Une presse qui ne fait pas le poids
Les lecteurs les plus sagaces de ce blog auront noté que je parle parfois, dans un moment d’égarement, de la finesse de la presse fraônçaise. J’en ai même fait une rubrique, « Les Pignouferies de La Presse ».
Les lecteurs les plus sagaces de ce blog auront noté que je parle parfois, dans un moment d’égarement, de la finesse de la presse fraônçaise. J’en ai même fait une rubrique, « Les Pignouferies de La Presse ».
Je dois avoir un biais, être coincé en mode Vilain, mais j’ai noté une recrudescence d’articles et de nouvelles, récemment, dont l’orientation est toujours à peu près la même : Le monde est trop trop injuste, un peu comme si Blanche Neige se faisait tabasser par les sept nains, comme si les Télétubbies découvraient le crack, montaient un gang et se lançaient dans le trafic d’armes, ou comme si un obsédé sexuel était jeté au milieu de l’Île Aux Enfants et sodomisait sauvagement Casimir…
C’est vendredi, et les sujets se bousculent sans ordre dans l’actualité. C’est le moment de s’enfiler une petite crêpe au sucre et de partir dans quelques réflexions décousues. Et comme ça portera sur la presse, ce sera encore une fois l’occasion de débusquer ces petites pignouferies parfumées que le monde nous envie tant…
Tiens, un frémissement de changement ! C’est ce que je me suis dit en tombant sur les petits articles, ici ou là, qui relatent un vrai fait nouveau dans la déferlante quotidienne de bêtises pré-électorales : la loi, relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique votée pendant l’été 2009 va bientôt entrer en application.
Lire la suite “Licenciements de fonctionnaires : la crispation de la presse”
Et c’est donc dans le calme et la décontraction feutrée que s’ouvre le mois de Février 2010. Oh, bien sûr, il y a bien eu une quarantaine d’interpellations suite à une rixe géante d’une centaine de personnes dans une gare, mais vite, oublions cela et parlons plutôt de ce qui est vraiment important pour le pays : les propos de Frêche sur Fabius.
Lire la suite “L’étrange hiérarchie des problèmes en France”
Cela faisait longtemps que notre PQN (PQ voulant dire presse quotidienne, hein) n’avait pas trop fait dans la pignouferie de base. Heureusement, grâce au discours sur l’Etat de l’Union qui ne casse pas la baraque, Obama donne l’occasion à Libération, le fer de lance du journalisme altercomprenant, de reprendre ses bonnes habitudes.
Lire la suite “Pignouferies et Barack à Tea”
L’actualité nous met parfois de bonnes grosses gifles dans la figure. La dernière fois que c’est arrivé, c’était il y a … quelques jours, avec le dernier barouf médiatique proposé par notre délicieuse presse nationale, toujours prompte à tenter une pignouferie. Et pendant une poignée de jours, on a entendu parler que de ça : Woippy par ici, jeunes en scooter par là.
Lire la suite “Le major qui valait moins qu’un voyou”
C’est du propre ! J’ai à peine décidé de ralentir le rythme des billets pour deux petites semaines qu’évidemment, la Ligue des Gentlemen Extra-Comiques lance un assaut de Citoyenneté Festive. C’est la Phalange Armée des Antiracistes de Combat qui se jette donc dans l’arène et décide de désosser du Débat Gouvernemental. Et ça charcute grave.
Et c’est donc avec un vrai soulagement que j’ai appris le foirage total de Copenhague. Oh, bien sûr, il faut mâtiner son enthousiasme au vu de l’ardoise que nos politiciens laissent, et savoir lire entre les lignes pour bien comprendre que tout ceci n’est que partie remise. Mais un répit, même bref et partiel, dans la gentillesse agressive et moralinée des fluffies de combat, c’est toujours bon à prendre. Et ce serait dommage de bouder les pleurnicheries de Hulot.
A la suite d’un billet du Faucon, j’ai appris l’existence d’une polémique qui, maintenant, a suffisamment enflé pour faire une inflammation sévère avec un début de suppuration. Les faits rapportés sont gravissimes, l’heure est dramatique et probablement à verser au compte Des Plus Sombres De Notre Histoire. Il semblerait que Nadine Morano se soit exprimée.
Lire la suite “Morano perdue sans son contexte, la casquette à l’envers”