C’est intolérable ! Malgré les avertissements, malgré une presse travaillant d’arrache-pied pour s’assurer que les bonnes informations parviendraient à la plèbe, malgré des institutions et des politiciens expliquant partout les dangers encourus, le peuple s’entête à voter de travers ! C’est un scandale auquel il faut absolument répondre.
Et réponse il y a donc, à mesure que les autorités, les élites politiques et dirigeantes se rendent compte que la masse électorale n’accepte plus tout à fait sans broncher les couleuvres de plus en plus grosses qu’on tente de lui faire avaler. Si ces dernières années, la sociale-démocratie s’accommodait à peu près de l’une ou l’autre frange populiste qui venait épicer un peu le débat politique, elle commence à comprendre le risque maintenant fort clair d’un gros débordement, à mesure que ses idées n’ont plus le vent en poupe.
Et la voilà, dans tout le monde occidental, qui s’agite à présent pour tenter de ramener à des proportions plus contrôlables ceux qu’elle qualifie généreusement de « populistes » puis d’extrême-droite voire, à court d’arguments, de fascistes.
En Allemagne, la montée de l’Alternative für Deutschland (AfD) a soudainement réveillé une vaste clique de députés qui entendent bien ne surtout pas laisser la parole aux électeurs qui ont pourtant montré leurs faveurs pour ce parti ; en bons démocrates-mais-pas-trop, 15 % des membres du Bundestag ont ainsi signé une requête demandant l’ouverture d’une procédure d’interdiction de l’AfD, car rien ne protège mieux la démocratie et la liberté d’expression que l’interdiction d’un parti politique de droite et la censure de ses militants et de ses députés.
En Italie, la justice a aussi été convoquée pour poursuivre et condamner l’ancien ministre de l’Intérieur de droite, Matteo Salvini, ce qui devrait assurer sa disparition des radars politiques pour plusieurs années et sauvegarder la démocratie italienne de toute montée de vilain populisme.
En Pologne, c’est aussi l’ancien ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski – lui aussi de droite conservatrice, un hasard tout au plus – qui se voit arrêté dans ce qui ressemble de plus en plus à une élimination politique par voie de justice d’encombrants nationalistes mal syntonisés avec les recommandations générales du moment.
En France, sans surprise, c’est Marine Le Pen qui fait elle aussi les frais d’une accélération du calendrier judiciaire. Le pays, choisissant comme à son habitude de discuter de la pertinence d’une éventuelle inéligibilité de la leader du parti de droite française, ne semble donc pas faire exception à la vague qui traverse actuellement l’Europe. Notons au passage qu’une élimination de la vieille marxiste du paysage politique français ne serait pas un mal et permettrait peut-être l’émergence d’une vraie droite libérale dans le royaume du socialisme le plus débridé ?
Ces affaires politico-judiciaires sont à rapprocher des dernières condamnations (qui s’ajoutent aux nombreux précédents) de CNews pour avoir eu des propos essentiellement conservateurs.
Peu importe ici que ces condamnations continuent de creuser dans la crédibilité, la légitimité et l’impartialité perçues de la justice française, déjà fort mal en point, au point que deux tiers des Français estiment – selon un récent sondage CSA – que le système judiciaire manque d’impartialité ; le fait est qu’une tendance de fond se dégage indubitablement dans laquelle il apparaît que les dirigeants actuels, les « élites » auto-proclamées, ont pris conscience que le peuple ne les suivaient plus voire ne les désiraient plus aux postes douillets et bien rémunérés qui les occupent actuellement.
Dans ce contexte, la réélection de Trump sonne comme une véritable alarme et la panique est visible chez eux. Et pour ces derniers, il n’y a pas le moindre doute qu’ils veulent éviter l’effet domino que cette élection pourrait provoquer ailleurs dans le monde, en Europe notamment : une fois les États-Unis tombées aux mains des populistes, c’est-à-dire une fois qu’ils échappent aux manigances des mondialistes et que le peuple américain retrouve son autonomie, le risque est très grand que la contagion touche les autres pays occidentaux à commencer par les plus inféodés aux Américains.
La lutte semblant perdue outre-Atlantique, elle se déplace de ce côté-ci et pousse donc aussi bien les élus que les non-élus au pouvoir à tout faire pour éviter une répétition qui serait hautement néfaste à leurs petits agendas dans lequel il n’est absolument pas prévu que les élections servent effectivement à quelque chose.
Cependant, cette lutte contre le peuple qui vote et pense de travers promet d’être compliquée car des fissures apparaissent déjà en Europe.
Ainsi, la façon dont évolue actuellement la diplomatie derrière le conflit russo-ukrainien traduit directement les écarts entre peuples et dirigeants, les premiers désirant manifestement une fin de conflit rapide là où les seconds se satisferaient fort bien d’un statu quo « à la coréenne » ou, mieux encore, d’une continuation des hostilités tant que les fonds, les armes et les vies humaines ne viennent pas à manquer.
Et si l’Union Européenne, si les États baltes ou la Pologne par exemple persistent à jouer dans le second camp (il suffit de voir qui a été proposé à l’Action Extérieure pour la nouvelle Commission européenne), les hésitations actuelles de Scholz en Allemagne commencent à placer progressivement le gouvernement outre-Rhin dans le premier camp.
Ces dissensions internes expliquent peut-être les dernières saillies de Zelensky qui semble soudainement rechercher une solution diplomatique à ses petits problèmes intérieurs, chose inenvisageable il y a quelques semaines de cela…
Si les Républicains parviennent à déjouer les embûches que les Démocrates sont à peu près certains de créer dans les prochaines semaines, alors l’arrivée de Donald Trump à Washington en janvier prochain promet de modifier assez fondamentalement les équilibres en place. Il faudra quelques mois supplémentaires pour commencer à juger de la nature réellement « populiste » du nouveau président et de sa capacité à faire revenir la paix tant en Europe centrale qu’au Moyen-Orient.
En Europe, cependant, gageons que ceux qui aspirent à garder les peuples aussi contraints, aussi loin des leviers du pouvoir que possible ne se laisseront pas faire. Indubitablement, les prochains mois seront agités des deux côtés de l’Atlantique.
Ne se montrant plus au niveau requis pour la domination par les capacités et actions, la seule méthode de la prétendue élite est de devenir dictatoriale, de façon plus ou moins visible…
Elle est de gôche la prétendue élite européenne donc elle ne peut survivre que par la dictature avec la mise en place d’un fascisme nouvelle version.
Parce que, contrairement à ce qu’on nous raconte, le fascisme est bien de gauche.
Son inventeur se revendiquait de gauche et son émule, clairement l’annonçait dans l’intitulé de son parti politique.
Une dictature serait terrible, mais personnellement je pense que le plus probable c’est la guerre. Cf. HEMINGWAY :
La première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile
Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac-… etc… jusquàu moment ou le réveil va sonner, sonner très très fort pour certain.
Effet boomerang y aura t-il ?
Sans compter que ceux qui hésitent, qui commencent à se questionner, vont se voir conforter dans leurs idées et leurs nouveaux choix de vote.
Il y a une certaine accélération notable … est ce que nos zélites vont aller jusqu’au bout ? -on rouge ?
« Notons au passage qu’une élimination de la vieille marxiste du paysage politique français ne serait pas un mal et permettrait peut-être l’émergence d’une vraie droite libérale dans le royaume du socialisme le plus débridé ? »
Mais non… Bardella est en embuscade et, puisqu’il est beaucoup plus inféodé au système anarcho-tyrannique qui nous gouverne, il pourrait, lui, accéder au pouvoir. Sous les applaudissements d’électeurs qui n’ont toujours pas compris que les élites financières au pouvoir placent leurs pions les uns après les autres – c’est bien connu que la démocratie, c’est « l’alternance »…
Les combats horizontaux entre partis politiques occupent les masses et évitent la coalition des populations contre une élite spoliatrice qui tient ensemble un capitalisme prédateur et un communisme liberticide.
« les élites financières au pouvoir placent leurs pions »
Bof. Tout ne se déroule pas toujours comme prévu, il y a régulièrement des ratages et les erreurs de casting sont de plus en plus fréquentes.
Exact, et tant mieux pour nous. Et le combat pour la liberté d’expression est fondamental.
Oui, et c’est pour cela que Joe Rogan conclue son podcast avec Elon Musk (le dernier, hein, pas celui avec le pétard) en lui disant que son rachat de Twitter a sauvé l’Humanité. C’est osé mais à mon avis pas loin d’être juste.
Ce rachat fait monter au créneau tout ce que la Gôche compte de thuriféraires pour justement le dénoncer. Confer les récents propos de l’escrologiste Marine T. en doute ligne des préoccupations du naturalisé sénégalais Thierry B.
En réponse aux nombreux outrés qui annonçaient leur départ de X, un facétieux a répondu ‘Ce n’est n’est pas un aéroport, inutile d’annoncer les départs’. Genre OSEF, et good riddance.
Ouest France part aussi de X, ils l’ont annoncé hier.
Ce qui est complètement con car s’ils ont un message à faire passer, voire de la propagande ou de la contre-info voire un check News parfois utile, le rendement sera meilleur vers des lecteurs qui ne leur sont pas tous favorables que vers des lecteurs déjà convaincus
On parle de OF, les copains coquins du Mignon, donc ton superlatif est un pléonasme au regard de sa classe dirigeante.
Mais ils sont cons Sam !
Tout ce qui les intéresse est de de se draper dans leur vertu outragée et de parader ainsi en salle de Presse.
Les lecteurs, ils s’en cognent vu qu’ils n’en ont pas besoin
Bardella est un politicien professionnel: il n’a jamais fait autre chose ou travailler.
Et il ne sait rien faire comme tous ses coreligionnaires.
Comme j’ai pu le lire quelque part, on a tout à fait le droit de détester Donald Trump mais on ne peut pas lui retirer le fait que lui, il a prouvé ailleurs que dans la sphère politicienne qu’il possédait certaines capacités. On compte sur les doigts d’une main ceux qui, en France, peuvent se targuer d’une telle réussite. Ça donne le niveau des autres.
Les ‘combats horizontaux’ : j’aime bien le choix de l’adjectif, valide aussi sous le sens de celui employé dans ‘promotion horizontale’.
Un bel article de synthèse de Laurent Mucchielli
https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/la-disparition-des-droits-humains-fondamentaux-a-lere-de-lintelligence-artificielle-et-du-capitalisme-financier-numerique/?utm_source=brevo&utm_campaign=Newsletter%20CSI%20-%20Novembre%202024&utm_medium=email
« Peu importe ici que ces condamnations continuent de creuser dans la crédibilité, la légitimité et l’impartialité perçues de la justice française, déjà fort mal en point, au point que deux tiers des Français estiment – selon un récent sondage CSA – que le système judiciaire manque d’impartialité »
Major, un commentaire ? 😀
Allez pas nous l’agacer de bon matin, ce n’est pas bon pour la santé.
Donc on laisse faire. Pourquoi pas ?
On peut quand même s’inquiéter d’une justice qui condamne un innocent, vu que si le parquet est suivi, en cas d’appel de la Marine la peine d’inéligibilité requise s’appliquerait.
Si ça ce n’est pas une justice fasciste je ne sais comment l’appeler.
Et ce n’est pas parce que la loi le permet que la justice doit appliquer des lois iniques!
Et parce qu’il est question de justice, je vous propose cette vidéo de Rémy (sur l’affaire Palmade) : https: //www.youtube.com/watch?v=pdssRdTGBN4
Je crois que ça va être assez intéressant de suivre l’évolution de cette affaire…
Tous ces peigne cul sont de gauche et donc pro immigration jusqu’à la nausée.
Or c’est l’immigration qui fait monter l’extrême droite.
Quoi qu’ils fassent, leur dogme immigrationniste les condamnent à disparaitre.
Et bien plus rapidement qu’ils le pensent.
Je ne vois pas l’intérêt de continuer à convoquer les électeurs, ça coûte un pognon fou pour un résultat qui est toujours le même, personne n’écoute ce que le peuple a à dire.
Belle Feuille,bel article merci H16.
À propos d’élite, extrait d’une chanson du groupe Trust, année fin 1980 début 90 peut-être » Tes procès on le sait ne sont pas fondés
Dans tes camps on le sait on supprime sans gants
Elle se dit l´élite des peuples civilisés
Elle pourrait arborer sans aucune gêne la croix gammée » ( il me semble que le chanteur Berni Bonvoisin prononce » les croix gammées » )
Site utile que https://lyricscopy.com/fr/ il recense une myriade de parole de très nombreux auteurs de chansons, l’accès de ce site me fut rébarbatif au début de la connerie hadopi.
« Les élites contre le peuple ». Cette classe dirigeante européenne rappelle la nomenklatura de la période soviétique. Le terme « élite » est bien sûr pris ici dans son acception de minorité dirigeante indépendamment des qualités intellectuelles respectives de ces membres. Pour lever toute ambiguïté, il suffit d’écouter la quasi totalité de la classe politique et journalistique française jusqu’à celui qui a échoué deux fois au concours d’entrée de Normale Sup. Espérons que tout cela finira pas se casser la gueule : « J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché. » Vladimir Boukovski.
Voilà ! Le peuple est foutu mais il ne le sait pas encore !
A ma connaissance, c’est pas les peuples qui ont disparu des anciens pays communistes, mais les apparatchiks…
Bien sur que Ça va se casser la gueule, je n’ai aucun doute là-dessus, Ils n’ont pas le niveau, mais Ils se défendent bien.
Le problème c’est que nous sommes dans la même galère et on va participer au remboursement de toutes les gabégies des 50 dernières années…
Je vous demande pardon pour les majuscules, Ils ne les méritent pas, c’est juste pour appuyer mon point de vue.
« une bonne guerre fraiche et joyeuse » va résoudre nos problemes. j’ai fait beaucoup de bois et quand visage pâle béarnais faire beaucoup de bois, hiver très chaud… oui je sais c’est paradoxal mais j’mecomprends !…
A long terme, le seul problème qui vaille est la démographie.
Les civilisations meurent de différentes façons, mais une façon qui n’a pas encore été essayée dans l’histoire, c’est de mourir de vieillesse.
La Russie, comme la Hongrie l’ont bien compris, qui dépensent des sommes importantes pour encourager les femmes à avoir de nombreux enfants.
Sinon, ce sera « Le camp des saints » (qui a déjà bien commencé).
Faire des enfants, c’est croire en l’avenir, ne pas être intoxiqué par les lubies escrologistes et wokistes (le blanc, c’est le mal incarné).
Pour que les peuples européens prennent effectivement leur destin en main (chose que je ne pense pas voir de mon vivant), il faut d’abord qu’il fassent des enfants, beaucoup d’enfants, ce qui demande de repenser notre dispositif.
C’est un des rares commentaires qui m’a redonné un peu de candeur ce matin. Merci.
C’est sûr que faire tuer des centaines de milliers de russes, c’est un super programme pour améliorer la situation démographique du pays.
quel génie ce Poutine
Moi je veux bien faire des enfants, mais ma sexbot ne tombe pas enceinte… quand ça veut pas ça veut pas
A court terme les Démocrates m’ont l’air de vouloir bien savonner la planche Ukrainienne de Trump.
En complément du billet de le Patron , celui de l’ami Karsenty
dreuz.info/2024/11/lelection-de-donald-trump-ou-le-reveil-apres-un-mauvais-cauchemar-306075.html