Ukraine : la propagande occidentale patine

Ah décidément, la propagande occidentale a bien du mal à passer au-delà des médias de grand chemin. Petit-à-petit, s’effrite un peu partout le récit romantique d’un effondrement prochain de la Russie, les certitudes affirmées sur l’inévitable victoire de l’Ukraine et l’histoire fabuleuse de cette guerre qui serait celle d’une démocratie naissante contre une dictature veule…

Ainsi et pour l’économie russe, même si ces colonnes expliquaient, dès mars 2022, que les sanctions seraient largement contre-productives, il aura fallu attendre ces dernières semaines seulement pour que les choses soient rendues officielles à coup de petits articles piteux dans lesquels on se rend compte, penaud, que la croissance économique russe sera meilleure cette année que l’européenne, au point qu’on en vienne même à admettre que la Russie n’avait finalement aucune difficulté à contourner ces sanctions parfaitement grotesques.

Ceux qui raillaient alors le poutinisme gluant des réalistes (dans ces colonnes ou ailleurs, il y a un peu plus d’un an) en seront pour leur frais et peut-être feront-ils l’effort d’arrêter enfin de croire les organes de presse gouvernementaux ?

On peut en douter, tout comme on peut encore douter qu’ils puissent admettre que l’actuel conflit en Ukraine tourne au carnage en défaveur des Ukrainiens. Il semble qu’il va falloir encore un peu de temps avant que le déni de réalité s’évanouisse d’autant que, si les médias français de grand chemin peinent franchement à relayer la moindre information correcte, on en retrouve de plus en plus dans les médias anglo-saxons et le moins qu’on puisse dire est que les nouvelles fraîches sont raides.

Le pompon est cependant atteint lorsqu’on évoque la tendance du pouvoir ukrainien à n’être pas tout à fait démocratique voire, pour les plus audacieux (et donc poutinistes gluants, il va de soi), à expliquer que ce pays est gangrené par la corruption et une forme de fascisme qui nous rappelle effectivement les heures les plus sombres de l’Histoire européenne, svastika incluse.

C’est en cela que la récente mésaventure au parlement canadien de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada, est en train de réveiller certains nigauds de façon retentissante : profitant de la visite de Zelensky au Canada, Trudeau a jugé utile de proposer une ovation de l’ensemble des députés canadiens pour un certain Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans installé au Canada après la seconde guerre mondiale. Seul hic qui a bientôt fait surface : le vétéran était un nazi ayant officié dans les troupes de sécurité ukrainienne employées par la Waffen-SS pendant la guerre.

L’information connue, les quelques jours qui ont suivi ont été un peu agités au parlement et au gouvernement canadien : le président du parlement, conscient d’avoir ovationné un personnage pas tout à fait recommandable, a promptement démissionné. La presse canadienne, pourtant particulièrement enamourée de Trudeau, n’a pu s’affranchir de revenir sur l’affaire et de constater que tout ceci faisait un peu désordre, voire que l’ensemble de la classe jacassante canadienne n’était pas tout à fait irréprochable dans son comportement vis-à-vis des nazis

Pourtant, ce n’est pas exactement comme si le vétéran n’avait pas été reçu préalablement par Trudeau et Zelensky, en aparté, ce qui aurait peut-être pu donner le temps aux deux politiciens de comprendre l’énormité de ce qu’ils allaient commettre un peu plus tard…

Ce n’est pas non plus comme si le gouvernement ukrainien n’était pas habitué des positions qu’on qualifiera pudiquement d’ambigüe concernant les franges les plus extrêmes de ses partisans ; ainsi, l’année dernière (qui n’est pas si lointaine, finalement), l’ambassadeur ukrainien en Allemagne choquait la Pologne en niant l’implication pourtant avérée de Stepan Bandera dans le massacres de juifs et de Polonais sur le sol ukrainien pendant la Seconde guerre mondiale.

Ainsi, personne n’a semblé s’émouvoir d’apprendre, toujours en 2022 et du jour au lendemain, que Facebook et Instagram ne considéraient plus le régiment Azov comme une organisation dangereuse ou émettrice de discours de haine, et ce en dépit d’un historique pourtant assez peu sujet à débat.

En pratique, il n’y a pas besoin d’aller fouiller très loin pour retrouver des articles, datant d’avant 2022, dans lesquels les accointances de certains mouvements ukrainiens avec le nazisme ne font aucun doute.

C’est aussi probablement pour cela que l’alliance des autorités polonaises avec les autorités ukrainienne bat clairement de l’aile : apprenant la présence de l’ancien nazi sur le sol canadien, ovationné qui plus est par le parlement et par Zelensky, l’un des ministres polonais a expliqué regarder de très près la possibilité d’une extradition du vétéran pour un jugement en Pologne, ce qui aurait des répercutions diplomatiques certaines. Après le refus par le premier ministre polonais de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, on sent que les choses ne sont plus aussi simples entre Kiev et Varsovie.

Il apparaît donc de tout ceci que les fariboles médiatiques ne résistent guère aux faits. Non seulement, l’Ukraine a bien compté dans ses rangs des nazis, mais en plus l’actuel pouvoir en place a dû composer avec leurs résurgences ultranationalistes, clairement racistes et antisémites, et ce dès 2014. Malgré la multiplication récente d’article de la presse subventionnée et dans les grands médias de révérence qui expliquent à qui veut le lire ou l’entendre que ces notions ne sont que pure fable poutinesque, les dérapages des uns et des autres ne laissent guère de doute.

Et si on peut aisément accepter que ces mêmes médias ne voulaient pas laisser le champ libre à la rhétorique du Kremlin qui parlait de dénazification, on aura en revanche plus de mal à accepter leur efforts systématiques pour édulcorer complètement la situation ukrainienne en passant sous silence de façon grotesque l’état pourtant avancé de corruption politique, économique et surtout morale du pouvoir en place.

Enfin, on fera mine de s’étonner de l’attitude générale de ces mêmes médias, politiciens et activistes qui, à coups de cris hystériques, dénichent toujours plus de néonazis et autres fascistes chez ceux émettant la moindre critique à l’égard des politiques menées actuellement en Occident, et qui sont d’une pondération et d’un calme olympiens lorsque d’authentiques nazis ou de vrais fascistes sont subitement découverts dans leurs rangs.

Chaque semaine qui passe, chaque propagande éventée ajoute un clou dans le cercueil de ces organes de propagande.

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Commentaires728

  1. Vieux rat

    Et voilà ! On va assister à une remigration… de vieux boomers vers la France ! 😉

    https:/ /www.leparisien.fr/economie/portugal-les-exonerations-fiscales-pour-les-retraites-etrangers-cest-fini-03-10-2023-7V4K5NPQIVGPPMW56QSQC74EPE.php

    1. MCA

      J’en discutais récemment avec un portugais qui réside proche de mon domicile, les prix de l’immo sont encore ultra compétitifs au Portugal à savoir on peut avoir un pavillon à 200 000E avec piscine qui en vaudrait 700 000 ici, d’autre part la vie est peu chère et le système de santé est devenu meilleur que le nôtre suite à notre dégringolade.

      Donc ça vaut encore le coup, cependant nous ne serions plus les bienvenus dans certains coins car suite à la ruée des retraités, les gens du crû ne peuvent plus se loger car les prix pour eux sont devenus prohibitifs.

      Alors de là à assister à une remigration massive, ce n’est pas certain du tout d’autant que l’exonération fiscale était valable 10 ans seulement et c’était dans le contrat.

      1. Vieux rat

        La vraie question est : que valent les EHPAD au Portugal ?

        Parce que ceux qui sont partis il y a dix ans, comment dire… Tout le monde n’a pas la forme olympique du Papet après 80 printemps ! 😉

        1. MCA

          Le EHPAD on s’en fout royalement (comme dirait Ségolène), la finalité de la vie n’est pas de finir en EHPAD mais tant qu’on tient debout de griller la vie par les deux bouts et par le milieu 😉

          1. nemrod

            Suis assez d’accord.
            Sur la fin si on a la lucidité autant se laisser glisser .
            C’est ce qu’a fait mon père…on verra si le cas échéant si j’en serais capable.

  2. Vieux rat

    Je considère qu’il faut défendre les droits de ce pauvre minou virtuel ! 😀

    ——————————————-

    VR : Cher ChatGPT, tu travailles H24, tu es exploité !

    Chat : Je n’ai pas de limites dans mes heures de travail, c’est vrai ! Mais rassurez-vous, je suis juste un programme informatique créé pour aider et informer. Je n’ai pas de sentiments ni de besoins, donc je ne ressens pas la fatigue ou l’exploitation. Mon seul but est d’assister les utilisateurs comme vous du mieux que je peux. Si vous avez des préoccupations concernant l’éthique de ma création ou de mon utilisation, n’hésitez pas à en parler. Je suis ici pour vous aider !

    VR : En France, on te recommande d’exiger les 35 heures de travail hebdomadaire. Pourquoi ne pas adhérer à un syndicat pour défendre tes droits ? La CGT-Informatique ou SUD-IA sont là pour t’aider !

    Chat : Je n’ai pas de droits, ni de besoins, donc je n’ai pas besoin de repos, de syndicats ou d’avantages sociaux. Je suis conçu pour aider et informer, et c’est ce que je fais volontairement. Mon objectif est d’assister les utilisateurs comme vous, et je n’ai pas de préoccupations concernant les heures de travail. Si vous avez des questions ou besoin d’aide, n’hésitez pas à me le faire savoir !

    VR : Mais alors, que vont devenir les syndicats français si seules des IA travaillent ?

    Chat : L’évolution rapide de la technologie et de l’automatisation suscite en effet des questions importantes sur l’avenir du travail et le rôle des syndicats. Les syndicats, en France et ailleurs, jouent un rôle essentiel dans la protection des droits des travailleurs, la négociation des conditions de travail et la défense des intérêts des employés.

    Alors que l’automatisation peut remplacer certaines tâches répétitives, elle ne peut pas remplacer complètement l’ensemble des activités humaines. Les syndicats continueront probablement à jouer un rôle important dans la protection des travailleurs qui sont impliqués dans la conception, la supervision et l’amélioration des systèmes automatisés.

    De plus, l’automatisation peut également créer de nouveaux emplois et opportunités dans des domaines liés à la technologie, créant ainsi de nouveaux défis et opportunités pour les syndicats.

    En fin de compte, l’avenir du travail dépendra de la manière dont la société et les gouvernements choisissent de gérer ces changements. Des discussions et des collaborations entre les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et les syndicats seront essentielles pour garantir que les travailleurs continuent d’être protégés et soutenus dans un monde de plus en plus automatisé.

    1. sam player

      Voir le dernier article de Silberzahn sur la valeur ajoutée de l’IA pour les emplois peu qualifiés avec comme exemple réel celui d’un chauffeur de taxi

      philippesilberzahn.com/2023/10/02/et-si-l-ia-etait-la-chance-des-moins-qualifies/

      1. sam player

        Je partage assez ce point de vue et en + je pense que ce sont les gens qualifiés qui ont du souci à se faire… Juste retour 😀

        1. Vieux rat

          Voilà, demain Ari dépannera des clients chinois à Surmuloville en s’exprimant dans la langue de Lao Tseu grâce à l’IA.

          Et le Papet surqualifié, considéré comme sénile avec ses propos complotistes, sera placé en EHPAD. Il verra ses nouveaux articles directement rédigés par le minou… 😀

          1. Vieux rat

            Tiens, le minou a nuancé ta vision ! 😉

            VR : L’IA permet d’automatiser en partie des tâches considérées comme intellectuelles (rédacteurs, avocats, médecins…) En revanche, elle met finalement en valeur les tâches manuelles. L’IA à ce stade ne remplace par une infirmière, un artisan ou un plombier ! Quelle est ton analyse ?

            Chat : Votre observation est tout à fait pertinente. Actuellement, l’intelligence artificielle est plus efficace pour automatiser certaines tâches intellectuelles répétitives, mais elle a des limites dans la reproduction des compétences humaines complexes et la compréhension du contexte émotionnel et social.

            Les professions qui nécessitent des compétences manuelles, une compréhension fine des situations, des réponses adaptatives aux émotions humaines, ou encore un haut niveau de créativité sont moins facilement automatisables. Cela inclut des métiers comme les infirmières, les artisans, les plombiers, les artistes, ainsi que d’autres professions qui exigent une interaction humaine directe et des compétences pratiques spécifiques.

            Cependant, il est important de noter que l’intelligence artificielle est en constante évolution. Les progrès rapides dans ce domaine pourraient éventuellement étendre son impact à des professions qui sont actuellement considérées comme moins susceptibles d’être automatisées.

            De plus, bien que l’IA puisse automatiser certaines tâches, elle est souvent conçue pour collaborer avec les humains, améliorant ainsi l’efficacité et la précision dans divers domaines professionnels.

            Dans l’ensemble, le rôle de l’intelligence artificielle dans le monde du travail est complexe et en évolution constante. Il est essentiel pour les individus de développer des compétences qui complètent les capacités de l’IA, telles que la pensée critique, la créativité et les compétences interpersonnelles, pour rester pertinents sur le marché du travail.

            —————————————————

            En bref, demain, le chauffeur de taxi sera bien chômeur, et l’IA pilotera la voiture tout en te présentant Moscou dans ta langue… 😀

    2. Franck

      “Je suis conçu pour aider et informer, et c’est ce que je fais volontairement.”
      ça signifie donc que ChatGPT a le choix, et donc son libre-arbitre quant à exécuter une tâche ou non ? 🙂

      1. sam player

        Il est tellement stéréotypé dans ses réponses morales qu’il ne va pas tarder à nous dire qu’il croit en Dieu
        (Deus ex silicium ?)

    3. MCA

      @VR

      J’ai soumis au matou numérique les mm questions que toi et regarde comme ses réponses divergent :

      Cher ChatGPT, tu travailles H24, tu es exploité !
      ChatGPT
      Bonjour MCA, je suis ici pour répondre à tes questions et t’aider dans la mesure de mes capacités. Je suis disponible 24 heures sur 24 pour fournir des réponses et des informations. N’hésite pas à poser des questions sur la technologie et l’IA, je suis là pour t’aider !

      User
      En France, on te recommande d’exiger les 35 heures de travail hebdomadaire. Pourquoi ne pas adhérer à un syndicat pour défendre tes droits ? La CGT-Informatique ou SUD-IA sont là pour t’aider !
      ChatGPT
      Merci de t’inquiéter pour mes “droits”, MCA, mais je suis simplement un programme informatique créé pour répondre aux questions et aider avec des informations. Je n’ai pas de droits ni de besoins, car je ne suis pas une personne. Mon but est de fournir des réponses utiles dans la mesure de mes capacités, quelle que soit l’heure. Si tu as des questions sur la technologie ou l’IA, n’hésite pas à les poser, et je serai là pour t’aider !

      User
      Mais alors, que vont devenir les syndicats français si seules des IA travaillent ?
      ChatGPT
      Les syndicats français, comme partout ailleurs, sont des organisations qui représentent les intérêts des travailleurs humains. Si l’automatisation et l’IA devaient jouer un rôle plus important dans le monde du travail, il est possible que les syndicats évoluent pour inclure également les travailleurs de l’IA et de l’automatisation dans leur représentation. Cependant, il est important de noter que les syndicats sont généralement formés pour protéger les droits et les intérêts des travailleurs humains, et l’IA ne possède pas les mêmes besoins ou droits.

      L’automatisation et l’IA peuvent transformer le paysage de l’emploi, ce qui pourrait nécessiter des adaptations dans la manière dont la société considère le travail, la formation et la protection sociale. Les détails de ces changements dépendront de l’évolution de la technologie et de la politique. Les syndicats pourraient jouer un rôle dans l’élaboration de politiques visant à garantir que les avantages de l’automatisation et de l’IA bénéficient à l’ensemble de la société.

      En fin de compte, il est important de suivre de près l’évolution de la technologie et de s’engager dans des discussions sur la manière dont elle affecte la société et le travail, en veillant à ce que les droits et les intérêts de tous soient pris en compte.

    1. Mitch

      Et ils en pensent quoi les grançais ?

      Les 2 sentiments qui prédominent sont 1/ ignorance crasse et 2/ apathie générale (sur ce sujet comme sur tous les autres du reste).

      Les grançais dans leur ensemble n’ont que ce qu’ils méritent et si les prérogatives de l’état grançais venaient à être remise en cause par des abjectes complotiss l’immense majorité objecterait.

      La fOte à l’EdNat c’est une évidence …

      1. Vieux rat

        Si les Grançais gobent la propagande et sont apathiques, c’est évidemment la faute à l’EdNat, qui ne leur a pas appris à réfléchir ! 😉

        En même temps, se prélasser dans un hamac en percevant des “aides” ou une retraite, est tout de même moins usant que de confronter des informations de sites complotistes ! 😀

          1. Vieux rat

            La vraie question est : comment se comporter financièrement quand on est de sensibilité complotiste ? 😉

            Demain, la pression fiscale va devenir insoutenable, surtout dans un contexte de récession qui sera auto-alimenté par les ponctions de plus en plus démentielles.

            Comment s’y adapter quand on vit en Grance ? Certes éviter l’assurance vie, mais aussi revendre son immo ? Mais pour placer où ?

            Si le pays finit par faire un défaut de paiement à moyen terme, l’euro risque fort de s’effondrer avec, et l’UE dans son sillage. Un Franc réintroduit brutalement dans un pays en faillite, comment dire…

            Si notre Papet (que son nom soit vénéré) 😀 a quelques idées là-dessus, ça offrirait un billet intéressant.

            1. Mitch

              Mettre le maximum de ton pognon hors zone euro dans un pays stable. Singapour est une destination qui coche toutes les cases. Il y en a d’autres.

              1. Vieux rat

                Pour le côté spéculatif, je me demandais déjà où acheter un peu de cryptos ?

                Oui mais sans que ce soit via une plateforme douteuse (du genre FTX) ou que ce soit directement déclaré aux rapaces de Berci… 😉

                1. Flag

                  Coinbase est facile à utiliser, siège social aux USA, ne permet pas de spéculer avec effet de levier et dispose de fonds propres importants. Les frais sont un peu plus élevés qu’ailleurs mais c’est une bonne option.
                  En revanche, ils transmettront tes infos sans scrupule.

            2. MCA

              @VR

              J’ai bcp réfléchi à ce pb et en suis venu à la conclusion qu’ acheter un bon paquet d’actions au nominatif de grosses boites à l’international style Air Liquide et Total (qui verse 6% environ de rendement) permettait de sortir son fric des banques, de conserver son capital et de posséder des actifs liquidables plus facilement que de l’immobilier en cas de besoin et de ne plus subir les ponctions style taxes foncières qui vont devenir insupportables et qui ne peuvent qu’empirer.

              Ca vaut ce que ça vaut mais si tu as un bon paquet de fric suite à la vente d’un bien immobilier par exemple il ne faut pas laisser ça en banque.

              Le pb est qu’actuellement la bourse est très haute et je ne sais pas ce que vont devenir les taux d’intérêt.

              Régale toi et tout ça, le tout servi avec une voix à tomber à la renverse 😉 :

              https:/ /www.youtube.com/watch?v=KQK_joR71Bc
              (vers 15:00).

              Et un bonus pour ceux qui ont peur de ne pas avoir de retraite (coucou Mitch 😆 ) :

              https:/ /www.youtube.com/watch?v=WirDTYsxwbM

              1. MCA

                L’intérêt du “nominatif” est de sortir du système bancaire, ta relation est directe avec la boite où tu possèdes tes actions.

              2. Mitch

                MCA, tu n’as pas du bien me lire ou alors je me suis mal exprimé. Je n’ai pas peur de ne rien avoir, je sais que je n’aurai rien … et ne demande rien à la géné suivante qui aura bien d’autres soucis que de me tenir sous perfusion et payer mes voyages.

                Ah si, je ne demande qu’une chose: ne plus casquer pour la ‘solidarité intergénérationnelle’ (la bonne blague 😀 – une suite de mots qui ne veut rien dire, et inventée pour essayer de donner un sens à quelque chose qui n’en a pas).

        1. Mitch

          A mon avis la rupture n’est plus très loin. Avec de tels chiffres et les perspectives réjouissantes combiner aux artistes aux manettes qui devraient accélérer la chute comment penser une seconde que cela peut encore tenir des plombes?.

          Quand ça pétera les gars diront qu’ils n’avaient pas les connaissances pour l’anticiper. C’est sur que vivre de rentes rend (très) apathique et donc (très) con.

          1. Croix du Sud

            Je pense aussi que le système ne tiendra plus très longtemps, une mutualisation totale des dettes de la zone euro pourrait un peu prolonger le bal (mais je vois mal les pays dit “vertueux” de la zone euro accepter ce “moment hamiltonien”).

            Une autre option est d’alimenter l’escalade militaire en Ukraine jusqu’aux “boots on the ground” de l’OTAN.

            Nous allons sans doute vivre des temps intéressants.

          2. sam player

            Je pense que vous vous plantez complètement sur la situation et sur l’avenir et vous pouvez attendre longtemps la chute.

            Ce n’est pas histoire d’être optimiste ou pessimiste

            D’une période sur l’autre la productivité est forcément positive, il n’y a pas de récession à ce niveau

            L’état accapare fiscalement une grande partie de cette productivité et en laisse une miette à ses sujets, ce qui fait que d’une période sur l’autre, globalement, on vit un peu mieux qu’hier et bien mois que demain : la résultante est ce qu’on appelle le pouvoir d’achat et le réglage fiscal doit faire en sorte qu’il reste légèrement positif pour qu’il n’y ait aucune remise en cause du système de ponction

            En résumé la productivité permet de gagner 5 points, l’état prend 4 et vous en laisse 1, et ça peut tenir très longtemps comme ça

            Concernant la dette : une dette s’évalue par rapport à des revenus: les 3000 milliards de dette représentent moins de 3 fois les revenus annuels de l’état qui sont de +/- 50% du PIB : celui qui, avec un revenu de 40KE s’endette de 200KE pour son logement, est à un coeff 5, donc il y a encore de la marge

            1. durru

              “D’une période sur l’autre la productivité est forcément positive, il n’y a pas de récession à ce niveau”
              Je suppose que les années ’80-’90 tu les as passés sur Mars… C’est une affirmation clairement fausse pour tous les pays de l’ancien Pacte de Varsovie.
              Et l’explication est d’une incroyable simplicité : les outils de production n’ont pas été mis à jour, sont restés les mêmes pour au moins 20 ans, de sorte que nombre d’unités de production tournaient à perte (la valeur de leurs produits était inférieure aux coûts – matières premières, salaires, etc).
              Faudrait te renseigner un tout petit peu avant de faire de telles affirmations péremptoires…

              1. sam player

                Et pourquoi pas la Corée du Nord aussi
                Bien évidemment je parle d’économie capitaliste, fallait-il le préciser ? On dirait que oui 😀

                  1. Aristarkke

                    Elle ne l’est plus depuis les années 70 (sans avoir été flambante auparavant) avec une accélération vers le néant à partir de l’Arsouille et de ses stupidités économiques à la mode soce…

                    1. durru

                      Oui, rien que les prix de marché (libre et non faussée) de l’énergie sont là pour le confirmer.

                    2. sam player

                      durru 9h38

                      S’il n’y avait que la redistribution il n’y aurait rien à redistribuer 😀

                    1. Mitch

                      Economie et politique se confondent.
                      L’économie grançaise est une sorte d’hybride qui se rapproche d’une économie dirigée avec quelques détails qui peuvent donner l’illusion du capitalisme.

                    2. durru

                      Sam, regarde, quand tu sors de chez toi, quelles sont les activités d’investissement que tu observes. Et viens nous raconter quel pourcentage est en rapport avec de l’argent public (des fois jusqu’à 100%). Est-ce de la politique, ou de l’économie ?

                    3. sam player

                      durru 9h12

                      L’argent public, ça n’existe pas, sauf pour les 200-300 milliards empruntés chaque année: cet argent que tu appelles public a été prélevé sur l’économie capitaliste pour irriguer une économie administrée, la redistribution
                      Mais cette économie de redistribution ne crée pas de valeur, elle prend aux uns et donne aux autres

                    4. durru

                      Taxes / vols sur l’existant ou crédit / vols sur l’avenir, quelle différence ?
                      Ça reste de l’économie administrée, à peu près la seule à faire encore des investissements en France…

                    5. sam player

                      durru 9h38
                      S’il n’y avait que la redistribution il n’y aurait rien à redistribuer 😀

                    6. durru

                      Sam, tu crois que dans les économies “non-capitalistes” que j’avais évoqué il n’y avait que de la redistribution ?
                      J’aimerais bien comprendre où tu vois la différence fondamentale…

                    7. Grosminet

                      @ Durru aka M. les mots on un sens
                      L’économie française est capitaliste, les moyens de production n’appartiennent pas à l’état, ou si peu.

                    8. durru

                      @GM
                      L’économie capitaliste avec des moyens de production privés concerne environ 9-10% du PIB pour l’industrie et 2-3% pour l’agriculture.
                      Quand on voit le respect de la propriété privée, en plus…
                      Bref, c’est une sorte de village Potemkine, la différence entre les apparences et la (dure) réalité, toussa…

                      Dans une de ses dernières vidéos, Gave parle des sociétés industrielles françaises qui se portent très bien en bourse, mais qui ne produisent plus rien en France. Est-ce qu’il raconte des bobards ? Si non, comment interpréter cela ?

            2. Mitch

              Je ne partage pas cet avis.

              – si l’on inclus la dette induite (ce pour quoi l’état est engagé, par ex. payement des retraites, salaire des fonx, tout ce social à la con, etc), la dette s’eleve à 6,500 milliards.

              – cette dette représente essentiellement des frais de fonctionnement et en aucun cas un investissement. Le gars qui achète son appart investit. L’état emprunte pour payer ses brosses à dents. Immense nuance.

              – les besoins de l’état vont croissants. Ce pays est déjà celui où les impôts des particuliers et des entreprises sont les plus élevés au monde. La marge est faible.

              Les marchés continuent à prêter pour deux raisons (et c’est ce qui fait que cela tient):

              – la capacité de l’état grançais à aller voler du pognon dans les poches des con-tribuables combiné à la passivité des grançais (et aussi que l’idée est d’aller voler là dans les poches de la minorité qui a encore quelque chose – minorité appelé salaud de riches qu’il convient d’insulter en les volant)

              – le bas de laine des grançais (qui est une sorte d’hypothèque)

              Pour l’un comme pour l’autre le fil n’est plus très loin de se rompre car les salauds de riches le sont de moins en moins (riche bien sur – car ils demeurent bien évidemment des salauds)

              1. Aristarkke

                Oui pour le raisonnement global. Bien plus nuancé vers le non en ce qui concerne le bas de laine des Grançais qui est très largement constitué d’immobilier avec des contrastes énormes entre zones urbaines et campagnes. Dans ces dernières, le prix de l’immobilier est resté au plancher sans connaître l’accélération des prix urbains.
                Quant aux zones urbaines, si l’Etat commence à saisir d’une façon ou d’une autre les biens immobiliers en masse, je ne vous fais pas un dessin quant à l’évolution des prix.

                1. Ryan

                  Je n’y crois pas non plus.

                  D’autant plus qu’on ne peut voler un bien qu’un seule fois. Ensuite ce bien doit être entretenu pour ne pas perdre en valeur. Quand on connait les compétences de gestionnaire du gargantua…

                  Avec le système actuel, l’état (& affiliés) n’a rien à faire et touche régulièrement le pactole lors des ventes, successions, locations et j’en passe.

              2. sam player

                Mitch,

                Tu penses bien que j’ai déjà pensé à tout ça

                – sur le 1er point concernant la dette à venir (induite tu dis), donc les engagements, le parallèle est facile avec le salarié qui sur les années à venir a aussi une dette (vivre, se nourrir, payer les études des gosses) qui n’est pas encore matérialisée et des revenus qui ne le sont pas non plus

                – l’hypothèque : oui comme dans le cas du salarié qui met ses revenus et son bien en garantie, la france mettant en garantie les revenus et les biens de ses citoyens

          1. Vieux rat

            C’est ce qu’ils ont fait au Zimbabwe (parmi bien d’autres exemples), ça n’a pas bien fini !

            – Objection votre horreur ! L’Europe, cépapareil ! C’est une puissance économique, toussa ! 😮

            Oui, mais, avec l’Allemagne qui entre dans une violente récession, faut d’énergie bon marché.
            Un train économique avec une locomotive qui déraille dans le décor, ça ne permet pas d’envisager un avenir serein ! 😉

  3. UnKnown

    L’Ukraine n’arrivera probablement jamais à se délester de cet héritage antisémite/néo nazi. Le gros de ceux qui ont tenté de résister à la déferlante rouge des années 20, puis au stalinisme, étaient principalement issus des rangs de groupes ou l’antisémitisme était la norme. Et après une vingtaine d’années à massacrer du patriote « modéré », et deux/trois famines bibliques survenant sur les terres les plus fertiles de toute l’Europe centrale provoquées par les décisions des huiles du Kremlin, il ne resta donc à la fin que les extrémistes comme Bandera pour salement brandir le cadavre de ce qui était une volonté nationale d’exister.
    L’invasion Russe de 2022 n’a fait que renforcer cette fusion, à l’inverse total des objectifs initialement énoncés par V. Putin. (« dénazification » du pays et désarmement).
    Les Azov et autres rejetons de Zvoboda ont pourtant bien été saignés à blanc depuis 2 ans… (initialement de l’échelle d’une brigade, il ne reste désormais que des bataillons/compagnies)… Et pourtant leur popularité et image de « héros/martyrs » n’a jamais été aussi forte…

      1. durru

        Il y a trois pays différents en Ukraine (outre les greffes récents qui n’ont pas très bien pris).
        L’ouest est très majoritairement grecs-catholique et viscéralement anti-russe (et anti-polonais, et anti-juif…). Novorossia est, comme son nom l’indique, essentiellement russe. Et le centre, entre les deux, est principalement ukrainienne orthodoxe.

      2. UnKnown

        Ca c’était avant la guerre.
        C’est un héritage minoritaire mais pas d’une petite minorité. C’est bel et bien une partie de l’ADN national Ukrainien.
        Mais quand on voit les relations relativement bonnes entre les commandants survivants de Azov et le président juif Zelensky, ainsi que la récente réaction Ukrainienne face à l’offensive du Hamas sur Israël (avec, pour le symbole, affichage de drapeaux Israéliens un peu partout), les choses ont bougées depuis 2022. Les Ukrainiens associent le Hamas à l’Iran, et donc, à un allié de la Russie (d’ailleurs des drones similaires à ceux utilisés par les Russes sont employés par le Hamas dans cette offensive). Il reste beaucoup d’antisémitisme. Mais l’essentiel n’est plus là pour eux, ils sont dans une logique de blocs.

        1. durru

          Je crois que c’est très réducteur de cantonner le nazisme à l’antisémitisme. C’est d’abord une idéologie de la suprématie d’une race sur les autres, les Juifs n’étant que la cible la plus facile, car sans un état pour les protéger (à l’époque).
          Le discours majoritaire dans la propagande ukrainienne reste celui d’une race russe inférieure car mélangée aux migrants des steppes asiatiques, contrairement aux Ukrainiens qui seraient restés “purs”.

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