Les clowneries de l’EdNat
A l’Edulcoration Nationale, plus de limite. Maintenant, le Clown est diplômé.
A l’Edulcoration Nationale, plus de limite. Maintenant, le Clown est diplômé.
Ce dimanche, ce fut pâtisserie : pas de crêpes au sucre, mais une bonne tarte aux pommes. Et, en découpant mes fruits, alors que la radio ouvrait toute grande les vannes aux pleurnichements inarticulés des collectivistes dans l’émission de Michel Fields, et tout en faisant attention de ne pas m’entailler le doigt, parcouru que j’étais des spasmes zygomatiques en entendant leurs couinements, je me posais des questions. En tant que libéral capitaliste à tendance « sans remords », je me suis laissé glisser vers des rêveries à la « Et si ? »… Lire la suite “Expérience de pensée”
Un Français, ayant toujours vécu à l’étranger et arrivant en France maintenant, aurait bien du mal à comprendre la scission politique qu’on présente traditionnellement entre la Droite et la Gauche. A mesure que les programmes des uns et des autres s’étalent sur la place publique comme les intérieurs fumants de volailles fraîchement ouvertes pour un festin à venir, la distinction traditionnelle entre les partis s’efface…
Espace temps 20070302.
Quadrant alpha, stardate 3207.5.
Journal de bord du Capitaine Birk.
Dans ce pays, se brosser les dents peut parfois prendre des tournures extraordinaires. J’avais déjà relaté les péripéties d’une tranche de pain confiturée lors d’une surprenante écoute de radio ; cette fois, c’est en me brossant les dents que j’entendais, du poste de radio à portée d’écoute, les couinements de jouissance des journalistes du moment annonçant l’incroyable scoop : les Françaises ont une natalité de championes d’Europe…
Un ouikande en hiver, quand il ne fait pas beau et qu’aller faire du vélo dans la boue ou sous la pluie ne botte pas trop, on fait des crêpes, et on divague, on ratiocine, on se laisse aller à quelques réflexions. Des crêpes ? Du sucre ? De la réflexion ? C’est le cadre idéal pour des réflexions décousues et des crêpes au sucre.
Ce soir, un peu de lecture. Je suis tombé, par hasard, sur un article de derrière les fagots qu’il me fallait vous faire partager. Pour des raisons qui seront évidente en fin de billet, je vous livre des parties du texte et mon analyse sans sourcer tout de suite…
Pas de doute, ils en veulent à ma mâchoire ! Je veux ici parler des joyeux lurons de la radio : ce matin, ce fut Europe 1 qui déclencha les hostilités entre la tartine à la confiture de tomate verte (fait maison) et le petit pain gravement nutellisé. En général, soit je n’écoute pas la radio, soit je mets de la musique, soit je m’esclaffe aux idioties entendues. Mais ce matin, rire franc, puis massif, puis … crampe de la mâchoire. Aïe.
Et c’est la Royal qui, finalement, décroche la timballe le Ouistiti dans le Petit Manège des Candidats. Il faut dire que dans sa fusée, elle peut, en appuyant sur le gros bouton du milieu, monter et descendre l’appareil, ce que ne peuvent pas faire Fafa (qui a choisi le petit cheval de bois) ni DSK (dans la fourgonnette en plastique). Et pendant que les flonflons du Manège résonnent et que les petites paillettes tombent du plafond pour dégouliner sur la gagnante, le gérant sort de son guichet et passe discrêtement ramasser les tickets pour le tour suivant…
Le journaliste est un petit animal craintif, et dont l’absence d’ossature lui permet de s’insérer dans n’importe quel environnement sans rien déplacer… On pourrait croire que le trait est ici forcé. Certes, ce blog se prête assez aisément à la caricature. Mais non, quand on est en France, et qu’on est journaliste, pas de doute, il faut être le plus discret possible pour durer dans la carrière, et conserver clairement à l’esprit l’image de l’Huître comme Totem : mou et solidement accroché à ses petits privilèges.