Grâce à une campagne publicitaire rondement menée par une presse gourmande de relayer les frétillantes aventures d’une SCOP, Duralex a brillamment réussi sa levée de fonds.
En quelques heures seulement, le fabricant présent en France depuis 1945 parvient à récolter plus de 5 millions d’euros dans une opération typiquement capitalistique d’ouverture du capital.
Ces cinq millions d’euros pourront aider la SCOP à investir dans de nouvelles machines et promettent un rendement attrayant de 8% d’intérêts par an à leurs souscripteurs pendant sept ans et en partie défiscalisés. Cette coopérative a bien joué sa partition mais il va lui rester le plus difficile à présent : retrouver la rentabilité, assurer le rendement promis et rembourser les dettes. On leur souhaite bonne chance.
Ils en auront d’autant plus besoin qu’à côté de cette histoire qu’on sent encore pleine de rebondissements, d’autres trajectoires industrielles françaises se terminent de façon plus abrupte, surtout actuellement, ce qui laisse planer un doute quant à l’avenir de Duralex.
C’est ainsi qu’une entreprise pluri-centenaire a récemment fait faillite : créées il y a près de 600 ans à Apprieu, les aciéries de Bonpertuis, qui avaient réussi à surmonter toutes les crises et toutes les guerres depuis la Renaissance, ont fini par être placées en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, le 23 octobre dernier.
Les modernisations successives n’auront pas pu sauver le site : le macronisme appliqué semble donc plus violent et destructeur que deux guerres mondiales, une demi-douzaines de coups d’État dont la Révolution française et quelques crises majeures. Voilà qui constituera un point de repère pratique pour les prochaines années, d’autant que la raison de ce gâchis est fournie explicitement : selon le groupe Forlam, son propriétaire, la société n’arrivait plus à faire face à l’explosion des prix des matières premières et de l’énergie.
Saperlipopette, quelle surprise ! Dans le pays de l’électricité produite à très bas coût par une grosse cinquantaine de réacteurs nucléaires, voilà qui ne laisse pas d’étonner !
Parallèlement à ce qu’on pourrait qualifier de sabotage en règle, notons la fermeture de l’usine Blédina de Villefranche-sur-Saône. Le site, qui fabrique de l’alimentation pour bébés, fait face à la baisse chronique de son activité se traduisant par une chute de 50% des volumes produits. Il semble que la baisse démographique en Europe se traduise assez logiquement par une diminution de la consommation alimentaire des bébés.
Et quand ce n’est pas la démographie, ce sont les taxes et surtaxes qui incitent même les services offerts aux plus fortunés à devoir renoncer au territoire français. Ainsi, les compagnies d’aviation d’affaire sont quasiment en voie de disparition dans le pays tant les surtaxes saupoudrées un peu partout sur le secteur aérien parviennent à clouer au sol les plus volontaires.
Bien évidemment, il ne s’agit que de quelques exemples qui illustrent mal le nombre alarmant de faillites en France qui continue d’augmenter de semaines en semaines : c’est une vague de plus en plus importante de faillites de petites et moyennes entreprises, de fermetures d’usines et de sites industriels pardon de transition vers le néant industriel (en novlangue du moment) que la France connaît actuellement au point que les banques anticipent déjà un chiffre total, en fin d’année, catastrophique et probablement record.
Pire : il apparaît à présent que les grandes entreprises aussi se retrouvent concernées par les faillites.
Et à chaque fois, le même constat sur les principales causes de ces fermetures en cascade à rythme soutenu dans l’Hexagone : le coût de l’énergie qui a explosé à cause des politiques énergétiques parfaitement débiles de l’équipe en place depuis quelques années, ainsi que le coût de l’emploi, qui n’a jamais été aussi élevé et qui est le résultat de dizaines d’années de bricolages néfastes, auxquels s’ajoute une démographie déclinante qui n’améliore ni les marchés ni les perspectives de ces entreprises.
Cependant, de façon plus profonde, l’analyse permet de montrer que ces causes (coût du travail et de l’énergie, un démographie déclinante) ont toutes une même origine.
Le coût du travail provient de choix délibérés posés à la sortie de la guerre, favorisant la sécurité au détriment de la liberté, le salariat au détriment de l’entrepreneuriat, les choix collectifs au détriment des choix individuels. On a posé puis confirmé puis gravé dans le marbre de la loi le principe d’un salaire minimal, de l’obligation d’une couverture sociale de plus en plus généreuse, d’une collectivisation d’une nombre croissant de services de l’État au détriment d’un régalien cantonné à une portion toujours plus congrue.
L’État, devenu obèse, a progressivement donné plus de marges de manœuvre aux politiciens. Ces derniers ont vite compris que le peuple, brouillon et encombrant, ne pouvait savoir ce qui est bon pour lui et ont donc décidé à sa place en le consultant de moins en moins, poussant l’abstention et le détachement de la chose politique par une instruction toujours plus hasardeuse. Ce qui était par et pour le peuple est devenu en dépit de lui, grâce à quoi ces politiciens ont fait les choix qu’ils voulaient, notamment en matière d’énergie.
La multiplication des normes, des règles et des lois permet de générer autant de niches pour les copains et les coquins. La bureaucratie enfle, sans limite, et permet à la caste de s’engraisser toujours plus, toujours mieux.
Ces choix et ces dérives ont un coût, coût dont la facture est actuellement adressée au peuple par les politiciens, sans vergogne et avec ce sourire mauvais des gens qui savent faire un coup pendable sans risquer d’être pendu.
Ces choix ne sont pas le fruit du hasard.
Ils représentent en réalité l’application concrète, progressive mais indubitable, du socialisme par collectivisation des services, du capitalisme de connivence, de l’évaporation de la liberté et de la militarisation du régalien contre le peuple.
La France crève littéralement de ces choix : ces impôts et taxes délirants rendent la vie insupportable. L’avenir se bouche petit-à-petit et les messages décroissants et autres frétillances écosuicidaires ne sont plus destinés qu’à faire passer la pauvreté, pardon la « sobriété », comme un choix désiré et désirable dans lequel la catastrophe civilisationnelle de la baisse de natalité est cyniquement rebrandé comme une lutte « joyeuse » contre la pollution, le changement climatique ou une surpopulation fantasmée.
L’effondrement industriel n’est pas une cause du chômage ou de la pauvreté des Français, mais la conséquence de tous ces choix calamiteux.
Et que croient savoir les politiciens ? Que prétendent vouloir les Français ? Davantage de ces choix.
Forcément, cela va bien se passer, d’autant plus que l’État a la délicatesse de couper la lumière avant de tout fermer.







un article pour Pierre :
bvoltaire.fr/vive-la-france-le-velo-une-passion-bien-francaise/
Sydney a toujours de beaux genes !
bvoltaire.fr/pub-american-eagle-sous-pression-woke-sydney-sweeney-refuse-de-faire-repentance/
Je veux bien me réveiller à côté de Sydney Sweeney !
une série pour Nemrod (les bons chasseurs contre les mauvais chasseurs ?):
youtube.com/watch?v=xgdUUakZDCY&t=1s
HS mais important : climato-realistes.fr/bras-de-fer-sur-les-energies-fossiles-le-qatar-et-les-etats-unis-se-revoltent-contre-leurope-et-qui-sera-le-plus-fort/
Celui qui aura le plus gros bâton . Devines qui c’est .
Les deux mon capitaine même si ce n’est pas le même modèle de bâton : les USA surtout pour la puissance militaire, le Qatar pour la puissance financière associée à la cinquième colonne des muzz…
Ne pas oublier l’UE, avec ses capacités réglementaires !
x.com/ArtemisInfos/status/1987494586919309376?
En remerciement de leurs bons services distingués…
x.com/mtwit75/status/1987489093278703621?
Et un pas de plus vers la feue URSS…
Parce que d’autres communes se croiront obligées de copier cette ineptie…
Ils copient tout ce qui marche ailleurs !
Le nouveau maire de NYC s’est fait élire sur ce programme, y’a pas de raison que ça marche pas aussi pour Paris. Namého !
Et juste après son élection, il est allé à Porto Rico, puis dans une mosquée pour la prière où l’imam a déclaré qu’il tenait leur 7 octobre.
Petite info amusante : Il va habiter dans la résidence des maires de NY. Sur la porte d’entrée, il y a une mezouza. Une loi municipale interdit de modifier le rez-de-chaussée donc il devra passer devant cette mezouza chaque fois qu’il sortira ou entrera dans sa demeure.
Mon petit doigt me dit que ça ne le dérangera pas beaucoup , pas plus que al charaa al joulani qui ne manquera pas de lui rendre visite …
Le gène de la stupidité, pour ne pas dire connerie, doit bien exister. En plus, le rôle d’un maire est bien ailleurs.
Aussi longtemps que le commerce privé n’est pas interdit…
bvoltaire.fr/jupiter-ii-le-retour-un-film-satirique-sur-la-reelection-de-macron/
il faut tipper ! go
Le dernier livre de feu Maxime Tandonnet :
maximetandonnet.wordpress.com/2025/11/09/le-ministere-de-lordre-moral-une-dystopie-visionnaire-sur-la-france-de-demain-maxime-tandonnet-edition-de-flores-2025/
bvoltaire.fr/vos-commentaires-la-gauche-commence-a-paniquer-tous-azimuts/
Wow
vous avez vu ca: 20.000 Euros d’amende pour oser critiquer publiquement l’escroquerie climatique
x.com/N_Hervieu/status/1987086216320442709
Le conseil d’état est devenu une autre chambre d’enregistrement. Composé principalement d’anciens collaborateurs des cabinets ministériels voire d’anciens politiques, il rend des décisions conformes à sa composition.
Elle est belle la liberté d’expression. Un tel arrêt me fait penser à Theo31 qui fait souvent référence à Amin Dada :
« Je garantis la liberté d’expression, mais je ne garantis pas la liberté après la liberté d’expression. »
Nous y sommes.
a fuera…
Et maintenant l’etoffe des reves.
Pour qui a jamais reve d’aller voir le soleil se lever a Tenochtitlan
retratodetenochtitlan.mx/
Réconfortant à lire mais les attendus décrivent bien l’impasse dans laquelle s’est installée cette société, et ça c’est plutôt terrifiant : institutdeslibertes.org/les-nouvelles-routes-du-textile/