François et les trois enveloppes

C’est l’histoire d’un type… Non, d’un dessert fromager enduit de caramel et de bons sentiments qui arrive, grâce à de gros malentendus, un ou deux coups du sort et une certaine rouerie, au poste envié de Président de la République du Bisounoursland. La place était déjà prise, mais le prédécesseur, pas plus grand, pas plus malin et pas mieux outillé, n’en reste pas moins conscient de l’opportunité et laisse intelligemment le fauteuil au nouveau venu. Avant de quitter ses fonctions, il reçoit discrètement la spécialité laitière caramélisée…

« Tu vois François (le dessert lacté s’appelle François), lorsque je suis arrivé ici, le Grand Pommier, mon prédécesseur, m’avait remis des enveloppes, numérotées. Je m’en suis bien servi, l’une après l’autre, pendant mon quinquennat, au fur et à mesure de mes déboires et je t’encourage à faire de même pendant le tien, qui promet, à n’en pas douter, d’être agité si j’en crois la conjoncture sociale et économique actuelle.
— Euh… Oui… Euh… Merci… Euh… »

hollande humideÀ la suite de quoi, François sort sur le perron et décide de prendre, tout habillé, une douche spectaculaire qui lui fait oublier ce court dialogue. François est un président obstinément normal, et intronisé dans l’euphorie du retour au pouvoir d’un camp politique tenu un peu à l’écart pendant quelques années, il se laisse doucement porter par les événements de son début de mandat sans plus se soucier de rien. Il prend un peu le train, fait des ronds dans l’eau avec sa copine, reprend du poids, bronze.

Au bout d’une centaine de jours, cependant, l’euphorie est nettement retombée. Le dessert semble un peu fadasse au peuple qui attendait des lendemains qui chantent et ne voit que des journées qui ne fredonnent que des airs tristounets aux relents d’Armée Rouge et aux odeurs de formica tiède.

Il faut agir.

Et s’il y a bien une chose que François n’aime pas, c’est l’action : elle contient certes une faible probabilité intrinsèque de réussite, mais son passé personnel lui rappelle régulièrement qu’elle renferme aussi les germes puissants d’échecs futurs. De ce point de vue, la procrastination permet de s’affranchir douillettement de ce risque. Redoutant cependant que la situation lui échappe, François se voit contraint à prendre des décisions.

Le Président Des BisousEt là, dans la chaleur relative de l’été parisien, il se rappelle des enveloppes numérotées. La tergiversation, marque de fabrique normale du président, s’empare de lui pendant les quinze ou vingt minutes qui suivent. Dans le parc, les oiseaux pépient. Une brise légère joue dans les branchages des arbres, faisant danser les ombres projetées par le soleil. François fait une moue. Il s’ennuie. Il finit par se lever et va saisir la première enveloppe dans le coffre où sont rangés les codes de frappe nucléaire, un abonnement Eurodisney et sa carte fidélité Pizza Hut.

Décachetée, l’enveloppe livre un petit post-it sur lequel François peut lire : « Blâmez un héritage catastrophique ». Interloqué les trente premières secondes, temps qu’il faut à l’information pour mûrir un peu dans le yaourt cervical, François finit par sourire. Il sait déjà ce qu’il pourra faire passer comme message à son gouvernement.

Les jours qui passent confirment que le conseil donné dans l’enveloppe est le bon. Le gouvernement explique que son dérapage pas très artistique des dernières semaines était essentiellement dû au rattrapage d’une trajectoire folle laissée par le prédécesseur (abominable, comme chacun sait).

Malheureusement, au bout de quelques jours supplémentaires, l’excuse de l’héritage ne fonctionne plus. La situation, qui s’est encore dégradée, oblige la spécialité fromagère à innover. Ce n’est vraiment pas son fort, et le fait de savoir qu’une autre enveloppe, pleine de conseils judicieux, l’attend dans son coffre, le titille tant que François décide de s’en saisir.

La seconde enveloppe ouverte, le conseil apparaît, limpide, évident : « Blâmez la conjoncture ».

Encore une fois, le voile d’indécision qui nimbe les yeux du président persiste quelques secondes mais, ce laps de temps écoulé, François saisit son téléphone portable, fouille de ses gros doigts gourds le répertoire kilométrique de l’appareil, lui fait composer le numéro du premier ministre, et, quelques aboiements plus tard, repose le mobile. Pour les jours qui viennent, au moins, on pourra expliquer aux Français pourquoi le paradis promis tarde à venir : la situation est devenue simplement trop complexe, et les petits pas guillerets vers l’horizon ensoleillé sont simplement remis à plus tard, une fois le chemin désencombré de ces petits imprévus conjoncturels. Rien de grave. 10 milliards d’impôts par-ci, une tranche à 75% par là, et tout ira mieux.

Comme prévu, quelques jours s’épuisent à nouveau pendant lesquels le Premier, de plus en plus brouillon et débordé par ses autres ministres qui n’entendent pas se faire oublier à son profit, explique que la conjoncture est très très mauvaise et que ce n’est donc pas de leur faute. Manifestement, l’excuse fonctionne, mais s’émousse rapidement.

De son côté, le Président n’a pas attendu cette constatation. La troisième enveloppe est déjà dans son portefeuille. Le dimanche soir, après être allé voir sa copine Claire sur une grosse chaîne de télévision sur laquelle il aura réussi à endormir plusieurs millions de proies fiscales, il l’ouvre et y lit : « Blâmez vos collaborateurs ».

Et finalement, ce sera parfait. Il commençait justement à trouver son Premier Ministre embarrassant de médiocrité et d’improvisation. D’ailleurs, il l’a clairement fait comprendre ce soir-là en déversant une montagne de compliments sucrés sur son factotum transparent : l’impétrant peut numéroter ses abattis s’il ne trouve pas rapidement une colonne vertébrale dans les prochaines semaines.

Et dans le pire des cas, il suffira de proposer une question mal fichue à l’Assemblée pour le faire chuter … Ou mieux, tiens ! Un référendum idiot sur une question sociétale totalement périphérique aux problèmes du peuple, aussi clivante qu’accessoire. Cela aura le double avantage d’occuper l’esprit de la foule pendant quelques jours, et bien formulée, la question peut provoquer un peu d’émoi et une solide raison pour démettre l’encombrant Premier. D’ailleurs, se prend à penser François, si on pouvait arriver à donner une courte majorité à ces imbéciles de l’autre camp, on pourrait ensuite se reposer et il y aurait un boulevard pour une réélection triomphale en 2017 !

Allons. Redescendons sur Terre : tout ceci est fort improbable : le peuple français ne se laissera pas mener ainsi par le bout du nez.

Encore que…

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Commentaires75

    1. Pandora

      Ce n’est pas une solution : ceux qui les remplaceraient prendraient les mêmes mesures socialistes.

      Seule voie possible : réformer pour un État moins important dans la vie économique. Mais quel pignouf politique voudrait scier la branche sur laquelle il est assis ?

  1. Calvin

    Et maintenant une fable !
    h16, le nouveau La Fontaine de l’Epoque des Lumières Numériques !

    Merci d’avoir changé la fin qui n’est pas (encore !) d’actualité (je rappelle que la dernière enveloppe est censée contenir le message suivant : « choisis ton successeur et rédige 3 enveloppes »).
    En effet, il ne sert à rien d’avoir un successeur : CPEF.

    1. Pandora

      M. de Scitivaux la racontait ce week-end sur BFM et se demandait comment Flamby allait faire maintenant puisqu’il avait déjà utilisé les deux premières et que la troisième n’était pas encore possible.

      1. Décidément, tout le monde a eu la même idée. Manifestement, Hollande est tellement mou et prévisible que ça devient un vrai balltrap.

    1. infraniouzes

      Ayrault dont on sait, à Nantes, qu’il est l’initiateur et le soutien de ce colossal projet festif construit autour d’un gigantesque éléphant en tulipier de Virginie…
      Mais on sait depuis longtemps qu’ « un éléphant ça trompe énormément »….
      Alors Ayrault… Cornac du gouvernement ou éléphant du PS ?

  2. bibi33

    la situation est devenu avec un e c’est mieux.

    Mais c’est vrai qu’en ces temps dur pour tout le monde je comprends cette économie.

    1. Aristarque

      Et un « s » à dur puisqu’il s’agit des temps serait du meilleur effet!
      Foin des économies en Socialie triomphante (encore un peu…)

  3. Flo

    Pas écouté les divagations d’hier soir.
    Les résumés de ce matin suffisent pour me dire que j’ai bien fait.
    Le prédécesseur pouvait agacer c’est un fait, mais le nouveau, il n’est même pas énervant, au bout de deux minutes on fait : Pffff…un baillement et on zappe.
    A part ça H16 vous faisiez remarquer avec juste raison le très beau piège à pignoufs tendu par Clint.
    Je crois cependant qu’avec le cas de Bernard Arnaud on dépasse très allègrement le mur du çon dans le domaine.
    Médias, syndicats, politiques de TOUS bords, nous convient à une séance de de PIGNOUFERIE comme on en a pas vu souvent avec une unanimité qui serait touchante si elle ne nous précipitait dans une médiocrité d’analyse et de comportement abyssale.
    En France ces gens veulent nous obliger à nous mouvoir dans un espace clos qui va du crétin au très crétin.

    1. Lorg

      Pour ce brave Bernard c’est rigolo dans chaque article ou commentaire d’hydrocéphales télévisuels il se voit affublé de l’adjectif « Libéral ».
      Frappé du sceau de l’infamie cet ignoble Bernard n’a plus qu’à errer dans les limbes pour sortir de l’enfer fiscal franchouille. Les Hadès de ce monde peuvent éructer d’aise et le traiter de parasite cf le maître des lieux Méchancon.

        1. Lorg

          C’est pour ça que la qualificatif est savoureux dans le cas de BA, c’est un pur produit du capitalisme de connivence français mais pour un plumitif franchouille cela dépasse largement ses compétences.
          L’adjectif « libéral » remplace « pas bisou », « méchant, « vilain », « connard », « enc… » au choix dans la phrase je cite : « Proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy et libéral revendiqué, Bernard Arnault possède une fortune estimée à 41 milliards de dollars… »

    2. vdfnçai

      Il paraît que la moitié des Français a regardé l’emission.

      Les sondages ne précisent pas s’il s’agit de la moitié inférieure des Français, les rotondités sélènes tournées vers l’image.

  4. Théo31

    Flan Blabla est finalement comme son prédécesseur : il voulait le pouvoir mais n’est pas fichu de faire quelque chose avec.

  5. Aristarque

    Curieux qu’avec cette solidarité dont on nous rebat les oreilles en permanence, très peu se proposent d’envoyer à Bercy un chèque complémentaire de leurs impôts standards au titre de l’effort-citoyen-et-patriote-en-vue-du-redressement-(productif)-du-pays alors qu’ils n’hésitent pas à vouloir le faire faire à d’autres…
    Il est vrai que ces autres, étant politiquement minoritaires, ont automatiquement tort depuis une trentaine d’années

  6. Aristarque

    Et dans la présidence bla-bla, se propage depuis une bonne semaine l’annonce que la France va construire 2,5 M de logements en cinq ans au rythme éblouissant de 500.000/an…

    Jamais la France, même au plus fort des années 70 où il y avait moins de contraintes, plus de foncier disponible et un tissu d’entreprises du bâtiment bien plus fourni que maintenant, notamment en entreprises moyennes, n’y est arrivée…

    Dans la mesure où il n’y aurait aucun obstacle et que tout se déroule harmonieusement, il faut compter 3 à 3,5 ans minimum entre réservation puis achat du terrain et livraison de l’immeuble fini.

    Autant dire que la citerne d’eau fraîche est indispensable…

    1. Pascale

      Je me souviens en effet de la France des 60s’ et des 70s’ où la France n’était qu’un vaste chantier. Ca construisait à tour de bras. Mais on sentait un dynamisme et un optimisme sous-jacent à cette activité.

      Aujourd’hui tout ce dynamisme et tout cet optimiste ont été tués dans l’œuf par l’étatisme et le socialisme.

  7. gem

    tu as oublier la dernière enveloppe : celle qui contient les mots

    asseyez-vous, écrivez quatre lettres, puis sortez discétement

  8. Pascale

    Tout ceci ne nous dit pas cher H16 si vous vous êtes infligé le visionnage du discours TV de notre dessert fromager ? Pour ma part, c »est non pour 2 raisons : je n’ai pas la télé et, l’eusse-je eue, que je ne me serais pas infligée cette épreuve.

  9. El Gringo

    You know, when Khrushchev was forced out,
    he sat down, he wrote two letters and gave them to his successor.
    He said, « When you get yourself into a situation you can’t get out of,
    « open the first letter, and you’ll be saved.
    « And when you get yourself into another situation you can’t get out of,
    open the second letter.  »
    Well, soon enough, this guy found himself in a tight place,
    so he opened the first letter, which said,  » Blame everything on me.  »
    So, he blamed the old man. It worked like a charm.
    He got himself into a second situation he couldn’t get out of,
    and he opened the second letter.
    It said, « Sit down and write two letters.  »
    Yeah. »

    (Traffic, film américain réalisé par Steven Soderbergh en 2001)

        1. Sansintérêt

          Oubliez, je parlais de Human Traffic : victime de ma nouvelle politique de non-insistance sur navet détecté. J’ajoute donc Traffic à ma liste.

  10. Higgins

    J’ai terminé hier soir « La source vive » d’Ayn Rand (Plon éditeur). J’avoue que les propos tenus dans le livre, principalement ceux dits par Howard Roark à la fin du livre, prenaient un curieux écho alors que la personne normale qui préside à nos destinées décrivait les deux années à venir: « Le -bien commun- de la collectivité en tant que race, que classe ou d’Etat fut le but avoué et la justification de toutes les tyrannies qui furent imposées à l’homme. » (page 677).

    1. Sansintérêt

      Sachant que nombre de libéraux, de modérés, de conservateurs, etc.. sont tout autant attaché au bien commun (res publicae). De là à dire qu’ils portent tous le germe de la tyrannie, il y plus d’un pas.

      1. Calvin

        Il est précisé « bien commun de la collectivité ».
        De là divergent ces deux tendances : étatistes ou libéraux.

        1. Calvin

          Tu as les biens qui n’appartiennent à personne (res nullius, pour reprendre ta désignation), mais dont le travail apporte une valeur.
          La tyrannie impose que cette valeur ajoutée appartienne à la collectivité (et non d’abord à celui qui la crée), et même d’abord à ceux qui ont le pouvoir (la force).

    1. Calvin

      Pour toute réclamation, adressez vos demandes à :
      A. Merkel,
      Chancellerie De la République fédérale d’Allemagne,
      Berlin – Deutschland

    2. Aristarque

      Seulement 500 millions ?
      Ils jouent mou du genou et petit bras en Slovénie.
      Les gens sérieux débutent immédiatement à la dizaine de milliards…

  11. Pod

    Bon, Mosko nous repète un score :
    « Il y aura la réforme de la compétitivité », « tout est sur la table », a-t-il affirmé sur RMC/BFMTV.

      1. Pod

        Glané sur boursorama ce jour; copié-collé (aussi bien qu’un journaleux de base) tel quel.
        Oui en effet, kézako ? c’était bien l’objet de mon post.
        Mais je doute qu’il y ait le moindre sens là-dedans, glose socialoïde traditionnelle.

  12. johnny_rotten

    Si Hollande a besoin de 33 milliards d’euros, pour a-t-il dit « ne pas perdre notre souveraineté », nul besoin de taper sur la gueule du contribuable et de détruire ou faire fuir les entreprises (creatrices de richesse et d’emplois)à coup de taxation, de contraintes législatives et de confiscation de dividendes.
    Le Flamby sait parfaitement que l’Etat et les collectivités locales ont besoin d’environ 200 milliards d’euros par an, qu’ils doivent emprunter, pour payer UNIQUEMENT les salaires de personnels pléthoriques.
    C’est là-dedans qu’il faut taper pour trouver cette somme.

    1. douar

      bien sûr, mais ce sont des élections régionales, municipales perdues derrière, donc un paquet de socialistes et assimilés vers Paul Employe. Le choix est cornélien.

    2. Aristarque

      Ces deux cents milliards sont à considérer comme un investissement R&D en matériel électoral indispensable au boulot d’après élection…

  13. ikoli

    il parait que Brejnev racontait ceci en privé :

    Quand j’ai succédé à kroutchev, il me donna 2 enveloppes en me disant : ouvrez les quand vous ne saurez plus quoi faire.

    au bout de qq temps, j’ouvris la première, celle -ci disait : Blâmez votre prédécesseur. Ce que je m’empressais de faire et tout rentra dans l’ordre.
    Qq années plus tard les choses devinrent à nouveau compliquées. J’ouvris la 2eme.
    Celle -ci disaitt : ecrivez 2 lettres.

    1. Woland

      Brejnev ne pouvait pas dire cela en privé. Non pas parce qu’il est mort, comblé d’honneurs après dix-huit ans de règne, à son poste de « secretaite général du TsK KPSS, Président du présidium du Soviet suprême d’URSS », mais parce que les mauvaises langues racontent… qu’il ne savait pas écrire (même si son nègre eut le prix Lénine de littérature pour « Malaïa Zemblia »).
      D’ailleurs, c’est peut-être parce qu’il était incapable d’écrire ses deux (ou trois) lettres qu’il est resté si longtemps à son poste.
      PS : Attention à l’orthographe de Khrouchtchev.

  14. Alex6

    Ca m’avait paru delirant depuis le debut qu’un type de son envergure puisse se trouver a un tel poste. C’est extremement usant de se trouver a un poste sans en avoir les capacites intellectuelles. Psychologiquement, beaucoup de manager perdent deja completement pieds quand ils ont surestime leurs capacites, je n’ose pas imaginer ce que ca doit etre en tant que president.
    Il y a un tres fort risque d’instabilite politique dans ces conditions, soit que Hollande lache physiquement, soit que son manque de competence cree des tensions insoutenables en interne.
    Je crois sincerement qu’il ne tiendra jamais cinq a ce rythme, surtout que le pays sera en recession des l’annee prochaine. La dissolution de l’assemblee est effectivement la seule option, en imaginant le pire soit une demission pour cause d’ennui de sante. L’histoire de la grenouille et du boeuf en bis repetita…

    1. Ernest

      Sauf que s’il est crevé ou dépassé rien ne l’empêche de s’éclipser, de laisser au gouvernement le boulot et la réception de tomates pourries. Au pire, l’assemblée est dissoute, on se chope Fion ou Coppé comme premier Ministre, et lui n’a plus qu’à se mettre à la Corona devant le foot, tranquilou. A ce rythme il tiendrait 5 ans.

  15. Aloux

    En tout cas il a décidé de passer la vitesse supérieure dans la diversion, j’ouvre mes mails ce matin paf! qu’est-ce que je vois dans les nouvelles : présentation du projet de loi sur le mariage et l’adoption des homosexuels en octobre, Ayrault fait de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme « une priorité de son gouvernement », avec la réunion d’un comité interminustériel pour décider d’un « plan d’action fondé sur l’éducation ». Puissant…

    1. Alex6

      Vous n’etes pas assez bisous et ne comprenez donc pas l’urgence du truc.
      Il y a peril en la demeure, surtout pour les juifs-gay.

    2. Aristarque

      Question flouze, ce type de priorité ne coûte rien.
      Excellent motif pour le mettre en avant, provoquer un émoi plus ou moins général et des discutailleries d’autant plus vaines et stériles que les décideurs politiques n’en ont rien à cirer de l’opinion du Peuple.
      Cela focalisera l’attention du bon peuple sur un détail accessoire qui permettra de faire passer tout ce qui est désagréable en catimini.
      Vieille technique de prestidigitation…

  16. Marco33

    L’histoire des 3 enveloppes : vieille blague que j’ai redécouvert samedi matin sur BFM.
    La 3ème enveloppe : « Préparez 3 enveloppes ».
    Décidément, beaucoup d’auditeurs de cette radio ici (et c’est très bien).
    Bon, dans 2 ans, François NoLand sera sous antidépresseur…
    Le bras de la claque fiscale prend son élan, et nous allons redécouvrir avec « joie » les manifs des cocus de Thibault.
    Ce quiquennat va être sportif!

      1. Marco33

        P’tain, après avoir ridiculement emprunté les mimiques mitterrandiennes, voilà qu’il va nous faire de la cohabitation façon chirac.

        La Sacem devrait demander des droits d’auteur…. section comique-ridicule.

  17. Aristarque

    Sans lien direct avec le sujet, on apprend aujourd’hui que le Président est devenu un Président normal.
    Pour aller à Rennes, pourtant desservie par TGV, il a pris l’avion…
    Sûrement un problème d’horaires…
    Le jeu de rôle avec la carte type normal commence à bien faire…

    1. Calvin

      Fin de l’état de grâce et Hollande est devenu un Sarkozy normal.
      Le Changement (de nom du Président, pas des méthodes) est accompli.
      Fin de la séquence présidentielle…

  18. tubalcain131

    intéressant à relire 4 ans plus tard, un paquet d’attentats plus tard, une montagne d’inepties plus loin et un univers de mensonges plus profond, lorsque cette merde molle a fini de dessouder les derniers piliers qui rattachaient la « démocratie » à l’idée de Nation. Ce ne sont plus des élections qui nous rendrons un appareil d’état fonctionnel…par contre la guerre civile semble désormais totalement inévitable. Pourquoi taubira ne maintient-elle pas sa candidature, histoire d’accélérer le processus? étonné…

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