Article initialement paru le 27.11.2015
Cela fait plusieurs années que je fais un constat simple : la France été colonisée tranquillement, doucement, pacifiquement par sa propre administration qui entend bien que cela continue. Les exemples se multiplient et un petit rappel de ce que j’écrivais il y a deux ans n’est pas inutile…
Même en période de deuil, d’état d’urgence et de menace terroriste, il y a des gens qui ne reculent devant absolument aucune vilénie et refusent de participer au vivrensemble. Certains vont même jusqu’à bafouer la loi pour organiser leur sordide commerce au nez et à la barbe des autorités et de cette protection sociale que, pourtant, le reste du monde nous envie.
Comme souvent, l’histoire se déroule loin des caméras et des micros, dans ces petits villages à l’écart de cet indispensable contrôle social qu’on connaît si fort dans ces grandes villes exemplaires, et qui permet à chacun de rester synchrone avec ce que toute la société attend de lui. Cette fois-ci, il s’agit du petit bourg de Parennes, 500 habitants dans la Sarthe, et c’est à cet endroit que Marielle, la gérante du Sporting Bar, a dépassé toutes les bornes des limites, a fait voler en éclats le vivrensemble et a violenté les lois républicaines.
Marielle, sans vergogne, a employé sans les déclarer cinq personnes le samedi 7 juin 2014, jour de la fête du village. Elle était en réalité en récidive puisque le 31 mai précédent, des gendarmes — venus vérifier la bonne tenue du bar à la demande du maire — remarquent une jeune femme qui prépare un café derrière le comptoir alors qu’après vérification, le bar n’a pas enregistré le moindre salarié. Bien évidemment, l’explication de la patronne (« Mais c’était seulement ma fille qui se faisait un café ») ne dupera personne, et pas les fins limiers de notre gendarmerie nationale qui reviendront donc ce 7 juin fatidique où ils ne pourront que constater la présence de cinq dangereuses paires de bras supplémentaires aidant Marielle sans la moindre honte.
Trainée au tribunal pour travail dissimulé, l’impétrante arguera par la voix de son avocat qu’il ne s’agissait que d’amis et de proches venus donner un coup de main pendant la fête de village, et que ces derniers, n’étant rémunérés que par un bon repas offert par la patronne, ne sont en rien des salariés du bar.
La justice en décidera autrement et la jugera coupable tout en la dispensant de peine, cette dernière étant laissée en pitance à l’URSSAF qui aura toute latitude pour lui coller une amende pouvant monter jusqu’à 55.000€, ruinant ainsi Marielle.
Or, si de nombreuses précédentes affaires du même style sont une indication de ce que décidera l’URSSAF, tout porte à croire que le sort funeste du bar est scellé : non, décidément, comme le titre Ouest-France, les amis de la gérante n’auraient vraiment pas dû l’aider.
Si cette aventure doit nous apprendre quelque chose, c’est que le vivrensemble s’arrête là où commence le fisc et les cotisations sociales. Eh oui : en France, la protection sociale est d’une importance absolument capitale qui mérite amplement de ruiner quelques artisans et créer quelques nécessiteux (on ne protège pas l’omelette républicaine sans casser quelques œufs, je suppose).
Et alors que certaines urgences sociales (déjà largement vraies en 2014, encore plus actuellement) se dégagent assez nettement, comme par exemple empêcher les atteintes directes aux biens et aux personnes, la multiplication des exemples navrants comme la mésaventure de Marielle montre pourtant qu’on choisit d’occuper les forces de l’ordre à ce genre de tâches, qui s’ajoutent à la traque des automobilistes frôlant le 53 km/h sur les tronçons limités à 50, ainsi qu’à une guerre sans merci contre la drogue pourtant contre-productive et largement perdue.
Que voulez-vous, les autorités ont décidé depuis longtemps qu’il ne sert à rien de résoudre les problèmes et que les administrer suffit amplement ; à chaque difficulté, on trouvera une administration pour y répondre, et si elle n’existe pas, on la créera, comme l’illustre parfaitement ce tweet :
.@CorinneNara annonce «la mise en place d'une commission de travail chargée de produire une position sur le terrorisme et #Daesh» #DirectPS
— Parti socialiste (@partisocialiste) June 30, 2015
De nos jours, en cas de pépin, Les énarques, les ministres, les politiciens, les partis se réunissent et font de grosses et de petites commissions pour savoir quoi penser. Et pendant qu’ils sont réunis, l’administration, elle, administre. Et pour administrer, elle ne fait que ça, à fond les ballons, dans tous les sens et plutôt deux fois qu’une. Elle administre le travail, et elle administre le chômage. Elle administre la santé, bien évidemment, et ne peut s’empêcher d’administrer la maladie, son traitement et sa prévention. Elle administre ce que vous avez le droit de porter comme vêtements, tout comme elle administre vos repas, en qualité et en quantité. Elle administre votre religion, et votre athéisme le cas échéant. Elle administre ce que vous devez apprendre, savoir et enseigner. Elle administre vos comptes en banque, vos transactions, vos dépenses et vos gains. C’est aussi elle qui administre vos déplacements et une bonne partie de vos loisirs. Et pour vos rapports sexuels, ne comptez pas la tenir à l’écart, elle administrera ça un jour, soyez-en sûrs.
Bref, l’administration s’occupe de vous, partout, tout le temps. Et le plus beau, c’est qu’elle le fait sous les applaudissement d’une population largement acquise à sa cause pourtant délétère et vendue dans le packaging du Service Public (que le monde gnagnagna). Autrement dit, le pays s’est lentement mais sûrement laissé coloniser par sa propre administration, et croit s’en trouver très bien, oubliant dans un déni qui tient plus du problème psychiatrique que d’un lapsus mémoriel fortuit que tout ceci finit par avoir un coût exorbitant.
Dans cette optique, les mésaventures de Marielle et de toutes les autres victimes de l’administration en folie, depuis les mamies-bingo jusqu’aux familles jetées à la rue par le RSI, s’expliquent très bien : le colonisateur n’a que faire des jérémiades des colonisés. Ces derniers sont là pour assurer aux colons une vie agréable et sans souci, doivent les servir sans broncher et lorsqu’ils rechignent, il est de la plus haute importance d’affirmer son pouvoir, violemment s’il le faut, afin de dissuader les autres colonisés de se rebeller. À l’aune de cet éclairage, l’actuel état d’urgence s’inscrit donc dans la continuité de cette lutte sans merci entre les administrations et les administrés. Seul point positif : ces administrations ont tant grossi qu’elles ont acquis une inertie énorme.
Dès lors, on peut conclure avec certitude que, oh oui, nous irons à la dictature, mais rassurez-vous : on le fera très doucement.
Tocqueville, dès 1835, parlait déjà de dictature douce, terminal inévitable de la démocratie.
Ayn Rand, en 1950 a montré que cette dictature finirait dans un lamentbale fiasco avec tout le monde ruiné sauf les accapareurs/pilleurs (looters).
Nous somms en plein dedans, avec des nuances, souvent dues à l’extérieur comme l’euro. Avec le franc la situation serait en core bien pire.
Le Chili est un bon exemple. Etat providence sur administré avec son lot de pauvreté, de disette, l’hyperinflation. Nos médias présentent Aliende comme un martyr alors qu’il conduisait son pays à la ruine, c’est dire combien l’embrigadement socialiste a bien pris, un petit communisme sauce aigre douce.
Pour la France, c’est la mort lente, sous anesthésie locale. Une asphyxie létale qu’on apaise avec des dés à coudre d’oxygène jusqu’à épuisement des dés et de l’oxygène.
Et les maires vont encore pleurer que les petits commerces disparaissent. Il n’y a pas longtemps, le salon de coiffure jouxtant mon humble échoppe a reçu la visite des pandores et ceux ci ont demandé à sa propriétaire de leur montrer son CAP lui permettant d’exercer. Elle a du laisser ses clients en plan pour aller chercher le bout de papier, ça ne pouvait pas attendre.
C’est important la réglementation.
Par exemple, les plombards doivent avoir une certification RGE pour être sur qu’ils savent poser une chaudière fioul à condensation et permettre aux clients de bénéficier d’un crédit impôts 30 %.
Hormis la semaine passée à boire des ptits café dégeu à la machine pour cette indispensable formation niaiseuse presque pas coûteuse, à vrai dire le cout plus la semaine ou tu bosses pas, c’est que du benef, et évidemment la modeste soulte annuelle que ces enculés te réclament pour être bien sur que tu sais toujours faire les bons branchements, te voilà fin prêt pour continuer à remplacer ces chaudières !
Et BIM ! j’en ai plus besoin l’année prochaine, a pu crédit impôts !
Les certifications RGE ont été mises en place par la branche professionnelle, petit habillage pseudo démocratique pondeur de taxes et de revenus confortables pour les collabos du gouvernement. La magie de ces certifications c’est de vendre du matos super cher, jamais amortissable, et qui génère plus de TVA et de charges que le crédit d’impôt. Tous les trous du cul applaudissent en constatant les coups de pouce du gouvernement sans s’apercevoir qu’il s’agit de coups de bites. En France pas besoin de pierre philosophale, on transforme très bien la merde en or dur!
J’ai laissé tomber puisque entre le coût direct de cette formation et la perte de C.A. correspondant à une semaine perdue, mon exploitation aurait perdu entre 4,5 et 5,5 x mille € de marge brute…
Tout cela pour avoir le droit de continuer à monter/remplacer des chaudières gaz à condensation dont 80 à 85% du boulot est rigoureusement le même que pour une chaudière Basse Température (classique) sauf la gestion des condensats et la question du conduit de cheminée, résolu en pratique par la ventouse…
Naturellement, très difficile de répercuter cette perte sur les ventes suivantes sauf à dose homéopathique sur chaque pose…
Les effets néfastes de cette réglementation sont que :
– la chaudière coûte actuellement entre 800 à 1.200 € de plus que le modèle BT pour une économie de seulement 12% de rendement * (107% de rendement contre 94/95 % pour une classique récente (= sur la base de ma conso de gaz, une éco de 150/200 € max de gaz pour une saison moyenne en IDF. Dans le Midi, je ne sais même pas si on passe les 100 €)
– les chaudières BT à ventouse sont disparues des catalogues fournisseurs et ne peuvent plus être trouvées qu’en fond de stock, ce qui obligera les clients qui ont déjà une ventouse à passer à la condensation que cela leur plaise ou non
– dans les pavillons, il y a très généralement la place pour gérer la condensation mais dans les appartements, cela va être sport…
– Atlantic qui avait lancé en 2015 une gamme de chaudières uniquement à condensation à un prix totalement hors marché (> 15% du prix moyen des concurrents à performances comparables, a dû baisser sérieusement ses prix pour recoller au peloton au moins en première monte) 😛
* quand la condensation a été inventée au stade industriel (après le premier choc pétrolier), le rendement était déjà à 107% par suite de l’impossibilité de récupérer davantage de chaleur dans les gaz brûlés alors qu’une bonne chaudière gaz tournait alors seulement dans les 75/80 % de rendement.
Mais elle coûtait tellement cher (les premières étaient à coeff 3) que la prime à son montage a été instaurée pour « soutenir » le marché et le développer en bloquant les fournisseurs étrangers.
Le problème c’est qu’on ne trouve plus de BT, à mon avis le meilleur rapport prix rendement
On les trouve encore ici mais c’est à cause (à mon avis) de la masse énorme d’appartements montés avec des classiques à cheminée et surtout à branchement sur la VMC qui ne peuvent pas encaisser la condensation.
Tu dois être dans une zone beaucoup moins porteuse et tes grossistes doivent avoir arbitré…
La qualif RGE en installation de chauffage a été inventée pour mettre en échec les TPE (vu le coût d’envoi d’un gars en formation d’une semaine par rapport à son CA et aux actifs alignés) face aux nouveaux gros acteurs que sont EDF, GDF, VEOLIA, ENGIE et quelques autres qui sont en train de s’accaparer le marché dans les grandes largeurs en rachetant toutes les PME et leurs portefeuilles de contrats de maintenance qu’elles peuvent trouver ici.
C’est peut-être moins sensible pour Al qui est en province très atomisée en petites communes mais ici, en IDF, c’est infernal.
Et ensuite, bonjour le rouleau compresseur de mailing publicitaire pour la gestion de ton contrat de maintenance ou le remplacement en proposant (nouveauté récente) maintenant, le crédit-fournisseur sur six mois à un an pour un renouvellement de matos (tous les six mois, j’ai une épaisse enveloppe d’offre me proposant de remplacer ma vieille chaudière par du matos à condensation, le tout enrobé de moraline type protection de Gaïa, etc…
« C’est peut-être moins sensible pour Al qui est en province très atomisée en petites communes mais ici, en IDF, c’est infernal. »
on se fait aussi enculer par les mastodontes, depuis deux ans j’ai réorienté vers les sdb clés en main et je bosse aussi avec les cuisinistes.
Je note aussi une baisse du CA en montage/remplacement de chaudières que je compense pour l’instant à peu près bien en plomberie et en montage/remplacement de ballons ECS électriques.
Les quelques autres sont notamment les constructeurs de chaudières, au moins ELM et FRIQUET qui ont lancé leurs propres services de dépannage/entretien avec des camionnettes décorées comme des arbres de Noël, histoire qu’on les remarque, et qui nous font une concurrence terrible because l’argument massue est :
– c’est le fabricant qui entretient une de ses bêtes qu’il connaît à donf,
– la camionnette contient au moins 80 à 100% des pièces sensibles.
La nouvelle règle est maintenant que tout équipement en panne, même pour une bagatelle : si >15 ans chez ELM et >20 ans chez Frisquet = on remplace tout because non renouvellement/approvisionnement en PD…
Ma réponse est maintenant le cannibalisme de tout ce que je démonte pour fournir de quoi « faire durer » un peu plus
« les maires vont encore pleurer que les petits commerces disparaissent. »
Et pour ça, pas d’inquiétudes, ils sont en train d’organiser des commissions pour trouver des solutions
De toutes façons, il faudra bientôt un permis pour se servir d’une tronçonneuse. Les autorités iront-elles vérifier celui de Björn quand il attaquera des passants avec ?
Grâce à l’administration pétainiste à Vichy avec reprise en 1946 , jouer le merlan sans avoir son CAP (ou une expérience professionnelle de cinq ans min) vaut non seulement une belle amende (7.500 €) mais valait, avant une modif de la loi en 1993, aussi un séjour en taule de cinq ans maximum. Non mais !!!
« jouer le merlan »
en langage d’aujourd’hui, ça donne quoi ?
en argot, merlan = coiffeur
c’est ce qui me semblait, sans certitude, merci
et donc le merlan frit ?
Joli crescendo, très habile…
Du H16 pur et dur mais néanmoins tout en subtilité. Vous faites bien, cher hôte, de nous le redonner à lire. A parcourir en long, en large et en travers pour en savourer les traits d’esprit, le sens de l’observation et la mauvaise foi habituelle !
L’administration côlonisatrice
J’adore le titre 🙂
Charles Gave parle d’armée d’occupation. A la différence des allemands il y a 75 ans, c’est une armée inefficace, sauf pour ce qui est d’anéantir toute résistance !
Le système commence toutefois à sérieusement se gripper ! Ce matin j’entendais le maire de Saint-Denis raconter que le mois prochain, il ne pourrait plus payer le RSA aux 100 000 habitants de sa commune qui bénéficient de cette prestation. Vera-t-on 100 000 personnes et leur famille, débouler à la mairie pour réclamer leur dû ?
Quand on dépense 8.5M€ pour l’accès au sport et 7M€ pour l’accès à la culture il n’est pas étonnant de ne plus avoir de quoi payer le RSA.
On pourra noter que la ville à contrario ne dépense que 0.5M€ pour favoriser l’accès à l’emploi.
ville-saint-denis.fr/sites/default/files/rapport_cm.bp_2017.annexe_2.budget_par_activite.pdf
Et puis 100 000 c’est le nombre de bénéficiaires du RSA sur le département du 93 qui comprend 1.5Mhab, ce qui fait au maximum 10 000 bénéficiares du RSA pour la seule ville de Saint-Denis.
Merci pour cette mise au point. Donc, tout baigne, pas de quoi fouetter un chat ! Décidément, ça commence à devenir insupportable tous ces maires qui pleurent pour tout et pour rien!
Ca pique, le budget « Lutter contre l’insécurité et les incivilités » : 4 5
39 940 €
En hausse de 13%, soit environ 520.000 EUR pour créer 4 postes d’ASVP et acheter un véhicule, allez, on va dire 50.000 pour le véhicule, reste 470.000 -> cela fait 117.500 EUR annuel par poste créé?
Je savais pas que mettre des PV était un moyen de lutte contre l’insécurité.
Ils aiment bien lutter contre les zigues au.taux.mobilistes …
La délinquance, pouah…
Par ailleurs la gestion du RSA dépend du département et pas des communes : aller faire un barbecue avec une annexe municipale ne changerait strictement rien !
Il avait officiellement 110.000 habitants en 2013…
Colonisatrice, l’administration ?
Parasitaire, plus exactement, à mon avis – comme l’est d’ailleurs tout le corps dirigeant dans une société. Le parasite se développe aux dépens de son hôte. Dans la nature, et dans certains cas, il finit par tuer l’hôte qu’il a infesté. Justice immanente, mais qui ne me console pas, il meurt avec l’organisme infecté. C’est probablement notre futur, à moins de nous débarrasser de cette vermine.
Ah, H16, c’est toujours d’actualité … il n’y a pas une virgule à changer … Sauf que, ce qui pouvait être constaté avec un certain humour à l’époque, a tendance à s’aggraver, plus sournoisement … On commence à voir le fond de la gamelle, mais les appétits ne sont pas rassasiés pour autant …
A l’époque ce n’était déjà pas drôle ! Pour le fond de la gamelle, tant que la France peut emprunter à pas cher, c’est la fête du slip. Quand le pays ne pourra plus emprunter, on tapera direct dans l’épargne. Quand l’épargne s’épuisera, on mangera son voisin. Entre temps, les dépendants du RSA réclameront leur du dans un calme exemplaire, concentrés à remplir les cerfas dans les queues interminables propice à la méditation sur l’esthétisme du mobilier urbain. Ça va bien se passer…
Même la question du deuil suite à attentat(s) reste toujours d’actualité…
La suite est rigolote. Disparition du cash et des armes. Retour vers le futur de 1940 à la différence près que les aliénés sont consentants, sensibilisés jusqu’aux poils de pubis à la propagande subtile. Plus de cash, c’est plus de sécurité, de flexibilité, de liberté. Pour les armes je ne fait pas de dessin mais on rejoint la corrida, la chasse, les abattoirs…
J’ai un copain qui tient une pépinière. Il subit régulièrement les visites d’instances sanitaires qui viennent contrôler si les plantes n’ont pas de parasites. Au moindre doute, il peut décréter une mise en quarantaine jusqu’à analyse du problème, voire une destruction du stock. Un de ses collègues s’est vu ordonner la destruction de sa production après 2 mois de quarantaine. Sa boite n’y survit pas. Pas d’aide, la MSA (le RSI des bouseux) sur le dos, vente de ses biens…Quelques temps plus tard, l’organisme de contrôle sanitaire lui envoie un courrier lui signifiant que les analyses sont bonnes, désolé pour le dérangement. Aucun recours possible, de toute façon plus de pognon pour payer un avocat assez dingue pour se frotter au léviathan. Certains se demandent pourquoi ils sont accueillis avec le fusil de pépé !!!
Et les maires vont encore pleurer que les petits commerces disparaissent.
Méremptoire pleure, elle aussi, sur ce phénomène (quand il y a une caméra ou un appareil photo accompagné d’un journaleux)…
Remède 2016 imposé il y a un an : un plan de circulation encore plus m….que et anti-bagnoles dans son centre-ville (dont elle n’a rien à f….re, vu que le troupeau de ses électeurs n’y est pas et n’a pas les moyens d’accéder aux boutiques sauf les boboïdes que cela ne gêne pas puisqu’à pied ou en vélo).
La casse continue…
La colique du Nord s’en fout qu’il y ait plus de commerces : elle pourra subventionner des boulangeries sans pain pour caser ses copains.
Partout pareil mais pire dans les grandes villes. Ajoute à ça la mise aux normes de l’accueil des handicapés, les caisses certifiées Bercy, la CET souvent sur cotée en centre ville, les contraintes de sécurité (…) et on fabrique des villes fantômes où il fait bon flâner entre deux sites classés en admirant au passage les devantures factices, financées par la mairie donc le contribuable !
Dans les centres commerciaux en périphérie, nouveaux lieux d’errance familiale pour collectionneurs de cartes fidélité, des boutiques aux loyers délirant avec des contraintes horaires incompatibles avec l’indigeste code du travail. Deux pistes, deux ambiances…
Heureusement qu’il y a quand même des gens pour défendre la lutte contre les fraudes sinon ce serait le chaos ! La fin de la civilisation ! Mad Max !
http://www.payetescotiz.fr/
« Pourquoi, au lieu de multiplier les mesures d’économie et les contrôles sur les chômeurs ou les retraité.es ne pas se donner enfin les moyens de lutter contre la fraude aux cotisations sociales ? »
Denoncetoncitoyen – aduletonbourreau – espionnetonvoisin ! Les idées ne manquent pour accéder au nirvana de la société parfaite… Qui est Pascal, ce charmant retraité de 60 piges, ex inspecteur des URSS- AF? Un gros naze englué d’un patriotisme, drapé dans le genre d’idéologie qui poussait les généraux à envoyer des pauvres types se faire dézinguer par dizaines de milliers pour s’accrocher une médaille s
Ha! si les cotiz étaient toutes payées nul doute que ce pays serait catapulté au firmament du progrès social et qu’on aurait déjà colonisé Mars avec tout plein de bureaux remplis de fonx expatriés!
Oups! Une médaille supplémentaire, persuadé de défendre la liberté.
A cette description pertinente de ce qui se développe chez nous j’aimerais ajouter celle qui suit car elle dit aussi franchement de quoi il s’agit (et le degré de notre inertie(à défaut de mot plus fort) ) donc :
« C’est le plan des usa-… et ils iront jusqu’au bout: vous soumettre, vous corrompre, vous tuer si vous-même ne faites rien pour stopper la machination infernale. Aujourd’hui, vous n’avez même plus le droit de parler chez vous avec vos propres opinions, vous entrez en dissidence, vous prenez des risques.
Que reste-t-il aujourd’hui de votre vie? Vous avez abandonné vos droits à ceux qui ne feront qu’une bouchée de vous. Vous n’y croyez pas parce que vous ne voulez pas vous informer.
Oui, Nous sommes «désemparés» de tant d’inertie, d’indifférence égoïste, d’ignorance volontaire parce qu’enfin, Nous vous avons avertis depuis si longtemps que vous devriez être des millions à vous préparer. Il en sera comme vous vous conduisez. … » page 41 du PDF – 21.09 au 04.11. 2017 Doc Source ClefsduFutur France.pdf (908201) –
En savoir plus : http://www.clefsdufutur-france.fr/documents/documents-2016-2017/
http://www.clefsdufutur-france.fr/news/a04-11-2017/
2084 – Changer l’Administration est devenu impossible – Toute résistance serait vaine – Rendez-vous !
Une histoire :
– Un Américain fraîchement arrivé aux States, après avoir quitté un grand pays de l’Est, discute avec un ami qui lui demande comment il trouve son nouveau pays ?
– »J’ai trouvé un job en arrivant, un logement décent à prix abordable, plein de possibilités et une réelle liberté … Vraiment, je n’ai pas de quoi me plaindre d’être venu ici !
– »Mais alors, cela doit vous faire une différence énorme, avec vos anciennes conditions de vie !
– »En fait, non : là bas non plus, on ne pouvait pas se plaindre… 🙂
2084, vous êtes en retard d’un siècle
Si vous limitez votre lecture à l’ex-U.R.S.S., évidemment. Ne pouvez-vous pas faire le parallèle avec tout autre pays »où l’on ne peut se plaindre » ? »1984 » aussi a été »réédité ». Cela aurait pu vous mettre sur la piste.