Les vélos taxeurs d’Anne Hidalgo

À la Mairie de Paris, en plus d’une Tour Eiffel qui s’allume et s’éteint à un rythme de plus en plus vif au point de virer stroboscopique, si on n’a pas de pétrole, on a tout de même plein d’idées… Surtout des idées de taxes, comme il se doit dans une mairie socialiste.

Vous me direz qu’après tout, il faut bien trouver un moyen de financer les prochains Jeux Olympiques que l’équipe d’Anne Hidalgo est parvenue à décrocher de haute lutte, la capitale française étant seule en lice pour 2024. Certes oui, j’ai bien lu ici ou là, sous la plume facétieusement cynique (ou complètement naïve) de l’un ou l’autre chroniqueur adoubé par le pouvoir que cette fois-ci, c’est sûr, ces J.O. dégageront un excédent budgétaire et que rien ne sera laissé au hasard. Et si le lait et le miel ne couleront pas en flots continus, on n’en sera pas loin grâce à de savants dosages de sponsoring privé, d’aides d’États et de petites ponctions forcément indolores sur des portefeuilles dodus de contribuables heureux (très, très, beaucoup) de voir d’indispensables sportifs en lycra jaune moulant se dandiner sur les bords de Seine. Certes.

Mais quand bien même : il faudra tout de même trouver quelques millions pour financer la création d’une nouvelle délégation au sein de la ville de Paris, destinée à s’occuper de ces jeux. À raison, certains élus – comme le centriste Éric Azière – s’étonnent de cette nouveauté coûteuse :

« Créer 23 postes pour les JO alors qu’il existe déjà un comité d’organisation des Jeux olympiques, est-ce bien rationnel ? »

… Et ce, alors qu’existent déjà deux pôles, comptant 13 personnes, chargés respectivement de suivre la candidature de Paris aux J.O. et des grands événements.

Peu importe, semble insister l’Anne de Paris qui tient décidément beaucoup à claquer un maximum d’argent gratuit des autres mis à sa disposition. Quant au problème de financement, je l’ai dit, il n’en est pas vraiment un puisqu’à chaque trou budgétaire correspond (comme on l’a vu récemment avec les palpitants épisodes de la série « Les Gros Sous de Bercy ») une nouvelle taxe.

Or, question taxation arbitraire, les occasions ne manquent pas puisqu’il suffira par exemple de taper sur les vilains nouveaux concurrents du Vélib pour régler deux problèmes d’un coup : d’une part, celui de trouver des sous pour les poches percées de nos élus, et d’autre part, celui de casser les jambes de tout concurrent potentiel aux rentes de situation politiques.

Avec l’apparition récente de vélos en libre-service, hors de toute borne encombrante, la mairie tient en effet une occasion en or qu’il suffira d’exploiter en laissant parler la fibre la plus corporatiste et la plus connivente de nos élus : à l’instar d’Uber qui, par l’utilisation intelligente des services de géolocalisation des téléphones mobiles, avait révolutionné l’usage du taxi, de nouvelles sociétés se sont lancées dans l’exploitation de vélos en flotte libre, en concurrence directe et frontale des Vélibs, ces tanks bicycles que la Mairie de Paris essaye de faire passer pour des « petites reines » depuis plusieurs années.

Ces entreprises comme GooBee.bike, oBike, Indigo Weel, Ofo ont ainsi développé des vélos en partage libre qui peuvent être loués avec un téléphone mobile. Au contraire des Vélibs, il s’agit de vélos sans bornes, bien plus maniables et dont le fonctionnement ne repose pas a priori sur une subvention publique, ce qui fait autant d’atouts pour concurrencer les gros biclous de la Mairie, et autant de bonnes raisons pour leur jeter des bâtons dans les roues, ce que n’a pas manqué de faire Christophe Najdovski, adjoint de la Mairie en charge des transports et de l’espace public qui souhaite encadrer ce marché en plein essor.

Par « encadrer », lisez bien évidemment « taxer » au travers d’une « redevance pour occupation commerciale de l’espace public » (redevance que tristement, aucun de nos élus ne paye, même si, question encombrement d’espace public, ils se posent un peu trop là sans plus pouvoir en être expulsé).

Bien sûr, tomber ainsi à bras raccourcis et la taxe à la main sur de nouvelles entreprises tentant de commercer à Paris, ce serait prendre le risque de déclencher des petits mouvements d’urticaire dans une population qui attend avec une ferveur quasi-religieuse (et certainement syntonisée avec Gaïa) l’arrivée de ces nouveaux moyens de transports « doux », non polluants et respectueux des habitants et des petits oiseaux. Il faudra donc enrober cette taxe avec de savants prétextes, comme la lutte contre le « stationnement irrespectueux » et la gestion ou récupération des inévitables épaves que ces services vont engendrer. Enfin, on la renommera en « licence d’exploitation pour les opérateurs », et l’affaire sera dans le sac.

Tout le monde, ici, se fichera de savoir qu’a contrario, les Vélibs de quinze tonnes (mais qu’on retrouve jusqu’à Bamako) n’ont pas cette licence à payer, quand bien même leur coût final draine au bas mot 16 millions d’euros dans les finances municipales. Tout le monde se fichera de comprendre que là où Vélib creuse ses pertes, ces entreprises pourraient faire du bénéfice sans que l’argent du contribuable soit cramé en pure perte.

Tout le monde s’en fichera parce qu’Anne et son équipe l’ont décidé : la concurrence avec sa conséquence de prix bas et de services de qualité à portée de tous, c’est un truc bien trop dangereux pour qu’elle soit laissée sans le moindre encadrement (lisez « taxation »).

Pourtant, question vélos, ce n’est pas la place qui manque à Paris pour les faire trottiner, d’autant plus que des efforts colossaux ont été consentis pour leur laisser de longues pistes… vides, par exemple sur les berges. Au point d’ailleurs que les premiers bilans sont plutôt catastrophiques : la fermeture de cet axe a entraîné d’importants reports de circulation et les inévitables bouchons autour et dans la Capitale, au point de rendre l’air parisien notoirement moins respirable dans un effet de bord diamétralement opposé à celui recherché.

Parions en tout cas que cette lumineuse idée de vexation taxatoire des nouveaux vélos parisiens concurrents du Vélib aidera fortement la capitale à retrouver un air plus pur et à démocratiser l’usage du camion, celui de déménagement pour aller vivre ailleurs.

Commentaires188

  1. Aristarkke

    Comme les carburants brûlés stupidement dans les embouteillages ne rapportent aucune taxe, il faut bien qu’Annihildalgo essaie autre chose…

      1. MichelC

        Oui, les cons.tructeurs ont trouvé la parade avec le système start/stop ❗
        Ella l’a dans le Jean…

      2. Aristarkke

        Ils ne rapportent rien à Hidalgo, sauf éventuellement les quelques centimes de taxes y inclus au profit de la région IDF mais qui sont partageables, leur défaut…

        1. Pat

          Pourquoi n’a-t-elle pas encore essayé le péage (comme à Londres) ? La peur d’une réaction genre « écotaxe » ?

          1. Aristarkke

            Elles (Delanoë inclus) y ont déjà pensé mais elles ont perçu que cela ne séduisait guère leur électorat boboïde…

    1. Theo31

      Et le carburant cramé dans les casernes pour éviter que les budgets alloués aux militaires ne soient revus à la baisse ?

      1. Higgins

        C’est une légende. Jamais vu dans l’armée des Indes ou alors, il y a tellement longtemps que ça appartient à l’Histoire.

      2. Higgins

        Et puis, quelque soit l’attitude des militaires, depuis trente ans, les budgets ont toujours été revus à la baisse.

        1. Pheldge

          Oui, mais sans ces « mesures de sauvegarde » citées par Théo, ils auraient baissé plus ! 😉

          Ceci étant, mon père bossait pour TDF dans les années 80, son service avait un budget à dépenser, et si ne le dépensait , voire ne le dépassait pas un peu, celui-ci était revu à la baisse*. C’est de la gestion administrative : si tu crames pas le pognon, c’est que tu ne fais pas bien ton boulot !
          Va t’étonner ensuite, que les dépenses de l’état ne fassent que croître !

          *en fin d’année, il y avait toujours de nouveaux travaux à lancer, pour lesquels, les fournisseurs se frottaient les mains !

  2. Le Gnôme

    Le socialisme ne supporte pas la concurrence, il faut donc l’éliminer. C’est un dogme, il est interdit de le discuter.

    1. Tribuliste

      Lisez « l’archipel du goulag » de Soljenitsyne et vous verrez par le détail comment les rafles sous Lénine et Staline donnent corps à votre propos…

  3. Aristarkke

    « d’indispensables sportifs en lycra jaune moulant  »
    Ils ont renoncé à votre spandex favori, Monseigneur ???

    1. Pythagore

      Aaahhh mais si y’a des sportives (pourquoi que des sportifs ?) en Lycra sur les bords de seine, ca change tout ! Vive les JO !

    1. Dr Slump

      Après la pédale douce (Delanoë…), la pédale dure. Les maires se suivent et ne se ressemblent pas!

        1. Benway

          Annihildago Déesse des sangsues, Maquereau Dieu du Vide, Segogole Déesse de la bêtise… Tout un Panthéon innommable de créatures issues d espaces non-euclidien qui attend son Lovecraft.
          Et j’ai failli oublier le Dieu de la pilosité manuelle Filouche, qui passe actuellement un sale quart d’heure.

          E’naah Mankh-Agagne Thax! Du fond de l Enfer fistal, les Enarques taxent et rêvent.

  4. Aristarkke

    Dommage de constater que les Soces sont des ignares profonds puisqu’ils ne semblent pas connaitre que des taxes peut aussi s’entendre comme détaxe…

  5. Aristarkke

    Decaux n’a-t-il-pas perdu le marché du renouvellement des Vélib’ ???
    Il n’y a pas un nouveau concessionnaire de ce service qui serait en train de se préparer ???

    1. Jb²O

      Si, Smoovengo ; la situation ne doit que moyennement lui plaire, les concurrents arrivent pile au moment où il procède au remplacement des bornes et des vélos.

      1. Aristarkke

        Il va falloir remettre des plaques d’immat’ sur les biclous pour pouvoir verbaliser en règle les concurrents barbares…

    1. albundy17

      Oui mais tu comprends, tout ces vélos qui encombrent les trottoirs déjà pas assez larges…

      Ils ont été dans un jt, à montrer des amoncellements impressionnant de vélos déglingués, en Chine, pour démontrer le peril qui guette paris

      1. Aristarkke

        Un JT a osé critiquer (ne serait-ce que par la bande) une initiative d’Anne de Paris ???
        Les gueux deviennent hors de contrôle !!! Va falloir sévir !!!

      2. Jb²O

        Tout y passe: les vélos vont être volés, dégradés, les gens vont les garder chez eux, ils vont encombrer la voirie, etc. Comme si cela pouvait leur coûter. Les français sont programmés pour trouver des défauts aux initiatives privés et acclamer l’Etat. C’est incroyable!

        1. Aristarkke

          Il me semble qu’une des raisons du dessin très particulier des Vélib’ Decaux était qu’ils devaient être peu « attirants » pour limiter les vols…

          1. miniTAX

            En effet, les vélibs sont lestés exprès pour réduire le risque qu’ils soient montés dans les chambres de bonnes et allongés pour qu’ils coincent dans les escaliers étroits des apparts parisiens. Il n’y a pas (encore) de parade pour les empêcher d’être embarqués dans des fourgonnettes en partance pour Marakech ou Alger mais nos chercheurs étudient la question.
            J’ai failli ajouter /sarc mais en fait non.

  6. Bonsaï

    Une trop grande ville pour une mairesse de Paris nettement plus inspirée par les jeux Playmobil que par l’urbanisme du 21ème siècle…

      1. Pheldge

        On dirait que le PM a sifflé la fin de la récré ! tu rajoutes le rétablissement du jour de carence, des baisses annoncées de charges sur les salaires …je vais pas danser de joie, mais bon, la droite officielle n’aurait jamais osé !

        1. Pat

          « le rétablissement du jour de carence ». Oui, on est encore très loin de la fin des privilèges innombrables (et pour la plupart injustifiés) de nos (beaucoup trop) chers fonctionnaires. Ces privilèges devraient déjà être réservés à ceux qui risquent leur vie (police, armée, pompiers, etc.), et ceux qui passent leur vie derrière un bureau devraient certainement en être exclus.

          1. Pheldge

            Oui, on est encore très loin, mais c’était inattendu … Et encore une fois, la droite officielle n’aurait jamais osé …

            1. bibi

              C’est Sarko qui a fait voter le jour de carence dans la fonction publique, et quant à la baisse des charges ça a déjà été fait par Fillon notamment, sans que cela ne change grand chose car les dépenses elles ont continué à augmenter.

              1. Higgins

                Oui. La commission de Bruxelles élève la voix sur ce sujet: la France doit diminuer ses dépenses structurelles.

                1. Theo31

                  Ça gueule devant les caméras mais ça file un poste de garde chasse à un braconnier. Elle signera toutes les merdes que Macron lui présentera.

              2. Theo31

                Il avait aussi supprimé la belle niche fiscale des putes à subventions de la presse, laquelle fut vite rétablie par Mongland.

        2. Jacques Huse de Royaumont

          J’ai entendu ça ce matin. Si on ajoute la plainte du ministre de l’éducation contre le syndicat Sud du 93 pour son stage de racisme anti-blanc, ça fait 2 décisions intelligentes le même jour.

          Faut qu’ils fassent gaffe à la surchauffe.

        3. Higgins

          Je me méfie. Et puis que devient « sa majesté »? On rajoute un e si c’est une reine?
          « La perversion de la Cité commence par celle des mots. » Platon.

            1. Vodkaman

              moi, ce qui me fait marrer, c’est quand le féminin se termine en « ette » qui pour moi est un suffixe désignant une forme plus petite
              fourche / fourchette….

              préfet / préfète. ok, il ont évité ce piège mais à l’oreille… dommage, cela aurait fait un bel autogoal de la part des féministes.

        1. Dr Slump

          En effet, d’après wiki:

          (XIIIe siècle) Du moyen français mairesse, attesté avec le sens d’« épouse du maire » depuis le XIIIe puis avec le sens de femme maire depuis le moyen français. Du latin majorissa (« chef des esclaves féminines employées dans le ménage »).

          Ce commentaire vous a été offert par Jerry Golay 😀

          1. Calvin

            Qu’à ses habitants ?
            Les contribuables français payent tous un peu pour ce gros village Potemkine mal camouflé.

    1. kekoresin

      C’est sa vision de l’urbanisme justement. Des bateaux pirates sur les quais de seine, une arche de-la-Noë avec plein de zanimos dedans sous la tour Eiffel transformée en aquarium… Parisiens, la pente de la réalité est abrupte, il vous fera pédaler fort pour la gravir.

    1. Gosseyn

      Pas une idéologie, docteur, une gauchopathie, un mal profond, quasiment incurable. Il est rare que la victime se remette de cette forme de schizophrénie, hélas …

  7. hub

    taxer un système qui va pile dans le sens de Gaïa, de Paris ville propre ouverte et drôlement verte, c’est franchement de la stupidité en barre !!
    Ce qui prouve amplement que rendre la ville propre importe moins que s’en foutre plein les popoches.

      1. Calvin

        La France, en matière fescale, a inventé le concept ultime : la Fat Tax.
        Les taxes multiples et énormes.

        1. Dr Slump

          Le fiscival, c’est quand même sous Sarokzy je crois qu’il a été le plus délirant. Bien que Hollande ait été assez festif aussi…

          1. miniTAX

            Dr Slump: « fiscival »

            Fistival serait le mot juste. Parce qu’à ce niveau de « contribution », l’enc.lage fiscal n’est pas assez pour décrire.

  8. Aristarkke

    L’Anne hie dalle go (une hie -synonyme : demoiselle qui sert aux paveurs à battre les pavés pour les asseoir à leur place) passe aussi…

  9. MadeInCH

    « Lo Mair » en Français Neutre.
    Plus de « le » et de « la » mais « lo ».
    Plus de « les » mais « los ».
    Plus de « de » mais « do ».
    On ne doit plus dire « j’achète le livre » ou « magasin de livres » ou « salon du livre » mais « je lis dos livre » ou « magasin do livre » ou « salon do livre ». Remarquez la simplification supplémentaire permettant de remplacer « de » et « du » par un seul mot « do ».
    On ne doit plus dire « j’achète la voiture » ou « magasin de voiture » ou « salon des automobile » mais « j’achète lo voiture » ou « magasin do voiture » ou « salon dos voitures ».
    Lorsqu’il y a un doute sur l’orthographe d’un mot en rapport à son ancien « genre », la version la plus courte de l’écriture est la bonne.
    Le pluriel se fait en rajoutant un « s » à la version du mot au « singulier ». (do cheval, dos chevals).
    De plus, en plus d’amener une vraie égalité par la neutralité, le Français Neutre est simplifié par rapport aux vieux français (dis aussi français discriminant ou obsolète ou rassi), ce qui permet aux NFF (Nouveaux et Futurs Français) de s’intégrer plus facilement dans la RRépublique française et Ses Valeurs grâce à une plus grande accessibilité de la langue de Voltaire (dont il faudra réécrite les textes et documents).

  10. MadeInCH

    C’était une réponse à:
    « MichelC 22 novembre 2017, 9 h 48 min

    L.e.a mair.e en super nov.langu.e ❗ »

  11. Duff

    Rarement un politicien ne m’a inspiré autant de mépris. Encore 2 ans et demi à supporter cette anomalie communiste. C’est très long.

        1. Aristarkke

          Comme ce qui s’appelle droite a le don de proposer des candidat.e.s encore plus nul.le.s, elle n’est pas encore au tapis…

            1. Pheldge

              Personne ne semble s’en plaindre … Pour ce qui est d’Hidalgo bis, je pense que Macron va tout faire pour la torpiller ! et qu’il fera de même avec les derniers survivants socialistes, Aubry en tête …

              1. Aristarkke

                Surtout que Méremptoire clame sur tous les tons et de partout que le rejet de Lille dans le concours d’attribution de l’Agence Européenne du Médicament, c’ est rien que de la faute de Flop Joene qu’a dit qu’il allait batailler et qu’est même pas sorti de l’Elysée…

                1. bob razovski

                  J’ai une autre explication, que je tiens d’une personne qui est docteur spécialisé dans le traitement de la douleur :
                  Le déménagement de l’agence du médicament pour la hollande tient en partie à la législation sur le cannabis.
                  En effet, il y a un vrai besoin d’étudier le cannabis car les spécialistes se sont rendus compte qu’ils avaient des wagons de retard dans la compréhension des mécanismes de cette plante.
                  Donc, le combat français pour récupérer l’ADM était perdu d’avance.

                  1. Pheldge

                    ça me parait fumeux … l’agence n’es pas un labo, mais une instance administrative. Même implantée au Vatican, elle aurait pu promouvoir de nouvelles études sur la contraception …

  12. Tribuliste

    Que d’emplois créés par son entremise , cette femme a la fibre entrepreneuriale c’est assez bluffant.
    Ce que j’aime dans ce pays c’est le système qui s’auto-contrôle et empêche les dérives budgétaires et les délires individuels.
    Les gardes fous limitent les excès et offrent aux citoyens un sentiment de quiétude dans l’utilisation des deniers publics.
    Agréable de voir que chacun doit rendre des comptes pendant et après sa mandature.
    C’est beau un pays qui tourne bien rond et dégage du bien-être fiscal .
    Pourvu que ça dure.

    1. Waren

      Le socialisme français me fait étrangement penser au liseron: vous avez beau lui couper les racines, si vous avez le malheur d’en laisser un petit bout par terre, il repart de plus belle et fini par faire cette magnifique fleur qui vous sape votre potager.

      1. kekoresin

        Ou a la rose dont les épines vous collent le tétanos et sur laquelle pullulent les pucerons. Ces jolies fleurs qui adorent le fumier dégagent cependant un parfum subtil et leurs couleurs chatoyantes attirent tous les deux tours de jardin, le benêt rêveur…

      2. albundy17

        je penserai plutôt au lierre, le liseron fait une jolie fleur, le lierre des boules noires puantes, et c’est impossible a arracher, faut couper les pieds quand tu vois un arbre se faire littéralement étrangler, mais faut le faire tout les ans vu que ça crève pas, même à l’okaïdo…

        1. Pheldge

          Et comme ils disent dans la mafia en Italie, l’eau qu’a Ido, c’est pas l’eau qu’a Riina ! chacun son turf ! 😉

        2. BDC

          Rrhhooo Albundy, mon Aïkido fonctionnait chez moi mais faut croire que la molécule n’est pas stable. Comme quoi la terre morte toussa c’est n’importe quoi.

  13. kekoresin

    Entendu aux grandes gueules ce matin un autre parasite socialoïde marxiste humaniste, Aymeric Caron, solidaire avec la planète qui ne lui demande rien. Il faut en finir avec la propriété privée, le génocide des zanimos, le génocide des écosystèmes… Je pense que la merdeparis va bientôt l’embaucher !

          1. Pheldge

            Magnifique ! que la Nature est bien faite ! les chats bouffent les rats et les migrants noi-ches bouffent les chats, donc il faut plus de migrant, c’est écologique et socialiste, merveilleux !
            Euh, wait, on me murmure que les migrants, ils sont pas trop typés chinetoques, euh … 😉

            1. MichelC

              Ce qui est merveilleux dans cette magnifique boucle, c’est que les polytocards ne servent à rien. Elle s’en passe fort bien.
              Ciel c’estrophorrible ❗

        1. MadeInCH

          Rigôlez pas!
          Lors de l’interdiction de fumer dans le métro, les « amis des cafards » ont protesté!
          En effet, les mégots de cigarettes sont l’un des mets favoris de ces petits amis.
          L’absence d’approvisionnement en nourriture mettrait en danger les blattes des sous-sols!!!

      1. bibi

        La mairie a surtout privilégié la multiplication des ratons laveurs qui n’en branlent pas une.
        La prochaine étape un programme d’implantation d’une population d’ornithorynques sur les voies sur berges.

        1. Pythagore

          « La prochaine étape un programme d’implantation d’une population d’ornithorynques sur les voies sur berges. »
          Une population d’anus hidalgos pedalus horribilis je suppose ?

    1. Waren

      Saviez-vous qu’Aymeric Caron n’a jamais eu de parents: il est le fruit de l’union de lui-même avec lui-même.

        1. albundy17

          Caron a proposé dans son dernier bouquin de donner le droit de vote uniquement à ceux qui comprennent pourqu(o)i ils votent, avec un test QCM pour valider :mrgreen:

          1. Pheldge

            Il remonte dans mon estime : combien de femmes échoueraient à ce genre d’épreuve avec des questions comme « je vote pour X parce qu’il est beau », « je vote pour Y parce que c’est une femme » …
            Fâcheuse coïncidence, ce pays a commencé à partir en vrille, quand les femmes ont obtenu le droit de vote … 😉

    2. Pythagore

      « solidaire avec la planète qui ne lui demande rien »
      L’autre jour, je vais chez le médecin pour un rhume. Celui-ci me prescrit une vaccination contre la grippe, alors que je n’avais rien demandé. J’ai du avoir une grippe dans ma vie, et ne fait parti ni des professions ni des personnes à risque.
      Dernièrement je change d’opérateur téléphonique, je finis avec une option wifi et une option logiciel de sécurité que je n’ai pas demandé, par contre l’option gratos promise au téléphone avait disparue.
      Je viens de changer de portable, et je cherche un client email, pleins d’app, qui m’offrent de l’IA, par contre aucune qui remplit les fonctions de base dont j’ai besoin.
      Pourquoi veut-on en permanence penser pour moi et m’imposer des trucs que je n’ai pas demandés, tout ca soit disant pour mon bien, et on me demande jamais ce dont j’ai vraiment besoin ?

      1. Gosseyn

         »On » pense pour vous qu’il est nécessaire de soulager votre portefeuille. Quoi de mieux qu’un insatisfait des services attendus pour qu’il en redemande ?

        1. Pythagore

          « Quoi de mieux qu’un insatisfait des services attendus pour qu’il en redemande ? »
          C’est à dire que je ne demande rien à personne et cette vente non sollicitée a surtout pour effet de me bouffer du tps, car il faut discuter, protester, résilier,… alors que je n’ai rien demandé.

      2. Dr Slump

        Le rapport n’est pas direct, mais j’en vois un: au boulot je reçois des appels de Kompass qui veut mettre à jour leurs infos sur notre l’entreprise. Je leur dit (en termes polis) qu’on n’a pas besoin de figurer dans leur annuaire et qu’on s’en fout. On a un site web, keskon on en a a foutre du Kompass?

        Ils rappellent quand même, toutes les semaines ils essayent ces cons, ils veulent absolument nos coordonnées. Pas de bol c’est toujours sur moi qu’ils tombent… et c’est dommage pour eux parce que je ne suis pas gentil!

    3. Dr Slump

      Heureusement, Ayme-Ricard n’a que le pouvoir d’ouvrir sa grande gueule de bobo sur les ondes, on peut à tout moment changer de canal.

  14. Jules

    Malgré ce rapport accablant, nombre de parisiens continuent de nier la réalité. Il y en a même beaucoup à militer pour interdire la voiture à Paris … Allez-y bande de c**
    J’ai quitté cette ville il y a 10 ans, je ne la regrette pas. Dès l’arrivée des 1ers radars sur le périf, la circulation s’était considérablement dégradée provoquant des effets d’accordéons avant chaque radar quand le trafic était fluide. La liste des mesures stupides s’étant considérablement allongée depuis, je n’ose pas imaginer l’enfer que c’est devenu.
    « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »

  15. kekoresin

    Entendu tout à l’heure un député qui trottine sous l’ombre du slip présidentiel. Oui la taxe sur les véhicules est nécessaire pour compenser l’ISF. Ces sousous doivent inciter l’investissement dans l’économie réelle (?!?!) Les entreprises ont besoins de fonds pour se développer, par exemple chez les sous-traitants de l’industrie auto et les concessionnaires qui bientôt pourront mettre la clé sous la porte vu les flottes de voitures en lising louées à l’étranger ou les achats en UE. Encore une superbe foirade en prévision pour nos petits éconazis.

    Alors taxes sur les vélos, taxes sur les tutures, bientôt taxes sur les godasses pour les quelques parasites bipèdes qui s’acharnent à se déplacer au lieu de rester chez eux, à bouffer 5 fruits et légumes bio, au chômage pour limiter les agressions faites à Gaïa dans une vaine course (de plus en plus lente) au profit individuel !

  16. MadeInCH

    Petit détail, un Kim Jong Truc (je ne sais plus lequel des bien-aimé capitaine de rocket nord-coréen) avait interdit les vélos.
    Il ne fallait pas que les gens aient trop de mobilité.

  17. Murps

    Comme qui dirait, une VéliBérézina….

    Lu dans la presse ce jour :
    Le Conseil de Paris a notamment demandé que soit étudiée « la mise en place d’une compensation pour les abonnés annuels Vélib’ ayant à subir la détérioration du service durant la période de transition entre les deux marchés Vélib’ et que soit renforcée la communication. »

    Lu également que pour la « compensation », les « abonnés annuels » pourront aller se faire voir chez les grecs…

    Je ris, mais ça doit être désagréable.

    1. kekoresin

      Ce cloporte n’a honte de rien. Avec les casseroles qu’il traîne à son cul il pourrait ouvrir une quincaillerie. Il est prêt à tout pour se glisser telle une limace toxique, dans tout ce qui ressemble de près ou de loin au pouvoir, même si c’est sombre, odorant et sinueux. Il a du sucer tant de bites influentes en se faisant caresser la tête que déjà très jeune il avait la tonsure.

  18. Le Gnôme

    Je ne suis pas un spécialiste du castillan vernaculaire, mais il me semble qu’hidalgo est un mot masculin. Il conviendrait donc de le féminiser, mais comment ? Hidalga (ga) ?

    De plus, l’hidalgo était un membre de la petite noblesse, ce qui sied mal à une personne ayant de fortes tendances socialoïdes. Il faut changer ce nom en Trabadoja qui conviendrait mieux à son personnage.

    Quoique, travailleuse n’est peut être pas le mot qui lui convient.

        1. Lorelei

          Arbeiterin alors 🙂
          La modification, c’est parce que j’aime bien que les mots soient écrits justes. Je suis celle qui se lève au milieu du repas pour aller vérifier l’orthographe ou la signification d’un mot.

          1. miniTAX

            « Je suis celle qui se lève au milieu du repas pour aller vérifier l’orthographe ou la signification d’un mot. »

            Punèze*, avec l’écriture inclusive, t’as pas fini de manger alors.
            (*c’est pas dans le dico).

    1. bob razovski

      « Quoique, travailleuse n’est peut être pas le mot qui lui convient. »

      En effet, j’ai plein d’autres qualificatifs qui me viennent à l’esprit (*), mais « travailleuse », j’ai beau essayer… non, ça marche pas.

      « il me semble qu’hidalgo est un mot masculin »

      On peut dire « un nid d’alguo », qui signifie un paquet de saloperies puantes qui s’échoue sur les plages, dégageant du sulfure d’hydrogène.

      (*) esprit, nom masculin, et non féminin. Y’a encore des grincheuses qui diront que si le mot esprit est masculin, c’est parce que les hommes ont voulu dire que les femmes en sont dépourvues.

        1. Pheldge

          la bêtise aussi, ainsi que la stupidité, l’ignorance, la méchancetise et la jalouseté également … 😉
          Du moins, en français, en suisse, je l’ignore … 😀

  19. Jérôme

    Hs: vu ce tweet des écologistes après le conseil de Paris:

    Groupe écolo Paris
    @ecoloParis
    En réponse à @ecoloParis et 2 autres
    Il se demande à quoi sert le groupe écologiste. Nous lui répondons que nous nous battons pour un monde plus juste. ➕ juste face au fléau du changement climatique, ➕juste face aux inégalités sociales & ➕juste face à une société qui peine à évoluer vers l’inclusion de tou-tes.

    Putain de tarés !!!!! Mais bon, les plus cons sont ceux qui marchent dans leur pas et alimentent leur bizness.

    1. kekoresin

      Les éconazis ou écocos nous promettent un monde meilleur, bien lisse, bien égal, bien pauvre, où tous les déviants seront engeolés ou déradicalisés façon orange mécanique.

      Déjà, nous ne sommes pas loin d’une pénalisation pour tout négationnisme du réchauffement climatique. L’univers normatif de notre petit goulag gardé par les auxiliaires fonctionnaires oblige à se conformer au dictat écolo, peu importe si tu as les moyens, peu importe ton avis, peut importe s’il s’agit de ta propriété privée – notion vouée à disparaître déjà attaquée par un feu nouuri de taxes.

      Oui, avec ses déféqueurs dans la sciure l’avenir ressemble au dormeur du val, un trou de verdure où chante une rivière entourée de cadavres!

      1. Jérôme

        Et ça va loin cet aveuglement. Maintenant je ferme ma gueule et n’essaie plus de débattre sur ce sujet dès que ça monte un peu dans les tours et que l’hystérie prend le dessus, tu peux pas discuter sereinement avec les apôtres de gaïa.
        Lu dernièrement la préface de Jean Van Hamme de la suite de SOS BONHEUR, les mêmes conneries énoncées comme des vérités absolues. Pour un gars qui avait fait cette bd fin des années 80 pour critiquer le système étatique et la privation de liberté, ça montre la puissance de la propagande.

        1. kekoresin

          Moi je ne ferme pas ma gueule. Comme disait Chuck « j’mets les pieds où j’veux, et c’est souvent dans la gueule! »

          Ces petites larves d’écolos ont bien conscience que pour brouter des végétaux, c’est plus facile avec des dents…

  20. Tetram

    Sauf que les vélos en questions sont posés n’importe où par des particuliers peu scrupuleux et que gobee n’a aucune obligation de couverture égalitaire du terroir : c’est effectivement une occupation du territoire urbain.

    Au passage : les taxes finissent par revenir aux parisiens… Donc râler dessus est un peu une vision à court terme…

    Mais assez d’accord avec le reste de l’article.

    1. « gobee n’a aucune obligation de couverture égalitaire du terroir » : et donc ? Mon boulanger n’a aucune obligation de couverture égalitaire du territoire (terroir ?), cela justifie-t-il qu’on taxe un peu toute la commune en vertu d’un droit d’accès facile au croissant ?

      Pour les gens qui posent les vélos n’importe où, c’est un problème de police & justice traditionnel, pour lequel toutes les lois existent déjà, et qui nécessite deux choses : une volonté d’empêcher les débordements (un peu de politique donc) et le courage d’aller au bout de la logique (police & justice). Nul besoin d’une taxe qui ne résout pas le problème et en ajoute un.

    2. kekoresin

      Fausse solution pour un faux problème. Avec ce genre de raisonnement, on a du mal à entrevoir le long terme, à part la certitude de voir gonfler le nombre de taxes sous des prétextes farfelus!

    3. Dr Slump

      J’ai tout particulièrement aimé le « Au passage : les taxes finissent par revenir aux parisiens… » qui montre une compréhension fulgurante de l’économie.
      Les taxes sont prises dans la poche gauche des parisiens, pour leur revenir dans la poche droite. La théorie économique sociale et solidaire, c’est fastoche, c’est comme les prouts de licorne garantis sans céhodeu.

    4. MichelC

      Mais alors, ou sont donc passés les parcs à vélos ❓
      Reprendre sa machine, non mouillée, non volée, c’est déjà un service.
      Et qui vous dit que le vélo appartient à Gobee ❓

    1. kekoresin

      J’ai entendu l’espèce de gouine refoulée réclamer cette mesure essentielle pour l’avenir de l’humanité !

      Pour la journée de la connerie, pas la peine de réclamer, c’est 365 jours par an…

      1. albundy17

        Aux moins elle fait l’économie des frais d’agence matrimoniales.

        Ce qui m’amène à penser que la femme recherche le mariage avec un bon patrimoine à la clef, c’est moins fatiguant que de se le fabriquer

  21. Pheldge

    La vieillesse est un naufrage, on le constate ici même à nouveau : la formule un peu maladroite « déclencher des petits mouvements d’urticaire » n’a pas fait réagir le préposé au style (hostile ? ) et à la syntaxe (l’absinthe axe ?) …
    La vieillesse on vous dit … 😉

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