La discrète et coûteuse quasi-nationalisation d’Orpea

La nouvelle ne surprendra que les plus naïfs : la Caisse des Dépôts et Consignations va devenir l’actionnaire majoritaire du groupe Orpea, qui s’occupe de maisons de retraite et connaît d’importantes difficultés financières depuis plus d’un an. Sapristi ! Une quasi-nationalisation discrète, et personne ne semble ni s’en émouvoir, ni s’en féliciter…

Pourtant, les montants qu’on évoque ne sont pas anodins : une dette de 9,5 milliards d’euros, un effacement de 3,5 milliards et une injection de capitaux à hauteur de 1,55 milliards, voilà qui commence à faire des montants dodus qui pourraient faire jaser.

Malgré cela, l’opération semble n’intéresser personne et le sort final du leader mondial des EHPAD (72 000 salariés, 255 000 patients et résidents dans ses établissements) ne déclenche guère que quelques articles dans une presse tournée vers d’autres préoccupations, depuis les mésaventures des cyclopathes français jusqu’aux prix des péages inévitablement en hausse (la guerre contre les automobilistes continuant de faire rage).

Orpea, c’est ce groupe qui avait fait parler de lui il y a tout juste un an, à la sortie du livre “Les Fossoyeurs” de Victor Castanet, consacré à la gestion de ce groupe et aux traitements légèrement sous-optimaux des résidents : les révélations qu’on pouvait y lire avaient mis en avant de gros problèmes institutionnels qui avaient entraînés des procédures judiciaires de l’État. Le groupe est maintenant en pleine restructuration et s’approche dangereusement d’une faillite retentissante, alors que la hausse des coûts alimentaires et énergétiques pousse un manque de liquidités au premier trimestre 2023.

L’annonce de l’intervention massive de la CDC permet ici de sauver les meubles, au moins dans l’immédiat. La nouvelle équipe dirigeante se félicite au passage de l’arrivée de la “puissance publique” dans ce groupe, ce qui “réduira les exigences de rentabilité du groupe”. Réduire la rentabilité du groupe, voilà qui laisse augurer du meilleur pour la dette restante.

Autrement dit, tout se passe comme d’habitude au pays du miel en retraite et du lait pensionné : en lieu et place d’une solide faillite avec à la clé quelques incarcérations de dirigeants incompétents qui auraient rappelé à tous les concernés leur responsabilité dans cette déroute, l’exfiltration des responsables s’est faite dans la plus grande discrétion et l’État intervient pour corriger tout cela dans la dentelle et le silence ouaté des folliculaires officiels… Et avec le pognon du contribuable, ne l’oublions pas.

Chose intéressante : les Français vont donc payer pour rétablir la bonne santé financière de ces établissements dans lesquels la plupart d’entre eux ne pourront même pas aller une fois leur heure venue, l’actuelle retraite étant destinée au même type de déroute que ces établissements. Sauf que l’État n’y pourra plus rien faire à ce moment.

De façon plus symptomatique, ces établissements profitent directement des retraites versées à leur pensionnaires, qui ne suffisent semble-t-il pas à couvrir leurs frais (d’où l’hippopodette accumulée). Or, coquin de sort, c’est le même État, sauveur du groupe, qui est aussi responsable de la gestion de ces retraites, de plus en plus compliquées à verser sans faire pleurer les cotisants. Intéressante perspective qui n’est pas prête de s’améliorer quand on voit le monde dans la rue pour conserver le système tel quel, aussi pourri soit-il.

Autrement dit, les mêmes causes produisant résolument les mêmes effets, il est raisonnable d’imaginer que la situation d’Orpea va suivre celle des retraites par répartition en France, pour des raisons globalement similaire de gestion à la Va Comme Je Te Pousse Mémé Dans Les Orties, C’est Là Qu’elle Coûte Le Moins Cher.

L’état général de ces établissements, les frémissements sociaux actuels et les gesticulations grotesques du gouvernement se rejoignent admirablement à ce sujet pour nous garantir une fin misérable à base d’Inspecteur Derrick en boucle, de nouilles froides au dîner à 18h30 et d’extinction des feux obligatoire à 20:45 après l’homélie de Claire Chazal.

Eh oui : les Français, abrutis par des années de socialisme et de syndicalisme marxiste, d’éducation au rabais qui ne permet plus au citoyen lambda de faire une règle de trois (et encore moins de comprendre le principe pourtant fondamental des intérêts composés), ne saisissent pas toute l’arnaque que constitue l’actuel schéma de Ponzi des retraites par répartition et s’accrochent donc à ce système en refusant d’envisager la capitalisation, pourtant seul moyen réellement fiable d’assurer de vieux jours confortables, quelque soit le profil socio-professionnel.

Tentant obstinément de faire rentrer de gros parallélépipèdes collectivistes dans de petits trous circulaires de l’âpre réalité, ils ne comprennent donc pas comment triturer taille et durée des cotisations, âge de départ et montant des pensions versées pour parvenir à distribuer à tous des retraites vaguement décentes dans un avenir proche.

Et ce, alors même que la base de ceux qui payent s’amenuise d’années en années.

Manque de bol, les gains de productivité – sur lesquels les néo-communistes et autres turbo-socialistes d’opérette harpent à longueur de débat – ont été largement engloutis dans les fromages de la République, toujours plus nombreux et dans l’arrosage massif d’argent public dans l’aide sociale, mais pas dans les retraites.

À la question “où sont parties les cotisations ?”, peu de Français comprennent que la réponse est à chercher dans la multiplication des strates administratives, des personnels bureaucratiques, des errements de l’État dans tous ses milliers de plans grotesques (vous reprendrez bien une éolienne ou deux, non ?) et autres subventions directes, indirectes et cachées, dans le sauvetage de tous les canards boiteux dans lesquels copains et coquins se sont vautrés, ainsi que dans le maintien d’une paix sociale de plus en plus exorbitante.

Paix sociale tellement exorbitante que le différentiel (colossal) avec ces gains de productivité alimente une dette de 3000 milliards d’euros maintenant. Le moindre incident de parcours, et – pouf ! – cette paix va voler en éclats petits et pointus…

Or, vu la conjoncture, la démographie, les cadors au pouvoir et dans les “oppositions” en carton, le problème n’ira qu’en augmentant.

Avec des Français qui passent déjà 25 années à la retraite, l’avalanche de mauvaises nouvelles (augmentation des cotisations ET rallongement du temps de cotisation ET baisse des retraites) n’a pas fini.

À côté, rappelons que grâce à la puissance des intérêts composés, une capitalisation de 300€ par mois pendant 42 ans à 5% (ce qui est peu quand on se rappelle des volumes dont il est question ici sur les marchés financiers mondiaux), cela permet d’aboutir à 500.000€ en fin de carrière qui peuvent ensuite en rapporter 25.000 par an (soit 2000€/mois) sans toucher au capital.

Et comme le prouvent de nombreuses études (et ce livre, par exemple, où les auteurs montrent comment et pourquoi un travailleur moyen peut, par la capitalisation, disposer pendant sa retraite d’une pension supérieure à son dernier salaire), non, les aléas de la bourse n’y changent rien : même en cas de grosses crises, même en cas de guerres, la capitalisation reste un bien meilleur système que la répartition, vol pur et simple sur le dos des générations futures.

Mais voilà : il n’y aura pas de remise en question, ni des principes de la retraite, ni de ceux qui permettent à des établissements, en toute intégration avec le système actuel, de profiter sans vergogne de ces pensions, ni même du fait que l’État puisse devenir ainsi actionnaire d’un groupe en quasi-faillite.

Depuis ceux qui sortent dans la rue jusqu’à ceux qui gesticulent dans les couloirs républicains, tout le monde réclame que tout ceci perdure.

Ceci perdurera donc.

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Commentaires531

  1. Aristarkke

    Orpea équivalait à boulimie d’acquisitions pour masquer les déficits d’exploitation, c’est le cas de le dire, des p’tits vieux…

    1. Le Gnôme

      Bientôt la piquouse libératrice, qui permettra aux moins vieux d’hériter et à l’Etat de toucher des droits de succession.

        1. Dom17

          Est-ce un hasard les excédents récents du régime de retraite (sur lesquels le gouvernement ne communique pas beaucoup, il est vrai)?
          Pour rappel, 2020, c’est +9% de hausse de mortalité (moyenne d’âge des décédés Covid 82 ans…). Cette hausse s’explique il est vrai par une année moisson, mais aussi par le manque de soins davantage que par le Covid lui-même.
          Avec des produits nommés vaccins et l’immunisation de la population, la mortalité aurait dû baisser en 2021 et 2022. Mais ce n’est pas le cas…

        2. dupont2022

          C’est malgré tout un peu contradictoire car le covid allait dans le sens voulu..
          pas besoin de vax ..

            1. dupont2022

              c’est selon ce que le vax etait susceptible de faire entre:
              -etre efficace
              -etre inutile
              -etre toxique

              1. durru

                Vous avez oublié les points les plus importants :
                – remplir les poches des corrupteurs ET des corrompus
                – permettre une mise au pas des populations
                Les autres sont plutôt des effets secondaires, pour rester dans le cadre médical 😉

  2. Le Gnôme

    Horreur et putréfaction, remettre en cause les acquis du CNR qui serviront de base pour l’éternité, c’est un scandâââle.

    1. Caton

      La retraite par répartition, c’est René Belin, ministre du travail du gouvernement Darlan, qui l’a mise en place. A ce détail près, vous avez raison, remettre en cause les “acquis” de Vichy, qui serviront de base pour l’éternité, c’est un scandâââle.

        1. Le Gnôme

          Chut, il ne faut pas parler de la porosité entre Vichy et le CNR. Vichy, c’est mal, le CNR, c’est bien.

  3. Higgins

    Charles Gave évoque une dette globale de 5000 milliards d’euros dans son dernier entretien : https:/ /youtu.be/9Ezv5RVzQYU

    1. Higgins

      En outre, pour ceux qui en douteraient, il démontre l’escroquerie intellectuelle de la retraite par répartition et l’impasse économique qu’elle représente.

      1. P&C

        Le problème est que la retraite par répartition a été mise en place car la retraite par capitalisation ne fonctionnait pas…

        1. durru

          “ne fonctionnait pas”
          C’est pour ça que Pétain a trouvé des caisses à vider, parce que ça marchait pas. Bien sûr.

        2. Aristarkke

          Comme le dit laconiquement Durru, Pétain a siphonné les réserves des caisses de retraite d’alors pour payer les charges indemnités d’occupation que réclamaient les Allemands. Il n’avait pas d’autre choix alors que de mettre en route la répartition pour faire face aux retraites à payer à ce moment là et pour feux qui allaient y basculer sous peu.

        3. Aristarkke

          L’inconvénient pour le CNRS de remettre la capitalisation en route était le délai d’amorçage nécessaire. Comme en plus, beaucoup, à l’image de l’Arsouille, avaient bien senti le vent tourner dès 43 et avaient tourné casaque, un paquet d’entre eux s’est faufilé dans le CNR et ont voulu pérenniser la répartition puisqu’alors il y avait une énorme masse de cotisants/bénéficiaires immédiats (dont une part avait une carrière de cotisations incomplète), ce qui permettait d’offrir une “avancée sociale” à pas cher…

        4. Aristarkke

          EV, dans son précédent blog (jusqu’ici, tout va bien) avait consacré des dizaines d’articles sur la genèse de la répartition, montrant bien le caractère politique du pouvoir de bidouiller avec réponse immédiate de pourvoiement des fonds nécessaires. Également sur sa difficile pérennité puisque trop dépendante de paramètres instables…

        5. Cerf d

          Bastiat avait fait la démonstration que ça fonctionnait. Et prédit que comme ça fonctionnait un jour l’état s’en emparerait.

    2. Aristarkke

      Il y a la dette officielle de 3.000 Md€ et celle, hors bilan, constituée par les engagements en cours de l’Etat dont les futures retraites à verser mensuellement aux fonx…

      1. Citoyen

        Eh oui, Ari, il y a le hors-bilan …
        Et à la lecture du commentaire du Major, j’ai été surpris. Je me suis dit que Charles Gave avait un problème avec les chiffres, et qu’il allait devoir les réviser, vu que les “5000Mds de dette globale”, j’ai le souvenir qu’on en parlait déjà il y a une dizaine d’années, ou qu’on s’en approchait, alors que la dette officielle était de l’ordre des 2000.
        Moi, supposant que le hors-bilan devrait se situer dans les 5000 avec l’officiel à 3000, je voyais le global du côté de 8000 … Je suis donc allé vérifier, pour me conforter, vu que les chiffres sur le hors-bilan ne trainement pas à la vue de tous … ce qui peut se comprendre … Et c’est bien dans ces eaux là …
        Déjà, en 2020, le sénat donne le chiffre du hors-bilan pour 2018, de 4119Mds … :
        https:/ /www.senat.fr/rap/l19-140-313/l19-140-3136.html#toc83
        Et sachant qu’il augmente de plus de 300Mds/an, ce qui est annoncé par Jean-Yves Archer, ci-dessous, en 2019 … il devrait se situer à plus de 5000 aujourd’hui.
        https:/ /www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/alerte-maximale-sur-la-dette-publique-hors-bilan-1039082
        Ce qui voudrait dire que le global dépasserait allégrement 8000mds à ce jour !… Qui se confirme, dans le lien suivant, ou il est estimé à 7148Mds en 2020 …
        https:/ /www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/alerte-maximale-sur-la-dette-publique-hors-bilan-1039082
        C’était donc rassurant de confirmer, et inquiétant pour les chiffres de CG.
        Cela fait, je me suis dit qu’il fallait quand même lever le doute en écoutant CG. Et quand j’ai entendu qu’il parlait de 8000Mds, j’étais rassuré.
        En fait, c’est le Major qui nous a enduit avec de l’erreur …

  4. Mo.

    La France est devenue une immense EHPAD intellectuelle. Orpea nationalisée… c’est un peu le retour du fils à la maison.

    1. Jacques Huse de Royaumont

      Ehpad intellectuelle, tu es encore trop gentil, on est déjà à l’étape d’après. Le débat public est un véritable compost.

  5. Stéphane B

    Dans un coin évoqué hier, au sud de Pierre, le délai de liste d’attente est de 9 mois pour un établissement public. Pour un ehpad comme Orpea ou confrère, vous avez de la place dès aujourd’hui, mais à plus de 3000€ mensuel. Et tout ça pour le même service, la maltraitance des anciens.

    1. Aristarkke

      Et ce n’est pas la baisse continue des montants des retraites nouvelles/ montants en cours des précédentes qui va assurer le renouvellement contraint de la clientèle. C’est d’ailleurs l’énorme vice du postulat de ce type d’exploitation .

        1. Chieur chiant

          Rhaaaaa! Les suédois, encore et toujours, vite mon Padamalgam 1000 avec camomille et au dodo…

  6. Aristarkke

    la Caisse des Dépôts et Consignations va devenir l’actionnaire majoritaire
    Il me semble qu’elle avait déjà un ticket dedans soit directement soit par le biais d’une de ses nombreuses filiales, histoire de rassurer l’épargnant…

  7. Pythagore

    Argghh le bouquin des belges n’est plus disponible que dans les bibliothèques de Walonie. Épuisé, trop gros succès. snif.
    Un autre “fail” de l’état, quoi de surprenant.

      1. Pythagore

        @Patron, j’veux pas failloter, mais y’en a un qu’a pas lu l’article 😉
        Voir le § commencant par Et comme le prouvent de nombreuses études (et ce livre, par exemple,
        https:/ /h16free.com/2011/10/09/10522-retraites-plombees

  8. Caton

    J’ai pris part aux manifestations contre cette “réforme” du système de retraite, et je serai présent aussi pour les deux prochaines.

    Un système par répartition est forcément voué à l’échec, je vais donc m’opposer de toutes mes forces à une “réforme” “paramétrique” qui ne corrige pas le problème de fond.

    Une vraie réforme, vers un système par capitalisation, aurait mon soutien. Mais là… non.

    1. Mitch

      +1000.

      La vrai et seule question est : comment organiser une transition aussi ‘smooth’ que possible (transition qui aurait été bien plus simple il y a 20 ou 30 ans, mais voilà …)

      1. Rick Enbacker

        On reverse aux cotisants tout ce qu’ils ont versé depuis qu’ils cotisent et ils en font ce qu’ils veulent

          1. Rick Enbacker

            C’est leur problème. Quand ils veulent en jeter par les fenêtres ce ça ne leur pose aucun problème.
            De toute manière il va bien falloir verser leur retraite aux nouveaux retraités d’une manière ou d’une autre ou ça va très mal se passer.
            Ca ne peut pas être pire que la fuite en avant de la cavalerie par répartition.
            Il est de toute manière impossible de faire la transition sans qu’il y ait des dégâts collatéraux

            1. MCA

              “C’est leur problème.” ?

              A ceci près que “leur problème” a la furieuse tendance à devenir rapidement le notre.

              Sinon nous sommes d’accord sur le constat et ce n’est pas pour rien qu’ils essaient d’étaler les versements des retraites dans le temps en repoussant tant qu’ils peuvent l’âge légal tout en rajoutant des clauses qui aboutissent à minorer les montants versés à ceux qui malgré tout décideraient de partir.

              1. Rick Enbacker

                J’en conviens.
                Mais l’amputation peut éviter la gangrène à la différence de l’aspirine.
                Il n’y a pas de solution parfaite.
                Il faut limiter la casse. Ca fera mal de toute façon.

                1. Pierre 82

                  Le vrai souci est là: comme personne ne comprend qu’ils se sont fait avoir, et qu’ils exigent d’avoir des pensions de retraites pour lesquelles ils s’imaginent qu’ils ont cotisé, alors que ces cotisations n’ont fait qu’alimenter une pyramide de Ponzi.
                  Grâce à l’ednat, il y a encore une grosse majorité qui pense que le système ne fonctionne pas trop mal, et que pour équilibrer, il suffit de bouger un ou l’autre paramètre, à condition que ce soit le voisin qui casque.
                  Au pire, yaka prendre aux riches et distribuer.
                  Je n’étais pas présent quand l’URSS s’est effondrée, et j’ignore si le Russe de base pensait que leur système fonctionnait raisonnablement bien juste avant qu’il ne rentre dans le mur, mais je ne serais pas surpris que la majorité pensait comme ça.
                  Et comme on l’a répété hier encore, je prend le niveau de douleur de la chute de l’URSS comme une référence de ce que nous allons connaître.
                  Un état subitement aux abonnés absents, les retraités et les fonctionnaires qui ne sont plus payés, et une criminalité galopante qui envahira tous les aspects de notre vie.
                  Combien de temps ça va durer, et comment la situation sera rétablie ? Mystère. En principe, ça se termine en dictature musclée: un genre Poutine si on a de la chance, Napoléon ou Staline si on en a moins…

                    1. Pythagore

                      Ah! Pheldge voulait peut-être nous parler des fameux avions russes qui fonctionnent à la bière, les suppôts Leffe.

                  1. breizh

                    comme pour le covid, la guerre en Ukraine : personne ne veut accepter qu’il est cocu par les politiques.

                    1. Jacques Huse de Royaumont

                      A ce propos, Contrepoint a viré de bord et n’est plus covidiste (cf https:/ /www.contrepoints.org/2023/02/03/449680-pfizer-piege-le-recit-unique-sur-le-covid-19-continue-de-seffondrer)
                      A quand leur changement de pied concernant l’Ukraine ?

                  2. Chieur chiant

                    C’est bien simple, quand l’URSS et son système se sont écroulés, plus rien ne marcher… idem dans l’ex Yuogoslavie, les petites gens, fonctionnaires, soldats, retraités n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer pendant quelques années.
                    Des soldats français stationnés en Allemagne m’ont raconté que pour survivre, les soldats russes abandonnés à leurs sorts vendaient tout de la chapka à la kalach pour survivre. Les français, eux-mêmes se cotisaient pour les sauver et acheter de la nourriture
                    pour leurs permettre de survivre pendant quelques mois le temps qu’un rapatriement s’organise.

                  3. Cerf d

                    La majorité des russes pensait “ils font semblant de nous payer et on fait semblant de travailler”.

            2. Theo31

              Salaire complet et à charge pour le benificiaires de faire les chèques. Une semaine après c’est la révolution et la demande d’application des règles europennes.

              1. Le Téméraire

                Non. La réglementation européenne dit qu’une assurance vie est un système de retraite. Rien n’oblige qu’il soit étatique. Et s’il l’est il doit être le même pour tous. Autant dire que l’UE est l’excuse de la France quand ça l’arrange.

          2. Minou

            Dans un des pays les plus taxé au monde il doit bien y avoir moyen de faire quelques économies.
            Nous avons déjà dans ces colonnes largement fait la liste des dépenses inutiles.

            Aide au développement= 10 milliards
            Aide à la presse= 400 millions
            Subvention au syndicat= 120 milions ?
            Fraude social= 30 miliards
            Retraites versée aux étranger= ?
            Aide aux étranger en france= ?

            La liste est encore longue…

          3. Mitch

            Et “on” trouve le pognon où sachant qu’il a déjà été dépensé?

            Et on le trouvera ou le pognon quand on sera dans le mur ??. Car le système n’est pas viable c’est une évidence.

            Je trouve que ce n’est rien d’autre que de la lâcheté que d’attendre de se prendre le mur (en espérant que ce sera les générations d’après qui se le prendront).

            1. durru

              Dans le mur, Mitch, dans le mur.
              C’est là qu’on va trouver l’argent et c’est là qu’on va se retrouver tous, aussi (sauf ceux qui auront claboté avant, ce qu’ils essaient de toutes leurs forces à éviter, va savoir pourquoi…)
              Je crois que “lâcheté” est un doux euphémisme, au niveau où nous en sommes.

              1. Mitch

                Oui d’accord avec toi durru.

                Et quand j’entends cette connasse de belle mère et beaucoup de sa génération (1) vomir sur les djeuns (qui sont ce qu’ils sont, ok) ça me rend juste malade lorsque ça vient de ceux là même qui les ont enfermé, enchainé, fait des procès car ils avait l’outrecuidance de faire la fête après 1 an de tole, et qui ont tout fait, absolument tout, pour faire perdurer ce système mort-né de répartition , et qui, cerise sur le gateau, veulent les faire bosser 10 ans de plus qu’eux ne l’ont fait pour qu’ils continuent de baffrer en all-inclusive. It makes me mal (2)

                (1) il sera inutile de me rappeler que toute cette génération n’est pas uniquement constituée de hyènes, même si la meute est conséquente.

                (2) ca me rend dingue en SA En

        1. Mitch

          Ca représenterait combien?

          Je ne suis même pas sur que la base de la base (qui est effectivement ce calcul) ai été fait.

          Je suspecte qu’avec le KoiKiNenCoute du Burno on pourrait rembourser l’ensemble des cotisations 3 fois. A vérifier …

      2. Vodkaman

        Vers 2045, quand les baby boomer auront clamsés, le système devrait devenir beaucoup plus soutenable.

        Un petit coup de pousse des vaccins ARNm et de rivotrilisation de la population dans les mouroirs et le tour est joué.

    2. Pythagore

      Je suis contre aussi car Macron voulait taper dans la caisse des professions libérales, ce qui constitue le casse du siècle voir de l’humanité, de mémoire d’homme, personne n’a jamais voler des centaines de milliards en un coup.
      Par contre, je ne sais pas si c’est tjs le cas ds le dernier projet de réforme.
      .
      J’en connais qui sont pour la réforme, mais qui ont travaillé jusqu’á 65 ans. Faire la grève pour mettre la retraite à 64 ans leur parait ridicule. Ils ne percoivent pas le reste.

        1. Aristarkke

          En 41, il fallait obéir aux Schleus et c’était ça ou des impôts très haussiers en remplacement…
          Bon, vous me direz, nous devons toujours obéir aux Allemands…

          1. durru

            C’est en ’40 que le choix a été fait d’obéir. Et ce ne sont pas ceux qui ont fait le choix qui l’ont payé. Comme d’hab…

  9. Béraud-Sudreau

    Ma belle-mère a passé 2 ans dans un EHPAD Orpea en région parisienne, avant sa mort, juste avant le début de la pandémie (chance pour elle et nous). Les 4 premiers mois, c’était très bien, la directrice était très impliquée. Malheureusement, elle est partie, et n’a pas été remplacée pendant 3 mois, puis sa remplaçante est restée 3 mois, le successeur 1 an, etc.
    Une gestion toujours plus centralisée depuis Paris, menus uniques concoctés depuis Paris par un unique diététicien, etc. Evidemment, un manque constant de personnel, mais celles étant là étaient le plus souvent vraiment dévouées. Le pire, c’est le médecin coordonnateur, qui ne connaissait pas ma belle-mère mais jugeait normal d’être plus en situation de donner son avis que mon époux. Heureusement, le généraliste local était très correct, lui.
    Ces endroits ne tiennent que par le personnel africain ou marocain pour qui c’est normal de s’occuper des personnes agées, et juge plutôt sévèrement les Français qui se “débarrassent” de leurs parents dans ces endroits. Par exemple, elles étaient sidérées d’apprendre que les frères et soeurs de mon époux vivaient à Paris ou proche, mais ne venaient voir leur mère que 2 fois par an…
    Non seulement Orpea facture un loyer, plus prestations annexes (repas, etc), mais ils encaissent l’APA. Et quand vous voyez la taille des chambres, la qualité des repas, les salaires mini du personnel. Nous avions la sensation qu’on traquait les économies dans tous les coins et recoins. à la limite de l’indécence. Et pourtant, manifestement, cela ne suffisait pas. Ils ne seront pas dépaysés nationalisés, ils ont déjà une gestion mode état !

    1. Dr Slump

      J’ai fait un court essai professionnel dans une maison de retraite, et j’y avais observé la même chose que vous. Une nourriture pauvre, bas-de-gamme pire que ce qu’on sert dans les hôpitaux (revoir le film l’aile ou la cuisse), et j’avais surtout été effaré par l’ambiance mortifère et la façon froidement médicale dont les pensionnaires étaient traités, en contraste frappant avec le cadre rutilant du siège du groupe.
      On se demande où va tout ce fric pompé au détriment du confort des clients, et je crois que le scandale est bien pire que celui de la gabegie de la sécurité sociale. De là à trouver un lien avec la discrétion de l’état à propos d’Orpéa, il y a un pas que je franchis sans hésitation.

      1. durru

        Faut regarder l’ensemble du décor aussi…
        Autant le petit personnel qui s’occupe directement des vieux est payé au lance-pierres et en sous-effectif, autant le personnel administratif “qualifié” a explosé, tout comme dans le public, d’ailleurs. Et c’est pas des SMIC qu’ils gagnent, eux…
        La France se fonctionnarise de plus en plus, et les grands groupes sont des acteurs majeurs et très actifs dans ce processus.

        1. Dr Slump

          Je ne fais évidemment aucun reproche au personnel soignant, qui subit cette gestion étique. Quant au personnel administratif, de ma courte expérience, il était très réduit aussi, rien à voir avec les hôpitaux publics.

      2. Pierre 82

        Sans rien connaître à ce domaine, j’aurais le même a priori: une gigantesque entreprise de détournement de pognon.
        Quand je vois les sommes qui sont demandées pour une simple chambre avec un personnel de soin minimaliste et de la bouffe dont le prix de revient d’un repas ne doit pas dépasser 3 euros le repas chaud et 1 euro les repas froids, surtout si on sait que tous les frais des soins de santé ne sont pas payés par Orpéa, mais sont remboursés par la sécu.
        Avec un business model comme celui-là, le retour sur investissement devrait être époustouflant, et malgré ça, ils réussissent à se retrouver en faillite. Il ne fait guère de doutes en ce qui me concerne que ça cache des détournements de fonds de nature démoniaque, et ça expliquerait bien volontiers le côté discret de cette information dans les MSM.

    2. MCA

      @Béraud-Sudreau 3 février 2023, 10 h 14 min

      “juge plutôt sévèrement les Français qui se “débarrassent” de leurs parents dans ces endroits.”

      Je l’ai vécu est sais de quoi je parle :

      quand votre mère de 87ans a perdu la raison, est incontinente sous toutes les formes (je passe les détails), et qui suite à AVC est grabataire et bien sûr cerise sur le gâteau … que vous travaillez, expliquez moi comment vous faites, ça m’intéresse.

      Je vous garantis que ce n’est pas une partie de plaisir ni pour l’intéressée ni pour la famille et qu’il n’y a pas de “bonne” solution.

      1. Nemrod

        C’était géré avant par les femmes de la famille quand nous étions une société rurale.
        Ca l’est encore par d’autres sociétés que la nôtre ( y compris en France).
        Les femmes maintenant travaillent et ont d’autres aspirations.
        Je ne saurais leur reprocher.

        En fait nous ne savons tout simplement pas comment gérer ces vieillesses en mode naufrage.
        Est ce possible d’ailleurs ?

        1. Nemrod

          J’ajouterais que j’ai connu ça aussi et que c’est ma mère qui jouais l’infirmière à temps plein…à l’ancienne.
          Je ne saurais jamais lui témoigner assez d’admiration et de gratitude pour ça.
          Quand ça n’a plus été possible, mon père est rentré à l’Hôpital et s’est laissé mourir d’inanition…voilà, il faut pouvoir le faire et être d’une trempe spéciale pas donnée à tout le monde.
          Avec le recul, je dirais que son choix était le meilleur.

      2. durru

        Je vous conseille de sortir du petit monde franco-français, car ailleurs c’est ce qui se passe ici qui est incompréhensible.
        Bien sûr qu’il existe des cas extrêmes qu’il faut gérer à part, mais dans l’immense majorité des cas ça reste géré en famille, fût-ce avec de l’aide extérieure rémunérée. Et je sais également de quoi je parle.

        1. Carpe diem

          Oui, c est tres louable, mais s occuper de ses vieux parents échoit à 99,99% à la femme de la maison, qui, apres avoir torché ses gosses, fait l esclave domestique pour son mari, se retrouve à la cinquantaine à faire auxiliaire de vie gratos pour ses parentd, voire ses beaux parents. Comme perspective de vie…

          1. Husskarl

            Et l’homme fait l’esclave non domestique à nourrir toute sa famille toute sa vie, ouin…
            Qu est ce qu’il ne faut pas lire.

          2. durru

            C’est d’abord et avant tout une question de vision, de ce que la vie, la famille représentent. C’est la base. C’est à partir de là que les choix sont faits.

          3. Pierre 82

            La perspective de la vie, c’est de finir par mourir.
            A partir du moment où on ne se sent plus intégré dans un grand cycle de la vie, qu’on ne comprend plus à quoi on sert, de naître, d’apprendre, de faire des enfants et s’en occuper, de travailler, s’occuper de ses parents quand ils sont en fin de vie, et puis mourir soi-même.
            La perte des valeurs et de la spiritualité, qui est la caractéristique des sociétés en décadence, est une des raisons de l’envie de suicide collectif de l’occident – tout en manquant de détermination pour mettre fin à sa propre vie.
            Car non seulement on a peur de vivre, mais en plus, on a peur de mourir. Grand paradoxe qui explique le déroulé de l’épisode covid, où on a sacrifié l’avenir par crainte de mourir.

          4. jusnaturaliste

            @ Carpe diem

            Et que font les femmes qui travaillent?

            Elles prennent des jobs où elles torchent les gosses d’autres personnes, des jobs où elles se font les esclaves domestiques de bonshommes qui les méprisent, des jobs où elles vont s’occuper de personnes âgées qui n’ont aucun lien de parentés avec elles…

            Car figurez-vous qu’on ne peut éviter de faire ces travaux, et que ce sont en général les femmes qui les font, que ce soit à la maison ou dans des entreprises.

            La différence, c’est que quand c’est à la maison, une femme est son propre patron, elle évite de nombreux trajets, du stress, son travail est varié, et en plus, elle créé un lien durable avec des personnes.

            Alors que quand c’est en entreprise, elle doit se lever tôt le matin, perdre des heures dans des bouchons, avoir peur de se faire virer, subir des humiliations, et passer sa vie à faire le même travail pour des gens dont la relation n’aura jamais dépassé le cap de la superficialité… C’est mieux comme perspective de vie?

              1. Nemrod

                Ouais.
                Dans l’équation, il y a quand même une possibilité de choisir quelque part, non ?
                C’est pas grave de se tromper ce qui est grave c’est de ne pas pouvoir choisir, je trouve.

                1. Nemrod

                  Un autre truc est que la situation décrite était relativement exceptionnelle et courte.
                  De nos jours, une personne dépendante et grabataire peut très bien vivre dans cet état des dizaines d’années.

                    1. MCA

                      @Agine 4 février 2023, 12 h 22 min

                      Moi je connais des poissons volants mais je sais également que ce n’est pas la loi du genre et je persiste à dire que c’est 2ans et (hélas) j’ai eu l’occasion de le vérifier 2 fois et ne suis pas le seul.

                      Google étant mon ami je n’ai pas hésité à lui demander conseil, son avis est de l’ordre de trois ans donc assez proche de ce que je dis et certainement pas huit.

                      Alors pourquoi 2 plutôt que 8, je pense connaitre la réponse mais me garderais de bien de l’exprimer ici.

                      Voici ce que dit google :

                      “Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n’ont pas lieu dans l’établissement même mais au cours d’une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.27 nov. 2018”

                2. jusnaturaliste

                  Tout-à-fait, chacun fait ses choix et je ne suis pas contre le fait qu’une femme décide de travailler.

                  Je faisais simplement remarquer que tout ce que l’on peut reprocher à la situation de la femme au foyer, on le retrouve en pire dans le monde du travail.

                  Opposer femme au foyer et monde du travail est donc ridicule, car c’est au final un choix personnel, qui découlera de nombreux facteurs: choix de vie, opportunités, finances, enfants, conjoint, etc.

                  1. Pierre 82

                    La liberté, on y revient.
                    Les malheurs arrivent quand on empêche la liberté de pleinement s’exercer, c’est-à-dire que chacun se sente libre de faire des choix comme il l’entend en pleine connaissance de cause, et en en acceptant et assumant toutes les conséquences sans faire payer les désagréments de leurs décisions par des tiers.

                    Dans un cadre comme celui-là, la charité (quel gros mot de catho) peut alors s’exercer, sans que ce ne soit, comme je le disais plus haut, une simple spoliation ou réquisition, mais bien un acte volontaire et parfaitement libre.

                1. Pheldge

                  il peut pas, il a aqua-gym pour ses rhumatismes, et ensuite manucure, parce que le cambouis ça lui abime les mains … 😉

          5. herve_02

            On touche ici le niveau d’égoïsme qui est devenu la norme.

            S’occuper de ses parents quelle avanie… on a bien mieux à faire, bien entendu. Surtout, globalement, le niveau des taffs en question : caissières ou secrétaires payée au lance-pierre. Mieux vaut cela que de s’occuper de ses parents et les laisser crever dans l’indigence d’un mouroir.

            En même temps, les niards qu’on a mis au monde, on les colle à la nourrice payée par l’état dès 2 mois 1/2. puis on les fout à l’école et autres activités périscolaires. En vacance on les cloque en colo. La reprise de l’école étant la libération des trous de planning où on doit les supporter. Comme cela on peut ne pas être “1 esclave domestique”. D’ailleurs autant ne pas prendre de mari/femme pour ne pas être “1 esclave sexuel” et ne pas faire d’enfants pour pouvoir vivre sa petite vie d’adulescent.

            La société mortifère qui existe actuellement est l’agglomération de ces petits égoïsmes. La déshumanisation des individus par la perte de leur empathie crée le monde que l’on vit : pas d’esclave domestiques avec son conjoint, ses parents et/ou ses enfants mais avec son patron et ses collègues de travail, ce qui est, évidemment, éminemment, plus sympathique.

            1. Dr Slump

              Je disconviens. Vous tirez un portrait des gens que je trouve caricatural, pour ne pas dire méchant. Bien sûr que les gens se soucient de leurs parents, et font ce qu’ils peuvent pour s’en occuper malgré la modestie de leur train de vie. J’en connais plusieurs qui ont déménagé, quitté leur emploi, pour s’occuper de leurs parents malades ou en fin de vie.
              De plus vous mélangez causes et conséquences, et trouvez des explications simplistes. Les emplois de caissière et secrétaire ne sont pas payés au lance-pierre, au contraire ils sont payés cher, mais les employés ne touchent pas la moitié de leur salaire total brut. Comment voulez-vous qu’ils puissent se passer de leur emploi pour s’occuper de leurs parents ?
              La première raison est un système sclérosé, suradministré, perclus de taxes, cotisations, impôts et normes qui étouffent l’économie, écrasent le pouvoir d’achat, et qui découragent donc l’altruisme et la charité. On ne fait pas une société solidaire par la force, mais par la liberté, point barre.

                    1. Dr Slump

                      Je ne sais pas si, dans le passé long et tumultueux de ce blog, je vous ai déjà fait part de détails de mon histoire, mais si mes géniteurs sont effectivement morts, je n’en ai pas moins des parents… adoptifs, actifs et bien vivants, et dont j’aurais la charge le moment venu. Un parkinson et une diabétique, je ne m’attends pas à ce que ce soit facile.
                      Ca ira Sam ? Pas trop misérable à ton goût ? Tu tiens le coup ?

                1. Pierre 82

                  Salut, Sam
                  Pour ta gouverne, moi non plus, je ne devrai plus avoir à m’en occuper: ils sont morts tous les deux.
                  Pour rester dans un ton badin.

                  1. Pheldge

                    même si j’ai connu quelques rares contre exemples, j’ai toujours entendu parler de disputes familiales quand il s’agissait de payer pour la prise en charge des parents âgés … en fait, tout le monde veut l’héritage quand il y en a, mais pas les charges. C’est désolant et tellement humain …

                    1. Pierre 82

                      Parce qu’il y a confusion entre solidarité et pognon, résultat de 80 ans de socialisme.
                      Où est l’amour là-dedans ? – la version ἀγάπη – agapè.
                      Ce mot que Saint Jérôme a traduit en latin par “caritas”
                      Ne cherchez plus, le problème est là. Cultivez l’amour, et celui-ci vous reviendra en boomerang.

                      Alors certes, l’amour n’a pas toujours été présent dans les familles – loin de là. Mais au lieu de l’avoir remplacé par du pognon, il était remplacé jadis par le sens du devoir et de l’honneur – “on ne laisse pas crever ses parents dehors” était souvent le moteur de l’action.
                      Le pognon a remplacé le sens de l’honneur. en plus, il est beaucoup plus simple d’attendre que l’état dilue complètement ce sens du devoir en le répartissant sur toute la population.
                      Le pognon peut être dilué, pas l’honneur. Donc c’est plus confortable, mais avec le résultat que la société part en cacahouètes…

              1. herve_02

                @DR Slump

                Je ne fais que répondre à cela : “Oui, c’est très louable, mais s occuper de ses vieux parents échoit à 99,99% à la femme de la maison, qui, après avoir torché ses gosses, fait l esclave domestique pour son mari, se retrouve à la cinquantaine à faire auxiliaire de vie gratos pour ses parents, voire ses beaux parents. Comme perspective de vie…”

                j’ai du mal à y voir un soupçon d’empathie. Il faudrait lever le nez de l’autisme régressif sans pathologie associée sur le système sur-administré sclérosé par l’état…. et gnagnagna et gnagnagi. Ils touchent un 1/2 salaires à coz’ des chaaaaarrges. Mais, en même temps, leurs parents ont l’apa, les enfants les allocs et les frais de garde pris en charge, plus tous les trucs de maladies dont lunettes et dents (les parents c’étaient lunettes et dents et auditifs) et l’école de la raie publique… l’autre 1/2 salaire est là.

                Votre société solidaire par la liberté je me marre. Il suffit de regarder les commentaires ici, chez les gens qui ont un peu plus que la moyenne pour envisager leur solidarité par la liberté. On en arriverait aux pauvres qui “feraient la pute” (façon de parler) pour quémander quelques restes. Non la solidarité ne se fait ni avec la liberté, ni avec la force, mais avec l’empathie. l’empathie ne s’apprend pas, elle se développe dans un environnement propice qui commence par être élevés par ses propres parents. Vous n’avez jamais entendu un enfant appeler sa nounou maman, ou 2ème maman ? C’est assez intéressant de voir ce triangle “amoureux” enfant, maman, nounou.

                Concernant mon regard ‘maichant’ sur la société et les gens, allez lire un peu sur les changements familiaux opérés par les “boomers” : c’était la première génération qui n’a pas (en général) élevé ses enfants pour se consacrer aux 30 glorieuses et le vrai plein emploi avec les salaires qui ont fini par suivre. D’ailleurs cette même génération ne s’emmerde même plus avec les petits enfants tous occupés à gérer leur vie de loisir car la croissance à permis à ceux qui travaillaient d’arriver à des postes intéressants, laissant globalement leurs enfants se démerder tout seuls. Il y a de bons articles sur le sujet pour ceux qui veulent savoir.

                De fait la génération suivante a été élevée dans l’absence de “lien” avec les parents tuant petit à petit l’empathie et reproduisent en pire le phénomène. L’école a accentué le tout pour permettre la mise en place de cet état crypto-facho qui joue sur du billard avec l’assentiment de 80% de la populace qui déteste l’autre 80% . Avant c’était le travail qui occupait tout le temps, maintenant en absence d’icelui ce sont les loisirs (voyages ou netflix ps4…)

                C’est un fait assez répandu et assez documenté.

                ps : Rien que le fait de penser que gérer ses parents “malades” ou ses enfants, fait de la femme une “esclave domestique” est la mise en abîme parfaite de ce que je décris.

                1. Oreliane

                  Sauf qu’en l’occurrence vous reprenez les propos de @jusnaturaliste qui sont aussi stupides que les vôtres pour répondre @Dr Slump.

                  1. jusnaturaliste

                    @ Oreliane

                    Il ne reprend pas mes propos.

                    Je fais le constat que les parents ne s’occupent pas de créer un lien fort avec leur enfant, et que comme ce lien pourra encore moins se faire quand ils seront vieux, il n’y aura au final pas une grande différence relationnelle entre le home ou la maison d’un enfant.

                    Investir dans une relation avec ses enfants est très coûteux, en temps, en argent et en énergie, et s’il faut dépenser tout cela seulement dans l’espoir d’éviter de finir les deux dernières années de sa vie dans un home, la plupart des gens considère que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ainsi, les plus lucides savent qu’ils viennent au home pour y mourir, les autres ne le découvriront qu’une fois dans la place…

                    Notez que je ne pose aucun jugement sur ces choix de vie.

                2. Dr Slump

                  Vous décrivez peut-être là votre propre milieu, dans lequel je ne me reconnais absolument pas, et dans lequel je ne reconnais pas plus les autres milieux de toutes classes que j’ai fréquentés dans ma vie. J’assume : vous portez un jugement excessivement négatif sur les gens, et m’attribuez en plus toutes sortes de propos sortis d’on ne sait où.

                  Je suis d’accord sur le fait que dans notre société moderne, les liens familiaux ne sont plus aussi resserrés qu’autrefois, mais si vous croyez que c’était la concorde et la félicité, vous vous trompez lourdement. La solidarité était d’abord due à la nécessité, pas à la vertu, et ce n’était pas l’état qui enseignait cette nécessité, mais la dure réalité.

                  De plus, vous ne comprenez toujours pas qu’autrefois, l’état et les cotisations de “solidarité” pour lesquels vous avez les yeux de Chimène étaient bien plus léger que maintenant, et même inexistants si on remonte plus loin dans l’histoire, et pourtant vous admettez que les gens étaient bien plus charitables que maintenant. Qu’est-ce qu’il faut de plus pour vous faire ouvrir les yeux ?

                  1. durru

                    Non, Dr, tu fais fausse route, il parle du message auquel il a répondu en premier lieu. Lis le attentivement, ça se tient.

                3. durru

                  Dans le contexte du message auquel vous aviez répondu, j’étais 100% d’accord avec vous.
                  Pour ce qui est de la suite, bon… on retombe dans les mêmes travers. C’est l’état providence qui “fournit” l’apa, les enfants les allocs et les frais de garde pris en charge, plus tous les trucs de maladies dont lunettes et dents (les parents c’étaient lunettes et dents et auditifs) et l’école de la raie publique. Pas avant de s’en servir grassement, bien sûr. Ne pas confondre causes et conséquences…
                  Quant aux boomers, ils sont le produit de leur temps, c’est-à-dire précisément cet état providence nounou qui leur a enlevé toute responsabilité et tout sentiment de responsabilité du même coup. Et l’empathie par la même occasion, car un hédoniste narcissique ne peut pas, structurellement, avoir de l’empathie.

      3. Spirou

        Finalement la zone blanche de Soleil Vert qui euthanasie en musique les vioques c’est presque plus humain. M’est avis qu’il y a un gros business à venir là.

        1. Pheldge

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    3. jusnaturaliste

      Le système voulu par la nature, c’est que les parents passent du temps à prendre soin de leurs enfants quand ils sont petits, et en retour, les enfants passent du temps à prendre soin de leurs parents quand ils sont vieux, c’est du donnant-donnant.

      Aujourd’hui, les parents délèguent leurs enfants à des crèches, des écoles, des activités parascolaires, etc. Il est donc logique, qu’en retour, les enfants délèguent leurs parents à des homes, des epads, des activités pour retraités.

      1. Pierre 82

        Pour beaucoup de couples, ne pas travailler n’est pas une option pour la femme.
        Il parait que ça les a libéré.
        Je prétends que c’est exactement le contraire qui s’est passé et qu’une femme, aujourd’hui qui voudrait s’occuper de ses enfants et de son foyer, n’en a pas très souvent la possibilité.
        Ajoutez à cela qu’être femme au foyer est très mal considéré, et je constate que la pression sociale est telle que très peu le font.
        La grande exception, c’est dans ce qu’on appelle la diversité, des communautés d’origine non européennes, dont certains (pas tous) pratiquent un mode de vie plus en rapport avec leurs origines.

        1. jusnaturaliste

          @ Pierre 82

          En réalité, la propagande féministe n’y est strictement pour rien.

          Ce qui a libéré la femme d’être au foyer, ce sont les machines, d’une part, en allégeant considérablement le travail au foyer, d’autre part, en leur ouvrant de très nombreuses places de travail qu’avant seuls les hommes pouvaient faire.

          Cela a aussi donné plus de temps libre aux hommes, ce qui leur permet de plus contribuer au ménage qu’auparavant où tout leur temps était consacré à la subsistance du foyer.

          Après, le problème n’est pas tant que la femme travaille ou non, mais plutôt que lorsque les parents n’investissent pas pour développer un lien fort avec leurs enfants quand ils sont petits, ce sera trop tard quand ils seront devenus adultes. Et dès lors que la relation est faible, autant faire appel à des professionnels.

          1. durru

            La multiplication des salariés a permis aux états de grossir sans que cela se voie de suite. C’est ÇA le problème majeur.
            La propagande féministe (c’est mal vu pour une femme de rester à la maison) n’a fait qu’appuyer là-dessus, mais son impact ne peut pas être totalement ignoré, le regard des autres compte…

            1. jusnaturaliste

              @ durru

              Je pense que la propagande féministe est la conséquence, pas la cause.

              La cause première, c’est que dès lors que l’Etat prend en charge gratuitement les enfants, que les tâches ménagères peuvent se régler en quelques heures par semaine, la plupart des couples ont voulu augmenter leurs revenus en faisant gagner de l’argent à madame.

              1. durru

                Au lieu de partir d’hypothèses farfelues, on va revenir aux basiques : les faits historiques.
                Dans les pays occidentaux, ce sont les deux guerres mondiales qui ont sorti les femmes des domiciles, et ce n’était pas du tout pour augmenter les revenus du couple, mais tout simplement pour remplacer les hommes sur les lignes de production.
                Dans les pays communistes, c’est la schlague et l’absence de productivité qui ont poussé à cette évolution.
                Que derrière les femmes ont demandé des droits en accord avec leur participation au fonctionnement de l’état, quoi de plus normal.
                Autre fait : ce ne sont généralement pas les mères de familles nombreuses qui sont les plus farouches militantes du féminisme (de nos jours), c’est même le contraire. Donc question tâches ménagères, comment dire…

                1. jusnaturaliste

                  @ durru

                  Mais les femmes ont de tout temps travaillé pour la survie: que ce soit en tant de guerre pour remplacer les hommes, dans les champs, pour s’occuper des bêtes, chercher de l’eau, etc.

                  De ce fait, pouvoir rester à la maison, comme c’était le cas dans les années 1950-1960 était plutôt un luxe que l’on ne trouvait que dans nos pays riches.

                  1. durru

                    @JN
                    Vous faites confusion entre “travail” et “salarié”. Ce n’est pas parce qu’elles restaient au domicile qu’elles ne faisaient rien. Même “dans nos pays riches”.
                    Si même Flag est d’accord avec moi, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre argumentaire, cherchez mieux…

                    1. jusnaturaliste

                      @ durru

                      Il ne me semble pas avoir dit que la femme à domicile ne faisait rien, mais plutôt que l’attrait d’un salaire supplémentaire pour le couple a été un moteur bien plus efficace à l’adoption du féminisme, que la doctrine en elle-même.

                      Et qu’à l’inverse, si les machines disparaissaient et que la femme devait retourner bosser à la maison simplement pour assurer la survie du ménage, le féminisme n’aurait plus aucun succès idéologique, probablement même que les féministes d’aujourd’hui se mettraient à nouveau à vanter le patriarcat…

                    2. durru

                      Ahem… Je cite : “les femmes ont de tout temps travaillé pour la survie […]. De ce fait, pouvoir rester à la maison, comme c’était le cas dans les années 1950-1960 était plutôt un luxe”.
                      Tout lecteur de bonne foi comprendra que le luxe est de ne pas (plus) travailler. Je suis désolé.

                      Pour ce qui est du moteur premier, vous avez tort, mais vous insistez quand même. Le “salaire supplémentaire” est une rengaine récente, amplifiée par l’extorsion de plus en plus flagrante opérée par les états. C’est le besoin qui a été le premier moteur, pas le confort. Le besoin de main d’oeuvre, comme expliqué.

                      Allez, j’en ai assez donné avec Sam. Ce n’est pas pour tomber sur un autre au moins tout aussi coriace.

                    3. jusnaturaliste

                      @ durru

                      Je ne connais pas une seule femme au foyer qui ne fiche rien du tout à la maison. Le luxe tient plutôt dans le fait qu’elles disposent librement de leur horaire, qu’elles n’ont pas de déplacements, que leur travail est allégé par rapport à un vrai job, qu’elles sont leur propre patron, etc.

                      Si cela n’était pas évident pour vous, c’est que vous ne maitrisez pas du tout le sujet, il vaut donc effectivement mieux en rester là.

                      Par ailleurs, je ne sais pas si j’ai raison, c’est pour cela que j’alimente le sujet, car je cherche à entendre les arguments de ceux qui savent, et pas à rentrer dans des polémiques stériles.

                    4. durru

                      Si je vous contredis, c’est parce que je ne suis pas d’accord avec ce que vous écrivez.
                      C’est difficile de savoir ce que vous pensez lorsque ce que vous écrivez dit autre chose…
                      Je sais que ce n’est pas facile, mais ici la seule manière de communiquer c’est ce qu’on écrit. On peut commencer à connaître les opinions générales des intervenants, mais ça va pas très loin. Vaut mieux rester précis dans ses propos. Et les vôtres, je vous ai montré, portent assez facilement à confusion.
                      Et vous adoptez par principe l’attitude “Sam” : c’est pas moi qui me suis mal exprimé (voire j’ai dit n’importe quoi), c’est l’autre qui n’a pas compris. Ça aide pas…

                    5. jusnaturaliste

                      @ durru

                      Vous n’y êtes pas du tout: je me fiche de savoir qui s’est mal exprimé, peut-être moi, peut-être vous, peut-être que nous nous sommes tous les deux correctement exprimés, mais avec des définitions de termes différentes, peu m’importe.

                      Et c’est évident que mes propos sont confus, puisque je ne suis pas au clair sur la question et que je ne sais pas non plus quels mots utiliser pour qu’il n’y ait pas de confusion possible, ce qui m’amène à devoir reformuler mes propos, et vous donne l’impression que cela part dans tous les sens.

                      Après, si cela vous agace, ne vous gênez pas, réservez vos lumières à Sam, cela laissera peut-être à d’autres l’occasion de prendre le relais et d’amener de nouveaux arguments…

                  2. Pierre 82

                    Je rappelle quand même que les femmes restaient à la maison, non pas pour glander et regarder Netflix en se gavant de chips, mais pour tenir le foyer, ce qui était souvent une occupation plein temps.
                    Même dans les années 60, ma propre mère m’a toujours donné l’impression de ne jamais s’arrêter, avec ses 6 enfants…
                    C’était d’ailleurs la thèse d’Alain Soral (avant qu’il ne devienne cinglé), que les premières féministes n’étaient autres que des grandes bourgeoises de la fin XIXème, début XXème siècle, qui s’ennuyaient et qui s’étaient mis en tête d’avoir envie d’un vrai boulot “comme les hommes” pour tuer leur ennui.
                    Toujours est-il que la plupart des femmes au foyer, à cette époque, avaient déjà beaucoup de boulot souvent complété par quelques tâches rémunératrices, pour réussir à nourrir tout le monde quand le salaire de monsieur n’était pas suffisant.
                    Et l’idée qu’il fallait qu’elles aient un boulot plein temps n’a vraiment germé que bien plus tard, et ça a bien sûr profondément déstabilisé l’équilibre familial.
                    La chute de la natalité a suivi. Il parait que c’est bon pour la planète. Mais une chose est certaine: c’est mauvais pour notre civilisation.

                    1. jusnaturaliste

                      Les politiciens et autres penseurs essayent toujours de faire croire qu’ils arrivent à influencer le monde par leurs beaux discours et leurs combats. Je pense, qu’ils n’y arrivent que lorsque leurs discours et leurs combats convergent de manière évidente avec les intérêts individuels des gens.

                      Quand le féminisme ne concernait que quelques bourgeoises aisées, tout le monde s’en fichait. Mais dès lors que la plupart des femmes ont pu avoir un niveau de vie semblable à ces bourgeoises, et ce, grâce au progrès, le discours a fait mouche…

          2. Pierre 82

            @jusnaturaliste
            Ce que je dis, c’est qu’on prétend avoir libéré la femme, mais le souci, c’est que maintenant, elle n’a plus le choix: un seul salaire est souvent insuffisant pour subvenir aux besoins d’un ménage. Elles doivent travailler, elles n’ont plus vraiment le choix.
            Et j’en connais beaucoup qui, tout en ayant travaillé toute leur vie, auraient en fait préféré s’occuper du foyer (en travaillant à temps partiel par exemple, ou même ne pas travailler du tout à l’extérieur et s’occuper mieux des enfants, ou faire du bénévolat, ou même torcher leurs parents quand ils ont été à la fin de leur vie). C’est le genre de choses dont on se rend compte en vieillissant qu’on est passé à côté de beaucoup de choses.
            Or la pression sociale est terrible, d’une part à cause de la fragilité des couples dont on fait un exemple à suivre, de la dépendance de la femme qui ne travaille pas vis-à-vis d’un homme infidèle, ou même de la simple convenance sociale: une femme qui ne travaille pas n’existe pas et est indigne.

            Le combat féministe est d’arrière-garde; elles ont obtenu l’égalité des droits, mais il est évident que la situation actuelle n’est pas très satisfaisante.

          3. Oreliane

            Alors là, vous me la baillez belle !
            “Ce qui a libéré la femme d’être au foyer, ce sont les machines […] en leur ouvrant de très nombreuses places de travail qu’avant seuls les hommes pouvaient faire.” C’est une blague, dites-moi !

            Sans nul doute, c’est le taux de mécanisation tellement important dans la magistrature, le social, la santé, l’éducation nationale qui fait qu’aujourd’hui ces métiers sont occupés à 80% par des femmes.

            La brouette a été remplacée par le tractopelle mais je ne vois guère de féminisation du métier, pas plus que chez les éboueurs où pourtant les poubelles sont maintenant soulevées mécaniquement voire enlevées via une manette pour celles enterrées.

            Que les machines (lave-linge, sèche-linge, micro-ondes, lave-vaisselle…) aient pu libérer la femme du foyer, certes, il n’en reste pas moins que tout a été mise en oeuvre pour éloigner les femmes de leur foyer, à commencer par le SMIG/SMIC.

            En 1960/1970, un salaire suffisait à vivre, la mère s’occupait des enfants, le père de faire rentrer de l’argent.

            Maintenant avec 2 salaires dont 1 souvent à temps partiel, entre la crèche, la garderie, la 2ème voiture, la femme a gagné son indépendance mais à quel coût/prix !

            Quant à la fumisterie féministe, c’est elle la première qui a poussé les femmes au travail, “il faut se défaire du patriarcat”, quitte à avoir un boulot de merde dans une chaîne de production, mais au moins, la femme avait son salaire.

            Et je ne parle pas de l’aberration de charge mentale et des revenus 30% inférieurs à ceux des hommes.

            Allez visiter le site madmoizelle.com, lisez les chroniques de Maïa Mazaurette dans le Monde, regardez la prolifération d’articles écrits en écriture inclusive, si ce n’est pas de la propagande féminitariste, je ne peux plus rien pour vous.

            1. Pierre 82

              Chère Oréliane, si j’étais taquin, je vous dirais qu’effectivement, les métiers de la magistrature, du social, de la santé et l’éducation nationale sont occupés à 80% par des femmes.
              Et c’est sans doute pour ça que les domaines que vous venez d’énumérer sont les secteurs qui fonctionnent le mieux dans notre belle et fière république.
              Mais vous avez de la chance: je ne suis pas taquin.

              1. Oreliane

                Cher Pierre,

                Je soulignais le fait que la mécanisation a été une avancée majoritaire pour les femmes, à n’en pas douter 🙂

                1. Dr Slump

                  T’inquiètes, les métiers occupés en majorité par les femmes vont être mécanisés aussi, les IA et les ChatGPTO vont s’en occuper. Libérées, délivrées… 😀

                  1. Pierre 82

                    Pas que. Je revois parfois ma mère nettoyer le sol de la maison quand j’étais gamin. Une première fois au savon, qui laissait de la mousse. Rincer au moins deux fois à grandes eaux, après quoi, ça faisait encore “swich swich” quand on marchait, et obligeait à un troisième rinçage.
                    Le repassage et amidonnage des cols des chemises de mon père -une bonne demi-journée, et autres joyeusetés.
                    La poudre à lessiver en poudre vendue en tonnelets, et le linge qu’il fallait faire bouillir si voulait que ce soit un peu propre…
                    L’aspirateur qui développait 120 dB, et aspirait vaille que vaille. Les chiottes lavées à l’eau de javel, oùm ça puait tellement qu’il fallait attendre 1 h avant de pouvoir y aller autrement qu’en apnée…
                    Les produits d’entretien ont aussi fait des progrès considérables.

              2. Higgins

                Une des raisons est que dans ces activités, il est facile d’obtenir, sans que la carrière en souffre trop, un temps partiel pour les enfants. Bon, et je peux en témoigner, il est des professions où le 80% correspond à un honnête 100% mais vous n’êtes pas obligé de me croire.
                Attention, c’est seulement un des critères, pas le seul.

              3. durru

                @Pierre 20h45
                C’est surtout parce qu’il s’agit de métiers alimentaires d’abord et avant tout. C’est la cause à la fois de leur féminisation ET du haut niveau de qualité fourni.

            2. jusnaturaliste

              Mais je ne conteste pas ce que vous écrivez.

              Ce que je veux dire: c’est que tous ces métiers de services se sont développés, parce que les métiers nécessaires à la survie sont aujourd’hui remplis par des machines.

              Quand il n’y avait pas de tracteur, tout le monde devait bosser au champs pour récolter assez à leur survie, hommes, femmes, enfants. Maintenant, il suffit d’un bonhomme sur son tracteur, et cela permet aux enfants d’aller à l’école, aux hommes de s’occuper du ménage et aux femmes de la magistrature…

              Si vous supprimez de nouveau les tracteurs, le féminisme disparaîtra avec, car les gens n’auront plus le temps de s’occuper de ces délires, ils devront retourner bosser au champ, s’ils ne veulent pas mourir de faim.

              1. durru

                Vous êtes sérieux, là ?
                Je crois qu’il convient de clarifier quels sont les “métiers de services” dont on parle, d’abord…

                1. jusnaturaliste

                  @ durru

                  Vous ne vous rendez pas compte, combien les machines permettent d’économiser des bras? Si on supprime les machines, il faudra retrouver des bras, cela veut dire que des milliers de personnes devront abandonner leur boulot actuel pour aller bosser aux champs, faire de l’élevage d’animaux, gérer l’approvisionnement en eau, en bois pour le feu, etc. Cela amènerait la disparition de pleins de métiers actuels qui ne sont pas fondamentalement indispensables à la survie.

                  1. durru

                    Ce n’est pas mon propos, je parlais dans l’autre sens, les “métiers de services” qui ont été rendus possibles par l’apparition des machines. Qui, ne vous en déplaise, sont (pour certains) tout autant dispensables à la survie qu’à la vie tout court…

                    1. jusnaturaliste

                      Oui, quantité de métiers sont dispensables à la survie, je ne dis pas le contraire! Par contre, dès lors qu’ils sont rémunérés librement par des gens, c’est qu’ils ont été jugés nécessaires à la vie par ceux qui ont payés.

                    2. durru

                      “rémunérés librement par des gens”
                      Avec *leur* argent ?
                      Vous vous rendez compte de ce que vous dites, là ?
                      Combien de gens rémunèrent librement et avec leur argent les métiers dont on parle ? En France d’abord, mais pas que…

                    3. jusnaturaliste

                      @ durru

                      Prenons par exemple le métier de coiffeur: ce métier n’est absolument pas indispensable à la survie, n’importe qui peut prendre une paire de ciseaux et se couper les cheveux, et pourtant, une bonne partie des gens vont de leur plein gré au coiffeur et le paye de leur plein gré avec la satisfaction que le coiffeur a amélioré leur vie.

                    4. durru

                      C’est beau comme du Sam !
                      Pour rappel, votre première intervention répondait à un message qui parlait de, je cite : “la magistrature, le social, la santé, l’éducation nationale”. Ça juge, ça soigne, ça instruit, un coiffeur ?
                      Et moi j’ai précisé dès le début “qu’il convient de clarifier quels sont les “métiers de services” dont on parle, d’abord”. Ce que vous avez soigneusement évité de faire 😀
                      Et donc vous êtes complètement à côté, mais vous insistez quand même… Comme quoi, ce comportement est plus répandu qu’on pourrait le croire…

                    5. jusnaturaliste

                      @ durru

                      Je vous ai clarifié les métiers de services par une définition globale et comme vous ne l’avez pas comprise, je vous ai donné un exemple avec le coiffeur, qui aurait pu être tout autant dans la liste des métiers du message initial, mais qui était surtout plus facile à expliquer que le métier de l’assistant social.

                      Mais c’est pareil, si les gens revenaient aux champs, il y aurait in fine nécessairement moins de magistrats, d’assistants sociaux, d’intervenants dans la santé, d’enseignants, d’écoles, etc. C’est pareil lorsque l’Etat mobilise les jeunes pour la guerre, ils ne peuvent pas en même temps se former pour d’autres métiers.

                    6. durru

                      Non, vous avez tout simplement changé de sujet.
                      Le point de départ était celui que j’ai cité, vous n’avez à AUCUN MOMENT évoqué autre chose, avant l’exemple du coiffeur.
                      Laissez tomber. Ou changez d’attitude.

              2. Oreliane

                Je pense surtout que vous utilisez le terme “métiers de services” à mauvais escient.
                Comme Hervé 02, vous dites tout et son contraire en quelques minutes.
                D’où avez-vous vu que l’agriculture est un “métier de services” ?

                Zut, j’ai quand même appris les trois niveaux à l’école :

                1) le primaire : l’agriculture
                2) le secondaire : l’industrie
                3) le tertiaire : les services

                Cela englobe les banques, les assurances, les aides à domicile.

                Pour les coiffeurs, restaurateurs, chaudronniers, esthéticiennes, qui ne rentrent pas dans les cases, on les appelle indépendants…

                Vous faites de cas particuliers une généralité.

                “Ce que je veux dire: c’est que tous ces métiers de services se sont développés, parce que les métiers nécessaires à la survie sont aujourd’hui remplis par des machines.”

                Le boulanger a trouvé un outil pour la mise au four, le boucher a son appli pour la découpe des viandes ? Et pourtant, ce sont bien des métiers nécessaires à la survie…

                1. jusnaturaliste

                  @ Oreliane

                  Je conviens volontiers que l’expression “métiers de services” n’était pas la plus heureuse, raison pour laquelle j’ai préféré la redéfinir comme “tout ce qui n’était pas indispensable à la survie”.

                  Après, j’essaie plutôt de définir une généralité qui corresponde à tous les cas particuliers, mais comme je suis en recherche, la définition s’affine au fur et à mesure des réponses, ce qui peut effectivement donner l’impression que je dis tout et son contraire.

                  Donc oui, c’est parce que le progrès a permis au boulanger d’améliorer son rendement, que cela a libéré des bras, et que ses bras ont pu s’engager dans des nouveaux métiers moins axés sur la survie.

                  1. Oreliane

                    “Tout ce qui n’est pas indispensable à la survie”

                    Revenon au stade “chasseurs, cueilleurs”, nous saurons exactement ce qui est indispensable ou non à la survie ^^

                    1. jusnaturaliste

                      @ Oreliane

                      Actuellement, avec les génies qui nous gouvernent et leurs politiques énergétiques insensées, on ne peut même plus exclure le risque d’un gros blackout de plusieurs mois dans les prochaines années, qui pourrait même s’étendre à une bonne partie de l’Europe…

                      Ce sera alors trop tard pour que le trader se mette à faire du jardin et ce n’est pas en cueillant 10 mûres écrabouillées dans la forêt ou en essayant de chasser le sanglier au lance-pierre qu’il arrivera à survivre…

        2. Nemrod

          On s’en fout de la pression sociale…enfin on devrait.
          Mon épouse a arrêté son activité pour élever ses enfants alors qu’elle est bac+6 et ce que pouvais dire les gens…ça les occupait.
          Après c’est un sacrifice financier, un choix.

          1. Pierre 82

            Si monsieur a des revenus et une localisation qui le permettent (habiter à Montluçon est moins coûteux que dans une ville de banlieue parisienne pas trop mal fréquentée) , et que le couple est solide dans la confiance mutuelle, alors oui, on est bien dans le cas d’un choix.
            Mais cette configuration n’est pas si fréquente. Allez trouver un appart dans une grande ville si vous avez un enfant, et de vivre sur un seul salaire, disons de 1,5 fois le smic…

            1. Nemrod

              Bof… à l’époque je devais gagner l’équivalent de 2000 de maintenant.
              On remboursait une maison dans une ville moyenne.
              Notre bagnole c’était une vieille R19 et on allait en vacance 10 j a l’île d’Oléron .
              Il est vrai que dans un endroit plus attractif cela aurait été plus difficile.

              1. Pierre 82

                Question de solidité du couple, également. C’est peut-être le point le plus important, et le plus compliqué en ces temps où l’idéal présenté par les médias serait plutôt la “famille recomposée”.

                Mais cette discussion nous amènerait sans doute un peu loin.

                Si la décision est prise en pleine conscience, à savoir qu’il va falloir se serrer la ceinture, ça fonctionnera.
                J’ai un couple d’amis, ingénieurs tous les deux, qui ont 5 enfants et ont décidé, au début du covid, que madame quitte son boulot rémunéré pour faire l’enseignement à domicile (au départ, refus de laisser leurs gamins masqués toute la journée sous la responsabilité de psychopathes et d’hypocondriaques). Au niveau matériel, ils ont moins de moyens qu’avant, c’est clair, mais pour rien au monde ils ne reviendraient en arrière. Et toute la famille a l’air très épanouie (on a parfois quelques-un des enfants à la maison, pour donner un coup de main)

      2. Nemrod

        Non, non vous racontez n’importe quoi.
        C’est une construction humaine…très louable et belle d’ailleurs mais ce n’est absolument pas ce que nous enseigne la nature.
        Chez les mammifères dont nous faisons partie quand un membre du groupe devient une charge il est très exceptionnellement soutenu par les autres ( chez les éléphants parfois) la règle étant son abandon pur et simple car il menace la survie du groupe.
        Chez les animaux qui ne vivent pas en groupe et qui sont territoriaux individuellement le territoire est conquis par un plus jeune/plus fort et le vieux est soit tué soit poussé aux confins.

        1. jusnaturaliste

          @ Nemrod

          C’est ce que nous enseigne la nature dans le cas spécifique de l’être humain.

          Et comme l’humain est un être complètement exceptionnel, vous ne pouvez pas vous baser sur ce qui se passe dans le monde animal pour l’appliquer à l’humain, c’est un non sens.

          1. Nemrod

            Alors appelez ça un acquis anthropologique mais ne dîtes pas que c’est la Nature qui nous l’enseigne.
            C’est complètement l’inverse.
            C’est parce que l’Homme s’est extrait de son état de Nature que nous prenons soin des faibles et des vieux.

            1. jusnaturaliste

              @ Nemrod

              Sauf que là, vous évoquez une théorie, qui n’a aucune valeur dans une démonstration.

              Je parle de faits: c’est un fait qu’un bébé humain ne peut pas survivre sans que ses parents de sang ou des parents adoptifs s’occupent de lui. C’est un fait que des vieillards ne peuvent pas survivre sans que des êtres plus jeunes s’occupent d’eux et que ceux qui ont le plus de dispositions à s’occuper d’eux sont d’abord leur descendance. C’est la nature humaine.

              1. Nemrod

                Oui comme pour les petits mammifères.
                Ce que je conteste est que le soins aux vieillards soient ” naturels “.
                C’est un acquis de l’espèce humaine.

                1. jusnaturaliste

                  Sauf qu’un petit mammifère est bien plus rapidement capable de se débrouiller qu’un enfant.

                  Ensuite, quand vous dites que c’est un acquis, c’est une théorie. Pour moi, c’est le factuel qui m’importe.

                  Et je ne vais pas vous faire le syllogisme pour vous démontrer que si l’espèce humaine est naturelle, un acquis de l’espèce humaine l’est forcément aussi…

                  1. Nemrod

                    Sortez tous les mots que vous voudrez .
                    Le soins aux blessés et au vieillard ainsi que les rites funéraires nous distingue des autres animaux sauf rares exceptions .
                    Je ne connais que la bécasse chirurgienne qui soigne son congénère et certains comportements des éléphants.
                    Tous les autres animaux évolués sont sans pitié avec les boiteux.

              2. Dr Slump

                A la différence des autres espèces, les mammifères ne donnent naissance qu’à un nombre réduit de petits, et pour les humains qu’à un seul à la fois, rarement deux. Leurs petits sont donc précieux, et pour la survie de l’espèce ils doivent les élever avec soin et les défendre farouchement. Tandis que pour des batraciens par exemple, sur des milliers de têtards il y en aura un petit pourcentage qui survivra, stratégie de quantité vs qualité. Rien d’humaniste là-dedans, c’est la nature pure et simple.

                Et quant aux vieux, aux faibles et aux blessés, aucuns mammifères ne les prend en charge quand ils ne peuvent plus suivre. Seuls les humains le font, et c’est un trait de civilisation humain d’étendre la coopération à ceux-là.

                1. Pythagore

                  Et les bébés tortues alors, 1% de survie, cé troporrible, non pas les bébés, vite l’état doit faire qq chose !
                  https:/ /www.youtube.com/watch?v=MB5p2B3ytHw
                  Comme le dit Nemrod, la nature malgré toute sa beauté est “une salope sans pitié” et il n’y a que les écolos pour nous la décrire comme le paradis.

              3. Nemrod

                Ça commence à ne plus être ” réduit” a partir de combien .
                Car des portées de 10 marcassins ne sont pas rares.
                Il est vrai que les suidés ont un fort taux de reproduction.

              4. Nemrod

                La “nature humaine” est une exception dans la ” nature “.
                L’adjectif change tout quand même.

            2. herve_02

              Non ce n’est pas “naturel” comme dans de nombreuses espèces. Pas plus qu’il n’est pas “naturel” non plus de laisser le voisin nous faire chier sans répondre et tenter d’aller voir un 1/3 pour qu’il règle le problème. Le “naturel” serait d’aller tenter de lui casser la gueule pour voir qui va avoir le dessus.

              je sais pas si c’est une amélioration ou pas, dans les 2 cas que l’on ne peut disjoindre. nature/cuture

              1. durru

                La culture nous enjoint d’aller, dans un premier temps, essayer de raisonner le voisin. Le cassage de gueule survient, pour des gens civilisés, seulement en cas de mal à la comprenette 😉

            3. jusnaturaliste

              C’est la nature qui a permis à l’homme d’être homme. Or, depuis que l’homme est homme, il a toujours réprimé le meurtre et pris soin de ses vieillards. Les témoignages les plus anciens que nous avons de l’humanité l’attestent.

              Quant à savoir ce qu’il y avait avant l’humanité, personne n’en sait rien, c’est de la pure hypothèse.

              1. durru

                “il a toujours réprimé le meurtre”
                Oui, enfin, ça dépend grandement de ce qu’on appelle meurtre. Très longtemps, cet interdit était limité aux membres de la même tribu.
                “pris soin de ses vieillards”
                Globalement vrai, mais c’est assez variable selon les lieux et les époques.
                “de la pure hypothèse”
                Oui, bon, faut pas exagérer non plus. Il y a quelques preuves matérielles par ci par là.

                1. jusnaturaliste

                  Ce ne sont pas des “preuves”, simplement des éléments qui soutiennent ces hypothèses. S’il y avait des preuves, on ne parlerait plus de théories, mais de faits.

                  Et je suis loin d’exagérer, les théories explicatives de nos origines sont de la même “science” que le réchauffement climatique et les vaccins contre le covid: on exerce les mêmes pressions contre ceux qui s’opposent au narratif, et on induit les mêmes genres de biais pour le maintenir coûte que coûte.

                  1. durru

                    Ah, mais je n’ai pas dit non plus qu’on sait tout. Mais entre “tout” et “rien”, il y a de la marge…
                    Vous niez quoi, exactement ? Les traces d’ossements ? D’outils ? Les preuves ADN ? Les preuves linguistiques ? Etc, etc…

                    1. jusnaturaliste

                      Je n’ai pas besoin de nier: juste de rappeler que si tout cela reste au stade de théories, c’est parce que justement, par définition, on n’a aucune preuve.

                      Si on avait des “preuves”, on parlerait de fait ou de vérité, et non plus de théorie.

                      C’est le même problème pour le réchauffement et le covid: il y a de nombreux éléments qui sont mis en avant pour soutenir leur pertinence, mais ce ne sont pas des “preuves” pour autant.

                    2. durru

                      Si vous arrivez avec un tel aplomb à mettre au même niveau des purs mensonges et des preuves indirectes / incomplètes, je crois qu’effectivement il n’y a plus rien à ajouter…

                    3. jusnaturaliste

                      @ durru

                      C’est une question de sémantique:

                      Une théorie est par définition dans le domaine de l’hypothèse.
                      Une preuve sert à démontrer que quelque chose est vrai.

                      Tant que nos origines restent dans le domaine théorique, cela veut dire qu’aucune preuve n’a réussi à démontrer que cela était vrai.

                      Or, c’est le cas, puisque les scientifiques continuent de parler de “théories” et tant que l’on n’a pas de machine à remonter dans le temps, la science est obligée de poser des déductions à partir du présent, et de faire des modèles mathématiques basés sur des postulats indémontrables pour prédire le passé.

                      C’est exactement cette méthode qui a été utilisée pour le réchauffement, sauf que là, comme des conséquences à court terme ont été énoncées, il a suffi d’attendre l’échéance pour pouvoir démontrer empiriquement que c’était faux. Mais dès lors qu’ils se projettent sur une période temporelle bien plus éloignée, ils ne prennent plus aucun risque, car personne de leur vivant ne pourra jamais dire que ces modèles ne fonctionnent assurément pas.

                      Le réchauffement anthropique est aussi une théorie, malgré cela, tout comme pour nos origines, de nombreuses personnes croient que c’est un fait avéré et qu’il y a des preuves. Ce n’est pas de la science, mais de la foi, et c’est avec la même foi, qu’ils ont également cru en l’efficacité des traitements gouvernementaux contre le covid.

                    4. durru

                      Purée !
                      La logique inductive ne veut rien dire pour vous. À ce compte, il n’y aurait jamais eu de révolution industrielle (au moins).
                      Et vous persistez à comparer ce qui n’est absolument pas comparable. Un tel niveau de mauvaise foi assumée, même Sam doit faire des efforts pour l’atteindre.
                      C’est du foutage de gueule de compétition, rien de moins.
                      Je vous laisse, j’ai mieux à faire.

        2. durru

          Je radote, je sais… Mais je rappelle quand même ici l’idée centrale d’un article au sujet d’une découverte archéologique, ça m’a marqué.
          Un archéologue trouve un os humain (de tibia, je crois) assez ancien ,qui avait été fracturé et qui s’était “réparé”. Forcément, comme la calcification prend du temps, le possesseur a dû recevoir de l’aide pendant ce temps. Et sa conclusion : c’est le premier signe de civilisation qu’on a pu trouver, car la civilisation ne se résume pas aux signes matériels (outils, armes, parures…), mais c’est avant tout l’attention portée aux plus faibles.
          La nature ne nous l’enseigne peut-être pas, mais ça fait partie de l’humanité, de la civilisation, c’est au plus profond de nous mêmes de prendre soin des plus faibles.
          D’ailleurs, c’est un des critères majeurs ces dernières années qui me font dire que nous ne vivons plus dans une société civilisée : le peu d’attention qu’on accorde aux plus faibles (je ne me fatigue pas à donner des exemples, vous en connaissez tous). Nous retournons à la vitesse grand V aux horreurs qui ont marqué le siècle dernier et qui n’avaient rien à faire des faibles.

          1. Nemrod

            Nous sommes d’accord.
            C’est la sortie de notre état de Nature qui signe des comportements humains .
            La nature est inhumaine…c’est une salope sans pitié.

      3. Pythagore

        Sauf que lorsque plus de 50% de mes revenus i.e. de mon tps de travail est aspiré par l’état, plus le tps pour le reste. Rendez moi mes 50% et j’aurai du tps pour le reste.
        Mais c’est exactement ce que l’état i.e. les technocrates ne veulent pas, et c’est pour ca qu’on vous pompe votre tps de travail pour vous le revendre sous forme de crèches, écoles, EPHAD,… en prélevant une dime indécente au passage pour financer des administratifs inutiles.

  10. Mildred

    Je laisse ma place en Ehpad à qui la veut !
    A tout prendre je préfère encore me jeter par la fenêtre !

    1. Stéphane B

      Un AVC et vous n’aurez plus mot à dire; vous ne vous en rendrez même pas compte tellement vous serez confus.
      C’est triste, malheureux, mais cela existe. Et les groupes font leur beurre dessus.

      1. Oreliane

        https:/ /encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTWCbAfA3KVKvoi_Ho_fGHL0tII3S6JUqBF6A&usqp=CAU

    1. Flag

      Ce qui est optimiste c’est surtout de penser que les jeunes de 20 piges vont/peuvent mettre 300 balles par mois de côté. J’en aurais été bien incapable et pourtant je faisais partie de privilégiés.

      1. Pierre 82

        Oui, mais c’est dans l’hypothèse où les “cotisations de retraite” sont supprimées, et que l’état vous laisserait gérer ça tout seul comme un grand.
        Hypothèse très académique, je vous le concède…
        Les 300 euros, ça devrait être bon pour la plupart des gens, quand même.

          1. durru

            A 10% du SMIC et vous n’êtes pas loin…
            Sauf que de nos jours, comme le dit Mitch, on est plus dans les 30%( en moyenne).

            1. Rick Enbacker

              Pensez que vous n’auriez pas à cotiser pour la retraite par répartition ce qui augmenterait votre salaire

                1. Flag

                  Un étudiant c’est fait pour étudier par pour servir des burgers et plier des tee-shirts à temps plein.

                  1. durru

                    Ni pour compter sa période d’études comme ancienneté pour la retraite. Il y a comme une contradiction dans vos propos.

                    1. durru

                      Alors pourquoi vous parlez de vos années d’études pour dire que ça aurait été difficile de mettre 300€ de côté ? Ça n’a strictement aucun rapport avec le sujet.
                      Contradiction, je disais.

                    2. Flag

                      @Durru 14h55
                      Parce que le Patron parle de cotisation pendant 42 ans!
                      Pardon mais parfois vous êtes un peu épais.

                    3. durru

                      Les 42 ans sont valables également dans le cas de la répartition, je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas. Si à 20 ans vous étiez étudiant, avec la retraite à 64, je ne vois pas ce que ça vient faire cette affirmation dans le débat.
                      On applique les mêmes règles dans un cas comme dans l’autre, si on veut faire une comparaison, non ?

            2. Pheldge

              la bascule vers la capitalisation ne pourra se faire brutalement, ça prendra du temps, la capitalisation ne pourra s’installer que progressivement, et ça sera dur à faire accepter, déjà, à la majorité des cotisants, auxquels les syndicats, très impliqués dans la gestion des caisses de retraites ne manqueront pas de faire une description apocalyptique de la capitalisation …

              1. durru

                Petite histoire d’un pays fauché.
                Un gouvernement à tendance un peu plus libérale a permis la mise en place des composants à capitalisation. Au bout de quelques années, plusieurs millions d’actifs y avaient des billes.
                Un nouveau gouvernement social démocrate débloque l’accès à ces fonds, avec l’idée de rendre inefficaces les caisses privées qui les géraient et montrer qu’il faut revenir à 100% répartition.
                Résultat des courses ? Moins de mille (vers 300, si ma mémoire est bonne) personnes ont sauté le pas, malgré une propagande effrénée. Sur plusieurs millions, je rappelle.
                Je suis loin d’être convaincu par l’efficacité de la propagande si on laisse vraiment le choix aux gens de décider pour eux mêmes.

                1. Pheldge

                  durru, n’oublie pas mon optimisme en inox, qui me fait voir le monde, les meilleurs jours avec des lunettes noires 😉
                  je suis surtout désespéré par – refrain connu – les djeuns de mon entourage, et ça en fait un petit nombre, et je ne les vois pas du tout capables de gérer ce type de bascule.

            3. herve_02

              Désolé d’avoir à vous le dire, mais les cotisations c’est 10.02% et pas 30% du salaire.

              https:/ /emploi.lefigaro.fr/retraite/guide-de-la-retraite/1081-cotisation-pour-la-retraite-taux-et-nombre-d-annees-de-cotisation/

              Donc à la louche c’est pour la grande majorité plutôt 200 €et le taux c’est plutôt 2,5% max. ce qui fait à la fin dans les…. 180 000 soit placé aujourd’hui à 3% (pactole 3%) soit 450 euros par mois sans toucher au kapital… ça fait rêver.

              https:/ /placement.meilleurtaux.com/retraite/per/meilleur-per/

              avec l’inflation actuelle il va pas rester bezef.

              1. durru

                Je parle du salaire complet, pas de billevesées propagandistes style “part salarié”. Il suffit de regarder une fiche de paie pour voir que 10% c’est un mensonge éhonté.
                Et si on ajoute la CSG, qui arrive dans les mêmes bourses, je vous dis pas…

              2. Flag

                Je vous suis sur la première partie de votre commentaire pas sur la seconde. Et je ne demande si Durru ne veut pas également supprimer l’assurance chômage.
                La Bourse sur une longue période c’est bien plus que 3%.

                1. durru

                  Vous non plus vous n’avez jamais vu une fiche de paie… Ça sort d’où ce 10% imaginaire ? Certainement pas de la réalité des salaires français du privé.

                  Pour ce qui est de l’assurance chômage, vu que c’est une assurance, faudrait savoir de quoi on parle. Avoir le droit de ne pas la payer ? Pourquoi pas, mais alors zéro couverture aussi. Aussi, quand on contracte une assurance, les conditions sont spécifiées à la signature (voire au renouvellement) et ne sont pas modifiées en loucédé au bon vouloir d’une des parties. Ce qui est en place aujourd’hui est une arnaque, elle n’a d’assurance que le nom. Je la supprimerais évidemment pour la remplacer par une vraie.

              3. Pheldge

                OK hervé, le système actuel vous convient, très bien, c’est votre problème, mais nous, il ne nous convient pas et pourtant nous n’avons pas le choix ! Je ne demande pas la révolution, ni qu’on impose quoi que ce soit, au contraire, je demande qu’on me laisse choisir, et prendre mes responsabilités.

                1. herve_02

                  @Pheldge

                  Vous ne voulez pas comprendre.

                  Le système actuel ne me convient pas. et pour être franc, il ne me convient pas, non à cause des “chaaaaarges”, ou de la “pression” étatique crypto-communiste, ou autre chose du même acabit. Il me disconvient fortement à cause de la relation entre les gens et la tension permanente.
                  Qu’on vous laisse choisir ne me pose aucun souci, je suis même pour (et depuis très longtemps) à l’abandon du monopole de la sécu. J’ai créé ma première boite en 1995 alors les “chaaaarges” je sais ce que c’est, et je sais que si on travaille pour de vrai, on touche rarement ce pour quoi on cotise… parce qu’on travaille. Mais c’est un point de détail, le fric c’est que du papier et on peut s’arranger entre gens intelligents. Le souci c’est de trouver ces gens intelligents qui veulent bien s’arranger.

                  Par exemple, lorsque j’émets des objections ici, je suis le “gauchiasse” à 2 extrémités, trop con pour comprendre la beauté de ces gens qui chient sur les “fonx” (dont certains gèrent les routes qu’ils empruntent). Ailleurs lorsque j’exprimais l’idée que pendant cette plandémie “politiques” de “gauches” qui laissaient le gvt faire son petit facho et que cela se paierait à long terme, j’étais le facho d’estrème droate qui pouvait aller crever (sic).

                  Moi j’ai mis ma vie pro entre parenthèse pour “élever” mes enfants (disons pour être présent lorsqu’ils pouvaient l’être), j’ai fait des choix et j’ai recentré ma vie pro différemment. Cette proximité crée une empathie. Ajoutez cela à une partie de notre activité qui était consacrée aux ateliers parentaux pour une éducation “dite positive” cherchant la coopération plutôt que la coercition, ce qui est censé former des jeunes adultes qui sont dans la coopération plutôt que l’affrontement…

                  Ainsi j’ai, lubie maladive, coeur à chaque fois de présenter un autre point de vue pour expliquer que d’autres personnes pensent différemment et comme nous vivons sur le même territoire, il va falloir trouver un point d’entente sinon ce sera un facho qui décidera pour tous ou alors une bonne guerre civile et ceux qui n’auront pas été exterminés décideront.

                  Nous on a jeté l’éponge et on prépare notre expatriation. Pour quitter ce pays de fou. Pas à cause des gvt de peigne cul (c’est un pléonasme) mais à cause de la populace. Des “gôchisse” qui me disent que je peux aller crever, aux “libéraux” qui me traitent de gauchiasse à 2 orifices.

                  De par mon parcours, je suis un peu réticent à chacun pour sa gueule (bien que cela me conviendrait parfaitement) parce que le fond chrétien qu’il me reste rechigne à abandonner l’individu comme variable d’ajustement d’un système économique économétriquement démontré comme efficient. Alors que ma “maladie humaniste” aurait tendance à vouloir que la variable d’ajustement soit l’économie.

                  Par exemple, un de vos enfants ou petits enfants nécessiterait une hospitalisation à 5000 boules la journée que vos “assurances” ne prendraient pas en charge, je serais le premier dans la rue pour qu’il soit soigné quand bien même  vous n’avez pas cotisé à un système “collectif”. Parce que la vie d’une personne est plus importante _individuellement_ (même si nous ne sommes rien qu’un grain de sable dans un univers infini et donc négligeable au collectif).

                  Ainsi le système ne me convient pas, mais les démonstrations à 25000 euros par an sans toucher au kapital n’arrive pas à me convaincre.

                  un petit * dans la totalité des “chaaaarges”… il n’y a pas que la retraite. Lisez les lignes d’une fiche de paye et regardez à quoi cela correspond. Attention je ne dis pas que je suis super satisfait.

                  1. Grosminet

                    « Le système actuel ne me convient pas. et pour être franc, il ne me convient pas, non à cause des “chaaaaarges”, ou de la “pression” étatique crypto-communiste, »
                    J’ai lu jusque là. Le monsieur il est pas content, mais c’est à pas à cause du fait qu’il se fait enfler de plus de la moitié de ce qu’il gagne… il est brave le monsieur…

      2. Mauvais calcul.
        Quand vous êtes jeune, vous ne mettrez que 100€ (qui sont actuellement largement prélevés pour la retraite par répartition, donc oui, c’est possible) et vous aurez largement plus de 300€ en fin de carrière. Certes, les intérêts composés ne permettent pas d’égaliser le tout, mais 300€ / mois en moyenne est largement inférieur à ce qui est cotisé en réalité.

      1. Husskarl

        Ah ? je suis curieux de connaitre les modalités du calcul. Je parle en cadre réaliste cad inflation et taxes comprises.

        Btw, il me semble que la Suède a fait sa transition (sans mauvais jeu de mot), ce serait intéressant de voir comment ils se sont débrouillés en détail.

        1. durru

          Gave (encore lui) en touche deux mots sur la transition suédoise dans sa dernière vidéo.
          Moi aussi, 5% réels (hors inflation) me semble assez optimiste, du moins dans la période actuelle (ce siècle, surtout).

  11. Victoria

    Bonjour, juste une petite interrogation : lorsque j’étais plus jeune, avec deux enfants, mon cauchemar était, en septembre, d’aller dans un bureau de tabac acheter ma “vignette auto”, soit-disant “pour les vieux”. J’avais déjà les frais de rentrée scolaire et d’impôts divers, c’était très difficile de payer cette taxe, qui a duré pendant de longues années.
    Ma question : où est passé cet argent ???

    1. Husskarl

      Un indice, mais il y en a beaucoup d’autres: gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte-et-emmanuel-macron-depensent-300-000-euros-pour-changer-la-moquette-de-lelysee-la-polemique-enfle_422591

    2. Jean Maurice

      Si je comprend bien comment tout ça fonctionne, l’argent tombe dans un pot commun (genre trou sans fond) et est utilisé par les différents ministères en fonction des budgets, etc.
      En gros comme il n’y a pas de comptabilité claire, il est impossible de dire sans mentir qu’une taxe donnée est destinée à un service précis. Tout le monde se sert dans la gamelle qui est elle même alimentée par toutes les taxes et emprunts.

        1. Vodkaman

          C’est le cas de la taxe d’enlèvement des ordures ménagère, qui donne lieux à des contentieux intéressants.

          Quand la recette est suffisamment positive par rapport à la dépenses, vous pouvez en obtenir le remboursement.

          Chose importante, ce n’est pas le delta qui est remboursable mais l’intégralité de la recette. Certaines agglomérations se sont faites défoncer devant les tribunaux administratifs pour ça (Grand Lyon il n’y a pas si longtemps).

      1. Aristarkke

        C’est exactement ça sauf pour un seul cas : l’administration qui percevait la redevance télé (et précédemment radio) qui était la seule à ne pas voir sa récolte partir dans le tonneau des Danaïdes, du moins pas directement. Devinez pourquoi elle a été réduite à néant…

      2. Pheldge

        c’est la non affectation des ressources, en comptabilité publique, qui permet une “certaine souplesse” …

  12. Rick Enbacker

    Vraisemblablement une grosse partie s’est perdue dans les tubulures chromées peu étanches de l’état. Et je suppose naïvement que le peu qui restait a servi à payer les retraités de l’époque.

    1. Mildred

      Il paraît même que leurs campagnes électorales leur coûtent un pognon de dingue, mais chut, il ne faut pas le dire !

    2. Pythagore

      L’argent, c’est comme l’hydrogène, ca passe à travers les tubulures, surtout qd c’est l’état qui s’en occupe.

  13. Nemrod

    Il y a hélas très peu de gens mettant en cause les fondements du système.
    Testez autour de vous et vous vous sentirez bien seul.
    Quand vous vous annoncez que vous voudriez bien pouvoir épargner vous même pour votre retraite vous n’avez que des regards interloqués.
    Hormis un ou deux artisans.

    1. Rick Enbacker

      Ils font confiance absolue à l’état pour s’occuper de leurs vieux jours et ils descendent dans la rue quand l’état les trahit pour exiger que l’état continue à gérer le système. Qui a dit paradoxe ?

      1. Nemrod

        Il y a aussi le fait qu’ils ne savent même pas ce que ça leur coûte.
        L’opacité des feuilles de paie n’ y est pas étrangère.
        Evidemment les artisans eux le savent.

        En étant au minimum de cotisation pour moi et mon épouse, s’évaporent déjà 1700 euros…prélevés sur mon compte.
        Rien que sur 20 ans, ce sont 400000 euros qui m’attendraient sur un compte en faisant au plus simple…17 ans à 2000 euros par mois en bouffant tout le capital.
        Et le plus important…disponible pour mes enfants si je clabote.

        A ce stade d’explication quelques yeux ronds deviennent intéressés…

        1. Rick Enbacker

          Vouloir que ce soit l’état qui gère et se plaindre quand sa gestion ne leur plaît pas, c’est quand même assez incoherent

          1. Pierre 82

            La plupart des gens, grâce à une ignorance savamment distillée par l’ednat, sont persuadés qu’il n’est pas possible de gérer soi-même sa retraite, et que seul l’état est capable de faire ça.
            L’idée qu’il soit possible de cotiser soi-même n’effleure même pas l’esprit de la moitié de la population.
            Ajoutez à ça qu’ils sont persuadés que l’état leur “garantit” une pension de retraite décente, alors que si vous jouez en bourse, vous risquez de tout perdre.
            Et quand ils auront tout perdu, ils vont faire un peu la tête.

            1. durru

              “Et quand ils auront tout perdu, ils vont faire un peu la tête.”
              Je sais pas pourquoi, mais je sens que c’est à peu près ce qui va se passer…

              1. Pheldge

                non, ça va tiendre encore longtemps, en ajoutant des taxes par ci : avec une CSG “retraite” on fait cracher ces salauds de riches, et en augmentant les cotisations “patronales” : on fait cracher ces salauds de patrons, bien fait pour eux ! Et le gouvernement en place aura – une fois encore – sauvé “le système de retraites auquel les Français son profondément attachés“.

                  1. Pheldge

                    durru, la différence entre la France et l’URSS, c’est le niveau de vie, on part de bien plus haut, alors en serrant la ceinture d’un cran une fois tous les 10 ans, ça peut tenir encore bien longtemps. Toi tu vois l’écroulement imminent, moi non.

                    1. durru

                      Parce que tu ne vois pas l’évolution. Si tu te mets à serrer d’un cran au bout de dix ans la première fois, au bout d’un an la deuxième, au bout d’un mois la troisième et ainsi de suite, tu n’arrives pas loin.
                      Qui plus est, la “richesse” est une arme à un coup. Je ne sais plus qui faisait le calcul, je crois que Sannat, si on distribue la richesse de tous les milliardaires (en France), on peut donner à manger à tout le monde pour un an environ, pas plus. Ça vole pas très haut, t’en conviens…

                    2. Pheldge

                      je t’entends, sauf qu’il ne s’agit pas de ruiner les riches pour gaver les miséreux pendant une semaine, mais d’appliquer la technique de Colbert inspirée du plumage de l’oie : on prend suffisamment de duvet, mais on en laisse assez pour qu’elle ne crève pas. Et je te fiche mon billet que dans 20 ans on sera en train d’avoir la même discussion ici.

                    3. durru

                      Philou, regarde l’évolution des déficits à la fois du budget de l’état et du commerce extérieur. En valeurs absolues, hein. Tu m’en donneras des nouvelles sur le plumage de l’oie façon Colbert…

                    1. Pheldge

                      et au fait, la version roumaine du sandwich polonais, c’est quoi ? un sandwich au chat ? du chat au seize coups, bien sûr … 😉

    2. MCA

      Pour le commun des mortels, la première épargne est de posséder sa résidence principale.

      D’une part il faut un toit sur la tête et cet achat y pourvoit,

      D’autre part à la retraite on n’a pas de loyer à verser et si in fine on ne peut plus y rester pour une raison ou pour une autre, on peut la vendre et récupérer un capital conséquent.

      C’est pour le moment la meilleure assurance retraite; j’ai bien dit “pour le moment”…

      Mais pour cela il faut être prêt à sacrifier le train de vie de sa jeunesse pour ensuite seulement bénéficier plus tard de son investissement.

      Cette solution implique 15 ou 20 ans de remboursement de prêts ce qui est moralement usant au possible, notamment dans les dernières années.

      1. Nemrod

        Oui et non.
        Il faut bien se loger et les loyers ne sont pas indolores.
        Effectivement l’immobilier est un investissement qui parait judicieux mais il est soumis à la même précarité règlementaire que le reste.
        C’est pourtant ce que j’ai choisi en acquérant un appartement en plus de ma résidence principale.
        Sans l’extorsion du Ponzi, j’en aurais au moins deux autres.

        1. MCA

          Nous sommes d’accord, par contre avec Schnaps de Davos et ses velléités de nous ruiner je ne sais pas ce que ça va devenir.

          Et assez étrangement ma préoccupation du moment est cette nouvelle obligation de déclarer ses biens immobiliers d’ici juin alors qu’ils connaissent très bien leur existence au point de préremplir les cases.

          Ca nous réserve quoi, ce truc? je sens que ça pue la spoliation à cent lieues à la ronde.

          1. Nemrod

            Raison pour laquelle dans mon appartement se trouve mon fils…même caractère que le père en beaucoup plus costaud.

          2. Aristarkke

            Immédiatement parlant, c’est pour optimiser la récolte de TA sur les locaux secondaires et accessoires. Bailleur, tu dois faire une déclaration annuelle de tes locataires que les agents fiscaux devaient retranscrire dans les ordinateurs. Avec de la perte en ligne, des omissions, etc…
            Là, ce sera le tondu qui devra fournir la matière pour mieux se faire tondre …

          3. Pheldge

            non, c’est juste pour coincer ceux qui louent via Air B n B et autres, sans déclarer les revenus.
            Je connais un mec, qui loue sa maison – à 150 m du lagon – à 2000 € la semaine, et qui du coup, habite chez sa meuf. Ca lui permet de payer les études de sa fille en métropole …
            Le tégéviste à cheval entre son château du 9-3 et son palace oléronais a donc du souci à se faire, parce que coupable a priori 😉

              1. Pheldge

                c’est pour les – nombreux – jours d’indisponibilité du TGV pour causes diverses … et puis le cheval, c’est éco conscient, et commestible, pour peu qu’on ait également une alouette. D’ailleurs, je pense que le Major serait heureux de lui en fournir 😉

            1. Aristarkke

              Il me semble qu’Airb’nb doit déclarer les revenus distribués aux fournisseurs de locations de la même façon que Bla Bla Car le fait pour cibler les petits malins qui s’y enrichissent en mode sous-marin…

              1. Pheldge

                et le bon coin? et les annonces sur facebook, sans parler des journaux locaux ? il y a pléthore de sites d’annonces, qui à mon avis n’ont pas – encore ? – les mêmes obligations fiscales …

                1. Aristarkke

                  LBC est concerné, de mémoire, si tu réalises 3.000€ de ventes enregistrées par leur système de tiers-payeur…
                  Il n’a pas la courtoisie de dire qu’il va dénoncer au fisc les 17€ de covoiturage que tu as encaissés en 2022…

                  1. Pheldge

                    si tu passes par leur système, mais tu vois bien que ça laisse une possibilité … d’où le formulaire d’auto dénonciation des impôts qui terrorise le ci-devant Camarade chatelain néanmoins tégéviste, qui permettra d’appliquer un redressement conséquent en cas d’incohérence.

                2. Aristarkke

                  Mais un de mes fournisseurs favoris (nom débutant par C, finissant par O et en cinq lettres) m’avait averti que tout le pedigree de l’entreprise qu’il me réclamait subitement après douze ans de clientèle, lui était nécessaire pour la dénonciation annuelle des achats qu’elle avait faite, au fisc pour des contrôles de cohérence achats/CA du bilan…

          4. Béraud-Sudreau

            Oui, je me pose la même question. Je reçois déjà tous les ans une feuille de l’administration me demandant de préciser l’occupation de mes locaux, s’ils font ça à tout le monde, ils ont déjà tous les renseignements…
            J’avoue que je me sens soupçonneuse, pourquoi devrais-je leur redonner des renseignements qu’ils ont déjà ? La taxe d’habitation et la Taxe sur les logements vacants sont assises sur l’occupation au 1er janvier, et la seconde est déclenchée après 2 ans de vacance locative.
            Je lis les pistes de réponse d’Ari et Pheldge, intéressant, mais je continue de m’interroger.
            En attendant, une déclaration de plus à faire, je hais ces obligations, tout faire à leur place, cette intrusion dans votre vie privée, etc. Et vraiment pas envie de raconter ma vie à des contrôleurs du fisc.

        2. Mo.

          Moi j’ai préféré la très grosse maison pour faire chambre d’hôte en plus de mon boulot et celui de ma femme.
          Pas de squat possible, et parfois de belles rencontres.
          On a arrêté après le Covid fin 2020. Épuisés, écœurés. On a eu l’impression d’avoir accueilli les cons de 2021 et 2022 en avance.
          On va sûrement tout vendre pour réduire au max les dépenses contraintes et arrêter ne nourrir le molloch.
          Avec la thune, je me paierai des vacances, des vieilles bagnoles et quelques motos.

            1. Vieux rat

              Au pire, il revendra à ORPEA pour transformation en EHPAD !

              ça va, il y a l’argent du contribuable pour investir… 😉

      2. ble

        “Mais pour cela il faut être prêt à sacrifier le train de vie de sa jeunesse” N’exagérons rien !
        Les cigales pleurent sans arrêt, et les fourmis ne sont pas très malheureuses !
        Mes neveux et nièces environ trentenaires, sont tous en train de devenir propriétaires de leur résidence principale, voire d’ajouter un petit locatif, avec des salaires tout à fait moyens, en tous cas en dessous des 3000€ mensuels des affreux riches !
        Ils ne loupent pas un weekend de loisirs, et ne roulent même pas dans des épaves…Leur vie est bien plus facile que fut la mienne à la même époque.
        Bien sur, pour ça, il faut travailler et ne pas avoir peur de mettre la main sur des outils ! Çà peut être dur si l’on à fait des études longues et inutiles…

      3. Husskarl

        L’ennui, c’est que derrière il faut payer pour habiter dans votre propre bien. Et ce dans beaucoup de pays…

          1. Vieux rat

            Parfois, pas grand chose en Province : c’est la CAF qui paie une bonne partie du loyer via l’APL !

        1. Pierre 82

          Quand on voit les montants des taxes foncières, on comprend qu’en réalité, aucun bien immobilier n’appartient à un particulier.
          C’est l’état qui vous autorise à utiliser “votre” bien, mais pour ça il vous faut payer. Si vous ne pouvez pas payer, l’état saisit le bien.
          Le droit de propriété n’existe donc pas…

          1. Pheldge

            Pierre, faut se calmer, ma TF c’est 0.006 annuel, par rapport à la valeur de la maison, aucun juge ne validera une saisie vente pour ça. Et puis avant il y a la saisie attribution sur tes comptes …
            C’est un impôt comme les autres, dont le nom sonne doux aux oreilles des collectivistes, et qui s’accorde tellement bien avec le très populaire “faire payer les riches” …

            1. durru

              Philou, si par malheur ton coin devient LE centre du monde où tout individu qui compte doit se trouver, je crois que ton 0,006 va peser bien plus que ça sur tes revenus récurrents.
              Au point qu’il y a eu plein de petits vieux qui ont dû se séparer de leurs propriétés, étant dans l’impossibilité de payer lesdites taxes.
              Certes, tu me diras (et le tégéviste à cheval aussi) qu’ils ont eu largement de quoi trouver ailleurs.
              Sauf que ce n’est pas le sujet : dans les faits, la propriété privée n’est pas garantie. Point.

              1. Pheldge

                explique moi comment une taxe remet en question le droit de propriété garanti par
                Aux termes de l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : “la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment et sous la condition d’une juste et préalable indemnité”.
                Merci de répondre clairement et précisément … et calmement 😉

                1. durru

                  Ah, mais la propriété comme principe abstrait ça va très bien. Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit…
                  Pour le côté pratique, par contre, c’est à toi de m’expliquer comment quelqu’un, qui a pour tout revenu un seul minimum vieillesse, peut faire techniquement pour couper dans ses dépenses pour payer ces taxes.
                  Il doit donc se séparer de son bien, c’est une réalité. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas des millions d’exemples que le problème n’existe pas. De toute façon, avec l’appauvrissement généralisé, le nombre de cas ne va faire que se multiplier…

                  Pour ce qui est des articles de la DDHC, je crois qu’il n’est pas difficile de trouver, dans les lois et/ou dans la jurisprudence, des contradictions flagrantes. Faut juste prendre le temps pour trouver les bons exemples pour chaque article. A la fin, ça dépend du bon vouloir de ceux qui prennent les décisions.

                  1. Pheldge

                    durru, “quelqu’un, qui a pour tout revenu un seul minimum vieillesse” généralement est exonéré de TF
                    service-public.fr/particuliers/actualites/A16337
                    Je pense que tu fais référence au cas très particulier des agris de l’île de Ré dont les terrains avaient décuplé de valeur voire plus suite à l’engouement des pipoles. C’est quand même loin d’être une généralité.
                    Je trouve juste que le raccourci TF = négation du droit de propriété est un peu rapide

                    1. Aristarkke

                      Ceux des agriculteurs qui avaient eu la malchance de voir leurs terres de production devenir constructibles par la décision de maires hautement écolos, protecteurs des zespacenaturailes, usw…mais préférant de la bonne TF et de l’excellente TA sur des propriétés bâties…

                    2. durru

                      “C’est quand même loin d’être une généralité.”
                      Est-ce que j’ai dit autre chose ? Sauf que tu simplifies un peu trop.
                      “le raccourci TF = négation du droit de propriété”
                      Non, il s’agit d’une TF *hors contrôle*. Ce n’est pas une taxe symbolique et selon toutes probabilités elle va augmenter de manière significative.
                      Je reviens sur le vote censitaire. Soit tu limites la prise de décisions fiscales à ceux qui contribuent, soit tu ne demandes pas de contribution. Toute autre choix c’est du vol légalisé. Et c’est de plus en plus flagrant.
                      Croire que c’est tout petit et que ça ne touche pas grand monde, c’est faire la même erreur que ceux qui ont vu le communisme arriver et ont continué comme avant. Je n’exagère pas.

    3. ble

      “Il y a hélas très peu de gens mettant en cause les fondements du système.”
      Il y à très peu de gens qui comprennent quoi que ce soit !!
      Plus ils sont “brillants”, plus ils répètent ce que leur bonne mémoire leur permet de retenir du formatage, et c’est tout!

      Les horribles fachos, comme moi, qui pensent que depuis 40 ans, une dose progressive de capitalisation aurait pu, sans douleurs, pérenniser un système de retraite sans déficit ni pression excessive sur l’activité générale, sont, en plus, considérés comme des débiles mentaux…

      Heureusement que, même avec des salaires petits ou tout à fait moyens, j’ai épargné, et comme aujourd’hui, pour être un sale vieux “riche”, il suffit d’avoir une maison à peu près en bon état et une auto relativement récente, c’est fait !
      La jalousie des bons à rien à été exacerbée sans discontinuer…
      Il en est du sujet des retraites comme du reste, aucun pays ne peut espérer fonctionner longtemps avec un ratio d’un actif “rentable” , c’est à dire du secteur “marchand” pour 4 autres, retraités ou pas…
      aucun espoir en vue !

    4. Mitch

      Il y a hélas très peu de gens mettant en cause les fondements du système.
      Testez autour de vous et vous vous sentirez bien seul.
      Quand vous vous annoncez que vous voudriez bien pouvoir épargner vous même pour votre retraite vous n’avez que des regards interloqués.
      Hormis un ou deux artisans.

      Encore une fois +1000.

      Au mieux vous êtes en fou.

      Pour ma part, j’échappe au titre de fou et suis souvent catalogué ‘étranger’. Forcément je ne peux comprendre la beauté du système grancais car ne suis pas intellectuellement armé pour ça.

      Et puis ailleurs, sans la SS et les systèmes sociaux grançais, les gens meurent sur le trottoir. Quand on demande à ces gens s’ils ont déjà vécu dans ce fameux ‘ailleurs’ qui est visiblement un ‘living hell’ la réponse est invariablement: non.

      Essayer de discuter et d’échanger est une perte de temps. Je préfère passer mon temps avec ma famille et à faire du sport seul dans la forêt le plus loin possible de ce tas de cons.

  14. MCA

    La réponse au sauvetage d’Orpéa doit se situer là :

    Situation au 9 mars 2022

    Le réseau d’Orpea compte 2283 EHPAD en France qui emploient 14 000 salariés et ont hébergé 27 392 résidents en 2021.

    En cas de mise en faillite c’est 14000 personnes au chômage d’un coup et surtout 27392 personnes âgées lourdement dépendantes (1) dont on n’aurait su que faire tant leur retour à la maison était impossible (si maison il y avait encore) ans compter la mise à contribution souvent impossible de la famille.

    D’autre part je tiens à signaler que l’état “sauveur” n’a jamais oublié de prélever sa TVA à 20% sur les 3500 euros mensuels exigés dans cette institution, ce qui devrait relativiser la générosité de l’intervention : “où est passé le pognon” comme disait si justement Jacqueline Mouraud ?

    Le problème dans l’immédiat était ingérable et à court terme Il n’y avait pas d’autre solution.

    (1)J’ai vécu la situation car ma mère a fini ses jours dans un établissement du groupe Korian qui est un groupe de même nature que le groupe Orpéa et dont les tarifs sont similaires.

    1. HAYD

      Non. Un passage en redressement judiciaire et période d’observation gèle la dette et permet de continuer à vivre, tout en traquant les fautes de gestion éventuelle. A la fin, si le modèle ne tient pas, on liquide. Et les investisseurs se manifestent entretemps.

      Curieusement Orpea n’a fait appel qu’à une procédure de conciliation. Ce qui lui a permis de garder les mains libres (en RJ on a un administrateur sur le dos + un mandataire qui représente les créanciers). Le plan actuel aurait être élaboré pendant la période d’observation du RJ. Quelle république bananière…

      1. breizh

        je pense que c’est surtout politique : cri d’orfraie si l’Etat abandonne les vieux importants en Ehpad !!!

  15. Dr Slump

    Je relance ma question, je ne comprends vraiment pas la complaisance, je dirais même la faveur des médias au sujet de l’opposition à la réforme des retraites, à l’inverse de ce qu’il s’est produit avec les gibiers jaunes. Au lieu de minimiser le nombre de manifestants, de dénigrer, d’insister sur la baisse du nombre de manifestants, d’insister sur les petits incidents et les interventions policières, ils battent littéralement le tambour, en rajoutent et renchérissent sur le nombre croissant de manifestants, alors que cela nuit clairement aux intérêts politiques de McRon.

    L’équipe de McRon nous prépare un sale coup ? Ou des puissants ont décidé de faire sauter McRon ? Il y a là un truc vraiment bizarre et totalement incompréhensible.

    1. Jacques Huse de Royaumont

      D’un coté tu as des enfants gâtés qui pensent qu’en se roulant par terre ils vont pouvoir abolir de réel.
      De l’autre, des ministres avec une profondeur de vue digne d’un sous-chef de bureau comptable sont persuadés qu’en bougeant trois paramètres techniques sans rien changer à la logique d’ensemble ils vont sauver le monde.

      Choisis ton camp… ou pas. Il nous reste le pop-corn.

      Sinon, on peut toujours se dire que pourrir la vie du poudré est toujours une bonne chose, même si pour préparer l’avenir, on repassera.

    2. MCA

      “L’équipe de McRon nous prépare un sale coup ?”

      Adepte du pléonasme Dr, ou questionnement faussement naïf? 😉

      1. Dr Slump

        J’entends par là que McRon pourrait inciter la contestation à partir en cacahouète, pour justifier ensuite des mesures “exceptionnelles” à base de spoliations et de centralisation accrue.

    3. Dom17

      Comprenez que, dans un pays au bord de la révolte, il est utile d’avoir des manifestations bien encadrées par les amis de la CGT qui servent d’exutoire. Tout cela est organisé, y compris les comptes-rendus médiatiques. Action-réaction-solution.
      Pendant ce temps, Macron jette de l’huile sur le feu ukrainien et se propose de guerroyer contre l’Iran aux côtés d’Israël…
      L’opposition à la réforme des retraites ne gêne pas le “système”, c’est la révolte pour de bonnes raisons, la révolte qui met sur la table les vraies causes des problèmes que la caste craint (ce qui s’était produit au début des gilets jaunes quand 75% des Français soutenaient le mouvement, avant qu’il soit détourné par l’extrême-gauche dont on ne dira jamais assez qu’elle fait le jeu des mondialistes). Quand on commence à mettre en cause le manque de démocratie, la fiscalité et la politique étrangère, on risque fort d’envoyer promener l’UE, l’OTAN et Washington. Or, il est interdit de mettre en cause les chevaux de Troie de la caste financière…
      Quel que soit le résultat du vote au parlement, le sabordage du pays continuera. Avez-vous vu le dernier sondage: la majorité pense que les manifestations ne changeront rien. Préparation des esprits… La guerre qui nous est menée est d’abord une guerre psychologique destinée à nous désarmer et à nous faire accepter la dictature prévue par Davos (pour faire court).
      Après l’échec des manifestations, il sera de plus en plus difficile de mobiliser sur une prise de conscience de la racine de nos problèmes, ce qui aurait pour fâcheuse conséquence jeter un éclairage “désagréable” sur la crise Covid et la guerre en Ukraine…
      A noter que seul Philippot a manifesté devant le siège de BlackRock. De cela, les médias n’ont pas parlé…

      1. MadeInCH

        “..guerroyer contre l’Iran aux côtés d’Israël”
        Si c’est le cas, y’en a dans des zone émotives qui vont trouver un nouveau prétexte de faire du bruit et de sauver leu âme.
        Un peu risqué.

      2. MCA

        “A noter que seul Philippot a manifesté devant le siège de BlackRock. De cela, les médias n’ont pas parlé…”

        Si, TV Liberté.

        1. Pheldge

          parce que la retraite par répartition c’est BlackRock ? il cherche juste à attirer l’attention, question de survie politique essentielle pour quelqu’un d’insignifiant. De même qu’il a surfé sur la vague anti vax … ce type est un opportuniste sans épaisseur.

              1. Pierre 82

                J’ai vu, et par charité, j’ai préféré ne rien ajouter. La décence aurait cependant voulu que tu conclue plutôt avec “–> []”

    4. Pierre 82

      Les opposants à la réforme de Macron agissent contre eux-mêmes, grâce à leurs contradictions, et j’imagine que ça sert bien Macron.
      On se souvient du débile étudiant en philosophie qui, à 22 ans, nous parlait de sa future retraite, qu’il espérait à 55 ans en travaillant seulement 4 demi-jours par semaine.
      La plupart des cégétiste également, qui ne manque jamais de dire une imbécilité chaque fois qu’on leur tend le micro.
      Tout est tellement contradictoire et stupide dans ce qu’on entend qu’en fait, des manifs pareilles ne gênent pas du tout le pouvoir en place.

      1. jusnaturaliste

        @ Pierre 82

        Les opposants de EM ne veulent pas d’une autre politique, puisqu’ils sont tous socialistes, pro-vaccin, pro-réchauffement, et anti-russes, ils ne s’opposent en façade que parce qu’ils savent que lorsque les Français en auront marre d’EM, ils voteront pour l’opposition, c’est-à-dire eux…

        1. Pierre 82

          +1
          C’est d’ailleurs parce que j’en suis persuadé que je sais qu’aucune solution ne viendra des politiques. Il faut que la bête meure.
          Un peu comme, j’imagine, certains Russes des années 80 aspiraient à ce que Gorbatchev réussisse à sauver l’économie du pays, juste en changeant le nom des membres du Politburo.

  16. Miniac

    Il n’y a pas d’opposition entre répartition et capitalisation, comme dans un portefeuille, il n’y a pas d’opposition entre l’or et les actions, c’est une question de diversification.

    1. le pb actuelle, ce n’est pas la répartition, ce sont les cotisations. Il ne faudrait pas cotiser sur les salaires mais taxer sur la consommation == TVA. Mais biensur, dans ce cas, il est impossible de calculer la “cotisation” de chacun, donc le montant de la retraite “due”. Et tant mieux… Parce que la répartition devrait être vu comme un plancher, c’est à dire donner droit à un revenu fixe à déterminer pour chacun à l’age de la retraite, ni plus, ni moins. Dis autrement, cela revient à financer un minimum vieillesse par répartition à partir de la TVA.

    2. En complément, la capitalisation permettra à ceux qui voudront plus d’avoir plus.

    Il n’y a pas opposition, juste diversificaton des stratégies… Je ne pense pas que choisir l’un ou l’autre sur du long terme soit viable, comme d’avoir un portefeuille 100% or ou 100% actions…

    1. Husskarl

      “Il n’y a pas d’opposition entre répartition et capitalisation”

      Si, il y a une opposition stricte qui réside dans le mot “liberté”.

      1. Miniac

        Liberté que ceux qui la revendique sont incapables d’assumer en réalité, sans l’apport d’un état régalien au minimum… Entre pas d’état et un état communiste, il y a un juste milieu, un état régalien…

        1. durru

          “ceux qui la revendique sont incapables d’assumer en réalité”
          Gné ? Vous sortez ça d’où ? Des exemples, peut-être ?

        2. Husskarl

          “Liberté que ceux qui la revendique sont incapables d’assumer en réalité”

          Vous parlez de vous ?

    2. breizh

      “droit à un revenu fixe à déterminer pour chacun” : c’est là le problème qui et comment détermine ce revenu ???

      1. Pierre 82

        Il me semble que plusieurs pays font comme ça: une cotisation obligatoire, mais assez faible, pour une sorte de minimum vieillesse tout rikiki, et pour le reste, chacun gère comme il lui plait.
        Ca a au moins le mérite d’éviter que les gens qui ne mettent rien de côté pour leurs vieux jours, ne deviennent mendiants sur le trottoir.
        Un pays avec des vieux qui crèvent de froid et de faim, ça fait pas propre…
        Ca permet à tous de garder sa conscience plus tranquille.

        1. Miniac

          C’est exactement ça… Un état régalien prend en charge les conditions nécessaires à l'”établissment d’un climat sociétal saint. Le chacun se démerde ne marche pas, sinon on débouche sur la pub du restaurateur qui forge ses couteaux, et on reste à l’age de pierre, et le tout socialiste ne marche pas non plus… I y a toujours un juste milieu…

    3. durru

      Vous êtes plein dans le problème du passager clandestin.
      Assurer un filet de sécurité pour les fauchés de la vie oui, garantir un revenu minimum à tout un chacun c’est complètement autre chose.

      1. herve_02

        > garantir un revenu minimum à tout un chacun c’est complètement autre chose.

        ké s’appelerio vivre en société

        1. durru

          Parce qu’il n’y a plus rien d’autre que “la société” ? Pas de famille, pas de proches, pas d’institutions de charité ?
          La société atomisée est la définition même d’un régime totalitaire…

          1. Béraud-Sudreau

            Malheureusement, chez nous, plus guère de famille et proches. Sinon, il y aurait bien moins d’EHPAD. Ici, ce n’est pas l’Afrique où on prend soin des anciens !
            Mais la société promise, comme dit Durru, franchement, qui en rêve ?

            1. durru

              Pas besoin d’aller jusqu’en Afrique.
              La propagande de Poutine tourne autour de cette dilution de la solidarité dans les sociétés occidentales, les dirigeants des pays du groupe de Visegrad (et pas que) font leur beurre en ciblant la même chose, etc.

        2. Pheldge

          vivre en société n’est pas synonyme de vivre à sa charge, donc des autres … je vous suggère de relire durru ci dessus, en prenant le temps de comprendre.

          1. herve_02

            non lisez ce que j’écris sans le passer au tamis de votre idéologie.

            Vous savez l’électrification d’un pays n’a pas pu se faire sans état (dans un délai raisonnable et compatible avec la durée de la vie humaine). Pareil avant la “loi” sur les zones blanches, je n’avais pas internet adsl, juste du 56K. je trouve que cette société a été une bonne chose.

            Alors bien entendu les “libéraux” pensent que le “marché” aurait réglé le problème par la concurrence entre les régions/villes/villages que ceux des zones blanches n’auraient qu’à déménager. oui c’est une façon de penser.
            Mais d’un autre côté, ceux des zones banches se demandent pourquoi payer de la flicaille a sécurisez les grosses villes pour que les “bourgeois” du centre ville soient protégés des hordes de “racailles” (ici, un poil xénophobe on dit diversité). La concurrence devrait leur permettre de déménager pour aller ou cela n’arrive pas. Lorsqu’une femme accouche dans un hôpital sans sortir u centime de sa poche, elle le fait au “crochet” de a société. Lorsqu’un vieux en est à sa 5ème année de traitement d’un cancer il le fait au crochet de la société (dépensant largement plus qu’il n’a cotisé pour la part maladie)

            Mais ce n’est pas la question. Faisons une expérience de pensée d’un pays dont les politiques publiques ET économiques (des entreprises) ont désindustrialisé le pays faisant disparaître allez 10 millions d’emploi.

            On fait quoi de ces 10 millions de gens ? demerden sisich ? vous pensez qu’on peut les laisser aller pendre les entrepreneurs et cadres de ces entreprises qui sont encore chez nous ?

            1. durru

              C’est pour ça que dans les pays moins centralisés “la flicaille” est payée par les habitants qu’elle protège, pas par les autres…
              Enlevez vos oeillères et lassez tomber la France jacobine à donf et état providence itou.
              Juste pour rigoler : est-ce que les chemins de fer, en France ou ailleurs, ont été l’oeuvre des états ? Et si vous vous renseignez un peu, vous allez constater que les réseaux électriques sont plus ou moins dans la même situation…
              Quant aux femmes qui accouchent, ça va de moins en moins bien en France, hein, la mortalité infantile atteint des sommets. Donc il y a peut-être un problème avec le système actuellement en place, malgré tous ses “avantages”.

              “On fait quoi de ces 10 millions de gens ?”
              Faites l’effort de vous renseigner sur les pays de l’Europe de l’est après ’89 (voire ’91 pour la Russie et ses dépendances). Il y avait bien plus de 10 millions sur le carreau, et ils ne sont pas allés pendre les apparatchiks coupables de leurs malheurs.

              1. Mitch

                +1000 durru. Et je trouve que tu as franchement de la patience. Perso, j’ai laissé tombé.

                NB: les femmes qui accouchent ont payé N fois leur accouchement AVANT et le payeront X fois APRES. Rien n’est gratuit. Que de conneries faut-il lire. Ca me fait penser à cette conne de belle mère qui pense avec force que les frais médicaux sont gratuits en grance.

                Good luck durru (and you’ll need it), as for me, I give up.

              2. GLUCKAUF

                Les chemins de fer ont été concédés, en France, par l’Etat, qui a même commencé un début d’exploitation pour le compte de certaines compagnies (période 1840/1860). La structure du réseau a été voulue et décidée par le Second Empire (étoile de Legrand). Certaines sociétés, en difficulté, comme la Compagnie de l’Ouest au début du XX° siècle, ont été nationalisées (et dans ce cas, l’Ouest est devenu le réseau de l’ETAT). La porosité entre les administrateurs privés et les ministères était très forte (Fould, frères Pereire, Selliéres, Rothschild …). Le cas n’est pas uniquement français, les chemins de fer nationaux suisses (SBB-CFF) sont nés en 1902, et les allemands ont créé leur DR à la fin du premier conflit mondial. Quoi qu’on en dise, la SNCF fut une entreprise de pointe dans son domaine, et notre triste présent ne doit pas masquer de superbes réussites. La baisse du niveau est générale, et les hauts fonctionnaires de qualité (Armand, Guinand, Tissier …) ont laissé place … à autre chose. Le rôle de l’Etat a été positif dans la mise en place et l’exploitation du réseau ferré national. Que l’on tape sur les dérives étatiques et la gabegie permanente, ok, et je suis le premier à penser que l’état est devenu une sorte d’ennemi intérieur. Mais dans le cas du réseau ferroviaire, penser que le rôle de l’état – via la SNCF – fut néfaste, non.

                  1. Aristarkke

                    Il avait la concurrence de la route mais par les diligences ou les fardiers zoo-tractés. Évidemment entre mettre quatre jours pour Paris Lyon ou dix heures, le choix n’était pas vraiment ardu. Mais sa tare fondamentale était déjà présente, savoir son obligatoire cantonnement à un réseau propre entièrement et exclusivement dédié à lui, donc coûteux en investissements initiaux puis de maintenance.

                    1. Higgins

                      Chose observée très récemment. Mes trajets m’amènent à couper une voie qui, aux vues des arbustes qui l’encombraient, n’avait pas vu un train depuis une bonne vingtaine d’années. Il y a de cela deux mois, une taille bien visible à eu lieu qui rend la voie de nouveau utilisable. Je m’interroge.

                  2. Aristarkke

                    A noter que les premiers trains, dont en Grance, n’étaient que de transport de fret fini ou de vrac et que le transport de voyageurs a été imaginé et mis en oeuvre seulement quelques années plus tard. Souvenons nous de la diatribe du savant Arago contre le train menaçant la santé humaine, toutefois pas aussi vaine qu’il y paraissait puisqu’il faisait surtout référence à la troisième classe obligée de voyager dans des wagons ouverts aux intempéries.

                1. durru

                  Je re-re-re-pose la question de début, la seule qui compte : est-ce l’état qui a fait les investissements au départ ? En France, en Suisse, en Allemagne ou où que vous voulez…
                  M’expliquer que la corruption et la connivence étaient présentes avant l’avènement de l’état providence n’est pas vraiment nécessaire…

                  1. GLUCKAUF

                    Je vais tenter de répondre, sans passer pour un pro-étatiste absolu (ce qui suit est valable du début des chemins de fer à 1938) :
                    – L’Administration des chemins de fer de l’État est créé en 1878. Elle est chargée de racheter toutes les compagnies privées défaillantes. L’occasion se présente en 1909 avec la reprise du réseau de la Compagnie de l’Ouest, et en 1934 avec celui du PO (qui fusionne avec le Midi)
                    – L’État organise et promulgue les normes et règles liées à la sécurité et aux liaisons entre réseaux privés.
                    – L’État est propriétaire des terrains choisis pour les tracés des voies ; les ingénieurs des Ponts et Chaussées sont chargés des tracés L’Etat finance la construction des infrastructures (travaux de terrassement, ouvrages d’art et bâtiments). Il en concède l’usage à des compagnies privées qui construisent les superstructures (voies ferrées, installations), investissent dans le matériel roulant et disposent d’un monopole d’exploitation sur leurs lignes.
                    Le rail est quand même en concurrence, au XIX ° siécle, avec la voie d’eau : l’Etat, là aussi, construit un réseau de canaux (dits gabarits Freycinet).
                    La présence d’un corps d’ingénieurs d’état de qualité, (Ponts et Chaussées, Mines …), mis en place sous Napoléon Premier, explique en grande partie (avec la tendance jacobine et centralisatrice de la France) cet état de fait.
                    On retrouve peu ou prou la même chose en Allemagne, en Suisse …
                    Et si l’état a son mot à dire sur l’infrastructure ferroviaire, les départements ont aussi été de la partie : eux gèrent les chemins de fer d’intérêt local, généralement à voie étroite.
                    Tout celà est de l’histoire ancienne, mais je veux surtout en venir à ceci : il existait des hommes d’état, des fonctionnaires de qualité, une SNCF de qualité servant de moteur, et de vitrine, à une industrie envoyant aux quatre coins du monde ses locomotives et techniques (Chine, USA … plus de cent pays), jusqu’aux années 90. Mais le cas ferroviaire peut-être reproduit à d’autres secteurs (nucléaire, par exemple).

                    1. durru

                      “racheter toutes les compagnies privées défaillantes”
                      C’est donc que ces compagnies existaient déjà. Ce n’est pas l’état qui a fait les investissements d’origine. Je ne dis pas autre chose.

                    2. Aristarkke

                      racheter toutes les compagnies privées défaillantes”
                      dont certaines seront contraintes à la faillite, suite à des décisions de blocage des tarifs pour complaire aux électeurs…

            2. Pheldge

              juste comme ça après j’arrête, aux USA l’électrification, c’est l’état ? ou l’état fédéral ? pareil pour le Net ? et encore, c’est un pays sous développé dans lequel le revenu par habitant est largement supérieur à celui de la France. Heureusement pour nous que l’état est là !

              Ah et question, vous vous expatriez vers quelle destination, parce que selon vos critères d’entraide et de solidarité, je ne vois que Cuba ou le Venezuela …

              1. GLUCKAUF

                @durru
                Vous m’avez mal lu, l’état exécute et/ou finance une partie des investissements d’origine : les INFRASTRUCTURES (ponts, tunnels, remblais …) ce qui représente quand même 30 à 40 % de l’investissement total.

                1. Pheldge

                  et sans contrepartie ? Bon, il est évident que l’état devait intervenir à un moment ou à un autre, ne serait-ce que pour faciliter les acquisitions foncières, voire les expropriations nécessaires.

                  1. durru

                    “il est évident que l’état devait intervenir à un moment ou à un autre”
                    Je suis sûr et certain que c’est exactement ce qui s’est passé au RU ou aux US…
                    Je me rappelle même, dans ma jeunesse, des dessins animés où un réfractaire n’avait pas voulu vendre son terrain et sa maison était entourée de chemins de fer et autres autoroutes. Certainement parce que l’état était intervenu.
                    :facepalm:

                    1. Pheldge

                      décidément sam te manque … j’évoquais le problème des acquisitions foncières en France avec une multitude de petits propriétaires. En UK avec le freehold il suffit de s’adresser au Lord du coin et l’affaire est réglée.

                    2. durru

                      Bon, si tu crois qu’en Suisse aussi il y a des Lord… Ou aux US.
                      C’est juste du Bossuet, rien à faire.

                2. Aristarkke

                  En 1878, il y avait bien quarante ans que l’équipement en rails de la Grance était entamé. Comment les compagnies naissantes s’y étaient-elles pris pour leurs premières lignes, alors?

                  1. Higgins

                    J’ai failli acheter l’autre jour un docte ouvrage des années 30 qui traitait de l’histoire des chemins de fer en France. Ça devait être passionnant mais je ne peux pas tout lire hélas.

                  2. Pheldge

                    Voyons, Papet, il est bien connu que les lignes de chemin de fer contournent les terrains des propriétaires récalcitrants, et que c’est bien pour cette raison, qu’il n’y a presque jamais de lignes droites, dans aucun pays !

                    1. Aristarkke

                      J’ai l’impression que tu te bases sur ton caillou et ses pratiques routières pour avoir pareil avis.

                    2. durru

                      Je te dis que dans la culture populaire américaine était enracinée, il y a au moins 80 ans, l’idée que l’entêtement d’un proprio n’empêchait pas la construction d’infrastructures, ni l’obligeait l’état à intervenir, mais c’est moi qui me samplayerise. T’es vraiment gonflé.

                    3. Pheldge

                      t’as lu ça dans Lucky Luke, c’est pas exactement la culture populaire américaine, mais sa perception par Goscinny.
                      😉
                      Alors pour rester dans le même niveau de référence, je te conseille “Il était une fois dans l’Ouest” qui cause aussi de l’expansion ferroviaire, avec des méchants, vraiment méchants, qui effectivement dispensent l’état d’intervenir 😉

                    4. Pheldge

                      en fait, t’es pire que sam, parce que sur le fond, nous sommes à peu près d’accord, mais tu vas pinailler sur des détails et en faire toute une histoire, que ça encombre inutilement les commentaires …
                      Je disais à la base que l’intervention étatique, qui permet de “faciliter” la réalisation d’infrastructures, ne se faisait pas sans contreparties.

                    5. durru

                      Parce que moi, ce que je dis, c’est qu’en dehors de la France ça ne viendrait même pas à l’esprit des gens d’envisager que l’état s’en occupe…
                      J’essaie de t’expliquer, mais ça passe pas.
                      Je comprends bien qu’il y a des contreparties si. Mai toi, tu comprends pas que c’est ce si lui-même qui est aberrant.

                  3. Aristarkke

                    Si c’est de rester sérieux est pour moi:
                    La toute première ligne ferroviaire en Grance est inaugurée en 1827 et sert à transporter du fret uniquement.
                    Et c’est en 1831 que la première ligne voyageur entre Lyon et St Etienne est inaugurée, constituant déjà un exploit de génie civil pour l’époque compte tenu du profil géographique entre des deux villes, plus ou moins cerclées de collines/montagnes.

                    1. GLUCKAUF

                      Une dernière intervention de ma part sur le rôle du méchant état dans le développement du chemin de fer européen :
                      – Allemagne : les états fédérés (Prusse , Baviére …) prennent en charge dés 1847 la construction et l’exploitation des lignes ; l’unification intervient progressivement et aboutit en 1925 à la création de la DR
                      – Suisse : les SBB-CFF sont créés en 1902 avec la nationalisation des compagnies privées, dont certaines sont en grandes difficultés
                      – Belgique : la première ligne entre Bruxelles et Malines est mise en service en 1834 (de mémoire) par l’Etat Belge, suite au peu d’entrain des investisseurs privés
                      – Hollande : les nationalisations interviennent aprés 1918, suite là aussi aux difficultés rencontrées par deux compagnies privées
                      La SNCF est créée tardivement par rapport aux pays limitrophes
                      Que l’on tombe à bras raccourcis sur l’état français actuel, ok, je pense aussi que l’état n’est pas mon ami. Mais état et privés ne peuvent pas être parés de toutes les vertus, ni de toutes les abominations. L’état stratège n’est pas qu’un gros mot dans la bouche du poudré, il fut une réalité en d’autres temps.

                    2. durru

                      @Gluckauf
                      Je ne l’ai pas fait avant, j’essaie de me rattraper. Je vous remercie pour toutes les informations que vous avez fournies, il s’agit de détails intéressants et pas faciles à trouver.
                      Le problème avec l’état, “stratège” surtout, c’est qu’il y a une énorme évolution des mentalités qui n’est pas étrangère à l’évolution du paysage politique.
                      Au départ, les personnes qui étaient appelées pour porter les charges de responsabilités étaient skin in the game, ils avaient un intérêt direct à ce que les choses aillent bien. Parce que je l’aime bien, je vais placer ici ma rengaine avec le vote censitaire : seuls ceux qui payaient des impôts pouvaient les voter.
                      Ensuite, par la force de l’habitude, plus ou moins le même type de personnages sont venus sur les devants de la scène, avec les exceptions qui vont bien (petit exemple pour illustrer : d’un côté Churchill – De Gaulle, de l’autre Chamberlain – Daladier / Herriot). Avec dégradation constante, bien sûr.
                      En parallèle, les pouvoirs de l’état ont grandi d’une façon inimaginable.
                      Ledit état “stratège” pouvait avoir une valeur à une époque où les hommes qui l’incarnaient avaient eux-mêmes une valeur en tant qu’hommes. Ceci n’est plus le cas, que ça soit par rapport aux politiques ou aux hauts fonctionnaires.

                      Il convient donc de réfléchir non pas comment on peut corriger le tir, mais bien avant tout aux causes de ce désastre. Afin d’éviter de persister dans l’erreur.
                      Car de mon point de vue l’état stratège est une erreur conceptuelle et nombreux sont les exemples dans l’histoire de France (malgré ceux qui vantent les mérites du colbertisme & similaires) où la France s’est retrouvée avec un désavantage comparatif à cause de sa centralisation du pouvoir. D’autres facteurs ont permis, à diverses époques, de réduire l’impact de ces désavantages – et ça peut être discuté.
                      Mais à mon avis cette idée d’état stratège est un combat d’arrière-garde qui ne fait que donner de l’eau au moulin à tous les collectivistes qui font leur beurre du système actuel – de JLM à MLP en passant par le Micron ou l’UMPS.

                    3. Pierre 82

                      @GLUCKAUF 5 février 2023, 19 h 52 min
                      Merci pour ces compléments d’info

                      Nous sommes tous ici profondément anti-étatistes, aucun doute là-dessus.
                      Il est un fait que je pense néanmoins que l’état a pu avoir un rôle à jouer, et pourrait éventuellement encore – dans l’échelle des plus ou moins libéraux, celui dont je me sens le plus proche est sans doute Charles Gave, considéré par certains comme un non-libéral. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas tous ici des libertariens de stricte observance.

                      Pour abonder dans votre sens,on pourrait parler également du développement des réacteurs nucléaires, qui a quand même été une très grande idée, menée à bien par l’état, aussi surréaliste que peut paraître aujourd’hui le mélange des mots “mener à bien” et “par l’état”.

                      C’est sans doute la faiblesse principale de l’étatisme, c’est qu’elle dépend de la qualité intellectuelle, morale voire même spirituelle des politiciens aux manettes.
                      Comme l’explique très bien Nicholas Taleb, les politiciens ne jouent jamais plus leur peau – skin in the game.
                      Par conséquent, s’ils leur est arrivé de faire un truc bien, ça a été un concours de circonstances, et c’est désormais devenu impossible vu le personnel aux commandes qui n’ont ni la capacité intellectuelle et qui en plus sont des voyous sans foi ni loi.
                      Et c’est très dommage, car je pense sincèrement que certains domaines se portent mieux quand l’état y fout ses gros doigts – le régalien bien sûr, mais aussi sans doute l’énergie, les routes et transports, ou autres. Avec beaucoup de conditions que nous ne remplissons absolument pas, bien sûr: stricte subsidiarité, principe de responsabilité (i.e. le contribuable est vraiment conscient de ce à quoi va servir ses impôts, et vote en connaissance de cause), puissance publique exclusivement prescriptrice, et j’en passe.
                      Le sujet est complexe, mais je pense surtout au jour où il va falloir reconstruire, après l’effondrement. Je ne pense pas qu’une société complexe puisse se mettre en place par génération spontanée, et je n’ai d’ailleurs pas l’idée de ce à quoi ça devrait ressembler. Quelques principes, notamment ceux repris par la fameuse doctrine sociale de l’Église, qu’on n’a plus évoqué ici depuis quelque temps…

            3. Oreliane

              La cohérence ne semble pas être votre fort…

              Hervé 03/02 20h58
              Lorsqu’une femme accouche dans un hôpital sans sortir u centime de sa poche, elle le fait au “crochet” de a société. Lorsqu’un vieux en est à sa 5ème année de traitement d’un cancer il le fait au crochet de la société (dépensant largement plus qu’il n’a cotisé pour la part maladie)

              Hervé 03/02 21h21 :
              Par exemple, un de vos enfants ou petits enfants nécessiterait une hospitalisation à 5000 boules la journée que vos “assurances” ne prendraient pas en charge, je serais le premier dans la rue pour qu’il soit soigné quand bien même vous n’avez pas cotisé à un système “collectif”.

              1. Oui. On est dans le mélange entre ce qui est payé, ce qui ne l’est pas, la confusion du tout gratuit (payé par tout le monde puis personne puis individuellement). C’est comique au début, et à la fin, c’est juste aussi lassant qu’illustratif de ce qu’on trouve partout en France. La capacité à poser des hypothèses, à tenir un raisonnement dessus et s’y tenir jusqu’au bout a quelque peu déserté les esprits.

                  1. Vieux rat

                    @Pierre82 : objection votre horreur !

                    Je suis un surmulot parfaitement étatiste quand je reçois mes APL, mon chèque énergie, que j’emprunte gratuitement des livres à la médiathèque, etc.

                    Je suis en revanche absolument anti-étatiste lorsqu’on me réclame du pognon.

                    Les Français veulent le pognon des autres, mais sans en verser eux-mêmes, c’est pourtant simple !

                    L’étatisme, c’est vivre pas trop mal voire très bien en comptant sur la générosité forcée du couillonné…

                    “L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.”

                    Frédéric Bastiat

                    1. Pierre 82

                      Encore une fois (je m’attendais à des objections bien plus virulents), je dis que l’état pourrait avoir à jouer un rôle économique comme il lui est déjà arrivé d’en avoir un qui soit positif, mais vous remarquerez que j’ai scrupuleusement écarté l’idée qu’il pût un jour commettre cette abomination qu’on appelle “redistribution”…
                      Je prenais comme exemple le déploiement des centrales nucléaires dans les années 60 et 70.
                      Pour le reste, que l’état soit exclusivement prescripteur me semble largement suffisant (aux gars qui vont penser que l’affreux libéral que je suis veut laisser crever les vieux et les indigents: que l’état nous oblige à souscrire une assurance, mais qu’il ne soit pas lui-même compagnie d’assurance sans responsabilités financières, pour simplifier)

                    2. Pheldge

                      Pierre, l’état n’est qu’un instrument … tout dépend de qui le dirige, et de Gaulle, c’était un extra terrestre dans le marigot politique.

  17. Jacques Huse de Royaumont

    Avec l’hippopodette accumulée, pas étonnant qu’on boive la tasse…
    Dire qu’on croyait que la vieillesse était un long fleuve tranquille.

    1. Pheldge

      alors comme ça, l’hippopo t’amuse ? Camarade Noble, tu rigoleras moins quand tu t’apercevras que tu l’as dans l’hippopo … 😉

  18. Gerldam

    S’il y en a un qui s’est démerdé comme un chef, c’est JC. Marian, le fondateur d ‘Orpea, qui a revendu à un fonds, si ma mémoire est bonne, pour quelques centaines de millions il y a déjà quelques années.
    Il vit désormais en Belgique, a acquis la nationalité belge, a jeté la française. A plus de 80 ans, il est en parfaite santé et continue de faire des opérations immobilières à Bruxelles.

    1. Aristarkke

      En Belgique, les revenus d’épargne financières ne sont pas taxables à l’IR local. D’où le nombre de rentiers du Nord qui passent y habiter juste de l’autre côté de la frontière.

          1. Vieux rat

            Je propose qu’on taxe les Français sur leur nationalité, à l’image des Américains.

            Ainsi pourront-ils financer généreusement le bien vivr’ensemble, notre modèle social que le monde nous envie ! 🙂

  19. infraniouzes

    L’ Etat, omniprésent et omnipotent est là pour veiller sur nous. Pourquoi se faire de la bile ? Qui peut imaginer ce que 3000 milliards d’€ représentent ? Les Français s’en inquiètent vaguement mais le monde politique écume les plateaux TV pour dire qu’il ne faut pas s’en faire. Eux seuls maitrisent la situation mais diront que c’est la faute de l’Etat si ça tourne mal. Si on était dans une véritable démocratie, on saurait déjà le nom des bandits à la tête d’ORPEA, qui s’en sont foutus plein les poches mais qui ne seront jamais inquiétés et couleront une retraite bien méritée. De toute façon, un énorme événement va laminer tout ça, faire un reset général et effacer les mémoires. Les JO Paris 2024 ! Et après, on repart de zéro. On a de la chance de vivre en France.

    1. Minou

      3000 milliards pour le péquin moyen c’est beaucoup mais ça va, quand je discute avec un socialo-coco j’aime bien écrire le chiffre complet des fois ça les réveilles un peu 3000 000 000 000€.

      1. Mitch

        Minou, l’immense majorité des grançais se contre-fout de la dette et/ou ne veut pas la voir, et ce, pour de multiples raisons:

        – le chiffre ne veut rien dire pour beaucoup. Ils te répondent: ”Ah oui, c’est beaucoup!!” mais sans vraiment comprendre.

        – Ils ne comprennent pas et ne voient pas les impacts et n’anticipent pas les conséquences, car même s’il y a déjà des impacts (le remboursement des intérêts est le 2nd budget de l’état) ils ne les lient pas à la dette (ou le refusent). Penser que l’état grançais, leur religion et leur seconde mère, puisse faire faillite, est quelque chose qui est culturellement inconcevable.

        – Beaucoup pensent qu’elles ne sera jamais remboursée donc, ‘who cares!’ et autant en profiter avec quelques milliards de plus.

        – Certains conçoivent que c’est une bombe à retardement mais se disent qu’elle sautera après eux, donc autant continuer à se gaver. C’est le ‘après moi le déluge’ des boomers. Ils refusent aussi intellectuellement d’admettre qu’ils ont planté leurs enfants et leurs petits enfants et sans doute ceux à naitre.
        Comment pourrait-il les planter puisqu’ils les aiment? Inconcevable. Invariablement ils te parlent de leur cas personnel alors que l’on parle de générations.

        – Enfin l’immense majorité de la population est le nez dans le guidon et a ‘other fish to fry’. Tout en travaillant, comme un con il ne reste pas grand chose dans le porte monnaie après que l’état ai tout volé (pour votre bien) et le frigo est loin d’être plein, alors la dette … As the saying goes: ‘first things first’

        Sans compter qu’il y a toujours une hystérie du moment (le terrible covid, le méchant Poutine, l’herpés des singes, la grippe des poulets, …) qui occupera les esprits.

        Pour la dette, il sera intéressant d’observer quelle génération l’a généré, depuis quand (dans une période que rien ne justifiait), qui s’en est goinfré, pour en faire quoi et enfin qui elle va planter.

        Encore une mission réussie!

        1. Aristarkke

          La génération Flop Joene en aura occasionné un bon morceau, de cette dette. Et pour quel résultat durable???

        2. Pheldge

          Mitch, les plus naïfs dans l’histoire, ce sont les djeun’s, qui sont encore pleins d’illusions, et le cerveau farci de la vision socialiste enseignée par l’EdNat : à cet âge je croyais qu’il “suffisait de faire payer les riches” pour que tout soit résolu, et je ne vois pas pourquoi un demi siècle plus tard, ça aurait changé, au contraire.
          J’entends mes djeun’s discuter entre eux “oui, les milliardaires, oui, les actionnaires, oui, les sociétés du CAC40 …”, je m’entends à leur âge … 😉
          Ah, et “que celui qui etc … me jette la première pierre !” 😀

          1. Mitch

            Philou tu généralises ce que tu observes à ton echelle. Si je suivais le même process que toi, j’arriverai à la conclusion inverse car autour de moi les djeuns sont l’exact opposé de ce que tu décris. Et désolé de le dire, mais la responsabilité des parents dans le chaos que tu décris me parait colossale.

            Le ‘il est interdit d’interdire’ des 68ars a malheureusement eu de tristes conséquences sur leurs progénitures (oui, les 68ars auront décidément à peu près tout planté).

            Donc oui, j’aurai malheureusement tendance à penser que pour la plupart, ils reproduisent un schéma de pensé familial. Et il faut arrêter de se déresponsabiliser en permanence avec l’EdNat (qui est le chaos que l’on connait c’est entendu) . Les enfants ont des parents, non?

            Maintenant, si l’on fait un pas ou deux de recul, on constate que Londres est la 3ième plus grande ville francophone au monde après Paris et Montréal. Ce ne sont bien évidemment pas les boomers qui y sont allés. Des jeunes, et des entrepreneurs bien sur. Mon neveu y est actuellement. Il s’est barré de grance il y 2 ans et a fait un bon choix (en plus ça me permet de pouvoir parler la langue de Winston avec lui 😉 ).

            Je constate aussi qu’un peu moins de 4 millions de grancais se sont tirés et vivent en dehors de la grance. C’est un record absolu. Dans les années 60-70-80 c’était entre 300 000 et 500 000. Ce ne sont bien évidemment pas Germaine et Maurice, mais des jeunes, des actifs, des entrepreneurs (en faisant un minimum de recherche tu auras tous les chiffres).

            Beaucoup des jeunes et à peine moins jeunes se tirent de plus en plus tot. L’un des KPIs des écoles grancaises en pointe est le nombre de mecs qui se barrent.

            Mon fils est préparé à ça depuis qu’il est né – je ne sais pas s’il le fera mais s’il le veut il n’aura aucun problème. Les enfants de mes connaissances c’est pareil.

            Si tu entendais ‘mes’ djeuns discutaient entre eux, cela te reconcilierait sans doute avec eux. Ils sont très nettement moins cons que les retraités que je côtois qui ne pensent qu’à leur varices et leur nombril.

            NB: je n’ai JAMAIS pensé une seconde, même quand j’avais 18 ans qu’il suffisait de faire payer les riches pour que tout aille mieux. Si ‘tes’ djeuns en sont là, et reproduisent tes schémas de pensée à leur age, sans doute le problème n’est pas (uniquement) du à l’EdNat.

            1. Pierre 82

              +100
              Il y a de tout parmi les jeunes, et même des très dynamiques qui n’ont pas tous l’intention de se barrer. Pour l’instant, beaucoup font leur chemin en godillant un peu entre les récifs, mais comprennent très bien que c’est par leurs efforts qu’ils s’en sortiront, et n’ont pas plus confiance dans l’état que moi…

              1. Higgins

                C’est, je crois, la grande conséquence de ce que nous vivons, en dépit des cris d’orfraie complaisement rapportés par les merdias, la réalité est que de moins en moins d’individus ont confiance dans l’état.

                1. Mitch

                  La conséquence est que les francais sont très largement ceux qui économisent le plus de tous les autres pays occidentaux. A la question : pourquoi économisez-vous, les réponses sont invariables: 1/ pour mes vieux jours et 1bis/ en cas de chomage.

                  Avec des systèmes sociaux, protections absolus et enviés de par le monde c’est plutôt … paradoxal. C’est d’autant plus paradoxal que même s’ils n’y croient pas(plus?), ils y sont pour la majorité attachés comme une tique à un chien.

                  1. Aristarkke

                    Ils font, sans vouloir l’acteur, la différence entre la PSQLMENE et la triste réalité, celle qui reste une fois tout payé, avec ses trous béants dans la raquette???

    2. Jacques Huse de Royaumont

      Le problème, c’est que l’on est tellement habitué à voir la dette s’accumuler depuis 50 ans qu’on n’y prête à peine attention. De fait, cela semble sans conséquence et dans l’esprit de beaucoup cela peut continuer éternellement. Ceux qui annoncent la catastrophe (dont je suis) en sont apparemment pour leurs frais, jusqu’à présent. Même si les apparences sont trompeuses et que le poids de la dette se paie déjà (et cher), le lien de cause à effet n’est pas si visible que cela. De ce fait, le déni est encore l’attitude courante.

      1. Higgins

        Il est malheureusement difficile de montrer son opposition à cette dérive. Les politocards ont depuis longtemps choisi leur camp. Je n’ai jamais voté pour que ce pays accumule des budgets en déséquilibres et je ne crois pas être le seul.

    3. Higgins

      Rendez-vous en 2028. Quatre ans après cette connerie de JO, on devrait se prendre la crise financière dans la gueule. Le Poudré aura terminé sa mission. Son successeur aura à nettoyer ce qu’il pourra de la merde accumulée.

        1. Higgins

          Il me semble que ce que j’ai écrit est assez claire. Les JO seront car il n’est pas envisageable qu’il en soit autrement. Le double effet kiskool aura lieu quatre ans après comme pour Athènes en 2004. C’est le temps qu’il faut pour que le poison se dissolve. Toutes les fenêtres sont ouvertes pour cela. Le Mignon poudré va jubiler lors de la cérémonie d’ouverture. Ça sera la consécration qu’il attend. Qui sera le réalisateur de ses “Les dieux du stade” reste à définir.

          1. Pierre 82

            J’ai fait le pari ici, il y a déjà deux ans, que les JO de 2024 n’auront pas lieu (ou alors des jeux croupion, et encore).
            Je reste sur cette hypothèse, même si ma boule de cristal s’est fêlée suite à une malencontreuse chute dans les escaliers…

          2. Dr Slump

            Je pense qu’ils auront lieu, mais que personne n’en aura rien à foutre, et que si les parisiens en subissent des inconvénients, bah tant pis pour eux je ne les plaindrai pas.

            1. Aristarkke

              Perso, bien que je sois à trente bornes du périph’ et donc, à priori peu concerné par les conséquences d’invivabilité des JO avec des périmètres de sécurité, de la circulation restreinte, etc… il est déjà prévu de s’exfiltrer en Bretagne durant ce cataclysme…

            2. Aristarkke

              Sinon, je pense qu’ils auront lieu, vu les intérêts financiers à ce qu’ils aient bien lieu mais que cela actera la fin de la Grance comme puissance de bon aloi quoique déjà devenue de second rang. Les assauts des Anglois de Dardmalin seront quotidiens et après avoir vu sa défaite sur les abords d’un seul stade, comment rester serein quand lesdits stades seront multipliés à droite et à gauche?

  20. Liber

    25 000 € pour 500 000 € placés, soit un rendement de 5%
    suis preneur !
    Mais ou ?
    Pas chez mon banquier en tous les cas !

        1. On voit que vous ne savez pas de quoi vous parlez. Encore une fois. Et c’est “Enron”.
          Étonnamment, vous ne prenez pas l’exemple du principal fonds de pension norvégien. Pourquoi donc ?

          1. herve_02

            oui c’est une faute de frappe parce que j’ai un clavier assez m*rdique.

            je ne prends pas le meilleur rendement possible. Mon paternel qui “jouait” sur les futures surtout cac et dax disait : on ne joue pas avec l’argent dont on a besoin. Jouer avec sa retraite en regardant les rendements précédents me semble un jeu un poil risqué. De toute façon en termes de rendement la règle est claire : plus il y a du rendement, plus c’est risqué. Il est inenvisageable pouvoir tirer un rendement largement supérieur à la croissance.

            Ainsi donner en exemple de fond de pension qui a particulièrement réussi est assez trompeur. On peut se retrouver avec un qui a tout perdu. Pas de bol hein… normalement cela c passe bien.
            Ce serait comme donner la moyenne des 5 meilleurs élèves de la meilleure classe d’un collège de la meilleure région pour jauger de l’efficacité de l’éducation nationale.

            Allez à Henri IV pour nous expliquer que l’éduc nat c’est que des fonx incompétents.

            Pour être honnête, il faut présenter les 2. de mon point de vue.

            De plus cette “capitalisation” implique obligatoirement des taux de croissance qui augmentent continuellement. Ce n’est pas possible. L’allemagne a réglé le problème en faisant de la croissance sur ses travailleurs et en désindustrialisant les pays du sud de la zone euro. L’ordolibéralisme qui est en train de tuer l’europe (bien avant l’ucraigne et le covid) est juste le seul moyen de sauver la retraire par capitalisation des allemands, quitte à piller les autres pays.

            Il n’y a pas de bon système dans une société égoïste

            1. “je ne prends pas le meilleur rendement possible”
              Là, à 5%, on parle de rendements très modestes (donc tout le reste est une simple démonstration que vous ne savez pas de quoi vous parlez). Procurez vous “Retraites plombées” (lien dans l’article).

              Et si vous voulez faire autre chose que placer vos fonds, c’est votre droit. Enfin, ça le serait dans un système par capitalisation. Là, non seulement on ne vous les place pas, mais en plus on vous les dépense plus vite que vous ne les gagnez. Heureux ?

              Bah oui, forcément heureux. Pas le choix.

            2. Pierre 82

              “Il n’y a pas de bon système dans une société égoïste”

              Pas plus qu’il n’ peut y avoir de bon système dans une société où la confiscation, la spoliation et la réquisition tiennent lieu de système de solidarité intergénérationnelle.

            3. Dr Slump

              “Il n’y a pas de bon système dans une société égoïste”

              Traduction: il n’y pas de bon système si l’état ne force pas tout le monde à la générosité, c’est ça ? Vous devriez pourtant voir que c’est un échec complet, et que ce système de redistribution pousse au contraire à l’égoïsme, à la division et le ressentiment entre les classes sociales.

              “De plus cette “capitalisation” implique obligatoirement des taux de croissance qui augmentent continuellement”

              Là j’ai l’impression que vous confondez taux de rendement et taux de croissance.

            4. edmond

              5% de rendement , ça se trouve sur des actions solides qui donnent un bon dividende. Pas très risqué mais il faut chercher et passer du temps.

    1. Husskarl

      Les fonds de pension suisses semblent bien quoique je ne vois pas un historique sur tant d’années que ça. Mais ca n’est pas proposé en France de toute manière.

  21. Edoras

    “des montants dodus qui pourraient faire jazzer”
    À défaut de swinguer ! Peut-être que “jaser” sonne un peut trop suranné à votre patronitude ? 😉

  22. René-Pierre Alié

    Qu’il s’agisse du fond ou de la forme, un article de très haut niveau.
    (Seul, le “quelque soit”, pour quel que soit…)

  23. Hagdik

    Les dirigeants corrompus et pas incompétents vont être discrètement exfiltrés …
    Il sera intéressant de savoir vers quels plaçous ils vont aller gentiment se ressourcer.

      1. Hagdik

        Non, incompétents est un moyen de diminuer leur culpabilité. On traduira plus tard qu’ils ont failli parce qu’ils n’étaient pas compétents.
        La réalité me semble plus grave, ils ne sont que des voyous qui spolient des personnes âgées et leurs familles pour s’enrichir et enrichir des réseaux qu’on peut qualifier de mafieux.
        Mais, ainsi que je l’ai écrit plus bas, ceux qui se drapent dans l’économie sociale bienfaisante ne valent pas mieux. Ils ne sont pas incompétents ils sont corrompus.

        1. durru

          Je persiste et je signe. Le système est arrivé à ses limites, le principe d’incompétence de Peter est arrivé à son paroxysme, les gens qui sont aux manettes, qu’on parle des gouvernements, des organismes inter-gouvernementaux, des entreprises para-publiques et même de la plupart des grosses boîtes (surtout celles qui font des affaires avec les états) sont remplies d’incompétents aux plus hauts niveaux de décision.

          Pourtant, je ne vois pas du tout pourquoi l’incompétence pourrait être une circonstance atténuante. Personne n’a eu un pistolet sur la tempe pour exercer ses fonctions, à ce que je sache.

          Le système mafieux n’est pas nouveau, mais l’incompétence fait qu’il n’y a plus de marge pour permettre à la fois de faire tourner la machine ET dilapider. C’est à mon avis ça qu’on observe de manière flagrante ces derniers temps.

          1. Hagdik

            OK vu sous cet angle. Alors disons que la masse des incompétents permet aux mafieux de prospérer tranquillement.

          2. Higgins

            Il m’est impossible de citer ici l’entreprise car elle a (avait ?) des liens très forts avec un très important ministère régalien mais un de mes amis qui venait d’y rentrer vient de jeter l’éponge car elle est une illustration directe du principe de Peter au moins puissance dix. C’en est devenu presque un cas d’espèce digne de figurer dans un ouvrage consacré aux monumentales erreurs commises en Grance. Elle illustre en outre parfaitement le billet que MT a consacré cette semaine sur la catastrophe en cours.

  24. Hagdik

    ORPEA était une boîte privée. On pourrait s’intéresser à des organismes plus discrets sous couvert d’associations de bienfaisance qui “gèrent” des EHPAD d’un côté en alimentant des associations d’aide aux migrants de l’autre … Le pipe line financier fonctionnant dans un seul sens évidemment.

  25. Susu

    Et ne pas oublier qu’ORPEA avait un score ESG excellent…
    https:/ /www.capital.fr/entreprises-marches/orpea-volkswagen-ces-scandales-qui-mettent-en-lumiere-les-limites-de-la-notation-esg-1428667

    1. Pierre 82

      C’est dingue, ça !!Le score ESG ne serait donc pas un bon indicateur de la moralité des entreprises ?
      C’est aussi fou que si on disait que les notations S&P, ou autre Moody, des obligations souveraines ne reflèterait qu’imparfaitement la réalité.
      J’en suis sur le cul.

    2. Murps

      Le score ESG n’est-il pas avant tout déclaratif ?

      Je sais que pour des labels éco-environnement-machin décernés par exemple aux établissements scolaires, ça repose surtout sur de la com et du brassage d’air…

  26. Alex 76

    “À côté, rappelons que grâce à la puissance des intérêts composés, une capitalisation de 300€ par mois pendant 42 ans à 5% (ce qui est peu quand on se rappelle des volumes dont il est question ici sur les marchés financiers mondiaux), cela permet d’aboutir à 500.000€ en fin de carrière qui peuvent ensuite en rapporter 25.000 par an (soit 2000€/mois) sans toucher au capital.”

    J’ai regardé Sur mon dernier bulletin de salaire. Je suis, avec les cotisations salariales et patronales à 450 euros.
    Bon rien ne dit que les cotisations patronales seraient toujours rétribuées de la sorte en mode “sans cotis'”
    Cotisation salariale : je suis à 200 eur
    Patronale à 250 donc.
    Mais l’on s’en tient à ces chiffres, oui ça peut être intéressant. Mais qu’est ce qui garantie que le fonds qui possède mes sous ne fassent pas faillite ?
    N’est pas l’Etat qui veut ^^

    1. breizh

      avec la répartition, vos cotisations sont directement dépensées. Il ne vous reste qu’un “droit” qui n’est que de l’encre sur le papier avec les margoulins qui nous gouvernent.

      1. durru

        “avec les margoulins qui nous gouvernent”
        Enfin, ça fait plus de 80 ans que ça dure, c’est pas du tout nouveau…

    2. Dr Slump

      Le risque zéro n’existe pas, et l’état n’assure pas un risque zéro, loin de là, d’autant moins qu’il ne laisse pas le choix. Le moins risqué reste un fond de pension, d’autant plus qu’on a le choix. C’est assez clair comme ça ? 🙄

  27. Le Gnôme

    Les employés d’Orpea vont se mettre en grève pour obtenir le statut de fonctionnaire, la retraite à 55 ans pour travail pénible et des rimes de risque contre le dentier de mamie et les poursuites en déambulateur de papy.

        1. Oreliane

          A compter du 1er janvier 2023, le Smic est de 1 709,28 euros brut et 1 353 euros net par mois à temps complet.

          C’est quoi vos 1100 ?

  28. Mo’ Truckin’

    Bonne nouvelle !
    Le Conseil Constitutionnel invalide l’élection du député israélo-français Meyer Habib (s.i.o.n.i.s.t.e forcené devant Yahvé).

  29. Mo’ Truckin’

    Cet article très complet de l’Institut Brownstone révèle ce que nous prépare l’OMS pour les années à venir concernant les urgences sanitaires déclarées et les pandémies.
    Et où l’expression “dictature sanitaire” n’a jamais aussi bien porté son n.o.m …
    (je pense avoir mis le lien en langue française, auquel cas, cliquez sur le drapeau pour sélectionner la langue recherchée)
    https://fr.brownstone.org/articles/amendments-who-ihr-annotated-guide/

  30. sam player

    « À côté, rappelons que grâce à la puissance des intérêts composés, une capitalisation de 300€ par mois pendant 42 ans à 5% (ce qui est peu quand on se rappelle des volumes dont il est question ici sur les marchés financiers mondiaux), cela permet d’aboutir à 500.000€ en fin de carrière qui peuvent ensuite en rapporter 25.000 par an (soit 2000€/mois) sans toucher au capital.

    Youpi… il y a 42 ans, en 1980 donc, le SMIC était à un équivalent de 364€ 😀

    Un peu de sérieux aurait consisté à tenir compte de versements actualisés vs l’inflation pour que le calcul se tienne un peu

    (pour info, entre 1980 et 2022, l’inflation a été de x3.2 soit 3% en moyenne par an)

    1. Un peu de sérieux consisterait de ta part de partir, en 1980, du smic de l’époque, de prendre le prorata des cotisations de l’époque, de poser ça sur un fonds avec un rendement moyen et de voir ce que ça donne, mois après mois, jusqu’en 2022. Et là, tu obtiendrais, avec un peu de sérieux, des sommes très supérieures à ce qui est écrit.

      Avec moins de sérieux, ça donne des remarques sur l’inflation qui, du reste, joue dans les deux sens.

      Sacré Sam. N’intervient pas très souvent, mais quand il le fait, il se débrouille pour distribuer un peu de fiel.

      1. sam player

        Je note qu’il a fallu que tu t’y reprennes à 2 fois pour ta réponse.
        En tant que professionnel, tu ferais une pub sur un tel système d’épargne avec de tels calculs, tu finirais en prison 😀

      2. Aristarkke

        Sauf erreur, le mécanisme des versements réguliers qui incrémentent le compte et engendrent des intérêts composés, est celui de l’assurance vie ou des plans-épargne. Cela fait l’objet de publicités sans que personne n’y trouve rien à redire. Ce qui est le Ponzi reste bien la retraite par répartition puisque face à des ponctions mensuelles bien réelles, tu acquiers des droits tellement flous qu’il faut attendre de liquider lesdits droits pour savoir ce qui te sera remboursé comme “salaire différé” selon la phraséologie soce-coco qui prévaut dans les médiats… Et si tu as le mauvais goût de mourir avant terme, c’est perte sèche pour tes proches sans que ce soit perdu pour tout le monde, bien évidemment.

        1. sam player

          Harry, oui le calcul est correct mais il y a une manipulation dans la formulation :
          Avec les intérêts composés à 5% les premiers 300€ deviennent 2300€ après 42 ans… mais en 1980 tu te vois épargner 300€ soit 2000FF par mois ? alors que c’était pratiquement le montant du SMIC…

          1. durru

            En fait, ce que tu essaies de dire c’est que les 5% / an sont en termes bruts, pas en valeur réelle, inflation comprise ?

          2. Pheldge

            sam, c’est toi le comptable, tu le répètes assez : gros doigt 300 € ça te fait 20 % du SMIC vas-y, fais nous une simulation 😉
            goldenbees.fr/blog/evolution-du-salaire-en-france-depuis-1950

          3. sam player

            Je vois qu’il y en a des durs de la comprenette : les chiffres sont posés avec leur valeur de 2023 alors qu’ils s’étalent sur 42 ans
            – 300€ d’épargne par mois ça s’imagine très bien, surtout que c’est le montant des cotisations retraites totale d’un salaire de 2000€ de 2023… mais en 1980 hum… comme dit précédemment

            – les 500’000€ cumulés, idem c’est la fête du slip… mais dans 42 ans vous pouvez les diviser par plus de 3… et la rente de 2000€ n’en fera plus que 600€

            Il y a très longtemps j’avais fait un calcul avec une épargne de 15% du salaire et ça me donnait de quoi vivre avec une rente représentant 80% de mon dernier salaire pendant 14 ans (capital consommé à ce terme)

                1. Oui, parfois ça arrive. Moins souvent que la faillite d’un état, une hyperinflation ou une pension étatique minable.

                  Et parfois, il y a des fonds qui tiennent des dizaines d’années sans problème.

                  1. Flag

                    J’ai retrouvé mes stats Patron.
                    Depuis 92, 2% des fonds de pension qui ont survécu ont été plus efficaces que le SP 500.
                    Autrement dit dans le cas d’une retraite par capitalisations ils sont inutiles ou dangereux. Ça ne veut pas dire qu’il faut les interdire mais leur préférer un ETF semble opportun.

                2. durru

                  À bien réfléchir, le fait qu’il y a aussi des ratés montre plutôt que le système fonctionne, qu’il est capable de jeter les fruits pourris tout en gardant une bonne santé générale.
                  Tant que les pertes restent marginales, bien sûr. Et vu que les gens ne désertent pas (et on parle ici de choix, pas de contraintes), on peut croire que c’est le cas.

            1. Aristarkke

              En 1980, tu pouvais épargner la valeur d’alors correspondante et d’autant plus facilement que la TVA était plus basse, les charges sociales itou ainsi que l’IR. Surtout que H parle de ce qui est obligatoirement cotisé pour la vieillesse, outre une épargne volontaire personnelle. Les actions formant le patrimoine acquis en vue de la rente étaient aussi accessibles à moindre coût quoiqu’il y avait l’obligation alors de quotités minimales indivisibles qui ont maintenant disparu comme contrainte.

              1. sam player

                « En 1980, tu pouvais épargner la valeur d’alors correspondante… »

                Oui, valeur d’alors… alors ne cautionne pas un calcul fait avec 300€ il y a 42 ans

                Et si tu parles d’une épargne débutant maintenant avec 300€, rends toi compte que dans 42 ans les 500KE auront une valeur de 180KE

                En AU la cotisation employeur mini pour la capitalisation était de 15% et on pouvait l’abonder et c’est à cette occasion que j’avais fait ce calcul et que je l’avais portée à 25%

                1. durru

                  On se perd dans tes chiffres… Les 15%, sont sur le net, ou sur le salaire complet ? Car 300€ aujourd’hui c’est à peine 10% du salaire complet pour un net à 2000€.
                  Par ailleurs, si les 300€ étaient indiqués en “valeur équivalente” c’était OK, où tu dis tout simplement que c’est impossible d’avoir un rendement de 5% annuel en termes réels, hors inflation ?
                  Honnêtement, je pige que dalle à ce que tu veux dire…

          4. Aristarkke

            Tu n’épargnais pas forcément en argent d’autant qu’à l’époque l’inflation galopait volontiers. La seule parade consistait à acheter du bien durable ou estimé tel…

  31. Simon

    Ne vous inquiétez pas, l’industrie française va repartir de l’avant !

    Le Mouvement des Entreprises de France est sollicité par le cabinet du Ministre de l’Economie Bruno Le Maire concernant le projet de loi relatif à « l’industrie verte ». Ce texte est susceptible de comporter notamment des dispositions fiscales, réglementaires, législatives pour « accélérer la création de sites industriels sur le territoire français » afin que la France devienne « la première nation décarbonée en Europe ».
    Nous avons besoin s’il vous plaît de récolter d’ici le 08 février prochain les freins potentiels et leviers d’action envisageables concernant l’axe « Former aux métiers de l’industrie verte ».

    P.S. Pour les freins potentiels, il aurait du préciser de regarder du côté de l’Etat !

    1. Pierre 82

      Caractéristiques de ces énarques: ils croient durs comme fer qu’il suffit d’un rapport, d’une charte et d’une déclaration d’intentions pour que les choses se passent comme ils le souhaitent.
      Comme ils ont une mémoire de poisson rouge, ils ne se souviennent même pas que chaque truc qu’ils touchent se termine en eau de boudin.
      Quelque chose ne va pas ? Hop, un rapport bidon qui en donne deux ou trois causes, un “plan d’action” bidon, et hop, on fait signer tout le monde et le problème est considéré comme réglé…

  32. Higgins

    Saloperie de réchauffement climatique : https:/ /www.20minutes.fr/planete/4021976-20230204-nord-etats-unis-canada-sous-froid-polaire-historique

      1. Vieux rat

        Le réchauffement climatique, c’est durant l’été !

        L’hiver, on parle de changement climatique.

        Et contester ce terrible drame horriiiible qui nécessite interdictions et taxes pour le salut de nos âmes, c’est évidemment complotiste !

  33. Nemrod

    Pour une fois sorti de ma campagne, je déambule dans ce qui pour moi s’apparente a l’enfer…un centre commercial.
    Il faut parfois se confronter a ses peurs.
    En fait ça ne s’apparente pas… ça l’ai…et surtout c’est laid .
    Par contre observer la foule est passionnant.
    Bien mieux que le zoo.
    La réflexion qui me vient est que même si nous ne produisons plus rien, qu’est ce qu’on achète.
    Ah non d’une pipe, la fièvre acheteuse a gagné toute la populace .
    Tout et n’importe quoi…des enbeurniaux qui vont prendre la poussière ou dépérir dans un tiroir.
    Fascinant…et toujours cette impression d’étrangeté, au sens propre.

    1. Vieux rat

      Nemrod au centre commercial : enfin un week-end tranquille pour les sangliers de la forêt voisine ! 😉

      Allez, encore 30 % d’inflation sans hausses de salaires (ou d’allocs…) et la fièvre acheteuse va tomber…

    2. Dr Slump

      Ah ça, voir Duchemolle et sa bobonne pousser mollement leur caddie dans les allées, l’air avachi et en traînant les pieds, ça vous donne une vision sans pareille de la quintessence de la civilisation occidentale. Et je partage ce sentiment d’étrangeté.

      1. Pheldge

        quelle condescendance ! il ne t’est jamais venu à l’esprit que tu pouvais être le Duchemolle d’autres personnes ?

    3. baretous

      moi aussi je m’amuse à jouer au comportementaliste et à étudier la clientèle en comparant avec ce qu’il y a dans leur caddie. Ainsi que le flux et le reflux des masques covid..Alors que je suis dans une petite sous préfecture au bout de la France rurale je constate aussi l’augmentation des thons et autres veaux marins..C’est sidérant.Pour certains le caddie fait office aussi de déambulateur.

        1. durru

          J’ai la chance de fréquenter un hyper attaché à un quartier populaire (presque “festif”). Cette engeance est tout à fait exceptionnelle.
          Pour moi c’est presque un plaisir que d’aller faire les courses.

          1. Nemrod

            Certes nous sommes toujours le laid et le con de quelq’un.
            Mais le plus frappant est cette frénésie.
            J’achète donc je suis.
            L’abrutissement généralisé mène à ça…peut être que cela en est le but.
            Réduire chaque humain a sa portion consommatrice.
            Pas très enthousiasmant tout ça

            1. durru

              En même temps ©, il faut bien qu’on mange aussi…
              Moi, vu le quartier, je ne vois pas grand chose de choquant…

            2. Simon

              Tiens que lis-je, une critique du néo-libéralisme sur ce blog : “Réduire chaque humain a sa portion consommatrice.”
              C’est exactement ce que dénonce le politologue américain Benjamin Barber. On pourrait résumer son diagnostic d’une formule : le capitalisme consumériste, toujours plus générateur de besoins superflus, est bel et bien devenu fou. L’impératif n’est plus de produire pour répondre à des besoins mais de vendre à des consommateurs transformés en jouets des grands conglomérats. Et si le revenu du travail ne suffit plus, le crédit à la consommation prend le relais en poussant les gens au-delà de leurs moyens.
              Au moins, du temps de l’URSS, ils ne risquaient pas d’être victimes d’achats compulsifs !

              1. Pheldge

                oui, mais l’URSS c’était pas le vrai communisme, qui lui seul permet le bonheur de tous, et la réalisation du Paradis sur Terre, sans l’aliénation qu’impose la religion ! 😉

                  1. Pheldge

                    bin sis donc, t’es remonté comme un coucou suisse ! je fais juste un modeste trait d’humour, qui tient ici du comique de répétition – le “c’est pas le vrai communisme” – et tu démarres ta moto au quart de tour … 😉

                    1. durru

                      C’est juste que là, ça allait moins bien, cette histoire de “vrai communisme”, car ce qui est décrit correspond bien au cahier de charges 😀

                    2. Aristarkke

                      et tu démarres ta moto au quart de tour …
                      Une chose est sûre : pas possible qu’elle soit russe sa moto, enfin! Philou, un vraie moto russe ne démarre qu’après l’intervention d’un marabout!

  34. Higgins

    Le réchauffement climatique se rappelle à nous : https:/ /www.lefigaro.fr/meteo/meteo-le-grand-froid-va-faire-son-retour-en-france-20230204

    1. Vieux rat

      Le CHANGEMENT climatique !

      C’est cette évolution qui n’existait pas avant (le climat était stable depuis 4,6 milliards d’années, comme chacun sait), qui provoque le froid l’hiver et la forte chaleur l’été en zone tempérée.

      Ce terrifiant changement nécessite de nombreuses interdictions, fichages, flicages et contributions généreuses afin d’apaiser Gaïa.
      Prétendre l’inverse est un blasphème complotiste !

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