écologie Positive – Un tri pas assez sélectif ?

Un texte de Nathalie MP et h16

Les fêtes sont finies et si on espère que vos neurones, vos tubes digestifs et vos tours de taille n’ont pas trop souffert, on se doute que vos poubelles, en revanche, se sont gavées de papier cadeaux, d’emballages cartonnés, de bouteilles de champagne, de nombreux bouchons en liège et autres confettis agréables. Mais les vapeurs éthyliques disparaissant, la trompeuse confiance s’évaporant, le doute s’installe : avez-vous choisi le bon réceptacle pour ces déchets ? Avez-vous songé à rincer les bouteilles, les conserves, les barquettes pour avoir cette poubelle bien propre seule capable d’assurer son recyclage correct ? Car oui, si le « vivrensemble » est un art, le tri « sélectif » est son sacerdoce !

Et pour « vivrensemble » correctement, il faut commencer par ne pas trop vivre, ne pas trop se reproduire comme le préconisait un Malthus qui fait un peu sourire aujourd’hui, mais dont l’idée fut reprise lorsqu’on décida qu’on produisait et consommait trop, provoquant épuisement des ressources, pollution de l’environnement, mort des petits chatons mignons et (ô horreur) réchauffement climatique.

Pire : depuis une trentaine d’années, on réalise qu’on gaspille une part insolente de notre production. C’est simple, « on croule sous les déchets » et c’est mal. Il faut faire pénitence, ce à quoi nous enjoignait Ségolène l’Écologiste du Ministère, en novembre dernier, en criant « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ».

Et c’est vrai qu’avec une moyenne d’environ 360 kg par an et par habitant de déchets ménagers en France, dont 20 kg (soit 55 g par jour) pour les déchets alimentaires parmi lesquels 7 kg (soit 19 g par jour) sont des aliments non consommés encore emballés, il était indispensable que le gouvernement de François Hollande se lance dès son arrivée au pouvoir dans une lutte sans merci contre ce colossal gaspillage et se fixe le but un peu fou de diviser par deux le volume des déchets alimentaires d’ici 2025.

guillaume garot, minustre délégué de classe au gros alimentaireC’est Guillaume Garot, alors ministre délégué à l’agro-alimentaire, qui s’y est collé avec des mesures retentissantes : vente de yaourt à l’unité, limitation des promotions du type « un gratuit pour deux achetés », obligation des cantines à ajuster au mieux les portions servies — chacun sait qu’elles distribuent des plâtrées surabondantes aux élèves… Bref, ça envoyait du steak du lourd dans la poubelle cour des gaspilleurs. Et il y a un mois à peine, l’Assemblée nationale a complété ces dispositifs en votant à l’unanimité un texte qui « propose de généraliser les dons alimentaires aux associations et d’interdire la (destruction par) javellisation des denrées alimentaires consommables, sans oublier de faire de l’éducation à l’alimentation un pivot » selon les propres termes du même Garot redevenu simple député.

Nous sommes sauvés : la France devient ainsi « le pays le plus volontariste d’Europe » dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Pour 20 kg de déchets annuels. 55g par jour. L’équivalent de deux trognons de pomme par jour et par habitant. Y’a pas à tortiller : la loi, c’est plus fort que toi.

Mais tout ceci ne résout pas la question des ordures ménagères restantes, ni celle des déchets professionnels (surtout industrie du bâtiment et agriculture) qui font monter le volume total à 13,8 tonnes par habitant et par an.

À l’origine, tout allait en décharge, pour être enterré ou brûlé. Aujourd’hui, la France met approximativement un tiers de ses déchets en décharges, un autre est incinéré, et enfin le dernier tiers est recyclé ou composté (déchets organiques). Des progrès restent à faire dans la mesure où l’Union européenne a fixé un objectif de 50 % de recyclage/compostage à l’horizon 2020 pour les ordures ménagères et 70 % pour les déchets de construction et démolition.

Qui dit recyclage dit tri, qui n’a d’ailleurs nul besoin d’être qualifié de « sélectif » : ce ne serait plus un tri s’il ne l’était pas. Ce genre de pléonasme lourdingue pour mal-comprenants révèle au passage qu’on est au moins autant dans la propagande écologiste que dans la gestion rationnelle de nos productions et consommations.

Selon les communes, selon les types d’habitats (maisons individuelles avec garage aptes à abriter plusieurs poubelles ou immeubles de centre-ville comprenant des parties communes et des appartements plus exigus), les habitants sont priés de séparer leurs déchets de façon toujours plus fine. Un bac est destiné à recevoir les ordures ménagères non triables qui partiront en décharge ou incinération, et différents autres bacs recevront les papiers et cartons, le verre, le plastique et les métaux. Les déchets verts partent en déchetterie, de même que les produits toxiques tels que peintures, vernis, produits chimiques et piles. Les textiles divers sont récupérés par les déchetteries et les vêtements par des associations caritatives. Les médicaments non utilisés ou périmés peuvent être déposés chez les pharmaciens.

À Paris, on va encore plus loin. Alors que les Parisiens trient actuellement leurs déchets dans trois poubelles différentes, la mairie a décidé le mois dernier d’expérimenter dans deux arrondissements l’ajout du tri séparé des déchets alimentaires, ce qui induit des contraintes supplémentaires qui ne réjouissent pas forcément tous les habitants.

tri sélectif

Une fois tous ces tris effectués, il faut acheminer les différents lots jusqu’aux usines de traitement concernées, d’ou multiplication des ramassages d’ordures par de gros camions pollueurs. Youpi, il faut polluer pour recycler, ce qui laisse songeur par rapport à un unique ramassage des ordures.

En terme de techniques industrielles, la valorisation des déchets concerne les résidus organiques qui sont compostés, les métaux, notamment le plomb et le cuivre dont la demande est toujours élevée (et génère parfois des « recyclages sauvages »). Le recyclage de l’aluminium est beaucoup plus avantageux que la production initiale à partir de bauxite qui consomme énormément d’électricité. De même, le recyclage du verre fonctionne bien, même si sa matière de base, le sable, ne risque pas de manquer (Pas de « peak sand » à l’horizon).

Le traitement des papiers et journaux est une technologie déjà ancienne qui remonte aux années 1930. Sa rentabilité dépend beaucoup des volumes concernés, et se trouve donc bien meilleure dans les pays où on lit beaucoup de journaux, ce qui n’est pas forcément le cas de la France. Enfin, le plastique est un composant complexe : peu cher au départ, il se décline en plusieurs variétés qui demandent des traitements séparés, d’où des coûts notables de recyclage.

Tout le débat sur le traitement des déchets débute aux États-Unis au milieu des années 1980 avec la peur de ne pas pouvoir disposer de suffisamment d’espace utilisable en décharge, conjuguée à celle de voir les ressources naturelles s’épuiser. Dix ans plus tard (1996), des voix sceptiques commencent à se faire entendre, en particulier celle de John Tierney dans un article du New York Times Magazine resté célèbre, intitulé sans fard « Recycling is garbage » (Le recyclage est pourri). Le journaliste y considère que même évalués à leur maximum, nos déchets n’occupent pas tant d’espace que ça. Quant aux ressources naturelles, elles ne sont nullement en voie d’épuisement. C’est également la position défendue par le danois Bjorn Lomborg dans le chapitre « Waste : running out of space ? » (Déchets : va-t-on vraiment manquer d’espace ?) de son livre L’écologiste sceptique : le véritable état de la planète. Encore dix ans plus tard (2004), d’autres contempteurs du traitement des déchets estiment carrément que :

« The recycling industry creates pollution, has to be subsidized by the government because it’s cost-ineffective, and is completely unnecessary. »
L’industrie du traitement des déchets est polluante, elle doit être subventionnée par le gouvernement car elle est extrêmement coûteuse, et elle est complètement inutile.

Face à ces critiques sévères, des experts environnementaux se sont lancés dans d’importantes études pour évaluer les consommations énergétiques relatives du recyclage, de la production initiale et du ramassage simple. L’un d’eux a calculé que la production de produits à partir d’une tonne de déchets recyclables consomme 10,4 millions de BTU contre 23,3 BTU à partir de nouvelles matières. La collecte, le transport et le traitement des déchets ne rajouteraient que 0,9 BTU.

Cependant, le recyclage des déchets n’est pas toujours efficace. Il l’est lorsqu’il se fait en cycle fermé : le verre est recyclé en verre, idem pour les canettes métalliques. En revanche, les composants en plastique trouvent plus difficilement à se convertir compte tenu du faible coût du pétrole initial. De la même façon, la loi de l’offre et de la demande joue aussi un rôle qui rend le recyclage plus ou moins intéressant : par exemple, le Royaume-Uni importe tellement de vin que le verre de ces bouteilles coûte nettement plus cher à recycler qu’à envoyer en décharge.

recycle good girl

En fait, il y a tellement de facteurs économiques à prendre en compte, très variables selon l’évolution des coûts des matières premières et des salaires d’une région ou d’une décennie à une autre, qu’il est difficile d’aboutir à un avis tranché sur la question. Quelques cas méritent citation : celui de la Suède qui recycle et surtout incinère 99% de ses déchets, assurant ainsi 20% du chauffage urbain, mais qui dispose maintenant de capacités d’incinération bien supérieures aux déchets produits, à tel point que ce pays doit importer les déchets des voisins pour rentabiliser ses équipements.

La ville de New-York constitue un autre exemple complexe : confronté à un déficit budgétaire massif, Michael Bloomberg, son maire de 2002 à 2013, a décidé d’arrêter le recyclage du verre, du plastique et de l’aluminium pendant dix-huit mois, compte-tenu des coûts trop importants que cela générait pour la ville. De quoi satisfaire les sceptiques et inquiéter les pro-recyclages qui craignent que d’autres villes soucieuses d’équilibrer au mieux leur budget ne suivent les pas de New-York. Pour ces derniers :

« In economic terms, it’s very often a losing proposition but the thing is, human work does not have the same environmental consequences that exploiting virgin resources has. From a sustainability point of view, recycling has value. »
En termes économiques, le recyclage est souvent perdant, mais le fait est que le travail humain n’a pas les mêmes conséquences environnementales que l’exploitation des ressources naturelles. Sur le plan de la durabilité, le recyclage a de la valeur.

Pour les sceptiques du recyclage, ce dernier a été vendu comme une sorte de repentir spirituel civique en échange des hauts niveaux de vie dont jouissent les occidentaux :

« Whether for a good or a bad reason, Americans absolutely love recycling. That’s OK as long as they understand it ain’t free. »
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, les Américains adorent le recyclage des déchets. Ça ne pose pas de problème tant qu’ils comprennent que ce n’est pas gratuit.

On le comprend, le tri et le recyclage des déchets est un sujet épineux, qui comporte un aspect quasi-religieux dans sa dimension rédemptrice alors que l’aspect strictement économique incite au minimum à la prudence : tous les tris ne sont pas souhaitables, tous les recyclages ne se valent pas. Devant ce constat, on ne peut qu’appeler à une vraie libéralisation du marché du recyclage plutôt que son actuel avatar subventionné et poussé à coup de propagande étatiste. Cela rétablirait la vérité des prix et permettrait de tirer parti au mieux de ce qui se recycle correctement. D’ailleurs, avec le recul, 35 ans exactement, certains recyclages apparaissent hautement désastreux sur le plan économique et même particulièrement nuisibles à l’environnement… politique : le programme commun de la gauche, mis en œuvre en 1981, a été quasi-intégralement recyclé par les gouvernements suivants.

Le résultat est sans appel : il ne fallait pas recycler, il fallait incinérer.

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Commentaires196

    1. petit-chat

      BM, j’aimerais l’adresse du site sur lequel vous avez pris ce si bel avatar. Je me sens damned !

      1. Pheldge

        Camarade PC, installe par exemple Tineye comme extension sur ton navigateur, et tu trouveras tout seul la réponse 😉

  1. Aristarkke

    L’Etat nous a déjà appris à ranger notre frigo.
    Pourquoi pas à ranger soigneuesment le contenu de nos poubelles maintenant ?
    (Vous voyez de la malignité partout, c’est-à-croire! :razz:)

  2. Le Gnôme

    Bref, le tri, c’est cher et ça pollue. On le savait en regardant nos feuilles d’impôts locaux.

    Est ce que les choux fleurs déversés devant les sous-préfectures comptent dans le gaspillage alimentaires ?

  3. Aristarkke

    comme le préconisait un Malthus
    Il a été mis en évidence depuis que ses théories n’étaient pas aussi désintéressées que cela puisqu’il spéculait allègrement sur la montée des prix qu’engendrerait une réduction de l’offre par rapport à la demande…
    (et qu’il a bu le bouillon. Bien fait!)

  4. Aristarkke

    Qui dit recyclage dit tri, qui n’a d’ailleurs nul besoin d’être qualifié de « sélectif » : ce ne serait plus un tri s’il ne l’était pas
    Pour l’Administration, si!
    Il doit être sélectif epicétou!
    Rappelons qu’elle utilise sa novlangue bien à elle, la lecture du moindre CERFA, spécialement ceux des impôts vous le prouvera amplement.

  5. Aristarkke

    les métaux, notamment le plomb et le cuivre dont la demande est toujours élevée
    Les Roms ont toujours eu la notion de recyclage intensif des métaux, même de ceux qui ne sont pas déclarés usagés, HS, etc…
    Ils ont un taux de mi tri chlo tri des élevé, c’est à croire!

  6. Gerldam

    Je traduirais putôt « recycling is garbage » par « Le recyclage, c’est de la connerie ». Ceci dit, je suis d’accord avec votre conclusion: tout n’est pas bon à recycler, surtout précisément la connerie.

  7. Aristarkke

    Le recyclage de l’aluminium est beaucoup plus avantageux que la production initiale à partir de bauxite qui consomme énormément d’électricité. De même, le recyclage du verre fonctionne bien, même si sa matière de base, le sable, ne risque pas de manquer

    Mon premier boulot d’été (en 1972) a eu lieu dans une verrerie qui fondait du verre à bouteille et du verre à vitre en différentes qualités.
    J’avais été étonné notamment par les quantités importantes de verre à recycler qui entraient dans la fabrication des verres neufs et les contremaîtres expliquaient que cela était absolument nécessaire pour amorcer et fluidiser convenablement la fusion des composants du verre tout en nécessitant une température de four un peu moins élevée que si on procédait uniquement avec les composants.

    Comme quoi les industriels faisaient déjà leurs comptes bien avant la première crise pétrolière…

      1. Aristarkke

        Oui pour les bouteilles ayant une rotation d’ utilisation importantes (eaux minérales, de source, bières, vins « de table ») à une époque où le plastique ou l’ aluminium ou l’acier n’ étaient pas ou peu utilisés en emballage. Mais les bouteilles de vins, les canettes de bière, de soda, de cidre étaient alors plus nombreuses aussi… Il en arrivait des wagons entiers…

        1. bob razovski

          Ce que je soulignais c’est que nous rapportions volontiers les bouteilles à la consigne, récupérant à l’occasion quelques sous.

          Bref, du tri avant que les écolos ne s’emparent du mot, qui en plus était rétribué, avant que les écolos ne s’emparent de la gestion 😉

  8. Aristarkke

    Enfin, le plastique est un composant complexe : peu cher au départ, il se décline en plusieurs variétés qui demandent des traitements séparés, d’où des coûts notables de recyclage.
    Les pièces automobiles en plastique sont maintenant marquées quant à la nature exacte de la matière plastique, ce qui ne se voyait pas il y a encore une quinzaine d’années.

  9. tabbehim

    le programme de 1981 a été recyclé, mais vous oubliez, cher hôte, les politiciens de cette époque damné qui eux aussi sont recyclé, laver plus blanc que blanc, et redonner périodiquement aux français….

    et ces déchets là, ils sont de loin les plus onéreux ^^

    Quand au recyclage proprement dit, comme vous le dite, il est intéressant pour certains produit (l’aluminium et un certains nombre de métaux, le verre…)
    pour d’autre, il en est autrement

    Et pour les déchets nucléaire, il est interdit depuis 1998 (le recyclage, c’est bisous compatible, sauf quand on y met le nucléaire), ben oui, utiliser les déchets nucléaire bourré d’actinide mineur (hyper toxique, HALV (haute activité à longue durée de vis) et qui sont aussi très à l’aise dans l’eau ) pour reproduire de l’électricité et, au passage et totalement accessoirement, éliminer la majorité de ces déchets les plus toxique (et même le plutonium militaire n’y résiste pas tiens^^)
    c’est complétement insensé pour un écolo ^^
    Ahhhh, c’est déchets politiciens qui génèrent des déchets particulièrement dangereux comme s’ils étaient des catalyseurs….

  10. Aristarkke

    par exemple, le Royaume-Uni importe tellement de vin que le verre de ces bouteilles coûte nettement plus cher à recycler qu’à envoyer en décharge.
    Ce n’est pas que les Rosbifs n’aiment pas le vin mais il y a des accises très élevées sur les vins étrangers (forcément étrangers en ce cas précis) qui font une douloureuse qui douille, achetés sur place!
    Sinon demandez à voir la composition des paniers de la grande distribution calaisienne qui vit de la jungle du tourisme frontalier d’une journée, très prisé par nos amis de la Perfide Albion.

  11. acarel

    Nous avons des gens qui sont contre l’incinération, d’ou débordement des déchetterie.
    J’ai 2 poubelles ramassées par 1 camion, ce camion est-il cloisonné?,

  12. Josselin

    Mais l’incinération ne provoque-t-elle pas le réchauffement climatique et des fumées toxiques pour l’environnement ?

    Sinon, je n’ai pas d’avis tranché sur la question, donc quels seraient les pour et les contre (autre que la moraline habituelle de la pollution de l’espace c’est mal) de l’envoi des déchets (notamment nucléaires) dans l’espace ?

    1. Il faut les envoyer trèèès loin pour éviter qu’ils retombent. Et ça coûte une blinde (le kilo envoyé en vitesse de libération, ça frise les 22K€).

      1. Josselin

        Ok, donc au delà d’un problème de morale, il y a vraiment un problème de coût. Donc les escrolos n’ont pas besoin de nous faire un discours moralisateur à la mords-moi-l’noeud, parce que sans subvention, il n’y a aucun intérêt à le faire. Merci.

        1. Cata

          Les escrologistes suintent de discours moralisateurs… et de contre-sens. Ils vénèrent ce que l’on ne sait pas encore recycler : les batteries des voitures électriques, les panneaux solaires, les ampoules basse conso, etc.

      2. Kazar

        Il me semble aussi qu’un des obstacles, et non des moindres, est le risque de l’explosion ou de la retombée dans l’atmosphère du véhicule transportant les déchets nucléaires.
        Cela dit, l’hypothèse de l’utilisation d’un ascenseur spatial ne me paraît pas totalement farfelue, par exemple.

        1. Bonsaï

          Bizarre que personne n’ait encore songé à envoyer ces déchets sur la Lune…
          Les conspirationnistes qui supputent qu’on n’y a jamais mis véritablement les pieds auraient-ils raison, en fin de compte ?

          1. bibi

            Si on envoie des déchets dans l’espace pourquoi les mettre sur la Lune alors que l’on a disposition un incinérateur géant appelé soleil?

            1. sam player

              Il faut un delta V de 24km/s pour impacter le soleil et il n’existe pas de propulseurs capables avec la chimie actuelle.

              1. bibi

                Vu la masse du soleil j’ai du mal à comprendre comment en envoyant un objet vers celui-ci, il ne serait pas irrémédiablement attiré et donc consumé.
                Oui il faudra adjoindre des propulseurs mais juste dans le but de corriger la trajectoire comme on le fait pour n’importe quelle sonde que l’on accélère avec une fronde gravitationnelle.

                1. Bonsaï

                  Sauf que le système de voirie que tu préconises est un peu cher !
                  Conseil d’amie : évite de te lancer dans l’écriture de romans de science-fiction pour arrondir tes fins de mois…

                  1. bibi

                    Disposer prochainement d’une catapulte électromagnétique capable d’envoyer de petites charges utiles dans l’espace pour un cout dérisoire ne relève plus de la science fiction.

                2. sam player

                  @bibi
                  Il est plus facile de quitter le système solaire (16km/s) que de tomber sur le Soleil.
                  La Terre se déplace à une vitesse de 30km/s autour du soleil, ce qui équilibre l’attraction solaire. Il faudrait donc en théorie imprimer une vitesse tangentielle négative de 30km/s pour annuler la force centrifuge… et paf on tombe sur le soleil. Mais comme toute vitesse négative augmente l’influence de l’attraction solaire, le calcul donne environ 24km/s.
                  Il serait certainement possible (même pas sûr) d’utiliser l’assistance gravitationnelle pour atteindre le soleil mais la durée du voyage (quelques dizaines d’années) plomberait la fiabilité du propulseur qui serait chargé d’imprimer la vitesse d’éjection finale… et on risquerait donc à plus ou moins brève échéance de se reprendre sur la figure ce que l’on a lancé (en recroisant la trajectoire).

                  1. sam player

                    googlez
                    attraction solaire vitesse négative 30km/s
                    C’est le premier lien : jcboulay
                    Allez au paragraphe n°23

        2. On parlait de déchets en général. Les déchets nucléaires, c’est idiot de les envoyer en orbite, vu la place très modeste que ça prend.

          1. albundy17

            De plus on commence à réussir à les bruler dans des centrales nucléaires nouvelle génération, il me semble

            1. tabbehim

              en 1998, une centrale capable de les « brûler » a été stoppé pour des raisons électoraliste par coton tige….
              gageons que le même cirque recommencera 😉

            2. petit-chat

              Si on compte sur le Super Phoenix gRançais, les escrolos peuvent dormir tranquillement.
              Encore un bel exemple de la stratégie industrielle de l’état : coût prohibitif, projet non abouti, échec assuré.

                1. Bonsaï

                  On peut aussi brûler les déchets ménagers dans une centrale hydraulique classique.
                  A Genève, c’est ainsi que nous procédons grâce à une station hydraulique sur le Rhône.

                    1. Pheldge

                      Vu qu’il s’agit de déchets ménagers, je pencherais pour de la soupe, et froide en plus !
                      Harry, Bonzaye, elle a du taf pour toi : faut aller nettoyer les célèbres brûleurs de la centrale hydraulique de Genève !
                      parce que comme tu le sais, si dans la centrale thermique classique on brûle du pétrole ou du charbon, dans une centrale hydraulique, hé bin on brûle de l’eau ! 😀

                      Donc vive la centrale hydraulique ! et d’après toi, pourquoi donc y’en a pas plus, des centrales hydrauliques ? à cause de le méchant odieux lobby pétrolier , voualà !

                      Merci Bonzaye pour cette brillante contribution, je téléphone à « la qu’à démis des sciences » 🙂

              1. tabbehim

                petit-chat, super Phoenix était rentable, même si il est vrai, le cout de construction était pharaonique, elle était rentable 🙂
                le projet tournait, et il a permit d’obtenir un petit pavé de données et de connaissances.
                et il avait l’avantage d’avoir « 3 modes » de fonctionnement :
                surgénération : on produit plus de plutonium qu’on en consomme (en continuant finalement le processus de création ce qui produit beaucoup de chaleur)
                équilibre (son nom l’indique non? sauf que les actinides sont transformer pendant le processus et ça, ça n’a presque pas de prix 🙂 )
                incinération (le plus intéressant ici, on consomme une grandes majorité des saloperies les plus radioactive (et surtout les plus toxique) et on en sort des produits nettement plus aisé à stocker)

                quand aux déchets, et à la place qu’ils prennent, il existe disponible un inventaire des déchets radioactifs en france tout les 5 ans, cet inventaire indique que 80% des déchets radioactifs en france sont….des blouses, gants, seringues, vêtement….les Très faibles activité à vie courte. et que ces derniers sont stocker dans l’aude, dans des « big bag »
                les déchets les plus dangereux (HAVL et MAVL, eux, représentent 2% du poids total….et plus de 96% des radiations émises si on veut avoir une idée de leur dangerosité….)
                Autre chose, un déchets peut être considéré radioactif en france et non radioactif ailleurs, je vous conseille de voir le seuil français…dès qu’un objet dépasse en radioactivité celui d’un kilo de granite, on le considère comme radioactif (ou si il a été en contact potentiel de près ou de loin avec un fissible, principe de précaution oblige)

          2. MCA

            Déchets nucléaires : « vu la place très modeste que ça prend »

            Ce sont les déchets à très forte radioactivité qui prennent peu de place, les autres c’est une autre affaire.

            J’avais lu à une certaine époque que les déchets métalliques nucléaires ferreux à faible radioactivité étaient recyclés en les mélangeant dans l’acier servant a fabriquer les fers à béton.

            http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Valorisation_materiaux_metalliques.pdf

            Les fers étant noyés dans les parois ou dalles de béton, l’acier très légèrement radioactif ne présente donc pas de danger immédiat pour l’environnement.

            Mais il n’y a pas que les déchets métalliques dans le nucléaire, il y a aussi les déchets gazeux (tritium notamment)

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Tritium_dans_l%27environnement

            et liquides :

            http://www.areva.com/FR/actualites-5463/le-point-sur-les-rejets-liquides-de-cogema-la-hague.html

            Les environs de la Hague en savent quelque chose, le taux de tritium étant largement supérieur à la moyenne nationale et l’usine relâchant dans la mer certains effluents liquides faiblement radioactifs.

            Pour le « fun » je me suis amusé à mesurer au compteur Geiger la radioactivité des moules estampillées « de Bretagne », et j’y ai décelé une radioactivité légèrement supérieure aux moules du bassin de Marennes Oléron.
            Cela dit, rien d’alarmant mais une petite différence en plus mesurable quand même.

            Un site intéressant pour ceux/celles qui voudraient creuser:

            http://www.criirad.org/

            Quant à envoyer tout ça dans l’espace, ça relève du délire, le coût à la tonne est dément et le risque d’accident d’acheminement est réel (voir les nombreux crash de fusées sur internet)

            1. a/ ceux à faible radioactivité ne sont pas dangereux. On peut les stocker facilement.
              b/ criirad, c’est le bidule qui se fait passer pour un labo indépendant de Corine Lepage et Séralini. On peut rire.

            2. albundy17

              Il y a aussi saint gobain qui diluait dans ses produits isolants des déchets radioactifs issu du nucléaire, sous les seuils légaux bien évidemment. tout bénéef. des pastèques ont râlé et ça a dû s’arrêter.

              Actuellement, il y a un autre « scandale » concernant les rejets fukushima qui irradieraient toute la cote ouest des us entrainant hécatombe d’étoiles de mer, crevettes et autre bébêtes.

              Des mesures apparemment fiable, en tout cas non contestées, ont relevé une augmentation de 10 becquerel par m3 d’eau.

              Ils vont tous mourir :mrgreen:

          3. Kazar

            « … de l’envoi des déchets (notamment nucléaires) dans l’espace ? »

            Je répondais sur ce point.

            Cela dit, si le coût baissait vraiment, cela serait une piste intéressante, à moins que le retraitement en combustible ne finisse réellement par aboutir.

            A quand un petit billet sur la nouvelle crise financière ? J’ai l’impression que la faillite approche.

              1. sam player

                Le débat va être assez intéressant à suivre pour ce qui est de la création monétaire… mais l’initiative risque bien d’aller à la poubelle à cause entre autres du paragraphe sur l’argent distribué à la population et aussi celui du financement de l’état « à la demande » et « suivant les besoins ».

                1. Peste et coryza

                  Jamais les oligarques n’accepteront…
                  Ils se sont battus pendant des siècles pour s’emparer de la monnaie et nous asservir, donc jamais ils n’accepteront que des gueux volent le fruit de leur labeur.

                  Même les américains ont perdu cette guerre (cf thinkerview, e propos de Charles Gave, et l’histoire des USA : Hamilton secrétaire du trésor a été tué car il était un pion anglais).

                  Si les Suisses votent ça, qu’ils se préparent à souffrir. Et tenaces en plus : ils ont survécu à la commission Pecora et ses défenestrations (aujourd’hui, on sait que beaucoup de banquiers ont été « aidés » à faire un grand saut).

      3. Tribuliste

        A ce prix là ça mériterait de lancer un crowfounding ; 80 kilos à peu près notre pépère first… Je parie que qu’arianespace nous ferait un prix à 15 millions… à vot’ bon coeur M’sieurs Dames!

        1. Pheldge

          Pourquoi payer si cher pour ce gros incapable, alors qu’avec quelques cochons affamés … 😉

  13. Superseb34

    Et moi ce matin j’apprends que les poubelles de ma commune ne seront plus ramassées qu’une fois par semaine au lieu de deux alors que ma taxe d’enlèvement des ordures n’a pas baissé (elle a même augmenté).

    Va comprendre Charles comme disait l’autre….

  14. Peste et coryza

    Le recyclage ne coute pas forcement cher.
    La preuve est l’URSS : très peu de déchets, car les gens ne jetaient presque rien (faut dire qu’ils n’avaient pas grand chose), et recyclaient tout ce qui trainait à la façon d’un Rom.

    1. dede

      Ce n’est pas parce qu’ils n’etaient pas payes que ca ne coute pas cher.

      Si vous faites le menage a la maison plutot que de payer une bonne, c’est gratuit mais ca vous coute quand meme quelques efforts, voire un manque a gagner sur le salaire que vous pourriez toucher en utilisant votre temps et vos competences autrement…

      1. DoS

        C’est pour cela que j’ai arrêté de travailler:

        Mes compétences n’étaient pas rémunérées. Pire même, cela me coutait plus de travailler et de payer des services que de faire directement les choses par moi même.

        J’ai retrouvé le gout à la vie, je paie moins d’impôts, j’ai plus de temps pour lire H, je n’ai plus à supporter la connerie des uns et des autres…

        Car travailler aujourd’hui en France dans des entreprises vétustes avec des patrons croulants sous les dettes et les charges, ne laisse pas beaucoup de place à l’épanouissement personnel.

        Mais hélas, bien souvent, le mouton tribuable n’a pas le choix. Le système est très bien fait. L’individu y trouve son épanouissement en ayant la garantie de l’Etat qu’il n’aura pas besoin de réfléchir. Les choses doivent être simples vous comprenez.

        Et puis, l’on peut voter rose, c’est beau le rose. C’est une super idée à la base de vivre sur le gain des autres. Oh, Hollande sait bien que c’est une sale utopie de gauche, un vilain mensonge, mais bon, il en profite, alors bon.

        Quant au petit peuple, il est rassuré, il sait qu’il ira au tapis en emportant un gros morceau de richesse aux autres….alors bon, ça passe mieux comme ça.

        Et puis finalement un jour, l’idée géniale possède un gout amer de poison. Il ne reste que des gens pris au piège à l’intérieur ou à l’extérieur du système. L’on voudrait de la déchéance. Oh, ça j’ai déjà ma dose de déchéance, merci ! Je vous la donne bien ma déchéance….

        Mais l’humain est ainsi fait, il a une mémoire de bulot cuit. Lentement il reprend le cours de sa vie, oubli, devient vieux, et puis il crève comme un con. Comme les autres avant lui. Amen

        1. Peste et coryza

          Au chômage ?
          C’est vrai que les premiers jours, l’esprit oscille entre la joie (j’ai plein de temps pour faire tout ce que je veux !) et la panique (punaise que vais je faire de mes journées ?)…
          Après…
          Ou alors, tu as pris ta retraite microsoft ! (un de mes anciens collègues d’assos fait cela : à 40 ans, il a claqué la porte, il s’est planqué dans le Cher, et bosse les weekend comme consultant).

    2. LECOMTE René

      Mélanchon ne va pas vous contredire !
      Ni sur la manière dont Maduro traite la claque qu’il vient de se ramasser aux dernières élections. Ces communistes ont vraiment une drôle de vision de la démocratie. On le savait et ils nous le montrent tous les jours.

    3. MCA

      Oui, mais c’est à Loos Angeles que les ordures sont les plus efficacement recyclées :

      ils les transforment en séries télévisées. :o))))

  15. DoS

    Pourtant c’est bien la stratégie politique de la FED et de la BCE ?
    Bruler du pognon, faire de l’inflation….qui ne veut pas venir.

    Qui, hein, qui a fait en sorte que les gens consomment et polluent comme des porcs ?

    Pas pomme, pas Gogol, pas Samsool….non, le coupable est le socialisme. L’idéologie Marxiste. Le fascisme vert fluffy. Keynes, Piketty, la mitt, sarko, Mollande…etc…en vain !

    En vain, oui, car le marché se régule quand même de lui même. Les gens finissent par comprendre. Consomment plus intelligemment. Les produits s’optimisent, consomment moins, polluent moins. Utilisent davantage de produits recyclés.

    Et que fait notre élu plein de bons sentiments dégoulinants à coup de cop21 qui coute des milliards ? Bah, il signe des papiers pour récupérer les mérites des autres. Du parasitisme, toujours du parasitisme.

    Le socialisme n’est il le « produit » le plus polluant qu’il faudrait incinérer ?

  16. Bonsaï

    Excellent article, subtilement documenté et qui résume parfaitement l’inconséquence de certaines de nos manies ménagères et l’aspect quelque peu ubuesque de nos rituels de récupération.
    Personnellement, c’est avec un certain enthousiasme citoyen que je trie quotidiennement le papier qui me tombe sous la main, défroisse les emballages de Noël et aplatit les cartons afin de les déposer religieusement dans le container prévu à cet effet. Pourtant il ne me viendrait pas à l’idée d’acheter du papier ménage recyclé, et c’est avec un frisson de dégoût que je me détourne des mouchoirs en papier recyclé. Beurk…

    1. Peste et coryza

      Pourquoi ?
      Le papier recyclé subit à nouveau un traitement en papeterie.
      Or le traitement de la pâte à papier est suffisamment sévère (soude à chaud, sulfites), pour tuer jusqu’à la moindre spore de Clostridium.
      Vos mains sont sans doute bien plus sales que le papier mouchoir issu du recyclage.
      Avant, on utilisait des chiffons, qu’on faisait bouillir après utilisation…

    2. DoS

      Ou du papier toilette simple couche…celui qui permet de finir directement avec les doigts ! Ceci dit, je n’aime pas le 4 couches. Je trouve que ça fait bourgeois et en plus ça bouche mon égout.

      Mais quand on pense aux moteurs des voitures, au plastique de nos bouteilles qui terminent en chaussures ou en laine polaire, je trouve ça cool. Bien que certaines substances glissent dans notre sang à l’insu de notre plein gré. (dopage ?)

      Mais globalement, notre monde pourrait être vraiment magnifique avec un peu de bonne volonté humaine.

      1. Bonsaï

        Et de bon sens !
        Je ne comprendrai jamais ces décharges à ciel ouvert, vieilles voitures, motos et autres moteurs baignant dans l’eau de quelque rivière bucolique…
        Sont-ce des citadins ignorants de la campagne qui sont responsables de ces dépôts sauvages ?
        Sont-ce des habitants du cru tellement ravagés par la gnôle qu’ils en oublient le bon sens ?
        A ce niveau de malveillance, un peu d’éducation sur le sujet à l’école ne serait pas du luxe…

        1. Aristarkke

          Vous manquez de Roms dans votre secteur! Je vous garantis que quand il y en a, les décharges sauvages de vieilles voitures ne restent pas longtemps remplies. On a déjà du mal à leur faire comprendre qu’une voiture en stationnement N’EST PAS en situation de décharge, alors… 😛

          1. Bonsaï

            Dieu merci, ce spectacle affligeant n’est pas visible en Helvétie, pays du « propre en ordre », comme chacun sait.
            Non, tout un chacun pouvait le visionner sur une de vos chaînes TV car il dépeignait une scène de la campagne française…

      2. Peyreloubes

        Ou du papier toilette simple couche…celui qui permet de finir directement avec les doigts !
        Ben ça permet de se lécher les doigts !!! Mieux que le Nutella ! J’utilise une marque qui porte inscrit sur le sachet : Une seule feuille suffit ! Et en général ça marche ! (Sauf si vous avez pris les dragées Fucca de Coluche ! Mais là, on tombe dans le scato !)

          1. Pheldge

            Et sur le bateau, tu utilises la bonne eau de mer bien b=gratuite et bien salée, c’est ça ? 🙂

        1. Pheldge

          @ Peyreloubes , tiens , ça me rappelle une histoire de baba-cool qui s’essuyait avec une feuille de papier Riz-la Croix … (pour les béotiens et les suisses, c’est du papier à cigarette qu’on assemble en 3 ou 5 feuille pour rouler un oinje 🙂 )

          1. Bonsaï

            Nous on a le fameux papier Job, avec lequel on peut rouler parfaitement avec seulement deux feuilles.
            Et pour planer on écoutait Jimmy Hendricks à la guitare quand tu étais encore dans les feuilles de chou !

                    1. Bonsaï

                      Décidément, l’orthographe aujourd’hui…
                      Schwyzerdütsch.
                      Il faut dire que je cherche la difficulté, contrairement à d’autres qui écrivent en créole, ce qui permet évidemment toutes sortes de latitudes…

  17. Deres

    Le souci est toujours le même en France. On transforme le rationalisme en communication. La politique n’évalue plus rien en terme objectif, uniquement en gain positionnel. Les avantages et les inconvénients du recyclage ne sont donc pas évalués correctement et sont remplacés par des mantras demandant d’aller toujours plus loin dans le recyclage quel qu’en soit le prix et l’intérêt. C’est d’ailleurs le cas sur tous les sujets. Il faut toujours aller plus loin sans jamais se poser directement la question de l’objectif final.

    1. Tribuliste

      C’est un aveu d’impuissance par excès d’incompétence… Faites le parallèle avec le projet de revenu universel et le même constat s’offre à vous : comme nos politiques sont incapables de faire face aux problèmes actuels ils balaient tout ça d’un revers de manche et nous proposent un monde merveilleux en échange : chapeau.

    2. albundy17

      Et si l’objectif final n’avait rien à voir avec celui déclaré ? L’écologie est un gros bouzin a créer de la taxe et des emplois

      1. petit-chat

        Et d’énormes rétro-commissions (notamment dans le cas de l’éolien);
        Quant aux emplois, je serais moins affirmatif, c’est du pipeau communicationnel selon moi, tout comme la prétendue économie d’énergie que les pales (les pals !) engendreraient.

        1. albundy17

          oui les rétros commissions, plus les comités Théodule, les réunions de la dernière chance, les valisettes pas en carton (recyclable ?) les bientôt 5 camions de ramassage selon produit, les centres de re-re-re triage et sa myriade de petites mains (je sais j’en ai un dans ma commune, c’est le délire, pire qu’en corse), le tout payé avec de l’argent gratuit des contribuables honteux de faire tant de mal à la planete…

          Je ne sais plus qui disait qu’il est arrogant de croire que l’homme a une quelconque influence sur la planète.

  18. JiJiBé

    On dirait que les Bourses sont en plein tri sélectif ce matin encore.
    Nouvelle fermeture de celles de Chine et il y a des portefeuilles qui vont se faire recycler.
    Quel rapport direz-vous ? C’est notre nouveau monde, ce qu’on appelle la valorisation des déchets, de la corbeille à la poubelle.

    1. Peste et coryza

      La corbeille à la poubelle -> La corbeille est une poubelle.
      Faudrait recycler les traders aussi… Le grand timonier avait un programme pour ça.

    2. DoS

      D’après mes lectures du monde parallèle, donc validées par la sécurité américaine, nous sommes dans la 3 guerres mondiale: celle des devises.

      Elle a commencé juste après la 2 eme guerre, avec une bonne dose de socialisme libérateur…..La création d’Internet, des codes nucléaires, des devises en monnaie de singe, de l’inflation, de la pollution…etc…il y a une ligne rouge et cohérente.

      L’on nous embrouille beaucoup l’esprit dans un sens, puis un autre. l’on nous culpabilise sur le BB phoque ou le pauvre religieux exclus de notre monde. Sur l’Afrique et que sais je encore. Une bombe H du dernier débile à la mode !

      La bonne question est:
      est ce en 2016 que cela va nous péter dans la tronche ? Ou est ce qu’ils ne vont pas préférer nous diluer dans leur merde gluante encore 30 ans ?

  19. Petitpatapon

    Mon petit dernier (CP) a deux journées prévues de formation au tri des déchets. Il doit faire un devoir indiquant tout ce qu’il jette au cours de sa journée et emporter un déchet recyclable. Ma cadette avait quant à elle une semaine dédiée au réchauffement climatique en décembre. L’educ naze forme les parfaits citoyens de demain.

      1. Petitpatapon

        La propagande scolaire est sans nuance. J’avais clairement expliqué les choses à ma fille (qui avait déjà subi la propagande d’un sciences et vie junior) qui s’est donc fait un plaisir de demander à son instit « et si on croit pas au réchauffement climatique ? » réponse de l’instit « on est un idiot et un ennemi de la nature »… En voila un qui n’aura pas volé son traité d’anti-écologie comme cadeau de fin d’année :mrgreen:

  20. JiJiBé

    Ecologie positive

    Annecy : cet hiver ce sont… les chevaux qui ramassent les sapins de Noël
    (DL du 7.01.2016)

    Oui, et qui ramasse le crottin ?

    1. Peste et coryza

      Le crotin, c’est écologique.
      Au pire, ramassez le et servez vous en pour faire la fumure de votre jardin.

      1. JiJiBé

        Oui mais ici, au-dessus d’Annecy en station à 1200 m le jardin est sous 30 cm de neige, impossible de crottiner.

        1. Pheldge

          « Le jardin est sous 30 cm de neige … » bin , je croyais qu’à cause de Ze réchauffement climatique de not’faute à nous, y’avait plus de neige ?

  21. Bonsaï

    HS, mais si peu !
    Il y a un an exactement, j’étais un peu la sentinelle qui annonçait qu’il y avait du grabuge chez Charlie Hebdo (je venais de voir passer un flash TV).
    Ce fût le début de longues journées passées à échanger nos impressions et informations, grâce à l’hospitalité généreuse et attentive de notre hôte H16…

    1. Kazar

      Un an après, je suis encore moins Charlie…Il faut dire que leur dernière une montre qu’ils se sont couchés devant l’ennemi. On ne caricature plus Mahomet, trop dangereux.

      1. Bonsaï

        Et en plus, ils font dans le grand n’importe quoi.
        Avez-vous noté en outre le regard veule du vieillard qui court sur ce dessin, à demi tourné vers son public de généreux donateurs ?

        1. Bonsaï

          Si vous parlez de Kazar et moi, pour lui je ne sais pas. Pour moi, j’ai vu la une partout, comme tout le monde, à la TV et sur le net.
          Mais le lire, non merci, sans façons !

          1. Kazar

            Pareil pour moi, je n’ai jamais donné un cent, que ce soit de franc ou d’euro, pour ce torchon.

        2. petit-chat

          Ah, je n’avais vu que là que du recyclage en PQ, tout-à-fait dans le cadre de l’article, car se chauffer avec un journal est peu probable !

          1. Pheldge

            on voit que t’as jamais été SDF ! le journal tu le mets entre la chemise et la peau,autour du buste, et ça fait une épaisseur isolante qui garde ta chaleur humaine …

  22. bob razovski

    Merci pour cet éclairage pléonasmique (ou pléonasistique, je ne sais plus :mrgreen: ) concernant le « tri sélectif ». Dire que je n’avais jamais fait attention à cette stupidité.

    Désormais, je ferai l’économie d’un mot, soit 50% de réduction. Si c’est pas le début de la fin du gaspillage, ça y ressemble non ?

    😉

  23. bibi

    On notera quand même qu’est passé sous silence le recyclage des produits les plus couteux et les plus polluants du quotidien les politiciens.
    Quand on voit tous les efforts et moyens déployés actuellement pour tenter de recycler un vieux débris de Premier Ministre condamné pour prise illégale d’intérêts en candidat à la présidence de la république, on ne peut conclure que le recyclage c’est vraiment de l’escrologie.

  24. Bonsaï

    En matière de déchets ménagers, le prix « Monstre Spatial » devrait être décerné au polypropilène, ce matériau rigide qui sert notamment à emballer des denrées alimentaires.
    Venant de déguster une délicieuse tranche de tarte à la poire vanillée fraîchement sortie d’un tel emballage. j’ai eu tout le loisir de méditer ses propriétés : impossible à plier ou à déchirer, impossible à recycler, impossible à stocker car trop volumineux, impossible à réutiliser car l’ouverture détruit le système de fermeture, etc…
    Bon, sur ces découvertes je vais me faire un petit café !

    1. Ca devient très mou dans l’eau bouillante, ce qui permet de lui faire occuper beaucoup moins de place.

      1. DoS

        Je vois H de ma fenêtre en train de faire bouillir des déchets pour mieux les balancer ! Non, sérieux ?

        Chez nous il y a un camion poubelle/semaine. Point.

        Alors, du coup c’est super pratique….

        Oh, bien sur des grosses poubelles de recyclage sont à dispo:
        3 pour être précis:
        – Verre
        – Emballage et autre trucs (souvent j’y place justement du poly…)
        – Journaux, playboy et autres livres

        Pour les épluchures, elles nourrissent mes tomates. Pas fou !

  25. creation rebel

    Résident en HLM, ai peu de solutions pour recycler les déchets organiques.
    Avec ces campagnes:dévorer 5 fruits&légumes/J… + les diverses affaires liées à la « malbouffe », il y a probablement des profits à réaliser.
    Si quelqu’un a des pistes…TY

  26. Duff

    HS: zut encore un déséquilibré à Pars.

    Vite plus d’égalité, plus de profs, de services publiques et de gé né ro si té !!!!

  27. shitinhands

    Remarque au sujet du recyclage du papier : je pense qu’il est rentable en France vu la masse de prospectus publicitaires qui vont directement des boites à lettres a la poubelle! (un autre scandale, le gaspillage dû à la pub)

    1. albundy17

      Il est d’ailleurs regrettable qu’ils soient tous passé au papier glacé, je n’arrive plus a tourner les pages et ne peux plus non plus m’en servir comme auparavant

      1. Bonsaï

        Ne faites pas ça, malheureux, ces encres sont réputées contenir des toxiques chinois !
        Par ailleurs et sans vouloir médire, il serait fort surprenant que les braves petits gars qui vous livrent ces fameux prospectus aient l’habitude de se laver souvent les mains avec du savon. Si vous voyez ce que je veux dire…

  28. petit-chat

    Pas encore lu les commentaires, mais la conclusion m’a fait exploser de rire.
    Quant aux recyclages, hormis les batteries et l’huile de vidange, je ne connais qu’une seule poubelle : grise, comme ma face quand je vois le montant des impôts locaux. Je ne vais pas travailler gratos en plus, d’autant que les vampires de l’URSSaf veillent.

    1. bob razovski

      Ah… Pas faux cette histoire de travail non déclaré.

      Suis-je considéré comme employé par Derichebourg Propreté, ou Véolia Environnement quand je trie ?

      😉

  29. creation rebel

    Il existe:des « stickers » pour dissuader les braves distributeurs de prospectus,
    des applications de « grands » distributeurs pour être « informé » d’éventuelles PROMOS …etc…

    1. bob razovski

      Sans la possibilité de se complique la vie, où serait le plaisir de trouver de mauvaise solution ? je vous le demande 😉

  30. JiJiBé

    @ P§C 13h11

    Ah bon ? On en apprend des choses ici.

    On pourrait donc troquer ou échanger des espèces sonnantes et trébuchantes contre d’autres espèces d’origine stercoraire odoriférante, propres à s’acquitter de certaines redevances, genre URSSAF, cotisations diverses et impôts société.

    Bonne nouvelle ! Nous ferons l’été prochain ample ramassage en alpage de bouses d’Abondance et de Tarine, les seules races de vaches autorisées à déféquer au profit du Reblochon AOC.

    Toutefois difficile de trouver la table de change et des matières auprès des Bourses concernées.

    1. Peste et coryza

      La bouse est comme tout : elle a une valeur marchande. Certes, très faible, mais une valeur tout de même.
      Donc elle peut être cotée en bourse.
      Ainsi, 25 tonnes de fumier de cheval s’échangeraient 75 euros à la bourse de Paris.

      Thiery Borne a donc argué ceci au tribunal : il devait payer 75 euros, mais la monnaie dans laquelle la transaction devait se faire n’était pas spécifiée. Il a donc payer avec un bien d’une valeur équivalente à 75 euros.
      Par contre, je ne sais pas s’il a gagné ou perdu… en tout l’état s’est vengé de lui suite à sa tentative de se libérer de la sécu.

      1. bob razovski

        Même les brigands EELV de grands chemins n’oseront jamais dire :

        « La bouse ou la vie » !

  31. theo31

    « Réduisons vite nos déchets »

    Honneur aux dames, on commencera avec Ségolène. A coups de pelle dans la tronche pour économiser les cartouches et faire durer le plaisir.

  32. danielchaudron

    « Qui dit recyclage dit tri, qui n’a d’ailleurs nul besoin d’être qualifié de « sélectif » ».
    C’est sûr qu’un tri « aléatoire » a peu de chance d’être pratiqué!
    On nous prend vraiment pour des c…
    V. Hugo: « Le dix-neuvième siècle est grand, mais le vingtième sera heureux. »
    Heureusement qu’il est mort au XIXème, ça lui aura évité une troisième c…..ie.

    1. Peste et coryza

      Myriam El Khonnerie a encore fait des siennes…

      Hors sujet :
      Tiens, la suède vient de s’apercevoir (après une nuit de la st Sylvestre pleine de viols, comme en Allemagne et en Finlande) que accueillir des migrants a fait exploser le ratio hommes/femmes : ils en sont en 126 hommes pour 100 femmes chez les jeunes. Pire qu’en Chine.
      http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-colomes/migrants-la-possible-bombe-demographique-08-01-2016-2007993_55.php

      Bref, ça augure des problèmes pire qu’en Chine (faut voir ce qui se fait question trafic de femmes là bas, ou les chinois allant dans le sud est asiatique pour y trouver une conjointe)… parce que tous ces hommes vont être en compétition sévère. Surtout face aux (censuré) de kouffars/babtous que nous sommes…
      Or une société pacifiée a toujours plus de femmes que d’hommes.

      Au moins, les turco mongols et les ottomans savaient y faire question migrations : ils tuaient tous les hommes, les enfants et les vieillards, et s’emparaient des femmes et filles.
      Pas la peine de reprendre leurs méthodes, juste d’adapter notre politique : pas de regroupement familial, n’accepter que les femmes en age de se reproduire.

      Nous somme vraiment dirigés par des abrutis.

      1. yoananda

        nous sommes dirigés par des idéologues, c’est pire.
        le différentiel sexuel n’est que l’un des problèmes … qui s’ajoute au différentiel culturel (pas le même rapport à la violence, pas les même valeurs) et cognitif (ex: 76% d’illétrisme en Allemagne pour les « migrants »).

        De toute manière ça ne changera rien, le problème est que les dirigeants sont terrorisés par la baisse de natalité du caucasien qui est en dessous du seuil de reproduction.
        Ils ne pensent qu’a leur croissance et leur retraites.
        Ils croient que peupler l’Europe d’africains va en faire autre chose qu’un pays du tiers-monde …
        C’est la contre-colonisation, et ça fera la même chose que les super idées précédentes : un drame abominable.

      2. sam player

        « Tout ce que l’on sait aujourd’hui provient du témoignage des victimes, qui parlent de leurs agresseurs comme d’hommes de type arabe ou nord-africain. »

        Ca c’est de la stigmatisation. Quelles compétences ont ces femmes pour qualifier un type arabe ou nord-africain ? Pourquoi pas des races pendant qu’on y est namého !
        Y a pas de blancs, pas de noirs, on est tous gris… bon, d’accord, y a des gris clairs et des gris foncés…

      3. sam player

        Abavala P&C il te reste à aller en Turquie, au Liban ou en Jordanie pour trouver la femme de ta vie puisque là bas le ratio doit être l’inverse. :mrgreen:

        1. Peste et coryza

          Pas forcément vrai…
          Une turque que je draguais m’a répondu « t’es bien gentil, mais moi c’est 3000 euros/nets par mois uniquement ».

          Déjà que j’ai pas beaucoup de pognon, que j’ai horreur de me le faire prendre (je frise l’arrêt cardiaque quand je reçois mon IR), alors me faire prendre le peu que j’ai par un truc avide en jupons, non merci.

  33. René-Pierre Samary

    Tri sélectif au festival d’Angoulème ?
    J’apprends sur France sphincter qu’il y a eu un « tollé » : pas une femme présente parmi les auteurs de bd. Les organisateurs se sont empressés de rectifier le tir.
    Gustave,, dans l’Éducation : « … un jury pour examiner les œuvres des femmes, des éditeurs spéciaux pour les femmes, un école polytechnique pour les femmes, une garde nationale pour les femmes, tout pour les femmes ! ». On était en 1848.

    1. Aristarkke

      Il y a mieux à trouver comme prix de rachat du laiton mais il faut le « nettoyer », c.a.d. retirer l’arceau d’acier au maximum par tronçonnage. On doit pouvoir alors en tirer du 3€ le kilos ou 3.000€ la tonne, surtout pour pareille quantité.

    1. petit-chat

      Ils sont venus chercher le Grand Dissident, et on est orphelins.
      On a plus peur de l’état et de ses sbires (la racaille Valssesque) que de la racaille ordinaire (la Taubiresque).

      1. Aristarkke

        En Belgique ???
        Evidemment s’il a choisi Molenbeeck pour se planquer en croyant que le masque à gaz ne se verrait pas parmi les longues barbes, c’est un peu foireux…

        1. petit-chat

          Heu… Peut-être est-il venu en gRance pour s’imprégner de l’ambiance des charlots afin de peaufiner un article et là, paf, la GAV ?

  34. sam player

    En attendant, réjouissons nous de pouvoir fêter aujourd’hui les 20 ans de la mort de cette charogne de Mitterrand. Double ration de moules !

    1. Aristarkke

      Passant hier devant une librairie, qu’y vois-je en vitrine : Un dictionnaire amoureux de Mitterrand (officiellement) écrit par D’Jack Lang…
      Bien qu’amateur de cette collection, ce numéro y manquera à jamais!

  35. Aristarkke

    Patron, ce n’est plus drôle!
    Vingt minutes bien tassées de retard!
    Nous avons les nerfs en pelote et començons à sentir le manque nous transpercer la moelle! 😈

  36. petit-chat

    J’y suis : tout article Hseizien n’ayant pas au minimum 200 commentaires non hors-sujet se verra prolongé d’autant de jours qu’il en manquera pour arriver à 200

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