Panneaux sur les parking, directive CSRD : que de gâchis et de perte de temps !

Un article de Henry Bonner

La crise du logement, comme le réchauffement climatique, donne un prétexte à l’intervention de politiciens dans le fonctionnement de l’économie française.

Ainsi, la maire de la capitale veut un accroissement du nombre de logements sous administration publique… avec contrôle des loyers, et subventions pour une partie de la population. Elle vise 40 % des logements de la ville !

Le gouvernement et des bailleurs, en association avec les autorités, dépensent pour 1 milliard d’euros environ dans l’acquisition de logements à la capitale, depuis début 2023.

Les politiciens créent aussi des complications pour les magasins et entreprises dans l’immobilier – en particulier les grandes surfaces : en effet, un décret paru le 15 novembre dernier crée l’obligation de l’installation de panneaux – pour la production d’électricité -, ou d’arbres à l’intérieur des espaces de parking.

Ce décret crée inévitablement des complications et des surcoûts pour les entreprises de la grande distribution ou des entreprises de bureaux.

RFI explique ainsi :

“En France, les grands parkings extérieurs doivent être équipés d’ombrières à énergie solaire d’ici juillet 2026, a confirmé le gouvernement dans un décret publié vendredi 15 novembre. Les premiers concernés par cette décision sont les entreprises de grande distribution. Elles avaient demandé un report de cette échéance d’au moins deux ans, mais n’ont pas été entendues.”

Le président de Système U, Dominique Schelcher, fait des critiques du décret sur X :

“Dur dur de ne pas être écoutés à ce point par les pouvoirs publics ! Nos fédérations @FCDfrance et @assoperifem font depuis des mois des propositions concrètes de bon sens concernant les conditions d’installation de panneaux photovoltaïques sur les parkings des magasins. Dans le décret paru ce jour, elles n’ont pas malheureusement pas été entendues. Pire : malgré la publication très tardive de ce décret, aucun délai supplémentaire n’est accordé à la profession pour tenir cette obligation. On marche sur la tête ! Vivement des mesures de simplification massives en France, comme les pratiquent de nombreux autres pays dans le monde actuellement. Il en va de notre compétitivité et de la force de l’économie française.”

Ce décret engendre des coûts de 11 milliards d’euros, estiment les distributeurs.

De plus, elle crée des entraves pour les entreprises à l’avenir. En effet, les consommateurs changent d’habitudes, et les hypermarchés ont moins de fréquentation et de besoin d’espaces de parking. Ils préparent donc la reconversion de ces espaces en bureaux ou logements par exemple. L’installation de panneaux ou d’arbres crée des complications pour leurs projets.

Prise de contrôle par les autorités : gâchis et pertes de temps

L’installation de panneaux sur des espaces de parking ou l’acquisition de logements par la mairie de Paris reviennent à une prise de contrôle public sur des entreprises ou des particuliers. Cependant, les politiciens manquent cruellement d’incitation au succès et courent peu de risques de sanctions en cas d’échec. De même, pour les espaces de parking, les politiciens ont peu mis de leur peau en jeu.

Le décret crée des coûts et des complications pour les entreprises sans avantage pour le consommateur. En effet, les panneaux amènent des coûts sans bénéfices palpables pour les entreprises.

Comme avec l’acquisition de logements par la ville de Paris, les politiciens prennent des décisions par idéologie. Ils n’ont pas besoin de bénéfices, ni de retours. Ils n’ont pas d’incitation à l’optimisation de l’usage des ressources. À l’inverse, les entreprises ont besoin de rentabilité en contrepartie de leurs dépenses. Elles tirent profit de l’efficacité des opérations et de la maîtrise des coûts. Elles gagnent de l’argent sur la marge entre les coûts de production et de distribution, et les prix de vente. La marge donne l’incitation des entreprises.

Pas de défense du laissez-faire dans les médias

Une partie des gens aux commandes veut une simplification de normes. Le rapport de Mario Draghi, l’ex-directeur de la Banque centrale européenne, propose l’élimination de paperasse et des coûts de la régulation. Cependant, la plupart des critiques de la régulation dans les médias ont tout de même confiance dans le rôle des gouvernements dans l’économie, et dans la gestion d’entreprises ou de logements.

Les auteurs de tribunes mettent en cause un excès de règles, mais croient tout de même aux dangers du laissez-faire. Aisni, Nicolas Gomart, le Directeur général de Matmut (un groupe d’assurances) demande par exemple l’élimination de régulations, dans une tribune pour Les Echos. Mais le chef d’entreprise montre tout de même de la méfiance envers le laissez-faire (i.e. le respect des décisions de particuliers et d’entreprises).

Il écrit par exemple :

“[Il] faudra secouer certains tabous, remettre en cause les trajectoires habituelles, ce mélange peu cohérent de libéralisme commercial naïf et de surréglementation en matière de protection des consommateurs.”

Il croit à la mission des politiciens : l’amélioration du bien-être de tous. Mais dans la réalité, la hausse de la richesse et des niveaux de vie vient des choix de particuliers et d’entreprises, là où les décisions politiques créent surtout des gâchis.

L’auteur, en revanche, veut plus de contrôle par les gouvernements. Pour lui, les dirigeants prennent trop peu d’initiative !

C’est ainsi qu’il écrit :

“Les dépositaires légitimes du sujet du bien commun, les États, ont vu ce rôle se diluer et certains acteurs privés ont saisi la balle au bond. De façon parfois discutable, eu égard à ce que la Commission européenne qualifie d’algocratie privée, ces acteurs ont commencé à construire un système impactant le vivre-ensemble, fondé sur le pouvoir d’exploitation des données, grâce aux algorithmes.
Au fur et à mesure de l’affaiblissement des démocraties occidentales, les pouvoirs publics ont souvent délégué à des autorités indépendantes le soin de faire appliquer par les entreprises des missions relevant de la recherche du bien commun.”

Pour lui, les entreprises cherchent des bénéfices, même aux dépens des autres. Le gouvernement, au contraire, cherche le bien-être de tous, sans quête de bénéfice. En réalité, cette recherche du bénéfice, comme l’explique l’économiste Adam Smith, crée la hausse du bien-être de tout le monde.

Les entraves à l’activité des entreprises, ou des choix des consommateurs – via les régulations, par exemple – font, elles, obstacle au progrès. L’auteur, M. Gomart, met cependant en valeur la Corporate Sustainability Reporting Directive. Cette directive crée pourtant beaucoup de paperasse, et de déclarations pour les entreprises, au nom du climat… Elle a un coût d’environ 4 milliards d’euros sur les entreprises sur 2 ans, selon une association. Elle amène des risques d’amendes ou de poursuites en cas d’erreurs.

En dépit de la perte de temps et d’argent à cause de cette directive, M. Gomart croit malgré tout à la nécessité des déclarations au nom du climat.

Sans se débalonner, il écrit :

“[La] première force [de la directive] est de créer un langage commun aux entreprises européennes en matière de durabilité. Les données publiées sur le volet social – comme la promotion de la diversité – sur l’environnemental – telle que la préservation de la biodiversité – et en matière de gouvernance seront harmonisées, normalisées. La CSRD rend lisibles des informations principalement qualitatives jusqu’alors présentées de façon éparse.”

Selon lui, l’amélioration du bien-être requiert la surveillance des dirigeants sur les entreprises et particuliers !

Jovial, il conclut au sujet de la directive :

“En proposant un nouveau modèle inclusif de performance, elle a vocation à être le nouveau référentiel d’une économie de marché plus vertueuse, plus responsable, qui légitimera indiscutablement les entreprises comme entités oeuvrant en faveur du bien commun …”

Bah bien sûr.

Dans la réalité, la quête de bénéfices génère la valeur, et la hausse du bien-être. Les bénéfices donnent une rémunération aux financiers et aux actionnaires, en cas de réussite. Les gérants et investisseurs mettent leur peau en jeu et tirent le fruit du succès, ou paient pour leurs échecs. Ils gagnent de l’argent grâce à l’amélioration de la vie des consommateurs.

À l’inverse, les dirigeants ont peu d’incitations à l’usage des ressources avec efficacité.

Le gâchis en raison des directives touchent tout le monde, des consommateurs au supermarché, aux locataires de logements. Les directives et normes – au nom du climat ou de l’accès au logement – entraînent une baisse des niveaux de vie.

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Commentaires174

  1. Ryan

    Près de chez moi, un supermarché s’est équipé de ces panneaux solaires sur le parking. Gros travaux pendant 3 semaines avec la gêne qui va avec puis mise en marche des panneaux.

    Las, une rangée d’arbres au moins cinquantenaire, a [s]connement[/s] choisit de pousser face aux panneaux. Solution: les arbres ont été abattus. Gaïa va mieux!

    1. Hagdik

      Chez moi on s’est plié aux diktats et le service délégué a installé une borne à 2 places pour les VE sur la place devant la mairie.
      Avec l’argent gratuit des tribuables bien sûr.
      Je passe devant 2 fois par jour et je peux donc faire ce qu’on appelle une observation instantanée.
      Depuis 1 an j’y ai vu 3 voitures.
      C’est donc un vrai grand succès pour la planète.

      1. Higgins

        Même observation chez moi. J’y ai quand même vu un taxi qui ravitaillait. Il avait un véhicule coréen dont il était très content (coût d’achat 62 000 euros quand même). Il venait de faire disons 150 km et en attendant son client, il refaisait le plein avant de rentrer serein.

  2. Dom17

    L’Etat a compensé sa perte de souveraineté sur la Politique (avec un « P »), c’est-à-dire la maîtrise d’un projet de long terme, par un interventionnisme normatif dans l’économie d’une part, et d’autre part la destruction de piliers du droit et du tissu social.
    Joli résultat des traîtres au pouvoir depuis Giscard. Avec une prime d’efficacité pour les trois derniers…

    1. sam player

      L’état fait mal son boulot et il s’occupe de celui des autres en leur ordonnant quoi faire… ça me rappelle un collègue de boulot dans l’industrie…

  3. henriB

    Déja on devrait se réjouir des profits, sans risques, que vont se faire les importateurs français de panneaux photovoltaïques chinois à bas prix…

    1. Aristarkke

      Est on sûr qu’ils seront vraiment grançais, ces importateurs ? Vu l’invasion silencieuse des Chinois particulièrement en Île-de-France, je les verrais bien s’y lancer, d’autant que ce n’est pas à eux qu’on va apprendre à commercer…
      Il n’est que de voir la montée en puissance de A.i express ou T.mu ou S.ein depuis trois ans…

      1. Vieux rat

        Et j’en connais ici qui commandent de la camelote en Chine sur le ouaibe, au lieu d’aller acheter 8 fois plus cher à la FNAC, en soutenant les besoins de l’Etat français…

        Mauvais citoyens ! 👿

        1. Lao Slump

          Je t’ai dit d’aller te coucher papy ! tu as déjà dépassé ton quota de commentaires utiles, et pour les commentaires inutiles, à peu près 98 %, dans le monde physique ça te vaudrait le gnouf pour 3 semaines, juste pour donner des vacances à tes coturnes. Allez ouste, à l’égout !

        2. Thomas

          Perso, je préfère être sûr d’avoir mon produit sur le ouaibe (en 2 jours max, majoritairement 1 jour, merci Amazon Prime), que d’utiliser de l’essence, trouver une place, éviter la foule de gauchiasses dans la rue, idem dans le magasin, pour ensuite me faire dire par l’employer que mon produit : « n’est plus en stocke, vous pouvez le commander en ligne, ou ici, ça arrivera (ici) dans 4 jours »… Produit qui vient très certainement de Chine lui-même hein 😀 😀

          1. sam player

            Oui ce qui est rigolo c’est quand le magasin te propose de commander le produit et que tu doives repasser vers eux une seconde fois au lieu de te l’envoyer à domicile directement

            Ca m’est arrivé chez Darty, j’ai dû leur dire des gros mots 😀

              1. sam player

                Effectivement ça aurait été possible, mais justement j’avais cherché avant pour un équivalent

                Y a un truc horripilant sur les sites des magasins traditionnels c’est qu’ils veulent singer les marketplaces (Casto, Bricoman par exemple) et sur une recherche Google ils apparaissent en tête mais en fait c’est un fournisseur de leur marketplace qui a le produit, sauf que tu voulais aller chercher le raccord alakon de suite
                Sur la requête sur leur site (Casto, Bricoman) il y a 50 produits qui cochent la case mais eux-mêmes n’en ont aucun
                Ils sont de plus en plus mauvais

                1. Aristarkke

                  Bricoman ne semble pas avoir compris que faire du commerce à durée de délivrance courte sans avoir le stock, est quelque peu difficile…
                  A première vue, ça laisse croire au client qu’il y a un choix pas possible, lequel déchante quand il clique sur l’icône de l’objet de son désir.
                  Que l’on procède ainsi pour des moutons à cinq pattes qui se vendent à un exemplaire chaque 36 du mois, je peux l’admettre. Le gros problème est qu’on y trouve des objets à meilleur potentiel de vente sans pour autant atteindre des sommets et que ça finit par être agaçant…
                  Surtout quand on constate qu’Am.zon les propose avec sa fameuse livraison rapide….

                2. Aristarkke

                  Exemple : j’ai eu à poser des mosaïques modernes avec tesselles collées sur une trame souple. C’est bien plus facile, en particulier pour le respect de l’écartement inter carreaux, de coller l’ensemble sur une trame rigide produite spécialement pour cet usage. Sauf que Bricoman, s’il vend bien des carrelages mosaïques, ne vend pas cet accessoire qu’il a fallu me procurer chez Beaver rama…
                  Je me demande ce qui empêche les industriels du carrelage mosaïque de coller les tesselles directement sur ce support quadrillé, ce qui constituerait une économie à différents niveaux…

          2. Ryan

            +1
            Moi aussi j’ai décidé de ne plus me déplacer pour ne pas trouver ce dont j’ai besoin.

            Néanmoins certains articles se prêtent mal à la vente en ligne, en vrac; recharge de gaz, médiators, livres (avec cette enième taxe),…

            1. Higgins

              Dans ma ville, on doit être facilement à plus 70 magasins/restaurants de centre-ville fermés. Il y a sixoid, c’était aux alentours de 50. Ça en devient impressionnant.

              1. Vieux rat

                En bref…

                1/ le maire du coin commence par rendre infernale la circulation, afin de satisfaire son électorat bobo et boomer à vélo, ainsi que la mode du temps : zone 30, ralentisseurs de 40 cm de haut, panneaux « stop » qui poussent comme des champignons, contresens cycliste bien dangereux, labyrinthe pour rats automobiliste…

                2/ pour faire bonne mesure, et financer la gabegie et le clientélisme local, le maire impose le stationnement payant, avec système bien pénible dans lequel il faut entrer sa plaque dans un horodateur, subtilement placé le plus loin possible des places.

                3/ le commerce périclite, la plupart des habitants, hormis les bobos du centre, se rendent dans la zone commerciale, au parking simple et gratuit.

                4/ le maire déplore la mort des centre-villes tout en s’interrogeant sur les raisons.
                Il propose de racheter des fonds de commerce avec l’argent du contribuable, et de subventionner les dingues courageux qui souhaiteraient s’y installer…

                Pays de cons.

                  1. Pheldge

                    tout à fait d’accord, et malheureusement une partie de leurs administrés les approuve. Ah mais oui, j’oubliais, ils n’ont pas d’esprit critique … 😉

                1. Thomas

                  Exactement ça. Mais comme vous dites, ils sont encore à se demander la raison… raison étudiée par une étude (ou deux ou trois) payée par les contribuables aussi 😉 ).
                  C’est comme les jeux vidéos et cinéma et le délire woke en ce moment : ils ne comprennent pas pourquoi la fanbase de leur franchise, composée essentiellement de mâles blancs (ou noirs d’ailleurs), cisgenres, souhaitant passer un bon moment entre mâles n’achètent pas leur jeu pour « audience moderne », même après avoir déclaré des « ce jeu n’est pas fait pour les mâles blancs cisgenres » à tout va dans les médias… Le problème est le racisme/homophobie/sexisme, bien évidemment.

                  1. Vieux rat

                    Si l’URSS s’est effondrée (valable aussi pour Cuba, le Venezuela…), c’est à cause de l’attitude inamicale des capitalistes ultra-libéraux américains !

                    Sinon, le socialisme aurait été un succès, c’est évident ! 😉

    1. Vieux rat

      Sans viande pour ne pas tuer des animaux innocents, garnie de légumes bio cultivés dans une ferme éco-consciente, nous sommes d’accord ? 😀

        1. Vieux rat

          Tsss, je ne suis pas un de ces boomers qu’on voit ici, visiblement au bout du rouleau !
          Tiens, un bon documentaire pour la peine ! 😀

          https:/ /youtu.be/UutRvUn4hmw

  4. Lao Slump

    Moi c’est l’aimable obéissance de ces chefs d’entreprise qui me dérange. Face à tous ces oukases, aussi ridicules et impraticables qu’ils soient, les voilà qu’ils se plient en quatre, en six et en dix pour obtempérer, alors même qu’ils reconnaissent que cela nuit lourdement à leur activité, et donc à leur raison même de travailler.
    Au lieu de s’organiser pour opposer un NON clair, ferme et surtout légitime, ils s’organisent, ils font même des pieds et des mains pour mettre en place toutes ces aberrations. Ce n’est plus un syndrome de Stockholm, mais de la débilité sacrificielle poussée à son dernier degré. Ce pays est une masse de moutons aliénés, une psychose, une hallucination collective massive. Un MMORPG grandeur nature dont les joueurs ont oublié que c’est un jeu, et qu’il leur suffirait de cliquer sur « QUIT » pour l’arrêter. Un apocalypse ou l’enfer en sera la fin.

    1. Aristarkke

      Sauf que l’État a les moyens de leur pourrir la vie par tout un tas de moyens, certes pas tous des plus honorables mais néanmoins dévastateurs.
      C’est pour cela que j’estime que ça finira par un violent chamboulement brutal, qui débutera vraisemblablement par la broutille de trop…

    2. bob razovski

      A mon sens, il n’y a ni syndrome de Stockholm ni débilité sacrificielle.
      Chefs d’entreprise et politiques doivent sortir du même moule, voilà pourquoi. Ils se connaissent tous.
      Ce qui est aussi un des piliers du capitalisme de connivence cher à notre pays.
      N’importe quel entrepreneur douté de raison aurait quitté le pays depuis longtemps.
      Quand on voit le temps que met Total pour se barrer, on peut douter de la santé mentale de ses dirigeants. Ou alors, leur intérêt n’est pas celui de leur entreprise. Je penche clairement pour la deuxième idée.

      1. Lao Slump

        Et ce moule est fait d’idées débiles de sacrifice pour le bien de l’état qui veut notre bien. Faut lire Ayn Rand, ou la relire sinon
        Dire NON est facile. Tenir bon sur ce non malgré les représailles l’est moins, j’en conviens, mais c’est dans le pouvoir de tout le monde. C’est la même chose que face à la covidémence : les restaurateurs auraient pu dire non, ils auraient pu manifester leur désaccord, mais ils au contraire tous, dans leur grande majorité, collaboré activement.

        Dans les innombrables situations de la vie, il y a quantité d’opportunités pour dire non, pour critiquer, pour s’opposer. Mais les français, au mieux, ferment leur gueule et baissent la tête. C’est un pays déprimant, rempli de moutons dépressifs, qui se laissent mener à l’abattoir. Et encore, les moutons sont plus vifs que ça quand on les fait monter dans le camion.

        1. Pheldge

          « les restaurateurs auraient pu dire non », tu as été restaurateur, sinon entrepreneur pour avoir des jugements aussi nets? « Tenir bon sur ce non malgré les représailles l’est moins, j’en conviens, mais c’est dans le pouvoir de tout le monde. » Quand tu as investi ton pognon, et que tu risques de tout perdre, bizarrement, ta capacité de résistance diminue, on se demande pourquoi …

          1. Lao Slump

            Il y a une grande différence entre obéir activement, dit aussi collaborer, et obéir à contrecoeur, en disant clairement tout le mal qu’on en pense. Je réaffirme donc : c’est facile de dire non, c’est facile de dire qu’on n’est pas d’accord, et nous avons de nombreuses occasions de le faire dans toutes les situations du quotidien que nous impose l’état.
            Même devant un peloton d’exécution, on peut encore dire aux trouffions qui vont tirer qu’ils peuvent aller bien se faire enculer en enfer.
            Même devant deux flics qui ont foncé dans ma direction et sont sortis de leur voiture d’un air patibulaire, il m’a été possible de leur demander ce qui leur prenait, et que je ne faisais que marcher dans la rue. Dire non est facile. J’y peux rien si tu ne comprends pas cette évidence.

            1. Pheldge

              les flics, tu ne leur as pas dit « non ! », tu les as poliment interrogés, ça, ça n’est exactement pas la résistance « randienne » à laquelle tu appelles, comme d’autres ici. Je te répète que le discours est facile vu de l’extérieur, mais quand tes intérêts, ton pognon sont en jeu, ça change radicalement ta vision des choses.

              1. Lao Slump

                Non, je ne les ai pas « poliment » interrogés. J’étais foutrement énervé, et je leur ai fait clairement comprendre que j’avais de bonnes raisons de l’être. C’est facile de faire la grève randienne quand t’es riche et que tu peux te casser où tu veux avec ton fric pour t’installer loin des cons.
                Par contre dire qu’on n’est pas d’accord, essayer autant que possible de ne pas porter le masque partout où c’est raisonnablement possible, envoyer braire les ânes qui me cassaient les couilles dans la rue parce que je ne portais leur signe de reconnaissance d’abrutis obéissants, c’est possible. Et ça revient à porter un « NON », qui ne demande aucun héroïsme.

                1. MissKat

                  ¹Merci de me rappeler pourquoi j’ai quitté la France.. le souvenir de tous ces cons avec leur masque bien serré marchant tous seuls dans la rue me file des nausées.
                  Et les auto-attestions pour s’autoriser sois même à sortir faire pisser son chien…
                  Honte aux français, peuple de mougeons.

              2. durru

                Je te signale que la plupart des collabos des grandes heures du grobide sont désormais sur la pente raide, nombreux sont ceux qui ont fermé boutique ou se préparent à le faire.
                Ils ont rien compris et continuent sur leur lancée. Tant pis pour eux, je ne vais pas verser des larmes.

                1. Pheldge

                  et tu te bases sur une étude en double aveugle je suppose, pour être toi z-aussi aussi catégorique sur le lien « ils ont appliqué le pass » et « ils sont sur le point de mettre la clef sous la porte » ? ça t’arrive de te relire avant de poster des trucs comme ça ?
                  Je dis simplement que la réalité est un peu plus nuancée, et vous invite, avec maintenant 4 ans de recul, à juger un peu moins sévèrement les restaurateurs, et surtout à ne pas les mettre tous dans le même sac, cf le post de Jeanne Ere ci dessous.

                  1. Lao Slump

                    Sans aucun doute Pheldge, mais je ne vise pas les restaurateurs en particulier, mais la majorité grégaire, tout le monde en général…

                  2. sam player

                    Pheldge, d’accord avec toi, j’excuse les restaurateurs, mais le pire, avant d’enfoncer les restos, ce sont ceux (les clients) qui ont accepté de se plier au mange debout ou assis (je sais plus), au pass pour aller au bar, au resto ou au ciné etc…

                    1. Pierre 82

                      +1000
                      Les connards, ce sont ceux qui ont accepté le QR-code, et de jouer la comédie.
                      Si les restos avaient été complètement vides, ils n’auraient rien pu faire d’autre que de gueuler contre leurs « représentants »

                    2. durru

                      Je rappelle, tout de même, à toute fin utile, qu’il y a eu des restaurateurs, dont certains sont même passés par les MSM, qui ont lancé un appel au non-respect des contraintes imposées par le gouvernement. Je ne me souviens pas d’un mouvement de soutien de la part de la profession…

          2. Jeanne ère

            Chez nous, certains restaurateurs ouvraient sans ouvrir les portes si je puis dire. Les clients après réservation, passaient par une entrée de service en montrant patte jaune, les volets étaient fermés mais il y avait bien sur de l’éclairage.
            On se retrouvait entre résistants, c’était sympa et permettait au restaurateur de survivre (paiement en liquide, bien évidement)
            Il n’y a aps eu de collabos. Génial (ils devaient savoir qu’ils ne s’en sortiraient pas sans problèmes)

            1. Pierre 82

              Dans ma ville, les gendarmes ont déboulés quelques jours après la mise en place de l’obligation QR-code.
              Ils ont foutu un merdier pas possible en contrôlant TOUS les restos de la ville en même temps.
              Ça a foutu la trouille, personne n’a envie de se retrouver à la rue avec une faillite immédiate.
              J’irais presque jusque dire que c’est facile de dire qu’il faut résister…
              Les vrais salopards, ce sont les syndicats de restaurateurs, avec des ordures comme le Thierry Marx qui ont exigé que ça soit mis en place, sans bien sûr demander l’avis de personne.

    3. Pheldge

      les entreprises sont de plus en plus dirigées par des gens biberonnés au socialisme à la solidarité responsable, à l’étatisme, à l’europe de la prospérité partagée, à l’écologisme militant, au réchauffisme, à la diversitude heureuse, à l’islam triomphant et à l’antisémitisme le plus pur, alors comment être encore surpris ?
      Quand je vois les titres des lettres d’infos que m’envoie mon école d’ingés, je suis découragé !

        1. Vieux rat

          D’ailleurs, j’attends de voir ce que Trump peut bien mettre en œuvre, pour nettoyer la direction des universités américaines de leur wokisme…

          1. durru

            Il suffit de fermer le robinet de financements publics, le reste va suivre avec la fermeture des robinets de financement privés, qui a déjà commencé.

            1. Vieux rat

              Les universités bien wokes se trouvent dans des États démocrates.

              Ils pourront compenser la perte de financements de l’Etat fédéral, afin de maintenir la bonne parole !

            2. Higgins

              Le modèle universitaire américain ne vit pas, je crois, d’un financement public. Ce qui peut être atteint, ce sont des projets particuliers où un argent public peut être présent.

                1. durru

                  Rien que Harvard a perdu dans les 10M de financements privés suite aux derniers wokismes (y compris certains appels au génocide).
                  Ils misent donc sur les financements publics (directs ou indirects) pour compenser.
                  Sinon, ils vont devoir changer de cap. Ce qui implique changer dans les 90% de leur personnel enseignant… (entre autres)

                  1. Pierre 82

                    La grosse différence avec les US, c’est qu’ils sont capables de virer 90% du corps enseignant si nécessaire, dès lors que plus personne n’acceptera de payer des fortunes pour des diplômes en carton.
                    L’état fédéral dirigé par Trump ne bougera évidemment pas le petit doigt pour sauver les universités en banqueroute, et seuls les états déjà dévastés par le wokisme et les démocrates, ouvriront le robinet à pognon gratuit. Et encore.

                    En Europe, comme c’est gratuit (c’est l’état qui paie), inutile de dire que le tonneau des Danaïdes continuerait à engloutir des sommes considérables.

    4. Habeas Corpus

      « Au lieu de s’organiser pour opposer un NON clair, ferme et surtout légitime »

      impossible parcequ’ils croient à la véracité de l’idéologie qui sous-tend toutes ces contraintes.

      on l’a bien vu dans l’automobile: il y a eu une tentative d’organisation mais plusieurs constructeurs ont dit « non il faut continuer l’électrification koute ke koute » c’est important pour la transition.

  5. Spirou

    Biden vient d’autoriser les JASSM d’une profondeur de 900 km et la France les Scalps. Pendant ce temps les réseaux ukros parlent de la frappe russe sur la plus grosse usine du pays. Pas d’explosion, pas de flammes mais un trou immense similaire à um richter 9 . Voilà on serre les fesses

    1. Theo31

      Tchoupi n’a toujours pas compris que les Russes ne bluffent pas. Quand des missiles hypersoniques tomberont sur les usines Dassault et Safran, il ne comprendra toujours pas. En revanche, les Yankees et Lockheed applaudiront une coupe de champagne à la main le geste de Poutine. Les Russes sont devenus depuis quelques jours les nouveaux alliés de l’Etat profond US pour accélérer la destruction de l’Europe.

          1. Iskanderkul

            tatata vous n’êtes pas ignorante, l’intuition vous avait permis de soupçonner la même conclusion que celui qui a fait l’effort de se renseigner de façon pertinente et d’articuler ses idées ; en le lisant, vous confirmez votre feeling.

      1. Jeanne ère

        Si l’étron avait compris et avait cesser de provoquer l’Ours, les yankees ne pourraient pas applaudir une coupe de champagne à la main!
        Parfois ne rien faire est valable.

      2. Lao Slump

        Tchoupi s’en branle de Dassault, Safran et compagnie, et il s’en branle de la France tout bonnement. Il se veut membre d’une élite cosmopolite qui n’a pas d’attachement patriote, voire même pas d’attachement familial. Des pions qui se prennent pour des rois et des reines sur un échiquier dont ils se croient les maîtres.

  6. sam player

    “Au coeur du cauchemar industriel qui a englouti le pionnier des batteries Northvolt (lesechos.fr)

    Malgré avoir levé 15 milliards d’euros, le fabricant suédois de batteries pour voitures électriques n’a plus un sou en caisse. Des ex-employés dénoncent un pilotage déficient à tous les étages.”

    15 milliards d’euros et pas une seule batterie produite, ils ont brûlé tout le cash 😀

      1. sam player

        Ils ont construit plein d’usines… c’est un constructeur d’usines…
        Le problème c’est qu’ils devaient fabriquer des batteries… juste une petite erreur

          1. sam player

            C’était une erreur courante jusqu’aux années 80 pour des entreprises d’être propriétaire de leurs locaux et de s’endetter pour cela alors que ce n’était pas dans leur objet social.
            Cela obérait leur capacité d’endettement pour investir dans les équipements de production pure.

            Depuis c’est géré par des sociétés immobilières et pas mal d’entreprises anciennes leur ont transféré leur patrimoine immobilier en échange de cash / désendettement meme si c’est parfois juste pour retarder le dépôt de bilan (Casino par exemple)

            Une entreprise ne devrait jamais “investir” dans son immobilier car ce n’est justement pas un investissement

            1. bob razovski

              « Une entreprise ne devrait jamais “investir” dans son immobilier car ce n’est justement pas un investissement »
              D’autant que ces pourris du fisc entraient (*) le patrimoine immobilier de l’entreprise dans le calcul de la taxe pro.
              Vu comment le PCG fonctionne dans notre beau pays, j’ai vite compris qu’il valait mieux louer tout ce qui était possible de louer plutôt que de devenir proprio.

              Je mets ça au passé, car je ne sais pas comment fonctionne la taxe aujourd’hui. La TP n’existe plus, mais il doit bien y avoir un truc qui s’en rapproche.

            2. Grosminet

              « Une entreprise ne devrait jamais “investir” dans son immobilier car ce n’est justement pas un investissement »
              Ah bon ? J’ai mis des sous dans un atelier pour avoir une activité que je n’avais pas avant, mais c’est pas un investissement ? Qu’est-ce que c’est que c’est y donc alors ?

              1. sam player

                GM 11h16
                Tu me fais penser à des clients qui me disent qu’ils vont investir dans une nouvelle voiture : je leur demande s’ils vont faire taxi 😀

                Plus sérieusement, ma remarque plus haut ça dépend du montant de l’immo (plus de 2-3 ans de CA) et de la zone dans laquelle ça se situe : sûr que si c’est situé dans le tdc du monde…

                1. Grosminet

                  @ sam player 24 novembre 2024, 11 h 54 min
                  Bien moins que ça en ce qui me concerne, l’immo à poil ça vaut dans les 6 mois de CA. Il n’empêche que j’en ai besoin pour produire, et que comme de toute façon c’est introuvable en location, il a bien fallu que j’investisse dans le bâtiment. C’est donc un investissement.

                  1. Pheldge

                    GM c’est juste qu’en France c’est fiscalement plus intéressant de passer des loyers en charge que d’avoir un emprunt à rembourser, et du capital immobilisé en immobilier ammorti en 10 ou 20 ans.

                    1. Grosminet

                      @ Pheldge 24 novembre 2024, « et du capital immobilisé en immobilier ammorti en 10 ou 20 ans. »
                      Dans tes rêves, chez nous l’immo c’est mini 50 ans l’amortissement légal.

                    2. sam player

                      Pheldge 13h26

                      Pas que fiscalement : il faut démembrer l’immobilier de l’entreprise pour plusieurs raisons dont :
                      – diminuer l’endettement de l’entreprise
                      – depot de bilan de l’entreprise : seule l’activité est affectée et le bati peut être reloué pour assurer des revenus
                      – vente de l’entreprise idem : d’ailleurs c’est souvent lors de la vente que pour diminuer le prix l’immo est séparé

                      vente de ´l’entreprise

                    3. Pheldge

                      oui sam, il y a bien d’autres raisons, mais ça évolue avec la taille de l’entreprise, et au final, tu vois bien qu’il y a un certains nombres de choix qui sont imposés par la réglementation sur les sociétés, et la fiscalité.
                      D’ailleurs c’est un phénomène assez récent que d’externaliser l’immobilier, apparu dans les années 80 quand des boîtes familiales gérées à la papa ont commencé à calencher, et qu’elles ont fini vendues à la découpe, et que le vendeur a fait une belle plus value.

                  2. Lao Slump

                    @Grosmatou
                    Raisonnement circulaire : « il a fallu que j’investisse dans un bâtiment. C’est donc un investissement ».

                    Merci pour ce moment shadok 😀

                    1. sam player

                      Et pour enfoncer le clou :
                      Le matou, tu aurais investi dans des putes, ça aurait donc été un investissement 😀

                    2. Pheldge

                      euh, sam, toi qui es au courant de ces choses là, les putes, c’est pas plutôt dans la catégorie « frais de bouche » ? 🙂

                    3. Lao Slump

                      Ah mais ça rapporte les putes. Quand c’est toi le mac 😀
                      D’ailleurs, pareil pour l’immobilier : quand c’est toi le banquier !

                    4. Grosminet

                      @ Neuneu Slump 24 novembre 2024, 19 h 43 min
                      Relis tout le fil bordel, fais pas ton Durru… le fait est que mon bâtiment c’est un investissement, contrairement à ce que prétendait sam, à savoir que le bâtiment pour une entreprise n’en est pas un.

                    5. sam player

                      GM 20h38

                      Un bâtiment pour une entreprise de production c’est une charge : une machine rapporte, un bâtiment non

                      Le bâtiment devient un investissement si tu le loues à une entreprise

                      Ce que le doc pointait c’est ta tautologie qui était rigolote

                    6. Grosminet

                      @ sam player 24 novembre 2024, 20 h 44 min
                      « Un bâtiment pour une entreprise de production c’est une charge : une machine rapporte, un bâtiment non »
                      Mais oui bien sûr. Va réviser tes cours de compta, ça t’évitera de d’écrire des conneries grosses comme toi. Les 2 sont un investissement, t’en a besoin pour produire. Et sinon, tu peux aussi louer tes machines, hein…

                    7. durru

                      @GM
                      Ménon ! Comme on l’a déjà expliqué ici, Sam travaille sous un pont, il n’a besoin d’aucun bâtiment. Faut suivre !

                    8. Pheldge

                      sam c’est encore et toujours une conséquence de la fiscalité et des règles de compta qui en découlent : le bâtiment tu en as besoin, alors soit tu l’achètes en le finançant par un prêt, et tu l’amortis sur plusieurs décennies, et il ne te coûte plus rien une fois amorti, soit tu le loues, et tu as la charge du loyer, qui est sur une courte période plus avantageuse fiscalement.

                    9. sam player

                      Pheldge 3h29

                      Tu appelles donc un niveau d’endettement une règle de compta ? Tout faux
                      Si le banquier n’accorde pas un prêt pour un équipement de production alors que l’endettement actuel est supérieur à l’excédent brut d’exploitation, ce n’est pas pour respecter une règle de compta mais plutôt une règle de saine gestion.

                      Aux raisons que j’ai données à 15h47 il faut rajouter qu’en cas d’auto liquidation de l’entreprise (fin d’activité volontaire) ca simplifie les choses et évitent les frais importants de transfert de propriété et de plusvalues.

                      Vous raisonnez avec les méthodes de grand-papa

                      J’ajouterai que le banquier aura bcp plus de latitude à accorder un prêt sur le bâtiment (achat, extensions) si c’est la propriété d’une société immobilière distincte de la société d’exploitation

                      C’est pas pour rien non plus que dans les commerces le fonds est séparé des murs: il peut y avoir vente des murs sans que ça n’affecte l’activité commerciale et sans plus de formalités que ça.
                      Alors que si les prêts au fonds sont garantis par l’e semble du patrimoine dont les murs hum…

                    10. Pheldge

                      oui sam, et je parlais plus haut d’une gestion à la papa. Avant les années 80 on ne regardait pas vraiment ces détails, ni le banquier d’ailleurs, ce n’est qu’après des faillites qu’on a commencé à s’en occuper sérieusement.

                    11. sam player

                      Pheldge 6h30
                      Oui j’avais bien noté ton « à la papa » mais rattacher ça à des règles de compta ou une réglementation faisait que ton argumentaire était un peu ambivalent

            3. Iskanderkul

              putain pam je comprend pas pourquoi tu es garagiste à châlons, tu aurais dû monter le wallmart franç européen, ou construire des fusées pour aller sur titan

              1. sam player

                Faut pas aller trop vite
                Je suis en train de développer une entreprise pour mettre les cons sur orbite
                Pour les essais, pas de soucis je penserai à toi 😀

                  1. Grosminet

                    @ Lao Slump 24 novembre 2024, 13 h 07 min
                    Comme Musk, avec une technologie révolutionnaire et disruptive, comme par exemple… une catapulte ? 😀

                    1. breizh

                      l’avantage pour la mise des cons sur orbite, c’est que tu n’as pas besoin de récupérer le lanceur ?

                    2. sam player

                      Gaston je suis déjà allé voir ce site que m’avait proposé Google : vu le nombre de g j’ai un gros doute

        1. Grosminet

          « Le problème c’est qu’ils devaient fabriquer des batteries… juste une petite erreur » et qu’accessoirement fabriquer des batteries s’est avéré beaucoup plus difficile que prévu, surtout quand tu te fais refiler par les faces plates des bécanes qui ont deux générations de retard…

          1. sam player

            Bof surtout une erreur de priorités qui vient certainement du tombereau de pognon qui leur est tombé dessus

            C’est pas pour rien que les startups démarrent dans des garages avec $1000 en construisant des protos

            Et en plus pour les batteries il n’y a pas besoin de directement faire une batterie de 80kWh vu que c’est un assemblage de cellules: 5kWh suffit

            Avec leur idée de bâtiment et vu la vitesse avec laquelle la techno évolue il y a de grandes chances qu’une fois le bâtiment hyper spécialisé prêt à l’usage… la techno ait changé 😀

            1. Vieux rat

              « C’est pas pour rien que les startups démarrent dans des garages »

              2025 : annonce de la mise en ligne de SamGPT, l’IA qui te répond sans filtre ! 😀

  7. Mandol

    La naiveté de cet article est époustouflant. Comment croire que les chefs de grandes entreprises sont plus attentifs au bien commun, ou que l’appat des bénéfices génère toujours le bien commun. L’exemple du covid, ou des multiples scandales, médicaux entre autres, précédents, les ententes, les délits d’initiés, n’ouvre pas les yeux.
    Comment croire que les dirigeants ne sont pas aussi intoxiqués par des idéologies telles que le wokisme, une religion, le scientisme, ou autre, les conduisant à des choix non productifs.
    Comment oublier qu’un dirigeant, ou une entreprise, fait son négoce ou investit dans différentes branches, supermarchés, stations service et énergies renouvelables par exemple. Et ainsi s’enrichit en équipant les parkings, tout en etant dans le camp du bien.
    Comment croire que élus, haut fonctionnaires et grands chefs d’entreprise agissent chacun dans leur coin, en concurrence, qu’aucun n’est corrupible, aucune entente, alors qu’ils sont souvent cousins, vivent dans les mêmes quartiers, fréquentent les mêmes clubs, font des AR de l’etat au privé.
    Nos déboires ne sont pas dus à ces élites qui comme presque tout un chacun servent en priorité leurs interets.
    Ils sont surtout dus à ceux qui les reelisent, qui gobent sans rien vérifier la propagande, qui court se vaxiner pour aller aux Jeux, qui répètent les mantras guerriers, et protègent leur petite planque, sans respecter aucune éthique. Ces 4 dernières années en sont l’illustration.
    Pour conclure je rappelle que Mme Tatcher ou M. Reagan furent élus démocratiquement, preuve que c’est possible.

    1. bob razovski

      C’est la vision d’Orwell : A ce stade le peuple n’est plus victime, il est complice.
      J’ai tendance à penser de plus en plus comme ça.
      Et l’arrivée de Milei le confirme.

      1. Theo31

        L’exemple du personnel médical pendant le covid est instructif : il n’a pas bougé le petit doigt pour défendre leurs collègues qui ont été virés. Les cheminots et les agriculteurs n’ont pas non plus bougé.

        70 % des médecins allemands étaient encartés au NSDAP, des médecins français ont été très actifs pour envoyer crever en Silésie leurs confrères juifs.

        Quand l’honneur a disparu, restent les excuses et la lâcheté.

  8. Rick_Enbacker

    En France, on réinvente le tuk-tuk :

    https:/ /www.futura-sciences.com/tech/actualites/smartmotion-nouvelle-generation-velos-arrive-decouvrez-karbikes-son-toit-retractable-banquette-arriere-117661/

    On n’a pas de pétrole mais on a des idées débiles

    1. Lao Slump

      Déjà dit 10 fois : enlevez tous ces fichus http, www et /// de vos liens, ça marche aussi bien sur le navigateur, et c’est même plus facile à utiliser.

    2. Aristarkke

      Objection, votre Honneur : les tuk-tuks ont seulement trois roues alors que la version européenne est nettement supérieure avec ses quatre roues…

    1. Vieux rat

      Sur ton site :

      Fabien Bazin, président du conseil départemental de la Nièvre, fait son show dans les médias, dans la petite commune de Poil, pas loin de sa propre mairie de Lormes, dans le Morvan.
      Il est torse nu dans le froid et dénonce le gouvernement Barnier : « Le gouvernement a décidé de nous plumer et on se retrouve à poil ! »

      Vivement Nemrod à Poil, pour dénoncer la situation des pharmacies rurales ! 😆

  9. Vieux rat

    Tiens, ça parle des ateliers automobiles douteux ! 😉

    « La « mafia des pare-brise » dans le viseur des assureurs

    Cadeaux toujours plus gros, démarchage téléphonique trompeur, pare-brise contrefaits ou mal installés, surfacturation ou même actes fictifs… Le secteur du vitrage automobile est devenu le théâtre de tous des abus, selon une enquête que nous dévoilons. »

    https:/ /www.leparisien.fr/automobile/la-mafia-des-pare-brise-dans-le-viseur-des-assureurs-24-11-2024-YV6IWOHN25CCNPWXGCVYVY7A34.php

    « « Il y a désormais une véritable incitation à la fraude au changement de pare-brise en vue d’obtenir un cadeau d’une valeur disproportionnée dont le coût repose finalement sur les autres assurés.
    C’est injuste mais aussi illégal puisqu’une indemnité d’assurance doit selon la loi remettre l’assuré dans la même situation qu’avant le dommage subi, c’est-à-dire sans gain supplémentaire. »

    La charge des bris de glace – une garantie présente dans 92% des contrats – a d’ailleurs atteint 1,73 milliard d’euros en 2023 avec des tarifs qui ont encore augmenté de 10% l’an passé.
    Alors pour mieux comprendre ce que certains assureurs ont baptisé « la mafia des pare-brise », l’ Agence de lutte contre la fraude en assurance (Alfa) a mis en place avec 18 compagnies un groupe de travail dont nous avons pu consulter les investigations. »

    « Envie de profiter de ce filon ? Rien de plus simple. Sur les réseaux sociaux, les tutos décrivant la méthode pour faire un maximum d’argent dans le business du vitrage automobile sont légion.
    L’un d’eux sur Telegram fait miroiter des revenus de 12 000 euros et plus par mois : « On vous présente le business plan des sociétés qui se gavent depuis bien longtemps. »

    Forme juridique de la société et domiciliation, régime fiscal… sont listés dans le PDF que nous avons pu consulter.
    Même les aides de l’État à la création d’entreprise y figurent. Surtout, il décrypte la marge par pare-brise : 65 % en moyenne.
    Pour un Nissan Qashqaï, le pare-brise acheté 150 euros est facturé plus de 530 euros pour un montant total demandé à l’assureur, main-d’oeuvre et fournitures compris, de 1350 euros !

    En bonus, des captures d’écran d’applis bancaires montrant les remboursements des assureurs qui pleuvent. « Il n’a jamais fait de pare-brise avant et a été formé sur une seule voiture, avant de se lancer dans le grand bain ».
    « Et quand les assureurs font de la résistance face à ces surfacturations, ils se passent même le mot pour multiplier les demandes d’injonctions à payer, ce qui engorge les tribunaux ». »

        1. Pheldge

          ouais, bin il a intérêt ! il y a quelques années suite à une discussion ici sur l’utilité de l’assurance bris de glace, et aux précieux conseils du sus nommé j’ai viré la mienne. Ça n’a pas loupé, au bout de quelques mois, une fissure est apparue, et je désespère aujourd’hui de devoir sortir 600 € pour passer le contrôle technique. Merci, sam player, pour tes judicieux conseils, si tu en as d’autres comme ça, ne te prive surtout pas ! 😀

          1. Vieux rat

            Solution 1 : vite souscrire, avant que le pare-brise ne se fissure plus.

            Solution 2 : se passer du contrôle technique ! (ou faire une fausse vignette !) :mrgreen:

          2. sam player

            Pheldge 3h37

            MDR
            Et d’une je n’ai jamais conseillé de ne pas s’assurer contre le bris de glace, dans mon raisonnement tu en as pris que ce qui t’intéressais
            À l’époque je parlais de mon cas particulier ayant plusieurs voitures et motos et j’avais pris l’option de ne pas les assurer contre incendie, vol et bris de glace vu que cette garantie coûte pas loin de 150€ annuel par véhicule
            Ça s’appelle faire de l’auto assurance et il n’y a aucune raison que ce qui fonctionne avec les assurances sur des millions de véhicules ne fonctionne pas avec 5 ou 6 véhicules avec des choix faits pour 20 ans, sauf à avoir la scoumoune 😀

            Perso je n’ai jamais pété un pare-brise mais je prends les précautions pour en ne suivant pas les camions de TP en étant collé à leur cul.

            J’avais dû aussi indiquer à l’époque que sur une voiture assurée par moi suivant ce principe, ma fille avait eu un pète dans le pare-brise et quelle était allée chez 2 réparateurs pour faire mettre un patch et que le prix dépassait les 150€ alors qu’en allant chez un autre en payant de la main à la main suivant mes conseils elle s’en était tiré pour 30 balles

            À un autre niveau ça rejoint les extensions de garantie proposées sur les équipements ménagers ou autre proposées par les grandes surfaces : la logique est soit de les prendre sur 100% des équipements achetés soit sur aucun… mais pas de faire un coup oui et un coup non

            1. sam player

              Je ne serais pas étonné que le coût de la garantie bris de glace à La Réunion soit plus élevé qu’en métropole vu que avec votre route du bord d’océan et ses chutes de pierres le risque soit nettement plus élevé et là ce n’est pas une question de prudence

            2. Pheldge

              t’as vu que j’ai mis un énorme smiley à la fin. J’aurais dû me méfier vu que je suis un aimant à problèmes … et oui, c’est de l’auto assurance, sauf que pour moi, ça commence mal ! 😀
              A la réflexion, j’aurais pas dû épargner MCA, les esprits n’ont pas eu leur quota d’offrandes, et me le font savoir ! 😉

              1. sam player

                Bah en fait tu devrais continuer à ne pas t’assurer pour le bris de glace, la fréquence ne va pas changer, tu es juste en débours avant d’être bénéficiaire 😀

  10. Pheldge

    petite vidéo instructive sur ce qu’il faut éviter de faire quand on revend des trucs de collection ou pas, pour ne pas se faire ruiner par le fisc :
    « 71 000 € D’IMPÔTS POUR UN GAIN DE 72 000 € EN VENDANT DES BOUTEILLES DE VIN !! »
    youtube.com/watch?v=S96-ZS3iWBQ

    1. sam player

      Dans ce que j’en ai lu la semaine dernière, le problème est d’avoir revendu à une entreprise en étant un particulier et d’avoir effectivement bossé comme un négociant.
      La durée de possession entre achat et vente est aussi un problème, difficile de parler d’un collectionneur

      1. Pheldge

        j’ai précisé que c’était « pour éviter certaines erreurs », le principale apparaissant dès que le revenu de ces ventes dépasse les revenus salariaux auquel cas ça n’est plus un hobby et devient l’activité principale exercée. On peut se faire coincer sur n’importe quoi, moi par exemple sur de la revente de guitares ou d’amplis, vu que je n’ai plus d’activité pro …

  11. Pousse-Fumier

    « En effet, les panneaux amènent des coûts sans bénéfices palpables pour les entreprises. »

    Faut-il en déduire que si les centres commerciaux en tiraient un bénéfice quelconque, cette arnaque climatique des miroirs aux alouettes deviendrait plus légitime ?

    1. sam player

      Si, l’installation de PVs permet aux entreprises de toucher immédiatement à la signature du contrat un pactole : j’ai un exemple de 150KE sur moins de 1000m2 de bâtiments industriels + une rente mensuelle

      Pas étonnant que Casino a donné à fond dans le truc sur ses parkings, bien avant la date limite, pour essayer d’effacer ses pertes avant finalement le dépôt de bilan

        1. Pousse-Fumier

          Oui, c’est un peu le même dispositif que pour les bâtiments agricoles (« hangars solaires ») : un gros crédit remboursé en 15 ans par la location du toit du bâtiment à un revendeur d’électricité, le tout couvert par une belle assurance-vie. Au final, c’est plus un montage financier qu’un investissement immobilier professionnel.

          Faut pas s’étonner que tous les agriculteurs se ruent sur le dispositif…

          1. Higgins

            À unoment, c’était tellement intéressant qu’on a vu des surfaces photovoltaïques erigées sur des hangars de…. deux mètres de haut.

  12. Pheldge

    Chez nous les centres commerciaux sont équipés de panneaux, pas uniquement par vertu, mais parce que c’est le jack pot : subventions de toutes parts, défiscalisation de l’investissement, rachat par EdF à tarif élevé – ça coûte rien c’est le consommateur qui paye -, et à ce prix là, le client est content, le politique est content, donc le patron aussi, alors, pourquoi se priver ?

  13. Rick_Enbacker

    Ca cafouille avec les emballages alimentaires :

    https:/ /insolentiae.com/insecurite-juridique-annulation-de-linterdiction-des-emballages-plastiques-pour-les-fruits-et-legumes/

  14. sam player

    Production des batteries de VE

    Jusqu’à 90% de pertes 🙄

    automobile-magazine.fr/voitures-electriques/article/45556-lenorme-gaspillage-des-usines-qui-produisent-les-batteries-des-voitures-electriques

      1. sam player

        Je suis étonné que les leaders des batteries plomb-acide soient complètement absents de ce marché des batteries lithium-ion… ça reste des batteries

        1. Grosminet

          Rien à voir. La fabrication des ces batteries ressemble plus à de la fabrication de composants électroniques. C’est salle blanche et tout le tintouin.

  15. sam player

    Fin de la recharge gratuite en entreprise : l’URSSAF va changer les règles

    frandroid.com/survoltes/voitures-electriques/2415596_fin-de-la-recharge-gratuite-en-entreprise-lurssaf-va-changer-les-regles

    1. Mitch

      À partir de 2025, la mise à disposition de bornes de recharge devra être intégrée dans le calcul des avantages en nature, ce qui entraînera des cotisations sociales pour l’entreprise et une possible imposition pour les salariés.

      Simple -> plus de nouvelles bornes installées par les boites et pour les existantes les employés devront payer les recharges. Problème résolu.

  16. Kekoresin

    Plus on fait de lois pour préserver la biodiversité, moins y’en a. Plus on fait de lois pour le logement, moins y’en a. Plus on fait de lois pour l’énergie, moins y’en a. Plus on fait de lois pour la liberté, moins y’en a. Plus on fait de lois pour la prospérité, moins y’en a. Plus on fait de lois, plus y’en a !

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