Banquiers à Washington : les larmes des mauvais perdants

Un texte de Henry Bonner

Imaginez : vous êtes un PDG de banque, vous gagnez un salaire de plusieurs millions de dollars par an, vous pouvez faire partie des meilleurs “country clubs” de Californie et envoyer vos enfants dans les meilleures écoles. De façon soudaine, votre banque commence à perdre des clients, des dizaines de milliards de dollars quittent les comptes à vue car les gens ne croient pas en votre capacité à honorer les dépôts. De plus, votre cours en Bourse se met à plonger, ce qui élimine votre capacité à émettre des titres pour renflouer vos caisses.

Voilà que votre banque fait faillite : vous devez accepter un rachat par un concurrent qui bénéficie d’un soutien clair de la Réserve fédérale.

Maintenant, de nouveaux choix se présentent à vous : soit tenter de tirer les leçons de l’échec, de manière à éviter de subir un autre du même genre si vous êtes à nouveau à la tête d’une banque (ou autre groupe qui gère des dépôts à l’avenir), soit trouver des boucs-émissaires à poursuivre en justice, afin de donner l’impression que votre échec n’a rien à voir avec vos propres décisions.

Si vous faites attentions aux journaux, les banques américaines Silicon Valley Bank, First Republic Bank, et Signature ont heurté cet écueil en mars. Et sans surprise, trois petits cochons sont arrivés à Washington cette semaine pour plaider leur cause devant le Sénat américain et pour les ex-directeurs des banques en faillite, c’est évident : ils n’ont pas causé leur échec. Eh non : en fait, ces faillites ont été causées par le laxisme du gouvernement vis-à-vis des marchés et des plateformes de communication (Twitter, Facebook, etc.) !

Pourtant, l’indice des banques américaines est en dépression depuis mars. Et les dernières faillites n’ont pas assaini la situation.

Ainsi, une autre banque, Pacific Western, révèle récemment avoir perdu 10 % des dépôts (des milliards de dollars) en une semaine. Malgré un regain de confiance en avril, les banques chutent à nouveau en Bourse.

Devant cette débâcle, les élus américains pourraient prendre au sérieux les propos d’une bande de banquiers pourtant responsables de l’effondrement des institutions sous leur contrôle. Le raisonnement des banquiers déchus consiste à expliquer qu’ils ont subi les manipulations de spéculateurs, armés de comptes Facebook et Twitter pour disséminer des désinformations au sujet des banques.

Quelle ironie : ces banquiers répètent le point de vue que tentent de populariser des défenseurs du système bancaire – via les réseaux sociaux ! Par exemple, Bob Elliott, le gérant d’un fonds en obligations, écrit à son audience de 90.000 personnes sur Twitter :

“La ‘crise’ des banques régionales, n’est plus un cas des pertes de dépôts qui mènent à des chutes des cours, mais de spéculateurs qui créent des chutes en Bourse afin de générer la fuite des dépôts.
Cette nouvelle phase n’a rien à voir avec les fondamentaux, et crée une crise qui se métastase, ce qui rémunère ceux qui spéculent…
Depuis la semaine dernière, il existe une pression baissière importante sur des banques régionales, dont PacWest et Western Alliance Bancorp.

Pourquoi les baisses ont-elles lieu ? En raison des ventes à découvert…

En pratique, il n’en faut pas beaucoup pour créer des mouvements importants sur les cours, étant donné que les valorisations des banques ne sont que de 1 ou 2 milliards de dollars. Soit de minuscules entreprises relatives à leur impact au niveau macro en ce moment …

On dirait que les spéculateurs essaient de créer une panique.”

Voyez : les gens comme M. Elliott, qui détiennent des fonds en obligations, ou les ex-patrons des banques qui se présentent au Sénat cette semaine, profitent des déformations de marché par la Fed. Les rachats d’obligations ou les sauvetages de banques tendent à soutenir leurs portefeuilles. Ils les approuvent donc sans hésitation !

Ils n’ont rien non plus contre les déclarations de la Fed sur ses futures mesures de soutien, qui reviennent à encourager le marché à payer plus cher les obligations.

En revanche, des gens qui partagent une opinion négative sur Twitter ou Facebook sont des acteurs dangereux, qui manipulent le marché.

Fox News rapporte :

“Les ex-PDGs de trois banques qui ont subi d’importants retraits de dépôts dans les derniers mois disent que les réseaux sociaux ont joué un rôle important pour créer la ‘panique’ qui a poussé les dépositaires à retirer les fonds.”

Un élu du Sénat américain leur a demandé si les réseaux sociaux pouvaient “avoir le genre d’effet susceptible de créer un impact ou une crise” dans le système bancaire. L’ex-dirigeant de la Silicon Valley Bank, M. Becker, leur a répondu que “nous en voyons en effet des indices, et je pense que c’est quelque chose sur lequel il faut se pencher pour voir par quel moyen s’en protéger.”

L’Association bancaire américaine a pris le même point de vue que les banquiers tels que M. Becker : elle a rédigé une lettre aux représentants, sans craindre l’hypocrisie, et y félicite le gouvernement d’être intervenu pour pousser le marché à remonter, affirmant qu’il a “réussi en grande partie à regagner la confiance des marchés.” Tout en demandant bien sûr des lois et des poursuites contre les gens à l’origine – selon eux – de la baisse !

“Nous souhaitons que la SEC s’interroge sur les outils ou mesures qui pourraient réduire le recours aux spéculations abusives, afin de redonner confiance aux investisseurs,” explique la lettre.

Les Banques Centrales déforment les marchés beaucoup plus que n’importe qui intervenant sur Facebook… Mais les patrons n’acceptent pas de faire partie des perdants dans le cycle de destruction créatrice. Ils ont l’impression qu’ils méritent, en dépit de tout, de faire partie des country clubs coûteux, d’être admirés, et d’envoyer leurs enfants aux écoles privées les plus chères. Pour cela, ils en appellent à la Fed et au Sénat américains pour rectifier la situation, leur permettant de conserver leur statut et leur crédibilité, tout en créant des lois et des restrictions contre des millions d’autres gens.

Et apparemment, le contingent de mauvais chefs d’entreprise qui voient une injustice à leurs échecs va croître d’autant que les problèmes, en particulier pour les banques, ne sont toujours pas résolus.

Deux indicateurs que des soucis approchent

Le graphique ci-dessous montre l’écart entre les taux sur la dette américaine à 10 ans de maturité, et la dette à 3 mois de maturité. En général, le taux sur un prêt augmente avec la durée, le risque augmentant avec la durée de maturité. Cependant, vous constaterez ci-dessous que cet écart vire de temps à autres au négatif, c’est-à-dire que les obligations de courte durée paient alors plus d’intérêts que les obligations à longue durée.

Cette “inversion des taux” semble toujours signaler une récession. Vous noterez, ci-dessous, un écart négatif juste avant les récessions de 1981, 1992, de 2000, et de 2008 (les parties grisées du graphique). De plus, vous noterez que depuis au moins 1980, l’inversion n’a jamais été aussi importante.

Les taux sur la dette de longue durée restent faibles, ce qui semble indiquer que les marchés prévoient un fort déclin de l’inflation – ce qui peut arriver en cas de dépression.

Le graphique suivant montre les attentes pour le niveau moyen de l’inflation sur 5 ans aux États-Unis, déduit des marchés pour les créances. Après un pic au mois de mars de l’année dernière, les attentes de l’inflation reviennent presque aux niveaux de 2018.

Les attentes sur l’inflation moyenne des 5 prochaines années sont de 2,16 % aujourd’hui, soit moins de la moitié de l’inflation actuelle aux États-Unis. Les marchés prévoient donc un plongeon de l’inflation vers des niveaux bien en-dessous de cette moyenne au cours des 5 prochaines années.

Le second signal de crise, aussi à un niveau inédit depuis des décennies, est le rythme de la création d’argent (via l’émission de crédits) aux États-Unis. Dans le graphique suivant, on peut constater un plongeon sous les 0 % en ce moment. Il faut remonter aux années 30 pour observer un rythme de création de crédit aussi négatif !

Bien sûr, l’avenir peut réserver des surprises. Mais ces indicateurs, et les problèmes des banques en ce moment, pointent vers un danger de récession – peut-être d’une sévérité importante – à l’horizon.

Recherche de spéculations

Dans mes écrits, j’informe mes lecteurs de moyens de se protéger – et tenter d’en profiter.

Par exemple, j’ai acheté en septembre dernier une option contre l’action cotée d’une société surendettée et vouée à l’échec (d’après mes collaborateurs)… une société de médias nommée iHeartMedia. J’ai fait d’autres paris. Tous n’ont pas marché. Mais dans le cas de iHeartMedia, l’action a dévissé de 75 %. Dans mon compte personnel, cela a généré un retour de 182 % à ce jour (j’y ai placé uniquement une petite somme pour présenter le concept à mes lecteurs).

Je continue d’explorer les manières de profiter et de se protéger des déboires d’autres acteurs que nous pensons voués à l’échec. Si ce genre de stratégie vous intéresse, rejoignez ma lettre quotidienne gratuite, dans laquelle j’en parlerai prochainement.

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Commentaires93

  1. Higgins

    Ils peuvent venir en Europe. J’ai le nom d’un commissaire européen qui aura les yeux de Chimène pour leurs déboires et acquiescera, je ne pense pas me tromper, à leurs propositions d’éradiquer la mal-pensance et ses vecteurs démoniaques.

  2. BXL

    @Higgins.
    Nous sommes de tout coeur avec vous, tout seul sur une île déserte… Même pas un post de Pheldge, en parlant d’îles!

    1. Pheldge

      je fais en ce moment des travaux d’entretien et de rénovation sur la case (en paille bien sûr) je ne suis pas trop disponible, merci de votre indulgence* …

      *j’anticipe sur les commentaires narquois, de la bande des quatre ! 😉

      1. Aristarkke

        Très mauvaise idée d’avoir voulu faire tondre ce qui sert de pelouse par une chèvre ! Voilà que tu cherches à être sur la paille!

        1. petit-chat

          C’est pour tromper le gentil inspecteur du fist : il fait croire qu’il est sur la paille, alors que celle-ci recouvre un monceau d’or !

        2. Pheldge

          Point de pelouse, de paille ou de tonte, j’ai servi de manoeuvre au beau-frère qui a posé du carrelage, j’ai porté matériaux et sacs de ciment colle …

          1. Aristarkke

            Il nous raconte qu’il “fait des travaux” alors qu’il n’est que simple coolie… de deuxième classe, en plus…

              1. Aristarkke

                Vu sa participation à ce blog de réfractaires à l’ordre soce, je me demande s’il ne serait pas un coolie fiché ?

            1. Aristarkke

              Depuis qu’il a arrêté son école de formation d’escorts pour cause d’hyménée, il est prudemment devenu maintenant Coolie no trousse-chemise pour le voisinage.

          2. Pheldge

            en voilà déjà trois, manque plus que le quatrième, qui cuve encore son tord-boyaux à l’heure qu’il est.
            Pour votre info, bande de médisant, pour chaque charge j’avais 2 escaliers et une petite trentaine de mètres en tout en comptant les paliers …

              1. Aristarkke

                Et il parle de trois commentateurs pour évoquer le quatrième encore endormi alors qu’à ce moment seuls deux se sont exprimés.
                Il carbure avec du remontant trop fort pour lui à moins, évidemment, que la qualité d’icelui laisse à désirer…

                  1. Aristarkke

                    Pour ménager la susceptibilité de l’ilien, j’ai ouvert une alternative qui le met en cause comme simple victime…

            1. Aristarkke

              Deux escaliers et trente mètres de couloirs et paliers en paille tressée ?
              Tu n’as pas peur de parcourir, aussi lesté sans parler de ton propre poids une construction si légère façon la maison du premier petit cochon de la fable des trois? Résistera-t-elle au souffle du grand méchantloup cyclone venu???
              Évidemment, si ta paille est peinte en bleu, ça peut changer la donne…

                1. Pheldge

                  ahhh, et on s’en donne à cœur joie, n’est-ce pas ? c’est plus la bande des quatre cette fois ci, mais ça va-t-il z-être la “bande des 19” ? 😉

                    1. Aristarkke

                      Le Gnôme te prévient quant à la montée des eaux inéluctable depuis quarante ans et qui a entraîné par le fond les îles Tuamotu.
                      Suis-je bête ! Ça ne marche pas puisque les îles flottent forcément pour ne pas disparaître ainsi. Forcément !

                  1. MCA

                    J’arrive…. (décalage horaire toussa…)

                    Tes escaliers étaient en descente (comme ta pente à rhum de seconde zone) je suppose…. 😆

                  1. Pheldge

                    avant que tu aies décuité, c’était le “club des cinq”, depuis ton retour c’est “les six compagnons” de la médisance, quel sera le prochain qui vous fera passer au “clan des sept” de la méchancetise ? 😉

                    1. MCA

                      Une grande nouvelle pour toi,

                      alors qu’en bon faux derche je vantais les mérites du rhum Charrette à mon entourage antillais, leur réponse me laissa coi.

                      Ils ont osé prétendre qu’ils ne s’en serviraient mm pas pour nettoyer les carreaux de leurs voitures; c’est dire l’estime qu’il lui portent…. 😆

                    2. Pheldge

                      le palais antillais … bon, par charité, et parce que des enfants nous lisent, je m’arrête là.

      1. petit-chat

        Peut-être, mais il semble curieux que les banques les plus “sages” (celles qui privilégient la sécurité) soient les premières à tomber au profit des too big to fail.

        1. Grosminet

          C’est écrit dans l’article : « un concurrent qui bénéficie d’un soutien clair de la Réserve fédérale. »

  3. calal

    /sarc on
    Ouais faut lutter contre la haine anti-banquiers en ligne parce que le b de lgbtq+ c’est pour banquier…
    ou alors c’est le mechants hackers russes allies de trump qui speculent contre les gentilles banques americaines bien gerees?

  4. MCA

    HS et passionnant.

    Comme c’est le WE et que sa Patronitude regarde ailleurs j’en profite… 😉

    https:/ /www.youtube.com/watch?v=YO2QqBLfmXM

    1. MCA

      D’ailleurs ça peut expliquer pourquoi cette boulimie de données alors que l’intérêt n’apparait pas en première évidence.

    1. Aristarkke

      Jusqu’à cette manifeste erreur, les pubs Budweiser la jouaient “America from ever to ever”…
      Le choc a été trop rude! Cela montre que les délires d’une petite frange aux commandes médiatiques sont loin d’être partagées par l’ensemble du pays, malgré le battage de ces dernières années…

    2. bob razovski

      Salut Pheldge,
      pour ma part je vois ça à l’envers :
      C’est la part d’influence qu’on porte aux rézossossio qui a fait que Budweiser s’est entiché d’un trans, et c’est l’Amérique silencieuse qui a corrigé le tir

        1. MadeInCH

          Harley, pour fêter les 100 and de la marque, Harley Davidson a fait une grosse fête dans un stade. Pleins de bikers sont vanus. Pensez, il y aura un invité susprise, et la rumeur dit que ce sera un groupe de hard rock connu (Metallica, ou autre Iron Maiden).
          Lorsque c’est Elton John qui est monté sur scène, la moitié du stade s’est vidée.
          .
          Mais comment des dirigeants de companies, surtout dans le marketting, peuvent-ils être aussi déconnectés de leur clientèle de base???
          .
          ça me dépasse.

      1. Pheldge

        oui et non, il y a des mecs qui ont cru qu’il suffisait d’utiliser un influenceur pour que ce soit le jackpot, en oubliant des règles de bases dur marketing. Et ça leur est violement retourné dans la figure, et ils ont découvert que le phénomène d’amplification des réseaux joue dans les deux sens.

        1. Aristarkke

          Un influenceur qui ne représente que quelques pour cents d’audience dans un média restreint pèsera toujours moins lourds qu’une foule pensant autrement. D’autant que les Américains restent plutôt puritains question sexe et dérivés même si une grande licence est accordée aux minorités.

          1. Pheldge

            sauf que tu as l’effet exponentiel des influencés qui partagent la bonne parole à leur tour … c’est le pari de marques qui ciblent un public précis. Dans le cas de Bud Light c’était une énorme erreur de jugement.

  5. Mildred

    Visiblement ce M. Bonner n’a pas réussi à faire pleurer sur les déboires des banquiers, ce qui confirme s’il en était besoin, que les commentateurs de H16 ont le coeur sec !
    Faudra donc trouver autre chose pour leur tirer des larmes !
    A noter l’habileté particulière de Célestin pour tirer son épingle du jeu : qui aurait le coeur de lui reprocher de rénover sa case ?

    1. Pheldge

      voilà, Mildred, vous voulez pleurer à chaudes larmes ? attendez de voir des photos de ma misérable masure, et spontanément vous lancerez une cagnotte à mon bénéfice … 😉

      1. Aristarkke

        Faudra bien cadrer la photo de ta cabane de jardin pour éviter que ton manoir de 400m2 y soit visible en arrière-plan.
        Ça casserait net ton narratif digne d’Hector Malot…

          1. MCA

            Tu as encore le temps de la planquer ta misérable masure et ses robinets en or massif car il se pourrait bien que l’année prochaine je débarque sur ton caillou en mission d’inspection, mon agent du fisc favori dans les bagages et comme tu as déjà une ardoise chez eux… (situvois’keujveuxdire..) 😉

              1. MCA

                dépêche toi?

                Je te signale que l’attente c’est la moitié du plaisir, pour l’autre moitié rdv en novembre 2024 si d’ici là le poudré ne nous a pas mis sous cloche.

  6. Reddef

    Il y’a deux mondes , deux industries , deux capitalismes , deux systèmes politiques ; l’ un populaire et démocratique l’ autre élitiste et omnipotent. Les deux se regardent en chien de faïence, les deux on besoin l’ un de l’ autre , les deux se détestent.

          1. Pheldge

            pas besoin, la citation est devenue universelle, depuis Virgile, d’ailleurs il suffit de demander au Papet qui fut son contemporain.

    1. Charles Violette

      On a beau le savoir, c’est toujours bluffant cette capacité des journalistes à relayer sans esprit critique les nouvelles les plus invraisemblables…

    2. Higgins

      On devrait avoir droit rapidement à une loi pour règlementer tout ça au moment où le gouvernement nous vend +4°c, soit une taxation des actes sexuels (en fonction d’une notation élaborée par un collège d’experts), soit un strict encadrement style uniquement deux fois par semaine. Où va votre préférence ?

    1. Higgins

      Nantes suit de près Marseille : https:/ /www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/deux-blesses-par-balles-dans-une-fusillade-a-la-station-total-route-de-pornic-a-nantes-0b4d94da-f553-11ed-9a00-58a9ada1f55a

  7. Aristarkke

    Quand je me regarde, je me désole :
    https:/
    /twitter.com/TaxFoundation/status/1659311736674041860?t=pM6bNBWGtVg-Blc3hI1jvg&s=19
    Quand je me compare, je me console désole encore davantage…

  8. MCA

    Ca semble s’accélérer rapidement :

    https:/ /www.epochtimes.fr/le-dernier-modele-dia-montre-des-signes-dintelligence-de-niveau-humain-selon-microsoft-research-2321228.html

    1. bob razovski

      modèle d’intelligence de niveau humain ?
      J’espère au moins qu’ils se sont étalonnés sur bruno de bercy.

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