Pour François, le président des Bisous, il reste une carte à jouer pour relancer sa crédibilité, évaporée un beau matin entre son retour « victorieux » de campagne présidentielle en Falcon et son entêtement à voir des courbes qui s’inversent. C’est pourquoi il a tout misé sur la COP21, cette conférence écologiste, évidemment parisienne, déjà froufroutante et qui sera, soyons-en sûrs, époustouflante.
Et pour que cette conférence, qui doit débuter le 30 novembre prochain, se déroule sous les meilleurs auspices, tout est fait, dès à présent, pour galvaniser les troupes.
Par troupes, on entend ici différentes strates de militants de la cause, assumés ou non. Le haut des couches activistes est évidemment occupé par les politiciens qui ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient retirer à instiller la peur chez leurs électeurs, s’érigeant ainsi en hommes et femmes providentiels détenant une solution opérationnelle et crédible. En dessous, on retrouve sans mal tous ces journalistes qui auront à cœur de relayer les messages pertinents, suivis des militants de l’un ou l’autre parti pour lequel la cause est entendue (et rémunératrice, soit électoralement, soit politiquement). Bien sûr, on trouvera aussi l’indispensable brouettée de scientifiques plus ou moins honnêtes qui auront fait le choix entre gamelle et conscience, cette dernière étant très surfaite lorsqu’il s’agit de rembourser ses traites.
Moyennant quoi, on ne sera plus du tout étonné de découvrir, plus d’un mois avant le début des hostilités festivconférences climatique, de nombreux appels des « zacteurs de la société civile » triés sur le volet, qui auront le bon goût d’aller dans le sens du vent et de donner la parole à ces chantres de la Vertu Verte Avertie, officiellement adoubés par les médias, comme Nicolas Hulot, habitué de ces colonnes et d’autres.
Cette fois-ci, il nous inflige une vidéo se voulant gentiment décalée et à la mode des interwebs, dans laquelle il nous propose de « break teh intertubes » ou à peu près. Las. Tentant l’autodérision et résolument tangent à l’humour drôle qui fait rire, il relève avec brio mais sans vraiment le vouloir le défi de noyer son message déjà peu clair dans une clownerie encore plus confuse (et je n’évoquerai même pas l’aspect sirupeux de la niaiserie finale où le vendeur de shampoing douteux tente d’interpeller, par le truchement de blanc-becs gravement conscientisés, des politiciens qui ne savent même pas aller sur Youtube).
Et quand ce n’est pas la taille des poissons ou des élans réduisant à cause du climat, on vous proposera à grands renforts de petites vidéos acidulées l’une ou l’autre application mobile pour, vous aussi, devenir un vrai citoyen de Gaïa en inscrivant votre démarche de tri (devenu « sélectif » parce que le tri seul n’est pas suffisant pour sélectionner, apparemment) ou n’importe quelle autre foutaise écoloïde dans un coach électronique modérément casse-couille.
Bref : à plus d’un mois de la Grande Conférence qui doit sauver notre blob présidentiel d’une cuisante défaite en 2017, c’est l’unanimité et déjà un beau matraquage propagandiste.
Ou presque.
Trop d’écologie gnangnan et de messages culpabilisants finissent par tuer l’envie d’écologie et d’auto-flagellation festive. Le bel ensemble se fissure, même dans le nid douillet que la télévision publique s’était employé à construire pour tous les tenants de la mascarade climatique : on découvre que Philippe Verdier, le monsieur météo de France2, fait de la résistance, en lieu et place d’un alarmisme retentissant pourtant ouvertement commandé par le gouvernement lui-même. Ainsi, plutôt que sombrer dans une dépression lacrymogène à base de koalas morts, notre homme a décidé, dans un livre paru récemment, de faire un bilan raisonné d’un réchauffement climatique annoncé partout, et sa conclusion est à la fois rafraîchissante et hautement toxique : pas de quoi paniquer, il y aurait même d’excellentes nouvelles à voir l’atmosphère s’échauffer.
Malheureusement, le front uni des climato-réchauffistes ne peut se contenter de nous seriner que le fond de l’air n’est plus assez frais. Il leur faut instiller la peur du lendemain, celle qui permet d’amener les mains tremblantes à piocher dans les portefeuilles pour donner, donner, et donner encore à la Grande Cause Œcuménique de Sauvegarde de Gaïa. Dans ce tableau, Philippe Verdier jure franchement. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour qu’il soit « mis en vacances forcées« , et sans que cela ne déclenche aucune réaction de la part de tous ces bobos pourtant si prompts à crier à la censure lorsqu’elle est seulement soupçonnée dans certains organes médiatiques privés ; ne comptez pas sur Fleur Pellerin pour trépigner, là, elle a poney.
(Et tant qu’on est à parler bouquins pas franchement éco-sensibles, je signale au passage que mon Petit Traité d’Anti-Écologie à l’usage des lecteurs méchants est toujours disponible et il vous attend sagement ici)
Et lorsqu’on s’intéresse vraiment à la question climatique, qu’on fait l’effort d’aller regarder les prédictions des uns et des autres et les faits observés, collationnés et recensés, lorsqu’on se penche vraiment sur les modèles mathématiques, les impacts économiques et énergétiques des politiques décidées en aval de ces prédictions, on ne peut que constater le décalage croissant entre ces faits et ce qui était prévu, entre ces théories et la réalité, entre les bénéfices espérés et les déficits effectifs.
Ainsi, l’augmentation des cyclones et autres tornades, conséquence obligatoire d’un dérèglement climatique, n’existe pas. Il n’y a pas plus de tornades, mais moins, n’insistez pas.
Ainsi, les modèles mathématiques derrière les prévisions catastrophiles de nos écologistes de combat s’avèrent fort fragiles. Le Dr. Evans, mathématicien australien, n’y va pas par quatre chemins : pour lui, il n’y a aucune preuve empirique que l’augmentation des taux de CO2 entraînera l’augmentation des températures terrestres aussi vite que le GIEC le prévoit, notamment parce que l’impact de CO2 a été surestimé d’un facteur 5 à 10 dans leurs calculs. Ce n’est pas le premier scientifique, loin s’en faut, à noter les approximations, exagérations et erreurs manifestes qui entachent les travaux du GIEC. En réalité, il est même plutôt simple de trouver des douzaines d’autres scientifiques de renom qui mettent à jour les fourvoiements (volontaires ou non) des alarmistes de tous crins, d’Harrold Lewis jusqu’au prix Nobel Ivar Giaever qui, dans une vidéo disponible ci-dessous, détruit un à un leurs arguments fallacieux.
Au passage, on ne s’étonnera pas de n’avoir jamais entendu parler des déclarations de ce physicien norvégien en France : un filtre spécial semble exister qui permet aux journalistes scientifiques de ne surtout pas évoquer ces sources anglo-saxonnes de plus en plus nombreuses qui s’élèvent contre le discours dominant pro-réchauffistes. Le filtre est si efficace qu’il fonctionne aussi lorsque la source est bien francophone, comme lorsque la Société de Calcul Mathématique SA propose un colloque et fait paraître un livre blanc sans ambiguïté sur le sujet, intitulé « La lutte contre le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile ».
Bref, malgré les preuves qui s’accumulent d’approximations, d’exagérations, d’alarmisme grotesque et de pure propagande basée sur du vent (et pas celui qui ferait tourner des éoliennes, en surcroît), tous les médias français semblent acquis à la cause de la COP21 : on va tous mourir de chaud. Devant cette avalanche de chaleurs médiatiques, faites comme moi, devenez climato-serein, et si vous aimez rire, souhaitez comme moi un sévère épisode neigeux début décembre à Paris.
http://www.moralcaseforfossilfuels.com/
HS mais nous avions déjà parlé d’Aurignac et de ses démêlés financiers au sein de sa communauté de communes (19 pour un total de 4.300 habitants) qui votaient en masse pour un bon socialisme dépensier et redistributeur avec l’argent des autres…
Ah, ben non, il semblerait que ce soit le leur, au vu de leurs bordereaux fiscaux TF et TH qui viennent de recevoir des appels en hausse de 160% pour 2015 et qui devront éponger d’autres hausses de 45% pour chacun des trois exercices qui vont suivre…
Les ventes de goudron liquide et de plumes risquent d’augmenter dans le midi et peut-être celles d’autres fournitures très polluantes parce que découvrir que ladite communauté a souscrit pour 1,7 M€ pour payer la gabegie permanente, soit 414€ par tête de pipe y ressortissant, cela peut énerver puisqu’elle n’est bien entendu pas la seule à s’endetter allégrement…
http://www.capital.fr/immobilier/actualites/revolte-fiscale-en-haute-garonne-1077933
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/30/2187739-terres-d-aurignac-la-revolte-fiscale-est-en-marche.html
Si ma mémoire est bonne, un maire a le pouvoir, en un seul conseil municipal, d’endetter sa commune sur 99 ans (maximum). Il suffirait de porter cette limite à 999 ans …
Grande marche pour le climat le 28 novembre ! Le « LGBTI » (traduction : les homos, les lesbiennes, les bi et les ne se prononcent pas), les « LGBTI pour le climax », je veux dire « pour le climat », vous convient à « mettre le climat à nu ». Conférence au « point éphémère », avec des intervenants dont voici la liste et les qualités :
– Nicolas Martin, journaliste et réalisateur
– Eloise Bouton, militante féministe et écrivaine
– Clara de Gobert, artiste et performeuse
– Soeur Hilgegaarde, soeur de la perpétuelle indulgence
– Nadège Piton, artiste
– Stéphen Kerkhove, spécialiste et représentant d’Agir pour l’environnement
– Lalla Kowska Régnier, penseuse.
Que du beau monde, vous voyez !
La palme de la modestie allant à Lalla, penseuse…
Molière, au secours !
penseuse? mais vous n’y pensez pas!
Ça fait peur, ressemble à du Frédéric Martin … Le Monde de monsieur Fred (abrégée LMDMF, à prononcer « elle aime des meufs ») … La forêt magique avec la piscine de Jack Daniel’s … Niluge et sa collection de carcasses de poulets … le docteur avec ses dindons dans la boite à gants !
C’était en 2000 et le monde était beaucoup plus libre …
Si certains se souviennent de cet « expert » qui s’était mis dans une fureur noire face à un physicien qui osait discuter le réchauffement climatique (!), on le retrouve dans cette amusante compilation de FdeSouche : http://www.fdesouche.com/659171-couteau-suisse-de-quoi-le-specialiste-francois-gemenne-est-il-specialiste