Archives pour la catégorie Réflexions décousues et Crêpes au sucre
Les bienfaits de la crise
J’ai déjà noté que tout le monde ne perd pas forcément dans cette criiiise, avec plein de ‘i’ tant l’hystérie s’installe ; on notera d’ailleurs les yeux affolés de nos gouvernants lorsqu’ils nous en parlent, ce qui en dit long sur ce qui se passe réellement en coulisses. Pour Borloo, c’est différent : il a appris que les open-bars, d’après Roselyne, c’est fini. Les journalistes en mal de papiers, les blogueurs en mal de billets faciles, les hommes politiques, en mal de pouvoir et d’interventionnisme bien violent ont déjà commencé à retirer des marrons du feu. Mais ces événements profondément perturbateurs sont aussi l’occasion de tester des changements importants…
Embêtants sous-titres
C’est la criiiise : Christine Lagaffe admet finalement qu’on va bien s’en prendre un petit bout dans les dents ; au PS, on continue à se distribuer des baffes rhétoriques ou physiques ; et pour le reste, tout le monde, à commencer par les majors du cinéma ou de la télévision, se replie sur lui-même. C’est l’hiver, les enfants. Fini les galipettes !
Au total, l’addition sera salée
Il ne fait pas franchement beau, et la bise froide empêche même de parler de clémence pour les températures. Pas de doute : on est en février. Et quand il ne fait pas beau, qu’on est mieux dedans que dehors, c’est le moment où jamais pour … des crêpes ! Et avec les crêpes (au sucre, cela va de soi) viennent généralement les réflexions décousues sur la météo, le sexe des anges et les petites nouvelles qui font notre quotidien. C’est en incorporant, du geste auguste du crêpier amateur, mes œufs à la farine que je me suis justement rendu compte à quel point la politique, en France, ressemblait à la préparation de crêpes… qu’on ne fait pas sans casser des œufs, si vous me suivez.
Catpchas, questions et réponses
Tiens, c’est dimanche et il pleut. C’est l’occasion de faire un peu de maintenance sur le blog, d’y ajouter quelques liens, et … de répondre à quelques questions.
Lolcats et sénateurs
Dans un précédent billet, je me disais qu’en saupoudrant mon site de termes comme pédophilie, nazisme, bombes, drogue, sexe et cassoulet, je déclencherais une vague d’alertes sur les systèmes de surveillance de Cordanoeud l’Echelon français. J’avais noté qu’encore une fois, c’était une bande de vieux débris fatigués qui fourraient leurs nez altérés par de trop nombreux alcools capiteux dans une affaire qui les dépassait de loin, aboutissant à excréter des lois consternantes : piétinement de la liberté au prix d’une sécurité même pas accrue tant les moyens proposés étaient ridicules. Las ! Au contraire du vin, l’âge n’améliore pas nos élus et quelques mois de plus auront réussi à produire une nouvelle mouture encore plus nauséabonde.
Les clowns au pouvoir
C’est la panique ! le Grand Cirque Maxime Pipeau est au regret de vous annoncer l’annulation des séances à venir. Les clowns se sont enfuis. Une enquête est en cours pour déterminer où ils se sont cachés, mais un certain nombre d’éléments pointent tous dans la même direction : il semble qu’on puisse facilement les retrouver parmi les membres des gouvernements des pays les plus riches de la planète…
Pape et polémiques en carton
Dans un déjà lointain et précédent billet, j’étudiais le dépot de label AOC sur les Polémiques Artisanales garanties sans OGM. J’y notais les paramètres essentiels pour réussir une bonne petite polémique fait main. Avec la visite du Pape, nous voyons l’autre extrémité de la polémique, c’est-à-dire la Polémique Industrielle, du gros, du lourd, du violent, du « qui tache ». Enfin, c’est ce à quoi ça ressemble vu de loin. En réalité, et comme bien souvent, cette polémique est entièrement en carton-pâte et dégoulinante de mauvais sentiments et de petites arrières-pensées minables…
Journalimse et profonditudes
Pendant la période estivale, il faut conserver la forme. Quand on tient un blog, il faut aussi conserver le fond. Nous sommes à la fin du mois de juillet et je tiens un blog : il me faut donc conserver la forme et le fond. Pour cela, rien de tel qu’un petit exercice. Avec la génération montante (ou moutonnante) de journalistes fraônçais qui arrive aux piges des grands quotidiens, nous tenons un terrain d’entraînement rêvé. La syntaxe, la grammaire, l’orthographe étant progressivement devenus has-been, c’est tout un univers de phrases toutes faites qui s’offre alors à nous. Dès lors, écrire « comme l’AFP » ou « façon journaliste de Libé » devient un assemblage ludique de bricolages rhétoriques…
Bétaillères en commun
Ce matin, il pleuvait. Et j’ai commis l’énorme erreur de prendre le bus. D’une part, il était -évidemment- plein. D’autre part, il est arrivé en retard, a pris un trajet farfelu totalement improvisé et foireux pour éviter une circulation rendue dantesque par … la présence d’autres bus coincés, et enfin, il a pris beaucoup plus de temps à faire le trajet que moi, à pied (logique, vu le gloubiboulga général).
Ce constat semble résulter d’un malheureux concours de circonstances… Il n’en est rien.