Le débat sur les retraites est ouvert, et il est rapidement devenu bouillant grâce à un enquiquinant rapport qui a le culot de mettre quelques chiffres clairs sur la table. Le problème semble insoluble : il faut trouver des sous -vite, des sous, encore des sous – pour éviter la faillite du mââgnifique système de retraite par répartition que le monde entier nous laisse essayer jusqu’à son terme. Heureusement, Martine, la secrétaire d’un de principaux partis socialistes de France, a trouvé une soluce, ce matin, en se levant.
Prenant sa plus belle plume, Martine s’est empressée de coucher sur le papier la fulgurance de sa pensée et d’apporter sa pierre à l’édifice.
Et voici ce que ça donne…
En ce début de XXIe siècle, la France a franchi le seuil des 80 ans en matière d’espérance de vie. Ce sont des années gagnées, des années utiles pour soi-même et pour autrui, une conquête à laquelle notre modèle social, si décrié par la droite, n’est pas étranger.
Vous remarquerez qu’on sent quelque chose de très personnel pour Martine dans cette assertion : elle veut clairement, par ces formules pleines de vivrensemble et de conquête sur soi-même et pour les autres, faire savoir que de nos jours, on peut rester actif même après une bonne mise en bière. Ce qui donne, au passage, une saveur toute rondelette au modèle social dont on se demande exactement qui veut nous le copier.
Le second paragraphe cogne très dur, mais dans le hors-sujet :
En même temps, l’allongement de la durée de la vie ne s’accompagne pas toujours d’une valorisation des individus . Sur d’autres continents, vieillir est positif, symbole de sagesse et d’expérience. Mais dans la société du live et du in, les cheveux blancs, les rides, les années sont souvent ignorées, voire stigmatisées. Notre modernité, consciemment ou non, organise une véritable exclusion de l’âge et du grand âge. Telle est l’ambivalence du vieillissement, à la fois cadeau et discrimination.
Oui oui, certes certes Martine, la vieillesse est parfois un naufrage, mais là, il s’agit seulement de savoir si on va pouvoir payer les retraites, hein. Les considérations philosophiques phumeuses camouflent mal les problèmes phynanciers… Et tiens, justement, on commence à sentir que le sujet serait potentiellement abordé dans les paragraphes suivants :
C’est aussi l’un des plus grands défis à relever par la puissance publique, celui du changement des conditions d’accès des seniors à l’autonomie, au logement, à la mobilité et aux soins, aux loisirs, ainsi que de leur indispensable financement. Ces enjeux seront au cœur du débat sur l’avenir des retraites. Les socialistes seront au rendez-vous des contre-propositions.
Je suis dubitatif : depuis que la puissance publique s’occupe des séniors, les familles lui ont délaissé cette responsabilité avec le succès qu’on connaît, et je n’aurai même pas besoin d’insister sur la canicule de 2003 pour rappeler qu’à mesure que l’état, pardon la Public Powâ s’est faite plus insistante à gérer les vieux, ceux-ci s’en sont retrouvés toujours plus malheureux. Mais baste, passons et admettons donc que la puissance publique, heureuse et guillerette de son historique scintillant sur tous les autres problèmes, fait des miracles et veut se lancer dans ce nouveau défi.
Et là, je me dis slurp :
Nous serons fermes sur nos valeurs et inventifs pour trouver des solutions qui garantissent la pérennité et l’équité du système par répartition. Nous n’acceptons pas l’appauvrissement de nos aînés, qui enferme tant d’entre eux – et d’abord d’entre elles – dans des « minimum vieillesse » de quelques centaines d’euros par mois.
Aaaaah, voilà la Martine qu’on connaît : toute en petites phrases décidées, qui ne s’en laisse pas conter par la méchante réalité, et surtout, qui n’oublie aucun-e citoyen-ne, surtout celles qui sont plus égaux que d’autre ! Et puisqu’on parlait de défis pour la puissance publique, elle s’en lance un bien velu : s’arcbouter sur les dogmes qui ont fait le succès retentissant du socialisme et, en même temps, renouveler le stock d’idées du PS (les derniers cartons, entreposés dans une cave de la rue Solférino, avaient moisis en prenant l’eau lors de la crue de la Seine, en 1910). Voilà qui ne laisse pas d’impressionner.
Et la suite confirme :
Nous le ferons sans céder aux ultimatums. Le gouvernement cherche à dramatiser pour imposer ses décisions à sens unique dans l’urgence quand il faudrait, comme le demandent les organisations syndicales, prendre le temps d’une véritable négociation pour trouver les voies d’une réforme juste et viable dans la durée. A cet égard, la statistique ne saurait remplacer la politique: le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) est un élément parmi d’autres de l’évaluation financière et ne doit pas être instrumentalisé pour imposer des choix de société.
Ceci veut dire : « Les chiffres, la réalité, tout ça, c’est bien joli, mais nous, on veut du rêve, avec des gens heureux qui vivent ensemble et savent apprécier leurs différences tout en dansant dans des farandoles colorées et festives ». En gros. Si le COR dit que la situation est méga-grave, c’est qu’il est instrumentalisé. Et puis bon, on a tout de même pas mal de temps : 2050, hein, c’est quand Martine fêtera ses 100 ans, tout de même.
Nous avons donc tâté, avec ce paragraphe, de la partie « ferme sur nos valeurs ». Pour bien enrober le tout, elle remet ça un peu plus loin, avant d’attaquer la partie « inventifs pour trouver des solutions » :
Les salariés et les retraités ne peuvent pas être les seuls sur lesquels reposent tous les efforts. Réformer les retraites suppose d’introduire sans tarder de nouvelles ressources dans le système. Ce qui ne signifie pas de peser sans fin sur les salariés ni de diminuer les pensions.
Vous voyez ? On ne va pas cogner sur les salariés (= fond de commerce) et on ne va pas diminuer les pensions (=fond de commerce aussi). Valeurs fermes, tout ça.
Et pour la giclette d’innovations fulgurantes, c’est ici :
… jamais la droite n’a pris la peine de soumettre les très hauts revenus, les produits du capital financier ou de la rente à l’impératif de solidarité alors même qu’un million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté.
Les pistes ne manquent pas: élargissement de l’assiette des cotisations à la valeur ajoutée (ndh16 : = taxe), cotisations sur les stock-options et d’autres rémunérations non assujetties (ndh16 : = taxe), abolition des privilèges fiscaux qui minent la cohésion nationale (ndh16 : = taxe), surtaxe de 10 % de l’impôt sur les sociétés acquitté par les banques (ndh16 : = taxe), affectée au fonds de réserve des retraites, etc. Les choix opérés devront être réévalués à étapes régulières, tant ils dépendront de l’évolution de la démographie, de la croissance, de l’emploi et de la masse salariale, sans pour autant remettre en cause la stabilité des droits indispensable à la confiance dans le système pour les jeunes générations.
On ne peut qu’applaudir l’inventivité socialiste à l’ouvrage : ça débarbouille grave les vieilles habitudes qu’on avait sur les babines ! Pour permettre au système de retraite par répartition de tenir coûte que coûte, il faut et il suffit de Taxer : Taxer Les Riches, Taxer Les Autres, Taxer Ici et Taxer Là.
Pourquoi n’y avait-on pas pensé plus tôt ?
Quant à partir plus tard, laisser une part de capitalisation, augmenter les cotisations, diminuer les pensions, c’est niet niet niet on vous dit non mais ça va bien à la fin. Le Soldat Répartition, qui est pourtant allongé sous un arbre, face contre terre et ne bouge plus trop, se passera de tout ça ! Deux petits cachets de vitamines et un peu de gomina pour ajuster la coiffure, et le petit soldat repartira comme en 1941 ! Non ?
Mais Martine ne s’arrête pas là ! A la puissance publique de tout à l’heure succède la puissance socialiste de l’enfumage de lecteur : élargissons le débat et parlons dentelle.
Au-delà, chacun le sait: le bien-être des Français qui vieillissent ne sera pas assuré en comblant les seuls déficits comptables. L’allongement de la vie a fait naître d’autres déficits: d’utilité sociale pour les seniors, d’emplois qualifiés pour accompagner les mutations de l’âge, de liberté pour ceux, sans cesse plus nombreux, qui souhaitent rester à domicile, de logements et d’équipements adaptés aux personnes dépendantes, de soutien pour les familles confrontées à la maladie d’Alzheimer ou aux pathologies dégénératives, de valorisation accrue des filières gériatriques à l’hôpital ou encore de la reconnaissance du droit de mourir dans la dignité… Le progrès en âge fait émerger des aspirations mais aussi de nouvelles inégalités. Celles qui se révèlent quand la société se défait et se détache de ses plus anciens.
Aaah, encore une envolée lyrique comme dans les premiers paragraphes ! C’est formidable, là, Martine, tu t’es lâchée total-grave et ça donne une explosion d’idées innovantes dans une nouvelle cosmogonie syncrétique de grands principes unificateurs ! Il faut dépasser les bêtes calculs comptables, oublier les ennuyeux déficits des caisses de retraites pour partir à l’assaut de la méta-analyse ! Avec les retraites, pas de doute, Martine, tu tutoies l’univers, tu résouts le Lagrangien des problèmes sociaux du pays, tu factorises l’infini et tu divises par zéro avec brio !
Et le Chuck Norris des retraites françaises ne se contente pas de ça ! Elle en remet une couche (ou plutôt, plusieurs), avec des paragraphes comme celui-ci :
Mieux vivre le grand âge dans une société solidaire, c’est non seulement assurer des retraites décentes – nous en sommes encore loin pour des millions de nos concitoyens –, mais également offrir la possibilité à chacun de vivre et non de survivre, de se loger dignement, d’être soigné sans retard dans un pays qui n’accepte pas de devenir un « désert médical ».
Eh oui, dans une société solidaire qui équilibre bien ses petites caisses de retraite tout comme il faut, c’est bisque de homard à tous les repas, la croisière dans les Caraïbes et Les Feux de l’Amour trois fois par jour !
Souhaitons que personne ne dise à Martine, un jour, que tous ces problèmes sont certes intéressants, mais si on les empile en plus de celui de la retraite, on aboutit à l’état actuel de la France, état pour lequel elle ne peut pas se dédouaner d’une certaine responsabilité, même si, l’âge aidant, elle ne s’en rappelle plus trop bien : le choc d’une telle révélation risquerait de ruiner son après-midi bridge avec ses copines !
Oui, il est grand temps que la ville du XXIe siècle s’adapte aux âges et repense accès, déplacements et espaces collectifs pour apporter plus de douceur… et même de lenteur.
Car ce qu’elle veut, la Martine, au fond, c’est que les jeunes, là, avec leur mobylette qui pétarade, arrêtent de passer devant sa fenêtre, là ! Ça fait un boucan d’enfer, cette histoire, et ça dérègle son sonotone, merde.
…
Sa conclusion est à la mesure du reste : ayant soigneusement évité toute proposition vaguement opérationnelle, s’étant délectée d’un barbotage frétillant dans un hors-sujet qui a frisé plusieurs fois le ridicule aux fers chauds, elle achève sa brillante démonstration d’incompétence par le constat d’évidence que, finalement, plutôt que tout un fatras d’allocations et d’interventionnisme d’état compulsif, répété et finalement destructeur, rien ne vaut la famille et les voisins.
N’oublions jamais, non plus, qu’aucune allocation ne remplace les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l’attention du voisinage, l’engagement de la société. A ce prix, la réhumanisation de notre société prendra tout son sens.
En effet, Martine, si nous laissions un peu, finalement, les gens faire ce qu’ils veulent de l’argent qu’ils ont péniblement gagné, si on les laissait s’organiser sans leur dire, régulièrement, comment ils devraient penser ? Si la responsabilité, finalement, n’était pas là ?
Seule la dernière phrase, à mi-chemin entre l’Almanach Vermot et les petits dictons trouvés dans les gateaux-surprise en fin de repas chinois, permet de comprendre que tout ceci, c’est du flan et qu’en réalité, Martine s’en contrefiche, de tout ce bazar :
C’est ainsi que nous ajouterons de la vie aux années, et pas seulement des années à la vie.
Aaaaah, Martine, tu es poète quand tu te laisses aller !
Mais Martine, tu sais, le plus simple, quand tu n’as rien à dire, c’est surtout, de ne pas l’écrire.
La Martine, elle y est aux portes du grand âge, c’est pour cela qu’elle s’inquiète.
Degré zéro de la pensée politique. D’ailleurs, on remplirait plus surement les caisses de l’Etat si on taxait la simple connerie politique. On doit inoculer un gêne terrible aux énarques pour qu’ils n’aient que ce mot à la bouche: Taxe! Pour les retraites, la réalité, c’est que la seule et unique solution est probablement, en dehors de la situation préconisée dans « Soleil Vert » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_%28film%29), d’instaurer un système par capitalisation. Et encore, il serait intéressant de savoir si, même avec un tel système mis en place à 100% et immédiatement, le problème pourrait être efficacement résolu?
CPEF
Le problème dans la capitalisation se situe surtout dans la transition Répartition -> Capitalisation…
Justement à ce sujet je me demandais si « grâce » à l’UE nous n’aurions pas le droit d’aller cotiser ailleurs (en se faisant rembourser les cotisations prélevées par la France). Parce qu’apparemment, même si en pratique c’est compliqué pour le moment, pour la sécurité sociale on peut.
Pas vraiment.
Si on abandonne 2 minutes les oeillères imposées par la pensée étatiste, si on tourne le dos résolument aux escroqueries de la comptabilité publique, si on traite la réalité comme le ferait n’importe quelle autre organisation confrontée au même type d’engagements, on se rend compte que le système par répartition est essentiellement un schéma de ponzi généralisé.
L’argent des premiers investisseurs a été bouffé et on les rembourse avec celui des derniers investisseurs.
Dès lors, les engagements de retraite pris par l’Etat quand il a accepté (en fait exigé) les cotisations des derniers investisseurs sont constitutifs d’une dette. L’Etat doit en gros 3000 milliards aux cotisants de la même façon que Madoff, ce petit joueur, devait 50 milliards à ses investisseurs.
Cette dette existe quoi qu’on fasse. Les règles de compta publique ont beau permettre de la planquer sous le tapis, l’Etat a bien pris 3000 milliards aux cotisants et devra les leur rendre sous forme de rente viagère.
Dès lors on a grosso modo 2 solutions pour rembourser cette dette.
1. On continue le ponzi, ce qui consiste à emprunter encore aux plus jeunes pour payer la dette des plus âgés. En gros, on poursuit la fuite en avant jusquèà ce qu’il soit trop tard. C’est ce qui a été fait pendant 60 ans.
2. On sort du ponzi, ce qui consiste à dévoiler le pot aux roses et cesser de force les pauvres gens à investir dans un système foutu d’avance et leur permettre de faire autre chose (répartition, compte notionnels…).
Reste effectivement la question du financement de cette mega-dette. Par chance la solution à ce problème repose sur la seule chose que l’Etat sait bien faire : emprunter. Rien n’empêche d’aller sur les marchés financiers, d’expliquer que nos normes comptables étaient dignes d’une république bananière (ils le savent déjà) et de lever 3000 milliards en titrisant des recettes futures par exemple.
Cela aurait 2 grands avantages. Au lieu de financer la spirale en forçant les pauvres gens à payer, on emprunte auprès de gens consentants. Surtout, on rompt avec l’opacité, on reconnaît que les engagements représentent une charge, on se donne les moyens d’avoir des comptes publics intelligibles.
Certes certes, mais 3000 milliards, c’est un joli montant. Actuellement, je ne suis pas sûr que les marchés aient la gueule assez grande pour avaler un truc pareil 😉
Quand je parlais de « problème efficacement résolu », je veux dire est-ce qu’on peut sauver les retraites françaises même en capitalisant le système à 100% dès aujourd’hui et en supposant que le transfert soit total et instantané? Ou, en d’autres termes, est-ce que le marché peut, dans ces conditions optimales (je fais abstraction volontairement d’une éventuelle crise économique) générer suffisamment de richesses pour éponger les déficits en cours et à venir et faire face aux besoins? N’a-t-on point franchi en ce domaine une sorte de point de non-retour à force de démagogie et de populisme? Je suis, à titre personnel, convaincu qu’un système par capitalisation est préférable au système actuel par répartition, ne serait-ce qu’en considérant le simple aspect démographique. Je suis effaré quand je lis les propos de Martine ou de nombreux responsables politiques ou syndicaux. Le bon sens est-il donc devenu une denrée si rare que seule la bêtise et l’ignorance ont droit de citer?
Ben si. C’est justement pour ça que proposer une solution est illusoire. Là, il vaut mieux
a/ commander des cocktails
b/ prendre des photos
c/ attendre que la fumée soit retombée.
« Le bon sens est-il donc devenu une denrée si rare que seule la bêtise et l’ignorance ont droit de citer? »
Mais non, cela n’a rien à voir avec un quelconque « bon-sens »! Il s’agit tout simplement de remettre en question les privilèges dont bénéficient toutes ces braves gens, et là, la réalité bien prosaïque refait surface : « touche pas au grisbi, salope! ». En d’autres termes plus élégants, j’en conviens, ils ne vont pas scier la branche juteuse sur laquelle ils sont assis (ils ont mis si longtemps à se l’accaparer, voyons!).
Question de « bon-sens » s’il en est pour le coup, n’est-ce pas…
Quoi qu’il en soit, tout ceci est bel et bon mais cela ne nous évitera pas le mur du réel qui se rapproche à grands pas – bien avant 2050! Quelques années tout au plus, et nous allons le frapper de plein fouet! A ce stade : adieu veaux, vaches, couvées…
Comme ça va être festif, mazette! J’en frémis de plaisir…
La capitalisation ?
Une « solution » idéologique, bien loin des réalités. Une sacrée tromperie !
Ou vous êtes cynique ou vous nous prenez pour des gogos !
Les gogos sont ceux qui cotisent toute leur vie et touchent des clopinettes.
Parlez-en aux futurs retraités américains et anglais :
Face à la crise, certains fonds de pension britanniques viennent de proposer de porter l´âge du départ à la retraite à… 70ans.
http://www.saphirnews.com/Les-retraites-americaines-dans-le-rouge_a161.html
Vous voulez dire que les Anglais et les Américains (dont la retraite n’est qu’en partie par capitalisation, mais baste, passons) seraient capables de passer à 70 ans et nous non, alors que nous avons un système social que le monde nous envie ? Mouarf… En outre, c’est toujours comique de dire que les retraités américains et anglais sont dans la misère alors que dans la bouche des gauchistes, ce sont les fonds de pension américains qui sèment le chômage chez nous (qu’attendons-nous pour leur rendre la pareille ?) et que les méchanzanglais retraités viennent acheter nos maisons et nos mas dans nos campagnes. Bref : on l’aura compris, la position idéologique n’est pas là où on croit.
1000 milliards de dollars : le discret fiasco des fonds de retraite US
http://www.lesmotsontunsens.com/1000-milliards-dollars-discret-fiasco-fonds-retraite-us-3585
Eh bien voilà, comme vous dites : c’est discret. Le fiasco des « fonds » de retraite français – au passage, c’est au moins autant en dollars – sera tout sauf discret. Mais vous l’avez voulu, vous l’aurez.
http://www.clubvillepin.fr/2388-discours-de-dominique-de-villepin-au-press-club/
La redistribution
L’heure a sonné de combler des inégalités criantes, notamment dans l’emploi et dans les retraites.
Qui dit cela ? Un révolutionnaire ? Non, Dominique de Villepin, lors d’une conférence de presse le 25 mars 2010 :
Villepin ? Ce bonimenteur socialiste de droite à tendance corporatiste & bonapartiste ? Le chantre de la graââandeur de la Fraônce, et tout ça ? Ah, oui, c’est de la référence solide, ça, môssieu !
« …si on prend les 10% des Français qui gagnent le plus et les 10% des Français qui gagnent le moins, on se rend compte aujourd’hui que l’écart est considérable.
Dans les années 70-80, cet écart était de 1 à 20. Aujourd’hui, l’écart, il est de 1 à 230 !
Est-ce qu’on est une démocratie, est-ce qu’on est une république, quand l’écart est si violent ?
Et surtout, est-ce que ça a un rapport ? L’important n’est pas l’écart des riches aux pauvres, écart adulé et chéri par les collectivistes de tous crins pour assoir leurs boniments. Ce qui compte, c’est de savoir si les pauvres le sont de moins en moins. Or, n’en déplaise aux tristounets anticapitalistes, c’est le cas.
On peut discuter sur les chiffres, il n’en reste pas moins, l’écart insupportable.
Pour les gens jaloux, oui, c’est toujours insupportable. Pour les autres, ça les laisse froid.
Donc, réduire cet écart en faisant en sorte que le retour à une moyenne raisonnable permette d’augmenter et d’améliorer la situation de ceux qui souffrent le plus. »
http://www.clubvillepin.fr/2388-discours-de-dominique-de-villepin-au-press-club/
À vous lire, vous donnez à penser que vous ne souffrez pas trop actuellement.
Rassurez-vous, votre tour viendra…
Le vôtre bien avant le mien, croyez moi. Des siècles d’histoires étayent mon propos.
Ah, le blogueur écrit deux fois, dans le texte et directement dans les commentaires d’un contributeur qui a « le tort » de penser différemment de lui et de l’écrire ! Pour faire joli, son bonus est dans une police différente, certes, cela reste une manipulation dont je m’étonne.
Donc, comme ce blog est soumis à une police (pas seulement de caractères) et que je souhaite garder ma liberté d’écriture pleine et entière, je le laisserai publier intégralement les seuls commentaires qui vont dans le sens qu’il souhaite, hein, grand démocrate !
Et j’exerce ma liberté en rayant ce blog de mes marque-pages !
Bah tu es ici chez moi. Tu viens poster des commentaires qui sont, immédiatement, ma propriété dès lors que tu les as postés. Tout comme si tu laissais traîner ton slip sale dans le salon du voisin, il pourrait en faire ce que bon lui semble.
Note que j’aurai aussi pu poubelliser ton slip sale. J’ai choisi d’en faire don à la communauté des lecteurs de ce blog. Maintenant, il est sous-verre, et un jour, peut-être, je le revendrai très cher.
Je suis un sale capitaliste.
Ceci posé, je suis surpris qu’un peu de répondant fasse fuir. La liberté d’expression, c’est te laisser brailler ce que tu veux chez moi, c’est ça ?
De Villepin…c’est pas ce mongaullien qui s’est couché devant une bande de merdeux et de boutonneux qui n’avaient pas le droit de vote ? C’est pas aussi ce mongaullien qui a essayé de niquer son petit voisin de classe en le faisant passer pour un truand et qui s’est fait choper la main dans le sac comme un débutant? Debout devant Bush, carpettisé devant la FIDL, c’est ça ? Super référence en effet.
« Est-ce qu’on est une démocratie, est-ce qu’on est une république, quand l’écart est si violent ? »
Vous avez raison, tous égaux, tous pauvres. Rassurez-vous, encore quelques pourcentages de socialisme dans la tuyauterie et le rêve deviendra réalité.
Pour une solution envisageable pour les retraites, laissant chacun face à ses responsabilités (choix de l’âge de départ en fonction des pépettes qu’on veut dans la poche) et n’imposant pas des monceaux de dettes, je vous propose de lire l’étude de l’institut Montaigne sur le sujet :
http://www.institutmontaigne.org/medias/documents/reforme_retraites_vers_un_big_bang.pdf
Largement inspiré des livres de Jacques Garello et des thèses de l’IREF, notamment en terme de transition.
oui, la transition serait difficile, mais le plus dur serait de convaincre tout le monde (n’oublions pas que capitalisation = libéral = méchant = égoïste = fond de pension avide et destructeur d’empois).
Ceci dit, quand on veut, on peut :
http://www.quelleretraite.com/post/2000/01/01/Redonner-le-controle-de-leur-vie-aux-actifs-:-la-privatisation-des-retraites-en-Amerique-latine-par-Jose-Pinera-ancien-Ministre-du-travail
vivement qu’on interdise de bouffer du gros thon rouge !
Allez, à la retraite la Martine !!!
« Les salariés et les retraités ne peuvent pas être les seuls sur lesquels reposent tous les efforts »
Salariés + travailleurs non salariés : 26.8 millions
Chômeurs : 2.6 millions
Rétraités : 15.6 millions
Moins de vingt ans : 15.3 millions qui pour leur immesnse majorité ne travaillent et ne cotisent donc pas.
Bon on a à peu près tout le monde là. Si on ne fait pas reposer le poids sur les travailleurs (qui cotisent et seont (peut-être) allocataires) et les retraités (qui ont cotisé et reçoivent) sur qui donc?
Le chômeurs et les moins de 20 ans?
Non, le Kaapitaaalll bien sûr. Ce vil exploiteur qui ne dit pas son nom, il est partout et malsain. Boutons le hors de France !
Mince je l’avais oublié celui-là.
Moi qui pensais naïvement que le capital était un travail antérieur déjà très abondement taxé à partir du moment même où il s’est formé et qu’il était quand même plus détenu par des travailleurs actuels ou anciens que par les chômeurs ou les moins de vingt ans!
Il va falloir retourner prendre des cours d’économie avec Titine plustôt que de lire Bastiat.
Allons allons, il doit bien rester un riche ou deux ? Non ? Comment ça, ils ont tous fui ?
Dites, vous ne seriez pas la version acerbe de Jean-Michel Aphatie ?
http://blog.rtl.fr/aphatie/20100415/Le-care-ou-la-nunucherie-en-politique-15-04.html
Moi ? Rooooh, comme vous y allez !
Un système par capitalisation fondé avant tout sur la responsabilité de chacun suppose hélas un pré-requis fort, une monnaie stable et donc l’arrêt des politiques inflationnistes, ou sinon on aboutit à une autre forme d’immoralité : l’insécurité permanente et l’obligation pour chaque futur retraité de risquer sa retraite dans des placements spéculatifs au risque de tout perdre à l’occasion de catastrophes comme celle qui s’est joué et se poursuit là sous nos yeux.
Ba non, il suffit que la capitalisation soit en actifs non monétaires (commodités, immo, actions).
Aucun investisseur sain d’esprit ne garde son patrimoine en dollars ou en euros (vu les endettements des états et la politique des banques centrales il faudrait être stupide!).
Oui, c’est à dire l’insécurité, d’autant plus pour les petites mises ; il est impensable de s’assurer en gardant une partie de ses économies dans une cassette au fond du jardin.
« Aucun investisseur sain d’esprit ne garde son patrimoine en dollars ou en euros (vu les endettements des états et la politique des banques centrales il faudrait être stupide!). »
Evidemment, mais je ne dis rien d’autre au départ. Je reste sur ma position, un système qui oblige les gagne-petits à spéculer ne serait-ce que pour tenter de garder constante la valeur de leur bas de laine n’est pas plus moral que celui qui est en place actuellement.
Oui dans le sens ou les politiques inflationistes gonflent des bulles de maniere reguliere.
Du coup il faut une bonne connaissance de l’economie pour ne pas se faire rincer lors des divers crash. D’ou l’interet d’une gestion diversifiee mais malheureusement les lobbys financiers poussent toujours a une forte exposition sur les actions.
J’ai par exemple recu plusieurs lettres de mon « gestionnaire de fond » m’incitant a ne pas basculer mon fond de pension en cash/taux d’interet mais de mettre le paquet en actions levier maxi.
Autant dire que si en 2008 je les avais ecoute mon capital aurait ete lessive. Certes je risque de manquer la fin de la hausse actuelle mais je me protege au moins d’une grosse descente.
Mais cela dit, une sage gestion en conservant de maniere constante 50-60% securise en cash ou en taux d’interet permet de se preparer un bon pactole pour le retraite.
De toute maniere il n’y a pas d’autre alternative, le systeme par repartition fera un jour faillite et la on parlera vraiment de misere…
Merci h16 pour ce billet, mais il faudrait insister sur les conclusions du COR : en fait, même leur scénario dit « pessimiste » est grotesque, puisqu’il repose entre autre sur un chômage à 7,5%………..
C’est « Grand COR malade » plutôt!
Oui, on va vers la cata, mais comme une majorité de français fonctionnent avec un raisonnement économique et comptable « made in Educ Nat », c’est à dire marxiste, même au moment de la chute, ils chanteront les louangent de maman-état.
Il n’y a qu’à voir les grecs pour se voir dans quelques années.
Plus qu’une culture économiste marxiste, je pense que c’est tout simplement un manque de culture économique (même si je ne nie pas que la pensée dominante est socialiste).
Les gens n’ont pas l’air de se rendre compte de ce que sont les déficits. Ils se disent simplement : après tout, il suffit d’emprunter et tout va bien (et ce sera peut-être un problème dans très très longtemps). Ils ne comprennent pas les effets des déficits sur le présent (aspiration de l’épargne par l’état qui réduit d’autant la capacité d’investissement et génère du chômage, etc.)
Oui, même le scénario pessimiste est en réalité très optimiste dans ses hypothèses. C’est dire l’ampleur du désastre qui nous arrive droit dessus. Quant à voir ça dans quelques années, je ne ferai pas de pronostic, mais je crains que l’échéance soit plus proche.
« N’oublions jamais, non plus, qu’aucune allocation ne remplace les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l’attention du voisinage, l’engagement de la société. A ce prix, la réhumanisation de notre société prendra tout son sens. »
C’est bien beau tout ça mais d’un côté on a spolié toutes les générations pour imposer une solidarité contrainte qui s’est traduite le plus souvent par le montage d’usines à gaz fort coûteuses. Après l’hécatombe de l’été 2003 par exemple on allait voir ce qu’on allait voir, plus jamais ça, l’Etat ne le permettrait pas etc etc…
Puis d’un autre côté, réchauffement ou pas, l’hiver 2008-2009 est plus froid que les précédents et fait 6000 morts de plus que d’habitude et souligne si ceratins en doutaient que l’usine à gaz citée plus haut n’a au choix pas été construite / ne fonctionne pas (mais l’argent a bel et bien été ponctionné lui) et on entend abasourdi les autorités qui s’étaient auto-saisies du problème en appeler à la solidarité des INDIVIDUS entre eux.
En résumé tu es obligé de payer pour qu’on te rende mal (ou pas du tout) un service éventuel, et si par malheur tu en as besoin (ou tes proches) tu te le rends à toi-même.
Tiens, à ce propos, voici un texte qui me parait fort indiqué:
La démocratie européenne périra-t-elle en Grèce?
h16, vous êtes peu délicat à l’égard de Martine.
Elle pense comme vous et moi (20 ans au PS, ça marque !) et tant d’autres, mais elle sait ce que vous ignorez : le PEUPLE ne veut pas entendre; à force de rêver et de voir réciter un discours PROGRESSISTE (demain ne peut qu’être meilleur ) ce PEUPLE ne veut pas entendre autre chose que des discours lénifiants.
Faire la multiplication des taxes (contrairement à celle des pains) ne peut que produire des effets catastrophiques.
Quelqu’un ici évoque (par plaisanterie) des emprunts … mais qui rendra, d’abord qui voudra prêter (ils sont pas fous les marchés !)
J’ai encore quelques années à vivre; alors, faites pas les cons vous pourrez casser la baraque après (plagiat de Louis XV)
Déficit de l’Etat, des caisses de retraite, de la sécu…..
Nos zélites sont dans le déni total !!!!!!
Comme une majorité de français…..
JE l’ai déjà écrit, mais je le redis : notre monde est en voie de décadence, tandis qu’à l’extrême orient, un monde nouveau apparaît…
Il serait intéressant d’avoir un « blog de survie » pour ceux qui ne veulent pas être entraînés dans cette chute inexorable.
Ou placer ses avoirs, etc….
Comme dans Batman, je me demande: mais où trouve-t-il toutes ces photos?! (pour Batman c’était les jouets)
Billet régal (même si ça heurte ma sensibilité républicaine de simple citoyen, lol), comme très souvent.
H. Je te fais passer en vitesse cet indiscret que je viens de recevoir d’une source fiable, qui s’en était déjà fait écho il y a deux semaines jour pour jour. En raison de la proximité de ce qu’il dévoile et de ton commentaire je te le livre brut de décoffrage. Salut.
La rumeur persistante veut que le shadow cabinet de la rue de Solferino, ait commencé à plancher sur un projet de loi, nommé, au moins à titre provisoire, « Grenelle de la citoyenneté de proximité ».
L’idée directrice serait de « remettre de la cohérence » à différentes mesures en leur donnant enfin une « dimension citoyenne réelle ».
Une des premières mesures consistera donc à faire voter en urgence un premier texte légalisant la production de statistiques adaptées à mesurer l’exclusion et la discrimination dont sont victimes respectivement, les différentes catégories de RN, une attention particulière étant portée sur la RN7 en raison de sa géographie particulière puisqu’elle divise le paysage des séniors, puis des RAP, avec là encore une attention particulière aux RAP2 originaires d’autres pays de l’UE dont l’Irlande et la Grande Bretagne, et enfin les RAS*.
Fort de ce texte, le gouvernement décentralisera la création d’unités d’action locale (UAL) destinées à prendre en charge et former chaque population aux droits et devoirs réciproques qu’ils auront désormais les uns envers les autres. Le corpus législatif étant assez vaste, et par soucis de simplification comme l’ont si souvent demandé les citoyens sans l’obtenir, il sera procédé au recensement de l’ensemble des biens meubles et immeubles devenant propriété commune des UAL locales, afin que s’exerce la plus grande impartialité dans le partage des devoirs, et pour éviter que ne prolifère un climat trop individualiste, propice aux pires errements en présence de personnes fragiles et faibles, que la République a fait serment de protéger, fut-ce contre elle-même.
Le statut des citoyens-voisins qui sera institué à l’occasion, sera bien sûr rémunéré par les UAL locales, et leur travail encadré par les jeunes volontaires du tout nouveau SICO (Service Intérieur et Civique Obligatoire), ainsi que les associations d’entraides locales, les ONG et leurs relais locaux dans les différentes administrations délocalisées, et épaulés par les collectivités territoriales, dont les élus seront administrateurs de droit des UAL dans un soucis de cohérence et d’économie budgétaire.
Plusieurs représentants de partis politiques proches du PS ont entamé des négociations, afin que les Commissaires aux UAL soient nommés de manière équitable, en respect des principes d’autoreprésentation qui président à de telles affaires. Enfin, un élu, dont notre source préfère taire le nom, a insisté pour que ce projet demeure secret le plus longtemps possible pour qu’il ne puisse être mis à mal par les manœuvres criminelles de quelques affairistes trop peu soucieux du bien commun.
*RN : Retraité nouveau, RAP : Retraité à ponctionner, RAS : Retraité à signaler.
** Les RAP2 ou RAP Two, comme s’appellent eux-mêmes les anglais installés en Dordogne, ont demandé à bénéficier d’un statut spécial, arguant d’une « entente cordiale » possible, si de telles mesures venaient à gagner leur île. Le débat est ouvert.
what??
What « What » Flak??
Et le pire, simple citoyen, c’est que c’est méchamment crédible.
une question de fond ..
jadis, les vieux étaient soutenus par les jeunes parce que les premiers avaient transmis aux seconds un avantage matériel ou immatériel (savoir faire, système de valeurs) ..
aujourdhui, les vieux nous transmettent (collectivement certes) .. des dettes (avérées ou à venir) …
en dehors de son avantage en terme de démographie, indispensable réservoir d’électeurs à Martine et consorts, cette génération de vieux a bien peu à son actif ..
ahah c’est rigolo parce que ca rentre dans la prediction apocalyptique de Quinn qui reprend et explique la prediction apocalyptique de Jizuss of ze Bayble qui dit que si les enfants ne respectent pas les aines et que l’education se perd, les nouvelles generations s’organisent en bandes sauvages qui agressent le monde ancien autour d’eux et apres c’est l’armageddon poil au menton
« Si le COR dit que la situation est méga-grave, c’est qu’il est instrumentalisé. »
Il faut savoir lire le dossier proposé. Dans l’hypothèse la plus pessimiste il présente une croissance du revenu de 51,67% pour les actifs entre 2010 et 2040, coût de la retraite déduit. Cette croissance du revenu se fait sans faire appel à l’endettement et tout en permettant de financer les retraites à leur niveau actuel en euro constant et sans les réformer.
Je démontre cela à :
http://www.orvinfait.fr/retraites_comment_les_financer.html
Avec ce texte mon but est le suivant : faire fondre l’administration.
Actuellement l’Etat français est endetté. Il a déjà dépassé les limites: 3% et 60%. En informant pour empêcher que l’Etat obtienne une marge financière en réduisant les retraites, j’espère le conduire à faire des réformes. Mon but est de faire en sorte que les réformes deviennent obligatoires. Il est vrai que je fais perdurer le système par répartition mais il n’est pas souhaitable de courir deux lièvres à la fois.
« En informant pour empêcher »
perdu! en france on desinforme pour permettre! 😀
Non!
Je perds rien, je gagne de l’argent grâce à la publicité en informant 😉
et je suis en France
Oui! « en France on désinforme pour permettre! »
Dans mon article je pense montrer comment et pourquoi la lecture du rapport peut désinformer.
Je suis devenu indépendant pour entre autres informer. La publicité qui est mal vu en France me permet d’être indépendant. Elle permet aussi à Google d’informer en laissant apparaître dans ses résultats ceux qui sont pour et ceux qui sont contre tout en sélectionnant ceux qui argumentent le mieux. C’est du moins ce qui me semble voir sur certaines recherches.
A http://ecologie.blog.lemonde.fr/2010/04/13/climat-la-course-au-referencement/ Nous pouvons lire :
« Résultat : les climato-sceptiques s’avèrent mieux référencés que les climatologues. »
Au début de Google plus tu avais de liens qui pointaient vers ton site mieux tu étais référencé. Cela fait longtemps que ça ne marche plus comme cela mais beaucoup croient encore à cette forme de fonctionnement. Conclusion avec cette nouvelle méthode de positionnement il devient impossible d’étouffer des arguments contraires à la doctrine officielle. C’est peut-être le début de la fin de la désinformation. Grâce à ses revenus publicitaires Google est indépendant de l’Etat français contrairement à une grande partie de l’information en France.
Comme les revenus publicitaires sont une source d’indépendance il est probable qu’ils seront de plus en plus dénigrés en France. Comme Google offre un moyen populaire pour lutter contre la désinformation il est probable que cette société sera aussi dénigrée. A moins que le système de désinformation actuelle s’écroule.
Pour l’instant il doit obéir aux ordres : http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/04/16/frederic-mitterrand-je-veux-que-la-chanson-soit-davantage-presente-a-la-television_1335091_3246.html
Remarques intéressantes, en effet.
oui! pas con!
« entre autre sur un chômage à 7,5%……… »
C’est clair qu’une telle hypothèse est à mourir de rire. Ca voudrait dire qu’il faudrait quasiment un siècle pour arriver au plein emploi. Il est vrai qu’avec le pack de mesures débiles que nous pond tous les matins le gouvernement, il faudra au moins 2-3 siècles pour atteindre cet objectif.