Voyons, tout le monde sait que la justice en France n’est absolument pas laxiste ! La France n’est pas un coupe-gorge !
Ces colonnes sont l’occasion de parfois revenir sur l’un ou l’autre fait divers sordide qui illustre, à chaque fois, un décalage assez patent entre ce qu’on peut attendre de la Justice et ce qu’on voit de son application en France. Les écarts sont grands, et semblent s’agrandir chaque année un peu plus.
Une semaine typique en France
Cette semaine, on pourrait sans mal trouver plusieurs affaires dont le dénouement judiciaire laisse plus que perplexe.
Par exemple, on pourrait évoquer le cas de cette jeune fille, tuée d’un coup de couteau par un jeune de 16 ans à l’époque des faits. Ce dernier sera condamné pour 10 ans, le meurtre n’ayant pas été retenu, au contraire de la minorité du prévenu. Le prévenu comparaissait d’ailleurs libre, ayant déjà exécuté une bonne partie de sa peine. La peine maximale prévue dans ce genre d’affaire et compte-tenu de l’âge du coupable est de 20 ans, et le procureur en demandait 18.
La cour a été fort clémente.
On pourrait mentionner le cas de Jérôme Warmel, décédé à la suite d’un coup reçu par un autre mineur de 17 ans au moment des faits. Ce dernier, jugé par la cour d’assises des mineurs de Saint-Omer pour violence volontaire ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, sera finalement acquitté. Les sept ans de procédures (alors que tous les protagonistes étaient identifiés dès les heures suivant le décès) ont largement aidé à rendre confuse et complexe une affaire qui ne l’était pas. Les plaidoiries et les tergiversations ont amplement bénéficié à celui qui a porté le coup fatal et ont permis de transformer une relation évidente de cause à effet en tétracapillectomie de haut vol.
Le parquet a fait appel, mais ne retenez pas votre souffle.
Une justice mesurablement laxiste
En réalité, ces deux exemples ne sont pas des particularités. Eh non, ce ne sont pas des aberrations d’un système qui marcherait sinon plutôt bien, mais sont des cas d’espèce assez illustratif de la réalité de la justice en France actuellement. Et si cette affirmation pouvait encore, jusqu’à dernièrement, faire l’objet de débat, elle ne l’est plus depuis que l’Institut pour la Justice a mené un travail statistique particulièrement détaillé (qu’on peut lire ici) pour déterminer effectivement le différentiel entre ce que prévoit la loi et ce qui est jugé, entre la peine jugée et la peine effectivement appliquée.
L’écart est dramatique et peut être illustré par le graphique suivant (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :
En reprenant infraction par infraction, crime par crime, les jugements rendus et les peines effectuées, l’Institut a établi un état des lieux consternant de la justice en France en concluant essentiellement à une véritable phobie de l’incarcération : non seulement, la justice est laxiste, mais elle fait idéologiquement et pratiquement tout ce qu’elle peut pour que les racailles, les crevures et les psychopathes ne soient pas convenablement enfermés.
L’idée de tenir les personnes dangereuses à l’écart de la société n’est plus à l’ordre du jour : pour la grande majorité des délits (plus de 90%), les peines de prison ferme sont une minorité des peines prononcées par les tribunaux. Elles sont même une ultra-minorité (moins d’un cinquième des sanctions prononcées) pour 40% des délits.
Pire, dans la minorité des cas où une peine de prison ferme a été décidée, sa durée moyenne étant inférieure à 1 an dans les trois-quarts des condamnations… le prévenu ne voit même pas les murs d’une cellule.
Le pompon est atteint avec les peines prononcées pour « non-exécution d’une obligation judiciaire », qui concernent les délinquants qui ont déjà échappé à la prison et qui ne remplissent pas leurs obligations : pour ceux-là, la justice prévoit 4 mois de prison dont 96% sont aménageables. Soit, en pratique, rien du tout.
Le cercle vicieux laxisme/surpopulation carcérale
De surcroît, deux phénomènes entrent en collision pour accroître le problème constaté.
D’un côté, après des années à répéter niaisement qu’ouvrir des écoles permettrait de fermer des prisons (cela n’a jamais été vrai nulle part, mais les gauchistes aiment le romantisme facile d’une histoire largement fantasmée), les élus de la République trop bienveillante croient maintenant mordicus qu’ouvrir des prisons serait fermer des écoles et faire outrage à la société. Au bilan, on manque cruellement de cellules à tel point que les constructions récentes peinent à compenser les fermetures des plus vieux établissements, largement hors d’âge et pour beaucoup carrément insalubres. C’est un déficit criant qu’on estime à au moins 25.000 cellules, et le double serait probablement plus adapté compte tenu du laxisme actuel décrit ci-dessus.
Ce déficit et la surpopulation carcérale (autour de 124% d’occupation réelle des prisons en 2024) pousse – sans mal – des juges à limiter les peines, multipliant le recours au sursis, aux mesures d’aménagement, aux libérations conditionnelles et autres bricolages pour simplement camoufler le laxisme dont une bonne partie s’explique surtout par une forte tendance à gauche de toute la magistrature : outre les travaux du politologue Luc Rouban ou ceux de Philippe Zarch, ancien magistrat et sociologue qui montrent assez clairement le biais à gauche des juges français, la magistrature française est imprégnée, dès sa formation, d’idées progressistes que la réalité ne corrobore pas ; quant à son orientation syndicale, là aussi largement à gauche voire à l’extrême-gauche, elle ne fait plus de doute depuis des années et participe de l’ambiance générale qui voit la prison comme le dernier des recours au point de ne presque plus l’utiliser…
Des conséquences dramatiques
Ce cercle vicieux entraîne deux phénomènes, déjà décrits dans ces colonnes et ailleurs.
Le premier phénomène est que ceux qui mériteraient d’être à l’écart de la société ne le sont pas : ils continuent donc leurs méfaits, encore et encore. Alors qu’on estime que 5% à 6% des individus d’une population commettent plus de 50% des crimes, et que les enfermer ferait donc instantanément disparaître la moitié des problèmes que les honnêtes citoyens rencontrent quotidiennement, les politiciens font assaut d’inventivité pour utiliser à n’importe quelle futilité les fonds initialement prévus pour les prisons, pendant que les magistrats utilisent cette excuse pour laisser toujours plus de crapules en liberté.
Crapules qui multiplient les problèmes, engorgent les tribunaux, justifiant des traitements de plus en plus complexes, donc des erreurs de procédures qui les remettent en liberté aussi rapidement, donc des récidives, etc.
Ceci coûte de plus en plus cher à tout le monde, et transforme une société relativement saine en conflit permanent de tous contre tous, la confiance s’évaporant rapidement.
Le second phénomène est que ce coût se traduit par des impôts, taxes et ponctions toujours plus gros, en regard d’un service toujours plus faible. Inévitablement, le citoyen se sent floué à deux titres : non seulement, la justice française lui coûte cher, mais elle n’est pas rendue à la hauteur du minimum qu’il attend.
Dès lors, l’idée de faire justice soi-même apparaît de plus en plus, ce qui mine encore un peu plus l’ambiance générale et pousse encore plus loin la société de défiance qui s’installe alors.
Ceci ne peut pas bien se terminer.
Le Major est demandé à l’accueil 😀
Encore des conneries écrites par ceux qui ne connaissent pas le dossier 😀
ARI également… 😉
Construire 50000 places de prison donnerait pourtant du taf à une profession en déroute actuellement, du fait des petits hommes gris actionnés par des écolos-cinglés.
« 5% à 6% des individus d’une population commettent plus de 50% des crimes, et que les enfermer ferait donc instantanément disparaître la moitié des problèmes que les honnêtes citoyens rencontrent quotidiennement »
ça ferait même disparaître plus que la moitié. Les voyous/criminels les plus endurcis ont en effet d’entraînement ou d’exemplarité sur les autres.
Par ailleurs, la fermeté en matière judiciaire aurait aussi un fort effet dissuasif.
Le Salvador a montré comment procéder.
5% à 6%, ça me semble énorme !!
Ce ne serait pas des pour-mille, plutôt ?
si c’est par rapport à la population totale, je partage l’étonnement.
si c’est par rapport à la population de délinquants, c’est plausible
Je ne pense pas.
Prenons 100% des criminels, la moitié des crimes seront commis par seulement 5 à 6% de cette population.
Pas forcément aberrant.
Oui, si on considère uniquement la population des délinquants.
Mais dans le texte, c’est ambigu : on peut lire 5% à 6% de la population générale qui commettent des crimes, ça fait un peu beaucoup, non ?
Perso je considère que 98% des gens sont honnêtes.
Je suis toujours surpris que des clients repassent spontanément pour me régler vu que je n’exige pas forcément le paiement lors de l’enlèvement du véhicule
Oui surtout des crimes, ça fait bcp
Crime c’est cour d’assises
Je viens de regarder le taux de criminalité en france c’est 54.6 pour 100’000 en 2024 soit 0.05%
Pareto
La justice a normalement 2 vocation:
-prononcer des sanctions/éducation qui doivent amener le délinquant/criminel à réfléchir et ne plus recommencer.
-éloigner de la société ceux qui sont un danger pour elle, en les enfermant jusqu’à ce qu’ils ne représentent plus de danger.
Le second volet est désormais complètement éludé.
Le premier… on se le demande. Quand les gars en prison ont la TV, les cigarettes, les plaques pour se cuire à manger, etc… on se demande ce que leur peine va leur apprendre. Si leur chambre de prison ressemble à leur chambre quotidienne, cela les dérangera-t-il d’y retourner? Surtout s’ils peuvent continuer à y diriger leurs trafics.
Le réchauffement climatique est nettement plus dangereux qu’un type qui utilise une kalach’ ou un couteau dans la rue à la moindre contrariété, c’est bien connu. Le budget est donc mieux utilisé pour empêcher les gens de vivre comme ils le souhaitent que pour empêcher les criminels de le faire eux aussi.
Ce sont des Socialement Proche, ils aident le régime d’une certaine manière.
Exact. Ils aident la caste par leurs votes a piller les classes moyennes.
En revanche, mauvais temps pour les voyous s’ils s’en prennent aux dirigeants : le type qui a volé le scouteur au fils Sarkozy en sait quelque chose.
C’est ce que je me demandais : Si les peines ne sont pas ou peu appliquées, si les raclures sont rapidement dans la rue, alors qui est en taule ?
Il y a surpopulation carcérale. Elle vient bien de quelque part…
Un côté politique peut être ?
José Bové a fait de la taule 😉
Plus bas, on évoque Cédric Jubillar (qui n’est pas jugé, hein).
Et il y a quand même un pourcentage des peines qui est effectivement appliqué. Vu l’ensauvagement de la société et le nombre très bas de places en prison, rien d’anormal.
A ce sujet, soulignons, une fois de plus, l’hypocrisie crasse de la gauche.
Elle ne veut pas construire de prisons, soi-disant par humanisme, et de ce fait soumet ceux qui sont incarcérés à des conditions de vie épouvantables.
Oui, bon, ils font des courses de karting, des sorties au musée (avec dose de sorties tout court), etc. Faudrait les envoyer au Salvador, tiens…
Si un de mes enfants est victime d’une de ces racailles dont vous parlez H ce sera ma Justice qui s’appliquera si possible et dès que possible.
Je sais, c’est pas bien.
Mais on vous comprend…
Le tout sera de se constituer un bon alibi, et de surtout ne pas en faire état, même auprès de ses proches.
La règle des 3 S décrite par Kéko à 11 h 05
Tout régime totalitaire a **besoin** des exactions des droit-communs pour terrifier le troupeau et le maintenir dans l’enclos/étable/bergerie (rayer la mention inutile)
Alexandre Soljenitsyne le décrit très bien, d’ailleurs.
Méthode soviétique qui a fait ses preuves.
Je ne sais pas s’il faut appeler cela laxisme dans certains cas. Un exemple : un professionnel est passé devant le tribunal pénal pour une grave infraction au sens d’une réglementation européenne. Cette personne a été condamné à 1500 € d’amende.
Mon patron était tout heureux de cette condamnation car une mention figurera sur son casier judiciaire (sic)
Par contre, le bonhomme, en commettant l’infraction, a gagné plus de 10 000 €. Quand j’ai évoqué la non dissuasion de l’amender, la réponse fut il a été condamné et c’est l’essentiel.
Que dire ? Rien car nous ne sommes pas dans le même monde.
« ouvrir une école vs fermer une prison ». Effectivement c’est le mantra de la gauche depuis Victor Hugo.
Mais cette gauche oublie deux points :
1 – La prévention seule ne peut pas fonctionner. Si le risque de sanction n’est pas réel, les efforts de prévention ne serviront à rien (notons au passage que pour les questions de sécurité routière, le tout-répressif ne les dérange pas beaucoup).
2 – Une éducation de qualité est indispensable ; tout le monde en convient. Quand on a passé les cinquante dernières années à la torpiller, on est un peu moins fondé à jouer la complainte « école vs prison ».
D’autant que Victor Hugo ne parlait pas de la même chose : il trouvait inhumain d’envoyer un type au bagne à perpet’ parce qu’il avait volé des choses insignifiantes et qu’il était récidiviste.
Pas de bandes de racailles qui agissaient en toute impunité.
Et sur ce point, je suis plutôt d’accord avec Victor Hugo : il n’a jamais, au grand jamais, prêché l’impunité des crimes, ni même des simples délits.
Bien vu.
Même Marx a écrit des choses d’une dureté hallucinante sur le lumpenprolétariat (a.k.a. la racaille) et la sévérité extrême avec laquelle il devait être sanctionné !
par contre, par exemple cedric jubillar, pour le soit disant meutre de sa femme, disparue, pas de corps, sans preuves aucunes que ce soit lui, est en preventive depuis juin 2021, ah oui , lui il est blanc
« …Ouvrir des écoles permettrait de fermer des prisons »
Je pense toujours que cette phrase de Victor Hugo est juste, encore faut il que l’école forme des têtes bien faites ce que le mammouth ne fait pas.
et que l’école ne fasse pas du béni oui oui
Pas le même contexte… en 2025, ceux qui font les délits ne vont pas à l’école… Et vous aurez beau en construire, ils n’iront pas plus…
Ça me fait toujours penser à l’école que j’ai vu, jeune, dans un village de Tsiganes… Ils avaient installé leurs chevaux dedans.
Pour apprendre à voler le cuivre, pas besoin d’écoles.
Ils apprennent sur le tas.
Certaines réglementations permettent de prendre des sanctions administratives (SA). Elles ne sont pas vraiment considérées comme des sanctions mais plutôt des mesures coercitives prises par l’État; il est donc possible d’amener le contrevenant aussi au pénal.
En SA, il est fréquent que le contrevenant prenne 2 à 3 mois de suspension d’une activité (perte de 20 à 40 000 €) pour une infraction qui ne lui aurait fait gagner que 500 €. Le juge administratif suit car il s’agit d’une réglementation européenne; la dissuasion voulue par les textes au regard de l’objectif, la protection de telle ou telle chose, est donc remplie.
Difficile à ce qu’un juge pénal suive.
En 2014, pour une petite infraction, le juge pénal mettait jusqu’à 3 mois de suspension d’une activité et une amende (1 500 €). Aujourd’hui, pour la même infraction, le juge pénal propose une transaction pénale ou une composition pénale de 1500 €.
Les professionnels auraient tort de ne pas essayer de frauder.
Un pro m’a d’ailleurs dit un jour que toute suspension inférieure à 3 mois ne servait à rien vu l’ampleur des fraudes. Le fraudeur était alors gagnant.
Il serait alors bon que les proc répondent aux avocats dans leur plaidoirie, que bien que le requérant évoque le fait que la sanction lui apparaîtra comme disproportionnée, la Cour de Justice de l’Union européenne a eu à statuer sur le principe de proportionnalité. Selon sa jurisprudence constante, « il convient de rappeler que la condition de proportionnalité à laquelle doivent satisfaire les sanctions introduites par les États membres n’impose pas que, dans la mise en œuvre dudit article 90, paragraphe 1, ces autorités doivent tenir compte des circonstances concrètes et particulières de chaque cas ». (Arrêt de la CJUE 62020CJ0077, points 52 à 56)
Ainsi, faire fermer une activité pendant 15 jours car un buraliste a vendu un paquet de cigarettes à un mineur répond à l’objectif de dissuasion pour protéger la santé des mineurs.
Changer quelques mots et cela colle bien avec le pénal
« une bonne partie s’explique surtout par une forte tendance à gauche de toute la magistrature »
Non, non et non ❗ les juges sont impartiaux et indépendants 😀
Malheureusement, la féminisation doit laisser des traces.
Aucun parti pris sexiste dans cette remarque, juste une constatation au regard de mes chefs, entre les hommes et les femmes. Pas la même approche.
Allons, allons, ça n’a rien à voir.
C’est comme à l’ednat.
Ce n’est pas parce que 80% du personnel enseignant et de la magistrature sont du genre 1 que le niveau s’effondre.
Sinon, si on va comme ça, on pourrait tirer la même conclusion dans les professions médicales.
Ce serait abject, donc on ne le dira pas.
« on pourrait tirer la même conclusion dans les professions médicales »
On pourrait, oui… Surtout que, historiquement, les métiers d’infirmière ou aide soignante ont toujours été féminines. Il y a certainement plus d’hommes – en proportion – aujourd’hui qu’il y a cent ans.
Faudrait regarder plutôt de côté des parcours et des méthodes de sélection (notamment pour les médecins), ainsi que pour les niveaux de personnel administratif dans les bousins qu’on appelle encore hôpitaux…
Il me semble quand même qu’il y a plus de médecins de genre 1 que jadis, et qu’elles sont même largement majoritaires.
Il faut voir aussi les critères de sélection des médecins.
La fille (pourtant brillante) d’un de mes amis s’est fait éjecter parce qu’elle ne maîtrisait pas le module « Histoire de la médecine » (module ultra woke comme il se doit).
Pour les médecins, ça semble évident pendant les études. C’est après que ça se gâte, beaucoup préfèrent trouver du travail à horaires de bureau, plutôt que de poser une plaque. D’autres ne bossent qu’à mi-temps, d’autres encore arrêtent pour élever leurs enfants.
Un truc pas du tout anticipé par nos zélites, qui amène aux déserts médicaux. Une mission réussie ?
Une nièce est médecin, travaille chez SOS Médecins, choisit ses horaires, gagne bien sa vie et ne veut absolument pas s’installer.
Oui, pour les médecins en particulier, mais pas pour « les professions médicales » 😉
La santé, c’est du social, donc pas besoin de fermeté comme à l’école ou la justice
Heureusement dans les campagnes on a dorénavant des brigades itinérantes allant de village en village pour recueillir les plaintes dans leur beau camping car ressemblant à un aquarium, car oui la justice doit être transparente 🙂
https:/ /scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/475832046_652048383830905_5985010967245373751_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=833d8c&_nc_ohc=fBIrJArA8dkQ7kNvgG2nUrX&_nc_zt=23&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&_nc_gid=Ac9cEeZrtl-PrfOY3-8CAgd&oh=00_AYCYN527UxT5IZNSQBafq7_lAwJbqVWLB5bBL2y3YjQpCA&oe=67A8EC5F
La tétracapillectomie ça doit être le tirage de cheveux coupés en 4 😀
Il conviendrait d’élargir un peu (beaucoup) le recrutement des juges. Une seule école, un seul moule nuit à la diversité qui est la grande mode aujourd’hui. Des avocats ayant envie d’évoluer pourraient être une des solutions.Comment font les autres pays ?
Marrant ! 2 articles l’un en dessous de l’autre
« Le crime ne doit plus payer », annonce le procureur : 2,2 M€ saisis aux trafiquants, la lutte s’intensifie en Haute-Garonne
https:/ /www.ladepeche.fr/2025/02/04/le-crime-ne-doit-plus-payer-annonce-le-procureur-15-meur-saisis-aux-trafiquants-la-lutte-sintensifie-en-haute-garonne-12491260.php
Narcotrafic : « C’est le début d’un État policier… » Le Bâtonnier Pierre Dunac dénonce la création d’un parquet anticriminalité
https:/ /www.ladepeche.fr/2025/02/05/narcotrafic-cest-le-debut-dun-etat-policier-le-batonnier-pierre-dunac-denonce-la-creation-dun-parquet-anticriminalite-12491190.php
Je valide mon commentaire : https:/ /urlz.fr/tZJI
y’a écrit : « Hum… Cette page n’existe pas. Essayez de chercher autre chose. »
c’est normal ?
Le raccourci bugge, voici le lien original : x.com/MickaelLaffont/status/1885894114660495803?t=_bp_AVYVdeBizx_apmMWsA&s=08
Même message (pas de compte X)
Pas de bras, pas de chocolat
Un gars s’approche avec un flingue qu’il pointe vers lui.
Proportionnalité dans la riposte, pas de souci, il ne devrait même pas y avoir de débat.
Par contre, on ne sait pas pourquoi il tire dans la direction où est partie le véhicule du complice.
S’il tire parce que l’autre menace de lui tirer dessus à son tour, pas de problème. Dans le cas contraire, on peut commencer à débattre…
En France, pas de soucis : l’agressé passera pas mal de temps en prison, et on lui confisquera ses biens pour qu’il paie l’amende et les dédommagements à la famille du petit ange qu’il se prendra dans la gueule.
Pierre, faut pas laisser de témoins
Le raccourci est bon sans le http
C’est bien ce qui arrive à une société qui fleure bon la fin de civilisation, sanctuarisant le droit individuel et piétinant l’intérêt général.
Et on en arrive à cette gauche qui regarde brûler Rome en ricanant comme Elisaputeborgne, hilare à la souffrance du haut de ses privilèges de vieille carne. Et on excuse à tour de bras mous toutes les dingueries criminelles, mais surtout on psychiatrise à tout va en fustigeant le mankdemoyens pour l’intégration du pauvre somalien qui a fuit la guerre. Conflit qu’il a peut être déserté, lassé d’embrocher des bébés pour les faire cuire devant des familles résignées, qui elles n’auront pas les ressources pour quitter l’enfer africain pour rejoindre le purgatoire européen. Comment faire autrement que de psychiatriser quand on a affaire à du carnage tout plein de sauvagerie? Qui peut rationnellement dire que ces atrocités peuvent provenir d’un esprit sain, enfoncer une lame dans un corps chaud qui hurle et répéter l’opération 57 fois pour le faire taire? Oui mais sauf que. Lorsqu’on regarde ça de plus près, beaucoup de ces massacres proviennent de pays où ça va plus vite de couper le bras pour récupérer la montre Timex, que d’ouvrir le bracelet d’une victime tremblante. Certains ressortissants rentrants découpent les albinos pour en faire des potions magiques, alors poignarder du blanc colonisateur raciste, c’est presque la récré. Quand on importe des barbares, il ne faut pas s’étonner de récolter de la barbarie.
Et lorsqu’on fait ce constat de réalité, qui est extrémiste de droite selon les médias subventionnés de gauche, on a des chances de comparaitre devant la justice, aussi de gauche, pour délit d’opinion, pardon, pour incitation à la haine et atteinte au mourirensemble dans la concorde et la repentance. Il est intéressant de revoir les rares invitations de Laurent Obertone sur le sévice pudique lors de la sortie de « France orange mécanique ». On devine au fond des pupilles dilatées de Léa Salamerde et Émeric Étron, des désirs fous de camps de rééducation pour écrivains en dérive d’une confortable doxa. Pourtant en 2013, il avait déjà fait ce même constat de la distorsion entre peine encourue, peine prononcée et peine réellement exécutée.
Oui la justice est biberonnée aux bonnes pensées de gauche et sera plus ou moins clémente selon la qualité de l’assassin et celle de la victime. Ceci sera également appuyé lourdement par les médias sous bonne influence, qui temporiseront au nom du risque de discrimination, si tant est que la victime ne soit pas blanche catho. Les attaques au couteau? Et pan, on te ressorts les Apaches du siècle dernier, en oubliant au passage que les citoyens avaient le droit de porter des armes à feu et surtout le droit de s’en servir avec à la clé une médaille d’honneur, et non le tribunal des lâches.
Et puis il y a aussi les amendes où l’on s’aperçoit qu’on prendra plus ou moins cher selon sa solvabilité et son origine, avec la même pleurniche et litanie d’excuses pour certains « qui n’ont pas les mêmes code culturels ». Parce que voyez-vous, la culture française n’existe pas, contrairement à celles du reste du monde. Et tu pourras toujours brailler qu’ils aillent se faire enculer, ils adorent ça, c’est bon pour leurs carrières. Ils savent bien que le courage et l’honnêteté sont des valeurs obsolètes dans un monde où seule la soumission en position levrette est synonyme de progrès social avec la rémunération de chacal qui va avec.
Maintenant il n’y a plus qu’à attendre la montée des eaux croupies qui macèrent dans les milliards du réchauffement climatastrophique. Attendre que les enfants de juges bâtisseurs de murs de cons, ou de ministres homosexuels anal fabêtes, ou de sénateurs en surcharge pondérale, se fassent labourer la face au cutter, au cours d’un viol festif par des « jeunes » en mal d »équipements sportifs et de centres culturels. Ces gens là s’apercevront un peu tard qu’ils sont les architectes de l’enfer qu’ils ont construit consciencieusement avec les briques friables d’une idéologie moisie, encouragée fiévreusement par une petite bourgeoisie gauchiste en mal de frissons et toujours prête à montrer sa bienpensance à tous les passants. Je souhaite à tous ces connards une mort lente et inclusive, avec à la clé une éternité de souffrances pour avoir encourager les pertes collatérales de leur lâcheté.
Pour ma part ce sera les 3 « S », Shoot, Shovel, Shut-up !
Je souscris plein pot (je me répète, tu devrais écrire des bouquins).
A une réserve près.
Quand ils en prendront plein la gueule, tous ces abrutis ne seront même pas capables de se rendre compte de leur responsabilité.
Il faut un minimum d’honnêteté intellectuelle pour ça.
Toujours pas de Major ?
En PLS 😀
La cour a requalifié les faits et jugé que l’accusé n’avait pas eu l’intention de tuer Lilibelle lorsqu’il lui a porté un coup de couteau.
(extrait de l’article du Figaro).
« Oui M. le Président, je lui ai bien planté mon couteau dans le ventre/ ouvert la gorge (rayer la mention inutile) mais je ne voulais pas la tuer ».
« La cour a été fort clémente… »
Ne ps oublier:
– l’éviction des jurés populaires qui, décidément, prenaient trop en compte un des principaux objectifs de la condamnation: protéger la société (les feux autres étant ka punition du délinquant et l’effet dissuadif de la sanction)
– la féminisation de la magistrature. Je doutiens que la psycholohie féminine (en général car il peut y avoir des exceptions) joue dans le sens de l’excuse
En reprenant infraction par infraction, crime par crime, les jugements rendus et les peines effectuées
De ce que j’en comprends le graphe montre les peines encourues vs les peines prononcées et non pas les peines effectuées réellement. Si on faisait entrer dans la comparaison les peines effectuées j’ai peur que ce ne soit pire. Par contre pour planter le gars qui roule à 55km/h sur une zone à 50 la justice est impitoyable (surtout que ca rapporte du pognon et la plupart du temps de façon totalement automatisée)