Ainsi donc et sans la moindre surprise tant tout a été fait, construit et propagandisé pour ça, Emmanuel Macron est réélu : bien manipulé, le peuple qui aura dû subir vexation, enfermement, viol d’intégrité et mépris sans discontinuer depuis cinq ans, a docilement voté pour son bourreau.
Que peut-on attendre des prochaines semaines, des prochains mois d’un second quinquennat de dédain et de mise en coupe réglé du pays par une petite caste de nantis ?
Bien sûr, on s’amusera du fait que Le Pen élue n’aurait pas changé fondamentalement la donne économique, mais au moins aurait-elle eu une opposition farouche de tous les corps constitués, de la presse, des politiciens et des administrations, ce qui aurait garanti une période de répit pour les Français. Macron rempilant dans un pays sans la moindre opposition, nous allons donc accélérer vers de nouveaux problèmes d’ampleur croissante.
La dette du pays, dont tout le monde semble se moquer, est passée d’énorme à colossale et elle imposera un fardeau de plus en plus lourd sur les finances publiques. En effet, même sans viser son remboursement (maintenant extrêmement improbable), son simple « service » (le paiement des annuités dues à chaque période échue) va coûter de plus en plus cher. Pour boucler des fins de mois délicates, la clique macronienne n’aura pas trente six solutions, mais seulement trois possibles.
La première consiste à diminuer des dépenses. Entre la volonté farouche des Français de ne surtout toucher à aucun acquis, la mélenchonite aigüe du nouvel élu, et l’état par ailleurs plus que préoccupant de ses services publics, on ne peut pas trop compter sur cette solution. Si les dépenses diminuent, ce sera de façon marginale et très insuffisante pour couvrir les échéances financières de l’État français.
La seconde pourrait être d’augmenter les impôts. Ceux-ci étant déjà trop élevés en France, et le niveau de taxation étant déjà au bord de provoquer des explosions sociales, la marge de manœuvre réelle est nulle. Le salut ne pourra là encore pas provenir de cette idée.
La dernière consiste à faire rouler la dette, via de nouveaux emprunts (ce qui sera de plus en plus difficile à mesure que les taux directeurs vont devoir remonter si on ne veut pas arrêter complètement l’activité productive) et à noyer les anciens dans… l’inflation, bien sûr.
On peut obtenir de l’inflation en distribuant du pognon magique fraîchement imprimé, ce qui a déjà été fait et continuera d’être tenté les prochains mois, avec la multiplication des chèques-machin et des tickets-bidule pour bénéficier de réductions ou d’aides sur les produits et services les plus inflationnistes (énergie, nourriture, mobilité, logement, communication). L’autre méthode consiste à diminuer les productions ce qui, à demande constante, renchérit mécaniquement les biens et services offerts. Entre les ruptures logistiques et les sanctions, les tempêtes normatives et l’idéologie écolo-collectivo-boboïde, il ne faudra pas longtemps avant que les rayons de supermarché soient beaucoup plus aérés.
Inévitablement, ces pénuries (de biens, de produits, de services puis de main d’œuvre) vont immanquablement provoquer des crises multiples dont la guerre (civile ou extérieure) n’est qu’un symptôme. On peut s’attendre à des tensions de plus en plus fortes dans la société française, en Europe et partout ailleurs dans le monde. Les années 2022 et 2023 ne seront pas calmes.
Pour beaucoup d’entre nous, la denrée la plus rare sera le temps, cet impôt invisible que les pauvres paient si cher : les gens vont consacrer de plus en plus de temps à faire des queues et à démarcher les administrations, à tenter de contourner les problèmes qui vont être créés par la caste dirigeante qui tentera de conserver son pouvoir. Rappelez-vous : c’est la caractéristique des économies planifiées socialistes de créer de longues files devant les magasins.
S’il faut toujours espérer le meilleur et se rappeler que, non, vous n’êtes pas seul, et oui, il y a tout autour de vous des individus de bonne volonté que vous pourrez aider et réciproquement, il ne faut pas non plus sombrer dans l’optimisme béat voire naïf qui provoque aussi son lot de problèmes. La période qui s’ouvre ne sera pas facile. Il faut donc prévoir et préparer le pire.
Concrètement, on pourra continuer de regarder avec attention ce qui se passe sur certains marchés financiers, qui agiront comme un canari dans la mine.
Si l’on a de l’argent liquide, il est grand temps de le sortir des PEL et autres Livret A qui ne rapportent plus rien et acheter ce qui constituera dans quelques semaines, quelques mois tout au plus, des rendements intéressants. Selon les montants disponibles, cela peut être du terrain, des biens immobiliers ou mobiliers pratiques et utiles, de la nourriture, des métaux précieux à commencer par l’or et l’argent et des cryptomonnaies pour ceux qui ont l’esprit d’aventure.
Si l’on n’a pas d’argent ou trop peu de ressources, c’est une excellente idée d’acquérir ou commencer à acquérir des connaissances et des compétences pratiques (bricolage, électricité ou chimie de base, maintenance de différents équipements, cuisine, plomberie, j’en passe).
Certains qui lisent ces lignes s’amuseront de son ton « survivaliste » ou catastrophiste.
Néanmoins, est-il si invraisemblable d’imaginer que ce qui va se passer dans les mois et les années à venir ne sera ni calme ni prévisible, et certainement pas placé sous le signe d’une amélioration notable de la situation ?
En pratique et aussi objectivement que possible, quel est le pari le plus risqué ? Celui qui consiste à imaginer qu’on va droit au devant de grosses déconfitures républicaines et festives, d’un krach boursier et/ou immobilier ou celui qui au contraire, estime qu’il est plus probable que les choses continueront « telles qu’elles étaient jusqu’à présent », dans une trajectoire contrôlée, un atterrissage en douceur où les cadors qui nous gouvernent, à la tête du pays, de l’Union, de la BCE et ailleurs, continuent d’enfiler succès et résultats positifs en ligne avec ce qui avait été prévu, comme en attestent les dernières décennies ?
Plus pragmatiquement, pariez-vous sur la bonne santé mentale, sur les capacité d’anticipation et de planification de la fine troupe aux commandes et, mieux encore, sur ses bonnes intentions, ou au contraire, pariez-vous en utilisant les performances des années passées pour établir le profil des années futures, en regardant non pas les intentions mais les résultats effectifs ?
Les choses, parfois, changent vite, très vite, bien plus qu’on ne l’imagine.
À toutes fins utiles, rappelons qu’en octobre 1989, la RDA achevait les célébrations des quarante ans de sa création, quelques jours avant la chute du Mur de Berlin. Et le 22 février 2022, bien peu en Ukraine pensaient devoir fuir deux jours plus tard devant un conflit ouvert dans leur propre pays.
il y a quelqu’un qui s’y connait en alambics par ici ?
La fermentation, ok je maitrise, par contre construire un alambic avec une colonne de distillation et un tube de refroidissement suffisant pour bien séparer la tête, le cœur et la queue de distillation, non…
Éliminer le gros du méthanol en chauffant vers 65-68°C est facile, mais il en reste encore pas mal dans le mout. Et il faut le faire partir dans la tête…
Tout ce que je peux vous dire, c’est que je connais très bien un gars qui distille de l’armagnac depuis 5 générations.
Son père est inopinément décédé quand il avait à peine 20 ans, et malgré qu’il a baigné dans ce milieu depuis sa naissance, qu’il a été aidé par sa mère, son oncle et quelques bonnes volontés, il lui a fallu au moins 5 ou 6 ans avant de retrouver une qualité qu’il définit comme acceptable.
Il me racontait qu’en principe, c’est assez simple quand on est outillé comme il faut, et on arrive très rapidement à sortir un tord-boyau non toxique assez rapidement.
Par contre, pour arriver à quelque chose de bon, c’est plus compliqué, et c’est vraiment un métier, que dis-je, un sacerdoce et surtout ça demande du temps et de l’expérience.
Ce que je sais c’est que le grand père qui y connaissait un rayon en tant que distillateur professionnel, coupait d’office la distillation dès que le degré alcoolique touchait une certaine valeur, qu’il y ait ou pas encore de l’alcool dans le mout.
Vouloir tout récupérer conduit à un produit imbuvable ou de mauvaise qualité.
La questions qu’on peut se poser est la suivante, peut-on continuer la distillation, récupérer séparément la part qui aurait été jetée et la réintégrer dans le mout de la distillation suivante.
Je ne l’ai jamais vu faire ce n’est donc probablement pas conseillé.
Ce qui confirme ce que dit h16 : « les choses, parfois, changent vite, très vite, bien plus qu’on ne l’imagine. »
A six ans mon frère m’a appris à boire du pinard. A 11 le prof de chimie à le distiller.
Quand j’y repense, la vie sous VGE c’était autre chose. D’une impertinence incroyable. Cent mètres à faire de l’église au PMU. On te demandait pas ton âge pour faire les grilles du tiercé. On se faisait engueuler à l’église. Les profs fumaient des gitanes sans filtre en classe. Les naturalisés chretiens mettaient la honte aux indigenes telle c’était des branleurs.
Ce pays est devenu pire qu’un Ehpad.
Ca horrifie plein de gens quand je leur dit que je signerais les yeux fermes pour retourner a cette epoque; ou pour un projet politique qui changerait toutes les lois pour les ramener a leur etat a l’epoque. Peine de mort, petit code du travail, pas de lois memorielles, delit de vagabondage, pas d’associations subventionnees, etc…
L’enfer.
@laurent a LA : Vous n’êtes pas le seul à penser ainsi. Le Z aurait pu s’en tenir à ce seul programme : le retour à une situation encore tolérable, années 80 ou mieux, 60. Gaxotte serait sans doute remonté jusqu’à l’assemblée de 1871, mais il était réactionnaire.
Faire demander à Jean Marie. Son surnom à Assas était l’allant Bic haut. :-d
Et c’est very dick sur pour haut.
Si cela peut vous aider…
https:/ /www.tourism-cognac.com/destination-cognac/le-cognac-le-pineau-des-charentes/secret-de-fabrication-du-cognac/distillation-cognac/
Après, construire un alambic clandé, ça doit pouvoir se faire mais faut trouver le chaudronnier qui va bien et là, il ne doit plus y en rester des masses.
Et il vaut mieux ne pas se faire coincer, ça revient moins cher d’acheter les bouteilles TTC et de qualité garantie par des gens qui savent faire.
L’idée est de faire ça pour un pote qui veut tenter son wisky perso.
Perso, la bière et l’hydromel, je sais faire. Une récipient étanche, un buleur pour évacuer les gaz, un thermomètre, et roule ma poule.
Je ne monterai pas le lambic moi même, je ne sais pas souder… mais le site fairesagnole propose des modèles…
C’est un jeu trop dangereux, à proscrire.
Chacun fait ce qu’il veut, c’est comme tenter de rentrer dans banque de FR avec un pistolet. On gagne rarement.
Il y a un moyen beaucoup plus simple, c’est de faire légalement la distillation et de payer toutes les taxes.
Le copain l’aura fait avec ses propres moyens, il n’y aura rien gagné peut-être même que ça lui aura couté plus cher mais il sera fier d’avoir un produit pas très ragoûtant mais fait maison.
Étonnante approche. Des milliers, que dis-je, des centaines de milliers de paysans hongrois et roumains distillent eux-mêmes leur alcool (tsuica, palinca…) depuis des générations et je n’ai jamais entendu des inquiétudes à propos de la qualité générale du produit obtenu. Au contraire, même. Et ce, même à l’époque communiste, dans un régime de quasi illégalité.
Je ne comprends pas vos certitudes…
C’est pas grave, essayez et vous comprendrez.
Il y a tout de même une différence entre un gars qui en est à son premier essai et celui qui le fait depuis 40 ans mais si c’est si difficile à comprendre alors j’abandonne.
Même ceux qui le font depuis 40 ans l’ont fait un jour pour la première fois…
pas la peine de fabriquer un alambic on peut utiliser une cocotte minute et ça marche tres bien
Les effluves sont ce qu’il y a de plus dur à « planquer »!!
Ça se trouve assez facilement. J’ai acheté ce modèle ils a quelques temps : https://www.vevor.fr/distillateur-d-alcool-c_10688/distillateur-alambic-en-cuivre-50l-condenseur-thermometre-eau-alcool-avec-pompe-p_010107945704
Bon, à partir de demain la Pologne va devoir serrer la ceinture sur le gaz.
C’est MissKat qui va être contente d’apprendre la nouvelle.
Les premiers articles annoncent:
« C’est un véritable coup de tonnerre qui résonne dans l’Union européenne. La Russie va couper ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, deux pays membres de l’UE et de l’Otan. »
Comme si le fait d’appartenir à l’UE était un gagne d’avoir de l’énergie gratuite et en plus c’est un coup de tonnerre qui n’avait pas pu être envisagé ou anticipé.
Le prix du gaz va à nouveau augmenter puisque ces 2 pays vont être obligés de s’approvisionner ailleurs, s’ils trouvent…
gage et non pas « gagne »
Tiens Méchanculé veut en être en juin. Qu’en pensent ses électeurs de se faire enfiler du verre pilé par le lider alcoolo ?
https://www.europe1.fr/societe/rachat-de-twitter-il-y-a-quelque-de-chose-de-liberticide-dans-une-liberte-totale-juge-enthoven-4108063
La piposophie, tu peux pas test
Comme promis, Rick, je vous annonce que mon compte à la Banque Postale refonctionne depuis ce matin, bien que je n’aie pas encore pu démêler par quel miracle ?
En tous les cas, merci encore pour vos conseils !
Je suis très heureux pour vous. Tout est bien qui finit bien
La caste devient de plus en plus violente, on le voit tous les jours.
Est-ce parce qu’ils sentent que ça commence à chauffer pour leurs fesses, ou au contraire, parce qu’il sentent qu’il est temps pour eux de consolider leur pouvoir et d’installer une dictature décomplexée, et qu’il savent que c’est le bon moment pour le faire?
Entre ces deux raisons, mon cœur balance? Craignent-ils quelque chose, ou pas? C’est la question.
Ils n’ont, à mon sens, pas peur pour deux raisons : ils sont seuls à détenir les armes, et surtout, ils ont vu qu’en face, il n’y avait rien d’organisé, et même rien du tout (l’acceptation des brimades odieuses et grotesques par 95% de la population, ça vaut plébiscite en faveur de la tyrannie). Ils frappent fort parce qu’ils voient enfin aboutir leurs projets. C’est l’ivresse de la ligne d’arrivée. Et c’est quand on est le plus fort, quand on peut frapper sans risquer de représailles, qu’on peut se montrer impitoyable. Ce n’est pas un hasard si le régime et ses supplétifs font ce qui était interdit par la décence, jadis : attaquer en groupe et frapper au sol (suffit de voir, dans les films, bons témoins du Zeitgeisst, le changement de nature des bagarres entre les années 60 et l’époque contemporaine).
Ils auraient tort de se retenir, puisqu’ils n’ont affaire, en face, qu’à une poignée d’individus, d’ailleurs isolés.
C’est aussi mon impression, hélas.
edit/fix : « Zeitgeist » et non « Zeitgeisst » ; encore que, avec deux « s », le mot est plus germanique encore.
De quoi MACRON a-t’il peur pour « les prochains jours » ?
https://www.lepoint.fr/politique/avant-les-legislatives-macron-envisage-un-gouvernement-restreint-26-04-2022-2473397_20.php
À l’occasion d’une interview sur BFMTV, avant sa réélection, Emmanuel Macron avait évoqué la nécessité « d’une transition » entre la démission du gouvernement et les législatives. « Il est important que dans ce contexte de guerre et de tension très forte sur le pouvoir d’achat, il puisse y avoir une gestion des affaires courantes très réactive, car il pourrait y avoir des mesures d’urgence qu’il faudra prendre dans les prochains jours », avait assuré le président-candidat, prônant ainsi « la continuité ». Une chose est certaine selon le chef de l’État : le ou la futur(e) chef(fe) du gouvernement sera directement chargé(e) de la planification écologique.