Comment, dans une république bananière du tiers-monde, faire parler de soi et gagner sans problème une échéance électorale majeure ? Une méthode consiste à exacerber les problèmes existants, éventuellement en diabolisant l’adversaire. L’autre consiste à rendre ridicules ses opposants. La première a le désavantage flagrant d’un possible retour de flammes. La seconde, en revanche, permet de s’offrir un boulevard quand les choses sérieuses arrivent.
Le cas d’école est ici fort simple : dans les prochaines semaines, le pays va renouveler son assemblée. A cette occasion, et à la suite de la bonne muflée que le PS s’est prise, une tactique simple du parti aurait été de faire corps et préparer (enfin !) un programme cohérent, articulé et digne de ce nom. On imagine ici les brillants penseurs et majestueux éléphants du parti se réunir, discuter et ferrailler pendant quelques heures, et ressortir, brandissant des papelards froissés dans les doigts, l’oeil hagard et la mèche folle, pour déclarer à la presse massée à la sortie : « Nous Avons Un Programme Qui Va Tout Pêter ! ».
Mais c’est le drame. Conformément à la bande-annonce, le KourPSk continue sa folle aventure dans les bas-fonds de la politique politicienne, et va probablement entraîner le matelot François dans son sillage. A défaut d’un programme qui va tout pêter, les dirigeants du PS ont choisi une tactique de critiques tous azimuts qui va effectivement tout pêter … chez eux.
On peut cependant admirer les efforts désespérés des principaux responsables pour faire en sorte que cette déliquescence passe inaperçue : alors même que tout semble indiquer que le PS va – à nouveau – se ramasser en cinémascope écran large aux prochaines élections et pendant que Bayrou numérote tristement ses abattis, les dirigeants du parti social-démagocrate ne ménagent pas leurs efforts pour tenter d’amoindrir la position du nouvel élu.
Déjà, on se rappelle que, sentant le sol se dérober sous ses pas et la charge présidentielle s’envoler vers un horizon beaucoup trop loin d’elle, la Pudibonde du Poitou avait tenté une diabolisation caricaturale de l’Autre Candidat en le faisant passer pour un Hitler des temps modernes, toute proportion non gardée cela va de soi. Dans un touchant exercice quasi-évangélique où elle avait appelé, comme jadis un fils-à-papa miraculeux, les gens à s’aimer les uns les autres, elle avait ainsi voulu créer un contraste entre sa candidature (débouchant, à l’en croire, sur une partouze généralisée à tout le territoire) et celle du dictateur sanguinaire de Neuilly (qui se terminerait, à n’en pas douter, par un bain de sang et de larmes, pour les plus chanceux).
Las, les électeurs, sans doute trop bêtes pour comprendre les subtiles allusions à La Fin Du Monde qu’elle glissait dans ses discours, avaient tout de même voté pour l’Antéchrist et lui avait même octroyé une confortable avance. Manifestement, la technique de diabolisation avait foiré, et le pétard leur avait finalement claqué dans les doigts.
Devant ce constat d’échec, et les armées de Lucifer étant en marche, il ne restait plus qu’à prendre son courage à deux mains et appeler, discrêtement mais sûrement, à une révolte musclée. Appel suivi puisque rapidement, des centaines de voitures sont parties en fumée.
Mais – rargh zut flûte et crotte à nouveau -, la position des émeutiers devient de plus en plus intenable à mesure que l’opinion prend conscience de la situation : avec plus de 2.000.000 de voix d’avance, la contestation de la légitimité du Sarkozy est impossible ; dès lors, remettre en cause le résultat démocratique par des actions de rue revient à remettre en cause la démocratie elle-même, et risquer de se décrédibiliser. Et ça, les socialistes ne peuvent le faire officiellement – même si, honnêtement, une bonne petite dictature des chaumières ne fait pas peur aux plus lucides (i.e. les plus à gauche) d’entre eux -. Bref : il fallu rétro-pédaler et faire comprendre que la casse et la baston, ce serait pour plus tard.
Message manifestement mal compris par le cerveau en veille prolongée de certains étudiants de Tolbiac qui, oubliant que le mois de mai n’est pas automatiquement destiné aux mouvements syndicaux, se sont lancés dans une grève préventive. Manoeuvre au combien ridicule : on ne sait même pas encore qui sera le ministre en charge de l’Education Nationale, ce qui pose des problèmes logistiques insolubles pour une ouverture de négociation. Même Bruno Julliard, pourtant pas aidé par une bobocémie galopante et en pleine métastase, a fini par comprendre l’aspect contre-productif d’une telle tactique : l’opinion publique ne semblait décidément pas suivre les fumistes ponchoïdes dans leurs revendications farfelues intervenues beaucoup trop tôt. Comme pour les émeutes : rétro-pédalage, on verra ça plus tard.
En parallèle, il fallait donc trouver à taper sur le nouvel élu. Si l’on élimine les attaques sur la démocratie (on ne peut pas parler de ballotage à deux millions près), si l’on élimine les grèves préventives, et si l’on élimine les émeutes et les merguez-parties dans la voiture du voisin, il ne reste que la morale. Pardon. La moraline.
Et l’escapade maltaise de Sarkozy aura permis à nos bobos de se lâcher, et avec eux, toute la presse bien trop contente de pouvoir faire du papier sur d’aussi minces sujets. Ainsi donc, on apprend qu’il aurait profité des largesses d’un ami fortuné pour se taper un aller-retour à Malte.
C’est scandaleux : il apparaît naturel qu’il aurait dû partir aux frais du contribuable, et de préférence dans un camping du Finistère, pour contenter tout le monde. Il est plus que probable qu’on lui aurait alors reproché de faire trop « peuple » pour être crédible, et on aurait eu raison. Le problème de la surveillance rapprochée d’un président en devenir, de ses gardes du corps, sa suite et son staff, le tout, par exemple, dans un petit camping de Bénodet, n’aurait d’ailleurs pas manqué de susciter une autre polémique (en plus des enquiquinements qu’on suppose pour les riverains).
Malte ce fut donc, et scandale d’air chaud ce fut aussi : on aura tout fait pour rendre cette virée de trois jours immorale. Mais las. Même sans parler du fait que le faquin ne s’excuse même pas (oh !), il est clair que finalement, la plupart des Français s’en fichent . Les petites vacances chez le copain ne coûtant qu’au copain, on ne peut plus guère que – sauf à remettre en cause la nécessité de ces vacances – reprocher ses accointances à Sarko, ce qui est un peu court, surtout si l’on regarde de l’autre côté du spectre politique où bien des liaisons dangereuses existent aussi…
Bilan des courses : le soufflé médiatique retombe encore une fois, et les adversaires politiques se retrouvent acculés à devoir faire de la politique et non de la polémique, exercice plus compliqué dans lequel l’absence de programme devient risiblevisible.
Au delà de ces constatations, on peut remarquer cependant une dissymétrie assez flagrante entre les traitements médiatiques accordés à ces vacances, et les exactions relativement graves des gauchistes en proie aux vieux démons collectivistes de la grève et de l’émeute. L’occupation et le blocage d’un lieu public ne font en effet pas partie du déroulement normal de la vie démocratique d’un pays. Brûler sept cents voitures non plus.
Pourtant, on fait apparemment grand cas de l’opinion des Français sur les couleurs du slip de bain de Sarko, pendant qu’aucun sondage n’analyse le coeur de la masse pour savoir si elle adoube les actions des étudiants et des casseurs. On parle beaucoup des petites phrases assassines entre cadors du PS, on parle beaucoup moins des sous-entendus nauséabonds de syndicalistes revanchards pour lesquels un troisième tour social semble se profiler.
Cette différence de traitement montre encore une fois que les média s’occupent principalement d’un certain aspect de la politique, et que celle-ci le leur rend bien. Il n’est qu’à voir comment Sarkozy aura tout fait pour jouer de sa médiatisation maltaise pour comprendre que si « entente cordiale » il y a, c’est bien moins entre l’industriel et le président qu’entre ce dernier et les média. Ce que veut la presse, c’est un pipole bien avant un président : Sarkozy l’a compris et offre ainsi du champagne et des paillettes, sans complexe.
Et c’est précisément ce qui horripile les gauchistes shootés à la moraline à laquelle ils biberonnent depuis plus de trente ans via le cathéter cathodique.
Non seulement, pour eux, avoir de l’argent, c’est mâââââl, et cela doit se cacher, comme on cache un furoncle ou une maladie sexuellement transmissible, mais en plus avoir des amis et des relations, c’est honteux. Etre contre le socialisme, c’est être contre la Morale dont ils se sont fait le porte-drapeaux à force de slogans et d’un lavage de cerveau continuel. Bien qu’ils appellent de leurs voeux (électoraux) une France riche, prospère et youplaboum, ils abhorrent les riches. Bien qu’ils aiment tendrement – et surtout devant des micros – la démocratie éventuellement participative (l’autre étant, on suppose, abstentionniste ?) ils n’aiment pas du tout ses résultats quand elle les renvoie avec élan à leurs chères études.
Ne t’y trompe pas, cher lecteur : le fieffé coquin qui va prendre les rennes de l’Etat n’est pas moins collectiviste ni moins imbibé de cette moraline frelâtée qu’on vend ouvertement dans les ouvrages folliculaires baveux de la République. Mais au moins semble-t-il avoir compris qu’on ne pourrait pas continuer longtemps l’hypocrisie jacobine dont ce pays souffre depuis trop longtemps.
Et puis, un gang de collectivistes frustrés et malades de rage, ça vaut bien un voyage un Malte.
Beau billet. Nous avons effectivement eu droit à une belle semaine de déclarations et d’actions plus ridicules les unes que les autres. On s’imagine sans peine le regard interloqué de toute cette clique constatant, jour après jour, que la plupart des gens étaient indifférents à leurs gesticulations.
Compte tenu du comportement du nouvel élu, j’ai le sentiment qu’il use et s’amuse des situations dans lesquelles "la gauche" veut l’impliquer (il sait bougrement bien communiquer puisqu’on ne parle que de lui). Le vide politique (à l’exception peut-être de Bayrou qui a quelques bonnes idées, malheureusement encore inaudibles parce que noyées dans une masse informe et disparate) abyssale qui se trouve devant lui lui laisse les coudées franches. Il sait que beaucoup de français l’attendent au tournant et qu’il a, du moins je le crois, une obligation de résultats.
Au lieu de s’appuyer sur ce qu’ils ont réussi a faire aux régionales, ils recommencent avec leur lutte de pouvoir minables.
D’ailleurs ce parti a prit un sacré coup de vieux, toute à l’heure je regardais la liste pour les législatives dans mon coin et les 8 têtes d’affiches avaient tous plus de 53 ans. (Age du Président).
A cause de leurs conneries depuis 1971 on subit, espere, attends que le temps passe. Un de ses 4, ils seront même plus dans la course et on se retrouvera soit comme aux states avec deux partis de droite (les démocrates modérés et les républicains conservateurs).
Fais chier…
beau billet! c’est bien resume, du debut a la fin.
tu aurais pu ajouter quelque chose de mechant sur Frantico(/Trondheim?) , qui fut grandiose et verse maintenant dans le tragique sauce anti-sarko, malheureusement pas vraiment enthousiasmant en termes d’humour:
http://www.zanorg.com/nicoshark/
Vraiment, ça fait du bien de pouvoir rire en ces temps de sainte-nitoucherie!!!
Merci!
Etonnant ces réactions sur le voyage à Malte.
Je dois être le dernier en France à considérer ce petit cadeau fait à notre cher président comme de la corruption. 250 k€ par an répétés sur une dizaine d’années, cela fait tout de même 2.5 millions d’euros de prestation.
Mais non suis-je bête, ce n’est pas de la corruption mais un service entre amis…
Ah ben ca va alors.
Faut que je note sur mon agenda de rappeler les entreprises avec lesquelles je passe des contrats pour qu’elles pensent à mes prochaines vacances au Mexique et l’achat de ma BMW.
L’inspiration est revenue dirait-on. J’attends secrètement un troisième social pour voir ce que Sarkozy a dans les tripes, a savoir répondre aux gauchos avec des CRS ou se dégonfler comme les socialistes.
@laurent : rien ne vous empêche effectivement de tenter le coup. En tout cas, que vous obteniez ou pas ce que vous demandez m’est totalement indifférent (sauf si, bien sûr, les entreprises en questions sont dans le public et payées avec mes impôts). Et le fait que Sarko bénéficie des largesses de ses amis m’est là aussi indifférent : s’il recevait, par exemple, une bonne bouteille de vin d’un couple de retraités de ses amis, personne ne dirai rien (personne, je maintiens), et ce, même si la bonne bouteille représentait proportionnellement au revenu de ces personnes beaucoup plus d’argent que les 3 jours à Malte pour Boloré. Je crois que c’est ce qui choque : « Mon dieu, le Prèz est ami avec des riiiiiiiiiches ! C’est scandaleux ! »
2.5 millions d’euros c’est effectivement ridicule pour un milliardaire (enfin pour son groupe, les actionnaires auront eu le plaisir de voir que le PDG utilise le matériel de l’entreprise à titre personnel) mais beaucoup pour un président de conseil général (patrimoine de 2 millions d’euros officiellement déclaré)
Et comparer ce cadeau aux boites de chocolat ou les bouteilles de vin que l’on reçoit en début d’année comme cadeau professionnel, c’est vraiment de la mauvaise foi.
Ne déformez pas mon exemple : pourquoi un cadeau de 200 € de la part de quelqu’un qui en gagne 1000 par mois par exemple fera moins (pour ne pas dire « aucun ») de foin qu’un cadeau de 200.000 de la part de quelqu’un qui en gagne 1.000.000 ?
Encore une fois, ce que je vois là, c’est d’abord et avant tout de la jalousie. Je ne vois pas le problème moral, je ne vois pas le problème légal ; s’il y avait corruption, Sarko serait déjà devant un juge.
@Laurent : avec un peu de recul et d’analyse, une autre lecture peut être faite à propos de l’escapade de Sarkozy. Tout le monde sait que le bonhomme est très copains avec les grands pontes des médias (Bouygues et Lagardère), ça a été dit, redit, claironné, attaqué, etc. D’ailleurs, juste en poussant la réflexion au stade suivant, on peut se dire que Sarkozy est arrivé au pouvoir grâce aux médias, en particuliers ceux des gens cités plus haut.
Je vois donc un message clair de Sarkozy à destination de ses amis Bouygues et Lagardère : il cherche à marquer son indépendance et, surtout à garder la main. Il ne veut surtout pas se retrouver en position d’infériorité (de dette) par rapport à ses amis.
Pour Bolloré, c’est l’occasion d’un beau coup de pub, à savoir qu’il peut faire jouer son groupe à la hauteur des amis traditionnels de Sarko (lequel groupe est loin derrière les 2 autres en terme d’influence). Il entre dans la cour des grands et marque son territoire.
Toute cette mise en scène est donc particulièrement politique quel que soit le sens dans lequel on la regarde. Et d’ailleurs, cette mise en scène a parfaitement fonctionné en France, vu les réactions que l’on a vu fleurir partout…
Inutile, donc, de s’exciter : tout le monde s’est fait avoir. Quant à déplacer le problème sur la valeur des biens utilisés dans l’opération, je suis pragmatique : pour moi un ou deux (ou trois) millions, ça ne représente pas grand-chose quand on en brasse des milliards. Ça représente une baguette pour un smicard (1€ / 1000€, avec une très grosse louche)… Je rejoins donc le point de vue de h16. J’ajouterai d’ailleurs que d’aucuns, comme le Monde pour ne pas le citer, on cherché à démontrer que Bolloré a beaucoup plus de mimines dans les marchés public qu’annoncé par l’individu. Ce ne serait pas 1/1000 comme indiqué par le PDG, mais plutôt, tenez-vous bien, 1/100. Oh mon dieu…
Les propos de Gaël rejoigne en partie mon analyse. Au moins, NS ne se cache pas d’aimer les riches. Comme si les familiers du pouvoir (droite et gauche confondus) n’aimaient pas l’argent.
J’attends pour voir les vrais premiers pas. Comme le disait Guy Sorman ce matin sur Europe 1, NS est le premier depuis bien longtemps à se faire élire sur un programme et non sur une sympathie ou un rejet. ces premiers pas vont donc être cruciaux.
Quelle est la frontiere entre la corruption et les petits cadeaux entre amis? La frontiere est floue… Elle est aussi culturelle : par rapport aux dizaines de milliards detournes sous les eres Mitterrand et Chirac, ce voyage nous parait bien insignifiant a nous citoyens de la republique fromagere. En Suede, ou les ministres n’ont pas de voiture de fonction, se deplacent en train, attendent le taxi 1/2 heure sous la pluie ou la neige et dejeunent a la cantine qu’ils paient de leur poche (environ 6 euros), un tel acte serait inconcevable.
Ce qui me choque, plus que les cadeaux, c’est l’extreme homogeneite de l’elite francaise : les politiciens, les hauts fonctionnaires, les journalistes les plus en vue, les grands patrons d’industrie sont presque tous "potes" quelque part (meme s’il se peut se former des clans evidemment). La plupart sortent des memes ecoles, vont dans les memes diners, leurs enfants vont dans les memes etablissements, ils ont les memes loisirs, etc.
C’est cette connivence entre tous les leviers de pouvoir (politiques, hauts fonctionnaires, patrons de grandes entreprises, medias), a un niveau inegale ailleurs, qui est bien representatif de la concentration des pouvoirs en France : un fromage qu’on se partage entre inities…la monarchie elective.
Alors, la taille des cadeaux qu’ils peuvent se faire et celle des renvois d’ascenseur qu’ils attendent ne changent pas grand chose. Certes, nous pouvons toujours esperer que Sarko saura se restreindre un peu plus que ses predecesseurs, mais tant qu’il ne deverrouillera pas le systeme et les institutions francaises (et il ne semble pas en avoir l’intention – le seul ayant ne serait-ce qu’evoque le probleme etait Bayrou, dont le mouvement risque fort de faire long feu), nous ne sortirons pas de la republique fromagere.
@laurent_l’autre : remarques pertinentes. Je suis assez d’accord sur l’analyse en « clans » et sur le fait que nous ne sortons pas, ici, du système des fromages.
Le personnes qui soupçonneront un retour d’ascenceur quand le CSA distribuera sa fréquence à Direct 8, ben moi je dis : CES GENS LA SONT TOUS DES JALOUX
@h16
Peut être faut-il comparer le cadeau dans l’autre sens, c’est à dire ne pas prendre en compte le revenu de la personne qui le donne mais plutôt le revenu de la personne qui le reçoit. En effet même si une famille se saigne pour offrir un cadeau représentant 1/5 de son revenu, le bénéficiaire n’en fera pas grand cas par contre s’il recoit lui un cadeau représentant plusieurs fois son revenu habituel son comportement sera probablement différent. Cela dit je suis tout à fait d’accord avec vous du moment qu’il ne s’agit pas d’argent du contribuable, je ne vois ni problème moral, ni problème juridique. De plus je préfère que cela soit assumé comme c’est le cas ici !