Présidentielle américaine : le contentieux Trump

Petit-à-petit, la poussière de la semaine journée électorale américaine retombe et, avec elle, l’excitation de cet événement dont beaucoup comprennent – souvent confusément – qu’il va fortement influencer le monde pour les prochains mois. Et comme on l’avait déjà prévu dans ces colonnes et ailleurs, la situation va encore devoir s’éclaircir.

Eh oui : comme l’avaient prévu les vilains complotistes – il s’agit essentiellement de ces individus qui sont parvenus à se décrocher des médias mainstream – ces élections ont duré longtemps après la fermeture des bureaux de vote. Si une vérité fait jour à la suite de ces dernières heures, c’est que le peuple américain semble incapable d’organiser des élections à la fois sûres, transparentes et bornées dans le temps…

Ou plus exactement, il apparaît – là encore, comme prévu tant ici que par la plupart des complotistes précédemment cités – que tous les moyens furent bons pour le camp démocrate pour rendre l’ensemble du processus aussi chaotique que possible, à tel point que toute déclaration de victoire d’un candidat quelques heures après la fin des scrutins revient à déclencher d’homériques batailles de chiffres et, inévitablement, juridiques (sans même évoquer l’ingérence étrangère, dont le leitmotiv semble coller à Trump dans la bouche de tous ses opposants avec une sorte d’obsession véritablement pathologique).

Cependant, toutes les gesticulations et les manœuvres observées n’ont un sens que dans un seul cas, celui où Harris a perdu et où Trump va retrouver le pouvoir dans deux mois et demi, quoi qu’en disent les médias de grand chemin.

Bien évidemment, à l’heure où paraissent ces lignes, rien ne permet encore de l’affirmer, mais la panique clairement affichée par les Démocrates et déjà largement perceptible chez eux quelques jours avant le scrutin, les mines grises et déconfites des analystes et des commentateurs médiatiques, les réactions gênées des dirigeants occidentaux ne permettent guère de doute : si Kamala Harris l’avait emporté ou si elle avait des chances sérieuses et surtout crédibles de décrocher la timbale, les mines seraient plus détendues et les teints moins gris.

Dès lors, il apparaît clair que les prochaines semaines seront particulièrement agitées aux États-Unis, que tous les moyens, légaux et moins légaux, seront convoqués pour interdire à Donald Trump de retrouver son fauteuil à la Maison-Blanche, mais que, compte-tenu du soutien populaire dont il jouit, il le retrouvera quand même.

Ceci ne surprendra que deux catégories de personnes.

La première est composée de ceux qui sont restés campés sur l’idée que la presse, la radio et la télévision du XXe siècle apportent une information sûre et non biaisée. Ceux-là vivent dans une époque révolue et deviennent les outils de résistance aux changements que l’internet et les médias alternatifs ont apportés ces 20 dernières années. Ils représentent le point d’ancrage à la fois des vieilles technologies et des techniques de manipulation psychologique mises en place sur ces dernières par les gouvernements au cours du siècle passé. Cela fait des décennies que ces médias et ces méthodes ont été employés, avec grand succès, pour orienter les opinions et les tendances dans la société, et ceux qui leur accordent encore de l’importance et de la crédibilité, bien que de moins en moins nombreux, comptent encore beaucoup dans ce qui forme « l’opinion publique ».

Cependant, cette « opinion publique » l’est déclarée essentiellement… par ces mêmes médias dont la confiance s’étiole visiblement chaque jour davantage :



Dès lors, à mesure que les populations les moins jeunes parviennent elles aussi à se détacher des médias menteurs de grand chemin, ne restent plus que la deuxième catégorie de personnes qui seront encore étonnées de l’issue inévitable de ces élections : celles qui ont un intérêt bien compris à ne surtout pas voir Trump revenir en poste. Dans cette dernière catégorie, on trouvera sans problème ceux qui ont bénéficié de toutes les corruptions et de toutes les connivences possibles dans les administrations tenues tout autant par les Démocrates (Biden et Harris en tête) que par les Républicains (comme les Bush notamment).

On pourra d’ailleurs s’interroger sur la longue liste des clients de Jeffrey Epstein et des fréquentations de Sean Combs (P. Diddy) qui, eux aussi, ne doivent voir le retour de Trump au pouvoir qu’avec une grande appréhension, certaines des promesses du politicien fantasque ayant été suivies d’effet…

Bref, tant que le 47ème président n’est pas officiellement en fonction en janvier prochain, tout peut encore arriver. Au delà des tentatives d’assassinat, de « révélations » aussi fracassantes que folles mais qui serviraient de prétextes à empêcher le candidat réellement victorieux d’accéder au poste, on peut même imaginer des manœuvres de tous types pour soit empêcher le Congrès de valider toute nouvelle présidence Trump, soit empêcher les grands électeurs désignés lors de ces élections de faire valoir leur vote.

Certes, il serait par exemple compliqué de faire basculer la chambre basse (des représentants) en faisant éliminer – politiquement ou physiquement ? – les Républicains surnuméraires, ou en faisant chanter certains d’entre eux mouillés dans différents trafics, afin de garantir que le Congrès ne puisse pas valider l’élection : il apparaît en effet qu’aussi bien le Sénat que la Chambre vont basculer fermement du côté Républicain, donnant à Trump un véritable boulevard pour ses politiques (et les nominations qu’il voudra aux places qu’il voudra dans son administration)…

Mais on peut aisément imaginer des tensions internationales grandissantes aboutissant à un début de conflit (Moyen-Orient, Asie, Russie, les possibilités ne manquent pas), un ou des attentats majeurs (par exemple sur ces représentants du Congrès), des émeutes plus ou moins pacifiques mais si profondes qu’elles perturberaient le processus d’inauguration de la nouvelle présidence, ou, plus « simplement » encore, un effondrement boursier d’ampleur majeure dont le timing arriverait juste à point pour durablement affecter les capacités réelles de la nouvelle administration à obtenir quoi que ce soit de positif au moins les premiers mois…

Dès lors et comme prévu, évoquer des tensions et des litiges pour les semaines qui s’ouvrent est un délicat euphémisme. Comme prévu, l’instabilité politique des États-Unis devrait s’étaler sur ces semaines ; après tout, rien ne doit être laissé au hasard par des individus qui ont tenté d’assassiner leur opposant et qui ne sont pas réputés pour considérer le peuple (américain ou, à plus forte raison, étranger) comme autre chose que du bétail.

Bref, le plus délicat est clairement encore devant nous et selon toute vraisemblance, s’il doit y avoir une tempête, le moment semble bien choisi pour qu’elle se déchaîne.

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Commentaires77

  1. Grosminet

    « Dès lors, il apparaît clair que les prochaines semaines seront particulièrement agitées aux États-Unis, que tous les moyens, légaux et moins légaux, seront convoqués pour interdire à Donald Trump de retrouver son fauteuil à la Maison-Blanche »
    Carrément. Joli cirque en prévision, prévoir binouse et pop-corn.

    1. Jacques Huse de Royaumont

      Les contestations devant les tribunaux ont commencé depuis quelques jours déjà, notamment en Géorgie et en Pennsylvanie.

    1. Grosminet

      Un conseil, prévoyez des provisions et un âne pour les porter. La charité envers les pèlerins n’étant plus ce qu’elle était, vous n’iriez pas loin sans ça… 😀

    2. Mitch

      N’oublie pas ton (tes?) fusils de chasse.Tu en auras au moins autant besoin que de bonnes chaussures (et pas pour chasser le sanglier si ti vois ce que je veux dire)

  2. Aristarkke

    « la fois des vieilles technologies et des techniques de manipulation psychologique misES en place »
    Deux genres un accolés laissent l’accord au genre un…
    Melusîîîîne !

    1. Aristarkke

      Merci pour la correction, Mélusine.
      Ne t’éloigne point, cependant :
      ne restent reste plus que la deuxième catégorie de personnes…
      L’excitation de Monseigneur s’est révélée perturbatrice au plus haut point…

    1. Blondin

      J’avoue prendre un certain plaisir à voir leurs têtes.
      La partialité dans la présentation des faits, l’inculture abyssale concernant les Etats-Unis, l’incapacité à situer les enjeux sont telles que, malgré tous les – nombreux – défauts de Trump, je bois du petit lait.

    2. Theo31

      Voir la tronche déconfite de ce gros sac a merde de Barthes n’a pas de prix.

      Donald va piquer la place de détecteur de gros cons occupée depuis février 2022 par Vlad.

        1. Theo31

          « Bonjour Vlad, c’est Donald. Ne pleure pas ma biche. Toi aussi tu auras ton moment quand le piano a bite viendra te supplier d’arrêter le carnage et les Européens viendront te lécher le cul pour avoir du gaz ».

          1. Blondin

            On lui bourriné le crâne en lui expliquant que Trump était un mélange de Hitler, Jack l’Eventreur, Le Pen, Emile Louis et qu’il mangeait un enfant communiste chaque matin.
            Normal qu’elle pleure 😉

  3. Blondin

    « Le peuple américain semble incapable d’organiser des élections à la fois sûres, transparentes et bornées dans le temps »
    C’est certain que le déroulement du scrutin est une vraie démonstration que le vote par correspondance, par anticipation ou encore les machines à voter sont une aberration et entache le scrutin de doutes (au minimum).

        1. Dom17

          Pas sûr.
          Là où ça va être intéressant en ce qui nous concerne, c’est que Trump détient un dossier détaillé sur « l’horrible personnage » (expression venant de certaines personnes socialistes) qui est à l’Elysée. De quoi lui mettre la pression dans un sens inhabituel.
          Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que Trump ne défendra pas les intérêts US.
          Mais les intérêts du peuple américain ne sont-ils au fond, pas similaires à ceux du peuple français?

  4. Mitch

    Donald a gagné. Je me réjouis par avance des commentaires des Pravda et de leurs ‘spécialistes’ des US (qui ne parlent pas la langue, ni n’y ont mis les pieds plus de les quelques jours nécessaires à la visite de Disney World). Rien pour ça, ça va être un grand moment 😀

    1. Dom17

      Jusqu’au bout, les médias français, qui ont pour habitude de prendre leurs désirs pour des réalités, auront voulu faire croire que la bataille était serrée. Jusqu’à ce matin: « Kamala Harris peut-elle encore gagner? »

  5. Higgins

    La presse nationale extrêmement pusillanime comme si cette victoire la gênait : https:/ /news.google.com/stories/CAAqNggKIjBDQklTSGpvSmMzUnZjbmt0TXpZd1NoRUtEd2psM2VER0RCRURRUXFYNG54ZDJpZ0FQAQ?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

    1. Mitch

      Il y a plus important en grance Major:

      https:/ /www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macron-presente-officiellement-ses-deux-nouveaux-chiens-jeanne-et-jules_AN-202411050970.html

  6. Le Gnôme

    Je me suis bien amusé à lire les qualificatifs sur Trump ces dernières semaines. Je n’ai pas la télé, donc là dessus je ne sais pas, mais en lecteur du figaro depuis un demi-siècle, les papiers favorables à ce dernier se comptent sur les doigts d’une main. Le point Godwin a même été atteint losque ce journal a relayé l’information comme quoi tonton Adolf s’était réincarné dans le candidat républicain.

    Entendre les commentaires déconfits des élites parisiennes va me faire passer une bonne journée. Je vais même reprendre deux fois des nouilles.

  7. sam player

    Il y a une semaine :

    20minutes.fr/monde/election-presidentielle-americaine/4118325-20241029-election-americaine-2024-dernier-sondage-donne-51-votes-kamala-harris-contre-47-donald-trump

    1. Mitch

      Ces sondages au niveau national n’ont aucun sens aux US. Encore une journalope grancaise qui n’a strictement rien compris au mode de scrutin US.

      1. sam player

        Comme dit HC même au nombre de voix elle est out

        Un truc qui m’étonne c’est la faiblesse du nombre de voix même provisoire 64M-69M alors qu’en 2020 il y avait eu en final 81M-74M, ce qui fait un écart total de 22M de voix avec 5 ou 6 états dépouillés en moins
        Serait ce les bulletins surnuméraires en 2020 ?

        1. Habeas Corpus

          Tout à fait cher Sam, on retrouve un peu les chiffres de 2016.
          2020 fut du grand n’importe quoi avec ballot harvesting à gogo et impression de bulletin à tire larigot.
          C’était un fusil à un coup, et Zuckerberg n’a pas mis 400 miyons de dollars sur la table pour financer toutes les mules et le process.
          N’oublions pas aussi que Trump a levé une véritable armée.
          Armée de volontaires.
          Et armée d’avocats pour mettre la pression en permanence.

        2. Stéphane B

          Les bulletins dépouillés dans les états n’ayant pas proclamé les résultats, en faveur de Ttrump, s’élèvent à 4,5 millions environ.

          Trump sera donc sur une base de 74 M comme en 2020

  8. Francis Lacan

    J’ai surtout de la peine pour Kamala. Elle a pleuré dans sa chambre. La pauvre n’est qu’une dinde qu’on a traîné dans un cirque de gladiateurs. Elle regrette de s’être laissée avoir pareillement.

  9. MCA

    « un effondrement boursier d’ampleur majeure dont le timing arriverait juste à point pour durablement affecter les capacités réelles de la nouvelle administration à obtenir quoi que ce soit de positif au moins les premiers mois… »

    Assez curieusement l’or se porte confortablement ce matin, annonce de tempête?

    1. Stéphane B

      Les résultats par État sont intéressants.

      Pour Fox News, il manque 4 États non dépouillés suffisamment et permettant de donner un résultat. Ils représentent 35 grands électeurs.

      Pour le reste, même si les camions arrivent, c’est trop tard

      https:/ /www.foxnews.com/elections

    2. Habeas Corpus

      Attention, c’est pas comme il y a 4 ans ou tout le décompte s’était arrêté.
      Il a sécurisé 267 GE, et avec l’Alaska , cela fait 270 il ne peut plus perdre.
      A 269 vs 269 il avait de toute façon gagné car 1 état = 1 vote dans ce cas de figure et il gagnait.
      Je n’ai rien vu d’incohérent dans cette soirée,les chiffres arrivaient sur une base régulière; le signal de Floride très tôt à Trump +13 confirmé était déjà magistral.
      La Fraude est revenu à son niveau habituel pré-covid c’est à dire +2% en faveur du démocrate par la fraude.

    3. Grosminet

      😀
      Ou alors c’est l’imprimante à bulletins qui merde. C’est toujours comme ça avec l’informatique, ça se met à déconner pile au moment où t’en as vraiment besoin 😀

      1. Higgins

        Il avait de bonnes raisons de penser à un échec de Donald. La dynamique observée en la faveur de ce dernier ces quinze derniers jours laissaient augurer un succès.

  10. Habeas Corpus

    Un précision : des agents iraniens sont présentement sur le sol américain pour assassiner Trump. Ils peuvent réussir à tout moment.
    Même dans ce cas de figure, nous aurions le superbe JD Vance pour prendre la relève.
    Et nous avons notre arme secrète : Pierre Height-Two qui prie dans son monastère en robe de bure pour Lui.

  11. CPB33

    on revient sur dramala : ripostelaique.com/presidentielle-us-quelques-indiscretions-sur-la-carriere-et-la-vie-intime-de-kamala-harris.html

  12. CPB33

    bill gates s’est chié dessus : pgibertie.com/2024/11/06/tres-mauvaise-nuit-pour-les-criminels-non-inculpes-du-scandale-sanitaire-et-pour-les-wokes-du-monde-entier-et-pour-les-journalistes-francais/

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