Si l’actualité française a surtout été marquée récemment par les délires budgétaires des différents partis tous résolument pro-dépense, le reste du monde, indifférent aux gesticulations françaises, continue d’avancer. C’est ainsi qu’au milieu de ce qui ressemble à une guerre commerciale, Donald Trump a rencontré son homologue chinois Xi Jinping.
Et alors que beaucoup pariaient, à tort, sur un accroissement des tensions sino-américaines, force est de constater … le contraire.
Les semaines et les mois précédent avaient été le théâtre de hausses de tarifs douaniers de la part des États-Unis, ainsi qu’une restriction à l’exportation des terres rares de la part de la Chine (qui en possède un quasi-monopole). Compte-tenu du poids des deux économies et de leur interconnexion, la situation était, de prime abord, particulièrement problématique.
Cependant, il ressort de la réunion entre les deux présidents que la Chine va faire en sorte que les États-Unis puissent acheter plus facilement des terres rares et que, de leur côté, les États-Unis vont suspendre les restrictions visant des entreprises chinoises placées sous surveillance. Mieux encore, les frais douanier américains vont être réduits, passant de 20% à 10%. En compensation, la Chine s’engage à acheter plus de produits fermiers venant des États-Unis, dans un troc digne d’un jeu vidéo « +10 minerais, -20 haricots ».
Un autre point de tension a été abordé lors de cette rencontre, portant sur l’épineuse question taïwanaise. Le président chinois a cependant confirmé au président américain que rien ne serait tenté vis-à-vis de l’île de Formose tant que Trump serait président.
Eh oui : ceux qui continuent de prendre Trump pour un éléphant (républicain ?) dans un magasin de porcelaine (chinoise ?) en seront pour leurs frais puisqu’une fois encore, les gesticulations préliminaires – qui laissaient imaginer le pire – n’ont servi que de base de négociation à des arrangements beaucoup plus diplomatiques et posés.
Ces négociations s’inscrivent en réalité dans la politique classique que mène Trump depuis son premier mandat, à savoir une diplomatie personnelle et mercantiliste. S’il est bien sûr trop tôt pour voir les résultats de cette réunion avec la Chine, on peut néanmoins constater que les choses vont dans le bon sens et qu’on a assiste à un rapprochement entre les deux pays.
L’actualité mentionne souvent le G7 (en tant que groupe des sept plus grandes puissances influentes occidentales), tout comme on évoque parfois le G20 qui réunit les vingt nations les plus puissantes. Le format G2, nettement moins connu, regroupe les États-Unis et la Chine et illustre bien la nouvelle configuration mondiale, dans laquelle c’est surtout ce couple, plus que le G7 ou le G20 qui désormais compte pour la destinée du monde.
C’est assez logique : ces deux énormes économies, même si elles cherchent à gagner leur indépendance, sont très interconnectées. La Chine est ainsi actuellement le quatrième partenaire commercial des États-Unis en matière d’exportation de biens et la troisième source des importations américaines, expliquant d’ailleurs le déficit commercial en faveur de la Chine dans le domaine. Inversement, en matière de service, on assiste à un surplus commercial de la part des États-Unis.
Cette place prépondérante du couple sino-américain ne vient pas de nulle part. L’actuelle course technologique est le principal moteur de la croissance, à tel point d’ailleurs que ces deux pays ont creusé un écart marqué avec le reste du monde. Rien qu’en matière d’intelligence artificielle par exemple, le secteur privé de ces deux pays ont chacun investi des centaines de milliards de dollars dans cette technologie : plus de 400 milliards pour les Américains et plus de 100 milliards pour les Chinois entre 2013 et 2024. En comparaison, le Royaume-Uni, le troisième pays à avoir le plus investi dans ce secteur, n’a été capable d’investir que 26 milliards.
Du reste, tant en matière d’intelligence artificielle que pour d’autres technologies, on comprend que ces deux pays ont besoin l’un de l’autre : d’un côté, les États-Unis ont besoin des terres rares chinoises qui sont nécessaires à produire les composants informatiques qu’on retrouve partout dans l’industrie. De l’autre côté, la Chine nécessite certains produits et services américains.
Bien sûr, cette interdépendance peut se réduire dans le futur, en profitant pour les deux concurrents de l’avantage d’être des « pays-continents » : les États-Unis disposent par exemple d’importantes réserves de terres rares qui pourraient être exploitées, pendant que la montée en gamme des produits chinois pourrait offrir une plus grande indépendance technologique à l’Empire du Milieu.
Autre atout, ces deux pays disposent d’universités et de formation de classe mondiale : pendant que les Américaines continuent de truster les premières places, on assiste à une explosion des universités chinoise dans les classement internationaux comme celui de Shanghai, tout particulièrement dans le domaine de l’ingénierie.
Ces différents éléments s’accumulent et laissent penser qu’il est très improbable qu’une véritable guerre, frontale et destructrice, survienne entre ces deux pays, au-delà même de l’aspect plus stratégique que ce sont deux puissances nucléaires. En somme, en lieu et place de la Guerre froide qu’on avait connu entre les Américains et les Soviétiques, les nouvelles relations internationales tiennent plus d’une colocation sino-américaine où les deux puissances se chicanent un peu pour la télécommande du monde mais se mettent d’accord sur celui qui va sortir les poubelles et c’est souvent l’Europe.
D’ailleurs, dans ce partage, c’est la question qui revient : quelle pourra être la place de l’Europe et de la France ?
Le commerce européen et français sont étroitement liés à celui de la Chine et des États-Unis. Pourtant, l’Europe et la France disposent d’un potentiel mal exploité : leur vivier de main-d’œuvre très qualifiée et d’ingénieurs de bonne qualité. Avec un environnement plus favorable aux affaires et à l’entrepreneuriat, elles pourraient déployer des technologies innovantes.
Ce n’est pas un rêve inaccessible : rappelons par exemple que les prix Nobel de physique sont très souvent des européens et notamment des Français… Qui exercent souvent dans les pays anglosaxons. Plusieurs pointures de l’intelligence artificielle comme Yoshua Bengio ou Yann LeCun sont français mais exercent hors Europe (en l’espèce au Canada et aux États-Unis).
Une déréglementation, une simplification bureaucratique et une baisse des taxes et ponctions qui s’abattent sur les industries et les nouvelles technologies européennes donneraient une solide carte à jouer de la France et de l’Europe face à la Chine et aux États-Unis.
Car après tout, après s’être volontairement interdit d’exploiter leurs ressources minières (par écologisme total) ou financières (par socialisme terminal), que reste-t-il d’autre aux Européens que leurs cerveaux ?





Deux mastodontes peuvent choisir de s’unir, au moins temporairement…
If you can’t beat them join them…
L’union de la Russie et de la Chine signerait la fin des thalassocraties. Et l’union militaire des deux premiers avec l’Iran permettrait de fermer le claque merde des dirigeants européens.
union avec l’Iran !!! pas tant qu’il y aura les ayatollahs en tout cas…..
c’est déjà bien entamé il me semble.
Et le partage des zones d’influence est plus facile à réaliser, une menace étant écartée au moins temporairement. Sera-ce un traité de Brest-Litovsk ?
Il n’y a pas que les IA qui justifient la compétition. La robotique de part et d’autre du Pacifique est aussi en plein essor avec un troisième larron qui se pointe : la Russie. Certes, ce dernier candidat est visiblement quelques niveaux en dessous des deux premiers (une démonstration officielle ne s’est pas bien passée) mais il n’y a aucune raison de se gausser de la Grance puisque nous n’alignons rien de semblable… au niveau russe…
Nous devons en être restés au niveau des automates insérant les bouchons attachés dans les usines d’embouteillages…. Si ces machines sont européennes d’origine…
x.com/Normanknight27/status/1988505974022279590?
Certains cerveaux européens sont brillants. Très brillants même.
Mais beaucoup d’entre partent
Parce que les cerveaux qui sont au pouvoir ont pour préoccupation unique de leur couper les ailes (et ils ne s’en rendent même pas compte).
La vache UE regarde passer les trains.
Concernant les nobel, toute proportion gardée, je tente toujours de valoriser un modeste brevet en France pour applications indutrielles.
Après des mois de prospection, présentations techniques et autres dossiers, j’ai finalement le soutien ‘moral’ de plusieurs structures comme le CNRS, le CEA ou la DGA qui valident mon concept:
– ‘Vas-y mon petit’
– ‘Mais les sous ? Le prototype vaut moins de la moitié de la moquette à Macron (Ouroboros, 200k€)’
-‘Pour ça, tu vas voir aux US et tu reviens nous voir après’
Même quand on ne veut pas fuir, ces abrutis poussent les ingénieurs dehors.
Affligeant.
On doit être fier d’une structure qui impose que les bouchons en plastique restent attachés à la bouteille…
Bon, bien sûr, il y aura toujours des séditieux : instagram.com/reel/DN-L_hRWnJM/
L’illustration d’un peuple sain d’esprit séquestré dans un asile tenu par des fous.
Il ne faut pas être sain d’esprit pour voter deux fois pour necron.
Je vois bien necron et tous les branleurs de l’ena participer à ce club d’ailleurs …
lemonde.fr/intimites/article/2025/11/11/ces-clubs-de-branle-ou-des-hommes-se-masturbent-a-plusieurs-je-me-fais-plaisir-et-je-montre-mon-plaisir-aux-autres_6653037_6190330.html
Quel pourcentage reçut Nécron en 2022 par rapport au total de la population?
De mémoire 10-12% au premier tour et 25% dont la moitié par défaut au second.
Pas de quoi pavoiser.
Ce qu’ils appellent « démocratie », ce sont les institutions. Des institutions qui permettent d’élire un type avec une minorité et de le maintenir en poste alors qu’il est quasi-unanimement détesté.
Rien à voir avec le pouvoir du peuple…
Vu les Nobel de la paix ou de littérature , on se demande ce que ça vaut …
On a nos prix Nobel d’économie, aussi. Des vrais cadors.
Il y en a même un qui dit que le problème de la France, c’est l’évasion fiscale et qu’il convient d’augmenter les prélèvements.
Et tu n’es pas d’accord avec le Camarade prix Nobel, camarade Pierre ? aurais-tu des lectures subversives ?
Patron je vous trouve bien dur avec la France . Nous avons les énarques, et pas un un mot sur cette merveille du monde . Blague à part, il y a peut-être aussi une tentative de la part de Trump d’empêcher ou au moins ralentir le rapprochement Chine-Russie . Après avoir cassé les accords UE-Russie et démoli le tissu industriel européen avec la complicité des dirigeants européen et de l’OTAN les USA ont accéléré ce rapprochement . Prendre Trump pour un imbécile est une erreur d’ideologue . Comme on peut le voir, heureusement qu’on a les énarques .
Si les chinois et les Russes finalisent leur coopération avec l’Inde et l’Iran, ça va faire mal. Beaucoup de pays voudront entrer dans les Brics.
« L’actuelle course technologique est le principal moteur de la croissance, à tel point d’ailleurs que ces deux pays ont creusé un écart marqué avec le reste du monde. Rien qu’en matière d’intelligence artificielle par exemple »
C’est bien beau d’investir dans l’IA, mais qu’en restera-t-il ? Y’a comme un parfum de bulle internet des années 90 dans l’air… et pendant ce temps, la Chine n’est toujours pas capable de fabriquer des avions
qui tiennent la routedignes de ce nom…Oui, bien sûr il y aura bientôt une implosion de la bulle de l’IA, comme il y a eu une bulle internet. Faut bien nettoyer le marché, infesté par tout et n’importe quoi, avec des surévaluations stratosphériques. Normal.
Et pas plus que l’effondrement de la bulle internet n’a signifié la fin d’internet, celle de l’IA ne sera que le commencement d’une nouvelle ère dont l’UE sera également exclue en grande partie, vu nos politiques de débiles.
« … la Chine n’est toujours pas capable de fabriquer des avions qui tiennent la route dignes de ce nom… ». Plus de 1000 exemplaires vendus indique plutôt le contraire, non ? : wikipedia.org/wiki/Comac_C919
« Durant l’année 2024, le C919 a représenté 25 % des commandes mondiales d’avions moyen-courrier enregistrées dans le monde. »
Et je ne parle pas des avions de chasse…
@ Higgins 12 novembre 2025, 9 h 48 min
Rhôo, Major, 1000 de vendus pour… 15 de fabriqués 😀 bien que de conception récente le Comac 919 est techniquement dépassé, fabriqué avec trois quarts de composants importés, même pas certifié sauf en Chine bien évidemment, et en plus ils traînent à le fabriquer… quand aux avions de chasse c’est pire encore. Fiabilité dramatique. Non Major, dans ce domaine les chinois sont à la ramasse.
Ce qui ne veut nullement dire qu’ils resteront encore longtemps à la traine.
C’est en apprenant qu’on devient apprenderon.
@ Pierre 82 12 novembre 2025, 10 h 22 min
Et pour apprendre il faut lire, car c’est en lisant qu’on devient liseron.
Tout comme c’est en sciant que Léonard devint scie.
Pourtant, l’Europe et la France disposent d’un potentiel mal exploité : leur vivier de main-d’œuvre très qualifiée et d’ingénieurs de bonne qualité.
Pour la France, je crains que ça ne dure pas. Même pas sur que les futurs bacheliers comprennent mon calembour, vu qu’il n’apprennent plus le passé simple.
Il y aura tjs une frange très compétante mais la masse s’appauvrira (intellectuellement et pécuniairement).
Quand la base de sélection diminue trop, ça se ressent.
Pythagore semble être un matheux avec son pétaradant « compétant »
Oui il y a toujours des grandes écoles dieu merci.
je suis étonné que micron s’en soit pas encore pris à saclay …
Große erreur, j’ai horreur des maths, mais par contre j’adore la physique et la chimie. Je travaille aussi quotidiennement dans 3 langues, donc il m’arrive de me mélanger les painsseaux.
Je te laisse ton appréciation qui n’est à mon humble avis plus adaptée à la situation présente. Les occidentaux, Airbus en tête, ont eu bien tort de donner une partie des clés de l’industrie aéronautique aux chinois. Pendant longtemps, ils ont copié servilement mais ça c’était avant. Des compagnies aériennes installées comme Ryanair témoignent d’un réel intérêt pour le C919. Je veux bien croire qu’il est plein de défauts mais je me garderai bien de le regarder comme un produit de seconde zone. Quant à l’industrie aéronautique chinoise, j’ose espérer que les dirigeants occidentaux la prennent au sérieux. En matière de business, l’orgueil est un bien mauvais conseiller.
vu ce qui s’est passé dans les derniers échanges indo-pakistanais…
@ Higgins 12 novembre 2025, 11 h 38 min
« Les occidentaux, Airbus en tête, ont eu bien tort de donner une partie des clés de l’industrie aéronautique aux chinois »
Faut pas prendre les occidentaux pour de trop gros cons non plus, ils ne filent pas les dernières technologies aux chinois. Dans le cas du C919 par exemple, celui-ci n’a pas le droit à des moteurs de dernière génération. C’est de bonne guerre, les noiches font la même chose dans l’autre sens avec les technos de batteries.
« Des compagnies aériennes installées comme Ryanair témoignent d’un réel intérêt pour le C919 »
Va déjà falloir le faire certifier. On en reparle dans 10 ans si tout va bien. Et accessoirement il faudra travailler dur sur le marketing pour convaincre les clients occidentaux de monter dans des zincs made in RPC. C’est pas gagné.
« Quant à l’industrie aéronautique chinoise, j’ose espérer que les dirigeants occidentaux la prennent au sérieux »
Pour l’instant pas vraiment. Ils leur reste encore beaucoup de travail, tant en ce qui concerne la maîtrise du produit que les capacités de production.
Ce nest pas le cas des russes qui ont toujours su fabriquer des avions. Aujourd’hui, ils fabriqquent leurs propres moteurs pour aviation civile. Les moteurs militaires, cela fait 80 ans qu’ils en font.
https:/ /lemediaen442.fr/une-puce-analogique-chinoise-1000-fois-plus-rapide-que-le-nvidia-h100-la-fin-de-lhegemonie-numerique/
Les ponts plutôt que les avions. Nous ne devrions cependant pas faire les cadors, nous avons eu Malpasset.
Il n’empêche que je plains le personnel du bureau d’études ainsi que tous ceux ayant travaillé sur ledit pont hormis les exécutants.
Certains risquent de se retrouver dans des camps joyeux.
ladepeche.fr/2025/11/12/un-pont-flambant-neuf-secroule-en-chine-la-terrifiante-video-de-leffondrement-13047138.php
Ca s’est mal passé en effet.
les chinois construisent à la va-vite, ces images ne sont pas très étonnantes.
on a aussi des villes entières inhabitées …
Et il y a de cela moins de dix ans, un pont important s’est écroulé à Gênes…
Et à Dresden (construction est-allemande toutefois).
Ni des ponts arrivant à passer le cap de la première année d’utilisation…
C’est tectonique , deux plaques continentales entrent en collision sur un temps géologique , à terme , après immobilisations et innombrables séismes , il y aura subduction , et la Chine apparaît comme la puissance ascendante .
L’Europe , la carte n’est pas le territoire , sur le papier potentielle grande puissance n’est qu’un agglomérat de plaques mineures .
La Russie , paradoxalement , pourrait avoir un rôle stabilisateur penchant alternativement d’un bord à l’autre …
Leurs ressources minières sont à la fois sources de la puissance et des difficultés des russes.
Elles leur permettent une relative autonomie stratégique et des rentrées d’argent conséquentes (l’URSS ne survivait que du pétrole, tiens, comme les pétromonarchies en Orient !) mais attisent les convoitisent depuis plus d’un siècle.
Nos ressources à nous Français sont matérielles dans les ‘colonies’ (mais c’est bon, macron finit de détruire notre territoire maritime, qu’on ne prospecte pas de toutes façons) et intellectuelles en métropole (c’est bon, macron finit de buter inventeurs et investisseurs en taxant à outrance et en muselant par dirigisme).
Voilà où mènent les gestionnaires avec un QI à la température attal.
« les gestionnaires avec un QI à la température attal ». Pour paraphraser Pierre Desproges, parlant des journalistes sportifs, il s’agit plutôt d’un QI dont la valeur est celle de leur température anale 😉
Séminaire récent sur l’innovation et la valorisation de la défense. Présenté par des agents féminins charmants qui détaillaient le gloubi boulga administro-comptable imbittable.
Les grands axes de la défense ?
– agilité de la prod (pousse-toi le col bleu, ça manque d’IA)
– des IA jusque dans la gestion de l’eau des chiottes
– un usage raisonnable de l’énergie, faut éteindre les lumières en sortant
– recyclage des obus et tanks éco responsables
– hydrogène parce que pourquoi pas (des réservoirs pas dangereux du tout de 300bars avec toujours moins de rendement volumique qu’un bon vieux diesel…)
– clou du pestacle, el famoso ‘la féminisation, une priorité’
Voilà voilà, nous ne sommes pas sortis des ronces.
Il faudrait mettre un petit autocollant dans les avions de chasse sur le bouton post-combustion pour que les pilotes évitent de l’utiliser. Ca crache un max de CO2 la PC.
Les missiles balistiques aussi, faudrait les lancer avec des élastiques géants, les propulseurs à poudre, ca pollue.
J’en connais un qui fait des formations à l’écoconscience dans les entrprises. Aucune formation scientifique (école de commerce), jamais fait pousser une plante de sa vie.
Au moins, avec de telles flèches, une guerre de haute intensité ne durera pas longtemps…
Oui, c’est affligeant. Pour ma part, je m’en tiens bêtement à ce qu’à dit un jour Georges Patton à ses troupes : « Vous n’êtes pas là pour mourir pour votre pays, vous êtes là pour que le c… d’en face meurt pour le sien!!! ». C’est cru mais c’est d’une justesse absolue.
Ate Chuet dans une de ses dernières vidéos où il commentait l’imbécile sacrifice de soldats des forces spéciales ukrainiennes envoyées à la mort à Pokrovsk, indiquait qu’en août dernier, la Russie avait acheté 500 000 km de fibre optique à la Chine… Ce simple chiffre suffit à démontrer l’impasse dans laquelle se trouvent les forces armées occidentales. À supposer qu’elles puissent faire maintenant un tel effort financier en plus des autres (renouvellement des aéronefs, des bâtiments de guerre, des blindés, des missiles voire des petites munitions, etc,…), les effets de ce dernier ne pourraient avoir d’effets visibles avant trois ou quatre ans. Trop tard comme disait MacArthur. Alors les délires sur la guerre à dimension écologique ou genrée, c’est du décor en carton pâte.
lemediaen442.fr/la-grande-illusion-larmee-francaise-a-lepreuve-des-realites-sylvain-ferreira/
Must read:
pjmedia.com/sarah-anderson/2025/11/11/tracking-china-in-the-americas-hongqi-bridge-goes-falling-down-n4945875 (voir surtout le passage sur le barrage)
pjmedia.com/vodkapundit/2025/11/11/how-the-hell-did-we-let-china-buy-a-trailer-park-right-next-to-a-stealth-bomber-base-n4945869
En 2020, la Rand Corporation recommandait une guerre directe contre la Chine. Elle recommande désormais d’y aller plus calmement et de coopérer.
Formidables, ces sociétés de conseil. Ils sont supposés avoir une vision stratégique.
Des gars capables de provoquer une guerre, et ensuite, quelques années plus tard, prétendre qu’il faut y aller mollo.
Ce sont surtout des girouettes qui changent d’avis selon le client du moment, et qui facturent un max leurs conseils à la con.
Tout ça parce que ceux qui sont supposés « diriger le pays » ne sont même plus capables de tenir des analyses stratégiques sérieuses.
Et c’est vrai à tous les niveaux, jusqu’à la plus petite mairie qui abrite la moindre décision derrière des cabinets de conseil…
Un pognon de dingue?…
et en 2019, elle recommandait la guerre en Ukraine, mais en remarquant qu’elle coûterait très cher aux Ukrainiens.
hé hé
lexpress.fr/monde/europe/ukraine-une-nouvelle-affaire-de-corruption-secoue-jusquau-sommet-de-letat-NTZCVLJUOJHK7PYR4UMLOKUG24/
rien de négatif à dire sur ce billet mais ça non :
« diplomatie personnelle et mercantiliste »
Le mercantilisme c’est quand tu fais des excédents commerciaux à outrance , car tu cherches à exporter un maximum, tout en mettant des batons dans les roues aux importateurs.
L’axe centrale de la réflexion politique de Trump depuis 20 ans est entièrement fondée sur la lutte contre le mercantilisme, à savoir le commerce de mauvaise foi !
Seul un mauvais paramétrage de l’IA a pu faire commettre cet impair à H16.
Trump supporte pas qu’on se foute de la gueule de son pays , avec des pays qui importent des tas de choses chez lui et qui se planquent derrière de nombreuses barrières non-tarifaires et réglementaires pour ne pas accepter certains produits US.
Trump a été élu là dessus ! Il tape du poing sur la table sur cet aspect et il a entièrement raison.
HALTE AU MERCANTILISME ! OUI AU FAIR-TRADE !
Fair Trade? Américain?
Avec ce qu’ils ont fait pour couler le Concorde et les briquets BIC?
Les ricains, ils sont « fair » seulement lorsqu’ils ont l’avantage.
Oui, c’est assez pitoresque de voir les US se draper dans le fair trade…
Je ne dis pas qu’ils ont toujours eu tort de profiter de leur supériorité, mais de là à faire la morale.
Le problème avec l’UE, ce n’est pas qu’ils ne font pas vraiment de commerce très équilibré, mais c’est surtout que pour ce faire, il faut avoir de bons arguments si on veut jouer sur ce terrain.