par Edmond Dantès
Deux monuments m’ont aidé à garder le cap pour traverser la démence coronavirale : Soljenitsyne et Philip K. Dick.
Avec l’Archipel, je comparais, avec K. Dick, je me marrais (et je comparais aussi, mais ne nous perdons pas dans les détails). À côté de ces deux balises, il y eut des météores. Par exemple Knock, avec l’immense Louis Jouvet. La résonnance du film avec ce que nous vivions était tellement frappante que c’en était indécent. C’était une mise à nu. Au point que je m’étais demandé par quel miracle ce chef-d’œuvre qui, dans la joie, déglingue la mécanique de l’emprise et de l’absurde, avait pu échapper à la censure de la canaille qui nous tordait le bras (et qui continue de le faire, tiens, zut, je me suis emballé).
Aujourd’hui, l’eau a coulé sous les ponts. La démence coronale a reflué, mais comme une araignée recule dans son coin. Et surtout, rien, dans cette France sous cloche, ne heurte notre marche vers l’abîme.
La décadence d’un pays c’est donc cela, ce rythme lent de l’agonie, cette odeur de pourriture qui ne prend que certains nez. Nous sommes désemparés, comme des marins à l’arrêt dans le pot-au-noir (la maudite « zone de convergence intertropicale » au milieu de l’Atlantique). Là-bas, sous la chaleur humide, c’est « pétole » : pas de vent. Les masses d’air (comme ici les événements) se comportent de manière ironique. Elles arrivent de nulle part, soulèvent l’espoir puis s’effilochent comme elles sont venues. D’accord, le ciel y est souvent spectaculaire avec des nuées cathédrales à couper le souffle, et c’est bien plus sympa à observer que les deux minutes de la haine contre Poutine ou les rituels d’exorcisme contre le carbone mangeur d’homme. Mais au bout d’un moment les nuages, le marin ça lui fait une belle jambe.
Alors, que faire ? Eh bien c’est simple, on fait comme Woody Allen écoutant du Wagner : on envahit la Pologne. C’est ce que j’ai fait en tombant sur un objet étonnant, écrit dans les années 1980 par Andrew Lobaczewski, psychiatre polonais ayant vécu sous le communisme. Son livre, La Ponérologie politique (l’étude du mal), est mal fagoté, boursoufflé de passages très techniques, difficile d’accès car utilisant une terminologie psychiatrique qui n’a plus cours et, cerise sur le gâteau, sa thèse est discutable. Mais pour autant, l’ouvrage fait écho de manière stupéfiante à la période que nous vivons, et il y a là-dedans, il me semble, une intuition.
Pour bien comprendre le propos de Lobaczewski, revenons rapidement à notre époque. Je ne heurterai personne ici en avançant que nos dirigeants occidentaux, au-delà de leur corruption et de leur duplicité, donnent tous l’impression nette qu’ils sont des réchappés d’un asile. Trudeau, Biden, Sholtz, Macron, Van der Layen… J’abrège, on voit de quoi je parle (ou alors c’est à se pendre). La question, dès lors, est la suivante : tout ce paquet de tarés toxiques dans une unité de temps et d’espace… Comment un tel phénomène peut-il s’expliquer ?
Lobaczewski nous donne sa singulière réponse. Une fois pris dans l’étau communiste après la Seconde guerre mondiale, entre ses incarcérations, il décide d’étudier les profils psychologiques des exécutants d’un régime où les repères volent en éclats. Il analyse son corpus et en tire cette théorie générale : l’histoire est faite de cycles au cours desquels, selon une montée en puissance décrite avec une application clinique par l’auteur, différents profils de psychopathes se succèdent ou s’agglomèrent. Ils infiltrent les institutions puis les structures de pouvoir pour donner finalement corps à une sorte de psychopathocratie dans laquelle infuse la population, peu à peu contaminée. Puis ce règne des fous tombe grâce aux défenses immunitaires secrétées par la société qui se protège du mal, dont les expressions deviennent de plus en plus violentes. Le cycle recommence quand le corps social baisse de nouveau la garde.
Je ne vais pas citer ici la typologie des fous, avec chacun leurs fonctions spécifiques qui permettent l’avènement de cette toxicocratie, cela serait long et maladroit car l’univers des réducteurs de tête (psychiatres, psychologues, psychanalystes et autres bougres du même acabit) n’est pas mon rayon. Mais arrêtons-nous quand même sur la première phase du processus. Selon le schéma de montée en démence exposé par l’auteur, le démarrage du cycle prend place avec les « schizoïdes ». Le schizoïde est non-violent (par conséquent quasi invisible dans la population), mais dénué de la compréhension d’autrui. Il ne discerne pas très bien le réel et a tendance à y plaquer des théories abstraites, avec une appétence marquée pour la séparation entre les hommes. C’est lui qui fait le lit du règne des fous en devenir. Et Lobaczewski de placer Karl Marx au rang des schizoïdes…
On voit par là que le niveau a baissé. Personne ne me fera croire que Harari par exemple, ce défoncé du ciboulot qui pourrait être placé en équivalent de Marx dans le système Lobaczewski, arrive à la cheville du fou allemand en termes de puissance intellectuelle (pour la nocivité, le débat est ouvert). Et si nous faisons le même exercice en prenant plus sottement Klaus Schwab comme point de comparaison avec Marx, alors la dégringolade est folle. Refermons la parenthèse sur cette prodigieuse gamelle.
Je l’ai dit, le système de Lobaczewski me paraît peu convaincant. La politique et l’histoire des hommes ne sont pas réductibles à un déterminant psychologique. Pourtant, je n’arrive pas à me défaire de l’idée que l’auteur ouvre une lucarne (repensez simplement à la liste non exhaustive des timbrés que j’ai dressée plus haut en moins de dix secondes). Certes, je le reconnais, j’ai un regard affectif sur Lobaczewski. Intellectuellement, il prenait un risque et humainement, m’est avis qu’il était fait du même tonneau que Victor Klemperer (ce dernier, pardon pour cette énième parenthèse, vécu volontairement en RDA après-guerre, ce qui prouve que l’on peut être d’une clairvoyance de très haute intensité sur la fabrication du vulgum nazicus, mais aveugle comme une taupe sur le communisme).
De manière assez buissonnière et en attendant mieux, je garde du livre de Lobaczewski une pépite dont j’ai d’ailleurs déjà touché un mot. En effet, comme beaucoup, il m’arrive régulièrement de vouloir distribuer des beignes aux zombies qui, par leur servitude nombreuse, ont rendu possible nos temps crépusculaires. Leur pardonner d’avoir éteint la lumière est parfois difficile.
Or, grâce à Lobaczewski, j’aime bien l’idée que nos zombies soient en définitive toujours des hommes et qu’ils travaillent, même à leur insu, à la production d’anticorps.
Mais bon, apparemment ils le font à leur rythme. Et c’est long.
Et dire qu’Ari profite du voyage SNCF avec Léa… 😀
Taisez-vous ! Il arrive à Mevrouw de lire ici les proses des uns et des autres…
Madame serait-elle aussi jalouse d’une personne trans ou non-binaire ? Un peu de tolérance et d’inclusivité tout de même ! 😉
A propos de notre société et de sa décadence qui s’accélère, les habitants de Semur-en-Auxois sont prisonniers chez eux (sans bracelet électronique, belle performance) car le prince daigne les visiter. C’est en France et c’est en 2023 : https:/ /www.linkedin.com/posts/agustin-martinez-508537263_macron-semurenauxois-casserolades-activity-7108840530305798145-CPJH?utm_source=share&utm_medium=member_android
Pour Knock, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est là : https:/ /youtu.be/2NqMR4NkGIw?si=4iyhFsKItRk6oOG0
Au moins, avec Potemkine, les paysans n’étaient pas coincés chez eux…
Et le Prince qui termine son apparition par un pseudo bain de foule où il y a (à tout casser) cinquante macronolâtres convaincus ou stipendiés qui se pressent, filmés à hauteur d’oeil pour que ce montage-supercherie ne soit pas (trop) décelable…
Il applique les leçons de Merluche dans le même exercice…
Question : y-en-a-t-ils qui croient encore à ce genre de reportage comme du spontané non frelaté ???
Effectuez un reportage dans votre entourage : c’est un excellent révélateur de cons ! 😉
Madame Michu, retraitée de 60 ans passe ses journées devant sa télé et croit 100% dece qu’on lui montre, non ?
Et dire que l’oppresseur nous renvoit vers la RPDC quand on lui fait remarquer qu’on est en dictature.
Le chemin qui y mène est en tous cas tout tracé.
Du coup : https:/ /internet-libre.org/
On en viendrait presque à regretter Normal-Toumou 1er.
C’est dire !
Bon, je [ —->
Pourquoi presque ?
Qu’est ce qu’ils ont à se plaindre, c’est pas écrit qu’ils n’ont pas le droit de casseroler à la fenêtre… pour cette fois…
« Le besoin impérial de contrôle est désespéré parce qu’il est fondamentalement antinaturel. La tyrannie exige un effort constant. Elle se morcelle, elle fuit. L’autorité est friable. L’oppression est le masque de la peur »
+1 Intéressant.
Billet intéressant.
Un article qui parvient à dire tout, et son contraire, est toujours intéressant !
Décidément les hôtes du patron trouvent difficilement grâce à vos yeux. De la jalousie peut-être 😉
Que veux-tu, ils sont habitués au style caustique et pertinent de sa patronitude. Alors tout semble fade à côté !
Enfin, hormis peut-être le talent de Chat-GPT… 😀
Bah en l’occurrence le style est pas dégueulasse à mon goût.
Bien sûr ! C’est intéressant, mais ce n’est pas le style du Papet.
Que veux-tu, ce sont les fans… 😀
L’auteur, qui semble écrire sous pseudonyme, est à la fois attiré par la thèse de Lobaczewski, et semble aussi en poser les limites. Il conclut qu’après tout, les hommes étant ce qu’ils ont toujours étés, mêmes s’ils se comportent en zombies et zombifient les autres par infusion, infiltration et agglomération, ils génèrent par-là même les anticorps sociaux qui finiront par ramener tout le monde à la raison; c’est juste un peu long pour voir le bout du tunnel. Certes. Mais j’aurais tendance à penser que si nous progressons sans cesse dans la recherche du Bien (pas forcément prit au sens philosophique, mais dans sa dimension pratique aussi), il y a quelque chose du mal qui a sa propre dynamique, et qui évolue et s’adapte pour s’opposer en progressant aussi.
Autrement dit, plus les crises se succèdent, plus elles sont difficiles à (pré)voir, à analyser et à s’en protéger. Donc il vaudrait mieux être méfiant et ne pas attendre trop vite (ou passivement) le retour à la raison par équilibre naturel ou mouvement de balancier cyclique.
C’était la pensée positive du week-end.
Le bien, le mal, toussa… Mildred a du poster son commentaire au mauvais endroit 🙄
Les féministes nous l’enseignent : le bien, c’est le contraire du mâle ! 😉
Il y a du demi mâle, mais pas de demi bien, militons pour l’égalité.
Il y a bien Demi Moore, qui n’est pas la moitié d’une femme. 😉
Et Demis Roussos qui n’était pas vraiment une moitié serrée d’homme…
Le retour à la raison une fois que tout s’est durablement écroulé, ça fait une belle jambe !
Demandez aux Ukrainiens (un siècle de guerre, puis de dictature et de crimes de masse, puis d’effondrement puis de guerre), mais aussi aux Libanais ou aux Argentins et tant d’autres ce qu’ils en pensent…
L’Europe est une civilisation en fin d’existence. Elle va disparaître de la scène, économiquement, politiquement, intellectuellement et démographiquement. C’est ça la réalité…
Ainsi parle Ze Rat Toussera, chap. 3, par. 2
Nost’Rat Damus(eau)?
Comment fait un vieux rongeur pour prédire l’avenir : il réfléchi-rat ! 😉
On ignore bien sûr la tournure précise des évènements à venir.
Mais il y a des quasi-certitudes : la démographie est en déclin accéléré, signe d’une civilisation en voie de disparition.
Et nos dirigeants travaillent à détruire nos compétences, notre économie, et nos approvisionnements énergétiques.
Même avec un réveil du peuple dans quelques années, et de nouveaux dirigeants intelligents, le mal sera fait, et bien trop en profondeur pour s’en remettre réellement.
Comme le rappelle Aldo, nous ne reconstruirons pas un parc nucléaire sans compétences.
Quand on a trahi les autres pays (Russie…), ou traité bien d’autres avec arrogance et mépris, on ne retrouvera pas de sitôt de l’énergie abondante et bon marché.
Bref, c’est probablement plié…
La prédiction est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir disait Pierre Dac.
Sauf que l’avenir se construit dans le présent !
Quant un rafiot est rouillé, et saboté par son équipage relevant de la psychiatrie, il y a peu de chance que cela finisse comme dans la croisière s’amuse…
« Après avoir régenté les deux hémisphères, les Occidentaux sont en passe d’en devenir la risée : des spectres subtils, des fins de race au sens propre du terme, voués à une condition de parias, d’esclaves défaillants et flasques, à laquelle échapperont peut-être les Russes, ces derniers Blancs. » Emil Cioran, L’Écartèlement
C’est fait.
…et tout le reste n’est que de la littérature !
Même les romans à Bruno…
Non, pour le sujet qui lui est cher, je préfère en référer à HUG, site des Hôpitaux Universitaire de Genève :
Le canal anal constitue la partie terminale du système digestif.
Il mesure environ 2.5 à 5 cm de long et se termine par l’anus. Le canal anal débute à l’endroit où la sangle du muscle puborectal enserre le rectum et se termine au niveau de l’anus où sa muqueuse rencontre la peau. Il constitue l’une des parties anatomiques du rectum.
Le canal anal est entouré des sphincters interne et externe, qui contrôlent la continence et l’évacuation des selles.
Y a vraiment toussa?
C’était quoi la question ?
Bruno n’a manifestement pas appris de rudiments de maths (les hectares, toussa) pour gérer les finances du pays.
Mildred nous explique donc ce qu’il a étudié avant de prendre les manettes du système fiscal, un aspect qui restera dans les annales des Français… 😉
Merci Rat-GPT 😀
Le plus important ce n’est pas la civilisation européenne, ce sont les Européens en tant qu’individus.
Merci pour ce billet stimulant et intéressant. C’est un sujet qui occupe de temps en temps mes pensées depuis pas mal de temps.
Le meilleur livre que j’aie lu à ce propos est un essai (dans un style daté des années 80) du Professeur Maurice Berger : la Folie des Hommes de Pouvoir. Il décrit en fait la perversion narcissique, notion qui a depuis été vulgarisée (notamment par Marie-France Hirigoyen). A son idée, les personnes qui font n’importe quoi aux commandes sont avant tout avides de récompenses psychiques indispensables, faites d’approbation immédiate, et comme des alcooliques en manquent qui rinceraient n’importe quelle bibine infâme, sont près à mentir pour l’obtenir, étant peu regardants sur la qualité de ladite approbation.
Je ne crois pas que ce soit dans son livre, mais on peut comprendre dès lors que de telles personnalités en viennent à trouver plus facile de mentir que de travailler normalement, ce qui installe un niveau de fraude, et finit par obliger de mentir pour perdurer, car l’addiction psychique ne vit que pour se perpétuer.
Le médecin indique que l’origine probable de ce phénomène qu’il qualifie de pathologique est une carence épouvantable au cours de développement de l’enfant. Cela peut aller de l’abandon aux sévices.
Mais cela n’explique les choses qu’au niveau local, et pour des personnalités qui font encore semblant de maintenir des apparences de normalité. Je pense qu’au niveau d’une organisation humaine (typiquement, une entreprise, une administration, etc.), l’accroissement délirant des troupes augment mécaniquement le nombre de postes à responsabilité à pourvoir, et donc le risque d’y placer des tordus. Or une fois que l’un d’eux y est, si la cooptation est le seul critère, les chances de voir des gens raisonnables accéder, puis postuler, s’effondrent et tout l’étage de décision est noyauté avec pour effet que, collectivement, les tarés ont intérêt à maintenir la fiction qui protège chacun.
La propagande est nécessaire à leur équilibre psychique, en substituant un discours lénifiant et ne contredisant pas leur chaos mental. De même la chasse au dissident le plus petit n’est pas dictée par une crainte contre le pouvoir exercé (le gars est tout seul à s’égosiller), mais parce qu’il s’agit d’un coup de canif mental insupportable, à anéantir. C’est irrationnel, c’est malade.
Dans ce contexte, la peur est diffuse chez les autres, un peu moins fous, mais pas forcément courageux. Le discours officiel sert à meubler les cerveaux, quand bien même les gens savent que c’est faux, un peu comme une fille qui se dit « on va chez lui juste prendre un verre ». Cependant, les leviers réels du système, les représailles possibles, font qu’il est rationnel de se soumettre même si l’on ne croit pas un mot de ce qui se raconte.
Pour l’avoir vécu dans une administration publique, c’est seulement quand une analyse des bénéfices psychiques / risques le permet que les très grands malades se livrent à des actes atroces en plein jour. Avant ça, ils se débrouillent pour semer un chaos qui réponde à celui de leur cervelle, mais sans que ça se voie : annonces mirifiques pour mettre en confiance, puis dossiers enlisés, oubliés au proft d’autres projets dans une fuite en avant, une cavalerie, mais difficile à appréhender comme malhonnête et parfois difficile à remarquer dans un contexte d’incompétence généralisée. Mais qu’ils viennent à être démasqués, à être contredits, etc. ils n’ont aucun frein, et entraînent le maximum de monde avec eux à faire n’importe quoi. Ceux qui suivent sont déjà engagés depuis longtemps à mettre un mouchoir sur leurs critiques, ou ont été recrutés pour leur allégeance, ou veulent une promotion, etc. Et ils acceptent ce que chacun, isolément, refuserait, même d’évidemment malhonnête et dénoncé comme tel, pourvu qu’ils aient encore un lambeau de discours pour se caler le cerveau « c’est la politique d’établissement… », ou même : « c’est la violence institutionnelle… » qui les laisse hors de cause à leurs propres yeux, et surtout pas face à leurs conscience ou leurs responsabilités.
Quand il y a des catastrophes qui balaient tout, les premiers à faire du profit sont les truands du crime organisé. Après le grand tsunami de Phuket, avant même de songer aux contrats de reconstruction, de routes, etc; qui ont bien dû être comme partout à l’avantage honteux de tel ou tel, avant ça, il y a eu des faux policiers allant parmi les décombres pour enlever des rescapés, femmes et enfants isolés et les réduire en esclavage. De même, les tarés qui détournent les sociétés (entreprises, services) pour en faire une tribune perpétuelle à leur narcissisme inactif en épuisent les ressources jusqu’à laisser tous les autres (employés, partenaires ou bénéficiaires des services publics) à la merci d’encore plus fous qu’eux.
Je plussoie pour l’avoir vécu. L’affaire s’est arrêtée après un esclandre très important de ma part. Au moins dans un des cas, l’impétrant a failli se prendre son bureau sur la tronche (je précise que je ne me mets en colère que très rarement).
Une illustration où on voit que la dengue (dingue ?) touche les plus hautes instances de la capitale : https:/ /youtube.com/shorts/5zUVYaBrLnQ?si=qQWJqXwfUqGxuukD
Allons, les pauvres n’ont qu’à prendre leur vélo ou le métro ! Un pauvre, ça n’a pas de voiture, et puis quoi encore !
En revanche, dans le XVe, on chasse la dengue dans le quartier de la dingue de la mairie…
https:/ /actu.fr/ile-de-france/paris_75056/cas-de-dengue-a-paris-une-operation-de-demoustication-prevue-dans-la-nuit_60085898.html
Militons pour la sauvegarde du moustique. Il est scandaleux de les gazer ces petites bêtes si attachantes à l’humour piquant.
Aymeric Caron, on t’a reconnu
youtu.be/vsAx62IKxv0?si=GzcqPnCT36uVA4N5&t=152
C’est marrant que l’utilisation de pesticides, vivement contestés et interdits quand il s’agit des pauvres, devient subitement indispensable dès lors que nos élites sont personnellement touchées.
Et il y en a encore qui n’ont pas pigé…
Il a l’air encore bien bourré, notre Eric…
« omme des alcooliques en manquE qui rinceraient n’importe quelle bibine infâme, sont PRËTS à mentir pour l’obtenir, étant peu regardants sur la qualité de ladite approbation. »
Sorry. C’est difficile de se relire.
« C’est un sujet qui occupe de temps en temps mes pensées depuis pas mal de temps ».
Il y a 2.500 ans, plusieurs penseurs constataient la même dérive, avec leurs mots à eux pour dénoncer la jeunesse frivole et l’organisation des sociétés naissantes mais déjà corrompues…
Lobaczewski semble vouloir limiter la dimension psychique de tout ça (« La politique et l’histoire des hommes ne sont pas réductibles à un déterminant psychologique »), mais je serais plus nuancé; les psys ont éclairé de façons crues et cruelles les ressorts qui animent les plus belles et désintéressées actions des hommes. Mais la psychologie a bien progressé depuis Lobaczewski.
Il me semble que c’est une constante humaine de vouloir se hisser dans la hiérarchie sociale, qui à écraser quelques congénères.
Sauf à être anachorète, mais c’est une denrée rare de nos jours.
Ah ça c’est sûr !
Être ou ne pas être
Telle est la question sinusoïdale
De l’anachorète
Hypocondriaque
😀
Et vice et versa !
Un peu HS mais ça nous concerne tous : https:/ /internet-libre.org/
Je ne vois pas le problème ! Il suffira de ne consulter que les sites autorisés par le gouvernement pour être bien informé.
Le gouvernement doit bien agir contre la désinformation et le complotisme, qui sont un danger pour le bon citoyen ! 😉
Ah, et le conseil surmulot du jour !
N’exposez pas vos adresses mail sur des sites divers et douteux ! Utilisez un alias, qui renvoie discrètement vers votre véritable boîte mail !
https:/ /vienumeriqueprivee.fr/gerez-vos-alias-mail-avec-simple-login/
N’hésitez pas à fouiller ce site : il y a des conseils sur l’utilisation d’autres DNS que ceux de votre FAI, ou l’usage de navigateurs plus respectueux de votre privée. 😉
Pour illustrer vos propos et afin d’éviter d’induire le chaland en erreur le min syndical consisterait à dénicher un rat avec des dents complètement pourries et non pas un rat bien grassouillet et bien portant.
Il y a là comme de la fake…comment croire au conseil surmulot!
L’idée selon laquelle l’histoire est une suite de cycles n’est pas neuve : elle a été théorisée par Platon, 4 siècles avant JC, puis reprise par Polybe, historien grec, 2 siècles avant JC (voir http://e-dito.fr/index.php?article31/anacyclose-le-retour). Mais elle ne fait pas intervenir la psychopathie, caractéristique de notre époque !
De lointains ancêtres surmulots grecs ont rôdé dans la fameuse caverne de Platon.
Ils sont venus exposer la réalité aux hommes enchaînés. Mais ces derniers n’ont rien voulu entendre, et ont même préféré appeler la dératisation ! 😉
Depuis, nous autres surmulots ne tentons de convaincre personne !
« Ne combattez l’opinion de personne ; songez que, si l’on voulait dissuader les gens de toutes les absurdités auxquelles ils croient, on n’en aurait pas fini, quand on atteindrait l’âge de Mathusalem. »
Arthur Schopenhauer
HS
Le journal du coin
Chalon-sur-Saône
Les cantines scolaires enregistrent une forte hausse des inscriptions
Plus de la moitié des écoliers chalonnais mangent à la cantine depuis la rentrée. Les services de la Ville observent une hausse régulière des taux de fréquentation depuis plusieurs mois. Ce qui demande des adaptations.
Le prix des repas est un atout. Il s’échelonne de 0,86 € à 4,33 € en fonction des revenus de la famille.
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Tu m’étonnes !
Et comme les repas sont généreusement subventionnés par le contribuable local, cékikipaie ?
C’est la famille à Sam Player ! 🙂
Le prix mini est ridicule mais le prix maxi aussi : à l’époque où mes enfants étaient au lycée il y a 15 ans, on payait plus de 9€ par repas et les gosses préféraient qu’on leur donne cet argent pour manger en ville…
Alors 4.33€ hum…
Et voilà !
Au lieu de manger sainement à la cantine municipale, ils préféraient acheter une baguette de pain en hypermarché garnies d’œufs durs premier prix ! 😉
Au moins !
c’est le moyen classique des ados, pour ramasser un peu de thunes afin de s’acheter des clopes, de l’alcool ou du shit, sans que leurs parents ne s’en doutent … 😉
@ sam : une demi salade 0.40 € + une boite de sardines 0.69 € + une demi baguette tradition 0.57 € et un Yaourt nature 0.30 € ça te fait un excellent repas pour 1.96 € 😉
Il faut se méfier des conserves de sardines, surtout faites maison.
Et des sardines péchées dans le ruisseau.
Vous dites « sardine » et je pense « morue ».
Pourquoi votre remarque m’évoque-t-elle ce poisson d’eau de mer ??
Je m’interroge…
De mon avis, qque chose qui n’est jamais compté dans le prix des repas scolaires c’est le personnel nécessaire dont le personnel encadrant, ainsi que la structure et son entretien
Non, ce n’est pas compté, enfin pas comme ça.
Ce sont les collectivités territoriales qui fixent le prix du repas en fonction de leurs budget de fonctionnement.
Les mairies pour les écoles, les conseils généraux pour les collèges et les conseil régionaux pour les lycées.
Il n’y a pas de relation simple entre le prix du repas et son coût pour la collectivité.
C’est transparent, rationnel et tout simple à comprendre…
Un rapport avec l’Anacyclose de Platon?
HS
Rigolons un peu dans ce monde de fous.
https:/ /www.sports.fr/football/etranger/arabie-saoudite/quand-ronaldo-fracasse-un-cameraman-sur-coup-franc-video-758947.html
Cet excellent post me rappelle le non moins excellent (et médiatiquement regretté) Michel Drac : https://www.youtube.com/watch?v=uFDS84er2K8
J’allais faire exactement la même chose. Dommage que Drac est arrêté, il était passionnant.
Et nous souriions souvent en famille en imitant son fameux « Bonjour, c’est Michel Drac ! » liminaire.
A propos de nos dirigeants atteints de troubles mentaux, est-ce sans conséquences qu’un grand nombre de nos dirigeants soient homosexuels?
On pourrait s’interroger publiquement quand on voit la moitié des membres du gouvernements homosexuels -et sans compter les hauts fonctionnaires autour d’eux qui font le « travail »- et 1/4 qui sont accusés de viols? Et puis aussi ceux qui ont des accointances pédophiles ou qui se sont enrichis grâce aux pédophiles.
Que fait notre admirable presse financée par l’argent des contribuables pour ne pas être sous la coupe des puissants à ce sujet?
Juste pour précision, d’après les universitaires spécialisés, dans les pays occidentaux où ils sont protégés et célébrés, les homosexuels représentent 2% de la population.
Chiffres d’avant 2015, il me semble.