Dans quelques semaines, nous aurons un président valable 5 ans, sans garantie et sans service après-vente. Quel qu’il soit, il devra affronter une situation économique inédite dans sa difficulté. Et absolument rien dans sa campagne montre qu’il y est préparé.
En fait, tout montre qu’il s’en fiche éperdument. Que ce soit Sarkozy ou Hollande, c’est une évidence douloureuse mais qu’on ne peut nier.
Le petit Nicolas, par exemple, se tâte les tréfonds pour savoir s’il ne faudrait pas bidouiller le permis de conduire. Voilà une question qui méritait largement d’être posée en pleine campagne, ne trouvez-vous pas ? Mis à part l’aspect purement racoleur sur les jeunes générations, comment cette question parfaitement mineure peut-elle intéresser les 44 millions de votants ? Comment ce sous-thème pour maire provincial d’un petit département déserté peut-il parvenir à se faire une place dans les grandes questions de campagne ?
François le rond, de son côté, procède dans un registre assez similaire d’enfumage citoyen et festif : ne s’inscrivant que comme le candidat de l’opposition, il s’oppose, quitte à diaboliser son rival en lui affublant une véritable « purge libérale » si jamais il parvient à conserver le pouvoir. On a déjà pu mesurer, les cinq années précédentes, le fameux côté libéral de Sarkozy : évaporé entre le premier et le second tour des élections de 2007, l’argument d’un retour en libéralisme du président sortant fait plus pitié que rire, en réalité.
Et, comme je le soulignais en introduction, pendant que nos deux clowns repeignent leur petit monde avec les brosses larges et baveuses de leurs idées hors sujet, la situation reste désespérément loin de ce qu’ils s’imaginent.
La crise est finie ? Ah bon ?
Pourtant, en Espagne, ce n’est pas exactement la décontraction vaselinée qui règne. La dernière émission obligataire a été, n’ayons pas peur des mots, un fiasco catastrophique : sous-souscrite, des taux qui flambent, des CDS qui grimpent, il n’y a pas franchement matière à réjouissance. Du reste, la comparaison effectuée par un analyste de JP Morgan ne laisse guère de doute sur la position réelle du pays en termes économiques : la faillite est parfaitement crédible et de plus en plus proche (voire inévitable, pour certains).
Cela se traduit d’ailleurs très concrètement par des mesures gouvernementales désespérées pour racler les fonds de tiroir. Comme par hasard, ce sont les domaines de la santé et de l’éducation qui trinquent actuellement, domaines parfaitement intouchables en France, totalement ignorés des thèmes de la campagne actuelle, et qui représentent les efforts les plus colossaux à mener pour espérer sortir le pays du gouffre.
En même temps, pour le Portugal non plus, la crise est tout sauf finie : ses banques montrent de clairs et distincts signes de graves problèmes structurels et empruntent à tour de bras auprès de la BCE. On peut retourner ce fait de tous les côtés, ce n’est pas bon.
Et si la situation n’est pas bonne pour le Portugal, on comprendra sans mal qu’elle est catastrophique en Grèce où le gouvernement en est réduit à louer ses forces de police pour arrondir ses fins de mois. Et hormis ce fait symptomatique, on ne pourra pas oublier qu’un retraité s’est suicidé devant le parlement grec, incitant le peuple à se révolter et « pendre les traîtres ».
En dehors de l’Europe, si la crise est finie, on a oublié, là encore, de prévenir.
Aux États-Unis, les créations d’emplois ralentissent nettement à 120.000, lorsque les analystes tablaient sur 200.000 … Pour une fin de crise, on a connu plus flamboyant. D’ailleurs, d’autres nouvelles américaines laissent songeur. Je passe sur l’état général des emprunts étudiants (qui puent) ou sur d’autres problèmes qui s’accumulent doucement sous un tapis de plus en plus encombré, comme par exemple le sous-financement de plusieurs fonds de pension d’entreprises majeures du marché américain pour simplement souligner que si la crise est finie outre-atlantique, certains signes laissent plus que perplexe.
Et ce qui est vrai aux US l’est au moins autant au Japon : la rumeur de plan social massif chez Sony ne peut pas, elle non plus, signifier une amélioration générale de la situation économique mondiale.
Japon, Etats-Unis, Grèce, Portugal, Espagne, … On ne parle pas ici de petits pays, de petits partenaires de la France, mais d’économies majeures qui ont des liens étroits avec le pays qu’entendent diriger, pour les cinq prochaines années, tant Hollande que Sarkozy. Et pourtant, dans leurs discours, dans leurs propositions, tout est décidément orienté vers la dépense, la vigoureuse action étatique avec l’argent qu’ils n’ont pas et la distribution de cataplasme sur les jambes de bois de notre système social que le monde ne nous envie pas.
Nous sommes à J-12. L’orage gronde mais les candidats discutent chiffons.
H16 : « nous aurons un président valable 5 ans, sans garantie et sans service après-vente »
Excellent…
N’empêche que moi, je veux pas aller dans le « magasin » pour en acheter un, mais des dizaines de millions de français vont me l’imposer (imposer au sens de impôt, aussi !!). C’est trop p’inzuste !!!
http://ilikeyourstyle.net/2012/03/06/fais-ton-devoir-ne-vote-pas/
Ceux qui votent n’ont pas le droit de se plaindre. Je sais, les gens aiment la mettre à l’envers mais pourtant la logique et les faits démontrent bien que ceux qui votent devraient bien fermer leur mouille :
RIP George Carlin.
J’ai fait mon devoir : déchirer ma carte d’électeur.
Une petite coquille due à la décontraction poussée des vacances? « si la crise est finie outre-atlantique, certains signent laissent plus que perplexe. » signes*?
Oups, oui.
À Pâques, traditionnellement, il y a des œufs. Donc, en toute logique, rien d’étonnant de trouver des coquilles – dont cette erreur de frappe : sous-soucrite => souscrite. 😉
Non non, sous-souscrite (souscrite bien en dessous de la valeur désirée).
Pardon de m’y être mal pris dans la rédaction de mon commentaire…
Et la césure de la phrase dans le post n’a pas arrangé la chose.
Je voulais (fort modestement et de manière ± humoristique…) seulement signaler la coquille (oubli d’un « s ») : « SOUCRITE » (à corriger par SOUSCRITE je pense).
Ah, je corrige 😉
Il y a quelques années, un pays européen, a procédé à un terrifiant changement pour l’automobiliste: il a été décidé que désormais on roulerait à droite et non plus à gauche. C’était la Suède….
Je me demande pourquoi la Gauche, et son champion en tête, ne propose pas un revirement dans ce sens: ROULONS A GAUCHE ! Et rejoignons tous les peuples de la terre qui font de même: Inde, Japon, Australie, Thailande, Indonésie, tout le sud de l’Afrique etc.
Quel formidable volant d’activité en découlerait; changement de tous les panneaux routier de côté, révision du code de la route, embauche de centaines d’urgentistes pour renforcer les services accidents débordés, embauche de milliers de jeunes dans les garages etc.
Décidément la Gauche pédale dans la semoule, il est temps que je lui donne un coup de main.
OK, mais c’est le genre de mesure radicale qu’il faut mettre en application en douceur. Donc, dans un premier temps, seuls les poids lourds rouleront à gauche.
hum, Aurélien, c’est quand même trop rapide, là.
Je propose une variante plus étalée dans le temps : dans un premier temps, seuls les poids lourds de la zone A rouleront à gauche. Puis chaque année suivante, les poids lourds de la zone B puis C, puis ensuite les voitures de la zone A à C.
Et s’il devait rester des motos, ce serait en 2018 qu’elles rouleraient à gauche !!!!
(De toutes façon, les motards sont de sales individualistes incapables de faire du co-voiturage)
Non on fait du co-motoage!
Moi je prends qui veut sur ma moto par contre pas certain qu’il veuille recommencer:
– mal aux fesses
– peur
– malaise
– cris d’horreur entre les voies
Non la moto c’est individualiste et tant mieux! Remarque, vu ce que tente de faire le gouvernement pour emmerder les motards, on ne peut qu’être individualistes sinon ils ne nous taperaient pas dessus en permanence.
D’ailleurs il y a eu une étude de faite et très sérieuse: 10% de motard en plus, c’est 40% de bouchons en moins! Soyez individualistes les gens, prendez une moto!
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1322852/2011/09/22/10-de-motos-en-plus-sur-les-routes-40-de-files-en-moins.dhtml
Je sais pas si ca peut aider, mais « ser kozi » en Polonais ca veut dire fromage de chevre.
https://www.google.com/search?q=ser+kozi&um=1&ie=UTF-8&hl=en&tbm=isch&source=og&sa=N&tab=wi&ei=tOyDT4XdMoHK0QWsp_CxBw&biw=1144&bih=787&sei=ueyDT5u-EIWR0AXDp4HABw
Madame Eva elle a dit ce matin (entre autres fadaises):
Si je suis élue (sic) je crérai des emplois verts ici et de de fonctionnaires là et aussi des emplois pour l’aide à la personnes et en particulier la construction de 400000 crèches (textuel).
Tout va bien.
Si elle est élue, alors 400.000 crèches pour 65 millions de gens assistés et infantilisés, ce serait finalement assez peu.
Toujours aussi jouissif! Merci Hash, ça fait du bien en ces temps plus qu’incertains 😉
Tiens, avez-vous jeté un œil à ce qui dit le sieur Jovanovic à propos du crédit agricole (et d’autres banques)qui s’assoit sur ses clients :
http://www.jovanovic.com/blog.htm
Petite correction: « Et absolument rien dans sa campagne montre qu’il y est préparé. = Et absolument rien dans sa campagne ne montre qu’il y est préparé. »
Sarkozy ne veut pas paniquer les Français. Souvenez-vous, son devoir est de les protéger. Donc, s’il aborde des sujets extrêmement stressants pour les Français, des sujets qui font vraiment peur, les pauvres petits vont tomber malades et n’arriveront plus du tout, du tout à gérer toutes les situations extrêmement angoissantes qu’ils rencontrent chaque jour dans leur vie.
Le gouvernement fait déjà le maximum pour ne pas exposer la population à toutes sortes de risques extrêmement dangereux, alors s’il vient saborder tous ses efforts en parlant de sujets réellement dramatiques, il sera en dessous de tout.
Henri Queuille :
« La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »
Mais puisqu’on vous dit que les clignotants sont au vert: http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=10&date=20120410
Extraits: « Au cours des trois derniers mois, la production manufacturière a diminué de 1,1 % … et est inférieur de 1,6% au niveau atteint l’année précédente. » et « En février 2012, la production diminue dans les « autres produits industriels » (-1,7 %)… La production est en baisse dans les «équipements électriques électroniques, informatiques ; machines » (-1,8 %),… est quasi stable dans les «matériels de transport» (+0,1 %) … et en net recul dans le raffinage et cokéfaction (-5,1 %) »
En terme de pignouferies de la Presse, la page Google Actualités sur la production industrielle France se pose en modèle du genre: http://www.google.fr/search?hl=fr&gl=fr&tbm=nws&q=production+industrielle+france&oq=production+industrielle+france&aq=f&aqi=d2&aql=&gs_l=news-cc.12..43j43i400.28718l47623l0l50762l32l32l0l28l28l0l317l681l0j3j0j1l4l0.
14 avril 1912 : le Titanic percute un iceberg.
Cent ans plus tard, presque jour pour jour, mardi 10 avril 2012 : le Titanic « ZONE EURO » percute plusieurs icebergs.
Taux des obligations italiennes à 10 ans :
19 mars : 4,84 %.
20 mars : 4,90 %.
21 mars : 5,00 %.
26 mars : 5,03 %.
27 mars : 5,12 %.
30 mars : 5,12 %.
3 avril : 5,16 %.
4 avril : 5,37 %.
5 avril : 5,45 %.
10 avril : 5,68 %.
Taux des obligations espagnoles à 10 ans :
5 mars : 4,97 %.
9 mars : 5,00 %.
12 mars : 5,06 %.
13 mars : 5,13 %.
14 mars : 5,17 %.
15 mars : 5,18 %.
16 mars : 5,20 %.
20 mars : 5,23 %.
28 mars : 5,33 %.
30 mars : 5,35 %.
3 avril : 5,45 %.
4 avril : 5,69 %.
5 avril : 5,75 %.
10 avril : 5,98 %.
Le Titanic « ZONE EURO » prend l’eau de toutes parts.
http://www.youtube.com/watch?v=Vxz8p3QdD3Q
c’était pas à 6.58% hier pour l’italie?
http://www.boursier.com/actualites/economie/les-taux-des-obligations-italiennes-a-10-ans-grimpent-toujours-11559.html?rss
Bon, les français sont des cons : ca fait au moins 10 ans que nous avons un grave problème de dette et que tout le monde le sait et ca n’a pas empêcher la gauche de bloquer toute réforme..
Ce n’est pas la dette qui est le problème, ce sont les dépenses dont la dette n’est que la conséquence. S’occuper de la dette sans s’occuper des dépenses c’est comme vouloir empêcher le Titanic de couler sans colmater la brèche dans la coque, simplement en pompant plus et plus fort l’eau déjà entrée.
Autour de moi, ca va voter grotoumou car il va avancer l’age de la retraite à 60 ans.
Mercredi 11 avril 2012 :
Les défaillances de PME s’envolent au premier trimestre.
La conjoncture se précise pour 2012 et elle n’est pas reluisante. Même sans récession au sein de l’Hexagone, les petites et moyennes entreprises (PME) de plus de 50 employés traversent cette période avec la plus grande des difficultés. Les défaillances d’entreprises enregistrées en France au premier trimestre sont en légère hausse par rapport à la même période de 2011, et restent pour la quatrième année consécutive au-dessus du seuil de 16.000, a indiqué la société Altares dans un communiqué, relayé par Les Echos de ce mercredi.
Le nombre de défaillances s’élève à 16.206 jugements de redressement ou liquidation judiciaire directe, 3.500 de plus qu’avant la crise début 2008.
« Les PME de 50 salariés et plus sont, comme au quatrième trimestre 2011, très exposées » (+27 % sur an, par rapport au 1er trimestre 2011), note la société de services aux entreprises. A noter toutefois que neuf PME défaillantes sur dix sont des micro-entreprises (moins de dix salariés). De quoi s’imaginer le nombre de PME toutes tailles confondues défaillantes en France.
Pourquoi les PME perdent maintenant ?
Le carnet de commandes est stable mais les trésoreries sont vides. Parmi les PME qui se retrouvent en difficultés, celles dont les problèmes avaient commencé bien avant, la sortie de crise étant souvent révélatrice des faiblesses structurelles, constate le responsable des études. Les mesures de plan de relance et autres aides durant la crise leur avaient permis de garder la tête hors de l’eau.
En témoigne le fait qu’un tiers des PME défaillantes n’avaient plus publié leur bilan depuis 2010. Et près de la moitié d’entre elles ne disposaient plus de fonds propres (de cash) – pour notamment payer les fournisseurs –, constate ce même responsable. Et les problèmes d’accès au financement par les banques n’arrangent rien au rien à la situation.
Parmi les victimes les plus médiatiques, Petroplus de Petit-Couronne, placé en redressement judiciaire, ou encore Caddie.
Mais les réelles victimes restent les salariés. On compterait 65.200 salariés concernés par ces défaillances, soit une hausse de 16 % sur un an. Une bonne raison pour les candidats à l’élection présidentielle de se pencher sur le sort des PME.
Les transports routiers de marchandises face à l’envolée des prix de l’essence connaissent 10% de défaillances en plus cette année.
http://www.20minutes.fr/economie/914737-defaillances-pme-envolent-1er-trimestre
> A propos de la situation de Sony….
Il faut pas tout mélanger non plus. C’est pas parce qu’une grosse entreprise (qui a fait n’importe quoi pendant les 6-7 dernières années, d’ailleurs) se banane que tout le pays est à jeter avec l’eau du bain.
C’est un raccourci un peu faible.
Il est vrai que le Japon est totalement booming actuellement.
Heuh, c’est passablement hors sujet, mais je serais très curieux de savoir ce que h16 et les honorables membres du forum pensent de cette vidéo :
http://www.youtube.com/embed/OO39mCdWNvM
P.S. Cette vidéo montre le monstre Samsung prêt à nous dévorer… Très impressionnant. A côté de cela nous semblons piquer droit sur le sous-développement… Cela dit, l’organisation à la Samsung correspond-elle à l’idéal libéral de notre ami h16 ?
(cette question est une vraie question ni rhétorique, ni trollesque…)
Les employés qui travaillent chez Samsung ne sont pas des esclaves. Ils sont payés (suffisamment bien apparemment pour attirer les gens) et peuvent quitter la société quand ils le souhaitent.
Une note cependant : « l’idéal libéral », c’est quoi ce machin là ? Il y a le droit naturel, la liberté des gens, et voilà. Mon idéal ne correspondant pas au votre, il ne peut y avoir un idéal général libéral. Tant que les gens sont libres de rejoindre ou quitter la compagnie qu’ils veulent, ou qu’ils peuvent monter leur propre concurrent, ou qu’ils ont le droit, une fois la société quittée, de dénoncer les abus qui s’y trouvent (avec des preuves, hein), tout ça me paraît normal.
pfffrt.
ce qui est depeint dans cette video est typiquement asiatique, et encore.Un compagnie americaine fonctionnera differement, et meme certaines grosse compagnies chinoises ne pourraient pas travailler comme ca.Il y a aussi non seulement une part de marketing par Samsung, et une part propagande par le journalimste francais qui ne peut pas s’empecher de nous montrer en priorite ce qui lui est le plus etranger (comme des travailleurs qui travaillent par exemple lol): aupres de flandrin le procede fonctionne puisqu’il s’agit
1.de depeindre un univers brainwashe au travail capitaliste
2.de faire croire que le but a terme est de transformer l’univers entier pour qu’il ressemble de maniere homogene a ce qui est montre dans la video.
J’y vois moi un biais bien franchouille, celui de croire que ce qui nous deplait va tout envahir et devenir la norme, oh mon Dieu vite aux armes citoyens le catypalmisme-peril-jaune va tous nous bouffer.
A part ca c’est vrai que la fRance se tiers-mondise mais c’est une autre histoire.
quand a confondre cela avec un suppose « ideal liberal », alors la excusez moi mais mort de rire.
Heu. Je n’ai pas vraiment le temps de toute la regarder (25′ toudmem) ; en gros, c’est l’empire Samsung vu par des Français. Moui et donc ?
14 avril 1912 :
Le Titanic vire, mais heurte l’iceberg par tribord et le choc fait sauter les rivets, ouvrant ainsi une voie d’eau dans la coque sous la ligne de flottaison. Les portes étanches sont alors immédiatement fermées par Murdoch afin d’éviter une voie d’eau plus importante. Mais l’eau commence à envahir les cinq premiers compartiments du bateau. Or, le Titanic ne peut flotter qu’avec au maximum quatre de ses compartiments remplis d’eau.
Source : article « Titanic » dans Wikipedia.
Cent ans plus tard, presque jour pour jour : le Titanic « ZONE EURO » a cinq compartiments remplis d’eau.
L’eau est entrée dans le compartiment grec, ensuite l’eau est entrée dans le compartiment irlandais, ensuite l’eau est entrée dans le compartiment portugais.
Maintenant, l’eau entre dans le compartiment espagnol et dans le compartiment italien.
L’Espagne et l’Italie entraînent maintenant tous les autres Etats européens vers le fond de la mer.
Comment les Bourses réagissent-elles au naufrage de l’Espagne et de l’Italie ?
Italie : – 3.43%
Espagne : – 3.58%
Suisse : – 0.87%
Pays-Bas : – 1.53%
France : – 2.47%
Norvège : – 1.01%
Russie : – 0.46%
Pologne : – 1.26%
Allemagne : – 2.36%
Belgique : – 1.53%
Royaume Uni : – 1.03%
Le Titanic « ZONE EURO » prend l’eau de toutes parts.
http://www.youtube.com/watch?v=Vxz8p3QdD3Q
Samedi 14 avril 2012 :
Sur son blog, Paul Jorion écrit :
L’ÉCLATEMENT DE LA ZONE EURO : L’INSTANTANÉ.
Ce que vous voyez sur ce graphique produit par l’agence de presse Bloomberg, c’est l’éclatement de la zone euro. Sous la ligne horizontale, on voit les sommes qui quittent de mois en mois différents pays tandis qu’au-dessus de la ligne horizontale, on retrouve les mêmes sommes ventilées par pays où ces sommes aboutissent.
Les gagnants : 1. Allemagne, 2. Pays-Bas, 3. Luxembourg.
Les perdants (les plus tristes en premier) : 1. Italie, 2. Espagne, 3. Irlande, 4. Grèce, 5. Portugal, 6. Belgique.
Le graphique a été produit par la rédaction de Bloomberg à partir des données fournies par les banques centrales des différents pays de la zone euro. Un pays dont l’argent sort, en signale les montants. De même pour un pays qui le reçoit, la réglementation intérieure de la zone euro obligeant le pays receveur de prêter le même montant au pays donneur.
Si des sommes quittent un pays, c’est bien sûr que leurs habitants (riches) craignent de se retrouver du jour au lendemain en possession de lires, pesetas, punts ou Irish pounds, drachmes, escudos, francs belges, dévalués.
Pour donner un ordre de grandeur, en mars, par exemple, 65 milliards d’euros ont quitté l’Espagne.
N.B. : La Suisse n’étant pas dans la zone euro, les mouvements de capitaux vers la Suisse n’apparaissent pas sur le graphique.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=35925