Croissance morte et taxe vive

Nous sommes fin octobre, et le budget 2026 est toujours en discussion : les parlementaires se succèdent à l’Assemblée, le débat s’éternise, et c’est le Black Friday des taxes (et « deux pour le prix de trois »).

Si l’on s’en tient aux discussions, il n’y a pas de doute : la France, pays clairement sous-fiscalisé au point d’être quasiment une Suisse avec des croissants, ne parvient plus à boucler ses budgets par un manque criant de recettes. Entre des impôts trop faibles, dont la collecte semble hasardeuse, des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres et des niches fiscales trop nombreuses qui transforment la France en véritable paradis fiscal, pas de doute pour nos parlementaires, il faut frapper plus fort.

Si, à présent, l’on sonde les Français eux-mêmes, ceux que nos effervescents parlementaires taxophiles sont censés représenter, le doute s’installe. Pour eux (et à 91%), le pays va assez clairement « dans la mauvaise direction ». S’ils s’inquiètent bien sûr de certaines inégalités, leurs préoccupations sont dominées par l’inflation, les impôts et les taxes trop élevées. Et non seulement ce sondage illustre bien cette tendance hautement pessimiste, mais il montre qu’elle est en hausse.

Sacrés Français ! Toujours à râler !

Pourtant, la réalité semble donner raison à leur perception, tant les éléments factuels s’accumulent dans leur sens.

Ainsi, la croissance française reste atone et la croissance en berne, pendant que les ménages épargnent comme jamais. Selon l’INSEE, au deuxième trimestre 2025, même si l’inflation ralentit (autour de 2,3 %) et le taux de chômage est stable à 7,5 %, la croissance n’atteint qu’un petit 0,5 %, présenté comme fulgurant et digne d’une ferveur extatique de la part d’une presse décidément en pleine banqueroute intellectuelle.

Et comme le mentionnait un article du Monde d’il y a quelques semaines, le taux d’épargne des ménages français atteint 18,8 % du revenu disponible brut au deuxième trimestre 2025, ce qui constitue un record depuis les années 1970.

Concrètement, cela veut dire qu’en moyenne, près d’un euro sur cinq ne circule pas dans l’économie mais reste dans le système bancaire. Pire, c’est un euro qui dort, en pyjama rayé, sur les comptes courant très souvent non rémunérés : autant de perte pour leur propriétaire, et autant de perte pour une partie de l’économie française qui ne peut bénéficier de mettre cet euro au travail. La prudence des ménages transforme leur (absence de) consommation en une sorte de « compte-épargne géant avant la tempête », avec des dépenses qui sont clairement mises en pause.

Fini le café à 5 €, la machine à café design ou le billet de train « juste parce que » : chaque dépense est de plus en plus minutieusement pesée et à l’approche du « Black Friday », il apparaît évident que d’un côté, le consommateur français tente un timide « J’aimerai bien en profiter » mais que son compte en banque lui répond vertement « Bah non », le dur crépi de la réalité venant frotter les joues tendres des plus naïfs.

Cette période, traditionnellement vécue comme un ballon d’oxygène pour les commerçant, accumule cependant les signaux négatifs. Ainsi, les études sur la consommation des Français montrent sa baisse tendancielle, et les enseignes notent de leur côté que le panier moyen se réduit, les consommateurs se concentrant sur les « bonnes affaires utiles » (électroménager, téléphonie, carburant, énergie, etc) nettement plus rares. Au final, beaucoup de ménages reportent leurs achats à janvier, espérant des baisses de prix encore plus fortes ou un contexte plus clair.

En somme, c’est un changement progressif mais majeur dans le comportement des Français qui anticipent un accroissement des difficultés économiques. On se demande pourquoi, alors que les services publics n’ont jamais été d’aussi bonne qualité, que le Président et sa cour ne parlent que de guerroyer, que l’Assemblée bruisse du seul mot « taxe », que les agences de notations exsudent l’optimisme et la décontraction au sujet de la dette de l’État qui n’a jamais eu aussi bonne mine…

Peut-être cette méfiance s’est-elle développée à la suite des crises qu’on vient de traverser (COVID, inflation, guerre en Ukraine…) les forçant à faire attention, anticiper les imprévus que le pouvoir politique semble friand de générer, mélangée à l’actuelle incertitude politique et sociale (qui introduit un climat tendu à cause des menaces de réformes et de la peur du déclassement de plus en plus présente dans la population) ? Allez savoir. On pourra toujours y ajouter une hausse évidente du coût de la vie courante, dans l’énergie, le logement, l’alimentation, pour faire bonne mesure.

Enfin, la structure même de cette épargne, qui croît essentiellement grâce aux individus de 50 ans et plus, rappellera que les jeunes générations sont actuellement les moins capables d’épargner. Cela tombe bien puisque les efforts qui s’annoncent – notamment fiscaux – portent essentiellement sur ces dernières.

Tous les indicateurs macro-économiques montrent un affaiblissement de plus en plus inquiétant de la dynamique française, avec une quasi-« japonisation » de l’économie, caractérisée par une croissance atone, des ménages de plus en plus prudents et un vieillissement accéléré de la population.

Face à ce repliement, la députaillerie semble pourtant acquise aux causes les plus socialistes et spoliatrices du moment : depuis les taxes tous azimuts jusqu’à la volonté de supprimer l’héritage, quasiment tout le spectre politique français semble être parti en guerre contre le bas de laine des Français. Et plus ces derniers tentent de mettre quelques sous hors de portée du fisc, plus le législateur lance de véritables fatwas contre le cochon-tirelire de l’épargne de la classe moyenne.

D’un côté, les Français n’ont jamais mis autant de côté, de l’autre les parlementaires font tout pour aspirer l’épargne. La dynamique financière du pays ainsi expliquée, on comprend immédiatement qui est du côté de la création de richesse et qui est du côté du pillage. Les Français épargnent par prudence, l’État dépense par compulsion et quelque part entre les deux, la croissance agonise discrètement.

Et plus rien ne retient l’État dans sa boulimie suicidaire.

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Commentaires101

  1. Aristarkke

    Un de ces guignols a pourtant bien dit que la Grance n’avait pas de problème de dépenses mais juste un problème de recettes…

    1. Geronimo

      Vous n’avez pas l’impression d’être un peu envahissant sur ce blog ? 🙂
      Votre besoin de visibilité cache à mon sens un petit problème psy…puis vous rendez difficile l’accès aux commentaires vraiment intéressants 🙁

        1. Geronimo

          C’est pourtant très clair. Plein de commentaires souvent pour du remplissage sans aucun intérêt sur le fond . Après je demande pas qu’on soit d’accord, mais j’entre pas dans le moule du politiquement correct dsl .

      1. Aristarkke

        Sûr que déjà, nous ne sommes ni débordés ni éblouis par le nombre de vos commentaires parsemant ce blog, monsieur l’apache.
        Quant à leur qualité, une fois retirée l’acrimonie d’iceux, difficile d’en juger pour ce qui reste comme contenu.
        La critique est aisée, l’art difficile.

        1. Pierre 82

          C’est marrant, l’effet de clan sur le blog.
          Il suffit qu’on attaque un des commentateurs le plus éminents, et la riposte ne tarde pas…

          1. Grosminet

            @ Pierre 82 31 octobre 2025, 14 h 56 min
            « C’est marrant, l’effet de clan sur le blog »
            C’est même pas la question, s’il aime pas les coms d’Ari, il n’a qu’à pas les lire et puis c’est tout.

      2. Jeanne ère

        Aristarkke envahissant? Vous rigolez?
        Nous on l’aime bien notre papy adoré, et moi, en tous cas, j’attends avec impatience ses commentaires, au point que sous un des derniers billets ne voyant pas son commentaire, je me suis inquiétée!
        Si ses commentaires et les nôtres vous paraissent envahissant, pourquoi n’allez vous pas psychanalyser d’autres sites conformes à vos idées?

  2. Aristarkke

    « c’est le Black Friday des taxes (et « deux pour le prix de trois »). »
    Plutôt trois pour le prix de cinq, LFI trouvant des gisements encore inexploités…
    Du moins, à l’en croire….

  3. Higgins

    Preuve que ça va mal, même l’Immonde ouvre ses portes à des articles subversifs : lemonde.fr/idees/article/2025/10/30/budget-2026-nous-refusons-de-croire-que-la-depense-publique-est-la-garante-de-la-prosperite_6650286_3232.html

  4. Aristarkke

    « Sacré Français ! Toujours à râler ! »
    Vu que le paragraphe précédent et celui suivant cette maxime, parlent des Grançais, je mettrais volontiers un S à sacré.
    Question de logique de concorde…
    (Bon mais c’est moi, grammar nazi qui le ressent comme tel)

  5. Higgins

    Et Claude Malhuret retrouve une hargne qu’on pensait réservée aux non-vaxxinés : 20minutes.fr/politique/4182549-20251030-taxe-zucman-marquer-opposition-senateur-habitue-coups-eclat-invente-fable-devant-collegues

    1. pabizou

      Sans doute le temps de la campagne . Pour quelqu’un qui prétend défendre les libertés il a quand même été de ceux qui adorent le système Chinois et voudrait bien l’imposer ici . On peut trouver mieux sans chercher trop longtemps .

    1. Husskarl

      C’est faux. C’est l’épargne INSEE ici. Ce qui inclu ta mensualité immo.

      Il faut considérer uniquement l’épargne financière, c’est bien moins élevé.

      1. Dom17

        A quand un organisme de statistiques indépendant?
        En France, tout ou presque, dépend de l’Etat, même les entreprises en subissent les lubies et vexations. Et ça n’empêche pas les sbires au pouvoir de traiter leurs adversaires de fascistes…
        « Tout dans l’Etat, rien contre l’Etat, rien en dehors de l’Etat. » (Mussolini). Pour rappel, les fascismes étaient issus du socialisme…

  6. Higgins

    Jacques Bainville, le grand historien à propos
    d’Alphonse Aulard sur Marat qui réclamait la dictature : « Cette remarque apprendra peut-être à quelques étourdis de tous les temps que la dictature n’est pas fatalement de droite, qu’elle est souvent de gauche […]. Fustel de Coulanges a montré que, dans la cité antique, le « tyran » était l’homme des pauvres contre les riches, un Lénine qui exerçait la dictature du prolétariat ». Page qui n’a pas pris une ride ! Autre commentaire dont on soulignera la justesse et l’actualité : « Mais la Révolution française, au bout de cent quarante ans, n’est-elle pas déjà méconnaissable ? Deux de ses éléments sont devenus réactionnaires: la liberté et le patriotisme. Le sentiment bourgeois d’une vie indépendante par la propriété ou par les professions « libérales » est entré en lutte avec le socialisme égalitaire. L’internationalisme a cessé d’être aristocratique et le nationalisme est passé à droite »….

        1. Dr.Koala

          Oh je lorgnais du côté de cet auteur, précisément pour cet ouvrage mais j’hésitais, vu vos louanges dithyrambiques la lecture doit valoir le coup.

          1. Higgins

            Elle vaut le coup. Il y a également son ouvrage « Les conséquences politiques de la paix », qui fait écho à l’ouvrage de Keynes, où il prédit dès 1920 un conflit en Europe en 1940 à cause du couloir de Dantzig. Il est hélas mort trop tôt, 1936, pour voir sa prophétie se réaliser. L’ouvrage est brillant car il est le fruit d’une réflexion purement historique. Il est totalement ostracisé car catalogué maurassien.

        2. Dom17

          Une citation de ce grand homme qui invitait à considérer les invariants de l’histoire (par ex la mentalité des peuples) pour comprendre l’enchaînement des évènements.
          « Les difficultés financières, lorsqu’elles sont très graves, deviennent des difficultés politiques: nous l’avons vu à la fin de l’Ancien Régime et sous la Révolution. La question des impôts, lorsque l’imposition doit être très lourde, est redoutable parce qu’elle provoque des résistances et favorise la démagogie: c’est le cas qui s’est présenté à plus d’un moment de notre histoire. Un gouvernement faible est tenté par l’expédient trop facile des assignats, ce qui provoque la ruine.

          D’autre part, compter sur les sacrifices raisonnés et volontaires de toutes les parties de la nation est bien chanceux. D’après l’expérience des siècles passés, on peut se demander si la question d’argent ne sera pas, pendant assez longtemps, à la base de la politique, si, enfin, le pouvoir ne tendra pas à se renforcer et à sortir des règles de la démocratie parlementaire pour soustraire les mesures de salut public à la discussion.
          Déjà en 1926, devant la banqueroute imminente, Raymond Poincaré, revenu au pouvoir, a dû recourir aux décrets-lois. Le déficit n’ayant pas tardé à se reproduire par l’excès des dépenses que provoquent les Chambres, il apparaît qu’il faudra renoncer à des finances régulières et courir le risque d’un grand désordre ou bien, au nom du salut public, nier les droits de la majorité? »

          1. Cerf d

            compter sur les sacrifices raisonnés et volontaires de toutes les parties de la nation est bien chanceux.

            En même temps avant d’en arriver à des sacrifices raisonnés et volontaires de toutes les parties de la nation, il y a des coupes à faire.

            A commencer par le financement des associations et de la presse. Leur financement ne fait pas partie du rôle de l’état s’en passer n’est donc un sacrifice pour aucune partie de la nation.

  7. Aristarkke

    « quasiment une Suisse avec des croissants, »
    Visiblement, Monseigneur ignore si l’on y dit « pain au chocolat » ou « chocolatine » et a préféré botter en touche…
    Spoiler : bibi aussi quoique, dans ses souvenirs, on trouvait au mitan des seventies, de délicieuses maxi-chocolatines à… Lyon…
    (i e un pain au chocolat de dimensions très, très généreuses, question chocolat itou)

  8. Gerldam

    Mais par quel magie cosmique la représentaton dite « nationale » s’est-elle transformée en lêcheurs de bottes de la pire gauchiasserie possible, les islamo-gauchistes, fortement repésentés chez les LFistes?
    Serait-il que le seul choix réservé aux français fût celui entre Charybde et Scylla?
    Entre la peste et le choléra?
    Entre gauchisterie maladive et islamisation forcée du pays?

    1. Aristarkke

      À propos d’épargne échevelée, la prochaine complication UE, forcément UE, autour des découverts bancaires risque d’augmenter cet échevélement. A votre avis ?

        1. Cerf d

          Ca va surtout générer des refus de prélèvements faute d’accord de la banque ou de charges dépassant les 30% et donc des frais de rejets et des pénalités de retard qui coûteront bien plus cher que les agios dont on prétend protéger le consommateur.

          1. nemrod

            Comme à chaque fois que l’on veut « protéger quelqu’un » à sa place et sans lui demander son avis.
            La résultante est qu’il est un peu plus dans la merde.

            1. Cerf d

              CA me rappelle l’histoire d’un oiseau, d’un bœuf et d’un loups sur une route de campagne lors d’un hiver particulièrement rude.

            2. Theo31

              Ça me rappelle les subprimes. Les banquiers devaient filer des crédits aux minorites insolvables au risque de se retrouver devant une commission. Ça s’est super bien passé.

        2. Pierre 82

          Sur les frais, ça risque d’exploser.
          Et ils proposent de refaire un dossier pour justifier que l’impétrant sera capable de rembourser. J’en déduis que s’il ne peut prouver, par exemple, que le remboursement de ses dettes ne dépasse pas 30% de ses revenus, ce sera refusé.
          M’est avis que ce n’est pas anodin, mais je ne suis pas certain d’avoir bien pigé leur nouveau délire.
          Ne pas oublier qu’ils sont complètement hors-sol, et en plus, parfaitement cons. Dangereux cumul.

          1. nemrod

            Y au moins une bonne moitié d’abrutis incapables de comprendre ce qu’ils font et encore moins les effets de bord induits.
            En étant optimiste …( pour la moitié ).
            Raison pour laquelle il faut vraiment que je me fouette bien fort pour trouver une quelconque motivation pour aller glisser un bulletin dans l’urne.
            Et quand ça m’arrive, j’ai invariablement mal au cul.
            On me dit que j’aurais peut être plus mal sans sacrifier au truc…pas sûr.

    2. nemrod

      Y a rien de magique.
      Quand ça a la couleur de la merde, son odeur…et bien c’est que c’est de la merde.
      Applique ça aux suçeurs de gauchiotes et tout s’éclaire.

    3. Dom17

      Ils sont tous soumis au mondialisme (*) qui suppose une immigration forte pour des raisons à la fois politiques et économiques.
      (*) contrairement à la mondialisation qui n’est que la multiplication des échanges, le mondialisme est un projet politique d’unification totalitaire du monde par dissolution des souverainetés nationales. L’UE en est en quelque sorte le laboratoire.

      1. Val

        @Dom Je crois qu’ils sont surtout soumis à la réalisation de leurs désirs personnels (orgueil , puissance , stupre , lucre … ) et ce quoi qu’il en coûte aux autres …

  9. Theo31

    Idriss l’a dit un jour, l’Etat ne promulgue jamais de lois inutiles. La taxe sur l’épargne dite Sapin 2 attend bien au chaud d’être appliquée. Ils prennent des gants pour piquer l’argent des Russes, ils n’en prendront pas avec les Français.

    Sur le 0,5 % de croissance, combien sont dûs à Moktar et Onlyfans ?

    1. La croissance de 0.5% est due presqu’exclusivement à la variation positive des stocks entreprises (ils ont augmenté). Si on corrige de cet effet, on est en récession.

      1. Guillaume P.

        Ou un mensonge de plus des officines. Les bolcheviques types ne sont même pas foutus de compter les employés de l’état ou des hôpitaux, comment croire qu’ils puissent faire autre chose qu’un jet de dé sur un coin de table avec quelques petites améliorations créatives.
        Nous sommes peut-être en sévère récession économique.

        1. Dom17

          Vu le nombre de faillites, c’est probable. Le PIB est gonflé à l’hélium.
          En faisant le calcul réel de l’accroissement de la richesse nationale en de 1976 à 2019, on trouve 92% au lieu des 127% officiels. En enlevant l’immobilier dont le calcul repose en grande partie sur les loyers fictifs, on trouve +63%.
          En ne gardant que la production réelle agriculture, industrie, construction, commerce, réparations…, il ne reste de 48% d’augmentation.

          https://reseauinternational.net/economie-ils-nous-mentent-depuis-50-ans/

      2. Aristarkke

        Je pense qu’on peut miser sur des statistiques arrangées pour tenter d’amadouer les agences de notation, entre autres publics. D’où la béatitude tambourinée par la PreSStituée qui bercerait les esprits de nos polytocards…
        +0,5%…

      3. Higgins

        Je pense que les taux de croissance faramineux enregistrés par ce pays depuis une quinzaine d’années tiennent plus de l’injection d’argent public sous forme diverse que d’une réelle et saine activité économique. Un peu comme un sportif qui se dope et en plus, dans notre cas, avec un succès très limité. Je ne sais plus si c’est Marc Touati ou Charles Sannat qui en parle et qui en fait la démonstration dans une vidéo assez récente.

  10. Higgins

    Pour ceux qui apprécient Marcel Pagnol, Netflix a la bonne idée de diffuser ses principaux films remasterisés et restaurés en ce moment. Parmi ceux-ci, Topaze avec Fernandel (1951). Dans ce dernier, Topaze, brave professeur de morale, découvre malgré lui la réalité du monde et fini par passer du côté obscur de la force qu’il combattait. Film empli de cynisme et de désabusement, Pagnol y dresse un portrait sans concession du monde politique. Ça n’a pas pris une ride!!!

  11. Student of Liberty

    « autant de perte pour une partie de l’économie française qui ne peut bénéficier de mettre cet euro au travail »

    On espère quand même que le banquier fait son boulot et que lorsqu’on lui prête un euro (sous forme de compte-courant, de compte à terme ou d’obligation), il le prête à quelqu’un d’autre qui en a besoin. Ce n’est pas parce que les financements sont intermédiés qu’ils n’existent pas… Attention au biais keynésien qui considère qu’un euro non dépensé mais épargné est un euro perdu; non, les euros sont dépensés ou investis et ne sont pas perdus (sauf à placer des billets de banque sous un matelas ou dans le réfrigérateur – le four n’est pas conseillé)

    1. Bien sûr, cependant le travail du banquier et celui du client n’est pas le même. Celui du banquier est hautement contraint (en gros, il n’a pas le droit de mettre l’euro où il veut). Ceci joue énormément sur l’économie.

      1. du

        C’est aussi un boulot à plein temps de spécialistes de trouver à investir et ce n’est pas à la portée de Madame Michu . Ma banque trouve le moyen de paumer mon argent sur les unités de compte de ma modeste assurance vie , ce n’est pas très incitatif …

  12. Citoyen

    « de l’autre les parlementaires font tout pour aspirer l’épargne »
    Dans le cas présent, « aspirer » est le terme qui convient le mieux …
    Il faut ne pas perdre de vue que les dits « parlementaires », qui veautent les impôts et taxes, font partie de cette masse informe (un blob) qui vit sur le dos des contribuables … Et donc ce n’est pas eux qui vont scier la branche ……
    Ce qui fait que pour le coté suicidaire de la boulimie, ils sont dans le déni … jusqu’à ?…

  13. hub

    « IL faut taxer les pauvres. Evidemment, ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais il y a beaucoup de pauvres » écrivait Alphonse Allais

  14. Aleph

    On a vraiment l’impression que toute la classe politique, déjà bien folle, est en pleine crise, favorisée par la destruction de tous repères opérée par la dissolution, la « drôle de succession » de gouvernements impotents, inaudibles, invisibles et incapables, et le marasme total des assemblée, maigre récompense de campagnes électorales brusquées par l’Elysée en 2024. Ils n’ont absolument aucun espoir de parvenir à quelque chose d’utile pour le pays, et ce, depuis très longtemps.

    Là, ils n’en peuvent plus et disjonctent totalement dans une fuite en avant hallucinante, et néanmoins préparée depuis des semaines par un travail de bourrage de crâne manifestement organisé au profit de tarés grotesque comme Zouzouman.

    1. Dom17

      Leur volonté de censurer les RS est l’expression de leur panique à l’idée que les Français pourraient découvrir toutes leurs soumissions, trahisons, corruptions, lâchetés (liste non exhaustive)

  15. Val

    A la fois H , comme me l’a souligné récemment un jeune (enfin … c’est lui qui le pense) si les français arrivent encore à épargner c’est qu’ils ne sont pas assez taxés. Pour un LFI , tant qu’il te reste un balle c’est qu’il a un problème de taxe inopérante. H il faut bien comprendre que leur logique n’est pas la nôtre.

    1. Aristarkke

      Mais si les mensualités de crédit immobilier ou automobile sont comptées dans le niveau d’épargne, cette dernière vraiment réelle ne doit pas être aussi épaisse qu’escomptée.

  16. Grosminet

    « Enfin, la structure même de cette épargne, qui croît essentiellement grâce aux individus de 50 ans et plus, rappellera que les jeunes générations sont actuellement les moins capables d’épargner »
    Rien qui ne me semble anormal. Une fois la baraque payée et les gosses foutus dehors à leur compte, c’est plus facile d’épargner…

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