Drones contre conscrits : l’Europe choisit le passé

Quand Emmanuel Macron n’est pas occupé par l’une ou l’autre campagne de communication catastrophique, il joue au Chef de Guère Guerre, fanfaronne avec Zelensky ou – pourquoi pas ? – annonce une resucée de service militaire.

Cependant, à bien regarder l’évolution géopolitique internationale, la mesure évoquée par le chef de l’État français semble passablement anachronique. En effet, la guerre et les conflits actuels laissent de moins en moins de place aux humains et en accordent de plus en plus aux nouvelles technologies, automatisées et robotisées.

Ainsi, selon une étude récente, les stratèges russes constatent que les drones ont complètement changé la donne sur le champ de bataille.

Leur utilisation combinée à l’intelligence artificielle offre des capacités de reconnaissance phénoménales et permettent une excellente vision du champ de bataille. L’utilisation des essaims de drones est en outre une méthode opérationnelle redoutable contre les regroupements militaires ; les chars deviennent ainsi des cibles de choix pour ceux-ci.

De la même façon, l’artillerie est aussi mise à mal, tant le différentiel entre le prix des munitions traditionnelles de l’artillerie et le coût de ces drones est favorable aux seconds. Mieux encore : ces drones ont une portée de plus en plus importante, ce qui permet des attaques en profondeur et, contrairement à l’artillerie traditionnelle, ne permettent pas de révéler facilement (ou par balistique) le point de départ de la frappe. En outre, ces drones peuvent même être contrôlé depuis un autre pays grâce aux communications satellite. Dans de telles conditions, on comprend que les nouveaux soldats – qui sont essentiellement des contrôleurs et pilotes de drones – peuvent infliger d’importants dommages tout en étant très loin des points chauds du terrain d’opération, sans donc se mettre en danger.

On estime ainsi que 70 % des dommages infligés en Ukraine sont désormais imputables à ces drones.

S’ajoutent à ces constats les tout derniers développement des essaims de drones, qui permettent à un unique opérateur de gérer un grand nombre de drones qui peuvent se coordonner entre eux et aller jusqu’à établir des tactiques de déplacement et de pénétration.

On comprend que les capacités et fonctionnalités liées à ces drones et ces essaims vont se multiplier, d’autant plus qu’on l’a vu dans certaines opérations menées par les forces spéciales ukrainiennes, il est maintenant possible de faire rentrer discrètement les drones sur les territoires ennemis et y mener reconnaissance et collecte informationnelle de façon quasi-invisible…

Sans surprise, qu’il s’agisse de l’Ukraine – avec l’énorme soutien technologique et logistique des États-Unis, au moins jusque fin 2024 – ou de la Russie, les deux belligérants investissent donc en masse dans ce domaine.

Bien que déjà très fluctuante et adaptative, cette situation évolue cependant de plus en plus rapidement, à la faveur d’avancées technologiques sans arrêt poussées par ce conflit. Parallèlement en effet, il suffit de regarder du côté de la robotisation « humanoïde », avec par exemple les célèbres robots de Boston Dynamics, pour comprendre qu’il est inévitable qu’on assistera rapidement, dans les années à venir, à l’avènement des « robots fantassins ».

On n’y est certes pas encore, mais tout les ingrédients sont déjà présents. Des milliards de dollars ne manqueront pas d’irriguer la recherche et le développement en ce sens, l’intelligence artificielle embarquée complètera le tableau. L’avantage est évident : ces robots seront plus rapide à produire et plus facilement sacrifiables et remplaçables que des humains, ce qui pourrait devenir un facteur déterminent notamment auprès de l’opinion publique. Et au-delà, on doit s’attendre, dans la suite logique, à voir apparaître des machines qui seront capables de prendre des décisions de façon extrêmement rapide – encore un avantage sur les humains – de manière indépendante, et avec des objectifs tactiques militaires.

Les débats éthiques promettent d’être intenses mais seront de toute façon rapidement étouffés lorsqu’il s’agira de considérer l’alternative, le soldat traditionnel étant aussi un frère, un père, un mari ou un enfant.

Dans un tel scénario, on comprend que l’Europe, encore engluée dans ses doctrines traditionnelles, reposant notamment sur des blindés et sur des fantassins humains, a – à nouveau – une guerre de retard.

Actuellement, les États-Unis, la Chine et bien sûr la Russie investissent énormément dans ces nouvelles technologies. Ils accumulent déjà de l’avance – et pour la Russie, une avance testée sous le feu du combat, opérationnelle – dans le domaine par rapport au reste du monde.

Malgré tout, l’Europe ne s’empêche pas de tenir des discours très militariste tout en n’ayant pas encore avoir vraiment pris la mesure du tournant technologique à prendre. Le risque est de connaître une situation similaire à celle que la France a connue en 1940, où de mauvais choix stratégiques – avec un modèle d’armée, reposant encore trop sur une leçon apprise lors de la précédente Guerre Mondiale – avaient provoqué une défaite face à une armée allemande technologiquement plus au fait, et surtout apte à s’adapter plus vite que l’armée française de l’époque.

Dans ce contexte, plutôt qu’enchaîner les fanfaronnades politiques visant à faire peur à la population et les exhortations de matamore qui n’impressionnent réellement personne, il devient urgent de se concentrer sur le développement de ces nouvelles technologies et les chaînes logistiques sous-jacentes : demain, la supériorité militaire pourrait se mesurer non à la qualité des doctrines mais à la résilience cyber-industrielle.

Or, une flotte de drones autonomes dont les micrologiciels, les batteries, les capteurs ou les IA embarquées sont produits hors du continent reste une vulnérabilité stratégique majeure – quelle que soit sa sophistication opérationnelle.

À l’évidence, les récents conflits (Ukraine, Houtis en Mer Rouge, etc.) montrent que la tendance est à la « démocratisation » des conflits, où les coûts marginaux des drones baissent tellement que des acteurs non-étatiques – milices voire entreprises privées – deviennent des concurrents viables aux armées nationales. Et logiquement, si la guerre devient une affaire de quelques milliers d’opérateurs hautement qualifiés pilotant des systèmes autonomes, l’investissement rationnel n’est pas dans la conscription de masse mais dans l’excellence technologique, la guerre cognitive et la résilience des infrastructures critiques face aux cyberattaques qui précéderont inévitablement tout conflit cinétique.

Dans ce cas, on comprend que le champ de bataille de demain n’est pas d’abord le ciel, mais plutôt le spectre électromagnétique : un brouillage efficace rend les drones inefficaces, voire permet de les capturer. Dès lors, l’autonomie locale – et donc, une IA embarquée – devient d’une importance capitale puisqu’il permet aux drones de continuer leur mission même sans lien avec l’opérateur.

L’Europe (et la France notamment) se trouve face à un dilemme stratégique qui dépasse largement la question militaire : elle doit simultanément réindustrialiser, rattraper son retard technologique et repenser sa doctrine de défense, alors même que sa fragmentation politique entrave toute coordination efficace. La véritable menace n’est pas tant une invasion conventionnelle que l’obsolescence programmée de son appareil militaire et, plus fondamentalement, l’érosion de sa souveraineté technologique.

Dans ce contexte, les gesticulations martiales sonnent comme les derniers échos d’un monde révolu. La question n’est plus de savoir combien de soldats mobiliser, mais si l’Europe sera encore capable, dans une décennie, de produire les technologies qui définiront la puissance.

Sans rupture radicale, le Vieux Continent ne sera qu’un spectateur impuissant. L’enjeu n’est pas de rattraper un retard, mais d’éviter une marginalisation définitive dans l’architecture de sécurité du XXIe siècle.

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Commentaires59

  1. Aristarkke

    Bien l’image de Manu Militari avec un équipement déjà passablement dépassé lors de WWII : fusil à répétition par verrou simple…
    Nemrod, un avis ?

      1. Pheldge

        ouais, sauf que certains esprits mal placés – j’ai des noms, et la liste est longue quand tu es concerné – auront une autre lecture comme « Manu milite Ari … alors, ça t’a plu ? c’était bon ? » 😀

      1. Aristarkke

        Exact pour le M1Garand qui avait cependant le défaut d’être dangereux à recharger s’il restait une cartouche non tirée dans le rack de sept…

    1. nemrod

      Pour ce qui est de la Chasse un verrou type 98 suffit amplement pour qui sait le manier…c’est ce que j’utilise.
      Pour la Guerre, ce n’est pas mon domaine.

  2. Aristarkke

    Au moins dans les bouchons attachés, l’UE dispose d’une avance technologique difficile à rattraper surtout que personne d’autre ne s’y lance.
    Nous avons les podiums surtout insignifiants…

  3. Theo31

    En 2029, la drone de guerre finira comme celle de juin 1940.

    Le chef de naguère hait tellement les Français qu’il fera tout pour en faire mourir un grand nbre au front. Le transfert a l’UE de l’arme nucléaire permettra d’y arriver encore plus rapidement

  4. Pierre 82

    Quel est l’ennemi objectif de cette république honnie ? Ce ne sont certes pas la Russie ou la Chine, mais bien sa propre population.
    Ce que cherchent les trois malades mentaux qui dirigent les 3 pays plus importants d’Europe – Macron, Starmer et Merz – ce n’est pas d’avoir une armée conventionnelle prête à défendre leurs pays contre une attaque extérieure, mais bien de protéger leurs fesses face à leurs propres populations.
    Et c’est pour ça qu’ils privilégient l’option de l’armée européenne, pour envoyer des fantassins tchèques ou bulgares écraser une émeute populaire à Nantes ou à Birmingham, sans aucun état d’âme.

    1. Pythagore

      Oui il semble que nos dirigeants sont tjs dans le système d’après guerre WWII à ts les points de vue, l’ouest contre l’est, les méchants et les gentils …etc…, ils n’ont apparemment pas compris qu’on avait changé de paradigme.
      Merz relance l’importation d’Afghans, la dette (pour le bien), l’investissement dans les turbines à gaz (pendant que l’UE veut interdire le gaz russe), les subventions aux voitures électriques qui roulent à 50% au charbon et au gaz, …… un programme dont nos socialistes et écolos francais n’auraient pas imaginé possible dans leurs rêves les plus humides…..
      et s’enfonce comme jamais dans les sondages pendant que l’AfD continue de caracoler en tête à tête avec la CDU.

  5. Steph

    Je ne sais plus qui a dit :
    L’artillerie conquiert le terrain, l’infanterie le tient.

    Les drones permettent la conquête aujourd’hui, mais il faudra toujours des biffins, fut ce t il androïde.

    Ce n’est pas un retard que nous avons pour la construction des drones mais une éternité. Nous sommes dépendants de tout, même pas capables de créer une simple puce.

    1. Mitch

      Ce n’est pas un retard que nous avons pour la construction des drones mais une éternité

      +1000 – L’europe est larguée. Totalement larguée. Le retard est tel que même avec de la volonté et une vrai stratégie il serait difficile à rattraper. Et comme il n’y a ni vision, nin volonté, et ni même de prise de conscience c’est mort.

      La conscription du Mignon, en plus de coûter du pognon dans un pays ruiné, d’être irréaliste d’un point de vu logistique (ils vont les mettre ou les appelés?) est une connerie hors du temps qui n’a pour but que d’être un exercice de communication afin de faire vibrer l’électorat du Mignon. Electorat du Mignon qui trique l’idée de voir revivre ce qu’elle a vécu ‘de son temps’.

      C’est pathétique de bêtise

    2. Aristarkke

      Il n’y a qu’à prendre celles qui sont dans les machines à laver et les lave-vaisselle. Les Russes y sont bien arrivés, alors pourquoi pas nous. Impossible n’est pas français…

  6. Roanna

    Cette technologie est peut-être révolutionnaire aujourd’hui mais demain car – ce n’est que mon avis – ce qui se profile est bien sûr le satellite tueur de satellites au rayon laser équipé d’une source d’énergie nucléaire miniaturisée pour avoir une énergie suffisante et là les russes semblent déjà avoir une longueur d’avance puisqu’ils font voler leurs missiles avec une propulsion nucléaire.
    Plus de satellite = champ de bataille aveugle peu importe le nombre de robots donc c’est pas la solution.
    Quand on aura enfin les drones ils seront déjà obsolètes.

    1. Steph

      Une bombe IEM suffit à rendre les opérateurs aveugles.

      Les israéliens ont maintenant un système anti missiles basé sur un laser. D’ici à ce qu’il soit perfectionné pour taper les satellites, y’a pas loin

      1. Gaston

        D’une, un laser et un IEM font la même chose, en brûlant avec beaucoup de particules l’adversaire. Le laser cependant est chirurgical quand la bombe IEM fait une grosse tâche et peu trés largement se retourner contre le tireur. Donc je pense que le laser tient la corde (le must serait un laser de neutrons en tunneliser un faisceau provenant d’une bombinette, un naser si le terme existe)
        De deux, en matière de correction de faisceau laser (pour lutter contre la diffraction due à l’atmosphère), la techno française est très bonne. Voir le récent essai réussi de communication via laser entre le sol et un sat en orbite géostationnaire.

        1. Pierre 82

          En fait, je ne suis pas du tout versé en matière militaire, mais j’ai toujours imaginé que ce type de guerre par drones devrait trouver une solution, au moins pour les drones d’attaque, grâce à l’intelligence artificielle.
          J’imagine par exemple un laser guidé par l’IA, capable de dézinguer des dizaines de drones, voire des centaines par seconde, et je suppose que les pays sérieux en matière de guerre et possédant la technologie doivent avoir bossé sur le sujet, et rapidement rendre obsolète ce type d’attaques.
          En effet, un drone, c’est lent et fragile et donc sont des cibles faciles.
          Je me demande même pour quelle raison ça n’existe pas encore, à moins qu’en fait, les combats de drones ne sont déjà plus d’actualité depuis des mois sur le front ukrainien.
          J’ai l’impression que ce type de guerre est transitoire, et que de nouvelles missions devraient être données aux drones.

    2. Roanna

      Il faut bien voir qu’un seul satellite à rayon laser peut dégager des centaines de satellites à des dizaines voire des centaines de km à la ronde vu que la haut il n’y a ni nuages ni brouillard ni neige.
      Sur terre ses engins existent déjà, dans l’espace ce n’est qu’une question de temps et si ça se trouve ils y sont déjà au cas où ça tournerait mal.

          1. Gaston

            Ça viendra, ce n’est qu’une question de puissance. D’abord, apprendre à viser avant d’apprendre à tirer.
            Et en attendant, pourquoi ne pas coaliser plusieurs de ces satellites pour aveugler à plusieurs un autre.
            Faire avec ce qu’on a, faire de petits dégâts : autant de tactiques.

    3. rodez21

      Les Etats ayant la capacité de mettre des satellites sur orbite, disposent en général, de l’arme nucléaire.

      Je peux me tromper, mais détruire un ou plusieurs satellites (Russe – US – Chinois), c’est provoquer chez l’adversaire, une folle envie de déclencher une riposte nucléaire

    4. Grosminet

      @ Roanna 5 décembre 2025, 9 h 33 min
      « équipé d’une source d’énergie nucléaire miniaturisée pour avoir une énergie suffisante et là les russes semblent déjà avoir une longueur d’avance puisqu’ils font voler leurs missiles avec une propulsion nucléaire. »
      En fait emmener des réacteurs nucléaires dans l’espace c’est tout sauf nouveau, les ricains et les russes avaient déjà développé des trucs du genre dans les années 60.

      1. Gaston

        Pas des réacteurs, mais des piles au plutonium. Oui c’était très courant. Il n’y a pas de panneaux solaires sur Voyager, et pourtant elle émet (et là où elle se trouve actuellement il n’y a plus de flux solaire). Seule une telle pile peut durer autant.

        1. Grosminet

          @ Gaston 5 décembre 2025, 10 h 30 min
          « Pas des réacteurs, mais des piles au plutonium »
          Des réacteurs aussi :
          fr.wikipedia.org/wiki/SNAP-10A

          1. Grosminet

            On notera d’ailleurs le formidable rendement de l’engin : 500 W électriques produits grâce à … 30 000 de leurs confrères thermiques 😀 en classement énergétique ça donne quoi comme lettre ? 😀

  7. du

    La doctrine était d’avoir un gros bâton , certes , mais pour parler doucement … il semble qu’à présent parler devient inenvisageable

  8. Grosminet

    « pour comprendre qu’il est inévitable qu’on assistera rapidement, dans les années à venir, à l’avènement des « robots fantassins ». »
    Dans les années à venir ça donnera des trucs hors de prix, lents et patauds que le fantassin humain aura tôt fait de ridiculiser sur le terrain. Des robots militaires spécialisés pour des tâches bien particulières oui, un robot aussi efficace, rapide souple et polyvalent qu’un être humain sur le champ de bataille j’y crois pas une seconde. Du moins pas pour ce siècle.

    1. Gaston

      Heu…. non.
      youtube.com/watch?v=iL833P0Vino
      Oui, mais il n’est pas ci, pas ça….
      Il n’y a pas de oui, mais. Multipliez cela pas 1000 (le prix unitaire va baisser de moitié tous les 18 mois). Saturation.
      À la fin oui il y aura une escouade, mais à peine. Nous ferons nos chèques à un autre trésor public, voilà tout.

  9. Unmeusien

    Intéressant billet merci H16. Les drones semblent déterminant lors de conflits ou la guerre qui se déroule en Ukraine. La Russie utilise des FAB ais-je lu sur quelques sites,ce sont en d’autres termes des drones rudimentaires,des bombes planante de 1500 kgs pour la plus dévastatrice,planant jusqu’à 100 kms de distance, impact précis, terrifiante.
    @ Ari , concernant les vieilles carabine a verrou,elles ont l’avantage de ne pas fonctionner par emprunt des gazs et sont donc légèrement plus puissante comparer a une arme a réarmement automatique le réarmement inertiel utilise une moindre quantité de gaz alors qu’une culasse a verrou assure une propulsion totale du projectile par ces gazs qui ne sont pas  » gaspillés » dans un système de réarmement automatique.

    1. nemrod

      Elles ont surtout l’avantage de ne pas s’enrayer .
      Leur cadence de tir est faible mais constante .
      Pour ce qui est de la perte d’énergie elle quasi négligeable…la ridicule mode des canons courts est à cet égard bien plus dommageable.

      1. MadeInCH

        J’alais le dire: Plus fiable, plus légère.
        J’ai vu en stand des types qui tiraient 2~3 coups par secondes avec un fusil à verrou. Pas mal!!!

      2. MadeInCH

        En milieu urbain ou en tunnels (forteresses ukrainiennes ou tunnels du hamas…), le canon cours est plus pratique. Et a une puissance bien suffisante.
        LA puissance ne fait pas tout. Le but est d’éliminer une menace immédiate, pas d’éclater la cible en 10’000 morceaux. Simplement parce que c’est une perte d’énergie.

  10. MadeInCH

    Comme je la’ dit, il n’y a PAS de menace russe.
    Celle ci est inventée et mise en exergue pour justifier un contrôle plus grand des médias, des esprit (médias, censure) et des corps (lois militaires, service militaire)
    Donc, pas grave si le modèle théorique de engagement est dépassé. Le but réel n’est pas le combat mais le contrôle sur sa propre population.

  11. Habeas Corpus

    « Sans rupture radicale, le Vieux Continent ne sera qu’un spectateur impuissant. »

    Franchement , je suis surpris qu’H16 n’ait pas encore compris.
    Il est vain de continuer à faire des billets sur la fin de la puissance, il faut bien comprendre qu’il y a un consensus global en europe sur la fin d’icelle (connivence large entre dirigeants et population sur ce point)
    Des choix ont été faits , et cela ne dérange ni les dirigeants ni la population.
    On est une zone sans trop de croissance qui renonce à la puissance économique .
    Sur le plan international on se cantonne à un rôle de donneur de leçons qui sied à tout le monde.
    Il faut vraiment vous mettre dans la tête qu’une certaine prééminence de l’europe est finie depuis longtemps.
    c’est un problème uniquement pour les jeunes ambitieux ou fort diplômés.
    A ceux là je leur dit depuis longtemps d’aller voir ailleurs.
    Mais ça ne sert à rien de pleurer sur un passé révolu, qui fait largement consensus (l’europe préfère le social et les normes c’est un fait)

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