Collectivisation des soins : le pire est à venir

S’il est commun de passer ses vacances à l’étranger, il l’est moins qu’elles tournent au vinaigre. Et lorsque cela arrive, qu’on est Français et qu’on a un pépin de santé, on peut heureusement se reposer sur un système de soins que le monde entier se garde bien de copier. Et ce qui était un pépin se transforme alors en catastrophe.

Aujourd’hui, je vous propose un témoignage qui est d’autant plus triste qu’il est banal : l’histoire d’un homme de 78 ans qui passe des vacances à l’étranger. On ne saura jamais si c’est le stress du retour en avion et la joie pourtant feutrée des contrôles inutiles de sécurité à l’aéroport, la chaleur, la déshydratation peut-être conséquente à l’absence de messages officiels répétés de boire des litres, quoi qu’il en soit, notre homme fait un AVC la veille de son retour.

Grâce à la réactivité d’Europ-Assistance (qui n’est pas du tout une assurance publique), il est pris en charge dans un très bon établissement hospitalier pendant deux semaines puis rapatrié en France, terre de la médecine moderne (Pasteur, Laennec, Paré, Schwartzenberg, Montagnier, Kouchner…) et hôte du plus formidable système social et médical du Moôonde.

Hospitalisé au plus proche de son domicile, à Rambouillet, sa famille pensait qu’il n’y passerait que quelques jours dans l’attente d’accéder aux soins de suite, une nécessaire rééducation lui permettant de regagner un minimum d’autonomie.

Un malheur n’arrivant pas seul, l’hôpital détecte dès son arrivée la présence d’une bactérie résistante aux antibiotiques (une BHRe, bactérie hautement résistante émergente, dans le jargon médical si fleuri). Il est cependant porteur sain et le médecin estime très probable qu’elle disparaisse plus ou moins spontanément. Ce qui fut le cas en quelques semaines. Cela fait donc des mois que la bactérie n’apparaît plus dans les prélèvements sanguins.

Le patient patiente

Malheureusement, cette BHRe est un anathème pour les établissements de rééducation : même si elle n’apparaît plus, les précautions à prendre pour les patients BHRe (y compris négatifs), sagement répertoriées dans moult cerfas et force règlements taillés par une bureaucratie délirante, leur semblent trop contraignantes. Il est dès lors bien plus simple d’oublier ce patient encombrant, de cliquer rapidement sur « refuser » lorsque les demandes répétées de l’hôpital arrivent par une application ultra-séduisante et totalement déshumanisée dont l’État a le secret, de ne jamais répondre à la famille ni même de la rencontrer.

Malgré des démarches auprès de dizaines d’établissements de rééducation, l’hôpital n’ayant jamais relâché ses efforts pour trouver une solution pour ce patient volontaire, le constat est amer : aucune place n’est disponible. Après trois mois passés à l’hôpital, l’épouse du patient, contrainte et forcée, finit par accepter une hospitalisation à domicile avec une rééducation en chambre, pilotée par le Centre de rééducation du Sud Yvelines, le CERRSY. Et pour faire passer la pilule, le CERRSY évoquera une possibilité d’hospitalisation complète ultérieure, arguant d’un manque de personnel pendant la période estivale.

Aussitôt de retour au domicile, les difficultés s’empilent et, le hasard faisant bien les choses, la perspective d’une hospitalisation complète au CERRSY s’éloigne pour disparaître totalement (« non non, on n’a jamais promis une telle chose ! »).

La Sécu temporise l’urgence

Un appartement n’est pas une chambre d’hôpital et rien n’est adapté. Entre la taille d’un lit médicalisé et du matériel pour réapprendre à marcher et le manque d’espace nécessaire pour manœuvrer un fauteuil roulant, il faudra donc renoncer à l’accès à la douche ou aux toilettes. Les charges (financières, psychologiques) pesant sur l’épouse étant considérables, le stress la gagne rapidement ce qui finit par aggraver la condition du patient qui doit retourner à l’hôpital plusieurs fois (pour infection puis insuffisance rénale aiguë, le traitement étant lourd et aux importants effets secondaires).

Ce qui devait arriver arriva : moins d’un mois après le retour à domicile, le patient récidive.

Grâce au suivi millimétrique et aux bons soins apportés par un système de santé que le monde entier nous envie mollement, sous les applaudissements du public qui paye fort cher pour ce tour de magie, un patient hémi-négligent volontaire avec de bonnes perspectives de récupération (selon l’ergothérapeute très optimiste) est ainsi transformé sous vos yeux ébahis en patient quasiment paralysé, aphasique et qui demande à mourir.

Dit autrement : aujourd’hui, en France, un patient (parmi une multitude d’autres) est en train de mourir faute de soins appropriés. Et pas d’inquiétude à avoir puisque dans une obstination qui confine à la compulsion, les établissements de soins de suite continuent à lui refuser toute entrée. En somme, à ce stade, il n’y a plus qu’à attendre la fin, qu’élus locaux (contactés en pure perte) et responsables d’établissements conseillent vivement de survenir dans un EHPAD qui aura l’immense avantage de lui offrir une mort seul dans un coin, à l’abri des regards trop sensibles.

Lot de consolation : le seul discours tenu jusqu’à présent à la famille concerne la « gratuité » des soins.

« Ne vous en faites pas, tout est pris en charge ! »

C’est rassurant : la non-prise en charge est globalement non-payante.

Voilà qui donne de quoi se réjouir, ou de faire réfléchir : cette aventure abominable, succession pénible de débâcles en rase campagne et de démission tant du corps soignant que de l’administratif, en dessous de tout, est malheureusement extrêmement commun, et permet de classer le système de santé français à la même hauteur que certains pays en voie de développement, à la différence sensible que les pays en voie de développement offrent tout de même d’excellents soins pour qui veut et peut payer là où la France, dans un égalitarisme forcené, parvient le tour de force de mettre tout le monde à la même mauvaise enseigne : tout y est gratuit mais plus rien n’est accessible (l’image des rayonnages de supermarchés vides au Venezuela communiste vient en tête, on se demande pourquoi).

Pire : la voie suivie par les pays en développement autorise à penser à une amélioration palpable des services fournis. Celle de la France laisse redouter, au contraire, une dégradation de plus en plus rapide de son système de santé.

En définitive, seul un réseau relationnel, des accointances et le système D permettent d’accéder aux soins de qualité (qui existent toujours, bien à l’abri de la foule nécessiteuse sans relations) : si l’un de nos ministres était dans une situation semblable, nul doute que la situation aurait été fort différente. L’égalité, c’est pour les autres.

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Commentaires224

  1. Le Gnôme

    Si le patient clabote, c’est tout bénéfice, plus de retraite à verser et des droits de succession à percevoir. Attali, sors de ce corps !

  2. albundy17

    Un de mes client s’est bêtement niqué le pied, écrabouillé par une branche d’arbre. Hospitalisé, chirurgie, rentré chez lui, drôle d’odeur quelques temps après, un staph doré.

    Ils lui coupent les orteils, quelques semaine après, le pied, quelques semaines après au dessus du genou….

    Sécu gratuite pour tous, sa prothèse de jambe n’est pas remboursée vu que sa retraite de 1400 est trop importante.

    1. Aristarkke

      Niveau de revenu déraisonnable posé par des gens gagnant très nettement davantage….
      C’est cela l’ égalité en action…

          1. lafayette

            l’impôt à la source c’est bon pour les pays qui produisent, et non pas pour les intermédiaires. En conneries c’est très productif pourtant mais personne n’en achète.

  3. Infraniouzes

    Je résume: « On ne peut rien pour vous, c’est la France, mais si vous demandez le droit de mourir en paix c’est non, on est toujours en France, qu’est-ce que vous croyez… ».

  4. Aristarkke

    En système communiste, tout est offert gratuitement. Par principe gravé dans le marbre ou le bronze. Ne reste plus pour les prolétaires qu’à le trouver en rayon…

  5. Nemrod

    Bah, je ne vois par quel miracle un secteur s’enfonçant dans la collectivisation deviendrait performant.
    Pour se faire soigner il faut espérer simplement que le secteur privé puisse survivre ( pas gagné à 57 % de prélèvements obligatoires) et avoir de quoi payer ( pas gagné vu que l’argent destiné est extorqué pour financer le bousin sclérosé).
    C’est la même chose pour l’ Enseignement.

    Ah le gus qui n’a aucunes relations dans le milieu et aucunes connaissances médicales va vivre moins vieux…

    1. sam player

      J’ai comme l’impression que la « gratuité » du système ne pousse pas les gens à s’enquérir des renseignements minimum concernant leur pathologie, un 2ème avis, la façon dont va se passer leur opération et même – point très important – qui va la pratiquer. Peu vont faire 500km pour aller vers un pôle de spécialistes dans leur pathologie.
      A tel point qu’en cas de raté ils ne se retournent même pas contre le praticien… vu qu’en plus, souvent, ils ne l’ont jamais vu, celui les ayant reçus n’étant pas celui qui va les opérer (peu se renseignent à ce sujet, des médecins pratiquent le rabattage pour leurs collègues débutants ou moins connus).

      En fait ils prennent plus de renseignements quand il s’agit de leur bagnole… vu que c’est eux qui paient… J’hallucine quand je vois la déresponsabilisation qu’entraîne un tel système alors qu’il s’agit de leur propre vie qui est en jeu.

  6. Bonsaï

    Eh! oui, la France est un éternel fabliau du Moyen-Age, avec le Grand Chambellan H16, le vieux sage Aristarque, Pheldge le ménestrel et BDC dite Beauté Fatale ou encore Mildred la Mata Hari du Sieur Didier Goux…
    Que chacun se reconnaisse dans un personnage de légende, Albundy le braconnier et RPS le capitaine au long cours. A beau mentir qui vient de loin…

  7. Calvin

    Bah, le versant santé de la Sécurité Sociale, est l’Assurance Maladie.
    En clair, l’assurance que tout finira en maladie.

  8. MarieA

    Je ne suis pas sûre de bien comprendre l’article, je ne vois pas trop en quoi la Sécurité Sociale a fait quelque chose de mal…

    Si j’ai bien suivi, le type a fait un AVC à l’étranger, a été envoyé dans un très bon hôpital étranger où il a attrapé une dangereuse bactérie qu’on ne trouve que dans les hôpitaux, puis est rentré en France, où il a été enregistré comme porteur de cette bactérie et a été pris en charge, puis son état s’est aggravé parce que son problème de santé est très grave et qu’en plus il est porteur d’une bactérie très grave et qu’il est très âgé. Je ne vois pas ce que la Sécurité Sociale a avoir dans l’aggravation de son état.

    Le petit dessin sur la Sécu qui te prend tout et ne te rend rien une fois âgé est de mauvaise foi : la Sécu te prend tout et ne te donne absolument rien tant que tu n’as pas 98 ans, âge auquel elle estime que tu as droit à être opéré et à recevoir des antibiotiques. Si tu es jeune et malade, tu peux aller te faire foutre bien profond, on s’en fout de toi.
    Ou alors tu dois être immigré et là tu es pris en charge à 100% même pour les trucs superficiels.

    HS- Une petite coquille : « Les charges (financières, psychologiques) pesant sur l’épouse étant considérableS »

    1. Calvin

      Tu as mal compris.
      En France, passé l’hospitalisation « lourde », le patient aurait dû être pris en charge pour sa rééducation. C’est là que l’enfer commence.
      Non-prise en charge, non-soins, non-écoute, non-analyse, mais heureusement g-r-a-t-u-i-t-e

      1. MarieA

        Il a été hospitalisé 3 mois à l’hôpital en France (financé par la Sécu), puis on lui a proposé une hospitalisation à domicile (financée par la Sécu). Où est le manquement?
        Pour les séances de rééducation, l’épouse aurait pu prendre un rendez-vous à domicile avec n’importe quel kiné! Pourquoi attend-elle que l’hôpital le fasse si ce n’est pas le cas?
        Les hôpitaux ne veulent pas que des porteurs de bactéries très dangereuses soient mélangés avec le reste des patients, où est le mal?
        L’épouse a-t-elle contacté des hôpitaux privés?

        1. G Balar

          Deresponsabilite entraine deresponsabilisation. L’article nous montre comment un systeme collectiviste fonctionne. Des deux cotes c’est l’inefficacité. Le patient attend tout du système, le systeme optimise les benefices de la complexité, puisqu’il n’y a pas de contrainte de performance, ni d’un cote, ni de l’autre. « ne vous inquietez pas, tout est pris en charge »

          1. Pythagore

            « Le patient attend tout du système, »
            Ben c-à-d qu’il a payé pour, il a était largement ponctionné de gré ou de force, et il lui a été promis une prestation « que le reste du monde nous envie » en retour.

            1. Theo31

              Ponctionné à hauteur d’un demi million pour un smicard. Il n’y a pas que les quatre premiers centimètres de douloureux.

        2. Dr Slump

          « on lui a proposé une hospitalisation à domicile (financée par la Sécu). Où est le manquement »
          C’est là que vous manquez le coche. Figurez-vous comment un vieux grabataire peut « s’hospitaliser » chez lui dans un petit appartement lui interdisant d’adapter le matériel et l’ergonomie nécessaires à son état. Faute de pouvoir recevoir le confort et les soins voulus, son état se dégrade, et il peut donc crever chez lui… c’pas grave, c’est pas la faute de l’hôpital, l’avait qu’à se sortir les doigts du cul, puisque « c’est financé ».

          Dans mon monde, on appelle ça du foutage de gueule.

          1. MarieA

            J’ai eu le cas dans ma famille il y a quelques mois,en ce qui concerne l’hospitalisation à domicile pour un AVC, on parle d’un lit médical plus petit qu’un lit adulte 2 places. C’est tout. Je pense que ce monsieur a 4m² chez lui pour le lit médical.
            Des aides viennent 2 fois par jour faire les repas et le ménage et le kiné vient à domicile. Les séances de kiné consistent en quelques étirements d’après ce qu’on m’en a dit.

            1. Aristarkke

              Il ne me paraît pas possible d’installer un lit médicalisé en 2,20 X 1,02 m et un lit matrimonial dans la même chambre d’un appartement, même parentale… 😉

              1. sam player

                Harry, le patient n’a pas pris l’option soins + galipettes.
                Plus sérieusement, faut quand même que les patients se sortent les doigts du c** même si c’est le système qui les pousse à l’assistance.. Y a un moment, il faut réagir…

            2. MONNIER

              Le père de ma belle-soeur a fait un AVC. Il n’y avait pas de place pour lui en rééducation. Il a été renvoyé chez lui en hospitalisation à domicile et ils n’ont trouvé personne pour faire les soins, le ménage, le kiné et c’était à Lyon, pas en pleine campagne. Sa femme, qui a l’Alzheimer, se retrouve seule avec lui qui ne pense qu’à se suicider car il en a marre de vivre dans sa merde. Les enfants qui vivent à plus de 100km se relaient pour tenter de palier au manque d’associations ou au manque d’envie des associations (car il faut savoir que les aides à domicile, globalement, ne sont formées que pour le ménage et pas pour être aide soignants).
              Ma fille de 19 ans s’est fait embaucher dans une association d’aide type ADMR pendant les vacances. Elle pensait faire des ménages et des repas, elle s’est retrouvé à laver des vieux, parfois à les porter du lit à la chaise, à donner des médicaments…. Elle est contente d’avoir fini…. Le premier jour, elle est revenue en larmes.
              Donc non, ça ne fonctionne pas à tous les coups…

        3. Sandra

          « Les hôpitaux ne veulent pas que des porteurs de bactéries très dangereuses soient mélangés avec le reste des patients, où est le mal? »
          Mais c’est aussi leur job de prendre en charge des patients porteurs de bactéries dangereuses! Et pour cela, il existe des chambres individuelles afin de placer ces patients-là à l’isolement. Bien sûr, c’est contraignant. Chaque fois qu’un soignant (et un proche) entre dans la pièce, il doit se transformer en extra-terrestre avec masque, gants, tablier. Donc si je vous suis, bactérie dangereuse = retour à la maison pour crever et ne pas coûter trop cher en matière de prise en charge? J’appelle cela de la paresse de la part de l’établissement de soins.

          « L’épouse a-t-elle contacté des hôpitaux privés? » Haha, la blague. Des retraités qui font appel au privé? En France?? Il ne doit pas y en avoir beaucoup vu le montant des retraites.

          1. « c’est aussi leur job de prendre en charge des patients porteurs de bactéries dangereuses! »

            Dans le cas qui nous occupe, il n’y a plus de porteur de bactéries dangereuses. Et les normes & règles en vigueur, c’est bien les organismes de Sécu qui les édictent unilatéralement. Les établissements les respectent où ne peuvent être conventionnés.

            Eh oui, tout est bel et bien directement relié à la collectivisation des soins qui passe bel et bien par la Sécu. Ce ne sont pas les établissements nombreux recontactés qui se sont tous spontanément mis d’accords pour refuser de gérer ce patient, c’est bel et bien une question de normes imposées d’en haut.

            Au passage, la majorité des établissements aptes à faire des soins de suite sont privés de toute façon, en comprenant bien que « privé », en France, c’est surtout « privé de toute latitude économique ».

          2. Aristarkke

            « « L’épouse a-t-elle contacté des hôpitaux privés? » Haha, la blague. Des retraités qui font appel au privé? En France?? Il ne doit pas y en avoir beaucoup vu le montant des retraites. »

            Il y en a, davantage que vous le pensez, notamment dans les soins de suite, souvent propriétés de fondations mais sont très majoritairement conventionnés avec la SS.
            La version « Hôpital Américain de Neuilly » est effectivement beaucoup plus rare.

          3. BDC

            Le montant des retraites … j’ai noté que certains peuvent partir en vacances à l’étranger tout de même… 🙄 . Et Cruella de rappeller qu’en Grance, le niveau de vie des retraités est (en moyenne hein) supérieur à celui des actifs (en moyenne aussi), ça tient compte des retraites, et des revenus du patrimoine. Parce que si, dans le temps on pouvait conserver ses biens dans ce pays, mais tout ça c’était avant…

            1. Pheldge

              salauds de vieux, qui nous coûtent des sous et qui veulent pas clamser ! salauds, salauds ! 🙂

              1. BDC

                … pis qui font rien qu’à dépenser notre leur argent à l’étranger, faut pas oublier … 😀

                  1. Aristarkke

                    Oui mais il y a des bugs dans cette organisation: les prospectus incitatifs adressés aux vioques (pour reprendre ta terminologie de l’état vers lequel tu vas, cahin caha) pour boire de l’eau, éviter les efforts physiques intenses, privilégier les endroits frais ou climatisés.
                    J’ en suis destinataire depuis deux ans par le bon soin du maire. Alors, forcément, je pense à boire, etc… et du coup, le legs de SG à l’ IDP recule d’autant… 😉

                    1. Aristarkke

                      Tout doux, mon Philou !
                      Je parlais de toi mais comme Ilien du Piton (ou Illuminé, va savoir Edouard ?)

                  2. Aristarkke

                    Tu vois, cette fausse empathie destinée à la bonne conscience déroute les vioques qui croient ce qui est marqué sur le prospectus et l’appliquent… Donc après la mise en route de 2003, cela ne fonctionne plus sauf pour les analphabètes, éventuellement…

            2. Theo31

              Ce serait à vérifier, un voyage sur deux et une voiture neuve sur deux sont achetés par des retraités.

              1. albundy17

                « salaire » médian des retraités vs des salariés temps plein est équivalent, environ 21500.

                Mais bon après il y a les autres revenus des matelas, que les jeunes ne pourront pas constituer

                1. MCA

                  @albundy17 31 août 2018, 18 h 02 min

                  « que les jeunes ne pourront pas constituer »

                  Si tu ne claques pas tout, il devrait leur en rester, non?

                  Et puis qui est-ce qui met la main au portefeuille pour les établir, les aider à avoir un apport pour acheter un bien immobilier, les dépanner quand la voiture est HS, les aider quand il y a une naissance etc… devine?

                  Moi c’était démm*rde toi !

                  1. MarieA

                    « Si tu ne claques pas tout, il devrait leur en rester, non? »

                    Et d’où sortiraient-ils cet argent?

                    1. Aristarkke

                      de la vente du patrimoine hérité…
                      Enfin si l’Etat ne bouffe pas tout au passage comme cela en prend le chemin…

                    2. MCA

                      @MarieA 31 août 2018, 19 h 29 min

                      « Et d’où sortirait-il cet argent? »

                      D’une recette venue de la planète Mars :

                      Travail + économies + placements + gestion de son budget + volonté de progresser pour augmenter ses revenus financiers.

                      Pour le reste (héritage, gains au loto, gains à la bourse etc…) ne pas trop compter dessus en appréciant si ça arrive et en le gérant autrement qu’en dépenses futiles ou somptuaires.

                      Je rajouterais que quand on traverse une vie il y a obligatoirement des opportunités qui se présentent et qu’il faut saisir; encore faut-il les voir et se remuer.

                  2. albundy17

                    MCA, salaire médian (je te parle pas même des smicard, hein) 21500, moins irpp, 1600 par mois, t’enlève les 600 de loyers de ton studio 16 m² à saint denis, après tu bouffes tu t’habilles, tu te chauffes et tu déplaces.

                    Tu mets combien de coté avec ta vie monastique ???

                    Quand aux aides financières intergénérationnelles, ne croit pas que ce soit la possibilité générale, ton le monde ne touche pas ton montant de retraite :mrgreen:

                  3. BDC

                    Ah bah voilà MCA ! Et ça ne vous choque pas que cette solidarité intergénérationnelle doive changer de sens ? « Démerde-toi » … mouais… ma mère non plus ne dit pas merci à ma grand-mère d’avoir gardé ses enfants gratos et sans rechigner.

                    1. MCA

                      @BDC 31 août 2018, 23 h 52 min

                      Allez, comme c’est samedi, je vais mettre un peu d’ambiance:

                      « Et ça ne vous choque pas que cette solidarité intergénérationnelle doive changer de sens ?  »

                      Ca me choque profondément.

                      Pour moi ce sont aux parents à aider leurs enfants (qui n’ont pas demandé à venir au monde) et faire en sorte de ne pas dépendre financièrement d’eux dans la mesure du possible.

                      J’appelle cette attitude une attitude responsable, bien entendu il faut le pouvoir (risque de chômage, maladie etc..), mais ceux qui le peuvent doivent le faire.

                      Par contre que leurs enfants les aident du point de vue démarches dans la vie courante, bien entendu je trouve ça normal.

                      Ces convictions n’engagent que moi, d’autres préfèreront profiter de la vie car on a qu’une et ensuite … coût d’une maison de retraite : 3500 E /mois !

                      Sans le matelas d’AL, qui paye? les enfants qui selon lui mènent une vie monastique? la société?

                    2. René-Pierre Samary

                      « Pour moi ce sont aux parents à aider leurs enfants »
                      Je suis bien d’accord. Mais « aider » peut prendre plusieurs interprétations (pécuniaires, morales, matérielles…).
                      Les enfants, en effet, n’ont pas demandé à venir au monde. Mais cette formule un peu recuite n’est juste que dans la mesure où les enfants regretteraient de vivre. S’ils sont, finalement, et tout bien considéré, content de vivre plutôt que de ne pas vivre, ils peuvent remercier les parents de les avoir fait naître.
                      Ce peut être un sujet de discussion intéressant avec nos grands enfants !
                      (j’essaie, moi aussi, de mettre un peu d’ambiance)

                  1. Pheldge

                    Des besoins sont très différents ? Bof ! Dame BDC et le Papet achètent tous deux des couches : BDC pour junior, et le Papet pour ses fuites …

                2. Aristarkke

                  Ils se le constitueront une fois les ancêtres enterrés si Macron et consorts n’ont pas tout bouffé entretemps…

                  1. albundy17

                    « Ils se le constitueront une fois les ancêtres enterrés  »

                    Faudrait une très grosse canicule alors. Et je doute que les charges diminueraient.

                    Nan, pour les jeunes, la meilleur solution c’est le body trade 🙄

              2. Aristarkke

                Ils font donc travailler les djeunes…
                Nota : je n’achète pas de voitures neuves… mais je ne suis pas retraité… 😉

      2. BDC

        Non-soins … pire que ça Calvinou, le monsieur a subi des effets secondaires qui l’ont ramené à l’hôpital, faut pas oublier les risques iatrogènes des médicaments :
        « Chez le sujet âgé dont on a vu la forte consommation, la fréquence des accidents iatrogènes médicamenteux a été estimée à 18,2% dans une enquête prospective dans un service de court séjour gériatrique français (Bouedjoro-Camus, 1998). »
        cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2002-4-page-93.htm

        1. Pheldge

          « les risques iatrogènes » ? Ah, Très Sublime, quand on cause « personne-z-âgée », faut toujours demander au Papet, vu qu’on l’a sous la mai, même si pour plus très longtemps ! Papet, est-ce que tu trouves qu’y’a trop de gêne dans tes médicaments ? c’est important, parce que là où y’en a trop, de la gêne, y’a pas de plaisir comme on le sait ! 😉

  9. dov kravi דוב קרבי

    Il y a quelques années, une de mes ex-patiente, toute contente d’être guérie, a eu toutes les peines du monde à convaincre la SS de ne plus bénéficier de ses 100 % de gratuité des soins.
    Elle avait dû demander, puis exiger d’être expertisée par un médecin-conseil.

  10. Aristarkke

    Monseigneur, je mettrai un bémol sur l’ avalanche de refus des établissements de soins de suite. En effet, ils sont très souvent spécialisés dans tels ou tels domaines des pathologies et sélectionnent tout naturellement les patients avec ce crible. Mon épouse travaille comme MKde dans un tel établissement qui est spécialisé dans toutes les pathologies liées au poids corporel et qui assurent traitements directs et soins de suite en complément logique. L’ occupation d’un lit est donc assurée par le même patient pour plusieurs mois voire plus d’ un an …
    Il faut donc « bien tomber » pour y trouver une place disponible au moment requis…

    1. Calvin

      Donc, c’est loin de l’offre et de la demande…
      Qui régule le nombre de lits ?
      Qui empêche les médicaux de travailler plus ?

      1. Aristarkke

        L’ARS (Agence Régionale de Santé) contrôle cela, non seulement pour l’existant mais aussi pour le futur.
        Actuellement, le nombre de lits est tout simplement régulé par la surface des locaux…

          1. Aristarkke

            Même règle que pour les médecins et autres professionnels de traitement direct de santé. En revanche, pour les administratifs, c’est l’inflation…

      2. Aristarkke

        « Qui empêche les médicaux de travailler plus ? »
        La même ARS + d’autres.

        Il y a un projet en route depuis 10 ans au moins d’agrandissement mais qui n’avance pas pour de multiples raisons :

        Le terrain disponible ne manque pas puisqu’ installé dans un joli parc de plusieurs hectares mais avec le château de l’aristocrate, son premier « propriétaire » toujours debout et inscrit à l’ISMH, donc avec avis obligatoire des Monuments Historiques sur le moindre projet, même pour un entretien en l’état d’origine des autres bâtiments (en 46, c’était le château qui servait aux patients, au grand ravissement de la municipalité communiste qui sévissait alors dans la commune)…

        Le financement. La fondation n’a pas les moyens directs d’emprunter sans obtenir toutes garanties dont celle de l’ARS qui traîne les pieds pour rester courtois, pour le nouveau bâtiment en projet.

        Les normes parce qu’apparemment il n’y a guère de différences entre ce qui est exigible d’un établissement traitant de maladies contagieuses, ou ayant des patients opérés très sensibles aux contaminations et un établissement relevant davantage d’un sanatorium, c.a.d. d’une hôtellerie assurant des soins dont une bonne partie est prodiguée à des hospitalisations « de jour ».
        Il y a également un centre de dyalise avec des allées et venues quotidiennes de gens extérieurs porteurs de…

        La totale absence d’implication des politiques locaux, le créneau clientéliste « déportés » étant devenu inexistant à leur aune.

        La mairie est toujours de gauche mais elle a oublié son histoire et c’est un hôpital « privé »… Il y a aussi la complainte du désengagement de l’Etat, sauf pour la prison, objet de tous ses soins…

    2. Aristarkke

      Cet hôpital est de statut privé (on a du quant-à-soi dans notre famille) propriété du Grand Kapitâââl d’une fondation créée en 46 par des déportés, retour d’Allemagne.
      Cet hôpital est néanmoins conventionné aux tarifs de la SS mais son intérêt reste qu’il se doit d’avoir ses lits le mieux rempli au possible… (vendu au Kapitâââl que je vous dis)

  11. Gerldam

    Etonnez-vous, après cela que les retraités français fuient à l’étranger, et pas seulement au Portugal, mais aussi en Thaïlande où le système de soins est correct et les frais d’habillement ridicules (deux T-shirts, deux shorts et une paire de tongs les deux ans).

  12. Mildred

    Je ne vois pas ce qu’il y a de « triste », et encore moins de « banal » qu’un vieux monsieur de 78 ans puisse passer des vacances à l’étranger ?

    1. Lorelei

      Ce qui est triste, c’est qu’il ait 78 ans et que, pour peu que son état soit dégradé, aucune institution ne veut le soigner.
      La prise en charge des personnes âgées n’est pas à la hauteur dans les hôpitaux . Si en plus, le conjoint semble en état de s’en occuper, les hôpitaux vous rendent les personnes très rapidement.

    2. Mildred

      Nous ne sommes plus à l’époque de Claude Bernard et les cliniciens ont, semble-t-il, laissé une large place aux statisticiens. Faut-il le regretter ? Je n’en sais rien.
      Mais ce qu’il y a de sûr, c’est que plus on avance en âge, plus on approche de l’âge moyen de « l’espérance de vie » et moins on intéressera les médecins !

  13. Villon89

    Je lutte depuis 8 mois contre une tumeur de la vésicule biliaire et des histoires comme celles-ci j’en vis, j’en entends tous les jours. Notre système préfère clairement maintenant les morts aux malades…

    1. MCA

      @Villon89 31 août 2018, 11 h 51 min

      Oui, j’ai vécu cela avec ma mère âgée.

      Ca a un goût de Ballade de Narayama ou d’Eternity express.

      Toutes les solutions sont mauvaises quand la personne est très âgée et tout le système se défausse laissant les aidants dans la difficulté et la détresse.

      Que ce soit les pompiers qui refusent de se déplacer suite à une chute (histoire vécue personnellement à maintes reprises), l’hôpital qui refuse de garder temporairement la personne, maisons de retraites complètes et hors de prix.

      Le seul appui sur lequel on puisse compter est le TGI et l’aide sociale pour les démarches, mais à condition d’avoir les moyens pour assurer la suite ce qui implique que la personne âgée dispose d’un matelas (AL, tu vois à quoi il sert ce fameux matelas? ) pour éviter que la lourde charge financière retombe sur les enfants.

      @Mildred 31 août 2018, 12 h 20 min

      « et moins on intéressera les médecins ! »

      J’en ai rarement vu refuser le chèque des consultations à répétition…

      1. MarieA

        « Toutes les solutions sont mauvaises quand la personne est très âgée »
        Ou peut-être qu’être très âgé c’est mauvais, non?

        « Que ce soit les pompiers qui refusent de se déplacer suite à une chute (histoire vécue personnellement à maintes reprises), l’hôpital qui refuse de garder temporairement la personne, maisons de retraites complètes et hors de prix. »
        Et la famille de ces gens? Et ces gens n’ont jamais voté pour mettre en place le système dont ils se plaignent? Comment faisaient les gens âgés avant?

        1. « Comment faisaient les gens âgés avant? »
          Avant, ils mourraient. Mais ils n’avaient pas cotisé des fortunes ; les enfants se consolaient avec l’héritage…

        2. MCA

          @MarieA 31 août 2018, 19 h 29 min

          « Et ces gens n’ont jamais voté pour mettre en place le système dont ils se plaignent? »

          Croire que voter puisse changer un système relève d’une fraîcheur d’âme que je ne possède plus pour la simple raison qu’un vote n’est que la moyenne des médiocrités influençables.

          Les familles? j’étais la famille et vais vous expliquer ce qu’est la vraie vie :

          Quand vous avez comme (mauvaise) habitude d’aller travailler en vous levant à 6h45 et qu’on vous appelle à 2h00 du matin car votre mère âgée de plus de 80 ans est tombée et a déclenché son avertisseur et que vous la trouvez étendue sur le sol en plein crise d’épilepsie au beau milieu de ses excréments et vomi, qu’il faut au bas mot 3 personnes pour s’occuper d’elle et que vous êtes seul, qu’elle refuse d’aller en maison de retraite, que personne ne peut l’y contraindre, que tous les systèmes que vous financez avec vos impôts (pompiers, samu, hôpital etc..) se défaussent :

          Pompiers : nous ne nous déplaçons pas en pareil cas…
          Samu : nous pourrons peut être venir mais pas avant ce soir
          Hôpital : nous ne pouvons la garder (ne serait ce qu’un jour ou deux)

          Vous faites quoi au juste?????

          Ma mère alors qu’elle était plus jeune à l’époque avait tenté de s’occuper à domicile de ma grand-mère âgée de 80 ans à l’époque, tombée hémiplégique et donc paralysée et alitée en permanence.
          Résultat : un esclavage où c’est l’aidant qui succombe avant le malade: 25 kg de linge à laver par jour…. vous êtes volontaire?

          La famille a aussi une vie à mener, des contraintes professionnelles à assumer et ne peut assurer une telle charge; nous ne sommes plus en 1900.

          Si ça vous arrive un jour, vous aurez tout loisir de méditer ce que je viens d’écrire.

          Ca ce n’est pas du fantasme; c’est la vraie vie! une vie cachée, que les médias vendeuses de rêves ne vous montreront pas, que vous découvrirez un jour pas fait comme un autre quand ça vous arrivera.

          Si vous avez encore des doutes ou des interrogations, je vous invite à aller visiter des services de gérontologie dans les hôpitaux ainsi que des maisons de retraite, c’est formateur…ensuite on pourra en reparler; en ce qui me concerne, je l’ai fait, ça a duré 10 ans, j’ai assumé mais m’en serais bien passé.

          d’autres questions?

          1. MarieA

            « Si ça vous arrive un jour, vous aurez tout loisir de méditer ce que je viens d’écrire. »
            Justement. Malheureusement, il ne semble y avoir que deux solutions : avoir beaucoup d’argent ou que la famille prenne en charge la personne.
            Comme vous l’avez expliqué : très peu de gens ont suffisamment d’argent pour payer des maisons de retraite et ces personnes âgées sont complètement dépendantes, ne peuvent rien faire elles-mêmes. Donc, le plus pratique c’est qu’elles vivent avec leur famille.

            « La famille a aussi une vie à mener, »
            Je n’ai jamais dit que c’était facile ni agréable mais malheureusement, sans argent, je ne vois pas ce que ces familles peuvent faire d’autre. Effectivement, ce n’est pas aux pompiers de faire ça, ni à l’hôpital de remplacer la maison de retraite, etc…

            C’est comme ça que faisaient les gens avant, la famille prenait les personnes âgées en charge, mais c’est vrai qu’il faut renoncer à une certaine qualité de vie et affronter des choses très désagréables qu’on aurait préféré ne jamais voir.

            Il ne faut pas compter sur une baisse des tarifs des maisons de retraite car leurs clients ont besoin d’énormément de personnel et H24! Peut-être plus tard avec les robots?

            Nous sommes d’accord sur le constat, simplement je trouvais bizarre que vous ne souligniez pas la solution naturelle qui s’impose dans votre message initial.

            1. MONNIER

              C’est ce qu’on fait mes parents pour ma grand-mère, suite à son AVC…. mon père en est mort, il est mort avant elle, tellement la charge de travail l’a épuisé.
              J’ai perdu mon père à 20 ans parce qu’il s’est occupé de sa belle-mère à domicile.
              Ma mère aujourd’hui est pour l’instant chez elle avec des aides à domicile, mais le jour où elle ne sera plus autonome, vous me dites donc que je vais me priver « d’une certaine qualité de vie » pour m’en occuper ? J’ai déjà du mal à joindre les 2 bouts, j’ai des enfants à m’occuper, je suis encore très loin de la retraite. Depuis l’âge de 20 ans, je ne rencontre que ce type de galères parce qu’à 20 ans, j’ai pris en charge ma mère dépressive suite aux décès successifs de son mari, puis de sa mère.
              Vous comparez avec un autre temps où les parents ne vivaient pas si vieux. On allonge artificiellement la vie à coups de médicaments et autres, on laisse des gens vieux et grabataires et ensuite on dit aux familles « démerdez-vous, on a réussi à la prolonger, à vous de suivre ».

              1. albundy17

                « Vous comparez avec un autre temps où les parents ne vivaient pas si vieux.  »

                Et un temps ou l’on n’était pas obligé de bosser comme des malades pour uniquement nourrir le léviathan .

                « je suis encore très loin de la retraite. »

                Heuu oui….. très loin, n’y comptez pas, c’est plus sage

              2. MarieA

                Et donc, quelle est la solution?

                Mettre une balle derrière la tête de chaque personne dès qu’elle atteint l’âge de 65 ans?

                Est-ce que ce n’est pas le plus acceptable que chaque famille s’occupe de ses personnes âgées? Comment faire sinon?

                1. Il faut rendre aux individus, et aux familles, la latitude que seules des finances saines permet. Et cela, en terminant le monopole de la sécu, en privatisant enfin totalement le secteur de la santé, en arrêtant de nourrir la Bête.

                  C’est l’unique solution.

                  1. Aristarkke

                    Vu sur Twitter une saynète :
                    Vignette 1 : Un gamin déclare à un adulte (son père ou son oncle ?) que plus tard, il veut être un politicien socialiste
                    Vignette 2 : Comme cela, il pourra distribuer l’argent (des Autres et gratuit pour lui, bien sûr) aux pauvres pour qu’ils ne meurent pas ou plus de faim.
                    Vignette 3 : l’adulte lui dit : je vais t’aider à mettre ton rêve en application dès maintenant.
                    Vignette 4 : Tu viendras demain tondre ma pelouse et tailler mes rosiers et je te donnerai alors en récompense de ton travail 50 € que tu pourras donner ou partager entre des pauvres.
                    Vignette 5 : l’enfant lui répond : mais pourquoi devrais-je venir le faire moi-même alors qu’il serait plus simple que deux pauvres viennent dans ton jardin et que tu leur donnes à chacun 25 €
                    Vignette 6 : l’adulte : Bienvenue chez les Libéraux, Fiston…

                  2. MCA

                    @h16 2 septembre 2018, 10 h 42 min

                    Privatiser?
                    Ca l’est déjà en ce qui concerne les maisons de retraite, résultat :

                    Groupe Korian, côté en bourse
                    Groupe Orpéa côté en bourse
                    etc…

                    Et…rentabilité pour ne pas dire racket à tous les étages et 3500 E à sortir par mois… (j’ai même vu 4000E par mois pour le père d’une amie à Paris).

                    Si vous ne pouvez pas payer, passez votre chemin! (d’où ma recommandation pour ceux qui le peuvent de prévoir du temps de leur activité un matelas financier suffisant pour éviter de mettre à contribution leurs enfants aussi bien financièrement que pratiquement)

                    Et je ne développerai ici pas les pratiques de ces établissements qui, si les particuliers les appliquaient, les mèneraient tout droit en cours d’assises (là je parle encore une fois de vécu, pas de racontars de réseaux sociaux!…).

                    Par contre je me demande comment font les belges qui arrivent à des prix corrects à prendre en charge leurs vieux en maisons de retraite à tel point que certains français vont y terminer leurs jours.
                    Mais les belges commencent à juste titre à s’énerver de l’invasion…

                    1. « Ca l’est déjà en ce qui concerne les maisons de retraite »
                      ah non, pitié, pas ça, pas ici !

                      Un marché sur lequel les normes, les incitations économiques, les autorisations d’exercer, d’ouvrir, de fermer, d’accepter les patients, où TOUT dépend de l’Etat n’est absolument pas privatisé.

                      Tentez d’ouvrir une maison de retraite : votre premier interlocuteur ne sera ni une banque, ni des patients, mais l’Etat, de très loin.

                      Faut arrêter avec la confusion « capitalisme d’état = privatisation ».

                    2. Aristarkke

                      « Groupe Korian, côté en bourse
                      Groupe Orpéa côté en bourse »

                      Aucun intérêt sérieux en Bourse ou alors en pensant que les arbres montent au ciel.
                      Orpea : capitalisation boursiere de 7,5 Md€ (87 000 lits) pour une dette de 4,48 Md€. Un CA de 3,4 Md€ pour un RN de seulement 226 M (estim 2018), soit 7% du CA. Soit un PER de 32 fois…
                      Korian ; capitalisation boursiere de 2,4 Md€ (30 000 lits) pour une dette de 2,5 Md€ (pas terrible pour le futur). Un CA de 3,3 Md€ pour un RN de 100 M€ (estim 2018) soit un peu moins de 3% du CA. Soit un PER de 24 fois.

                      Dans les deux cas, c’est une situation tendue surtout pour Korian, pour être poli car leur CA se base principalement sur des retraités « aisés » qui sont en voie de disparition, les nouvelles cohortes étant de moins en moins à l’aise pour s’envoyer les notes mensuelles de ces établissements.

                      Cela continue à plaire à des analystes, surtout Orpea, qui parient sur le maintien forcé de la clientèle et sa continuité, ce que je récuse dans les cinq ans à venir grand maximum.

                      Parallèlement, la dette est constituée surtout des investissements dans des immobiliers très spécialisés, pas du tout aisés à reconvertir dans d’autres utilisations avec un faible coût.

                      Les deux ont une dette supérieure à 20 ans de RN même si elle reste supportable car adossée à des prêts immobiliers forcément longs.
                      Orpea est en revanche surcotée car elle cote presque trois fois l’actif net de chaque action mais pour des performances très moyennes mieux assurées pour moins cher et trouvables à de multiples étages de la cote boursière.
                      Korian vaut très peu puisque sa cote moyenne correspond étroitement à l’actif net censé être contenu dans chaque action (logique puisque sa capitalisation est inférieure à sa dette)

                2. René-Pierre Samary

                  « Mettre une balle derrière la tête de chaque personne dès qu’elle atteint l’âge de 65 ans? »
                  Pas d’accord ! Et pour une première raison, c’est que j’ai 75 ans passés hi hi !
                  Cette question de la vieillesse et de la dépendance, nous l’abordons de manière erronée.
                  Pourquoi ? Parce que nous ne l’envisageons que sous l’angle de solutions collectives, alors que – là comme ailleurs – il s’agit d’une collection de cas individuels. On peut être grabataire à soixante ans, parfaitement autonome à 95.
                  Comme dit le patron plus bas, l’unique solution collective est de faire en sorte que les individus et les familles aient la possibilité de faire des choix, et de leur laisser les moyens de leurs choix.
                  Ces choix peuvent être d’ordre préventif, par l’épargne rendue possible si l’État ou la SS arrête de nous ronger jusqu’à l’os.
                  C’est aussi, peut-être, un choix éthique, personnel. Nous avons aujourd’hui le choix de donner la vie consciemment, grâce aux progrès de la médecine. Nous devrions avoir le choix, toujours grâce à la médecine, de terminer la nôtre, quand nous estimons que cela doit être.
                  Je ne sais pas si j’aurais ce courage et cette lucidité, évidemment. Encore un instant, dit-on au bourreau. Mais avec un peu de chance, et menant une vie comportant une part de risque, le hasard peut bien faire les choses…
                  Frédéric, sur le pont du Rio Dulce, Frédéric, « sous l’effet d’une idiotie songeuse », ressent « une vague envie de mourir ».
                  C’est ce qui va lui arriver peu après, dans ce dernier épisode de « Bye Bye Blackbird »…

                  1. Higgins

                    J’espère être encore loin de l’échéance mais nous avons déjà la possibilité de quitter cette vallée de larmes sans en passer par les fourches caudines de l’Etat maman. La société appelle ça l’autolyse ou le suicide et ce choix là est et doit rester personnel. Il n’exclue cependant pas de se poser quelques questions quant aux problèmes ou atermoiements que le geste peut causer à l’entourage (pour l’Administration, on s’en fout complètement). Tout individu a certes des droits mais il a également des devoirs si pénibles soient-ils. Sans jeter l’anathème sur quiconque, j’aspire à ce que ceux qui recourent à ce choix le fassent sans em… la société et surtout sans se défausser de leur responsabilité personnelle sur cette dernière.

                    1. René-Pierre Samary

                      « j’aspire à ce que ceux qui recourent à ce choix le fassent sans em… la société et surtout sans se défausser de leur responsabilité personnelle sur cette dernière. »
                      Le suicide, dans ces conditions, est la marque d’un très haut niveau de morale responsable. J’imagine que celui qui fait ce choix, en ce moment si important pour lui et pour l’image qu’il va laisser derrière lui, ne peut le faire qu’avec un même niveau d’élévation morale.
                      Mais peut-être ai-je mal compris votre intervention, Major, et l’allusion que vous faites.

                    2. Dr Slump

                      Ma tante est morte en Suisse… vous devinez la suite. La soixantaine passée, elle a été frappée d’une maladie dégénérative, son état se dégradait rapidement, devenant peu à peu paralysée. Jugeant qu’elle ne supporterait pas de se voir réduite à l’état de légume avant de mourir de suites de l’arrêt d’une fonction vitale, et non plus d’imposer cela à sa famille, elle a pris la décision de mettre fin à ses jours. Il fallait agir vite, car elle devait pouvoir appuyer elle-même sur le bouton avant que ses bras ne soient complètement paralysés.

                      Son mari étant médecin, vous imaginez le cas de conscience pour lui… après quoi, il a entrepris d’agir en direction de l’état pour faciliter le suicide assisté en France. Déjà je trouve que le terme de suicide n’est pas approprié dans ces situations. Le phénomène des anciens en fin de vie qui s’éclipsent de la communauté pour aller mourir au moment qu’ils jugent opportun est vieux comme l’humanité. D’autre part en appeler à l’état pour légiférer là-dessus, quand on voit comment il procède pour l’avortement et la procréation médicalement assistée, eh bien ça ne me paraît pas du tout une bonne idée. Cela dit, je manque de connaissances sur le sujet pour bien en parler.

                    3. Higgins

                      Mon cher RPS, comme je l’ai écrit: « pas d’anathème », pas de « jugement ». Qui suis-je, qu’ai-je fait, pour asséner une vérité? Je milite très modestement et pas nécessairement efficacement pour le retour d’une morale responsable. Chaque cas est différent mais la perte de principes simples est mortifère. Si demain je suis confronté à ce genre de dilemme, je prie Dieu (et ce n’est pas une vue de l’esprit) de m’aider a faire un choix cohérent avec ce à quoi je crois.

                3. Higgins

                  Pour la balle, il convient alors, pour résorber les déficits, de la faire payer par la famille ou l’entourage ou supporters comme en Chine. Ce serait un beau geste d’adieu. C’est là l’occasion de développer un nouveau marché: après les médailles de baptêmes, bracelets de communion, bagues de fiançailles,et autres alliances, on aura la balle du départ en or ou en argent avec gravé dessus « A ma maman », « A notre député », « Au ministre, le peuple reconnaissant » ou tout autre gravure au choix du ou des clients. La classe.

                    1. Higgins

                      C’est mon côté capitaliste primaire. Je ne peux m’empêcher de tirer profit de tout y compris du malheur des autres. Je sais, c’est mal.

                    2. albundy17

                      « Je ne peux m’empêcher de tirer profit de tout y compris du malheur des autres. Je sais, c’est mal. »

                      Ben non, du moment que tu n’obliges pas et que ça fait plaisir 😀

                      Comme disait le patron, c’est très classe :mrgreen:

                      J’ai par ailleurs été surpris de ton changement de sexe pour le prochain opus, mais bon, hein, faut vivre avec son temps ^^

                  1. Aristarkke

                    Ce serait plutôt pour le ministre « le peuple méconnaissant »…
                    au vu de l’aune avec laquelle ses impétrants se mesurent habituellement…

          2. Aristarkke

            Hôpital : nous ne pouvons la garder (ne serait ce qu’un jour ou deux)
            Vous faites quoi au juste?????

            Vécu cette année avec ma mère qui tombe dans sa maison et se casse le pied, évidemment en n’étant pas munie à ce moment de son bracelet d’alarme… Sauvée par sa kiné étonnée et alertée de ne pas la voir répondre aux coups de sonnette, prévenus, les pompiers viennent et l’emmènent à l’hôpital de plus proche. Soignée aux urgences, fracture réduite très soigneusement (la suite des soins le montrera sans contestation) le service administratif lui demande qui doit être prévenu, vu qu’elle déclare vivre seule. Ma mère me nomme et coup de téléphone pour m’apprendre que je dois venir la chercher de suite pour la remettre à sa maison ou là où je veux. J’ai eu beau argumenter qu’étant à 280 km et qu’avec la toute meilleure volonté du monde, je ne pouvais pas être à Lomme avant 20/21 H selon la circulation à affronter, rien n’y a fait car « ils » ne pouvaient la garder pour une seule nuit. L’hôpital a donc réussi à gérer le retour de ma mère chez elle en lui faisant installer un lit médicalisé dans le salon (heureusement de bonne taille) et toutes les autres convenances nécessaires (béquilles, fauteuil roulant). Et me voilà parti (pour arriver à 23H00) en sauvetage de ma mère dépendant de mon absence d’accident (et de la bonne volonté de la belle-fille pour une prise en charge de suite au cas où 😉 ).
            Voilà la réalité du jour. Des services médicaux à la hauteur malgré les urgence et un service administratif qui n’a pas un lit disponible (dans un hôpital de 400 lits) et qui a choisi de compter sur la famille (très réduite) au lieu de se mettre en quête d’un lit dans un établissement voisin dans la CUDL qui est dans les 2 M habitants, tout de même…

            1. albundy17

              C’est scandaleux.

              J’appréhende pareille situation à l’endroit de ma mère, 800 kms de mon lieu d’activité sans évoquer même le pognon qui ne rentre que quand je bosse, et ce n’est pas ma soeur à 10.000 bornes, ou mon frère lafeignasse qui risquent de palier à la situation d’urgence

          3. Aristarkke

            Suite : me voilà donc avec ma mère devenue grabataire sur les bras (heureusement que je suis T.I. et que le pognon rentre tous les jours tout seul sans que je ne m’en occupe, n’est-ce-pas, comme tout vil profiteur du système).
            Coups de fil à droite et à gauche parce que ma mère avait lu peu de temps auparavant que des maisons de retraite acceptaient de prendre temporairement des personnes âgées pour que leur (proche) soignant puisse souffler et prendre des vacances.
            Bonne idée.
            Sauf que pas possible de prendre « en urgence » car il faut bâtir un dossier préalable, etc, etc, et obtenir un accord préalable en attendant celui sur les dates effectives à soumettre au moins un mois à l’avance…
            Retour à la case départ.
            La belle-fille s’en mêle et obtient de son hosto que ma mère soit prise en charge par la maison de retraite médicalisée qui y est attenante mais pas de place avant le vendredi de la même semaine.
            Bon, cela progresse mais comment ramener ma mère en IDF ?
            Naturellement, on pense personne handicapée = VSL parce qu’elle peut voyager assise mais faut une ordonnance.
            Je contacte son médecin traitant qui me tient le discours suivant : je peux parfaitement obtenir un VSL piloté par personnel formé au transport de patients mais il faut une acceptation préalable de la SS que je ne peux guère escompter avoir en moins d’une semaine… Je peux prendre le risque de la commander « en urgence » mais la SS va sûrement discutailler et tout autant refuser la prise en charge, me laissant une facture potentielle entre 450 à 600 € selon lui, vu la distance…
            Finalement, en appelant des connaissances locales, on mettra ma mère dans le Doblo que j’avais eu la présence d’esprit de choisir dans mon harem, bien arrimée sur son siège et c’est moi qui la ramènera donc en IDF le jeudi.
            De la demi-journée et de la nuit passées avec ma mère dans la maison, je peux vous garantir que ce qui est possible éventuellement (à condition d’être disponible entièrement) quelques jours ne peut s’envisager en longue durée ne serait-ce-que par l’inadaptation d’une maison standard en lieu de soins pour grabataire et l’impossibilité pour un T.I. de travailler autrement que chez lui ou de chez lui, ce qui ne me convient pas…)…

      2. albundy17

        « (AL, tu vois à quoi il sert ce fameux matelas? )

        Heuu, oui, pour remplacer le lave vaisselle qui lâche ?

        « J’en ai rarement vu refuser le chèque des consultations à répétition… »

        Oui mais t’es médisant, y’en a des (beaucoup) qui ont signé hypocrite plutôt que l’autre.

        Métier remarquable, aucune obligation de résultats. Fonctionnaires quoi. Je n’oserais même pas présenter une facture sur un boulot défaillant

      3. Nemrod

        Oui c’est très difficile.
        Mon avis de pro confronté à la vieillesse et la dépendance depuis 30ans.

        – L’hospitalisation ne doit s’envisager que quand il n’ y a aucune alternative c’est à dire que le pronostic vital est engagé…sinon les vieux ressortent en pire état qu’en rentrant.
        Oubliez l’idée que le système de soin va remettre sur pieds un senior qui décline, c’est l’inverse qui va se produire.

        – anticiper le plus possible : plain pied ou aménagement au rez de chaussée, déménagement , prothèses à un âge correct ( n’écoutez pas celui qui vous dit qu’il faut attendre, après c’est trop tard et au bon âge vous aurez autre chose.

        – essayer de thésauriser pour faire face aux dépenses…pas facile avec l’extorsion actuelle.

        1. René-Pierre Samary

          « sinon les vieux ressortent en pire état qu’en rentrant »
          Exact. Expérience vécue avec mon père.
          L’idéal est évidemment de les garder le plus possible dans un cadre connu (leur domicile, ou équivalent). Impossible en pratique, parfois.
          Un enfant unique aura du mal à se charger, tout seul, d’un parent même unique. Plusieurs enfants peuvent s’organiser.
          Mais, tant qu’il existe une « solution » collectiviste (en fait, une non-solution), les gens (qui ont payé d’avance pour cette simili solution) se tourneront prioritairement vers elle.
          Cette question rejoint celle des facilitations offertes dans le cadre du divorce/séparation avec enfant. L’État offre des aides à la mère pour s’occuper de l’enfant, et par là encourage (objectivement) l' »évacuation » des pères.
          L’État, en prétendant s’occuper de tout, n’est bon qu’à tout pourrir.

          1. MCA

            « L’État, en prétendant s’occuper de tout, n’est bon qu’à tout pourrir. »

            Oh que non !

            L’état et les autres ne sont surtout pas pressés de s’occuper du grand âge, il s’agit d’une patate chaude où chacun se défilant se la refile avec empressement.

            Le seul réel moment où j’ai vu l’état intervenir avec efficacité était la petite ligne TVA en bas de la facture mensuelle de maison de retraite.

            Comme quoi dans le sordide il n’y a pas de limite… le sketch des inconnus est toujours d’actualité.

            1. René-Pierre Samary

              Il ne t’aura pas échappé (si ?) que j’ai dit qu’il (l’État) prétendait s’en occuper, et pas qu’il s’en occupait réellement.
              Il y a en effet une priorité absolue dans ses préoccupations, c’est de remplir les caisses, remplissage dont dépend le remplissage des ventres de la statocratie.

    2. jmdest

      Puis-je citer un contre exemple face à votre exemple certes malheureux mais singulier.
      Je suis atteint d’une maladie peu commune , environ 700 cas /an en France. Il existe heureusement une molécule qui permet d’éviter les conséquences mortelles de cette maladie.
      Le traitement (Novartis) ne coûte QUE 3000 Euros/mois et ceci jusqu’à trépas…….d’après vous si ce traitement n’était pas pris en charge à 100% par notre système de santé , si calamiteux , à part les gens fortunés qui pourrait survivre

      1. Vous ne faites que la moitié du raisonnement.

        S’il n’y avait pas la sécu, votre salaire doublerait (à peu près), vous auriez une assurance privée beaucoup moins chère (la concurrence, ça fait ça) et surtout, le marché du médicament serait très différent avec des coûts de R&D bien plus bas, et de production plus faibles.

        Evidemment, pour comprendre ça, il faut passer un peu de temps à étudier l’économie et le domaine de la santé collectivisé notamment avant de se précipiter sur les poncifs habituels.

        (À ce sujet, ouimélézaméricains est un gros poncif idiot, merci de nous l’éviter.)

        1. jmdest

          Ce sont plutôt vos raisonnement qui sont des poncifs …devinez pourquoi le traitement est pris en charge à 100% par la sécu ….tout simplement parce qu’aucune mutuelle ne prends en charge le reste à payer trop élevé et pourquoi le traitement est-il si cher parce que pas assez de cas ….on va quand même pas s’emmerder avec 700 cas par an …le doliprane et l’ibuprofène ça au moins ça cartonne.

          1. jmdest

            Au sujet des assurances privées deux fois moins chères…. dites moi un peu combien me coûterait par moi une assurance privée qui devrait me rembourser 3000 E/mois jusqu’à la fin de mes jours .
            Il est également , bien évidemment complètement faux , qu’une assurance privée refuse de vous assurer lorsque vous lui coutez trop cher .. ça aussi ça doit être un poncif !

            1. Aristarkke

              Vous raisonnez et nous demandez de continuer à le faire dans le cas de figure figé de la SS actuelle sévissant en Grance et bloquant toute évolution dans la situation que nous connaissons et déplorons à l’envi.

              Cela rappelle tous les faux-culs qui *déploraient* l’absence sérieuse de lignes de car de grande desserte (avant les cars Macron et au moment de leur mise en route) en oubliant soigneusement de préciser que la SNCF avait un avis consultatif et de veto sur tout projet de création qui la concurrence, même avec des lieux non desservis pas elle…

              Et dans ce cas, des conditions telles ont été posées que seuls de grands groupes puissamment dotés pouvaient y répondre. L’autocariste du coin qui aurait décidé d’exploiter un Nantes-Chateaubriand avant le tram-train hors de prix ne le pouvait tout simplement pas.

              Nous ne voyons pas pourquoi la situation de concurrence qui abaisse normalement et inexorablement les prix de quoi que ce soit produit *industriellement* (et pourtant, les producteurs demeurent rentables) et ce, depuis des décennies pour ne pas dire des siècles, échouerait lamentablement dans le domaine du médicament.

              Le doliprane et l’ibuprofène ne sont pas chers pour quelle raison principale : parce que leur molécule (le paracétamol a été validé en 1955) est copiable par n’importe quel laboratoire ou parce que la SS impose un prix de vente faible ?

            2. « ça aussi ça doit être un poncif ! »
              Oui en effet. Comme le reste de vos affirmations péremptoires toutes basées sur des raisonnements seulement à moitié cuits.

            3. Val

              @jmdest connaissez vous les assurances animales? Ce sont des assurances santé privees pour nos amis les bêtes . Chaque propriétaire est libre d en souscrire une ou pas. Un de nos jeunes collègues a assuré son cheval . il paye environ 350euros/mois depuis l achat de son cheval. Aujourd’hui ce cheval a un cancer. Opération et chimiothérapie pris en charge à 100% . Je ne vois vraiment pas pourquoi ce ne serait pas possible pour les humains. …

                1. Pheldge

                  t’es dur ! pourtant t’es bien l’ami d’Al ? *

                  *humour (note pour l’intéressé, qu’il nous en fasse pas une jaunisse )

                2. Val

                  @sam tu as un pb avec les animaux ? leur empathie est pour certains assez limitée et ils sont plus rationnels que nous pourtant 😉

                  1. sam player

                    lefigaro.fr/sciences/2018/08/08/01008-20180808ARTFIG00160-six-raisons-etayees-scientifiquement-de-detester-votre-chat-ou-de-s-en-mefier.php

                    Je connais un chat qui va bouffer dans la gamelle du chat du voisin puis pisse dans ce qu’il reste quand il est repu…

                    1. Val

                      @sam sois cohérent, ce chat adopte un comportement tout à fait rationnel et efficace, il devrait te plaire 😀 !

          2. Dr Slump

            Vous redites la même chose, et vous tournez en rond: les mutuelles font partie intégrante de notre système de sécurité sociale, qui coûte tellement cher que la SS seule ne suffit pas, il faut aussi une mutuelle, et une sur-complémentaire par-dessus le marché. La réponse reste donc la même, retour à la case départ.

            Et dans un système privé je vous assure que de petites entreprises pharmaceutiques pourraient se spécialiser pour les maladies rare, et proposer des traitements moins onéreux: en économie, on appelle ça un marché de niche (rien à voir avec les chiens), et ça permet à toutes sortes d’entreprises de réussir dans toutes sortes de marchés, même réduits et limités à des produits très spécifiques. Mais nous sommes dans un système d’état.

            1. jmdest

              J’ai pourtant posé une question précise …combien par mois ?
              la réponse c’est « normalement » un chiffre en Euros …..pas une démo sur les marchés de niche.

              1. Dr Slump

                Vous restez bloqués sur vos paramètres faussés, ceux d’un système collectivisé qui fait exploser les coûts. Dans un système libéral, votre médicament coûterait beaucoup moins cher, et votre assurance aussi. Dans un système libéral, il y a de la place pour tout le monde et pour tous les produits, y compris les produits spécifiques, pas dans un système collectivisé qui produit la situation que vous déplorez.

              2. Dr Slump

                Prenez l’exemple du téléphone: c’est parce que des entreprises nombreuses sont en concurrence pour proposer des téléphones portables performants que même des gens de modeste condition peuvent s’en payer un à moindre coût. Dans un marché contrôlé et collectivisé par l’état, ces téléphones leur serait inabordable, et d’ailleurs, le coût des abonnements téléphoniques n’a t-il pas baissé quand la connivence des orange-sfr-bouygues a été révélée, que Free est venu en challenger, et que ces sociétés ont été contraintes de respecter le jeu de la concurrence? C’est pareil pour la santé, les mêmes principes sont à l’oeuvre.

                1. Aristarkke

                  France Télécom et le faux concurrent SFR pratiquaient des tarifs de dingue quand les mobiles ont été lancés, il y a seulement 25 ans. Glissons sur l’épisode Radiocom 2000 qui n’était utilisable qu’en voiture ou avec un mobile pesant littéralement des kilos à cause de la batterie nécessaire…
                  Dès que c’est apparu, je m’y suis intéressé mais c’était prohibitif du style le mobile à payer (cher), l’abonnement à 500 F le mois et les communications (chères) en sus.
                  La cible était clairement les entreprises larges des finances pour leurs cadres…
                  Appeler un mobile coûtait une blinde aux abonnés fixes, par exemple, appelaient ma boite pour demander que je les rappelle avec mon mobile plutôt que de débourser le surcoût direct…

                  Il a fallu Bouygues et le forfait tout compris dont la fourniture d’un mobile pour véritablement lancer le marche parce que les deux cités plus haut, n’ont pas eu d’autre choix que de s’aligner…

                  Rappelez-vous donc la pathétique tentative de France Télécom de protéger sa rente en lançant le Be Bop…

                2. Pythagore

                  Oui m’enfin comparer un marché de 700 individus avec un marché de millions d’individus, pas très crédible.

              3. Pheldge

                Une assurance va calculer ses primes en fonction des risques : 700 patients sur plusieurs millions d’assurés ça reste très marginal ! Vous êtes vous renseigné sur « comment ça se passe ailleurs » en particulier dans les pays où il n’y a pas de système de santé étatique ? les personnes atteintes de cette même affection sont-elles laissées à l’abandon ? non ! leur traitement est-il pris en charge par leur assurance santé ? très certainement, oui !

                1. jmdest

                  ça chasse en meute …dès qu’un argument vient troubler le doux ronron des conversations entre « initiés ».
                  Mais je dois reconnaitre une chose …..d’autres auraient tout simplement supprimé mes posts.

                  1. Pheldge

                    Il n’est pas question de chasser qui que ce soit … Juste de se poser LA question : comment font-ils dans les autres pays, sam a cité la Suisse, pour ne pas mourir, puisqu’ils n’ont pas la chance comme nous d’avoir cette Sécu que le monde entier nous envie sans jamais la copier, comment font-ils ?
                    Laissent-ils mourir tous leurs assurés, atteint de pathologies graves et coûteuses ? Non !

                    Je pense que les frontaliers de la Suisse, qui ont pu comparer pourraient vous en parler mieux que moi !

                  2. Nini

                    Votre assureur fera le calcul suivant :
                    700 cas par an , sur 70 millions d’habitants environ cela fait un taux d’incidence de 1 pour 100.000. Un malade coûte 36.000€ par an à l’assureur. Supposons que les malades vivent en moyenne 25 ans sous traitement (je n’ai pas les chiffres, mais l’assureur, il les aura), cela fait un coût moyen de 900.000€ par malade sur toute une vie. Multipliez par le taux d’incidence (chaque année, chaque assuré a 1 chance sur 100.000 de tomber malade et de coûter ces 900.000€) et vous obtenez un « prix du risque » de 9€ par an et par assuré pour cette pathologie (en pratique le prix dépendra aussi de votre âge, de vos antécédents, de si vous fumez, etc. Par exemple on peut imaginer que les vieux ont une plus grande probabilité d’attraper la maladie, mais que s’ils tombent malades il leur restera moins longtemps à vivre sous traitement car ils sont déjà vieux). Rajoutez 1€ de marge de sécurité, 2€ de frais de gestion (c’est confortable) et 3€ de taxes (on est en France), vous obtenez un prix tout compris de 15€ par an. Conclusion : ça vous coûtera moins de 1,30€ par mois pour assurer les frais de santé liés à cette maladie.
                    Et on parle ici d’une pathologie parmi les plus coûteuses, ça m’étonnerait que ça vous coûte 1,30€ pour vous assurer contre la grippe ou la gastro.
                    On est bien loin des clichés sur les assurances privées hors de prix ..

                    1. jmdest

                      Curieux mais il semblerait que dans le cas de l’automobile dès qu’un assuré coûte un peu trop cher …ouste du balai allez voir ailleurs si j’y suis!
                      Tout le monde sait à quel point il est facile de se faire rembourser les dégâts provoqués par une tempête !!!
                      Tout le monde sait qu’il n’y a jamais d’entente entre grandes compagnies…
                      Seriez vous naif au point de penser qu’il n’en sera pas de même pour l’assurance maladie ?

                    2. « il semblerait que dans le cas de l’automobile dès qu’un assuré coûte un peu trop cher »
                      Il y a des clauses à un contrat. Si vous ne les lisez pas, évidemment …

                      « Tout le monde sait à quel point il est facile de se faire rembourser les dégâts provoqués par une tempête !!! »
                      Au fait, qui déclare un sinistre comme catastrophe naturelle ou pas ? Oh, tiens, on dirait bien que l’Etat (encore lui !) intervienne massivement dans l’opération. Renseignez-vous pour voir comment ça se passe dans les pays moins étatisé. La réponse va vous surprendre.

                      « Seriez vous naif au point de penser qu’il n’en sera pas de même pour l’assurance maladie ? »
                      Les ententes sont d’autant plus facile dans un état pervasif et beaucoup moins sur des marchés libres concurrentiels (avec faibles barrière à l’entrée). Economie 101.

                      Est-il utile de préciser que toutes ces objections sont levées quand on prend le temps de regarder ce qui se passe dans d’autres pays, en fonction de la liberté de marché de ceux-ci ?

                    3. jmdest

                      Votre brillant raisonnement économique se heurte à une réalité …le prix des mutuelles augmentent avec l’âge du client …….curieux non ?

                    4. Lorsque l’assuré souscrit à un contrat jeune, son prix ne varie pas en fonction de son âge par la suite. Curieux non ? Eh non.

                      A moins bien sûr que vous vous entêtiez à parler du système français, lourdement collectivisé. Auquel cas, parler de « réalité de marché » est une douce plaisanterie.

                2. Pythagore

                  Ah ah, les assurances privées sont des oeuvres de bien-faisance, c’est bien connu 😉
                  En Allemagne il y a des caisses publiques à gestion autonome (existe apparemment aussi en Belgique) et des caisses privées.
                  Les caisses privées sont clairement moins cher au départ, les prestations éventuellement meilleur mais pas tjs, car les caisses publiques essayent de s’aligner et l’accès au soin est plus rapide car les médecins sont mieux rémunérés.
                  Seul gros bémol, impossible de connaitre l’évolution des mensualités. Par ailleurs, celui qui est malade ne peut plus changer de caisse car il ne sera pas accepté ailleurs donc la concurrence ne peut plus jouer.
                  A la retraite, les mensualités peuvent dépasser les 1000EUR/mois.
                  Le mieux est donc encore de rester en bonne santé.
                  Un autre phénomène est également la pratique d’actes médicaux pas forcément nécessaires pour les assurés privés car ca rapporte.

                  1. Pheldge

                    avec des mensualités « qui peuvent dépasser les 1000EUR » les trottoirs belges doivent être jonchés de cadavres ou de mourants : le smicard belge atteint d’une pathologie lourde, ne peut payer une telle somme !
                    Vite, allons leur expliquer notre « recette du succès » !

                  2. Belgique et Allemagne, deux exemples tout à fait typiques de marchés de la santé libres et concurre…. Ah bah non en fait.

                    C’est quoi, l’objet de la comparaison ? Montrer qu’il y a un peu mieux ailleurs même quand c’est lourdement collectivisé ?

                    1. Pythagore

                      « C’est quoi, l’objet de la comparaison ? Montrer qu’il y a… »
                      Je ne fais que relater comment cela se passe là où je connais sans velléité de démontrer la supériorité du système, chacun se fera son opinion.

          3. theo31

            « vos raisonnement qui sont des poncifs … »

            Bastiat et Say étaient donc des poncifs. En attendant, personne n’est fichu depuis deux siècles de démontrer la fausseté de leurs raisonnements.

      2. Pythagore

        Deux exemples concrets sur les prix:
        Un reportage d’arte qui comparait les systèmes de santé de différents pays expliquait e.g. qu’un des anti-cancéreux les plus utilisés (traitement du cancer du sein) était 4x plus cher en France qu’en Italie, même molécule, même dosage.
        Un autre reportage (Allemagne) expliquait par exemple une injection 3000EUR/dose/mois certifiée pour une maladie mais pas pour une autre. Toutfois les médecins ont constaté que la molécule était également efficace contre la SP et les caisses allemandes acceptaient de rembourser. Le labo sort une nouvelle molécule 30.000EUR/dose/mois, cette fois spécifiquement qualifiée pour la SP. Les médecins et l’expérience montrent que cette molécule n’est pas meilleur que la précédente toutefois les médecins sont obligés de la prescrire et ne peuvent plus la prescrire sauf… en suède apparemment les médecins ont suffisamment d’autonomie pour pouvoir décider.

        1. Informations intéressants. Notons tout de même qu’Italie et Allemagne ont, là encore, des systèmes de santé collectivisés (moins qu’en France, mais pas de marché libre).

          1. Pythagore

            Oui mais avec une certaine concurrence sur le marché comparativement à la France, même si cela reste encadré.
            Sur le prix des médicaments, il y aurait pas mal à découvrir pour un journaliste d’investigation si j’en crois le reportage, la connivence a l’air d’être encore plus de mise qu’ailleurs.
            En Allemagne comme apparemment en Hollande, les caisses mettent les labo en concurrence (où c’est possible, absence de brevets) et passent des accords. La Hollande avait été citée ds le reportage d’Arte comme le pays ayant les prix des médicaments les plus bas si je me souviens bien.

            1. albundy17

              Un des pb en france, c’est l’encadrement des prix des médocs, pour lesquels il est d’habitude de faire des lots, comme chez le vendeur de tapis.

              des rabais sont consentis sur telle molécule en contrepartie d’un coup de bambou sur telle autre.

              Un autre scandale est en cours, comme nous avons un parc IRM numériquement à chier en comparaison des pays dit développés, ils ont commandé tout un lot de machines dont les autres pays ne veulent pas du fait de leur médiocre résolution.

              Je n’aborde pas les valisettes accompagnatrice d’aide à la décision, on sait bien que même poissé comme georgina dufoix, la justice sait attendre les prescriptions, pas médicales, pour annoncer qu’elle ne peut rien faire

        2. Dr Slump

          On parle de prix, mais il y a pire, c’est terrible:
          « Elle décède à 93 ans, la Sécu lui envoie un courrier pour sa grossesse… »

          J’ai d’abord cru à une nouvelle blague du Gorafi, même pas. Je comprends pourquoi le monde entier nous envie notre sécu : c’est un cirque, on n’arrête pas de se marrer! (et le rire est bon pour la santé, dit-on).

          https://www.ouest-france.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/elle-decede-93-ans-la-secu-lui-envoie-un-courrier-pour-sa-grossesse-5944163

  14. plutarque

    Normal, les vieux, faut que ça claque !
    De toute façon, comme le dit si délicatement Stéphane Barbier dans un élan de franchise, « beaucoup ne seront plus électeurs en 2022, car ils seront morts ».

    On peut y aller !

    1. albundy17

      S’il pouvait faire parti du lot celui là…

      Il y aura bien sûr un moment difficile à passer, les éloges journalistiques, mais après c’est que bénéf pour la santé mentale, un peu comme pour le John qui n’avait plus la frite !

    2. BDC

      Mauvais calculs car l’entourage constate le délabrement de notre système de soins, et n’oublie pas.

      1. Aristarkke

        Pourtant dès qu’on cause « claquage des vieux qui font rien que de bouffer la thune des travailleurs », Cruella la chasseresse de peaux de viques, tant redoutée de notre Hussard, perce vite sous la version agreste… 😉

      2. Pheldge

        c’est ça, oui, bien sûr, l’entourage, ne pensera qu’à l’héritage et oubliera le reste, il a d’autres préoccupations, et sujets d’inquiétudes !

        1. BDC

          Ô Maître Pheldge sans cravate, tout l’entourage n’hérite pas, même de soylent green, et l’héritage n’exclut pas le deuil, ni l’étape « colère » …

        2. Pheldge

          Oui, mais l’entourage qui supporte une personne âgée, est généralement réduit aux héritiers … les autres parents, ont eux aussi leurs soucis.

  15. Aristarkke

    La SS fait des miracles dont on ne parle pas assez !
    Exemple !
    [C’est pas ici qu’on laissera les gens à la mort dans les rues en comptant sur le service d’enlèvement rapide comme en Suisse. Avis aux mauvaises langues]

    Dans l’hosto de ma moitié, se trouve depuis Avril 2017 (dix sept) une patiente que tout le monde surnomme Rôôômaine (en laissant longuement traîner sur les ô) qui a été imposée par les services sociaux. D’origine rom (évidemment, vu le surnom) mais sédentarisée, son mobil home délabré a été constaté insalubre par les services sociaux et démoli. Parallèlement, comme elle était en surpoids manifeste (>170 kg pour 1,57 m de haut) et grabataire permanente, elle lui a dont été envoyée (d’autorité) pour traitement. Mon épouse et la diététicienne lui ont fait perdre plus de 80 kg et l’ont remise sur pied et « marchante », même si le fauteuil roulant est requis à mi-temps. Chambre individuelle depuis l’admission. Au début pour une question d’hygiène et d’odeurs puis par action de la communauté rom qui la visite fréquemment, sa famille et des services sociaux serviables et corvéables lorsque l’hosto a prétendu la mettre en chambre double…
    Accès à la télé, naturellement, tout étant pris en charge y compris l’accès aux chaînes TNT…
    Entretemps, les services sociaux lui ont rendu un mobil-home d’occasion (une fois n’est pas coutume) mais le retour at home bloque sur le fait qu’il faut rendre ledit mobil-home accessible aux handicapés (en cause le fauteuil roulant à mi-temps) et cette grave question est en suspens depuis un an… (comment faire et surtout qui paye…)
    Naturellement, question cotisations en abondement des débours, personne n’aura l’incorrection de poser les questions qui tuent…

    1. Mildred

      Deux questions : elle a quel âge la Rôôômaine ? Votre épouse et la diététicienne, elles en ont fait quoi des 80 kg ?

      1. Pheldge

        Pour la diététicienne je ne sais pas, mais je sais de source sure que le Papet a des réserves de bouillon gras pour plusieurs années 😉

      2. Aristarkke

        Dans les quarante/quarante-cinq ans. La fonte de ses graisses l’ a d’ ailleurs rajeunie d’ aspect et elle a retrouvé de la coquetterie avec également de l’ hygiène.
        Ses graisses surnuméraires ont fondu suite aux exercices et au contrôle de ses aliments.

          1. Pheldge

            Ahhhh, tu reconnais, tu avoues que « même les exercices, pour faire fondre la graisse, c’est dur ! » que ça sent trop le vécu, ça sent trop le vécu ! 😉

            1. albundy17

              Oui, je vois le résultat de tout ceux faisant du sport et qui engraissent continuellement, même pire, ça leur donne bonne conscience et bouffent davantage de sucre ^^

              1. MCA

                @albundy17 31 août 2018, 17 h 37 min

                Oui, c’est un curieux phénomène. J’ai un beau-frère qui fait du sport intensif tous les jours ou presque et qui n’arrête pas de grossir… mystère…

                1. sam player

                  Le sport fait-il vraiment maigrir ?
                  Malheureusement, la réponse est non ! Il est vrai que pour maigrir, il faut diminuer ses apports énergétiques afin qu’ils soient inférieurs aux dépenses. Mais le sport, bien qu’il permette d’augmenter les dépenses, ne fait pas pencher la balance. Et pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour une simple histoire de calcul. L’excès de poids est dû à un excès de tissu adipeux, celui-ci étant presque entièrement constitué de lipides.

                  Comme un gramme de lipides fournit une quantité d’énergie de 9 kilocalories (kcal), pour perdre 1 kg de masse grasse, il faudrait faire une activité physique correspondant à environ 9 000 kcal. Sauf qu’une heure de marche rapide ne permet de brûler, au mieux, que 400 kcal et une heure de tennis environ 600 kcal. Résultat : il faudrait marcher plus d’une vingtaine d’heures à bon train ou faire quinze heures de tennis d’affilée, et sans manger, pour perdre un seul kilogramme. Impossible, surtout quand on a 15 kg en trop !

                  Le sport donne… faim
                  “On ne maigrira pas en faisant du sport, insiste Martine Duclos (1), physiologiste du sport et endocrinologue, experte Inserm pour les questions sport et santé, chef du service de médecine du sport et des explorations fonctionnelles au centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand. Pour maigrir, il faut faire un régime hypocalorique. Chez les patients qui perdent 10 à 15 kg, on n’observe pas de différence significative entre ceux qui pratiquent une activité sportive et les autres.”

                  la suite sur
                  science-et-vie.com/questions-reponses/le-sport-fait-il-vraiment-maigrir-6173

                  1. albundy17

                    Pour caler la faim, je n’ai rien trouvé de mieux que le blanc d’oeuf dur, pour son coté pratique, si il y a des suggestions…

                    ça prends bien du volume et n’est que protéines, moins de 1 % lipides et glucides. En plus ça coute rien

                    1. albundy17

                      Ne pas oublier que les glucides sont un flingue sur le foie, qui bosse comme un malade pour transformer et stocker tout cet excès en lipides, alors quand je vois ces gens sucrer les fraises (dans tout les sens du terme…)

          2. Aristarkke

            Les deux, mon capitaine. L’exercice remet les gens sur pied et en marche car l’inaction des obèses extrêmes fait également fondre les muscles quant à leurs capacités mécaniques et il faut donc aussi une rééducation de reformation. C’est un cercle vicieux car moins la personne se bouge parce que cela la fatigue vite moins elle résiste à l’amenuisement de ses capacités, etc…
            Quant à l’alimentation, elle est saine et prive ce genre de personnes de toutes les horreurs qu’elles ingurgitent à longueur d’années…

              1. Aristarkke

                Il y en a encore, rassure-toi ! Là, celle qui reste est nettement plus dure à faire disparaître car comme souvent, pour les obèses extrêmes, il y a un dérèglement hormonal qui règne plus ou moins discrètement. Mon épouse a déjà eu des cas qui continuaient à engraisser alors même qu’elles (ce sont des femmes >80%) étaient en régime hypocalorique sévère, c.a.d. des menus qui sont très en dessous du simple niveau de métabolisme basique du corps humain…

                1. albundy17

                  Très intéressant ce que tu me narres, si je comprends correctement, le corps poursuivrait le stockage au détriment des fonctions vitales ???

                  C’est très étonnant. Tu as de la littérature sur le sujet ?

                  J’ai un pote qui s’est bousillé un genou à force de courir pour perdre du poids, du coup, arrêt de tout, du coup, ben t’imagines.

                  Je lui ai filé le nom d’un gars (qui m’échappe maintenant) un coureur de fond qui ne bouffe exclusivement que du gras, ça fait à peu près un an, il a opté, et perdu grave, sa balance lui dit merci (sa femme aussi a maigri, trop d’ailleurs)

                  Et quand on bouffe chez eux, quel régal

                2. sam player

                  Mouais Harry… dans les camps de concentration il n’y avait pas d’obèses…
                  A ce rythme y en a qui vont arriver à te faire croire qu’ils grossissent rien qu’en respirant ? Tu mets toujours tes chaussures au pied du sapin ?

      1. Aristarkke

        Apparemment non mais il faut comprendre que tout ce petit monde vit en mobil-home ou en caravane, même sédentarisé. Elle a déjà refusé des logements HLM parce qu’elle ne veut pas habiter dans un immeuble en dur. Question d’ atavisme…
        De plus, comme les services sociaux cèdent à tous ses caprices, pourquoi voudriez-vous qu’ elle cesse l’ escalade aux exigences ?

        1. Lorelei

          Pourquoi s’adapter quand les autres cèdent à tous les caprices et puis la famille n’a plus à s’en occuper puisque l’hôpital l’a recueillie. Elle est mieux là que chez elle ou même dans un hôtel. Plus rien à payer, nourrie, logée, blanchie…
          Elle refuse les HLM, mais l’hôpital est bien une structure en dur. Pas trop de mal pour s’y habituer? Depuis 1 an et demi, elle ne fait pas trop de cauchemars?

          1. Aristarkke

            Mais elle s’y est très bien habituée. En quelque sorte le Club Med’ sans bourse délier… Elle est d’ailleurs en train de faire des pieds et des mains pour qu’une de ses cousines (à la mode rom, je ne suis pas sûr que ce soit de la même famille sauf à remonter à Adam et Eve) qui souffre aussi d’obésité vienne l’y rejoindre…

    2. Higgins

      Une connaissance, fraichement diplômée, vient de se faire embaucher sur un poste prétendument laissé vacant dans un hôpital public de province. Las, le précédent titulaire du poste est revenu sur sa décision de partir (finalement, je ne pars plus ou du moins pas tout de suite) et a été repris (j’imagine qu’il y avait des clauses très protectrices). Au final, du coup, tout le monde dans l’hosto se contrefout d’avoir une personne en surplus et cette dernière peine à trouver de l’occupation. Comme par hasard, le chef de service et le DRH se s’entendent pas. Quant à personne concernée, elle en est réduite à battre des records au Tétris pour s’occuper.
      Dans un autre cas que je connais, l’intéressé est, depuis trois ans, mené en bateau par une administration qui repousse sans arrêt le CDI promis (malgré, je le précise, une accumulation de louange sur le travail effectué), n’hésitant pas à créer de toute pièce un nouveau poste pour un nouveau venu possédant des qualifications identiques sans, évidemment, en faire part. Népotisme et prévarication semblent être les mamelles de la santé publique nationale.

  16. maximilien

    Quelques petites réflexions:
    -quand les politiques ou leurs familles on un souci de santé, ils vont à l’hôpital militaire le plus proche: celui du Val-de-Grâce (enfin Percy et Begin aujourd’hui)
    http://www.purepeople.com/article/francois-fillon-hospitalise-apres-l-accident-de-scooter-un-mauvais-calcul_a109872/1
    -quand vous discutez des bienfaits de la médecine socialiste avec des américains sur Internet, il se trouve toujours un canadien pour bénir le système de santé de son pays entre deux adorateurs de Bernie Sanders. Et tant pis si au Canada, il faut attendre six mois pour voir un ophtalmo, un dermato ou un allergologue, la santé pour tous n’a pas de prix ! (enfin si, le prix que les riches mettent pour emmener leur gosse voir l’allergologue aux USA où tu as un rdv dans la semaine)
    -depuis cette année, j’ai décidé de faire mes examens de contrôle en Suisse. Ca me coûte cher mais au moins j’ai un rdv dans la semaine et je n’ai pas peur d’attraper une verrue sur la table du dermatologue dont le cabinet n’a pas été repeint depuis 1975. Sans parler du fait que le dermatologue en suisse est équipé de tout un machin informatique de surveillance des grains de beautés qui fait un prédiagnostic des lésions potentiellement cancéreuses. Et je vous parle pas du délai que j’ai attendu pour avoir une IRM de l’épaule droite: quatre jours (six mois en France, logique, ce n’était pas prioritaire)
    -dernier point, j’arrache des chicots dans mon métier , notamment au bloc opératoire et je vois régulièrement passer des petits vieux Alzheimer à qui il faut tout arracher ou presque. Le point commun de ces patients ? Trois ans avant, ils avaient toute leur tête, vivaient chez eux et n’avaient bien souvent eu de toute leur vie que quatre ou cinq caries. Les merveilles des EHPAD dont les budgets sont étranglés par les tarifs imposés ridiculement par la sécu. Mais attention, n’importe quel mélenconiste vous expliquer que c’est la fôte aux zactionnaires.
    Moralité et conclusion: si vous tenez à la vie, commencez très sérieusement à réfléchir à l’expatriation. Parce que notre système de santé en est pratiquement rendu au point où il va devenir dangereux pour vous en cas de pépin lourd.

    1. Aristarkke

      « Mais attention, n’importe quel mélenconiste vous expliquer que c’est la fôte aux zactionnaires. »

      Et l’effondrement du Venezuela, c’est la fôte aux actionnaires de la compagnie nationale des pétroles PDVSA.

      Tiens, zut ! Là c’est l’Etat qui est actionnaire…

  17. Aristarkke

    J’ai déjà remarqué et ne suis probablement pas le seul, l’ ignorance dans laquelle sont les salariés quant aux sommes qu’ils versent à la SS mais sans même parler du distingo salariales/patronales. Comme ce n’est pas payé directement par eux, cela n’a pas d’existence palpable.
    Voir le nombre de guignols sur Twitter qui vous assènent que les soins en Grance ne coûtent rien aux assurés de la SS. Sérieusement et sans rire, même sous cape…
    Dès lors, quand vous leur parlez de remettre en cause la SS, le refus vient aussi qu’ils raisonnent en terme de prélèvements par rapport à leur net actuel en oubliant de réintégrer ce qui est payé à leur insu, finalement et en considérant cette nouvelle ponction comme supplémentaire au lieu de remplaçante.

  18. Theo31

    J’ai été hospitalisé il y a 15 jours pour une coronarographie dans une clinique privée : temps de séjour réduit d’un tiers, examens menés à un rythme soutenu, personnel très avenant. Un point noir cependant, deux vieilles insupportables dans la salle d’attente de l’IRM. Le brancardier en pouvait plus.

  19. albundy17

    Horreur absolue, il serait question de supprimer le marronnier journalistique du changement d’horaire. Hé be là, à l’instant, une journaliste vient de passer quelques minutes pour nous expliquer ce que changerait le fait de ne plus changer d’heure, pas au niveau énergétique, hein, mais sur les horaires du soleil 😀

      1. René-Pierre Samary

        J’en profite pour préciser que Hulot n’était pas ministre de l’écologie, mais « ministre de la transition écologique et solidaire »
        L’intitulé est à lui seul tout un programme. Ainsi du feu ministère du redressement productif. Plus les résultats sont insignifiants, plus le titre est ronflant.
        Le ministère de l’éducation nationale pourrait ainsi s’appeler « ministère de la réussite scolaire pour toutes et tous », celui de budget « ministère de l’équilibre de nos finances », celui de la santé « ministère des joues roses et du transit régulier »… Pour le ministère de la communication, le titre est déjà trouvé, « Ministère de la Vérité »…
        D’autres suggestions ?

  20. albundy17

    Bon, l’économie fonctionne à plein en france, les ventes de bagnoles ont fait + 40 % le mois dernier. Les baisés comptez vous ^^

    c’était la grande braderie des véhicules invendables à partir d’aujourd’hui pour cause de législation polluante

      1. albundy17

        Les constructeurs ont fait des ristournes pour se débarrasser de leurs stocks bientôt invendable, les acheteurs se retrouvent donc en possession de véhicules qui valent zéro, et il est par ailleurs envisageable qu’ils ne pourront plus rouler avec

  21. MCA

    Allez tiens, je parie que le Boss va nous sortir bientôt un billet sur l’abandon du prélèvement à la source…

  22. zigomatic67

    Bonjour H16,
    aurais-tu quelques sources pour étayer l’article ?
    Aussi horrible que soit l’histoire décrite, il est difficile de se faire un avis à partir du récit.
    Tu écris : « Cela fait donc des mois que la bactérie n’apparaît plus dans les prélèvements sanguins. »
    Il y a plusieurs problématiques : est-ce qu’il s’agit d’une bactériémie ? Ou d’une colonisation (cas classique) du tube digestif ?
    Dans le premier cas, un seul test sanguin négatif ne permet pas de conclure à la disparition complète.
    Dans le second, les établissent de rééducation ont une peur bleue des BHRe aussi parce qu’il existe de nombreux transfers horizontaux. C’est à dire que la souche initiale peut avoir effectivement disparu, alors que les gènes de la résistance ont diffusé à toute la flore commensale. En gros, tu l’introduis bien dans l’établissement, et seras quasiment sûr qu’elle se propagera par l’énorme pression sélective.
    Il y a plusieurs études qui compilent l’impact des BHRe dans le milieu hospitalier, en pointant la surmortalité…mais aussi dans une logique financière : le surcoût par patient (entre 3000 et 8000E, de mémoire) et par épidémie dans le service (plusieurs dizaines de milliers d’euros).

    Donc concernant une BHRe qui arrive à bout de toutes les thérapeutiques, alors que l’on traite des patients fragilisés, le calcul moyen explique sans doute la réticence à l’entrée dans ces services. (bien que les protocoles l’envisagent et donnent la marché à suivre)….

  23. BDC

    Collectivisation des soins … on se bat contre la nounou qui file du doliprane à Jr dès qu’il a 38 de température. Elle a une peur panique des convulsions, ce que je comprends vu qu’elle est responsable du gamin. Je vois que les pédiatres expliquent unanimement que les convulsions sont liées à une augmentation soudaine et brutale de la température , donc pas de traitement préventif efficace, et que la température est une réaction naturelle nécessaire pour lutter contre l’infection : pas besoin de la faire baisser systématiquement. En revanche … « Si votre enfant a de la fièvre, surveillez sa température et contrôlez la fièvre pour éviter les variations très rapides de la température  » ça c’est la SS in extenso … contrôler la température ça empêche les variations rapides … hallucinant. Le temps d’effet du doliprane c’est 45 minutes.

    1. Pheldge

      Pourtant, il y a des recettes éprouvées : les ventouses, les sangsues ou encore la saignée, qui vous remettent un malade d’aplomb rapidement ! 😉

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