Faillite d’Atos : échec de la connivence

Un article de Henry Bonner

La dégringolade en Bourse d’Atos, à présent en procédure de renégociation de sa dette avec ses créanciers, attire l’attention ; son action baisse en bourse de 95 % sur les cinq dernières années en raison des déceptions sur les revenus et bénéfices.

Cette chute entraîne bien de l’embarras dans les milieux du pouvoir, notamment parce que Thierry Breton, à présent Commissaire de l’Union européenne et à ce titre, un des directeurs des politiques de l’Union, fait partie des raisons de la débâcle : en effet, il prend les rênes d’Atos en 2009 et jusqu’en 2019.

La dette à long-terme (qui cause à présent le danger de faillite) passe alors de 416 millions d’euros en 2013 à 2,6 milliards à présent. La part de la dette qui arrive à maturité dans les 12 prochains mois augmente, de 106 millions d’euros en 2013, à 2,9 milliards d’euros aux chiffres de décembre 2022. Selon les actualités, la société doit plus de 3 milliards d’euros de dette à maturité à fin 2025.

En plus de la dette, l’entreprise subit des pertes de fonds en trésorerie, à hauteur de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Le groupe génère, en théorie, de l’ordre de 400 à 500 millions d’euros d’excédent par an, une fraction de la dette, même sans prendre en compte le risque de dépenses élevées pour une réorganisation de l’entreprise.

De plus, les ventes baissent, en particulier en Amérique du Nord. En dollar, elles reculent ainsi de 20 % sur un an.

La société fait concurrence à des géants comme Amazon et Google dans le domaine du cloud. Selon les infos, elle a aussi des activités en lien à la cybersécurité du gouvernement.

La perte d’Atos – en cas de vente des activités à la casse par exemple – crée une perte d’emprise des dirigeants sur le monde de l’informatique.

Sans surprise, le gouvernement français entre dans la partie : il met en avant l’idée d’un rachat d’une partie des activités d’Atos par Airbus, une entreprise de l’entourage des dirigeants.

Les Echos rapportent ainsi :

“Depuis janvier, l’avionneur franco-allemand Airbus est officiellement sur les rangs pour reprendre BDS [la partie des activités dans le cloud et la cybersécurité], avec une offre correspondant à une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros … Selon nos informations, l’option Airbus aurait les faveurs de Bercy parce que les activités seraient plus complémentaires et permettraient de développer l’avionneur dans les jumeaux numériques.”

Le gouvernement veut le maintien des activités d’informatique à l’intérieur du pays, sous le contrôle des dirigeants :

“En tout cas, Bruno Le Maire semble sous-entendre qu’il compte dissuader tout repreneur étranger de mettre la main sur cet actif sensible. Cela pourrait-il passer par une nationalisation, comme le proposaient des parlementaires il y a encore quelques mois ? Des offres par des groupes étrangers auraient été découragées, selon nos informations…”

Capitalisme de connivence

Le gouvernement préfère le maintien du contrôle sur les activités dans l’économie, et trouve en général des prétextes à des sauvetages, ou des subventions. L’Union européenne crée – par exemple – des barrières aux échanges afin, selon elle, de protéger l’industrie des renouvelables. Les dirigeants protègent le citoyen de la concurrence !

Selon Montel News,

“Les gouvernements nationaux devront tenir compte des critères non liés au prix dans leurs appels d’offres d’énergies renouvelables, selon un projet de loi sur l’industrie à zéro émission nette (NZIA) approuvé par les représentants de l’UE mardi en fin de journée…

Les gouvernements devront tenir compte de ces critères pour au moins 30% de volumes appelés, ou pour jusqu’à 6 GW/an, a déclaré le Parlement européen…”

Comme avec Atos, les dirigeants veulent le maintien du contrôle sur une industrie, et mettent en place des blocages au fonctionnement du marché – contre la concurrence.

Commodément, un livre sort actuellement en librairies, en soutien à la participation de gouvernements dans le marché. L’auteur, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Harvard, veut plus de régulations, et de barrières à la création d’entreprise.

Elle fait une interview pour FranceTVInfo, en promotion du livre, Le Grand Mythe : comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché.

Elle évoque par exemple les causes – selon elle – de la crise de 2008 : bien sûr, c’est le manque de régulation !

Elle explique même :

“Alors la déréglementation financière va démanteler des mesures qui avaient été mises en place en termes bancaires après la Grande Dépression. Ça, ça va être complètement démantelé et comme par hasard, en 2008, une grande crise financière arrive. Et nombreux sont les économistes qui pensent que s’il y a eu cette crise en 2008, c’est probablement parce qu’on a eu ces garde-fous qui ont été supprimés à ce moment-là.”

Les marchés, en général, ajustent l’offre et la demande via le mécanisme des prix. En revanche, ils peuvent aussi provoquer des échecs pour les dirigeants, comme la faillite d’Atos, ou l’éclatement de la bulle de l’immobilier en 2008 – le résultat d’années de stimulation des crédits pour l’achat de logements par les banques centrales, et le gouvernement américain.

Les marchés évaluent la valeur des actifs, comme l’immobilier, selon la réalité de l’offre et de la demande. Ils mènent aussi à la faillite d’entreprises, dont l’échec des favoris du gouvernement – comme Atos.

L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.

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Commentaires121

  1. Mandol

    Les prix ne sont jamais fixé par le marché de l’offre et de la demande. Il existe constamment des associations, politiques, militaires, patrons, propriétaires fonciers, trafiquants, corporations ou syndicats, qui s’entendent pour fixer les prix et gérer, manipuler l’offre ou la demande.
    Le marché de l’energie en est un exemple manifeste. Catastrophisme climatique, destruction des nord streams, opep, sanctions ou guerres contre des pays producteurs, subventions ou interdiction selon le pays concernant le gaz de schiste, pression des investisseurs par des investissements dit propres ou la publicité, vendeurs qui ne produisent ni ne distribuent, etc… dans cet univers de connivences, de liens familiaux, de blackmails et de vices, que peut le consommateur, à part avoir froid et faim ?

    1. Vieux rat

      Imprimer quelques milliers de Kalach’ 3D, et faire un peu de nettoyage en haut lieu !

      Un dépoussiérage régulier est toujours utile… 😉

  2. Le Gnôme

    Breton est bien un poltique à la française, il prend la tête d’une entreprise avec 400 millions de dettes et la quitte avec 2,3 milliards au bord de la faillite.

    Un candidat sérieux pour 2027 ?

    1. Manzoni

      C’est décidément toujours la même stratégie, que n’importe quel crétin est capable de mettre en place : je créé une illusion de croissance et de prospérité grâce à la dette, afin d’en tirer les bénéfices politiques à court terme, et je laisse à mon successeur le soin de se dépêtrer avec une dette trop importante, à lui la faute si la boîte fait faillite.

      Stratégie délétère dont le principal intérêt est qu’elle laisse beaucoup de temps libre pour faire autre chose que diriger réellement l’entreprise dont on est à la tête (cirer les bons souliers, par exemple, afin d’obtenir un autre poste juteux lorsque ça commencera à sentir le brûlé).

      1. breizh

        c’est la seule chose que sait faire un énarque… grossir par endettement en espérant “après moi le déluge”, c’est à dire surtout ne pas être responsable.

  3. durru

    Je suis content de voir que l’université Harvard se distingue dans ce domaine si délicat de la mise au pilori du capitalisme, ne laissant pas toute la charge du travail à l’université du Wisconsin.

  4. Dr Slump

    Bon, il y a des choses pour laquelle la connivence est efficace, du moins pour les tenants du pouvoir, pour renforcer la surveillance, le contrôle… et le pouvoir. Voyez plutôt ce qui se fait avec la collaboration d’organisations dites “non gouvernementales”, mais en réalité tout à fait gouverne-mental, et d’entreprises dites “capitalistes”, mais en réalité capital-listes :

    foundationforfreedomonline.com/civic-listening-political-informants-and-citizen-spies-rebranded/

    Ca c’est aux US, en France, on a Thalès qui oeuvre dans ce domaine, sans oublier l’UE avec l’active participation de Thierry Breton.

  5. Mitch

    Par contre pour Breton tout va bien. Il doit se gaver des pots de vins et trempe dans toutes les magouilles de ce cloaque q”est l’Europe et se permet même à ses heures perdues de donner des leçons de vie et d’entrepreunariat à Elon M. Clairement un vrai polytocard grançais pur jus qui aura tout planté mais qui est toujours là et continu à prospérer tel un parasite qu’il est.

    1. durru

      Vu le désastre qui se profile, toute exception de la règle (pourri jusqu’à la moelle) n’a aucune chance de percer dans les hautes sphères du pouvoir. Ça serait une menace existentielle pour tous les autres. La situation de Trump est en tous points similaire (pas que lui perso serait blanc comme neige).

  6. Titi

    “comment les industriels nous ont appris à détester l’État et à vénérer le libre marché”. Franchement pour le coup, ces industriels sont vraiment nuls. L’éducation nationale en France fait bien mieux qu’eux, regardez tout le monde déteste le libre marché et adore l’état!
    A propos des PDG, il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas: lorsque le conseil d’administration choisit le PDG, pourquoi n’impose t il pas que se soit quelqu’un qui ait beaucoup d’actions de l’entreprise? Pourquoi ne pas le payer en grande partie en stock options?
    Et surtout, qui au conseil d’administration peut être assez idiot pour choisir Thierry Breton??

    1. durru

      “qui au conseil d’administration peut être assez idiot pour choisir Thierry Breton??”
      La question est mal posée, “idiot” n’est pas le bon qualificatif. Mais la réponse est “l’état”.

    2. bob razovski

      Faudrait regarder de plus près les membres dudit conseil.
      Peut-être y trouverions-nous un certain entre soi énarchique, par exemple.

  7. Hagdik

    Il est bien gentil Bonner mais il pourrait descendre de son estrade du haut de sa grandeur et commencer son exposer par la présentation d’ATOS.
    C’est qui, c’est quoi, ils fabriquent quoi, ils vendent quoi, des bananes !?
    Je sais bien que je sui assez grand pour aller chercher des réponses mais un exposeur doit savoir exposer, dixit un ancien formateur d’exposeur dont je m’honore d’avoir été l’apprenti au siècle précédent.

      1. Vieux rat

        ça ne suffit pas !

        Il faut prévoir une nouvelle taxe, et la création d’une “très haute autorité aux technologies de sécurité stratégiques” !

        C’est bien le minimum, il y a 15 copains de l’ENA à caser, qui ont foiré partout ailleurs… 😉

          1. Vieux rat

            C’est vrai, où ai-je la tête ! (comme disait Louis XVI) 😮

            Donc toujours le polyptyque de la Ripoublique :
            – réglementation,
            – taxe,
            – nouveaux fonctionnaires (pour contrôler les Cerfa, la récolte de pognon du contribuable et caser des copains),
            – numéro vert.

            Là, je pense qu’on est bon ! 😀

  8. Higgins

    Personnellement, je ne suis pas choqué de voir l’état protéger une industrie “stratégique”…. à partir du moment où les dirigeants de cet état ont une stratégie, cela s’entend. Chez nous, c’est le désert des tartares sur ce plan à part faire la pute pour l’UE.

    1. Vieux rat

      Et il est beau notre “protecteur” !

      Regardez un peu, c’est nono de Bercy version années 80 ! 😀

      https:/ /www.leparisien.fr/high-tech/bruno-le-maire-en-cuir-noir-et-coupe-des-annees-1980-pour-parler-intelligence-artificielle-10-02-2024-HCTWCYEZNBDQNE6HRRL7SJ4M4U.php

    2. Dom17

      Oui, et il est intéressant d’écouter ou réécouter l’audition parlementaire d’Arnaud Montebourg
      https://www.youtube.com/watch?v=NeFUdJfShzc
      Et se rendre compte que le capitalisme de connivence consiste justement en cette collusion entre certains hommes de l’Etat, des superstructures financières et des multinationales, favorisée par les pantouflages et des rencontres au sommet de tout ce beau monde â Davos ou dans des cercles moins connus mais tout aussi efficaces (pour spolier le peuple et anéantir ses libertés).
      La connivence, si c’est pour le bien du pays, ne le gêne pas non plus. Ce dont il faut se rendre compte, c’est que ladite collusion vise un but: l’anéantissement des nations en tant qu’entités souveraines.

  9. Christof Ganz

    “L’opposition au mécanisme de marché provient non d’une préoccupation pour le bien du citoyen contre la menace de la concurrence – mais d’une volonté de contrôle par les dirigeants. Elle fait partie du capitalisme de connivence, c’est-à-dire le transfert de la richesse d’un pays vers une poignée de gens aux commandes, sous couvert de capitalisme.” : plutôt convaincant.

    Ainsi, le capitalisme réel ne saurait remettre en cause le bien fondé du “vrai” capitalisme.

    J’en suis d’accord, si on admet symétriquement que le socialisme réel ne saurait remettre en cause le bien fondé du socialisme. Je n’escompte pas que ce soit fait ici …

    Mais il semble qu’il n’y ait pas eu, dans l’histoire, davantage d’exemple de “vrai” capitalisme que de “vrai” socialisme.

    Au fil de ma réflexion, ce “capitalisme de connivence” me semble de + en + être au capitalisme ce que la ferme des animaux est au socialisme : de la bonne superstructure pour habiller l’infrastructure que constituent les rapports de production (des “plutôt producteurs” et des “plutôt parasites”).

    L’avantage du capitalisme réel, je l’admet, semblant sa capacité à créer davantage de richesse. C’est déjà beaucoup (j’en profite tous les jours) mais pas davantage que ça.

    1. J’aime bien votre entêtement à croire à une symétrie entre les conneries inhérentes du socialisme et les dérives de la démocratie sociale appliquée au capitalisme via une petite pirouette rhétorique sur le “vrai” capitalisme vs le “vrai” socialisme : ça permet de voir que, en bon centriste du milieu mou qui refuse les extrêmes violents méchants, vous ne voulez absolument pas remettre en question votre prédicat de base, aussi bancal soit-il.

      Ne changez rien surtout.

      1. Vieux rat

        Le mauvais socialiste, c’est le gars qui dégouline de belle idées avec l’argent des autres.

        Donc il impose ses lubies, il défonce le citoyen de taxes et d’impôts, bref, c’est un mauvais socialiste. 😐

        Le bon socialiste, c’est le gars qui dégouline de belle idées avec l’argent des autres.

        Donc il impose ses lubies, il défonce aussi le citoyen de taxes et d’impôts, mais c’est un bon socialiste.

        On ne peut pas les confondre les deux ! :mrgreen:

        1. Mitch

          Le mauvais polytocard socialiste veut aussi se faire élire avec le pognon gratuit des autres, et ce, KoiKiNenKoute.

          Il est aussi prompt à jeter des pierres aux réactionnaires (= les salauds de riches, communément appelés par le socialiste des ‘bourgeois’) qui refusent le saint impôt redistributif.

          Il est aussi persuadé que le socialisme est une super chose … mais pour les ‘zotres’. Le pognon dans la poche des zotres est forcément sale (dans la sienne c’est bon) et il sera prompt à faire des leçons de morale sur la sainte redistribution (du pognon des zotres vers la sienne) et la sainte mixité sociale (pour les zotres, car pour lui il n’hésitera pas à magouiller avec les potes soces pour avoir une fausse adresse et envoyer ses enfants dans l’école qui sera la plus loin possible du township).

          Le bon socialiste est totalement different. Il vote Macron et il est persuadé qu’il lui a sauvé la vie pendant la guerre du covid en enfermant tous les complotiss. Il n’hésitera pas une seconde à faire vacciner chien, chat, enfants s’il pense que cela peut le protéger. Il est aussi persuadé que les systèmes communautaires sont une grande chance (surtout pour lui) et qu’ailleurs les gens meurent dans la rue. Il pense aussi qu’on est pas allé au bout du raisonnement et que la grance reste un pays turbo libéral ce qui explique les dysfonctionnements

          1. Higgins

            Exemple de bon socialiste : https:/ /www.linkedin.com/posts/bruno-clermont-22973161_faireface-activity-7162169364660662273-ixm6?utm_source=share&utm_medium=member_android

              1. Higgins

                Dans son domaine, elle a sa place au pavillon de Sèvres à côté du camembert-étalon. Point commun, ça pue dans les deux cas mais le camembert lui, au moins, il est bon.

      2. Husskarl

        Le mauvais socialiste, il veut ton argent et il fait de mauvaises choses.

        Le bon socialiste te vole aussi, mais il va faire de belles choses avec l’argent volé.

    2. Theo31

      Le vrai socialisme a été annoncé par ses théoriciens : la misère pour plus le plus grand nombre et l’extermination de pans entiers de la population.

      Libre à vous d’apprendre l’économie et la philosophie politiques avec Rocco Siffredi.

      1. Vieux rat

        Ah, ça c’est la version internationaliste !

        Mais on me dit que ça marche aussi avec le national-socialisme !

        Le nazisme expérimenté en Allemagne il y a 90 ans, c’est le mauvais nazisme, beurk ! 😡

        En revanche, le nazisme promu en Ukraine et qui combat le méchant Poutine, c’est le bon nazisme. Attention à ne pas confondre ! 💡

  10. Vieux rat

    La faillite d’Atos confirme l’idée de Charles Gave : dans quelles sociétés investir à la bourse en France ?

    Dans celles où l’État n’a pas son mot à dire ! 😉

    C’est du frais, sur Tocsin : “L’UE va s’effondrer comme l’URSS ! – Charles Gave”

    https://youtu.be/qQZa6EXrMzA

    1. Charles Violette

      Ce qu’il dit entre les lignes c’est qu’il faut investir dans les sociétés qui ne travaillent pas en France…
      Même les sociétés dont le business est indépendant de l’Etat sur le papier sont à risque, surtout lorsque l’Etat a accès à une dette illimitée. Les dirigeants sont tentés de suivre les lubies des politiciens car, certes, ils emmènent leur boîte à la faillite, mais à court terme, ils seront gavés de subventions masquant les pertes, encencés à titre personnel dans les medias, et à long terme ils seront partis ailleurs auréolés de célébrité et de branchitude. Par exemple l’interdiction des voitures thermiques aurait dù déclencher des manifestations monstres de tous les salariés de tout l’écosystème, avec à leur tête les PDG de tous les constructeurs et des sous traitants, les syndicats de patrons et de salariés etc.
      Au lieu de cela, les gens aux responsabilités acceptent l’euthanasie de leur business façon soleil vert, car c’est agréable. Cf Renault qui investit en grande pompe dans la voiture électrique made in France… Ils vont à la faillite en klaxonnant, maid en attendant ce sont des stars.

      1. Vieux rat

        Tout à fait !

        ça rejoint l’idée d’Aldo Sterone, qui commentait le transfert de technologie de Safran aux Indiens.

        https:/ /infodujour.fr/business/73110-avions-de-combat-le-groupe-safran-transfere-100-sa-technologie-a-linde

        A contre-courant, il affirme que c’est une bonne chose ! 😮

        Une société aéronautique gérée par l’Inde peut être une belle entreprise d’avenir.

        En restant en France, Safran est condamné comme tout le secteur aérien, sur l’autel du délire réchauffiste…

          1. Vieux rat

            Tu devrais peut-être te mettre à l’Hindi et ouvrir une filiale plomberie à Delhi ! 😀

            Je dis ça pour le jour où on t’imposera en France un vélo-cargo pour bosser au nom du réchaufmik…

        1. durru

          Ça colle avec les commentaires de C. Gave, qui dit que les boîtes industrielles françaises ne produisent plus rien en France, mais elles sont cotées toujours à Paris, ce qui permet aux Français d’avoir un portefeuille bien exposé à l’international sans rien faire 😉

          1. Aristarkke

            Ou elles produisent de façon partielle en présentant le résultat comme 100% grançais et donc que tout le bénef resterait donc intégralement dans l’hexagone. Cas d’Airbus où la Pravda “oublie” les paiements auxquels ont droit les trois autres participants de l’avionneur qui fournissent les composants principaux.

              1. Aristarkke

                C’était une confirmation partielle de CG, de mon point de vue. La Grance ne produit plus grand chose de façon industrielle et quand elle le fait encore, la Pravda fait mine de présenter la part de la Grance comme intégrale alors qu’elle n’est que partielle. Se remémorer les hourras et vivats à chaque salon de l’aéronautique civile de ladite Pravda en réponse aux contrats de vente conclus à cette occasion comme si la décision venait juste d’être prise après une démonstration en vol, là, en une heure de temps.
                Même schéma pour la production automobile et des équipementiers automobiles qui fond régulièrement depuis trente ans

                1. durru

                  @Ari
                  En fait, c’est précisément ce côté dépendant de l’état (comme l’a fait remarquer également le Major) qui fait que ce n’est pas un choix d’investissement approprié…

              2. Aristarkke

                Airbus assemble les pièces des avions à Toulouse, tout de même.
                Mais le problème de la Grance est le relativement faible nombre des ETI industrielles (vs la proportion des mêmes en Teutonie) dont il a déjà été démontré qu’en plus, elles étaient les plus défavorisées fiscalement et paperassierement par rapport aux autres tailles. En résumé, trop petites pour bénéficier les faveurs des multinationales et trop grandes pour celles accordées aux PME, TPE.
                Un exemple alakon :
                Quand il me faut déclarer le résultat annuel de mon entreprise individuelle, la trame est unique et possède des grades intéressant uniquement les SA à gros capital social avec des participations multiples dans tous les sens. Or, la première année, les dernières strates n’avaient aucune case pour le cas de non-déclaration puisque pas concerné qui empêchaient la validation finale.

                1. Aristarkke

                  Il m’avait fallu mettre n’importe quoi dans certaines lignes de ces feuilles pour signaler en final que c’était uniquement pour pouvoir valider le total.

              3. Higgins

                Pour Airbus, il y a à mon sens trois signaux inquiétants. Le premier est le jeu de plus en plus trouble des allemands. S’ils ont pu être des partenaires fiables et loyaux par le passé (Transall, Alpha Jet), ce n’est plus le cas actuellement (abandon du programme Tigre). Le second signal est le fiasco du programme A400M (programme lancé en 1993, premier vol 2009, avion certifié en 2013 seulement (mars pour civil, août pour le militaire), certifié terrain sommaire en… 2022 (le comble pour un appareil avec une fiche programme tactique). Et je ne parle pas de la pantalonnade du largage des parachutistes…), appareil dont l’AA n’aura que 35 exemplaires contre les 50 espérés. Le troisième est les problèmes que rencontre la filiale hélicoptère (abandon du programme Tigre par l’Allemagne), le fiasco australien où les forces armées se débarrassent de leurs machines récentes pour les remplacer par des machines américaines (prétextes avancés : disponibilité insuffisante, coût d’exploitation important et circuit de maintien en conditions opérationnelles déficient), la même chose avec la Norvège (NH90), des contrats importants dénoncés comme celui avec la Pologne et peut-être celui avec un pays de la péninsule arabique.

                1. Aristarkke

                  Major, je parlais des avions civils de ligne qui provoquent les délires logorrhéiques de la Pravda.
                  Habituellement, le côté militaire n’est pas celui que la Pravda soce met en avant puisqu’elle est pacifique, pacifiste, usw… et qu’il ne lui apparaît pas glorieux de trop en faire à ce sujet. Mais cela doit lui coûter, très probablement.

                  1. Higgins

                    J’avais bien compris mais les problèmes réels qui affectent le domaine militaire sont des signaux inquiétants. Pour le secteur civil, il ne faut pas oublier ce qu’a donné le programme A380.

                2. breizh

                  le NH 90 a toujours rencontré de gros problèmes (avec les programmes multinationaux, ce ne sont pas les entreprises les plus compétentes qui récupèrent les parties correspondant à ces compétences…).

  11. Habeas Corpus

    HS : je fais le copié collé d’un commentaire Youtube d’un prof

    Un petit commentaire en tant que professeur de l’EN qui vient de s’engager dans les interventions sur l’éducation sexuelle ayant lieu en janvier auprès des élèves de mon collège (pour voir un peu ce que faisaient mes collègues gauchistes) : je peux vous assurer que si vous assistiez à ces cours, vous n’auriez plus aucune envie de faire l’amour pendant toute votre vie. On donne à notre jeunesse une image de la sexualité qui est tout simplement affreuse. Une image gauchiste : triste, moraliste, culpabilisante, puritaine, écolo. On ne leur dit rien sur la joie et la beauté du simple fait de faire l’amour pour célébrer la beauté et la brièveté de la vie.

    1. sam player

      « On ne leur dit rien sur la joie et la beauté du simple fait de faire l’amour pour célébrer la beauté et la brièveté de la vie. »

      Ça ne m’avait pas traversé l’esprit 😀
      J’essaierai d’y penser la prochaine fois, faut que j’y marque, mais où pour être sûr d’y penser ? Ah oui sur sa fesse gauche 😀

      1. Hagdik

        @ sam player 11 février 2024, 9 h 31 min
        Pour le stimuler, une nana fit un cadeau très perso à son amant très épris de BB. Elle se fit tatouer BB sur les fesses. Un B sur chaque.
        Le soir de son anniversaire elle s’allongeât nue sur le lit …
        Il resta interloqué : “C’est qui ce BOB ?”

    2. Higgins

      Le contrôle de la sexualité est le but ultime de tout totalitarisme qui se respecte. Contrôler les instincts primaires de l’individu permet de s’assurer de sa docilité. Et quoi de plus docile qu’une population qui procrée à la demande ? Robert Badinter est décédé, paix à son âme, mais comme considérée un pays qui se targue d’avoir éradiqué la peine de mort et qui s’apprête à inscrire dans le torche-balla improprement appelé constitution le droit d’assassiner des enfants en devenir jusqu’à 8 mois et demi de grossesse ? Entendons-nous bien, entre l’existence d’un texte destiné à encadrer une pratique qui a toujours et qui existera toujours et en faire un mode de contraception, il y a un ravin. Je plaide pour le premier, pas pour la culture de mort du second surtout quand on se pâme de ne plus exécuter des criminels qui eux ont commis un ou des crimes…

      1. breizh

        non major, ce n’est pas un ravin c’est une pente très douce. Il est illusoire d’encadrer le meurtre, on ne peut que l’interdire, même si on sait que c’est tout de même pratiqué en cachette.
        Idem avec l’euthanasie (au début pour les incurables qui souffrent et au final pour la jeune fille “mal dans ses pompes”, puis cela devient la cause de mort principale…).

        1. Grosminet

          « les cadavres parfois suspendus de longs mois ou plusieurs années, »
          Personne du voisinage n’a jamais porté plainte à cause des odeurs ? -:D

            1. Higgins

              Frères humains, qui après nous vivez,
              N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
              Car, si pitié de nous pauvres avez,
              Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
              Vous nous voyez ci attachés, cinq, six :
              Quant à la chair, que trop avons nourrie,
              Elle est piéça dévorée et pourrie,
              Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
              De notre mal personne ne s’en rie ;
              Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
              Se frères vous clamons, pas n’en devez
              Avoir dédain, quoique fûmes occis
              Par justice. Toutefois, vous savez
              Que tous hommes n’ont pas bon sens rassis.
              Excusez-nous, puisque sommes transis,
              Envers le fils de la Vierge Marie,
              Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
              Nous préservant de l’infernale foudre.
              Nous sommes morts, âme ne nous harie,
              Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

              La pluie nous a débués et lavés,
              Et le soleil desséchés et noircis.
              Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
              Et arraché la barbe et les sourcils.
              Jamais nul temps nous ne sommes assis
              Puis çà, puis là, comme le vent varie,
              A son plaisir sans cesser nous charrie,
              Plus becquetés d’oiseaux que dés à coudre.
              Ne soyez donc de notre confrérie ;
              Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

              Prince Jésus, qui sur tous a maistrie,
              Garde qu’Enfer n’ait de nous seigneurie :
              A lui n’ayons que faire ne que soudre.
              Hommes, ici n’a point de moquerie ;
              Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !

        2. dupont2022

          Au XIVe siècle, un chancelier du roi Philippe IV le Bel, Enguerrand de Marigny, entreprend d’améliorer le gibet de Montfaucon et remplace le bois par la pierre. L’infortuné sera pendu au même endroit. ..

  12. Thomas

    Très bon article.
    Il ne faut pas éviter les renouvelables, ça rapporte justement, du fait de la médiatisation et des subventions 🙂

  13. Theo31

    La fiche Wikipedia sur Atos rappelle qu’en 2020 a été nommé au conseil d’administration le mongaullien Edouard Philippe.

    Les politocards pantouflant dans le privé n’ont qu’un but : se faire un gros magot quels que soient les résultats des entreprises.

  14. Christof Ganz

    Pour ceux qui n’auraient pas compris ici ce que j’entends par troisième voie (et s’il sied au Patron d’en faire communication), illustration ici : https://www.youtube.com/watch?v=GcjlhVGVA7A

    Probablement attaquable par quelque spécialiste en simplisme, caricature, hagiographie ou idéalisation a posteriori, mais l’esquisse me semble là : ni oppression bourgeoise, ni dictature du prolétariat.
    Ni “centrisme du milieu mou”, si je puis me permettre.

    Y est notamment rappelé à l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ceci : “Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.”.

    Nonobstant le fait que l’utilité commune, appelée parfois intérêt général ou bien public n’existerait pas, mais on me pardonnera peut-être cette étourderie …

      1. Christof Ganz

        Pas tout à fait : époque où l’efficacité de l’économie libérale, réelle et que je n’ai jamais niée, était surplombée par un pouvoir politique fort, garant du bien commun (si, si, il existe) et qui vit le pays s’enrichir et progresser techniquement de manière foudroyante.
        Avec, à ce que j’en ai compris, de réels et importants progrès sociaux : https://www.geo.fr/histoire/napoleon-iii-un-empereur-socialiste-193050.

        Autrement dit époque où le personnel politique n’était pas que fondé de pouvoir d’intérêts économiques (il ne se les aliénait pas pour autant), mais au contraire savait intelligemment allier progrès économique et progrès social : comme je l’ai écrit par ailleurs (manifestement un peu trop hardiment) ni oppression bourgeoise (capitaliste) ni (pseudo) dictature du prolétariat.

        Toutefois, si ce régime (le moins illibéral que la France ait connu selon vos termes) vous convient, il se pourrait, finalement, que nos chicaneries récurrentes ne soient que sémantiques, donc plutôt dérisoires.

        Et si cela vous sied, je veux bien considérer qu’il ne s’agit pas là d’une troisième voie.

        1. On l’a déjà expliqué : il n’y a que deux voies. Ce régime était juste plus proche de l’une que de l’autre, c’est tout. Votre entêtement est enfantin.

            1. Christof Ganz

              Ma chambre est dans un état de rangement tout à fait correct.

              Possiblement meilleur que l’état de rangement de mes idées, j’en conviens.

    1. pabizou

      Censurer, ou, au moins essayer, tout ce qui pourrait envoyer cette raclure et ses complices en taule à vie . Si ça ce n’est pas cohérent …

  15. laurent a LA

    Bon c’est pas tout ca mais je n’ai pas poste ma video quotidienne de complot reptilien.
    Donc voila.

    https:/ /twitter.com/i/status/1756561127557718286
    On trouverait presque ca convainquant, s’pas ?

  16. Agine

    Atos a été un des champions mondiaux de la gestion informatique et des services numériques. Mais ce géant est sur le point de mourir pour ne pas avoir compris assez tôt l’évolution du métier. Dans une récente enquête, le journal Le Monde (du 6 février 2024) souligne la responsabilité de Thierry Breton dans cette débâcle. Arrivé à la tête de l’entreprise en 2008, il l’a développée dans l’infogérance (gestion de l’informatique des clients) en acquérant à tour de bras des concurrents comme Siemens IT Solutions and Services. Mais il n’a pas vu que la gestion des centres de données des clients allait être révolutionnée par le cloud computing, ni que la concurrence mondiale exigeait la localisation d’une partie des équipes dans des pays à plus bas coût (outsourcing). Il a quitté l’entreprise en 2019 pour devenir Commissaire européen en la laissant démunie face à son avenir.
    Source IREF :
    Depuis, il multiplie avec autorité des projets de directives européenne pour imposer aux entreprises le contrôle de leurs données, les taxer, leur interdire certains modes d’exercice, gérer leur concurrence… Il vise les GAFAM bien sûr, mais plus généralement toutes les entreprises auxquelles il entend donner des leçons de gestion.
    Mais comment faire confiance à celui qui a bâti sa carrière en grande partie dans des entreprises publiques sauf chez Atos qui va au tapis ?
    J’ajoute : Bull, Thomson, Atos… là où Breton passe l’entreprise trépasse !

    1. Vieux rat

      “localisation d’une partie des équipes dans des pays à plus bas coût” : mais quelle horreur !

      Et le mankagagné pour l’URSS-AF et les impôts ?

      Qui va financer nos retraites et payer le camping-car ou la croisière Costa de nos vaillants boomers, hein Mitch ?! 😮

      Ce qui caractérise ces cons de soces, c’est qu’une once de lucidité montre qu’ils font de la merde.

      Et ben, ce n’est pas grave : on continue dans la même direction ! Des tarés imbus d’eux-mêmes nous menant à la ruine…

  17. Vieux rat

    Ari est prié de rester pour profiter de la “magie” des jeux de Surmuloville cet été ! 😀

    https:/ /www.leparisien.fr/paris-75/paris-2024-ne-partez-pas-pendant-les-jeux-ce-serait-une-connerie-lance-anne-hidalgo-aux-parisiens-11-02-2024-27J4D53CL5BLHO5I42KESH4LXE.php

    1. Higgins

      Anne Hidalgo appelle les Parisiens à ne pas partir pendant les JO: « Cela va être incroyable ! ».

      En visite à l’Arena de la Chapelle, futur site olympique qu’elle a inauguré ce dimanche après-midi, la maire Anne Hidalgo a exhorté les Parisiens à rester profiter de l’ambiance olympique de la ville hôte au cours de l’été.

      La maire socialiste de Paris a inauguré dimanche l’Arena Porte de la Chapelle, nouvelle salle située au nord de la capitale qui accueillera des épreuves olympiques cet été.

      Pendant les Jeux olympiques (JO), « on va vibrer ensemble. Paris va être magnifique ! Ne partez pas cet été, ne partez pas, ce serait une connerie, cela va être incroyable ! », a lancé dimanche 11 février la maire de Paris, Anne Hidalgo.

      Ce qui est incroyable, c’est le tarif quadruplé du ticket de métro pendant la période, alors qu’on nous avait seriné qu’il n’évoluerait pas…

      Source

      @leveil2022 ❤️

      1. Pierre 82

        “On va vibrer ensemble”. Cette expression m’a toujours fait marrer, elle n’est pas très vieille (je la daterais plus ou moins de la coupe du monde de foot 1998)
        Ça m’évoque chaque fois un troupeau de parkinsoniens, et je trouve ça cocasse que d’avoir pour ambition d’en faire partie.
        Fin de la parenthèse.

      2. Aristarkke

        Major, vous manquez de connaissance dans la nov’langue locale.
        Lisez bien : elle parle aux Parisiens, pas aux Franciliens…
        Tant qu’à subir de être coincés dans le camp retranché que va être Paris, profitez de tarifs majorés comme n’importe quel touriste…

      3. sam player

        « Ce qui est incroyable, c’est le tarif quadruplé du ticket de métro pendant la période, alors qu’on nous avait seriné qu’il n’évoluerait pas… »

        Si ça rapproche le prix du ticket de son prix de revient, je ne trouve pas ça complètement déconnant, surtout s’il s’agit d’arrêter de subventionner des touristes, l’usagé* régulier n’étant même pas affecté 😀
        Dire tout et son contraire

        1. Mitch

          Que les gens payent le prix du ticket à son prix de revient, et que ce ne soit pas des gars qui habitent les sordides territoires casquent, me parait normal.Ce qui l’est moins c’est, une fois de plus, d’aller raconter le contraire quelques semaines avant.

    2. Aristarkke

      Ça va pas la tête !!!
      Quatre jours épouvantables à devoir passer les barrages anti-gueux de la semaine dernière mais qui avaient le don de rendre la circulation du périph’ et des premières centaines de mètres des pénétrantes de Paris, agréablement fluides…
      Mais là, ce sera rigoureusement l’inverse et croquant d’au delà du périph’, bref des territoires, je te dis pas le dossier inquisitorial à faire valider pour avoir le droit d’approcher à moins de dix kilomètres de la Mecque du sport qu’elle va être…

      1. Vieux rat

        Je ne sais pas, nous autres rongeurs avons un accès prioritaire par les égouts ! 🙂

        Mais je te laisse généreusement en profiter, tu nous raconteras !

        Moi je prévois de me barrer très loin durant tout l’été… 😉

  18. Aristarkke

    Dans la veine du billet qui traite en filigrane de la corruption, ouverture demain du procès de Damien Castelain, le ci-devant président de feu la CUDL, i.e. la MEL qui a remplacé Méremptoire qui commençait à sentir le vent un peu trop souffler à ce poste.
    Pour les inquiets du sort de Méremptoire, tout va bien puisqu’elle est restée vice-présidente et personne ne l’a entendue parler de son bénévolat…
    Bon, cet histrion est poursuivi pour quatre excès de vitesse supérieurs à cinq km/H au dessus de la limite légalement constatée aux endroits des infractions mais inférieurs à vingt km/H chefs d’inculpation très ordinaires dans notre pétaudière :
    >1- Petit cadeau de18.000€ de (beaux) matériaux de construction offert par Eiffage suite à attribution absolument immarscessible d’un marché, celui du Stade Pierre Mauroy qui ne coûte que 3,5 M€/mois de location/acquisition depuis une bonne dizaine d’années et pour encore une bonne vingtaine d’années. Prière de ne pas rigoler puisque ce morceau là a déjà été jugé et a abouti en 2022 à un non-lieu général, compte tenu de la clarté des faits (comprendre l’opacité profonde dans laquelle une vache ne rait pas son veau).
    Il n’en reste que ce “morceau personnel”
    >2- Notes de frais pharaoniques signalée par la feue Anticor, celle qui a perdu son autorisation d’agir en remerciement de sa (trop) grande efficacité en la matière. 20.542,03€ de frais litigieux, hors des frais tout aussi élevés mais considérés comme normaux selon un décompte arrêté en 2018… Remboursés depuis par l’intéressé sans que cela puisse être considéré comme un aveu de culpabilité selon son avocat…
    Le juge devra trancher sur leur licéité d’appellations…
    >3- Honoraires d’avocats et autres pris en charge par la MEL pour la “protection personnelle” d’un élu mis en cause pour ses actions d’élu afin de débattre et de les attribuer à qui il sera jugé bon de les lui coller. Surprise, c’est le groupe local d’élus drivé par Dardmalin qui est à la manœuvre dans ce volet là…
    >4- Embauche “litigieuse” de la cheffe des relations publiques et presse de la MEL par ailleurs très connue comme amie de très longue date alors que DC n’était que maire d’une petite commune des alentours de Lille avant d’accéder à l’Olympe local. Puis de son ascension ultra-rapide comme conseillère spéciale dans le cabinet du même président…
    Rien que de très ordinaire, n’est-il-pas, dans notre République exemplaire voulue par notre Conducator

      1. Aristarkke

        Parce qu’entourée quasi exclusivement de nuls, à l’en croire…
        Alors que ce n’est pas non plus la lumière à laquelle on pourrait s’attendre…

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