Méchantes écoles hors contrat

Un danger méconnu rôde sur la République, et il touche directement ce que le pays a de plus cher : ses enfants !

Alors que le Service Public d’Education Nationale offre à tous un savoir indispensable, une formation de qualité et un cadre de travail idéal pour l’épanouissement des futurs citoyens aptes à consolider le vivrensemble dont la France est si fière, le tout pour un prix extrêmement modique, un nombre croissant de parents choisit d’inscrire sa progéniture dans des écoles hors contrat.

Et là, c’est le drame, puisque les écoles hors-contrat ont la cote ! Cinquante mille enfants échappent actuellement à la propag formation intellectuelle dispensée par notre Education Nationale Gratuite Grâce À l’Argent Des Autres, et se retrouvent scolarisés dans un des 1300 établissements vantant les mérites douteux d’une éducation confessionnelle (pour 23% des établissements) ou, pire encore, « alternative » à la sauce Montessori, Steiner, ou autre.

Le problème est simple à comprendre, et horrible lorsqu’on l’a compris : ces écoles ne sont pas tenues de suivre les programmes officiels, minutieusement préparés par une Inspection Académique rigoureuse et dont les résultats ne permettent aucun doute quant à leur justesse et leur adéquation avec le monde qui nous entoure.

Mais il y a pire : les professeurs qui travaillent dans ces établissements de perdition ne sont pas fonctionnaires ! Impossible à la hiérarchie efficace, pointilleuse et si méticuleuse de l’Administration Française de l’Education Totale de faire pression lorsque l’individu commence à enseigner hors du canon officiel ! Impossible aux syndicats et aux associations lucratives sans but de parents d’élèves de manipuler le directeur de ces établissements pour l’obliger à conserver un professeur fautif contre son gré ou, a contrario, de le renvoyer malgré ses excellents états de service.

Or, tout indique que ces établissements fleurissent sans même que l’Etat ait un droit de regard sur leur ouverture : la loi pourtant garante du vivrensemble le plus républicain dans notre beau pays de miel et de lait n’impose qu’une simple déclaration pour la création d’un établissement d’enseignement. Les sévices contrôles ne sont organisés qu’après leur ouverture…

L’angoisse règne donc en République du Bisounoursland. Elle a même gagné un cran supplémentaire à la récente publication par « Le Café pédagogique » d’un rapport réalisé en 2016 pour l’Académie de Versailles et qui montre d’ « inquiétantes dérives dans les écoles inspectées, notamment une faillite éducative bien réelle ». C’est abominaffreux puisqu’ici, on parle bien d’une faillite éducative non pilotée par l’Etat, on évoque bien une faillite éducative qui n’est pas due aux programmes délirants des pédagogos et autres instances consternantes de l’Education Nationale. On est ici de plain-pied dans la faillite éducative indépendante des services publics, entre adultes responsables et sur des enfants sous l’entière responsabilités de leurs parents.

Le rapport est sans appel : sur une trentaine d’établissements hors contrats passées au crible à la suite de plaintes ou de dénonciations (la délation restant dans ce pays et avec la taxation, l’une des mamelles essentielles de ce vivrensemble qui a fait notre réputation), plusieurs ont montré – roulement de tambours – ne pas respecter le socle commun de connaissances.

Pourtant, les sites internet des écoles prétendaient « viser la réussite de tous les enfants, voire l’accès à l’excellence », certains allant même jusqu’à ambitionner de prendre en charge les élèves en difficulté, ceux intellectuellement précoces, et distribuer une éducation morale « de haut niveau ». Et non, il ne s’agit pas des brochures distribuées par l’Education Nationale qui affirme pourtant travailler à un climat propice aux études et au bien-être, une pédagogie individualisée, la bienveillance des maîtres, la liberté et le respect des rythmes : tout le monde sait que si l’EdNat parvient sans sourciller à remplir son contrat avec brio, il en va différemment avec ces établissements privés laissés aux mains crochues de capitalistes sans foi ni loi.

L’horreur ne s’arrête pas là : dans certains établissements, certaines disciplines ne sont même pas enseignées comme les sciences, l’histoire, la géographie, la poterie, le macramé les arts, la pâtisserie ou le sport au profit d’un véritable bombardement de français et de mathématiques. À la fin, les pauvres élèves savent écrire, compter et lire par eux-mêmes dans les ouvrages de leur choix ce qui est proprement insupportable, ne trouvez-vous pas ?

Pas de doute, c’est un désastre et comme ce rapport provient de l’Académie de Versailles, on se doute sans mal que les écoles hors-contrat des autres académies doivent être absolument terrifiants.

Cependant, tant dans l’article du Point (auparavant cité) que dans sa source, personne ne semble noter que, malgré ces programmes abominables, malgré ces dérives effrayantes et malgré ces élèves rendus incultes et qui vont à l’évidence n’être absolument pas formés pour la République du Vivrensemble Officiel, le nombre de ces établissements augmente. Malgré les errements, les parents mettent de plus en plus leurs enfants dans ces écoles hors contrat. Malgré le coût de ces écoles qu’ils assument donc entièrement et en plus des impôts qu’ils payent déjà pour subventionner une école publique dans laquelle leurs moutards ne mettront jamais les pieds, le mouvement progresse.

Sapristi !

Y aurait-il un secret impénétrable, seul partagé par les parents d’enfants spéciaux qui ne pourraient intégrer les rangs prestigieux de l’Education Nationale et Officielle ?

Ou alors, ces parents, conscients de la nullité croissante de l’EdNat, lucides devant les coups de sabres au bon sens des sbires de Najat Vallaud-Belkacem dans les piliers de l’enseignement, se sont décidés à sortir leur marmaille des griffes de ce monstre destructeur ?

Se pourrait-il que ces parents aient fait le rapport coût/bénéfice et estiment que leur argent est nettement mieux dépensé dans ces structures que dans les épaves « gratuites » de l’EdNat ? Se pourrait-il que l’obtention des diplômes solides et l’entrée dans des établissements prestigieux soient facilités par une scolarité rigoureuse comparée à la décontraction jvousemmerdiste affichée par une proportion majoritaire des établissements publics et sous contrats ?

A contrario, se pourrait-il que ces articles dénonçant ces écoles hors contrat avec force adjectifs terrorisés ne soient en réalité qu’une piètre tentative de faire passer, encore une fois, le message trop souvent entendu qu’en dehors de l’Etat, de son Service Public et de ses grandes orientations, gros programmes et belles idées, point de salut ?

Autrement dit, se pourrait-il que ces articles soient un peu du foutage de gueule en passant, très consciencieusement, à côté du problème criant que la tendance de fond met en exergue ?

Oh.

Franchement.

Je n’en crois rien.

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Commentaires171

  1. Le Gnôme

    Il faut retirer la garde des enfants aux parents qui osent obérer l’avenir de ces chères têtes blondes. Si tout le monde n’est pas dans le même moule, comment voulez vous que le pays progresse vers des lendemains radieux.

          1. Aristarkke

            L’Arsouille avait pu voir en direct que le nombre de manifestants « selon les organisateurs » était inférieur à celui « selon la Police »…

            Il était d’ailleurs courageusement ailleurs qu’à l’Elysée, ce jour là…

    1. ValM

      L’idée n’est pas nouvelle, elle vient de Robespierre durant la Terreur. Voici notamment ce qu’il préconisait (l’art 1 est très révélateur : c’est à la République d’élever les enfants, pas aux parents), heureusement jamais appliqué, faute d’argent :
      « – Art. I. Tous les enfants seront élevés aux dépens de la République, depuis l’âge de cinq ans jusqu’à douze pour les garçons, et depuis cinq ans jusqu’à onze pour les filles.

      – Art. II. L’éducation nationale sera égale pour tous ; tous recevront même nourriture, mêmes vêtements, même instruction, mêmes soins.

      – Art. III. L’éducation nationale étant la dette de la République envers tous, tous les enfants ont droit de la recevoir, et les parents ne pourront se soustraire à l’obligation de les faire jouir de ses avantages. […] ».

        1. Hussard Bleu

          Roberspierre ? C’était quand même petit bras à côté des Institutions de Saint-Just !

          « Les enfants appartiennent à leur mère jusqu’à cinq ans, si elle les a nourris, et à la république ensuite, jusqu’à la mort.

          La mère qui n’a point nourri son enfant a cessé d’être mère aux yeux de la
          patrie. Elle et son époux doivent se représenter devant le magistrat pour y répéter leur engagement, ou leur union n’a plus d’effets civils.
          L’enfant, le citoyen, appartiennent à la patrie. L’instruction commune estnécessaire. La discipline de l’enfance est rigoureuse.
          On élève les enfants dans l’amour du silence et le mépris des rhéteurs. Ils sont formés au laconisme du langage. On doit leur interdire les jeux où ils déclament,et les accoutumer à la vérité simple. Les enfants ne jouent que des jeux d’orgueil et d’intérêt ; il ne leur faut que des exercices.

          Les enfants mâles sont élevés, depuis cinq jusqu’à seize ans, par la patrie.
          Il y a des écoles pour les enfants depuis cinq ans jusqu’à dix. Elles sont à la campagne. Il y en a dans chaque section et une dans chaque canton.
          Il a des écoles pour les enfants depuis dix jusqu’à seize ans. Il y en a une dans chaque section et une dans chaque canton.
          Les enfants, depuis cinq ans jusqu’à dix, apprennent à lire, à écrire, à nager.
          On ne peut frapper ni caresser les enfants. On leur apprend le bien, on les laisse à la nature.
          Celui qui frappe un enfant est banni.
          Les enfants sont vêtus de toile dans toutes les saisons. Ils couchent sur des nattes et dorment huit heures.
          Ils sont nourris en commun et ne vivent que de racines, de fruits, de légumes, de laitage, de pain et d’eau.
          Les instituteurs des enfants, depuis cinq ans jusqu’à dix, ne peuvent avoir moins de soixante ans, et sont élus par le peuple parmi ceux qui ont obtenu l’écharpe de la vieillesse.
          L’éducation des enfants, depuis dix jusqu’à seize ans, est militaire et agricole.
          Ils sont distribués en compagnies de soixante. Six compagnies forment un bataillon. Les instituteurs nomment, tous les mois, le chef parmi ceux qui se sont le mieux conduits.
          Les enfants d’un district forment une légion. Ils s’assemblent tous les ans, au chef-lieu, le jour de la fête de la jeunesse. Ils y campent et y .font tous les exercices de l’infanterie, dans des arènes préparées exprès.
          Ils apprennent aussi les manœuvres de la cavalerie et toutes les évolutions militaires.
          Ils apprennent les langues.
          Ils sont distribués aux laboureurs, dans le temps des moissons.
          Depuis seize jusqu’à vingt et un ans, ils entrent dans les arts et choisissent une profession qu’ils exercent chez les laboureurs, dans les manufactures, ou sur les navires.
          Tous les enfants conserveront le même costume jusqu’à seize ans ; depuis seize jusqu’à vingt et un ans, ils auront le costume d’ouvrier ; depuis vingt et un jusqu’à vingt-cinq, celui de soldat, s’ils ne sont point magistrats.
          Ils ne peuvent prendre le costume des arts qu’après avoir traversé, aux yeux du
          peuple, un fleuve à la nage, le jour de la fête de la jeunesse.
          Depuis vingt et un ans jusqu’à vingt-cinq, les citoyens non magistrats entreront dans la milice nationale, mariés ou non.
          Les instituteurs des enfants, jusqu’à seize ans, sont choisis par les directoires des districts, et confirmés par la commission générale des arts nommée par le gouvernement.
          Les laboureurs, les manufacturiers, les artisans, les négociants sont
          instituteurs.
          Les jeunes hommes de seize ans sont tenus de rester chez les instituteurs jusqu’à vingt et un ans, à peine d’être privés du droit de citoyen pendant leur vie.
          Il y a, dans chaque district, une commission particulière des arts, qui sera consultée par les instituteurs et donnera des leçons publiques.
          Les écoles seront dotées d’une partie des biens nationaux.

          Ce serait peut-être une sorte d’instruction propre aux Français, que des sociétés d’enfants, présidées par un magistrat qui indiquerait les sujets à traiter et dirigerait les discussions, de manière à former le sens, l’âme, l’esprit et le cœur.
          Les filles sont élevées dans la maison maternelle.
          Dans les jours de fête, une vierge ne peut paraître en public, après dix ans, sans sa mère, son père, ou son tuteur »

          1. Aristarkke

            Hé bé..,,
            Imaginons pareil programme être sérieusement présenté à notre époque… Même Mechancon, fier sénateur zélateur de cette période n’ oserait pas, même dans les cités…

            1. Hussard Bleu

              Les Grands Ancêtres étaient surtout de grands malades… le 27 juillet est jour de fête chez moi…

              Mais l’esprit de ces gens- là vit toujours, ne soyez pas abusés par l’humanisme de façade du Camdubien…

      1. Aristarkke

        Jamais appliqué également faute de temps suffisant pour mettre le bousin en forme et en route. La Terreur n’ a pas fêté sa première année (quasiment 11 mois seulement – heureusement, peut-on dire, faute de terme plus approprié)…

      1. Le Gnôme

        C’est la formule consacrée, mais vous pouvez la remplacer par tout autre qualificatif de votre cru, brunes, rousses, crépues, violettes etc…

  2. Calvin

    C’est tropporible.

    Si des élèves d’écoles hors contrat font en journée (dans ces écoles underground voire terroristes) la même chose que les élèves poussés par leurs parents à la maison, après la classe, cela signifie que les premiers sont désoeuvrés le soir où laissés à l’abandon, au crime, à la drogue, …

    Non au laisser-faire éducatif !!

  3. Appianglorius

    C’est pas notre président bien aimé qui irait scolariser ses enfants à l’école alsacienne !

      1. bibi

        Certes mais pourquoi donc un homme de gauche et sa greluche n’ont-ils pas eu la bravitude d’inscrire leurs enfants dans les établissements assignées par le régime égalitariste qu’ils défendent et ainsi donner l’enseignement qu’ils défendent à leurs progénitures au lieu de les mettre dans un établissement qui recrute ses élèves à l’entrée?

  4. Gerldam

    Le seul élément qui manque à cette brillante démonstration, c’est que les résultats des élèves ainsi malmenés par ces vilains capitalistes sont bien meilleurs que ceux qui survivent à l’EdNat.
    Et que, de plus en plus, ceux qui intègrent nos grandes écoles, dernier rempart contre la nullité ambiante, proviennent de plus en plus de ces écoles hors contrat.
    Bon, ceci dit, un jeune brillant s’en sortira toujours malgré l’EdNat car il sait lire et piochera allègrement dans la bibliothèque soit de ses parents soit des publiques, nombreuses dans les grandes villes. Il pourra se délecter des ouvrages de Roger Penrose, Lee Smolin (physiciens) ou autres.

    1. albundy17

      Pour un brillant, combien de bonnes pierres formaté à l’endoctrinement, incapable de ne pas reproduire le schéma de pensée. Tout les enseignants, passant du bureau à l’estrade, perpétuent la propagande.

      Je lisais il y a peu les intentions des étudiants science(s) pot:

      1) Benoît Hamon : 31,5 %
      2) Emmanuel Macron : 27,7 %
      3) Jean-Luc Mélenchon : 20,1 %

      C’est l’élite qui va nous diriger, ils ont vraiment de la merde dans les yeux

          1. tabbehim

            Oh ouille…..c’est pire que ce que je pensais….
            comme quoi, on peut toujours aller plus bas !
            Science pipo, l’art d’aller dans le bas en pensant former des cadors !

            ce pays est totalement foutu ! il faut que la suisse produise très vite beaucoup de maïs maintenant !

            1. Bonsaï

              Pour quoi faire le maïs ? du pop corn pour les chômeurs ?
              On n’y entre pas aussi facilement et comme le pays est petit, les contrôles de police sont un jeu d’enfant…

              1. tabbehim

                non, du pop corn pour les habitants pendant le spectacle de la france s’enfonçant de manière amusante dans les tréfonds de l’abîme de la bétise 😉

                1. Aristarkke

                  Sympa de se réjouir du malheur des Autres… Vraiment sympa…
                  Ce n’est pas que boire que vous faites, en Suisse…

                  1. MadeInCH

                    Nan.
                    On va aussi à la fête du Tir Fédéral chaque année, et à la Fête Fédérale de Lutte tout les plusieurs années. Et aussi la Fête des Vignerons tout les 20 ans depuis 1797, et l’Exposition Nationale tout les environ 25 ans depuis 1883.
                    On va aussi à l’Ecole de Recrue et aux Cours de Répétitions de 3 semaines chaque années jusqu’au 32 ans.
                    On creuse aussi dans les montagnes et les sous-sols, pour des forteresses ou des abris de Protection Civile. Parfois pour des tunnels.
                    Et accessoirement, l’indépendance énergétique et alimentaire est au coeur de quasiment tout les projets énergétiques et agricoles.
                    Qui ose dire que l’on ne sait pas s’amuser en Suisse?
                    Pour se distraire, y’a aussi des avatars de l’Oktoberfest qui se tient dans les régions bourbïnsprachige. Et des carnavals.
                    Pour les Romands, il y a aussi le 20h sur les chaînes française. ça remplace le cirque et il y a un nouveau spectacle chaque jours.

                    1. Jean-Martin von Siebenthal

                      On a commencé avec la chaleur des montagnes à Frutigen, mais la production est encore plus qu’anecdotique.

                    2. bob razovski

                      T’inquiète… avec ce que le parlement européen a voté hier, le tir fédéral suisse et plus généralement la possession d’armes va prendre un bon coup de plomb dans l’aile…

                      Y’a certains amusement que vous n’allez plus pouvoir pratiquer bien longtemps. :mrgreen:

                    3. bob razovski

                      Absolument pas !

                      Ca me désole plutôt, mais c’est juste pour vous rappeler que vous aussi êtes maintenant inclus dans la matrice et peuplés de gens tendance mollusques qui sont incapables de se souvenir de ce que signifient les mots liberté et indépendance.

                      Vous moquer de nous est inutile 😉

                    4. bob razovski

                      MadeInCH, je vous conseille de vous rapprocher de Jean Luc Addor, de Protell, ainsi que du mouvement suisse « Molon Labe » sur telegram.me/ChampsElysées.

                      Vous y trouverez toutes les réponses à vos questions, bien plus claires et explicatives que dans la presse suisse, complètement à côté de la plaque en ce qui concerne ce qui se passe (tout comme le reste de la presse européenne d’ailleurs)

                    5. Pheldge

                      lafayette, « un oeunuque » , tu confonds contrepètes pas avec un eunologue ? Oh p.tain papet, lis pas, que ça va te faire du mal 😉

          2. Vassinhac

            Aux Eaux et Forêts (formation des ingénieurs de feu le corps du GREF) j’ai eu droit à Aurélie Trouvé (voir wikipédia) et (ponctuellement) Jacques Généreux ainsi qu’un économiste d’ATTAC dont je ne me rappelle pas le nom.

      1. Tatanka

        et je viens d’apprendre pour couronner le tout que Arlette n°2 est prof d’éco dans un lycée ……
        quand tu entends les conneries qu’elle arrive à dire sa fait vraiment peur

    2. Bruno

      Oui, en gros. Mais un bémol: « un jeune brillant s’en sortira toujours malgré l’EdNat » . . . brillant veut dire qu’il s’en est déjà sorti. Le jeune simplement doué, mais sans force de caractère exceptionnelle ni environnement familial favorable, va être pourri intellectuellement et moralement, contraint au glandage permanent et rendu quasi irrécupérable au bout d’une dizaine d’années de ce régime. Statistiquement, c’est un massacre des élites potentielles. . .

      1. Peste et coryza

        je vous rassure : c’est fait exprès.
        Il ne faudrait pas que les fils de gueux concurrencent ceux des élites… et maintenir l’illusion de l’ascenseur social.
        Résultats : seuls les gosses dont les parents sont riches, bien informés du « système ednat » (cela explique la réussite des enfants de profs), ou capables de les envoyer à l’étranger… s’en sortent bien, avec parfois quelques surprises.

        En chimie, je n’ai pas le droit d’aborder le tableau d’avancement en seconde… cela se fait en première (un peu) et en terminale (beaucoup).

            1. Lafayette

              l important est pourtant que les gueux travaillent. donc a quoi bon des cours de manifestation ou de protestation.

        1. Pat

          Il n’y a jamais eu d’ascenseur social ! Un escalier, tout au plus, et il faut le monter par soi-même. Ce qui veut dire qu’il faut se prendre en charge, ce qui n’est généralement pas une question d’argent, mais de mentalité, notamment familiale. Il y a encore beaucoup de familles de « gueux » qui considèrent qu’à 16 ans, il faut arrêter les études et gagner sa vie.
          La pire mentalité se retrouve chez certains gauchistes qui pensent que les parents « riches » veulent que leurs enfants fassent des études pour « dominer ou écraser les autres ».

          1. Peste et coryza

            +1
            L’éducation familiale joue énormément, mais seulement.
            J’ai vu aussi des gamines de 14 ans se faire mettre enceintes car « de toute façon, il n’y a plus de boulot, je vais toucher les allocs », et des fils de riches dirent « ça ne sert à rien que je défonce à l’école, je fais faire école de commerce + piston par papa ».

            Concernant les gauchistes, ils n’ont pas tout à fait tord : le but de l’éducation est de s’armer de connaissances, compétences, et méthodes, de réseaux… permettant d’acquérir et de préserver un statut social, idéalement transmissible de générations en générations… (nous ne sommes plus au temps des vikings, où le duel l’épée à la main était une forme de promotion sociale acceptée).

            1. « permettant d’acquérir et de préserver un statut social »
              Non. Déjà tu confonds éducation et instruction, et l’instruction n’a pas pour but de préserver ou d’acquérir un statut social.

              1. BDC

                D’accord sur le fantasme de l’école ascenseur social, ça n’a jamais existé. Et la baisse de niveau est catastrophique. Sur la quinzaine de CV et LM reçus dernièrement (p’tits jeunes bac +5 ingénieur), tous, sans exception, avaient des fautes d’orthographe. Tous les milieux sociaux sont concernés, et en caricaturant à peine, je vois moins de fautes chez ceux qui ont appris le français à l’étranger. Va bien falloir s’y faire, on va vivre au milieu de fautes hénaurmes, mais je résiste en les corrigeant systématiquement. Au fait, les féministes ne disent rien sur les salariés qui vivent l’enfer démissionnent suite au congé mat’ de leur chef ? Y’a pas discrimination là ?

                1. Val

                  @BDC ça dépend ce que l’on appelle ascenceur social . Je dirai plutôt l’école comme outil de liberté . J’ai pas mal d’exemples ds mes ascendants : l’école leur avait donné le choix de leur avenir (par opposition au choix de leurs parents qui les voyaient bien repredendre l’affaire familiale). C’est quand même tres important car l’enfant n’a longtemps que le choix de ses parents , si les parents ne veulent pas investir dans l instruction des enfants et si en plus ça coute cher les jeunes sont tout simplement pris au piège de leurs parents et malheureusement, tout ne se rattrape pas, la nature ne repasse pas les plats

                  1. Black Mamba Warrior

                    WP a bénéficié de l’ascenseur sociale et de même pour moi par son intermédiaire .
                    Sa mère était femme de manage élevant seule ses quatres enfants. L’école gratuite et le concours de Medecine ouvert à tous sans exception lui ont permis de bénéficier d’un statut sociale plus que confortable. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac .

                  2. BDC

                    Val, tu imagines bien que venant de moi c’est une provocation : parents agris, ma mère sait à peine lire, études de pauvre à la fac et école pour finir avec LE sésame. J’ai eu la chance d’avoir mes parents qui m’ont fait confiance et qui m’ont payé mon logement, une génération plus tôt je finissais dans mes étables. Mais… le bon diplôme donne le choix de son boulot avec un beau salaire, pas le réseau. Et comme ce n’est pas notre truc à HS et moi (j’assume hein, sans me plaindre), on n’a pas de réseau et on se fait tondre, c’est ça ma définition de la classe moyenne, indépendamment du revenu.

    3. Val

      @gerldam pas d accord , l éd Nat s attaque en priorité aux brillants . Elle ne privilégie aujourd hui que les médiocres besogneux.

      1. Bob L’Enclume

        C’est même d’après Luc Ferry la définition de la République, et il trouve ca formidable.. Parce que ceux qui réussissent leur étude, c’est juste qu’il sont doué, donc pas de mérite, il faut la cracher à la gueule ces bouffons.

        Tandis que le fils de l’idiot du village, nul mais qui « fait un effort », même sans le moindre résultat, ca c’est chouette : Diplôme, Subvention, poste de fonctionnaire.

        C’est Luc qui dit ca, en plus philosophico-compatible langage.

        Bientôt on va passer à la couleur de peau comme critère..

        1. Pat

          « Bientôt on va passer à la couleur de peau comme critère.. » C’est déjà fait. Plus tu es blanc, moins tu es méritant (et réciproquement).

  5. Murps

    En même temps, aller chercher des informations sur le « café pédagogique », c’est de la provocation.

    Ca m’étonnerait que beaucoup d’enseignants s’y perdent, enfin je veux dire de véritables enseignants, ceux qui enseignent, avec des contenus de cours et des évaluations…

    Quant au « socle commun des connaissances », on l’évite soigneusement, sauf lors de visites de commissaires politiques.

    Faut pas confondre la propagande et la réalité.

    1. tabbehim

      le nombre de pédago gogo qui y vont devraient, au contraire, vous faire peur…..
      et dites vous que certains enseignants francophone hors de la france y vont….et essayent de distiller ce poison.
      Pour le moment, ils sont minoritaire et assez mauvais….pour le moment.

      Cette maladie égalitariste que jospinette a laissé en 1989 avec les 80% d’élève ayant le bac, des diplômes bradés pour tous et un nivellement des élèves par le socle tente de se frayer un passage ailleurs….

  6. cherea

    Bonjour à tous,

    J’ai un gamin de un peu plus de 2 ans que je n’ai pas encore scolarisé, ni crèche, ni rien…et puis l’école va être obligatoire. Et je découvre que l’Éducation, l’instruction est un continent qui m’est quasiment inconnu..J’essaie de me renseigner, Céline Alvarez et autres… mais voici la question qui pique ma curiosité:

    Quels sont les exemples de rupture radicale en termes d’éducation qui ont été une franche réussite?

    Merci.

    1. tabbehim

      choisissez déjà une école non pour son « éducation » mais pour son instruction.
      Fuyez à tout prix celle qui veulent appliquer la méthode globale et autre ânerie des pédago ahuris qui osent prétendre que la science de l’éducation est une bonne chose.
      Pour le reste, je vais vous mettre un petit lien de 2007 qui rappellera certaines chose :

        1. tabbehim

          et toutes les écoles qui prônent l’élève au centre (révolution copernicienne) ainsi que toutes les écoles qui pensent à faire autre chose qu’instruire…..

          en gros, les écoles sous contrat sont aussi à passer au peigne fin….

          finalement… ça va demander aux parents de devoir faire des recherches intenses pour leurs enfants en france !

        2. Pat

          Le nivellement par le bas étant l’objectif, la méthode globale est une réussite. Elle a fait ses preuves.

          1. Gerldam

            L’objectif principal est de fabriquer de bons petits socialistes, donc des cons. L’abêtissement n’est qu’une conséquence du but premier.

        3. Slg

          Eh bien, je ne serais pas aussi catégorique : dans le cadre de l’instruction en famille, j’ai utilisé la méthode globale pour l’un de mes fils qui y a adhéré et qui a appris à lire rapidement avec cette méthode. Par contre, impossible d’utiliser cette méthode pour mon autre fils, j’ai utilisé la méthode syllabique et ça lui a parfaitement réussi.
          D’après donc ma propre expérience, j’en déduis – mais on ne peut sans doute pas en faire une généralité – : faut s’adapter à l’enfant.
          Et ça, c’est peut-être compliqué à mettre en oeuvre dans une classe.
          H.S. mais curieux : on a quasiment jamais fait de dictée et ils sont bons en orthographe.

          1. tabbehim

            dans le cadre d’une instruction à domicile, vous n’aurez pas employé la méthode globale de manière aussi stupide que ce que l’EdNat fait.
            par ailleurs, si vos enfants sont bon en orthographe, c’est plus que plausible qu’ils lisent beaucoup chez vous 😉

            1. BDC

              C’est peut-être aussi que le niveau d’exigence de l’EdNat est beaucoup plus bas … ahem …

              1. Slg

                @BDC : en tous cas, lors des visites des inspecteurs pour l’instruction en famille, on nous répètait bien à chaque fois qu’il FALLAIT que nos enfants aient un niveau supérieur à l’EdNat.
                Ce à quoi je répondais que légalement on est pas obligé de suivre la même progression dans les enseignements que l’EdNat ( je crois que c’est souvent là que ça coince lors des évaluations des inspecteurs ).
                Donc, on tolére l’instruction en famille par des amateurs à condition de ce soit largement mieux fait que les professionnels !
                Instruction en famille- école hors contrat : même combat.

                1. albundy17

                  Bon sang, j’imagine le sketch, inspecteur dans le domicile pour vérifier que les fourchettes ont 4 dents, corée du nord me vient à l’esprit. Ils feraient mieux d’aller vérifier la compta des djeuns des halls d’immeubles

                1. Slg

                  @Higgins 15/03 18h37 : si si, elle a des exigences, mais que pour ceux qui ne passent pas par la case EdNatement correcte. Et ça rigole pas !

            2. Slg

              @tabbehim : moui, l’un des deux a beaucoup lu, l’autre moins. Par contre on a beaucoup utilisé le scrabble.
              D’ailleurs, il y a eu récemment un reportage sur un instit qui faisait découvrir le scrabble à ses élèves comme méthode pédadogique.
              Oh comme c’est curieux : on y a découvert qu’avec le scrabble les enfants s’amusaient en apprenant ( ou apprenaient en s’amusant ? ), en tous cas qu’en règle générale ils apprenaient beaucoup mieux en s’amusant ! Un scoop ! Personne à l’EdNat n’avait remarqué ça avant ?

              1. bob razovski

                Si, mais à tel point qu’ils se sont dit, à l’ednat, qu’ils pouvaient pousser l’expérience plus loin pour atteindre le but ultime : s’amuser en s’amusant.

      1. Vassinhac

        en même temps, j’ai appris à lire tout seul (avec néanmoins le soutien de mes parents) avec un livre utilisant la méthode globale à 3 ans. ça peut marcher quand même !

        1. Val

          @vassinhac le pb de la méthode globale est qu elle peut éventuellement marcher mais qu elle déglingue durablement ceux avec lesquels ça ne marche pas . La syllabique marche avec tous et ne déglingue personnes. Source : multiples orthophonistes de ma connaissance ou non.

    2. Slg

      Bonjour,
      @cherea : attention, erreur fréquente, L’ÉCOLE N’EST PAS OBLIGATOIRE, à aucun moment !
      C’est l’instruction qui est obligatoire. Renseignez-vous pour les détails auprès d’association de parents faisant l’école à la maison ( ou appellation légale : instruction en famille ).
      J’ai pratiqué l’instruction en famille pour mes 2 derniers enfants ( jusqu’à ce qu’ils intègrent de leur propre volonté une école sous contrat en classe de 1° scientifique avec 2 ans d’avance, sans avoir trop étudié de façon scolaire quotidiennement ), n’ayant pas d’école hors contrat à proximité entre autres, et je m’en réjouis.

  7. Infraniouzes

    Le drame de l’EdNat c’est qu’elle vise à côté de la plaque à cause de ses gourous formés et éduqués pour ça. La rodomontade classique de l’EdNat est de dire qu’elle « fabrique » des élèves avec un niveau élevé. C’est incontestable si on se fie aux palanquées de diplômes avec lesquelles nos chers enfants sortent de cette usine à gaz. Ceci posé, examinons l’intégration de ces kyrielles de sur-diplômés dans la vie active. Impossible de savoir ! Et si on se fie aux informations télé, on constate qu’on nous propose toujours, UN cas parmi des centaines de milliers, où un(e) jeune a merveilleusement réussi en créant sa start-up ou tout autre entreprise florissante où la majorité des salariés travaille derrière un ordinateur, au chaud, avec des horaires adaptés etc. Bref la vie rêvée des anges. Rarement un mot de ceux qui se sont fracassés le museau sur le mur de la réalité à cause de leur impréparation à la vie active dont se fout complètement l’EdNat. Je crois que ce décalage entre un savoir ubuesque baptisé « éducation » et les connaissances de base est une des causes du chômage; trop de diplômés se figurent obtenir immédiatement un poste d’encadrement, voire plus, mais que la société ne peut leur fournir. Hurlement des parents et de leurs chers enfants qui à 25 ans ou plus, n’ont pas compris qu’ils étaient adultes et qu’il leur fallait se retrousser les manches. Mais bizarrement, la sélection impitoyable entre un petit footeux de banlieue qui rêve d’être une vedette dans sa discipline et le maigre nombre d’élus, ne pose aucun problème. La distribution de diplômes à tout va est la pire mesure populiste jamais concoctée par un cerveau malade de son idéologie. L’EdNat fabrique des génies qui ne servent à rien…

    1. Aristarkke

      C’est la concurrence qui met en valeur les génies et non pas l’ auto-proclamation directe ou par personne interposée et partiale.

    2. Murps

      « La distribution de diplômes à tout va est la pire mesure populiste jamais concoctée par un cerveau malade de son idéologie »

      Analyse hélas pertinente…
      🙁

      Le bac, c’est la fête du slip, la moitié des élèves récompensés par une mention. Les mentions TB représentaient 0.8 % des bacheliers il y a 25 ans, à présent c’est 8 %.

      Personne n’est dupe, pas même les lycéens de première, croyez moi.

      1. bibi

        Personne n’est dupe pas même l’EdNat qui a relevé le niveau requis pour présenter les concours.

        1. tabbehim

          bibi, si vous avez un bac +5, postulez en contractuel, dans certaines régions, vous passerez. 🙁
          le niveau scolaire requis est bac +5, le niveau réel est cependant, légèrement différent.

          1. Peste et coryza

            Cela dépend où. A Paris, oui, car qui veut rester dans ce trou à rat ?

            Par contre, dans des régions plus prisées, c’est dur… dans mon lycée, les profs de physique chimie contractuels sont tous docteurs…(il y en a même un en chimie des matériaux… la France va vraiment mal pour que ce genre de profils se retrouve au chômage).

    3. Pat

      « L’EdNat fabrique des génies qui ne servent à rien… » L’EdNat fabrique des diplômés dont certains se prennent pour des génies, et ils ne servent à rien…

    4. Peste et coryza

      La fac, c’est pareil : elles se fichent du devenir de leurs étudiants… qui peuvent se retrouver fort dépourvus une fois la bise venue.
      Le plus merveilleux est quand, Plôme tout frais en main, vous constatez que :
      – les ingés seront toujours préférés à vous.
      – vos compétences ne sont pas celles demandées…

    5. Bob L’Enclume

      « La rodomontade classique de l’EdNat est de dire qu’elle « fabrique » des élèves avec un niveau élevé. »

      Il suffit d’allumer la télévision pour voir qu’effectivement, le niveau est élevé..

  8. Aristarkke

    C’est bien parce que le nombre de ces écoles augmente sensiblement (donc qu’ elles deviennent de plus en plus visibles dans le paysage) que l’ Ednat commence à déployer son animosité à leur égard.
    Elles constituent pourtant double peine aux Parents comme vous le dîtes bien mais cela ne suffit plus à les limiter à la clientèle restreinte des seuls beaux quartiers…
    Notons que la politique libérale du chèque éducation qui pousserait à l’ amélioration des établissements scolaires par la concurrence engendrée est justifiée par ces écoles hors contrat qui valident le concept à petite échelle.

  9. Nofree

    25% des élèves de l’EdNat ne maîtrisent pas la lecture en rentrant en 6ième, mais ce sont les écoles hors-contrat qui « ne respectent pas le socle commun de connaissances ».

    1. Slg

      « socle commun de connaissances »
      Ce qui est tout de même asez vague.
      Un enfant, à 16 ans, doit avoir acquis les connaissances d’un élève scolarisé « normalement » : certains sont déjà en prépa à cet âge-là, quand d’autres n’ont pas le niveau 3°.

  10. SilenT BoB

    Je suis parti récemment avec mon ami d’enfance et ses enfants. La mère est institutrice en France et les enfants vont à l’école à Monaco. A Monaco, l’EdNat est bien présente mais le niveau est très élevé, 100% au bac (public et privé).
    Le petit de 10 ans, en CM2 faisait ses devoirs. Déjà beaucoup trop de devoirs…
    Et puis un nombre de conneries impensables! La leçon d’histoire était surréaliste, il récitait comme des choses dont il ne pouvait appréhender l’importance. Quant à apprendre bêtement les noms de présidents d’il y a 2 siècles, quelle importance!

    Autant je suis d’accord sur le fait qu’il faut avoir un nombre de connaissances basiques en histoire, sciences, etc. Autant je ne suis pas d’accord sur la façon dont on l’enseigne. Déjà réciter par coeur des choses qui seront oubliées une fois le contrôle passé, c’est débile. Mais, autre débilité, l’enseignement de choses que les enfants ne peuvent pas comprendre (et je ne parle même pas des mensonges, type Vercingétorix s’est pas battu pour les gaulois).

    Déjà apprendre à Lire, compter, connaitre ses bases de mathématique, de géométrie, c’est le plus important. Leur faire entrevoir des choses nouvelles par la suite est important: les sciences (qu’est-ce que l’univers, pourquoi respire-t-on? par exemple).

    J’ai donné beaucoup de cours à des élèves de lycée. J’aime beaucoup enseigner, mais ce qui m’a toujours perturbé (et je n’ai pas eu que des idiots) c’est le manque de curiosité. Ils ont un outils formidable: internet. Et mis à part pour faire les cons sur les réseau sociaux via des photos ridicules avec la bouche en cul de poule, et bien, ça ne sert à rien d’autre. L’enseignement est tellement chiant dans ce pays, qu’il coupe aux enfant toute envie d’apprendre d’autres choses. Et le problème est là! J’ai suivi un gamin très intelligent mais qui avait 10 baobabs dans chaque main jusqu’à son bac. Le jour avant son bac de philo, on a survolé un peu le programme mais avec une approche différente et comme par hasard je l’ai accroché. En éco, h16 le sait, l’enseignement est tout sauf de l’économie, c’est un défilé d’infos qui ne leur enseigne rien! Aucune théorie n’est enseignée. Avant d’attaquer l’éco réelle autant comprendre ceux qui l’ont pensée, non?

    Enfin, autre énorme problème de l’éducation nationale: la méthode de travail. De l’aveux même de la femme de mon ami, il ne doivent pas donner de méthode de travail. Quand l’institutrice dit: vous apprendrez la poésie pour lundi, à des enfants de 7ans, et bien, ils se dé-mer-dent! Déjà apprendre par coeur, c’est quoi? Ensuite il faut faire comment pour apprendre par coeur? On ne leur donne aucune méthode d’apprentissage.

    L’EdNat c’est apprend comme un con des informations qui ne servent à rien!

    Ensuite, au collège quand les gosses sont en âge de comprendre quelques trucs, pourquoi leur éclaircir leur vue? prenons Pythagore et son théorème. Pourquoi ne pas enseigner aux enfants qu’à l’époque des philosophes grecs philosophie, religion, mathématiques, étaient liés. Pourquoi ne pas leur dire que vraisemblablement le théorème de Pyhtagore était déjà connu mais pas encore prouvé. En effet, ce sont les grecs qui ont introduit cette notion de démonstration. Pourquoi ne pas un peu parler de l’école pythagoricienne? Au moment de Thalès, pourquoi ne pas leur expliquer un peu qui il était? Pourquoi ne pas montrer aux enfants qu’il se cache des choses derrière ces notions mathématiques, des choses passionnantes et qui pourraient plaire à beaucoup!

    Bref, je comprends tout à fait les parents qui mettent leurs enfants dans des structures différentes qui font de leur enfants des jeunes bien formés, curieux, cultivés, polis, intéressants et mature sans perdre leur âme d’enfants.

      1. bibi

        Avec la SNCM au moins il était possible d’aller à l’endroit désiré de temps à autre, avec l’EdNat vous n’allez nulle part et pour longtemps.

  11. René-Pierre Samary

    Il y a d’autres possibilités que les écoles, hors contrat ou sous contrat, déjà supérieures (la plupart, j’imagine) aux usines à crétins de l’EN. C’est l’enseignement individuel – dans la mesure où les parents sont capables de le faire.
    La plupart des navigateurs au long cours font suivre à leurs enfants les cours du CNED (centre national d’études à distance). Les disciplines sont celles de l’EN -macramé, je ne sais pas -, mais pour nombre de travaux superflus (qui n’existent à l’école, je pense, que pour employer des profs de poterie et remplacer des cours de français si inégalitaires) rien n’empêche les parents/enseignants de tricher un peu. Avec cette méthode, en quatre heures par jour maxi, c’est plié, et hop, à la baignade ou en promenade.
    De plus, pour les parents un peu dépassés par le niveau, c’est l’occasion d’apprendre en apprenant, ou de rafraîchir leurs connaissances.
    Ce n’est pas la panacée, bien sûr. Mais les résultats sont souvent impressionnants.

        1. BDC

          … grâce auquel les femmes n’osent pas réclamer un temps partiel, ou le font en culpabilisant vu que les féministes se vantent de travailler « comme les hommes ». Là encore, belle perte de liberté avancée sociale.

        2. albundy17

          Perso, j’ai arrêté le boulot environ 1 an à chaque naissances, Peg reprenant son taff après les périodes légales de mat.ça ne m’a pas posé de problèmes de corones ou de qu’en dira t on.

          Le qu’en dira t on, un des soucis majeur du genre 1, ces connes vont finir en burqa pasque c’est la mode.

  12. kkun

    Ca fait un bon moment que je lis h16 régulièrement.

    Ce que je n’arrive pas à déterminer avec certitude, c’est si h16 est quelqu’un imprégné d’idéologie libertaire,
    ou simplement quelqu’un qui rue dans les brancards devant la chienlit « républicaine » qui étouffe ce pays.

    ?

    1. Eh bien il va falloir lire mieux et plus. Et je doute que « libertaire » corresponde exactement à ce que vous voulez dire.

        1. kkun

          Dacodac 🙂

          Je conclue donc que h16 est libertaire option libertarien avec des bouts de nihilisme dedans et qu’il prend le prétexte de la critique des étoufferies « républicaines » pour se faire plaisir (avec talent d’ailleurs) 🙂

          Libertin #oupas, je m’en branle de ça par contre 😉

          Sur ce, so long 🙂

          1. bibi

            Si vous arrivez à expliquer comment un libertaire peut être libertarien, vous gagnez un point Bernard-Henri Onfray.

            1. kkun

              Expliquer comment un libertaire peut être libertarien est quasiment enfantin.

              Mais le sarcasme qui souhaiterait alors me récompenser d’un point Bernard-Henri Onfray freine les ardeurs!

              Cultivez votre jardin et vous comprendrez comment un libertaire peut être libertarien, ou autre chose d’ailleurs.

    2. theo31

      Un libertaire trouve normal qu’un môme de 12 ans fourre ses mains dans son slip.

      Un libéral est un anarchiste qui défend la propriété.

      Saisissez-vous la nuance ?

  13. hub

    hélas prof dans un hélas lycée public de la grande et belle ville de Paris, dans le VIIIème arrondissement pour être précis, je suis hélas 100% en accord avec l’article de H16. S’accrocher, contre vents et marées, pour faire quelque chose de qualité, pffff…. les vents, ce sont les élèves qui n’en foutent pas une rame pour la plupart, sachant qu’ils auront le bac les doigts dans le cul, les marées, ce sont conjointement l’administration dans sa haute incompétence, et quelques parents d’élèves qui répètent hargneusement des inepties. J’ai cru, j’ai vu, et je n’ai pas du tout vaincu, sauf moi-même…

    1. Royaumont

      Et encore, dans le 8ème, tu évites les wesh-wesh qui ne parlent pas français et qui sniffent leur basket en cours (authentique !)

    2. tabbehim

      ça me fait dire que les ahuris du SNES ont donc gagner !
      Dommage, et démissionner pour aller voir dans les écoles hors contrat si vous avez encore la passion de l’enseignement?
      ou créer, soyons fou, votre propre école avec d’autre prof qui veulent instruire plutôt qu’éduquer?

      1. bibi

        Démissionner pourquoi faire il faut se mettre en disponibilité, ça serait quand même dommage de ne pas profiter des avantages qu’offre le statut de fonctionnaire.

            1. bibi

              Les IUFM n’existent plus, ce sont maintenant des École Supérieure du Professorat et de l’Education (EFSE)

              1. Pheldge

                ouais bin bibi, faut encore faire des progrès en écriture : École Supérieure du Professorat et de l’Education (EFSE) ESPE 🙂

                1. Royaumont

                  Changer l’intitulé ne change ni le contenu, ni surtout le personnel qui tient l’institution. La plupart n’ont qu’une idée très vague de ce qu’est un élève ou une classe. Ce sont des théoriciens, souvent des enseignants ratés, qui se piquent de savoir tout mieux que tout le monde et qui refusent par principe toute remise en cause de leur discours.

    3. Peste et coryza

      Demandes ta mut du coté de la Vendée.
      J’ai beau être en zone agricole, la plupart des élèves sont de qualité…
      Bon, il y a également un gros pourcentage de poufs, de glandeurs, et d’accros aux smartphones, mais également des perles…

      Ah, si seulement je savais où me dégoter un poste d’ATER dans un fac à l’étranger, histoire de voir comment ça se passe…

      Note : est-ce quelqu’un saurait où trouver des cours et formations sur les sciences de l’ingénieur ? Je sais que c’est la grande faiblesse du facard…

      1. Royaumont

        Il me semble que les Arts et Métiers ont des cycles de formation continu de qualité, sans doute ce qu’on trouve de mieux en France.

  14. Royaumont

    Il y a tout de même un problème avec les écoles hors contrat : des écoles coraniques utilisent ce statut pour de développer. L’enseignement s’y réduit à l’apprentissage par cœur du coran, en VO comme il se doit. Ce décervelage prépare le recrutement d’apprentis terroristes.
    Pour pallier à cet inconvénient, Najat, toujours au top, a décidé de taper sur les écoles catholiques…

    Par ailleurs, un autre phénomène se développe, et pas exclusivement dans le privé hors contrat : les élèves ne sont plus préparé au bac (ou alors secondairement) mais à son équivalent britannique, beaucoup moins dévalorisé. Cela en dit long sur le niveau de décrépitude de notre enseignement secondaire.

  15. albundy17

    L’article du « café pédagogique » vaut son pesant de cacahuètes, en dehors du fait qu’il n’a visiblement pas été relu pour au moins éliminer les coquilles, il y a des constats établis avec la légèreté d’un hôpital et de sa prétendue charité.

    « Le mot conditionnement apparait dans le rapport. » lol, c’est pas comme si on avait 95 % de gau-chiards chez les prétendants au bac.

    « Dans telle école catholique, les pages sur la contraception du manuel de SVT sont collées. »

    Bon, donc il y a un enseignement de SVT, et les pages sont en plus illustrées ! :mrgreen:

    Mais là, surprise: « Dans telle autre on apprend que « Pétain a sauvé la France » et que « des ingrats ont fui en Angleterre ». Spa gentil pour Tonton, ou alors une école catho socialiste mais donc ou se trouve leur problème ???

  16. Popeye

    Il y a également un détail qui chiffonne dans les chiffres de ce fameux « rapport » de l’inspection académique de Versailles.
    500 000 élèves, dans 1300 établissements. Soit une moyenne de 385 élèves par établissement. Autrement dit, la taille moyenne de l’établissement hors contrat serait une école primaire de 10 à 12 classes, soit 2 classes par niveau. Je vous laisse vous interroger sur la crédibilité de cette assertion…

    1. Popeye

      d’ailleurs, 30 secondes de recherche indiquent « 45 000 élèves dans 1300 établissements »
      Oups.
      Le rapport commence par une erreur de facteur 10.
      Erreur que le rédacteur de l’article du Point n’a pas vu.
      Forcément.
      Quand on compare l’article du Point et l’article source sur le Café pédagogique, une conclusion s’impose. Soit c’est du plagiat pur et simple sous la forme chimiquement pur du copier-coller, soit c’est la même personne.

      Donc, erreur ou volonté délibérée de terroriser les chaumières?
      Pensez donc, 500 000 élèves en danger!! Il y a de quoi frémir.

      1. Taisson

        Pensez donc, 500 000 élèves en danger!! Il y a de quoi frémir.
        Et pendant ce temps la, environ 6.000.000 d’élèves de l’enseignement public ne sauront lire correctement, et aurons peut être compris un pourcentage que vers les 13/14 ans… Si tout va bien !
        Ne parlons même pas d’une division quand il n’y a plus de piles dans la calculette….
        Bien sur, les six ou dix mille enfants (personne ne sait exactement combien ?) élevés dans la haine coranique sont peut être comptés dans les 500000, mais on voit bien que pour ceux-ci il n’y à pas vraiment de problème… C’est juste une particularité « culturelle » bien normale. En plus, ils seront « égaux » avec ceux du public, car ils ignoreront toute la culture de ce pays, même la culture gauchiste !!
        Le vrai danger, pour notre « élite », c’est l’enseignement « élitiste » catholique, par lequel pas mal de dirigeants gauchos sont passés…Sans pourtant qu’ils soient formatés idéologiquement !!
        Tout est vraiment foutu !!

  17. kkun

    Si h16, « libertaire » correspond exactement à ce que je voulais dire 🙂 (libéral c’est autre chose disons).

    Cela fait un bon moment que je vous lis de temps à autre, et je vous assure que je ne suis,pas arrivé à trancher entre les 2 hypothèses que j’émettais.

    Vous nous dites, un peu?
    Plutôt « imprégné d’idéologie libertaire » ou plutôt « simplement quelqu’un qui rue dans les brancards devant la chienlit « républicaine » qui étouffe ce pays »
    ou autre si je suis à côté de la plaque mais je ne vois vraiment que ces 2 hypothèses comme un peu solides et vous synthétisant, désolé pour le « synthétisant » 😉 ?

      1. kkun

        Merci mon brave de vouloir m’instruire! Je connaissais ce ouiki.

        MAIS diversifier ses inputs est la meilleure façon à mon avis de couver la qualité de ses outputs 😉

  18. tabbehim

    dans le cadre d’une instruction à domicile, vous n’aurez pas employé la méthode globale de manière aussi stupide que ce que l’EdNat fait.
    par ailleurs, si vos enfants sont bon en orthographe, c’est plus que plausible qu’ils lisent beaucoup chez vous 😉

  19. lxy

    Il existe une très forte demande des parents pour les établissements confessionnels sous contrat. Mais cette demande ne peut pas être satisfaite (pour y inscrire ses enfants il faut s’y prendre très longtemps à l’avance) Pourquoi ne pas en ouvrir plus ? Et pourquoi autant de nouveaux établissements hors contrat comme dans l’Académie de Versailles ? Je crois que la réponse est la suivante : le pourcentage d’élèves inscrits dans le privé sous contrat ne peut pas dépasser 20%. de la totalité des élèves. Je ne sais pas comment s’applique ce pourcentage, par commune ? par académie, par région ? J’observe que dans ma grosse commune de l’Ouest le nombre d’élèves inscrits dans le collége catholique est égal à celui du collège public -1 . J’en déduis que si à Versailles les 20% sont atteints et que la demande reste forte, la seule solution est de créer des établissements hors contrat. Ce ne serait pas uniquement pour échapper aux programmes officiels, mais au système public. .

    1. douar

      L’enseignement privé sous contrat s’est fait avoir à l’époque (Rocard, je crois) car les répartitions public/privé ont été figées.
      Pour pouvoir ouvrir une école privé sous contrat, on doit obligatoirement fermer des classes ailleurs.
      C’est ce qui se passe, avec des fermetures de classes d’écoles privées dans la camapgne profonde (cause démographique), qui permet d’ouvrir dans d’autres régions à démographie positive, si je puis m’exprimer ainsi.
      Michel Godet plaidait pour l’ouverture d’écoles privées sous contrat en plus du quota actuel, dans des banlieues « difficiles » afin d’améliorer le niveau et éviter la fuite des classes moyennes vers des cieux plus cléments.

  20. Pheldge

    Je lis bien « l’accès à l’excellence » ? mais c’est anti-républicain ça, puisque la république établit l’égalité réelle, vraie, garantie, et pour toutes, tous, y compris trans-genres !
    « l’accès à l’excellence » c’est la porte béante ouverte à l’odieux élitisme, c’est absolument in-to-lé-ra-ble !

  21. Pheldge

    Euh pardon pour le HS, mais je ne peux pas garder ça pour moi, c’est trop pénible ! Et quand je pense qu’il y en a encore qui osent, contre de telles preuves, contester le réchauffement climatique causé par ce sal.pard d’homme ! des c.nnards , comme le dit élégamment et brillamment NKM
    http://dai.ly/x5es5pe

  22. kkun

    Si h16 avat validé mon dernier commentaire, vous auriez vu que je saisis TOUTES les nuances.

    Je suis intelleltuellement très doué, cultivé politiquement, et possède une sensibilité hors norme qui me permet de détecter plein de trucs invisibles pour le bipède commun 😉
    Et je sens bon!!!

    Sur ce, dernier comment après 3 seulement ici, vu que mes posts n’apparaissent pas!

    /

  23. Jiff

    Ça se déguste sans aucune modération: café, pousse-café, H16, cigare, rollmops.

    Et puis, ça n’est pas comme si le public ne maintenait pas une discipline de fer avec des représentants de parents d’élèves au-dessus de tous soupçons, ni comme si le rapport mentionné ne visait que des établissements dénoncés.

    Oh, wait ! Ne serait-ce pas le même canard qui édite les « Chroniques d’une surveillante de collège [public] » ?! (il semble d’ailleurs de plus en plus bipolaire sur pas mal de sujets, brûlant un jour ce qu’il adulait la veille et 1/x.)

    Pour ceux qui ne connaissent pas, bloquez-vous absolument une soirée|un après-midi et dévorez tous les feuilletons, ça vaut *vraiment* le coup de tout lire du début jusqu’à la fin.

    Et pour continuer avec le même, voilà la chose dont tout le monde, gouvernement en tête, devrait vraiment se soucier: http://www.lepoint.fr/societe/des-vide-greniers-aux-smartphones-le-marche-de-l-occasion-s-etend-15-03-2017-2111910_23.php , parce qu’un pays qui voit sont marché de l’occasion littéralement exploser est un pays qui ne doit pas spécialement bien se porter (+19% pour le boncoin, « quand même, merde! »™(© 2016 Manolo-la-Tremblote), sacré perf par les temps qui courent!)

    1. Aristarkke

      parce qu’un pays qui voit SON marché de l’occasion littéralement exploser est un pays qui ne doit pas spécialement bien se porter

      Vous n’avez rien compris !
      Le gouvernement a pondu une loi contre l’obsolescence programmée, les fabricants ont pris peur et les utilisateurs suivent les oukases des escrologistes quant à la décroissance organisée et l’intérêt de faire durer ses affaires…
      D’ailleurs NOKIA a annoncé la renaissance de son modèle phare le 3310 !!!

      Voilà des gens qui ont tout compris qu’ils pourraient farpaitement être grançais!

      Y’en a, je vous jure, faut tout leur expliquer par le menu…

      [ Fredéric B. disait il y a 160 ans, qu’il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas…]

      1. Jiff

        « voit SON marché »

        Je sais, vu après avoir cliqué, mais vous-avez raté: « sacréE perf », un partout, la balle au centre.

        Pour ce qui est de céder aux sirènes vertes, je pense que c’est beaucoup plus prosaïque que ça: les gens n’ont plus de thunes pour du neuf et se retournent vers l’occase.

        « D’ailleurs NOKIA a annoncé la renaissance de son modèle phare le 3310 »

        Ben, si jamais ça se passait avec la 4L ou surtout la deuche , ça m’irait très bien.

        1. Aristarkke

          Tss, Tss, Tss…. Balle au centre un autre jour !
          [je ne corrige pas les commentaires (sauf exception pour Pheldge qui adore me titiller, s’amusant comme il peut dans sa thébaïde tropicale) parce que… bref…)

          Mais ne me demandez pas de recopier (et de me rendre complice) une coquille d’où l’ignorance affectée de sacréE perf… mais pas de sonT… 😛

          Sinon le reste de mon commentaire était ironique, évidemment parce qu’artisan, je perçois aisément que depuis le sacre de Peak de la Faribole, les ponctions fiscales ravagent les porte-monnaies de mes clients

  24. panchovilla

    je vous l’ai déjà dit, mais tant pis :
    en Ecosse l’école est publique mais gérée par les collectivités. Les enseignants sont de droit privé et recrutés en CDD puis en CDI en fonction des résultats de leurs élèves. Le CDI est évidemment rompu en cas de forte baisse des résultats des élèves (alors que chez nous même les pédophiles sont gardés). Résultat : taux de chômage inférieur à 5 %, transition d’une économie de mines de charbons à une économie informatique et tertiaire, etc…
    ma question est donc : pourquoi ne fait-on pas pareil ?

  25. Higgins

    Dans une agence d’une grosse boîte de cours complémentaire, celle qui promet 3 points de moyenne supplémentaire, la responsable m’a indiqué que, désormais, elle voyait des parents prendre des cours de français et de calcul pour leurs rejetons dès le CP. Ils veulent être sûrs que les enfants sauront lire, écrire et compter.

  26. Euclide

    Et dire que h16 qui veut sécher des cours ,euh ces billets !
    Il y a longtemps que je n’avais pas beaucoup ris comme çà. Au passage, excellente analyse pédagogique ou didactique c’est selon votre perception de l’enseignement.
    Juste une petite réflexion , je ne suis pas contre les rythmes scolaires version Peillon mais pas pour faire n’importe quelle activité.

  27. bibi

    Le contrôle des armes et l’état d’urgence fonctionne à merveille et ce n’est pas dans ce pays que l’on verrait des fusillades dans les lycées comme aux USA (ou au Canada).
    Oh wait a minute :
    Fusillade dans un lycée à Grasse, plusieurs blessés.
    Heureusement il semble qu’il n’y a que des blessés légers, par contre nous connaissons déjà l’origine ethnique de l’assaillant car il est blanc.
    Comme nous sommes sur une terre du FN, je m’attends à de magnifique analyse dans les heures qui viennent.

  28. Anticonformiste

    Quelques petites remarques d’un ex-enseignant qui a fréquenté le public et le privé…
    Le public doit faire face à une double contrainte : la massification et la sélection.
    Contrairement au privé elle doit accueillir tout le monde : la massification et orienter les élèves vers la filière ad hoc (sélection).
    L’école privée à partir du collège (voire avant) sélectionne ses élèves de façon à se positionner au mieux pour ses résultats au bac (benchmarking des établissements sur les taux de réussite et de mentions obtenues au bac).
    Un(e) directrice d’école primaire dans le public n’a aucun pouvoir ce n’est qu’une fonction administrative et logistique. Ce n’est évidemment pas le cas dans le privé. Il y a d’excellent(e)s professeurs des écoles dans le public et d’excellents professeurs dans les collèges/lycées mais ils (elles) sont isolées. Les moins bons sont inamovibles en raison de leur statut de fonctionnaires.
    Un proviseur de même a des pouvoirs (légaux) limités et réels encore plus limités en raison des syndicats et trop souvent son obsession est « pas de vagues »….

  29. Gachno

    Puisque nous parlons école, je voudrais signaler à l’AdP une loi sur l’enseignement supérieur, loi datant de 1875 et appelée loi Dupanloup, oui,
    source Wikilibéral 😉

    1. Pheldge

      Puisqu’il me faut accepter cet infamant surnom, je boirai le calice jusqu’à le lit ! Euh pour ma culture perso, Dupanloup, c’est pas un parent à celui de la chanson ? je cite de mémoire :
      ♪♫ « L’Père Dupanloup monte en bateau, (bis)
      La pine en l’air, les couilles sous l’eau, (bis)
      Les p’tits poissons, les grosses grenouilles
      Lui tripotaient la peau des couilles. » ♪♫
      variante soft :
      ♪♫ « les p’tits poissons et les crevettes,
      venaient bouffer la p’tite bébête » ♪♫

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