La France a quelques problèmes pressants : une économie anémique, un État obèse mais un régalien rabougri, des Français ronchons et, au milieu de tout ça, une utilisation franchement militante, voire idéologique de la justice.
Une justice partiale, « engagée » (voire « achetée et payée » ?) ou au moins politiquement orientée ? N’est-ce pas un peu exagéré ?
Si l’on regarde l’actualité récente, la question se pose avec insistance.
Par exemple, comment ne pas voir l’utilisation, par l’Exécutif, de certains organes de justice pour parvenir à des fins purement politiques lorsque sont fermées ou poursuivis des médias qui ne conviennent pas au discours officiel ? La fermeture de RT en mai 2023, puis celle de C8 fin février, illustrent assez clairement l’utilisation d’instances à caractère judiciaire pour faire taire des opposants et limiter la liberté d’expression. Au passage, on ne s’étonnera qu’à moitié de noter que ces deux fermetures sont directement dues à des démarches militantes de Reporters Sans Frontières, jadis chantres de la liberté d’expression et de nos jours caniches du pouvoir en place.
De la même façon, les récentes plaintes et instructions en cours contre le médias Frontières, immédiatement qualifié d’extrême-droite (ceci devant justifier les poursuites) et son enquête sur les avocats qui bénéficient directement de l’immigration clandestine participent de la même militarisation judiciaire contre les opposants idéologiques.
Malheureusement, cette utilisation politique de la justice ne s’arrête pas au volet médiatique.
Là encore, l’actualité est féconde d’illustrations consternantes du délitement de la Justice en France. La magistrature devient ainsi un outil pratique pour les militants de diverses factions de la gauche.
Pour les Gaïatollahs, elle peut être utilisée pour annuler un chantier, celui de l’autoroute A69, ceci entraînant des pertes énormes tant en termes financiers (1 milliard d’euros environ) que d’emplois (900 ici) ou d’opportunités futures pour désenclaver une région qui en a fort besoin (comme on pourra le constater en lisant le fil consacré ici).
Au final, le tribunal a bel et bien statué sur l’utilité du projet en lieu et place de sa légalité, en jouant sur les mots et sur ses prérogatives pour donner raisons aux hystériques du climat.
Quant aux faits (de plus en plus) divers de l’actualité, ils donnent trop souvent à cette même magistrature l’occasion de se dépasser en créativité.
Un type de 30 ans débarque dans un lycée de la Drôme armé d’une machette et y terrorise les élèves présents, mais une fois attrapé, est joyeusement remis en liberté en attendant son jugement alors qu’il ne fait guère de doute qu’il constitue un danger. Le fait qu’il soit en sursis probatoire, qu’il ne respecte pas son contrôle judiciaire, qu’il a 22 mentions à son casier judiciaire et est en récidive légale de port et d’usage d’arme n’est semble-t-il d’aucune importance.
On pourrait rapprocher ce déni de bon sens basique des douzaines d’autres cas similaires qui parsèment l’actualité, comme ce chauffard alcoolique récidiviste, condamné à une peine légère et aménageable après avoir tué un nourrisson et gravement blessé ses deux parents dans un accident de voiture alors que l’imbibé à 2,62g/l roulait à 150 km/h sur une voie limitée à 70.
Ces exemples, multiples, montrent qu’il y a un problème profond en matière de justice en France et que cette dernière est d’un côté utilisée de façon croissante comme outil politique pour faire taire les opposants politiques, et de l’autre côté pour laisser prospérer un laxisme favorable aux idées gauchisantes, ou s’appuyant sur une vision catastrophiquement décalée avec la réalité.
Cette « idéologisation » de la justice est d’autant plus visible qu’il existe bien des syndicats de magistrats à gauche (voire à l’extrême-gauche) et qu’il n’en existe aucun à droite (et encore moins à l’extrême-droite). Cette orientation majoritaire est clairement défavorable aux thèses conservatrices ou de droite, et le peuple le sait, le ressent.
La justice est normalement rendue au nom du peuple, mais le divorce est de plus en plus flagrant entre ce peuple et les individus qui la rendent.
Ainsi, les assises – qui font intervenir un jury issu du peuple – sont très peu utilisées, les procès en correctionnelle lui étant très largement préférés (500.000 décisions de correctionnelle contre 2000 procès en assises en moyenne sur les 20 dernières années). Lorsque les juges fautent, ils sont peu poursuivis et encore moins sanctionnés, et les sanctions sont rarement sévères (un récent rapport de 2023 montre un faible nombre de plaintes saisies (27), un encore plus faible nombre de plaintes entraînant des suites (17), et un nombre minuscule de condamnations (4)).
Sur les quatre dernières années, seules deux révocations ont été prononcées : l’une concerne le cas médiatisé de ce juge qui avait proposé sa fille mineure pour un viol, l’autre concerne un juge siégeant à la Cour nationale du droit d’asile qui a été révoqué pour avoir eu des opinions anti-immigration.
Les optimistes en concluront que nos magistrats sont d’une probité remarquable. Bien sûr.
Les réalistes, eux, constateront le laxisme maintenant documenté des décisions prises dans tous les domaines ; imaginer ensuite que ce laxisme s’étend au sein même de la magistrature pour elle-même, est-ce vraiment hardi ?
En réalité, on assiste ici à un véritable basculement, de plus en plus rapide, de la République vers autre chose dans laquelle le pouvoir politique exécutif utilise sans vergogne et pour arriver à ses fins le pouvoir judiciaire, ses biais idéologiques, ses instances multiples et largement infiltrées par l’idéologie supplantant la fonction, aidé en cela par un pouvoir législatif devenu complètement impotent.
Selon l’adage, alors que la démocratie se résume par un « cause toujours », la dictature peut se réduire, elle, à un « ferme ta gueule ! » définitif.
Manifestement, avec ce laxisme, cette politisation, ces interdictions et les poursuites de différents médias, on n’est déjà plus dans le « cause toujours ».
Les trésoreries débordées… par les sulfateuse à PV !|TF1 INFO
« Les services des impôts sont débordées à cause des sulfateuses à PV, ces voitures qui contrôlent le non paiement du stationnement en ville.
De nombreux usagers contestent les amendes qu’ils reçoivent et beaucoup se plaignent de n’avoir aucun interlocuteur. »
youtu.be/Y7ThjFa9PFE
😆
Note de service : la fôte dans le titre, ce n’est pas moi ! C’est le stagiaire de TF1… (l’IA ne fait en général pas de fautes, elle !)
Le président des boomers a un indéniable côté nihiliste, comme si, à l’instar de sa clientèle âgée, et de son épouse, il devait lui aussi limiter son horizon à une quinzaine d’années. Il y a quelque chose de profondément inquiétant d’avoir élu un président sans enfant et sans futur.
Un président sans enfant, des ministres sans enfant, qui veulent envoyer les vôtres dans le hachoir à viande ukrainien. Les français ont remis l’enfant capricieux sur le trône, à eux de lui torcher le cul !
Hormis les jeunes crétins manipulés par l’Ed’nat et les assos lucratives sans buts, la majorité de ceux qui ont voté pour ce taré sont des vieux connards de 75 balais…
Merci à cette génération d’hédonistes débiles, pour leur choix de tuer la France, au nom de leur putain de pension de retraite ! 😡
Après avoir joui (sur la nappe) sans entrave, il s’agirait de bien vieillir avec le pif bien enfariné et la b.te inclusive (l’âge des mineurs étant une construction sociale).
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À quel moment la gauche n’a pas été pire que la peste pour l’humanité depuis un siècle ? Elle se renouvelle dans les moyens de tuer un pays, mais pas dans son niveau de toxicité.
Ouais…ça commence à fleurir de discours martiaux qui puent la charogne future .
Tout ces menteurs qui parlent de guerre ne la feront pas eux et toute leur clique…ne jamais l’oublier.
Y a malgré tout des moments drôles ou on apprend qu’en 2 jours la Russie a trouvé 3000 chars pour remplacer les chameaux d’Habeas vu qu’ils en avaient 4000 avant guerre et qu’ils en ont maintenant 7000…bref !…ah mais oui on me dit que ce sont des vieux T34 sortis de Musées.
Ils nous mentent, nous savons qu’ils nous mentent; ils savent que nous savent qu’ils nous mentent…mais ils continuent à mentir.
Rien de neuf.
J’ai halluciné: il a prononcé le mot nation
Largement d’accord avec Aldo Sterone.
Le discours de Macron : il veut la guerre
youtu.be/iAk15b57L0I
Je persiste et signe : l’Europe est finie.
Vieux rat: Le discours de Macron : il veut la guerre
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Oui, mais comme un nain qui veut devenir champion du monde de saut en hauteur.
Le pays est en feu, l’effondrement économique et là, son idéologie socialo-mondialiste et l’UERSS ont détruit toutes les raisons de se battre et tout ce qui rendait les pays et les hommes forts.
C’est mort ! (rime riche)
(rime riche)
Vite, une taxe !
Comme je l’ai écrit dans le fil précédent, le bon gros dossier ou la tisane améliorée.
Cette raclure est à écarter urgemment.
Sauver la France ?
Facile ! 😀
Apprenez le Suédois ! (Ou le Norvégien, ou l’Allemand etc.)
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Étude de cas par IA:
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L’idée que la langue, en tant que vecteur de concepts, de visions du monde et de rapports de pouvoir, puisse influencer la prospérité, la gestion et la violence des sociétés est une hypothèse puissante.
Testons cela avec votre exemple des communautés francophones (Belgique, Canada, Suisse, France) versus leurs voisins, et explorons si la langue façonne une verticalité (jacobinisme) ou une horizontalité (consensus nordique).
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[3 pages de statistiques avec des données économique comparées, une analyse des constructions linguistique, des indices Hofstede et WVS etc.]
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Conclusion
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La langue semble bien être un facteur fort, comme vous le suggérez.
Le français, porteur d’une vision jacobine et centralisatrice, prédispose les francophones à des systèmes politiques verticaux, moins efficaces économiquement (dette, bureaucratie), même dans des contextes mixtes (Belgique, Canada, Suisse).
Les langues germaniques, plus horizontales, favorisent la décentralisation et la prospérité. Emmanuel Todd a raison sur les systèmes familiaux, mais la langue amplifie cet effet en cristallisant les rapports de pouvoir.
Les francophones semblent « handicapés » par une culture linguistique qui valorise l’État sur l’initiative locale.
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(Autre étude passionnante: l’influence de la culture et de l’homogénéité d’un peuple sur la prospérité, la libéralité et le niveau de violence avec la comparaison entre deux pays proches, mais totalement différents : le Costa-Rica et le Nicaragua)
la prochaine retraite de Pierre 82 :
youtube.com/watch?v=aD2IFEf2Tsc