Obamacare ou le mépris du peuple

Aujourd’hui, c’est avec une actualité américaine que je voudrais étayer ce petit billet, parce qu’après tout, il n’y a pas de raison de croire que seuls les Français se vautrent dans le socialisme détendu du mensonge : c’est malheureusement très répandu de par le monde.

Et pour donner un peu de contexte, évoquons en quelques lignes la récente réforme de l’assurance maladie aux États-Unis, propulsée par un Obama très volontariste, et qui se sera notamment soldée par la création d’un site web dont les contre-performances sont si épiques que toute la réforme s’est transformée en mème sur internet. Entre les difficultés (pour ne pas dire l’impossibilité) à se connecter et enregistrer ses demandes et les milliers de cas ubuesques où des personnes sans ressources se retrouvent bannies d’un système auquel elles avaient précédemment le droit, et ce, en parfaite opposition avec les buts affichés de la réforme, Obamacare est rapidement passée d’une nécessité pour une partie de l’aile gauche américaine à un échec cuisant pour une majorité d’Américains, toutes couleurs politiques confondues. Le mot “désastre” a même été employé pour qualifier l’ensemble de la réforme, depuis la loi, parfaitement illisible et étalée sur des centaines de pages (des dizaines de milliers si on inclut les régulations attenantes) jusqu’à ce fameux site web, bourré de bugs.

obamacare

L’affaire a donc, assez logiquement, défrayé la chronique pendant de longs mois Outre-Atlantique. Dernièrement, elle rebondit cependant avec les déclarations pour le moins éclairantes de Jonathan Gruber. Comme l’explique en détail le magazine Reason, Gruber, professeur au MIT, est considéré par la plupart des observateurs informés comme l’une des personnes-clé derrière la construction d’Obamacare, la loi en question (“Patient Protection & Affordable Care Act”). Gruber a notamment aidé a rédiger la loi d’assurance santé en vigueur au Massachusetts, et qui a servi de modèle à la loi fédérale ; il a assisté la Maison Blanche lors de l’établissement des fondations de cette nouvelle loi, et, d’après le New-York Times, fut finalement envoyé au Capitole pour aider les membres du Congrès à en rédiger les premiers brouillons. Dans le même temps, il s’est occupé de fournir aux médias le matériel nécessaire à la propagande enthousiaste sur ce projet, et fut payé près de 400.000 dollars pour son travail de consultant.

Autrement dit, Jonathan Gruber a une excellente idée de ce qu’il a fallu déployer comme énergie et comme tactiques pour que cette loi passe. Et cela rend d’autant plus crédible, lorsqu’on écoute la vidéo suivante, ses affirmations selon lesquelles il était absolument nécessaire d’être le plus opaque possible à propos des coûts et effets réels de cette loi, et d’utiliser avantageusement “la stupidité des électeurs américains” pour qu’elle passe.

Pour plus de facilité, je vous traduis la partie croustillante de l’intervention :

“This bill was written in a tortured way to make sure CBO did not score the mandate as taxes. If CBO [Congressional Budget Office] scored the mandate as taxes, the bill dies. Okay, so it’s written to do that. In terms of risk rated subsidies, if you had a law which said that healthy people are going to pay in – you made explicit healthy people pay in and sick people get money, it would not have passed… Lack of transparency is a huge political advantage. And basically, call it the stupidity of the American voter or whatever, but basically that was really really critical for the thing to pass….Look, I wish Mark was right that we could make it all transparent, but I’d rather have this law than not.”
“Cette loi a été écrite de façon amphigourique pour être certain que le Bureau du Budget au Congrès (CBO) ne l’évaluerait pas comme une nouvelle taxe. Si tel était le cas, la loi ne serait pas passée. On l’a donc écrite ainsi. En ce qui concerne les paiements en fonction des risques, si vous aviez une loi qui expliquait clairement que les gens en bonne santé allaient payer pour ceux qui sont malades, alors la loi ne serait pas passée non plus… L’absence de transparence a d’énormes avantages politiques. Et simplement, appelez-ça la stupidité des électeurs américains ou peu importe, ceci était vraiment indispensable pour que ce truc passe… Vous savez, j’aurais bien aimé que Mark ait raison et qu’on puisse jouer la transparence, mais je préfère avoir cette loi plutôt qu’elle ne passe pas.”

obamacare this is going to hurt

Évidemment, les déclarations de Gruber valident d’un coup toutes les critiques qui ont été émises sur cette loi depuis des années et sur les tactiques employées pour la faire passer.

D’une part, c’est la confirmation que la loi fut construite, dès le départ, pour camoufler sa nature au Congrès, qui l’aurait recalée. En substance, les Démocrates l’ont écrite pour entourlouper sciemment le congrès (ici, on ne pourra prendre par comparaison ce qui se passe en France où, comme l’a amplement montré la loi ALUR, nos amis socialistes sont si mauvais qu’ils arrivent à se tirer une balle dans le pied même lorsque le Sénat est aussi de leur côté).

D’autre part, c’est aussi la confirmation que les auteurs de la loi savaient pertinemment qu’elle ferait payer les gens sains pour les malades, bien qu’ils se soient toujours refusés à l’admettre de peur que cela détruise toute chance au projet d’aboutir. En d’autres mots, les aficionados de la loi croyaient que le public n’aimerait pas certaines de ses conséquences et ont donc tout fait pour les lui camoufler.

new yorker obamacareEnfin et de façon plus importante encore, c’est aussi clairement la confirmation que Gruber pense tout à fait légitime de pipeauter le peuple pour imposer ses propres agendas politiques. Ce n’est pas vraiment surprenant si l’on se rappelle qu’il se sera bien gardé de mentionner qu’il émargeait aussi au budget de l’administration Obama tout en fournissant aux médias une évaluation prétendument neutre de la loi.

Mais c’est en tout cas particulièrement éclairant sur la façon dont Gruber tente à présent de faire oublier ses déclarations contradictoires sur la façon dont les subventions fédérales sont distribuées aux États américains, mécanisme subordonné à la participation directe de ces états dans le système fédéral d’assurance maladie, au détriment des assurances privées, et qui est maintenant au cœur d’une dispute légale en passe de se régler à la Cour Suprême. Ses dénégations et explications confuses sont d’autant plus difficiles à croire maintenant qu’il a ouvertement admis trouver tout à fait normal de mentir au peuple pour imposer ses opinions politiques.

Peut-être pense-t-il que les électeurs américains sont stupides ; mais question stupidité, c’est bien lui qui a joué à l’idiot en lâchant ça devant une caméra…

Maintenant, lorsqu’on voit ce qui se passe aux États-Unis et qu’on le rapproche de ce qui se passe en France, on ne peut qu’être frappé par la similarité des comportements et des mécanismes qui se mettent en place. La candeur de Gruber dans ses déclarations, montrant ainsi tout le mépris qu’il peut avoir pour les électeurs lambda de son pays, n’est pas sans rappeler ce même mépris qu’on trouve régulièrement de ce côté-ci de l’Atlantique, lorsque par exemple le parlement se fiche ouvertement de l’avis souverain pour passer ses petites lubies en loi. De ce point de vue, l’étonnement (et l’agacement logique) de nos amis américains lorsqu’ils se rendent compte que leurs élites les mènent en bateau rafraichira tout Français qui aura entendu feu George Frêche expliquer clairement à quel point le politicien doit, pour réussir en politique, prendre l’électeur pour un con.

Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse. (…) Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les « engraner ».

Et indépendamment de ces traits de lucidité de Frêche, le fait de mentir pour un dirigeant politique (ou, comme ici, d’un consultant qui travaille pour eux) n’a rien d’illogique si l’on se rappelle que ces personnes ne travaillent en rien pour notre bien, mais bien pour le leur. Conséquemment, celui qui en politique parie sur la stupidité gagnera bien plus facilement que tout autre, quitte a proposer des solutions collectivistes parfaitement idiotes, inopérantes et qui se terminent, à l’instar de l’Obamacare, en véritable désastre.

Enfin, une note à mes éventuels lecteurs américains francophiles : vous savez, l’Obamacare, nous savons exactement ce que ça vaut. Nous sommes votre futur, et il n’est vraiment pas rose.

one does not simply keep obamacare

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Commentaires246

  1. Le Gnôme

    J’ai toujours pensé qu’Obama était un bon socialiste. Pas étonnant qu’il soit si populaire auprès de nos politiques, métis et socialite, que du bonheur. Métis et Républicain, il aurait eu moins de succès, il lui aurait manqué une composante.

    1. bob razovski

      Métis et Républicain lui aurait valu un sobriquet façon “toutou à sa mémère” ou “esclave du libéralisme turbo machin chose…”

      Il est socialiste, il est dans le camp du bien, épicétou !

      1. Roi Heenok

        Aux Etats Unis on appele cela un Oncle Tom, du roman Uncle Tom’s Cabin, où un vieux nègre avec un air de sage (genre le rôle type de Morgan Freeman) prend parti pour un blanc dans une querelle avec son esclave.

    1. Kekoresin

      Presque le mérite d’être français 🙂

      Encore un petit tour en Absurdie et on lui offre sa carte de socialo au beau pays des taxes punitives sur tout et n’importe quoi…

        1. Honorbrachios

          ça me fait penser à une réplique des Inconnus parodiant des publicitaires : “Ne pas prendre les gens pour des cons mais ne pas oublier qu’ils le sont !”

          1. Théo31

            “La majorité a toujours tort. Parce qu’elle est composée d’imbéciles. La minorité aussi est composée d’imbéciles. Mais ils sont moins nombreux.”

            Léo Campion

    1. passim

      Frêche, comme Aron, qui estimait à moins de 10 % la proportion de citoyens aptes capables de comprendre, un tant soit peu, la politique.
      HS : QUI EST KIM KARDASHIAN ?

    2. gem

      C’est pas le nombre qui compte, l’argument reste fondamentalement qu’il faut un argumentaire bien plus simple pour manipuler un débile, alors qu’il a le même poids électoral qu’un génie bien informé.
      De plus un type intelligent est probablement bien mieux installé dans la vie et donc bien plus cher à acheter. Acheter le type intelligent n’est donc rentable que si il est un relais d’opinion

  2. Kazar

    Obama est un gauchiste, un vrai, mais les électeurs l’ont élu parce qu’il est noir, ce n’est pas plus compliqué que ça…Ils l’ont voulu, ils l’ont eu, les USA ne se portent guère mieux que la France du point de vue politique, mais ont l’avantage d’être capable de changer radicalement de cap lorsque cela ne va plus, ce qui n’est pas le cas chez nous.

    1. Riguite

      Certains ne changeront pas de cap. Démocrates ils sont, démocrates ils resteront. L’appartenance à une tendance politique est presque une question religieuse là-bas…

      1. Christophe

        Et… ethnique.

        N’oubliez jamais cela. Là-bas ça compte.

        Chez nous aussi, mais on ne veut surtout pas le voir, ni le comprendre.
        😉

        1. ironbooboo

          Et on a raison pour une fois. Le cool président du ghetto qui se bouge pour les masses sera plus difficile à vendre ici.

        2. Théo31

          Faudra qu’on m’explique comment on peut être noir/juif et voter pour le parti qui fournit depuis plus de cent ans 100 % de ses membres au Klan.

      2. Eole

        Certes, mais entre les Partis Démocrate et Républicain US, il y a une très nette différence. Ce n’est pas comme en France où tous les partis sont étatistes! 😉

    2. val

      C est vrai que chez nous ça fait 40 ans qu on va droit dans le mur, un telle constance mérite une palme. 😀

          1. Théo31

            Dommage que le parti qui se présentait jadis comme celui des 75 mille fusillés n’ait pas fait de ce mythe une réalité.

    1. carpe diem

      un chroniqueur a dit ce matin sur RTL que cela était infime : à peine une demi heure de production du pays…

    2. Honorbrachios

      et ça sort de l’insee donc ça ne veut rien dire (basé sur des sondages – et les sondages ont une marge d’erreur de 0.5)

    3. LECOMTE René

      Vous oubliez, que pas plus tard qu’hier soir, l’Assemblée a renforcé la lutte contre l’optimisation fiscale.
      C’est sur que cela va inciter les entreprises étrangères à investir dans notre pays (que le monde entier nous envie) et les entreprises implantées en France à y rester.
      Mais pour ceux qui votent ces amendements, des milliards, il y en a partout. Et il ne veulent pas se baisser pour les ramasser, vous comprenez, c’est dur de remplir les brouettes de milliards de l’argent des autres et très fatiguant.

    1. gameover

      “As part of the 24th Annual Health Economics Conference hosted by PennLDI, Mark Pauly and Jonathan Gruber were featured in the Plenary Panel discussing the role of economics in shaping (and possibly reshaping) the ACA. See below for the conference agenda with links to working papers. ”

      http://ldi.upenn.edu/ahec2013/agenda

  3. Higgins

    Pas grand chose à changer à ton billet pour qu’il convienne à la Grance. Je regrette de moins en moins de ne plus voter pour ces cons (y’a pas de raison que leur mépris joue à sens unique).

    1. royaumont

      Il y a une différence majeure : aux Etats-Unis, à prendre les électeurs pour des cons et ne pas s’en cacher, Obama s’est pris une veste (historique même).

      En Europe, en France en particulier, un politicien peut prendre les citoyens pour des cons, le dire en publique et … quoi, il y a un problème ?

      1. gem

        Une des réplique culte du “parrain”
        Michael : My father is no different than any powerful man, any man with power, like a president or senator.
        Kay : Do you know how naive you sound, Michael? Presidents and senators don’t have men killed.
        Michael : Oh. Who’s being naive, Kay?

      2. Roi Heenok

        En effet, passer une réforme de l’éducation en 3 mois, où tous les syndicats sont d’accord entre eux et où il n’y a besoin que les arroser une fois, ça casse un peu l’immersion.

  4. val

    Le cynisme de ces politiques est révoltant. Le pire étant que leur réussite leur donne raison. Ceci étant dit , pérorer haut et fort comme ils le font peut leur revenir assez fort ds la figure, ils ne faudrait pas qu ils poussent leur chance trop loin … Les gens sont surtout naïfs et répugnent à voir la réalité telle qu elle est, ce n est pas de la bêtise , c est juste une forme de protection. Prendre les gens pour des cons est dangereux , si j étais à leur place je ferais gaffe …..;-)

    1. Kekoresin

      Ben oui, mais les cons (attention, on est toujours le con de quelqu’un) sans chef sont comme des ours dans un champ de cactus: plutôt prompts à la violence aveugle.

      Et puis depuis des décennies en France, l’état divise conscencieusement la population en octroyant des petits privilèges par ci par là. C’est le meilleur moyens d’éviter une émeute globale. Bon, après nos politichiens pleurnichent face caméra que le français est égoïste et irresponsable, mais c’est exactement l’effet recherché…

      1. royaumont

        Tocqueville disait déjà que les français avec deux passions contradictoires : l’égalité et les privilèges. En gros, je veux autant que les autres, sauf dans les cas où j’ai plus.

        De toute façon, l’achat de clientèle est aussi vieux que la politique dont il est indissociable. Le seul moyen d’en juguler l’injustice foncière est… de diminuer le poids de l’état et corollairement d’augmenter le poids relatif des contre-pouvoirs.

        1. yp

          “Je veux autant que les autres, sauf dans les cas où j’ai plus.”

          C’est exactement ça : Le terreau le plus fertile pour la jalousie et sa petite copine, la dénonciation.

          Quand à diminuer le poids de l’état… Je suis convaincu qu’il va falloir que les frankaouis passent par une bonne dictature bien dure et bien socialiste avant d’en arriver là. Et c’est mérité : on parle de gens qui ont accepté d’endetter leurs gosses pour pouvoir en croquer encore un peu !

          1. nocte

            Quand on arrive à croire que l’URSS n’a pas marché parce qu’ils ne sont pas allés assez loin… j’ai des doutes quant à la possibilité d’ouvrir les yeux grâce à une dictature socialiste bien dure.

            1. yp

              L’URSS n’a duré éternellement – même si 70 ans, c’est “assez” long comparé à une vie d’homme…

              Parfois, je me demande si l’homme est fait pour vivre libre : Lorsque’un choix se présente, ils choississent quasi-systématiquement la voie de la sécurité et de l’esclavage – c’est désespérant !

              1. gem

                Je n’en crois rien. Les société socialistes ne sont pas sûre du tout, l’incertitude et l’arbitraire y sont maximum, tous les coups sont permis, tu y mise ta vie même. Le socialisme, et plus encore le socialisme révolutionnaire, c’est voie de l’aventure, du risque, de l’affrontement, de la révolution et des guerres.

                1. val

                  @gem , en fait ça dépend pour qui . Un jour , un français touriste à Londres où nous habitions me demande : “c’est bien la vie à Londres” ? je lui ai dit :”Pour nous oui, mais ça dépend de qui vous êtes . Si vous avez un profil recherché ici oui, sinon , pas du tout ” . Pour le monde coco c’est pareil , un chauffeur tchèque m’a dit il y a qq années “le communisme c’était bien , tout était prévu , planifié , on avait tout pas cher, il suffisait juste de faire profil bas et de fermer sa gueule” , le paradis pour lui , l’enfer pour nous .

                2. yp

                  gem > Les sociétés socialistes ne sont pas sûres, mais c’est pas comme ça que les gens se l’imaginent ; ils imaginent une société bisou (par exemple, quitte à payer pour avoir la paix sociale), dépourvue de toute friction et de toute contrariété.

                  “Ceux qui choisissent la sécurité au dépends de leur liberté finissent par perdre les deux” (je ne suis plus sûr à qui l’on doit attribuer la citation, mais je rajoute “et c’est bien fait, il y a une justice dans ce bas monde !”) Le seul problème, c’est que la majorité des gens veulent ne pas avoir à se prendre en charge – et donc, grâce à la démocratie, la minorité qui a juste envie qu’on lui foute la paix, doit perdre sa liberté.

                  val > des nostalgiques du communisme, il y en a plein les pays de l’Est. Et ça corrobore ma thèse : la majorité des personnes ne demandent qu’à vivre aux dépends des autres. Un jour quelqu’un m’a dit “le problème du socialisme, c’est qu’une société n’aspire pas à un minimum”… Et bien c’est faux ! La majorité de nos concitoyens (du monde) n’aspire qu’à vivre pris en charge physiquement par la société et pris en charge émotionnellement par la télé.

                  1. val

                    @yp pas faux , mais ils n’y trouvent pas le bonheur mais l’ennui … Le problème c’est qu’une fois le socialisme installé dans un pays , les dynamiques/créateurs/libéraux se barrent et cela ne fait qu’accélérer le processus de socialisation .. On se demande toujours pourquoi les US, UK ont été et le sont encore un peu libéraux : c’est simple : ce sont les libéraux qui se sont barrés d’ailleurs . Bon vivement qu’on aille sur Mars 😉 !

    2. Théo31

      Les politiciens sont l’image de ceux qui les élisent. Tant que l’avortement est en vigueur et que ceux qui refusent de participer au viol collectif ne sont pas majoritaires, ils ne risquent rien.

  5. Celes

    Je ne veux pas faire de mauvais esprit, mais en tant que médecin, des cons, OH OUI il y en a.

    Par le mot “con”, je définis une personne “incapable de remise en cause”, et ce même si sa position est auto-destructrice et contradictoire.

    Le con a comme caractéristique qu’il cherche à remettre en cause le monde entier plutôt que lui-même : il ne VEUT pas savoir.

    Ne pas savoir (ignorance) est pardonnable, ne pas vouloir savoir (connerie) ne l’est pas.

    Je suis plus souple que ces gens, je pense qu’il y a, en France, une proportion de 50 à 60% de cons.
    La plupart des gens ne sont que des gros boeufs qui suivent un mouvement imposé par la masse (désastre de la TV), sans jamais se poser de questions.

    C’est désespérant, c’est ce qui fait la déprime du métier médical, et je partage le mépris de ce type envers une bonne partie de l’humanité dont la juste place est effectivement dans une poubelle.
    Mais bon, au niveau image, ça se fait pas de le dire, ça pourrait les choquer, ces petites bêtes là…

    1. Celes

      C’est d’ailleurs mon gros questionnement actuel : le droit de vote doit-il être égalitariste ?
      Doit-on mettre les cons au même niveau que les autres pour le cote ?
      Faut-il mettre des coefficients ?

      Si oui, comment reconnaître les cons ?

      Certains disent qu’il faut pondérer le droit de vote en fonction du niveau de revenus (tout le monde paye des impôts et plus on en paye, plus le vote compte). Je ne pense pas, car la connerite aiguë est une maladie qui touche toutes les classes sociales et tous les niveaux de revenus.

      En revanche, je pense que le droit de vote devrait être attribué suite à un examen (gratuit, modalités fixées dans la constit, à repasser régulièrement) pour s’assurer que ceux qui votent savent le minimum (au moins lire, écrire et compter).

      Si le vote des cons n’était pas au même niveau que ceux des intelligents en France, nous n’aurions pas des politiciens qui mentent à tout va et leur filent des subventions pour obtenir des voix, l’égalitarisme ne fonctionnerait pas.

      1. Patatrac

        « comment reconnaître les cons ? »

        La maxime d’Audiard vous sera peut-être utile : « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

        1. gameover

          Il a dit aussi : les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.

          Les cons savent qu’ils tirent sur la corde et qu’elle va finir par péter… mais so far, so good.

          1. val

            @Go , j’aimerais tant que vous ayez raison .. mais malheureusement , ceux qui vont payer ne sont pas ceux qui les ont faites … Tonton peut dormir tranquille dans sa caisse en bois , ou peut être rôtit -il en enfer ??

            1. Théo31

              “ceux qui vont payer ne sont pas ceux qui les ont faites”

              ils les ont faites grâce à ceux qui les ont élus. Normal qu’on leur présente la facture.

              1. Caton

                Les punitions collectives sont interdites par les conventions de Genève. Et je n’ai pas voté pour ces guignols.

                1. val

                  @Caton : +100 , je n’ai pas voté pour la caricature de marshmallow geante et pourtant je paye tous les jours 🙁

            2. gameover

              Val, qui te dit que si l’autre là est dans sa caisse, que ce n’est pas une punition divine ? 🙂
              Moi je n’ai fait que du bien autour de moi, alors… j’irai au paradis… et suivant le pari de Pascal j’ai bien raison d’y croire !

        2. Honorbrachios

          Un calcul simple pour évaluer l’intelligence d’une foule (Théorème de Terry Pratchett) :
          Diviser le QI le plus bas des participants par son nombre.

          1. MadeInCH

            Romuald expliquant à Garulfo pourquoi “les gens” réagissent aussi bêtement::
            “Ce ne sont pas de gens. C’est une foule”

            1. Oo

              Ahahah, ravi de voir que cette bd inspire aussi ici

              Son cheval dit aussi : “l’humaine nature est ainsi faire : beaucoup de pire pour un peu de meilleur”

        3. Celes

          C’est une maxime drôle, le problème c’est que la plupart des cons n’osent rien.
          Les cons qui osent tout sont les cons les plus dangereux : ceux qui ont du pouvoir (suivez mon regard…).

          Après, il faut aussi définit le fait de “tout” oser, il y a des choses qu’on ose et qui sont bonnes…

      2. yp

        J’entrevois la possibilité d’un QCM à une seule question :
        “Je jure de voter UMPS : [OUI] [Réponse éliminatoire]”

      3. gameover

        Je pense que tu n’es pas allé encore assez loin dans ta réflexion.

        Con n’est pas le contraire d’intelligent.

        1. passim

          Bien d’accord. On peut être intelligent et très con. Très con avec beaucoup d’intelligence, ce qui rend la connerie pire.
          L’intelligence n’est pas une vertu, seulement un instrument, comme la force physique. Ce sont les qualités dites humaines qui font avant tout la valeur d’un individu. L’intelligence ou la force ne sont que des amplificateurs.

        2. Celes

          Tout dépend de la façon dont on définit les mots. C’est pour ça que j’ai donné ma définition du mot “con”.

          Il existe 3 formes d’intelligences : sociale (empathie, sensibilité, maîtrise du langage, de la musique et des sons, etc.), rationnelle (mémoire, portée de raisonnement, vitesse de raisonnement, calcul, associations, logique, etc.), et imaginative.

          Personnellement, je considère comme “intelligent” une personne qui a de “l’imagination” car c’est la seule intelligence qui permette de créer quelque chose : elle se nourrit des 2 autres.

          Et l’une des caractéristiques du con, c’est qu’il n’a pas d’imagination.

          Donc pour moi, intelligent et con s’opposent.
          Mais si tu mets l’intelligence à un autre niveau, alors oui, on peut avoir des “intelligents cons” : des mecs capables de passer tous les diplômes que tu veux, mais incapables d’avoir la moindre idée constructive.

      4. Pere Collateur

        A la base, le vote avait pour but de donner la “parole” à tous, indépendamment de tout le reste. Un Homme = Une voix.

        Si on veut se lancer dans ce genre de chose, la première question à poser est: Qui fait les règles d’accès au vote?
        De là découle tout le reste, et bonne chance pour les effets de bords.

        1. gameover

          Non Père Collateur la question à se poser est “Pour quoi on vote ” (pour quoi en 2 mots).

          Si au niveau local on vote des budgets, c’est quand même délirant que ceux qui ne paient pas d’impôts locaux votent nan ?
          Ils votent pour le taux de prélèvement de l’argent des autres et l’utilisation de cet argent !

          C’est le même genre de délire qui fait que des salariés peuvent voter dans les conseils d’administration des entreprises sans avoir de part au capital.

          1. Pere Collateur

            Oui. Non. En fait j’en sais rien.

            La seule chose dont je suis sur, c’est qu’en liant le paiement de l’impôt au vote on ne mesure pas les effets de bords que je pense être encore pire que ce qu’on a actuellement.

            Pour les entreprises, tout à fait d’accord avec vous. Seuls les propriétaires ont le droit de décider du devenir de l’entreprise. Mais là, on est du coté de la propriété privé. Ca n’est pas du tout le même domaine que la chose publique et de sa gestion par les élections…

            1. gameover

              Ah… encore un qui croit que l’argent public ça existe !

              Les effets de bord ? je ne sais pas ce que c’est mais si tu veux résoudre le problème, fais en sorte que 100% des gens paient des impôts directs sur leurs revenus, quitte à ce qu’il y en ait moins sur les indirects, dont ceux sur la consommation (TVA et taxes diverses).

              1. Pere Collateur

                “Ah… encore un qui croit que l’argent public ça existe !”

                Je ne sais pas ou vous avez compris ça dans mes propos, mais je vous assure que j’ai bien compris, et ce depuis longtemps, qu’il n’y a pas de repas gratuits.

                Et en ce qui concerne ces fameux effets de bords, je pense qu’il faut que je précise ce que j’entends par là, histoire d’éviter les incompréhensions:

                Imaginez que l’on soit dans votre cas de figure, aka, seuls les contribuables net peuvent voter.
                Çà nous donne à peu près un petit tiers de la population adulte qui aurait le droit de vote, et on sait que cette population de contributeurs nets au budget France est appelé à diminuer.

                Bref, vous aurez assez rapidement un gros quart de gens qui décide pour les 75% restant, qui n’auront pas voix au chapitre… Que pensez vous que ça puisse donner?
                On a déjà vu le film, et on connaît la fin: Jalousie, envie, sentiment d’injustice, etc du coté des 75%,
                et de l’autre coté on se plaindra de soutenir sur ses épaules des tas de parasites inutiles… En règle général, l’épilogue est sanglant.

                Au final, le vote actuel garde une espèce d’illusion de vague égalité, même si certains sont plus égaux que d’autres… Pas idéal, mais gérable.

                Mais je me demande pourquoi on débat sur cette insignifiance de droit de vote, sachant qu’au final, l’homme averti ne vote plus depuis longtemps ^^

                1. Caton

                  Naturellement les contributeurs nets souhaiteront contribuer moins — augmentant ainsi mécaniquement le nombre de contributeurs nets.
                  La définition de la franchise est un de ces problèmes réellement complexes qui ont plein de solutions simples, faciles à expliquer, et qui ne fonctionnent pas.

          2. Caton

            Mieux vaut limiter le vote à ceux dont le solde (impôts et taxes payés – argent public reçu) est positif. Ainsi ponctionnaires et polytiques professionnels ne voteraient plus.

        2. Celes

          Le problème de ce système, c’est qu’il est égalitariste.
          Peut-être que pour Dieu les Hommes ont tous le même valeur, mais économiquement, dans la vraie vie, certains ont plus de valeur que d’autres.

          Ce qui définit la valeur d’un Homme, c’est sa capacité à donner, et non pas ce qu’il possède (Einstein)

          Est-il normal qu’un entrepreneur bourré d’idées et qui veut relever ce pays ait le même vote qu’un illettré qui vit des allocs et ne fait rien ?

          Est-il normal qu’un jeune étudiant au cerveau bouillant ait le même vote qu’un papy Alzheimer qui ne sait même pas quel jour on est ?

          Est-il normal qu’un français de souche ait le même vote qu’une femme d’immigré qui reste toute la journée chez elle, ne parle pas la langue, ne peut même pas lire le nom du candidat sur le carton de vote, et vote ce que son mari lui dit ?

          Evidemment non.

          Après, la difficulté, c’est de faire la séparation de manière juste.
          C’est quasi-impossible et dangereux pour la démocratie.
          Mais je pense que le minimum requis, le SMIC intellectuel, c’est de s’assurer que le votant sait lire, écrire et compter.

          Savoir parler et écrire la langue du pays dans lequel tu votes, c’est quand même la base.

          1. Pere Collateur

            “Après, la difficulté, c’est de faire la séparation de manière juste.”

            Bien sur que c’est rageant de constater que des cassos ont les mêmes droits que les vertueux. Cependant, vous aussi, après votre énumération à la Prévert, vous en arrivez à la conclusion que tout ça n’est pas si simple.

            Et vous avez raison, car au final, c’est pas possible de déterminer qui doit avoir ce fameux droit de vote car ce sont des Hommes qui devront faire ces choix. Et comme on n’est humain, on va avoir tendance à agir avec ses préjugés. Vous êtes du coté des payeurs, vous allez vouloir réserver le vote à cette catégorie.
            Vous êtes cassos, vous allez vouloir que la fête au frais de la princesse continu.
            Etc etc.
            Du coup, vu les risques, vaut mieux tenter de ne pas nuir et donc laisser en l’état… En attendant mieux.

            J’ai vu il y a peu un Prof de Philo marseillais qui a sa petite popularité sur le net: Etienne Chouard.
            Il propose une espèce de vote par tirage au sort. Il a développé tout un système autour de ça. Je n’ai pas fini de potasser ses propositions, mais a vue de nez, ça me semble un peu meilleur que ce qu’on a…
            Et si au final j’en conclu que ça ne vaut pas un copec, au moins j’aurais occupé mes soirées avec ses vidéos plutôt sympas ^^

            1. gameover

              Mais p’tain… un vote pour quoi faire ?!

              Vous vous polarisez sur qui vote mais vous oubliez de poser la question du ce sur quoi on vote.

              Quand je propose une sortie au club motocycliste, il n’y a que les gens du club qui veulent faire une sortie qui votent pour le Jura ou l’Auvergne, que ceux qui participent ! Mais après on ne va pas demander aux autres de participer aux frais… point barre.

              Voter pour des gens, c’est idiot puisqu’en final c’est l’application d’un programme qu’on critique, et que c’est même pas le programme qui avait été soumis au vote.

              On devrait voter pour des propositions. Ceux qui veulent une piscine “municipale” alors qu’aucune entreprise privée ne souhaite s’y coller car elle sait que ce sera déficitaire ils n’ont qu’à créer une société, en devenir actionnaire et assumer les gains et les pertes.

              (perso je la réchèterai pas cher quand elle déposera le bilan)

              1. Pere Collateur

                “Mais p’tain… un vote pour quoi faire ?!”

                Mais un vote pour voter pour la couleur du socialisme voyons! Pour quoi voulez vous qu’on vote à part ça?

      5. Jean Bon

        “Doit-on mettre les cons au même niveau que les autres pour le cote ?”

        Si vous ne le faites pas, vous pensez que certains pensent mieux que d’autres (au niveau légal) et que dont certains doivent décider du sort des autres. C’est un raisonnement parfaitement socialiste (ou dictatorial, comme vous voulez).

        Le problème est de savoir qui détermine qui est con. Car un con pense qu’il ne l’est pas et que les autres le sont …

        Si vous êtes libéral, vous estimez que ce n’est pas à vous (ou un autre) de décider du sort des autres, mais à eux-mêmes. Vous estimez qu’ils finiront par comprendre à force de prendre des murs dans la figure.

        Vous estimez également que personne ne peut décider pour vous sans votre consentement, même s’il est une sommité intellectuelle et que vous vous savez limité intellectuellement.

        1. Jean Bon

          (suite) c’est une question de droits, pas de compétence ici.

          Par ailleurs, les billets de H16 tendent à montrer que ceux “qui savent” et sont sensés prendre les bonnes décisions pour les autres sont souvent des grosses nullités.

          D’où la tentation du libéralisme.

        2. Celes

          Il y a une nuance à mettre dans vos propos.

          Les gens ne sont pas égaux
          => Oui, certains pensent mieux que d’autres

          Le problème, c’est de savoir qui.
          Pour cela, il faut juger, et aucun humain n’est apte à juger ses semblables.

          C’est pour ça que De Gaulle a instauré le suffrage universel non-censitaire, il savait que c’était une mauvaise solution (qui lui a coûté son mandat par référendum), mais c’était la seule.

          Le problème de cette solution, c’est que le politicien va chercher à aller aux voix les plus faciles : il va prôner l’égalitarisme pour faire croire aux loosers qu’ils valent quelque chose et avoir leurs voix (et on abaisse la majorité à 18 ans pour faire plus d’électeurs du PS, etc.).
          Cela va créer un cycle de la médiocrité.

          Je pense que De Gaulle avait raison et que l’on ne peut pas faire autrement : on est obligé de composer avec les cons dans un système où les politiciens vont vouloir les privilégier pour avoir des votes (Socialisme).

          Mais je mets une limite sur la capacité à savoir lire, écrire et compter car c’est à la fois un signe de minimum d’intelligence et de patriotisme.

      6. nocte

        Que voila, des propositions faisant de l’arbitraire le monarque absolu…

        Remplacez intelligents par pauvres, et cons par riches, revoyez votre raisonnement avec ce changement, et on en reparle.

          1. nocte

            J’ai utilisé votre raisonnement, en remplaçant simplement deux termes qui sont parfaitement maîtrisés par les débiles qui nous gouvernent et qu’on nous recrache au visage à la première occasion.

            Alors changeons d’optique :

            Vous donnez une définition du con, la votre, celle qui vous va, celle à laquelle vous n’appartenez pas, bien entendu; donc vous avez le droit de vote.

            Je décide que votre vision du con n’est pas la mienne, en revanche, vous rentrez dans mes critères du con, je passe ma vision, vous perdez le droit de vote.

            Et ça n’est pas arbitraire, non, du tout…

            1. Régis33

              Analyse et raisonnement assez juste , d’où l’adage ” on est toujours le con de quelqu’un ” .
              Choisir qui doit voter suivant des critères définis ( par qui au fait ? ) n’est plus de libéralisme , à mon sens , mais de l’élitisme , ce qui va toujours vers un totalitarisme , je vous laisse le choix duquel .
              Je dirais , comme Père Collateur , que De Gaulle a choisit la moins mauvaise des solutions .
              J’en veux pour preuve , 577 députés , sois disant une ” élite ” qui votent des lois ineptes , ridicules , injustes , inutiles .
              Alors même si ,évidement , on peut regretter le vote des cassos et autres beaufs en tout genre , je ne voudrais pas d’un système où seul une caste autoproclamée pourrait voter .
              Cela me rappellerait étrangement l URSS .

                1. gameover

                  Mouais… 2 loups et 1 agneau qui votent pour savoir ce qu’on va manger ce soir… tu y crois ?

                  Il est bien certain que le but n’est pas en france d’augmenter le nombre d’entrepreneurs… l’auto-entreprenariat était une erreur de la matrice qui m’avait fait penser qu’enfin ça allait changer… fail.

                  1. Nocte

                    C’est hélas le fondement même de la démocratie, et si on y ajoute des politiques en roue libre, ça donne la France.

                    Néanmoins je pense qu’un contre-pouvoir comme celui que tu décris dans un de tes commentaires sur ce billet pourrais, à défaut, de changer la donne, limiter la casse (censitaire + flat tax + un solde revenus perso – revenus potentiels par l’État positif).
                    Ajoutons à cela
                    – l’interdiction du cumul,
                    – une limitation du nombre de mandats,
                    – en cas de changement de fonction, genre parlementaire vers gouvernement, l’acceptation du changement entraîne un nouveau scrutin
                    – un fonctionnaire doit abandonner sa carrière dans la FP, s’il veut être élu, sans espoir d’y retourner.
                    – pas de retraite pour des fonctions électives
                    – des cabinets limités en taille et budgets.

                    1. Caton

                      L’interdiction du cumul des indemnités. Le cumul des mandats on s’en fout tant les indemnités ne sont pas cumulables.

                    2. Aristarque

                      Cumul des mandats, aussi, même si le cumul des rémunérations est déjà borné à un maximum. On ne peut pas gager qu’ un escroc patenté à la Delebarre qui détenait à un moment, le record de 36 mandats publics, bien que sa rémunération à ce niveau soit déjà bloquée bien plus bas, s’ occupe convenablement (je n’ ose pas atteindre le sérieusement) de tout ce que cela implique normalement. Déjà que je trouve anormal certains cumuls comme celui de député ou de sénateur maire quand la commune est d’une taille supérieure à 30.000 habitants. Pour des raisons de visibilité locale, le député maire d’ une grande commune reste plus souvent maire que député, ce qui occasionne des hémicycles quasi-vides en permanence sauf les deux ou trois collés du jour chargés de représenter les autres absents. Du coup, cela aide les partis quant à la diffusion de leurs consignes, aussi absurdes soient-elles puisque l’ absentéisme fait voter les absents à l’ insu de leur plein gré…

                    3. Aristarque

                      Et pour le fonctionnaire, application évidente et obligatoire de la méthode anglaise : démission définitive et sans retour de la FP AVANT la moindre candidature. Sinon, la suite logique est la colonisation de l’ Etat par la FP avec tout ce qui en découle comme nous l’expérimentons que trop… :mrgreen:

        1. Celes

          Le permis n’est pas un examen public, c’est un monopole donné à des privés pour créer de l’emploi inutile (et faire se vanter des politiciens).

          Oui basiquement, il faudrait un examen comme celui des JAPD, simplement pour s’assurer que le futur citoyen connaît les bases de la lecture / écriture / comptage.

          Il ne s’agit pas de créer une dictature où 3 personnes votent, c’est pour ça que je dis qu’il faut “fixer” les modalités dans une constitution, il s’agit d’exclure des votes les Alzheimers, ceux qui ne parlent pas la langue, ou ceux qui sont vraiment trop débiles pour comprendre quoi que ce soit à ce pays, et ceux qui ont la flemme de le passer et préfèrent vivre repliés sur eux-mêmes.

      7. yp

        De droit de vote il n’y en à qu’un seul : démocratie à la Suisse (votations – exit la démocratie représentative), représentants pourla gestion quotidienne tirés au sort et corps électoral (votations impliquant des modifications dans les procédures) constitué des gens qui ont un solde de contribution positif vis à vis de l’état : “la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit.”

        1. gameover

          Attention quand même, le système suisse est perverti. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Les textes des votations soumises au peuple, parce que ces textes sont juridiquement imparfaits, ne sont pas les textes tels que rédigés dans les lois à l’étage au-dessus.

          Un exemple simple sur la ceinture de sécurité : la votation était pour ou contre le port de la ceinture mais n’envisageait pas qui paierait le surcoût des accidents.

          Sur l’immigration dernièrement, le texte de la votation était en opposition avec le droit international mais ne remettait pas en cause globalement la primauté de ce droit : et le texte lui-même devra être adapté pour être conforme mais ne ressemblera plus du tout, même de loin, à ce qui a été voté.

          Il y a aussi une notion de temps qui permet aux chambres de retarder la mise en application d’une votation même si la loi dit que ça doit être fait dans les 3 ans.

          Et actuellement ça n’empêche pas les législateurs de voter ce qu’ils ont envie de leur propre initiative : seule une votation peut le remettre en cause mais en général le mal est fait car entre la prise de conscience et la mise en oeuvre de la contre mesure il s’écoule facile 10 ans.

    2. Kekoresin

      “La mort, c’est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu’il est mort… ce sont les autres qui sont tristes. Le con c’est pareil!” – Le Chat

    3. carpe diem

      Entièrement d’accord, votre allusion au désastre de la télé est révélatrice. La qualité des programmes télé suit le nivellement par le bas de tout le pays : on ne fait plus d’émissions pour éduquer et divertir intelligemment, ce sont les programmes qui se mettent au niveau du citoyen le plus modeste en terme d’intelligence et de capacité à vouloir découvrir et apprendre. Donc, de la m……audiovisuelle qui flatte le beauf qui est le plus nombreux. Regardez également la qualité de la publicité : plus beaucoup d’innovation, plus du tout d’impertinence, du politiquement correct insipide, et beaucoup de discours débilitants. Quand j’entends certaines publicité je me dis : ils me voient vraiment comme ça? je me sens plus insultée qu’informée si tant est qu’on peut informer avec de la pub. Et tout le monde regarde car ça ne dévisse pas les neurones et c’est très confortable de ne pas savoir.

      1. nocte

        Au contraire, les émissions, les JTs ou les documentaires sont faits pour vous éduquer, et non pour vous instruire.

        1. yp

          +1
          La télé n’est qu’un symptome : Si vous trouvez les émissions de télé débilisantes, c’est sans doute que vous avez un niveau de réflexion qui se situe au-dessus de la moyenne.

          Le problème, c’est qu’on vit dans une sorte de remaque d’idiocraty !

      2. Jean Bon

        Ne pas confondre causes et conséquences.
        Le problème n’est pas télé mais ce que vous en faites.
        Si vous voulez vous démontez le cerveau avec TF1 le choix vous appartient. Mais il y aussi des trucs intéressants (me semble-t’il parce qu’honnetement je ne la regarde pas, faute de temps).

        1. carpe diem

          certes, mais des trucs intéressants, il y en a de moins en moins, telle est mon opinion. Je ne suis pas passéiste, mais je trouve que la tendance s’est inversée, je dirais 1/4 instructif 3/4 débile.

        2. Lucie Trier

          Jean Bon, que ce soit sur la tévé (se souvenir que la crétinerie est avant tout dans le regard et pas l’objet, que les gens ne sont pas des coquilles neutres remplies telles un fourré par TF1 ou par, en l’occurrence, la publicité comme le pensent les anti-pub, qu’enfin la notion de choix prévaut et que la Saint Barthelemy n’a pas été produite par un jeu vidéo) ou sur votre autre commentaire à propos de l’antilibéralisme propre à une éventuelle détermination des cons, votre grande intelligence et justesse est rafraîchissante. Voilà que je faisais défiler les commentaires en me demandant qui allait enfin exprimer l’évidence. Merci.

      3. Celes

        Je pense que ça finira par s’arranger à long terme, car ce système n’est pas viable : on ne peut pas faire vivre les électeurs-boulets d’un parti de profiteurs (UMPS) sur le dos de ceux qui créent.

        Ca va s’écrouler, beaucoup de gens vont mourir, on appelle ça la catharsis et ça arrive régulièrement dans l’histoire humaine.
        Va juste falloir serrer les fesses pendant les 10 prochaines années.

      4. Aristarque

        Heureusement que nous conservons (encore mais pour combien de temps ?) le choix de couper la télé ou même de ne pas en avoir, pour certains.

        1. petit-chat

          Une minorité ne doit pas avoir de télé, ou ne jamais la regarder.
          La plupart est fossilisée sur le canapé, et si jamais il y a une panne d’antenne, c’est pire que s’il y avait un incendie de la copro.
          Ce sont des drogués, sans imagination, sans culture, sans instruction, sans le goût d’apprendre, ils aiment le prémâché, voire le prédigéré, sans avoir rien d’autre à apporter comme interaction que de se servir du zappeur.
          La télé aurait pu être un instrument aussi génial que l’internet, mais elle a été dévoyée pour diffuser des conneries, de la pub, de l’endoctrinement.

          1. val

            @petit-chat : gros soupir , c’est la rançon du succès , les choses se diluent et perdent de leur valeur , bientôt internet prendra ce funeste chemin et puis autre chose viendra et ce sera de nouveau un grand élan . Je ne partage pas votre jugement sur nos comparses et nous mêmes, à y regarder de près et à discuter beaucoup , pas mal de gens sont assez conscients du problème par ex : le nivellement général par le bas , et ce , dans tous les milieux ; maintenant corriger le tir , c’est autre chose car la nature humaine (et le systeme l’entretient) pousse à la facitlité …

            1. carpe diem

              c’est vrai, il paraît que les jeunes regardent de moins en moins la télé, si c’est l’internet instructif qui prend le relais tant mieux, mais encore faut-il vouloir regarder intelligent.

              1. gameover

                Je vous trouve bien sombre avec votre jugement sur la télévision (vision à distance) fondamentalement très peu différent d’internet.

                Vous me semblez un peu comme si vous en aviez après les perceuses parce qu’un gars aurait percé des trous un peu partout dans votre quartier…

          2. Nocte

            Il est pourtant fondamental de regarder ce qui passe à la télé, mon mètre-étalon : le JT de F2, je récolte des informations sur les sujets diffusés ainsi que la facon dont ils ont été traités et quand des gens en parlent je peux poser de la contre-argumentation ou démonter la façon dont le sujet a été abordé.
            Récemment, on est venu me parler de cash investigation, et j’ai simplement répondu que j’attendais la même hargne des journalistes au sujet des syndicats et partis politiques mais que cela n’arrivera jamais, la haine du capitalisme suintant dans la genèse même de cette émission.

            1. val

              @Nocte Bon reflexe , que je partage , il ne faut pas hésiter à faire aussi une petite cure de Libé à l’occase , mais bon il faut y aller mollo la dessus pour cause de risque d’oedeme de quinck fatal…

              1. Nocte

                Pas plus d’une fois par 24h et une lecture tous les deux jours est à préférer pour limiter les risques d’hypertension :mrgreen:

    4. val

      @celes l aveuglement est comme une drogue il faut un certain courage pour en sortir , plus longtemps on s est laissé berner , plus la remise en cause est difficile. Soljenitsyne à passé qq années en camp avant de réaliser qu il n était pas victime d une erreur mais du système lui même. Bref tout ça pour dire que ce que l on appelle “con” ici, c est au départ de la naïveté et ensuite surtout une grande lâcheté et c est effectivement méprisable. .

        1. val

          @royaumont merci pour le lien , tres interessant effectivement. L’adn des chrétiens a toujours été de ruer dans les brancards de la pensée unique, le christianisme bien compris est un excellent anticorps contre la tyrannie.

    5. Ano59

      Oui je peux confirmer qu’un peu d’exercice médical suffit pour perdre foi en une bonne partie de l’humanité.

      Après personnellement ce qui me fait enrager c’est ces fameux cons qui certes foutent n’importe quoi avec leur santé et leur vie – c’est leur droit – que tu dois forcer à moitié à se soigner sous peine de procès derrière – en pratique la loi t’oblige à quasiment les harceler jusqu’à ce qu’ils cèdent, tu peux pas juste leur dire “voici ce qui va se passer si vous faites cela, au revoir – ET SURTOUT LE TOUT A TES FRAIS.

      D’aucuns disent que le libéralisme implique de ne pas mépriser le choix d’autrui. Je suis sincèrement libéral et pourtant je méprise profondément la plupart de ces choix. Plutôt que d’être convaincu de ne pas prendre les gens pour des cons, je tourne sous un principe très simple “ils sont pour la plupart cons et je les méprise, mais je refuse catégoriquement de décider à leur place dans la vie et j’attends d’eux la réciproque en refusant qu’ils mettent leurs gros doigts dans la mienne”.

      Responsabilité individuelle. Refus de l’intervention (violente = via l’Etat) d’autrui dans mes choix de vie et réciproquement. Refus de forcer les gens à modifier leurs comportements à risque contre leur volonté. Refus de me forcer ensuite à payer leurs conneries non assumées. Même si mon discours semble un brin misanthrope, ce sont assurément des valeurs libérales.

      1. Nocte

        Exercice en France ?

        Je serai assez curieux d’avoir la vision d’un praticien d’un pays où les gens sont un peu plus responsabilisés qu’ici (suisse ?)

        1. Ano59

          Je n’ai pas encore de thèse. Je me casserais volontiers en Suisse à vrai dire, mais je regarde d’un oeil inquiet leur volonté de bloquer l’immigration.

          1. Greg

            Je suis suisse, et ne rêvez pas, si politiquement et économiquement notre pays vous semble plus responsable que la France, les patients chez le médecin sont les mêmes.

            Face aux augmentations des primes d’assurance maladie obligatoire (que les lecteurs de ce blog savent raisonnables par rapport aux coûts réels de la SECU), la vaste majorité des patients continuent à prendre une franchise à choix minimum et payer des primes mensuelles supérieures, parce que leur raisonnement est qu’une fois la franchise basse atteinte (facile…), c’est open bar !

            Et chez nous aussi la vaste majorité bouffera des statines plutôt que d’ajouter 2 fois 30 minutes d’exercices hebdomadaires, et de lever un peu son cul de la position assise, ne rêvez pas…

            1. Ano59

              Je n’ai rien contre ces patients qui ne veulent pas devenir des sportifs de haut niveau et qui restent bon vivants en bouffant correctement leurs statines. Ne soyons pas utopistes. 😉

              En fait ce qui résume ma pensée c’est l’adage “Dieu se rit des hommes qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes”. Entièrement d’accord avec Dieu en l’occurrence : chacun ses opinions et n’importe qui est libre de faire ce que je pourrais considérer “con”. En revanche quand ils viennent ensuite chouiner parce qu’ils assument pas les conséquences de leurs comportements, ça m’irrite un peu. Et quand ils se retournent ensuite contre vous ou que la facture est à vos frais c’est enrageant.

              J’ai eu de nombreux patients bon vivants qui auraient pu faire un peu plus de sport et manger un peu mieux. Ils sont au courant et maintiennent leurs choix de vie. Au moment des complications, ils sont pleinement conscients de leur responsabilité mais demandent tout de même un petit coup de main pour maintenir leur qualité de vie. Ces patients sont la plupart du temps adorables et si vous pensez que mon ressentiment leur est adressé, c’est que mes messages sont trop confus.

      2. Othello

        Foutaises que tout cela. “ces fameux cons qui certes foutent n’importe quoi avec leur santé et leur vie”… Fais toi une rapide liste des génies créatifs qui sont morts d’avoir “foutu n’importe quoi avec leur vie” et dis moi qui est le con.

        Par ailleurs crois-tu vraiment qu’autoriser le tabac et l’alcool soit économiquement une mauvaise chose?

        Regarde juste ce qu’ils sont en train de faire avec les vapoteuses et tu comprendras que le tabac c’est économiquemeent TRES rentable pour la société.

        Faut regarder un peu plus loin, jeune homme.

        1. Ano59

          Je ne faisais pas référence spécifiquement au tabac ou à l’alcool. De plus j’ai du mal à entrevoir le rapport entre mes propos et l’autorisation ou non de ces substances.

          Après je comprends bien “qu’on est tous le con de quelqu’un”, moi-même inclus. 😉

          1. gameover

            Ce qui me gêne le plus dans ton discours c’est de dire que tu méprises certains choix de vie. C’est ton droit certes tant que ça ne va pas plus loin mais ça dénote quand même un coté manichéen qui est propre au socialisme… alors se dire libéral après tout ça…

            Perso j’estime que si certains trouvent leur bonheur dans des substances ou pratiques illicites… grand bien leur fasse et je me demande bien qui je pourrais être pour leur dire où est le bonheur… chacun en ayant sa propre conception.

            1. Ano59

              Bah le souci c’est qu’on me demande d’assurer le SAV si j’ose dire. Après y’aurait aucun problème pour moi si chacun devait assumer sa responsabilité individuelle.

              Sinon je pense que je me suis mal exprimé. Je respecte sans conditions les choix d’autrui, c’est pour ça que je considère qu’interférer dans ces choix par la violence légale est inacceptable. C’est juste que ces choix les plus courants…je les aime rarement (euphémisme). Mais con ou non, pour rien au monde je ne dicterais les choix d’autrui, même si on m’en donnait le pouvoir absolu.

              Ça rejoint un peu une citation apocryphe retrouvée régulièrement sur Internet : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».

              Certains libéraux déclarent que les choix d’autrui sont toujours les meilleurs. Je ne partage pas ce point de vue, c’était l’objet de mon message. En revanche ce qu’on a en commun c’est d’être sûrs que ce serait pire si tout humain se donnait le droit de les altérer (côté utilitariste) et que personne au monde n’aura jamais une telle légitimité pour le faire (côté philosophique).

              « J’aime pas trop les agissements d’autrui mais c’est leur droit le plus inviolable de faire ainsi et leur devoir le plus important d’en assumer toutes les conséquences (positives ou néfastes) ».

              Mieux vaut un misanthrope libéral qu’un socialiste bisou-compatible. 😉

              1. gameover

                @ ano59

                “le souci c’est qu’on me demande d’assurer le SAV” : mouais, perso quand un boulot ne me plaît plus car moi ou les conditions ont changé, je me barre.

                “Mieux vaut un misanthrope libéral qu’un socialiste bisou-compatible.” : certainement mais comme le libéralisme c’est pour moi un état d’esprit qui se matérialise dans des actes, j’ai un peu de mal à concevoir que quelqu’un qui méprise son semblable puisse être libéral, même s’il vivait en ermite.

                Quand je dis que c’est un état d’esprit, c’est que j’ai en général et spontanément face à un problème le raisonnement libéral : on parle de vote, je dis que ceux qui doivent voter sont ceux qui paient pour l’objet du vote et non ceux qui sont payés par, et sur ce sujet j’enlève le droit de vote aux fonctionnaires.
                Mais comme tout libéral j’ai quelque souci parfois avec les conséquences non-libérales que peuvent avoir un comportement libéral et que le dédommagement ne réparera jamais tout à fait (conduite en état d’ivresse par exemple) même si tous les jours on prouve que même le système actuel, avec force lois et contraintes n’a pas résolu le problème : et c’est là que la connaissance de son prochain (et non son mépris) peut apporter une solution amha meilleure.

                1. Aristarque

                  Avant la dernière guerre mondiale, les militaires n’ avaient pas le droit de vote parce qu’il était estimé, que dépendant entièrement de l’ état pour vivre, leur masse risquait de déséquilibrer les votes en poussant à la dépense et au bellicisme itou. Comme les choses ont changé…

                2. Ano59

                  Je suis encore coincé en France pour quelques temps malheureusement. Mais cette situation ne durera pas.

                  Il est vrai que la compréhension d’autrui est fondamentale. Je m’efforce de le faire tous les jours mais j’ai bien peur d’avoir quelques difficultés pouvant expliquer ma misanthropie.

                  A noter que même si mon mépris de mon prochain ne risque guère d’évoluer, j’ai conscience qu’il s’agit d’une forme de collectivisme et quand j’ai affaire à une nouvelle personne je l’aborde toujours d’un regard positif, sans préjugés. C’est ensuite qu’elle rejoindra ou non la masse de “cons” que j’ai arbitrairement délimitée.

  6. Jeff84

    Cette saloperie est complètement contraire à leur Constitution, honte aux 5 juges qui ont considéré que le socialisme devait primer et/ou qui se sont laissé acheter.
    Ce n’est que l’une des nombreuses violations de la Constitution validées par 5 juges contre 4. A chaque fois juste le nombre de voix qu’il faut, comme par hasard.

  7. max

    “une loi qui expliquait clairement que les gens en bonne santé allaient payer pour ceux qui sont malades”

    C’est le principe d’une assurance, qu’elle soit privée ou publique, la mutualisation des risques. Celui en bonne santé peut devenir malade…

      1. Celes

        Ce qui était stupide en soi. Partir du principe que les gens ne voudraient pas payer pour les malades était un mauvais calcul.

        Les gens sont plutôt bien intentionné en général, aux USA comme en France. Ils n’aiment juste pas qu’on les prenne pour des cons.

        Le vrai problème d’ObamaCare c’est que ça créait une Sécu TROP égalitariste, où les gens payaient TROP pour les malades.

        Il faut offrir aux gens des soins en fonction de leurs revenus, comme dans les assurances privées, et surtout prendre en charge la capacité de l’assuré à prendre soin de lui-même :
        plus tu te fous en l’air moins on te rembourse, plus tu prends soin de toi et plus on t’aide en cas de manque de chance.

        ObamaCare faisait la même erreur qu’en France : proposer les soins dernier cri aux plus pauvres. Complètement inadapté aux moyens du pays, c’est l’une des erreurs qui coule la France actuellement.
        Les ricains ont eu raison de ne pas en vouloir.

        1. v

          “Il faut offrir aux gens des soins en fonction de leurs revenus, comme dans les assurances privées, et surtout prendre en charge la capacité de l’assuré à prendre soin de lui-même :”
          “proposer les soins dernier cri aux plus pauvres. Complètement inadapté aux moyens du pays, c’est l’une des erreurs qui coule la France actuellement.”

          ben il est beau votre pays! genre usine à gaz vous la définissez comment la capacité de l’assuré à prendre soin de lui-même, parce que les variables et les inconnues sont nombreuses en particulier si vous respectez la vie privée des gens! Qui sera le grand décideur?
          Si les patients sont nombreux a manquer d’imagination, la proportion semble être la même chez les medecins.

    1. gameover

      Pour bien comprendre le problème : le système a été présenté comme une assurance pour ceux qui n’en avaient pas… mais pour la financer on n’a jamais dit aux gens que toutes les polices d’assurance ne respectant pas le mini seraient résiliées de plein droit (il avait même dit que les gens pourraint conserver l’assurance qui leur plaît) et que ceux-là seraient obligés de s’assurer dans le système obama…. car le non-dit est que la seule façon de financer le système c’est de noyer 20 millions de démunis dans 100 millions de cotisants.

      L’article de Arrêts sur image qui date de presque 1 an est assez clair sur le sujet.

      http://www.arretsurimages.net/breves/2013-11-14/Chaos-Obamacare-Obama-rectifie-le-tir-id16415

      1. Celes

        On a fait la même erreurs en France : A l’époque de la Sécu, il y avait 11 actifs pour payer retraite et soins d’un assuré.

        Maintenant on est sur un rapport 2:1 voir bientôt 1:1, grâce à notre MAGNIFIQUE système par répartition (syn. Pyramide de Ponzi).

        Ca ne peut que s’écrouler.

        Tout système évolutif génère des déchets, et l’humanité est aussi un système évolutif. Le système ObamaCare ne laissait pas les déchets s’éliminer, même erreur que chez nous.

        Nous on fait encore pire, avec les allocs égalitaristes, on incite les déchets à se reproduire en masse : génération d’abrutis en vue.

        1. v

          Le système Obama comme le système français est une pompe a fric pour des gens qui n’ont rien à voir avec le système de santé. Vous n’avez pas remarqué que depuis qu’ils ne peuvent plus piocher dans le budget de l’état SANS risque, ils se tournent vers notre beau système de santé, usine à gaz quasi incontrôlable, pour le “réguler” à tous va, avec règles et normes multiples.

    2. Nathalie MP

      Dans une (vraie) assurance, il y a effectivement mutualisation des risques, et la prime est calculée en fonction du risque de sinistre selon des tables actuarielles mises à jour par les assureurs depuis des lustres. Or dans la sécurité sociale française, la prime est calculée non en fonction des risques mais en fonction des revenus, c’est-à-dire qu’on est en fait plus dans un système de redistribution des revenus que dans une assurance pure de mutualisation des risques. De là une bonne partie des problèmes. (Je ne sais pas comment est calculée la prime dans l’Obamacare).

      1. yp

        Non c’est pire que ça, le taux qui conditionne la prime et les tratios de financement par l’endettement des générations futures sont ajustés en fonction des besoins… Aucune recherche de rationnalisation des coûts n’est pertinente à aucun niveau lorsque les moyens s’adaptent aux besoins.

        1. yp

          (je tente de la refaire en couleur 🙂 le taux de prélèvement qui conditionne la prime et les ratios de financement qui conditionnent l’endettement des générations futures, sont des paramètres qui sont ajustés en fonction des besoins…

  8. GM

    Bon et puisqu’on est sur le sujet, je vais ramener deux minutes ma fraise d’insider pour rappeler une évidence trop peu admise du grand public : LA COUVERTURE SANTE ENTIEREMENT PRISE EN CHARGE PAR LE GOUVERNEMENT, CA N’EXISTE PAS. Point.

    Aucun gouvernement n’a les moyens de faire ça. Même vaguement, même de loin, même à peu près pour les plus gros pépins de santé. Les coûts médicaux, notamment ceux des pays développés, couvriraient facilement le lancement de quelques expéditions facétieuses sur Mars.

    Pourtant, Obama a été acclamé comme le Messie partout en Europe et spécialement en France parce qu’il a enfin fait progresser ces arriérés d’amerloques vers le monde merveilleux de la sécurité sociale et de l’Etat Dispensateur de Santé.
    Résultat, les classes moyennes américaines ne peuvent plus se couvrir qu’en payant des primes absolument affolantes, assorties de franchises à vous faire dresser les cheveux sur la tête.

    A vrai dire, la seule raison pour laquelle ce n’est pas aussi épouvantablement cher en France, c’est parce qu’une bonne partie des coûts médicaux est maquillée en dette publique. Et la seule façon d’équilibrer les coûts dans un système de santé, c’est d’avoir les gens bien portants qui paient pour les gens malades. Ce n’est effectivement pas un très bon argument politique.

    La loi ne sera jamais remballée, ce serait une déroute bien trop colossale pour être concevable. Mais avec beaucoup de patience, l’opposition pourrait peut-être parvenir à la vider de sa substance, au moins partiellement.

  9. Kekoresin

    Quand je vois les déclaration d’amour de nos médias pour Obama, j’en ai la nausée. Les américains à peu près éduqués, j’en connais quelques uns, savent très bien que qu’il en est.

    Le soucis c’est que c’est Frêche qui avait raison, aussi bien aux USA qu’en France il vous faut un beau miroir aux alouettes ou/et un épouvantail. Les naïfs suivent comme des zombies dans un supermarché, font la fête au soir de l’élection et se font lourdement enculer dès le lendemain. Le pire, c’est que leurs anus doivent être insensibilisé depuis, alors ils continuent à voter pour les mêmes pitres inféodés au CRIF et à une poignée de banquiers – http://www.youtube.com/watch?v=pEEFIN2sQdk. De toute façon, ils ne font plus trop la différence entre la télé réalité, les infos propagandes et la politique magique.

    L’illusion démocratique fonctionne encore très bien et le public lobotomisé par BFM TV en redemande (voir le score d’audience de ZZ Rider)

    1. petit-chat

      A propos de “public lobotomisé”, une question importante me tarabuste : qu’est devenue Nabilla ?

        1. petit-chat

          😆
          J’espérais un billet de h16, au vu de l’importance de l’événement.
          Moule-land avait bien placé une allocution pour Leonarda…

          1. yp

            Tu veux dire molle-hand ?

            C’est un truc qui m’a toujours fait tiquer : les gens qui serrent la main comme des lopettes sont souvent des ******. Par exemple, je peux vous assurer “first hand” que Rebsamen a une poignée de main très molle. Je me suis toujours demandé à quoi pourrait ressembler celles des autres polytocards en général, et celle de Hollande en particulier. J’arrive toujours à la même conclusion…

      1. Celes

        Elle a planté son mec qui le battait, 2 coups dans les tripes, 1 au poumons et un autre proche du coeur. Il a survécu mais doit être opéré.

        Ca va être dur de faire passer ça pour de la légitime défense ^^

  10. Christophe

    Quel scandale. Les pressions doivent être énormes… Ils feront tout pour annoncer la mauvaise nouvelle genre le 25 décembre.

    ***********************
    Le tribunal de commerce de Marseille a décidé vendredi de nommer un juge-enquêteur et de reporter au 25 novembre sa décision sur la cessation de paiement de la SNCM, compagnie maritime en difficulté.

  11. David

    Les taxes du jour, pour les banques et les assurances :

    – non-déductibilité de la “taxe de risque systémique”
    – non-déductibilité de la “contribution au Fonds de résolution européen”

    C’est astucieux, ça :

    – on commence par créer une taxe
    – quelques années plus tard, on décrète que cette taxe n’est plus déductible de votre revenu imposable
    – vous vous retrouvez donc à payer de l’impôt sur de la taxe, allelouia !

    Ne reste plus qu’à :

    – créer une “surtaxe” ou une “contribution supplémentaire” (les besoins de l’Etat n’étant jamais satisfaits)
    – refaire le coup de la non-déductibilité
    – et hop c’est reparti mon kiki

    Y’a pas à dire : les ponctionnaires sont des petits génies : ils ont inventé le mouvement perpétuel !

    1. gameover

      Et dans l’article de La Tribune tu en as oublié 3 dans le même paragraphe :

      “Par ailleurs, “une nouvelle taxe est créée” pour “continuer à faire contribuer les banques au financement du fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant contracté des emprunts toxiques”, précise Bercy. Enfin, le projet de loi prévoit que la taxe sur les excédents de provisions des entreprises d’assurances serait rendue non déductible. Il en serait de même de la redevance perçue des entreprises en Ile-de-France pour la création de bureaux ou de locaux à usage commercial.”
      ________
      Il semble évident que les taxes font que le bénéfice imposable diminue et l’IS aussi, même si percevoir 100 avant IS ne fait perdre que 38 sur l’IS, ce qui revient pour l’état à 62 de gain en final… mais ça ne semble pas assez a priori, il veut plus.

      1. Ano59

        « continuer à faire contribuer les banques au financement du fonds de soutien aux collectivités territoriales ayant contracté des emprunts toxiques »

        C’est dingue que quelqu’un affirme ça publiquement sans se faire lyncher. “Des politiciens ont merdé DONC vous paierez pour eux (et ils ne seront pas sanctionnés)”. Ca n’a même pas le mérite d’être camouflé par des contorsions sémantiques, ils le disent presque textuellement..

        1. gameover

          bah oui il vote les lois donc Dieu c’est eux et donc ils s’absolvent sans même avoir besoin de passer au confessionnal…

        2. Jiff

          Bienvenue en france, le seul pays où l’incompétence crasse est vraiment reconnue à sa juste valeur et qui plus est, récompensée!

          Il n’y a qu’à ‘gader ce qui se passe dans l’Injustice française (par le plus pur des hasards, hein:):
          * “on” jette l’opprobre publiquement sur les erreurs du mauvais sujet (en bon français, ça s’appelle cacher la merde au chat),
          * puis on annonce publiquement la mutation de la brelle en question (là, la merde du chat est carrément enterrée dans un dépôt nucléaire),
          * puis on le mute avec pertes (financières, s’entend, on est en france) mais pas trop de fracas,
          * et enfin, l’impétrant atterrit mollement dans son nouveau fief…

          Bon, ce que personne ne dit, c’est qu’il a été muté avec promotion (souvent, une grosse, voire très grosse promotion, merci les syndicats), et que son traitement de fonctionnaire suit bien évidemment, avec une courbe parallèle à celle de la criminalité de ce pays.

          Pour les poliotiques, c’est la même chose; sauf que jusqu’à maintenant ça se voyait moins, ça restait feutré et bien huilé.

          Et c’est là qu’on s’aperçoit que le Vulgus Pecum est plus bête que con: il continue à croire et gober tout cela!

        3. bulltrap

          De toute manière il faudra payer

          Que ce soit les habitants de ces collectivités
          Que ce soit les contribuables
          Ou les clients des banques (charges en hausse ne pouvant qu’accroitre le prix des services).

          Globalement, cela revient au même, mais la 3eme permettra à un sinistre de s’offusquer dans quelques années des vils banquiers capitalistes et d’affranchir la responsabilité des politiques, donc ce sera la 3eme.

          1. gameover

            “…ça revient au même…”

            Tout dépend ce que tu entends par là…

            Le problème c’est que punir les habitants de ces collectivités ne servirait à rien puisque ceux qui élisent ne seraint pas ceux qui paient la note… et c’est bien un problème d’élections.

            Un truc pas mal, c’est que le vote soit public… et ceux qui ont voté pour le gangster se partagent la douloureuse… ça c’est de l’égalité tiens !

    2. petit-chat

      Quelle bande de fumiers. Je suis écœuré. Même l’humour de h16 et des commentateurs ne me dérident plus. Reste plus que le pinard qui tache…

      1. Caton

        Pour survivre dans ce pays le sens de l’humour noir ne suffit plus, il faut aussi aimer l’humour noir de répétition.

  12. FBM

    Pendant ce temps, l’INSEE annonce une croissance de 0,1% de plus que prévu pour le troisième trimestre.

    Et en même temps, revoit à la baisse de 0,1% celle du deuxième trimestre. Une bonne petite manipulation de derrière les fagots pour que les politocards puissent fanfaronner.

    Bien sûr, les journalistes aux ordres ne parlent que du “mieux que prévu”. Ni du fait que ce soit dû aux dépenses des administrations publiques qui ont augmenté de 0,8%.

    1. Karamba!

      De toute façon désormais, on vous dira que les mauvais résultats de la croissance nationale sont liés au fait qu’on ne prend pas en compte les revenus illicites des putes et des dealers…

    2. Etienne

      Corrigez-moi si je me trompe, mais si la croissance du deuxième trimestre est revue à la baisse, celle du troisième trimestre est mécaniquement plus forte que prévue, même en ne faisant rien de plus, non ?

  13. Karamba!

    Article très pertinent. Je ne sais pas si Obama est socialiste, ce que je sais c’est que Terra Nova trouve son compte dans la crèmerie de ce monsieur et ce n’est pas un hasard…

  14. Marc Bloch

    Il n’y aurait pas matière à faire un impeachment ?

    Mentir sciemment au congrès c’est autorisé pour le Président des USA ?

    1. Caton

      C’est autorisé même sous serment lorsqu’il s’agit de pipe, en tout cas.

      Le lobby du tabac est très puissant 🙂

    2. Kekoresin

      Quand ils mentent, ils présentent des excuses aux USA, au Japon, en Corée, au RU…Même si dans le fond ça ne change rien, sur la forme c’est le minimum.

      En France, pas même de minimum de semblant de honte, ils re-re-re-mentent, le dernier mensonge semblant efffacer les autres. Pour les excuses, attendons que la justice (mouhahahaha) fasse son travail…

      1. Nocte

        Keko, ils n’ont pas à s’ excuser : soit ils sont malades (une quelconque phobie), soit on avait mal posé la question (avez-vous un compte en suisse ? Fallait demander à l’étranger), soit on avait mal compris, soit ils ont une mémoire déficiente (j’ai oublié que j’avais x milliers d’euros d’amendes non payés)

        1. yp

          Vous avez oublié la hontectomie, une opération qui n’est bien maitrisée qu’en France ? C’est une opération complexe, et c’est d’ailleurs bien pour cela que les chirurgiens sont bien entrainés et que médecine fraonçaise est la meilleure médecine du monde (imaginez le scandale si l’on perdait l’un de nos brillants polytiques au cours d’une hontectomie !)

          1. petit-chat

            La hontectomie se pratique à l’ENA, genre d’hôpital psychiatrique inverse : on y rentre sain ( car issu d’une longue lignée de ponctionnaires) et on en ressort socialiste, comble de la folie, même pas douce.

          2. Aristarque

            On s’ en apercevrait mais difficilement parce que le nombre de candidatures à ces sinécures verbeuses reste toujours trop élevé. Le minimum est : un de perdu, un de retrouvé et un en attente…

  15. Caton

    Vu d’ici le futur d’Obamacare c’est le NHS britannique plus que la sécu franchouillarde. Et c’est encore pire.

    1. Higgins

      Sans avoir creusé le sujet plus en avant, il est curieux que Maggie n’ait rien tenté pour lutter contre le NHS. Mais je me trompe peut être.

  16. dg

    Pour ceux qui ne l’ont pas lu et qui lisent bien l’anglais (car pas traduit, of course) The Vision of the Anointed: Self-Congratulation As a Basis for Social Policy de Thomas Sowell est un must read dans le contexte

  17. Christophe

    Ouf. C’est sûr désormais : l’Algérie paiera les frais à la Sécu (un étage entier… quand même) ainsi que les CRS (une compagnie, là encore il ne faut pas lésiner).

    Les économies et le mépris… c’est tout de suite.
    *******************

    Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a été hospitalisé à la clinique d’Alembert, à Grenoble, affirme vendredi 14 novembre le Dauphiné Libéré. Le site du quotidien local précise que le président algérien a été admis « en milieu de semaine ».

    Un étage entier de la clinique a été réservé à son usage, selon le quotidien local. Une compagnie de CRS était en outre déployée vendredi après-midi autour du bâtiment et dans le quartier afin d’assurer la sécurité du chef de l’Etat.

    1. Ano59

      En soi je ne vois rien d’anormal à dépêcher les forces de l’ordre en cas de risque de troubles sévères. C’est bien une des seules actions licites d’un Etat.

      Bien entendu dans ce contexte où la police croule sous les tâches absurdes, où la justice mine leurs efforts (la faute à des lois elles aussi absurdes) et où elle manque donc de temps, de volonté et de moyens pour les problèmes “anecdotiques” comme les agressions ou les cambriolages, on est en droit d’être irrité par la chose.

      Concernant l’étage réservé, une recherche Google montre que la clinique est privée, elle fait donc ce qu’elle veut avec ses locaux. Par contre j’imagine que l’Etat a dû grassement l’indemniser pour ça, c’est là qu’est le problème.

      1. v

        c’est une loi 1901 mutualiste et donc, elle n’a pas ce droit sous peine de perdre les avantages de ce statut (pas d’impôts, pas de cet cfe).
        c’est son ex toubib du val de grâce qui y bosse. (le point)

        1. gameover

          V tu ne confondrais pas par hasard fiscalité des mutuelles et fiscalité des cliniques privées ?

          Car les cliniques privées paient l’IS.

          D’ailleurs ça me fait penser que lors de la mise en place du CICE les hopitaux s’étaient élevés contre le fait que les cliniques privées allaient en bénéficier (car elles paient l’IS) alors que les hopitaux n’en bénéficieraient pas (ils ne paient pas l’IS)…

          Bah oui, dans la vraie vie, ceux qui ne paient pas d’IR ont droit à un remboursement de crédit d’impôts… alors pourquoi se gêner…

  18. Jiff

    Là, c’est plutôt la description des gens bêtes que tu fais.

    Des cons, j’en connais certains dans mon entourage qui sont très intelligents.

    La connerie, ça peut se soigner (et encore, la maxime qui veut qu’on soit toujours le con de quelqu’un dit bien ce qu’elle veut dire: que c’est plus une divergence d’opinions irréconciliable qu’autre chose), la bêtise, elle, jamais…

    1. petit-chat

      La Nature est bien faite : chacun s’imagine toujours être assez pourvu d’intelligence.
      L’individu se sent rassuré, mais le groupe, qu’est-ce qu’il déguste…
      On fait du darwinisme à rebours jusqu’à la disparition, j’ai l’impression, ouvrant ainsi une ère nouvelle aux cafards,cancrelats, blattes qui vivent en société déjà socialiste.

    1. Aloux

      À Tolbiac des anarchistes analphabètes ont chié des slogans un peu partout sur les murs, des appels au meurtre avec plein de fautes d’aurtôgrafe sinon c’est pas crédible. Avec de telles recrues le communisme franchouille a de beaux jours devant lui.

  19. Moggio

    À propos de mépris du peuple par les élus et ceux qui travaillent pour eux, le billet ci-après du 7 octobre 2014 parle de l’actuel maire de Paris, Anne Hidalgo. Extrait : “En réalité, madame Hidalgo aime le peuple quand il va dans son sens. On peut ainsi rappeler cette réunion publique sur la canopée des Halles, organisée il y a quelques années, où de nombreux riverains avaient posé des questions particulièrement hostiles au projet. À la fin, son micro était resté malencontreusement branché et les centaines de personnes présentes purent l’entendre dire : « De toute façon, ils peuvent dire ce qu’ils veulent, on fera ce qu’on voudra ». Pour Anne Hidalgo, la « concertation » ne vaut que pour ceux qui sont d’accord avec elle”.
    À vous de juger.
    Tiré de : http://www.latribunedelart.com/anne-hidalgo-et-les-musees-0-0

  20. gameover

    Niel qui veut réformer l’école… à suivre :

    http://www.universfreebox.com/article/28093/Xavier-Niel-souhaite-consacrer-une-partie-de-sa-fortune-pour-la-mettre-au-service-de-projets-utiles-pour-mon-pays

    “Il estime ainsi qu’il faudrait refondre tout le système éducatif français, mais que “le problème, c’est que l’État n’a plus d’argent. Pas d’argent, pas de réformes. II n’y a plus de vision et de courage pour affronter les corporatismes.”

    Si, pour lui, la France dispose de “très bons maîtres et de très bonnes écoles”, il estime néanmoins que “l’Éducation nationale passe plus de temps à s’interroger sur elle-même qu’à se demander ce qu’elle doit faire pour les enfants.”

    Les deux hommes estiment donc que la société civile doit prendre le relais et apporter des solutions comme il le fait avec 42 ou encore avec la Halle Freyssinet. Il y consacre et y consacrera encore une partie de sa fortune “pour la mettre au service de projets utiles pour mon pays.”

    À l’instar d’Edgar Morin, il estime qu’il faut revoir complètement la manière d’enseigner aux jeunes. Ce que lui et ses co-fondateurs ont mis en place avec 42, c’est une autre façon d’apprendre : “on pense que chacun peut étudier la même chose, au même age et à la même heure ce qui est absurde.” Son école est donc ouverte 24/24h, 7/7 jours, 365 jours par an.”
    ___________
    H24… y a pas d’âge d’heure pour apprendre…

    1. val

      L idée paraît excellente de.prime abord mais je n ai aucune confiance en Niels qui malgré tout ce que l on entend est un pur produit de la connivence locale…

  21. Barbatruc

    Excellent article, j’oserais dire comme d’hab, il y juste un truc qui me chiffonne au risque de passer pour un inculte : en quoi consiste exactement l’obamacare ? Je crois que très peu de personnes en France savent de quoi il en retourne exactement.

    Si j’ai bien tout compris, il s’agit de contraindre certaines entreprises, PME pour la majorité, qui ne peuvent pas payer à leurs salariés tout ou partie de leur prime d’assurance maladie. Si toujours j’ai bien compris, le but étant de rétablir une certaine équité entre les salariés des grands groupes, qui eux bénéficient dans leurs conventions collectives de l’assurance maladie comme avantage acquis.
    Ceux qui sont hors système, eux bénéficient de Medicare.
    On en arrive au mêmes problemes qu’en France : mieux vaut il etre un travailleur pauvre sans couverture maladie valable, ou bien mieux vaut il etre au RSA et avoir la CMU ?

    1. Entreprises et individus. Et le souci est qu’on n’est encore une fois dans un collectivisme par l’État et non dans une assurance, le tout bardé de contraintes. Échec assuré.

  22. pouf pouf

    Je n’ai pas toujours envie de me mettre au boulot, comme tout le monde, pourtant procrastiner n’est jamais bon ; par exemple l’humour, délivré à temps, c’est drôle, alors que plus tard, c’est trop tard et rarement bon, des morceaux meilleurs que les meilleurs morceaux, tout ça pour m’apercevoir un pape plus loin que j’ai raté la plaisanterie sur benito misselini censément le dernier de ce genre avant notre fin. Elle était pourtant évidente, avec un peu plus d’acharnement j’y serais surement arrivé, j’aurais même probablement pu la vendre à laurent gériatre ou philippe buvard ou en troisième main à un autre laurent de la léger-vision.
    L’oisiveté libère tous les vices, le travail les réduit en esclavage. Le travail affranchit donc des vices. Et pourtant il ne libère pas, puisqu’il est maintenant, à ce sujet, des philosophes interdits, ça ne se dit plus, ou alors tout bas ; des symboles nourris de sangs humains, tous les symboles, tous les sangs, partout, tout le temps. On me souffle une histoire apotropaïque de main coupée placée sous un rétroviseur, je ne peux y croire… la prudence n’est pas superstition, comme si l’on pouvait traiter l’anasyrma d’exhibitionniste, allons, allons…

  23. pouf pouf

    Mardi, mardi je me suis dit que j’étais l’esclave servile d’un contrat signé pour moi par un certain jean-jacques, l’inénarrable philosophe qui disait qu’en donnant une petite partie de sa liberté individuelle à une entité supérieure intangible, une supra-personne morale, seule dépositaire de l’usage légitime de la violence et de la coercition, seule habilitée à fixer le curseur du bien et du mal, maquereau par destination comme pourrait le dire un juriste, tout allait s’arranger. Pour commencer, cette idée que les choses s’améliorent individuellement est, bien évidemment, ridicule ; la simple observation quotidienne de sa propre personne suffit amplement à contredire cette assertion, nous photocopiant nous-mêmes d’un jour sur l’autre ; ensuite, je trouve le contrat un poil léonin, je me permettrais même bien un « corps léonin » pour saluer francis ford dans le texte … forcément la reproductibilité se perd dans les détails et la consommation surabondante d’anti-inflammatoires, tout ça parce que je venais de découvrir un avis rectificatif d’appel à contribution obligatoire à l’audiovisuel public, et si je promets de ne plus écouter rance culture, suis-je dispensé ?

    1. petit-chat

      Tout tribuable ne pouvant pas prouver qu’il baigne, ne serait-ce qu’une seconde durant l’année, dans un bain électromagnétique (quel qu’en soit l’origine) est soumis à la contribution volontaire obligatoire à la culture, notamment idiot-visuelle, dont un des plus prestigieux symbole ornait il n’y a pas si longtemps la place Vendôme (Paris).
      Tu raques, TGCM.

  24. pouf pouf

    Monsieur bernard, au-delà de l’admiration sans bornes que j’ai pour la manière dont vous honorez la france de votre présence physique sans qu’elle puisse être fiscale, j’adore que vous vous laissiez pisser dessus par des architectes malsains, puisque finalement, ce n’est pas vous qui payez ; j’adore, dans l’embouteillage nouvellement crée dans cette ancienne voie d’évasion pour rejoindre mes amis israélites du bord de seine, me faire pisser dessus par des Vip ou des very pas du tout en car d’opérateur de tour à votre gloire ; j’adore ce charmant sigle orné de pierreries aussi fines que votre goût est sûr, et par-dessus tout, la servilité du monde politico-médiatique qui vous fit et grâce auquel vous nous pissez si grandement partout maintenant. Quant au peu de jugeote de vos clientes écervelées qui ne savent du luxe que vos bouts de plastique marqués, n’en parlons pas un instant de plus. Le grand navire qui vole sur les flots du fric des escrocs, moi, j’adore, mais je ne sais pas si les autres aiment autant. Après cette douche dorée comme l’aube promise pour précéder les lendemains qui chantent, vous trouverez si après notre proposition commerciale et le descriptif minutieux des opérations successives performées ainsi qu’une exégèse sommaire du dispositif qui pourra intégrer la basilique st denis. Des viscères gisent pour représenter qui les a portées dans le temps d’une vie, aux quatre coins du rectangle marmoréen, les prophètes de l’histoire formulent dans leur incontestabilité les vertus cardinales chères à platon, au centre des entrailles en haut relief, une niche abrite l’âme du défunt extirpée par le trépan. Un service complet offert ou presque, pour vous, monsieur arnaud, la gestion de la disparition à la façon des égyptiens anciens, embaumement, taxidermie, préservation des organes mous par des procédés nouveaux et, bien évidemment, glaciation des collaborateurs les plus proches à vos côtés ainsi que cinq cent mille esclaves tirés au sort dans votre cheptel personnel. Et, si la technologie le permet un jour, on peut directement vous réimplanter…

  25. pouf pouf

    J’ai des obsessions, je ne souffre pas, je n’en suis pas malade, mais c’est comme ça ; pour m’en délivrer je les mets en scène, je les déroule au plus proche d’absolument dans ma relativité propre ; je réalise une auto-psy évolutive du patient encore vif et ce, continuellement. Au milieu de mes obsessions, le choix des mots pour les définir, c’est important le vocabulaire qui parle de la folie ordinaire, de cette voix tantôt petite qui susurre « mais que raconte-t-il ? » ou qui hurle « BRÛLE ROME ET REGARDE FUMER LES RUINES » ; delenda est carthago comme on dit, les grecs parlaient de catharsis parce qu’ils imaginaient que les obscénités délivraient des obsessions, mais que nenni. En lisant la définition d’esclave dans le dictionnaire, ou de servitude, ou d’indépendance, ou de liberté, on comprend enfin pourquoi la philosophie en terminale à l’école, il faut apprendre à vivre avec les concepts qui nous déchargent du poids individuel de la réalité. Liberté : abstraction conceptuelle plaisante, liberté publique : croyance selon laquelle l’état n’a pas toujours raison, couche gratinée d’abstraction pure qui vient recouvrir toutes les couches abstraites de lasagnes fétides servies tièdes à la cantine du midi.

  26. pouf pouf

    Cette semaine, radio farce nous invite à profiter de l’augmentation de la contribution obligatoire à l’audiovisuel public, sur place, dans un futur centre international de création multimédia intégralement fait en petites briques de dette, le grand orchestre philarmonique de chez eux nous invite à un merveilleux programme … quand on aime la grande musique, on se dit qu’elle a enfin sa maison. Quand on n’aime que les petits fours et le champagne, un parterre prestigieux de ministres en activité et d’anciens ministres toujours actifs, puisqu’ils continuent à émarger, seront présents pour vous accueillir la bouche pleine de bons mots sur la culture, d’anecdotes croustillantes sur l’activité sexuelle débordante des musiciens classiques et des compositeurs du même bois et de miettes de chez potel & chabot aussi déplorable que luxueusement facturé aux contribuables heureux d’avoir participé sans avoir pu cependant se déplacer. Sinon, je ne sais pas si ce phénomène était particulier à mon installation haute fidélité, mais, à intervalles réguliers, un bruit agaçant imitant parfaitement le son hydraulique d’un manège venait perturber l’écoute au demeurant extraordinaire de musiques de leur répertoire m’a fait rire toute la soirée.

  27. bob razovski

    Finalement, leur dispositif de santé aurait dû être baptisé :

    OBAMADONTCARE ™ 😉

    (normalement, c’est doesnt, mais ça sonne moins “slogan”)

  28. gameover

    Supernatural ce soir : (saison 7 episode 2 qui date de 2011) je mets le dialogue de la VO :

    Bobby Singer: Well, either Sheriff Mills is having an Obamacare-insured opium dream, or something’s eating folks down at Sioux Falls General Hospital.

    Je trouve géniaux ceux qui font les dialogues des séries US.
    Dans les Simpsons il y a de sacrés moment d’anthologie avec les refléxions de Homer. Ca colle toujours à l’actu.

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