Frémissements sur la dette

Une fois n’est pas coutume : la dette et les déficits budgétaires gargantuesques français, véritables marronniers sur ce blog depuis qu’il existe, commencent à intéresser d’autres chroniqueurs et les journalistes de la presse traditionnelle. Fait plus intéressant, pour une fois s’instaure un débat sur la “soutenabilité” d’une telle dette, et sur les éventuels remèdes qu’on pourrait apporter aux incontinences niagaresques de l’État.

Il faut dire que les montants en jeux ne sont plus aussi faciles à planquer sous le tapis que les années précédentes ; on pourra s’en convaincre avec mon billet précédent dans lequel Woerth nous annonçait, la bouche en cœur, qu’on se dirigeait vers un déficit record, que l’année prochaine, ce serait aussi historique – champagne ! -, et que les mesures homéopathiques proposées sauraient nous éviter le pire, si si,  qui, sans être certain, devient de plus en plus probable.

Mais ne vous inquiétez pas, on a trouvé un moyen de produire de la vaseline sans utiliser de pétrole, ce qui permettra une sodomie fiscale éco-responsable à l’empreinte carbone minorée.

La crispation des visages ministériels est à ce sujet fort rassurante.

Si, pour être complet, l’on ajoute à la dette du budget celle des organismes sociaux, on obtient un tableau aux couleurs vives, tout en nuances :

  • 120 petits milliards de rien du tout pour l’Etat, soit un doublement depuis l’année dernière suite à une petite baisse de forme dans les recettes (flûte, mais c’est la criiiiise).
  • 25 milliardounets pour la Sécu, sachant qu’en 2008, nous étions à 10. Là encore, un doublement de la performance. On sent les athlètes de la gestion budgétaire bien en forme et partis sur une courbe exponentielle pleine de surprises !
  • 5 micromilliards pour les administrations publiques locales, parce que ce qui marche pour tous doit marcher pour chacun et qu’il n’y a pas de raisons que seul l’Elysée ait des petits fours au caviar, zut à la fin.

Et c’est sur ces constats que l’information filtre doucement.

On retrouve ensuite toute la panoplie de comportements relativement standard : l’optimisme détâché (“La dette ? Même pas mal !”), les appels (un peu confus) à la rigueur, les décontractés de l’impôt ou les Géo Trouvetou de la finance (“la Taxe Tobin ? C’est trop bien !”),  ceux qui attendent le messie, et ceux qui font leurs petits calculs.

Le débat est donc lancé : lever plus d’impôts ? Augmenter les taxes ? Un peu des deux ?

Pour ce qui est de lever plus d’impôts, ceux-ci (tout compris : entreprises, ISF, particuliers, …) couvrant en gros 40% du budget de l’état au maximum, il faudrait les augmenter de 50% (passer à 60% du budget) pour compenser seulement de moitié les déficits observés. Je laisse imaginer la joie des contribuables et des entreprises en voyant leurs mensualités augmenter subitement ou les trois “tiers provisionnels” passer aux trois “demis provisionnels”, sachant

  • que cette augmentation ne couvre que la moitié des besoins : autrement dit, c’est überpénible, mais ce n’est pas suffisant du tout,
  • que tout chiffre inférieur ne serait pas visible dans les finances publiques,
  • qu’il faudra tout de même recourir à la dette pour boucler l’année,
  • que l’année suivante, c’est rebelote.

Et d’ailleurs, même en imaginant un arrêt total du remboursement de la dette (remis à plus tard, disons), tout en conservant une augmentation de 50% de l’impôt sur le revenu … le budget est encore en déficit !

Les effets de bords néfastes (faillites d’entreprises et personnelles, accroissement de la misère) sont gommés ici : point n’est besoin d’enlaidir la mariée, elle est déjà suffisamment moche comme ça.

On ajoutera aussi que ces impôts sont très loin d’être payés par tous. En fait, ils sont surtout payés par une quantité de personnes qui constitue, zut et rezut, le cœur de cible de l’action politique. Difficile de s’assurer du calme d’une population qu’on désanusse à la chaîne.

Le raisonnement vaut aussi pour les taxes, à la différence que leur multiplication et leur pénétration sur toutes les strates de la population permet de rendre les sommes prélevées beaucoup moins visibles.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement a choisi l’avalanche de taxes plutôt que l’explosion des impôts. Avantage évident : une explosion laisse toujours des victimes qui couinent fort, alors que l’avalanche étouffe tout le monde dans un silence sépulcral.

Reste qu’au vu de ces petites considérations, il faut bien se rendre à l’évidence : c’est cuit.

Autrement dit : on peut tortiller les chiffres comme on veut, la France ne pourra pas s’en sortir. C’est mathématiquement impossible. Il n’y aura pas de Superman Politique ou de Kamikaze Economique qui viendront sauver la situation, il n’y aura pas d’augmentations folles des impôts parce que les politiques ne sont pas fous et qu’ils sont temporaires, et il y aura bien avalanche de taxes parce que ça ne se voit pas (trop), … mais il n’y aura pas de bout du tunnel : la faillite est maintenant inéluctable.

Et ce qui est vrai en France l’est ailleurs : il y aura des dettes non remboursées, avec tout le cortège d’emmerdements que ça peut supposer pour tout le monde.

Oui, je sais, c’est dur à entendre. Mais c’est comme ça.

Trouvez-moi, sur le papier, un mécanisme qui permette de diminuer l’emprunte de la dette en France dans un horizon raisonnable (disons, à 10 ans), de ramener les déficits publics sous la barre des 3%, tout en conservant une population suffisamment riche et calme, et en maintenant vaguement les niveaux de prestations de l’état observé, exposez-le ici, pour rire, et je pourrai discuter.

Mais en attendant ce calcul extraordinaire, la seule conclusion est : c’est impossible.

Il y aura effondrement du niveau de vie, des prestations fournies (on le constate déjà, tous les jours), de la note de la dette française. Il y aura plus de chômage, beaucoup, beaucoup plus, plus de misère, et plus pauvres. Il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Oh, je vois déjà quelques uns, rouspéter en s’emportant : “Quel déclinologue !”

Soit.

Je lance un défi : proposez moi un programme économique, applicable hic & nunc, qui sorte la France de l’ornière.

“Les pompes vous donneront plus de temps, mais c’est une question de minutes. A partir de cet instant, quoi que nous fassions, le Titanic va couler !

– Mais ce navire est insubmersible!

– Il est fait de métal, monsieur. Je peux vous l’assurer, il coulera. C’est une certitude mathématique.”

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Commentaires77

  1. Jacques

    Bonjour.

    Peut-être vais-je paraître comme un béotien dans vos commentaires, mais pour moi, une porte de sortie existe belle et bien, et qui ne laisserait pas trop de dégâts pour le pays et ses habitants: revenir à une monnaie nationale ( 1 nouveau nouveau franc = 1 NNF = 10 euros, par exemple ), que l’état n’emprunte plus qu’à la banque de France ( et sans intérêts à verser ! ) et ensuite, laisser l’inflation agir. Quand le pain sera au dessus de 10 nouveaux nouveaux francs, la dette de quelques centaines de milliards de NNF sera bien légère…
    Ceux qui ont un patrimoine monétaire auront bien sûr intérêts à le convertir au plus vite dès le départ…

    Et de toute façon, l’union européenne n’en a plus que pour 2 ans, au rythme où ça va…

    Cordialement

    Jacques

  2. bibi33

    Parce que vous croyez que l’on pourra rembourser la dette que l’on a contractée en euro (auprès des investisseurs étrangers) en NNF?

  3. Hoho

    > une porte de sortie existe belle et bien

    Ce n’est pas du tout une porte de sortie. C’est un pis aller.

    L’erreur est de confondre les problème (le “modèle social français”, l’incurie des élus, etc.) et leurs conséquences (déficits, dette, etc.) La seule porte de sortie est de corriger les problème, pas de tenter en vain de combattre les conséquences. Il *faut* réformer le système ; c’est inévitable.

  4. Lulu

    @ hoho Je reconnais malheureusement bien là l’attitude caractéristique de très nombreux libéraux en prenant les gens de haut et les caractérisant en socialiste dès que l’on ne respecte pas les dogmes d’Hayek ou de Friedman, alors que je suis pour une économie de marché mais régulé par l’état et non laissés le tout aux mains des financiers et mondialiste comme actuellement. C’est vraiment dommage, cela prouve votre niveau de sectarisme, alors que vous avez beaucoup à apprendre ne serait ce que sur le gaullisme par exemple.

    Si toutefois, vous décidez de redescendre de votre piédestal, je vous recommande ces différents sites:

    http://www.forumpourlafrance.org/spip/

    http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

    http://blog.nicolasdupontaignan.fr/

    http://www.gaullisme.fr/

    Plutôt que nous dénigrez sans cesse, il serait peut être plus intelligent de discuter, non ? Comme par exemple sur la remise en cause des concepts d’Adam Smith http://www.forumpourlafrance.org/spip/RE-EXAMEN-DE-LA-THEORIE-DE-L-EQUILIBRE-par-Pierre-Aunac.html

    1. @Lulu : sans même “respecter les dogmes de Hayek” (que vous ne connaissez manifestement pas du tout), vous restez tout à fait dans le “mouvement” sociale-démocrate (ou l’immobilisme, c’est selon), i.e. pro-démocratie et pro-socialisme même si vous savez ce que le concept cache et vous en défendez. D’un côté, c’est à votre honneur : vous avez bien compris ce que le collectivisme et le socialisme, éventuellement mâtiné de nationalisme ou de patriotisme pas trop furieux, peuvent fournir comme chair à canon ou misère aux peuples sous leurs jougs et vous tenez donc à en rester éloigné. De l’autre, vous adulez cependant l’intervention de l’état sur des domaines qu’il ne maîtrise pas du tout (et sur lesquels il provoque de gros effets de bords), la graâââândeur de la France, les relances forcenées avec l’argent de tout le monde, etc…

      Mais il n’en reste pas moins que le gaullisme, c’est du socialisme avec une once de marché, qu’on va massivement réguler par l’état. C’est du corporatisme, bien normalisé. Le coup des “mains des financiers et mondialistes”, c’est typique et caricatural : d’un côté, les gentils (avec vous, et l’Etat dans le rôle d’arbitre bienveillant), de l’autre, les méchants (les extrémistes dont, bien sûr, les ultranéolibéraux, et la finance apatride cosmopolite qu’on aura renommée en “financiers et mondialistes” histoire de ne pas trop rappeler certaines idéologies un peu puantes).

      Entre ce que De Gaulle fut, prôna et ce qu’il fit, il y a un décalage déjà notable. Entre ceci et ce qu’on lui fit dire et faire une fois mort et enterré, il y a encore un écart. Et entre cela et ce qu’on en raconte maintenant, c’est maintenant un gouffre béant dans lequel les guignols à la Ducon-Gnangnan se sont engouffrés pour y faire le zouave (ils y arrivent fort bien, d’ailleurs).

      Enfin, pour votre gouverne, Adam Smith est très très poussiéreux. Vous attaquer à ce vieux bonhomme, c’est simplement refaire le trajet que les libéraux ont fait depuis deux cent ans … deux cent ans trop tard. En 2200, vous aurez-nous rattrapé ?

  5. Stéphane

    Ah, les annonces de fin du monde avec une citation du titanic en conclusion, c’est du classique de bon goût. Je m’y étais déjà essayé moi-même il y a un moment.
    http://www.stephane.info/show.php?code=faillite_france&lg=fr

    Je n’ai rien à ajouter, c’est vraiment un beau billet. Triste, mais beau. Cassandre est une emmerdeuse. Fais ch.., Cassandre!

    La seule chose qui me chagrine par avance, c’est quand, une fois la France paraîtra ridiculisée et ruinée (encore plus disons) et ce de façon indiscutable tant en dedans qu’en dehors, bref, quand tout le monde aura vu le vieux roi nu, on entendra toute la classe politique française, des socialistes de gauche aux socialistes de droite, expliquer avec des trémolos dans la voix que… tout ceci est de la faute du libéralisme.

    Ils oseront, c’est évident. Et les Français pourraient bien les croires, economiquement lobotomisés qu’ils sont. L’Ed Nat et les médias font bien leur boulot, tous les jours. La faillite de la France, ce sera la faute du capitalisme libéral.

  6. Hoho

    C’est le problème quand l’État contrôle la moitié de l’économie ; les gens pourront toujours dire que c’est l’autre moitié qui n’a pas fonctionné ! Au moins, les Russes, les Allemands et les européens de l’est n’avaient pas cette excuse.

  7. GB

    @ Hoho, @ Dieu_dollar,

    Je me permets de vous relancer sur ce que vous préconisez en matière de placements de capitaux personnels (étant donné le risque de banqueroute).
    Votre avis m’intéresse!

    1. Pour ma part, un peu d’or (5 à 10% du patrimoine), le reste en cash (comptes rémunérés, comptes à termes à moyenne échéance), et quelques leviers à la baisse pour rire (BX4). Plus d’USD, que de l’EUR ou un peu de CHF.

  8. Hoho

    GB : je ne suis pas expatrié depuis très longtemps, donc pour l’instant je n’ai pas énormément d’épargne (inutile de dire que quand j’étais en France, l’État “épargnait” pour moi). Le peu que j’ai est placé en cash et en euros chez Rabo (banque hollandaise). Comme je suis assez jeune, le plus gros de mon revenu disponible est investi en capital humain (études, sport, santé, culture).

    Avoir un peu d’or comme h16, pourquoi pas, mais tout convertir en or c’est de la folie.

  9. GB

    “Avoir un peu d’or comme h16, pourquoi pas, mais tout convertir en or c’est de la folie.”

    On est d’accord, mais d’ici 2 ans je n’aurai pas plus de 3 ou 4 milliers d’euros (0 pour l’instant !), donc passé 2 mois de liquidités, mettre 2000E en or ne me parait pas déconnant pour me couvrir de manière sûre en cas de plantage généralisé autour de moi (j’ai 22ans, ce ne sont pas quelques centaines d’euros perdus sur un or baissier qui vont m’empêcher de vivre).

    Pourquoi Rabo ?
    Et vous H16, conseilleriez-vous une banque ?

    Merci pour vos informations!

  10. Hoho

    Rabo, simplement parce que c’est sans doute la banque grand public la plus sûre qui opère en Irlande (le reste, ce sont essentiellement des banques irlandaises assez douteuses, ou des banques anglaises à peine moins douteuses). C’est une banque en ligne qui offre des comptes épargne ; un peu l’équivalent de ING Direct.

  11. FdG

    Georges Pompidou etait salarié de la banque Rothschild : depuis 1973 la France s’est interdite de créer la monnaie dont elle a besoin pour combler ses propres déficits, que ce soit en fonctionnement (salaires et retraites des fonctionnaires, loyers, etc.) ou en investissements pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hopitaux, bibliothèques, etc..)

    Ah, vous voulez dire que la France s’est interdit de faire de la monnaie de singe ? Oui, effectivement, c’est très mââââl.

    mais s’est obligée à emprunter sur les marchés monétaire en émettant des obligations (bons du Trésor) sur lequel évidemment elle doit payer un intérêt à ceux qui souscrivent (40% du montant par des résidents, 60% par des non-résidents), ce qui a pour conséquence, comme nous l’avons vu plus haut, qu’au fil des années la dette s’alourdit d’un montant sensiblement égal au “déficit”,

    Eh oui : non seulement elle ne peut pas escroquer les investisseurs en leur remboursant avec du papier, mais en plus elle doit payer des intérêts comme n’importe qui d’autre. Quel scandale.

    qu’il faut couvrir par l’emprunt, c’est-à-dire par l’émission d’obligations nouvelles auprès du public et surtout des investisseurs institutionnels (assurances, banques, etc).

    Voilà : la France s’endette pour de vrai parce qu’elle ne peut se la jouer fripouille. C’est d’une tristesse…

  12. David C.

    La Dette de la France n’existe pas !
    « la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance. La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! » Cheminade oct 2009

    Conclusion : non, ce n’est pas les hommes politiques avec leurs décisions stupides qui continuent à endetter la France qui sont en cause, mais ce sont les autres institutions… Bon. Et expliquez donc pourquoi d’autres pays, dans le même temps et avec les mêmes règles puisqu’aussi en Europe, ont réussi à diminuer leur dette ? Alors, hein, comment est-ce possible ?

    Les citoyens doivent dire NON à l’austérité sociale que la pensée dominante veux nous imposer!

    Oui, oui aux dépenses sociales à tire-larigot ! Go go, la dépense ! Laissez filer le déficit, youpi youpi !

    Afin de faire face à la colère qui vient! Afin de faire face à la logique destructrice du système ! Afin de faire face au mépris de la classe dirigeante, en montant sur la scène de l’histoire! Afin de rompre avec la règle du jeu!
    Je vous invite à lire et à partager le dernier tract de Solidarité et progrès :
    http://www.solidariteetprogres.org/article5871.html
    Il est temps que toutes les révoltes particulières donnent naissance à un projet commun révolutionnaire!
    David C.
    david.cabas.over-blog.fr
    Ah la la. Si caricatural. Si frenchouille.

  13. David C.

    Pour un néo libéral, je trouve que tu interviens beaucoup sur mon message pour le dénaturer! surement une conception de liberté? Comme en économie la liberté des plus fort?

    C’est vrai que si on applique une certaine austérité sociale, je pense qu’à terme on doit réussir à rembourser.

    Mais expliquer moi aussi pourquoi plu l’étt se désengage depuis meme pres de 40 ans plus la dettes augmente, plus le chomage augmente, plus la misèreaugmente!

    Noussommes dans une logique libérale de destuction de l’economie, par une recherche de l’argent à court terme. Le vrai probleme aujourd’hui, c’est personne ne veut fair face à l’effondrement du systéme financier!

    Le dette en France et dans le monde sont des fraudes. Des dettes pour controler le monde! C’et pas la première fois que les banquiers utilisent cela. Je vous invite à lire le marchand de Venise de Shakespeare!

    Bonne soirée

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

  14. bibi33

    “Pour un néo libéral,” h16 est l’élu!

    “je trouve que tu interviens beaucoup sur mon message pour le dénaturer! surement une conception de liberté? Comme en économie la liberté des plus fort?”

    Vous êtes ici sur une propriété privée c’est bête mais le propriétaire il fait ce qu’il veut sur son blog.

    “Mais expliquer moi aussi pourquoi plu l’étt se désengage depuis meme pres de 40 ans plus la dettes augmente, plus le chomage augmente, plus la misèreaugmente!”

    Bien sur c’est évident la dépense publique a baissé dans ce pays depuis les années 1970 c’est évident.

    Heureusement que vous êtes pour nous rappeler une telle évidence.

    Donc je traduis:

    Expliquer moi pourquoi au cours des 40 dernières années plus la dépense publique augmente, (le secteur public croit de 2.5% par an, quand dans la même période le secteur privé croit de 0.8% par an) plus la dette augmente, plus le chomage augmente, plus la misère augmente!

  15. David C.

    Je n’ai jamais dis que la dette publique et que la dépense publique avait baissé bien au contraire, j’ai dis plus l’état ce désengage, plus la dette augmente, je trouve que c’est un paradoxe intéressant.

    Plus l’état vend c’est bijoux de famille,
    “ses” – mon dieu quelle orthographe !

    plus il s’enfonce dans la dette!

    Non, c’est l’inverse (et c’est évident). Plus l’état s’enfonce, plus il doit vendre son patrimoine pour éponger. Quand il n’y a pas de dette, il n’y a pas de vente du patrimoine. C’est toujours dans ce sens, jamais l’inverse. Ce genre d’anti-raisonnement donne un éclairage particulier sur votre façon de penser.

    Regarder le cas de l’Argentine, le FMI avait réussi à imposer énormément de libéralisme! et quand y avait plus rien à vendre le banquier ont déclarer la faillite!

    Foutaises. Le FMI est tout sauf libéral.

    Et en plus les entreprises privatisées comme le téléphone, les tarifs ont subitement augmentés! Alors que la concurrence devait faire baisser les prix, regarder vos factures!

    Foutaises à nouveau. Les tarifs de téléphone ont bien, effectivement, baissés. C’est vrai en France, c’est vrai en Europe. C’est vrai partout dans le monde.

    Vous savez l’état s’occupe de la population en général et pas seulement des plus riche comme le privé! Chercher un service d’urgence ouvert 24/24 dans une clinique privé à but lucratif?

    Foutaises aussi. L’état s’occupe de ce qui lui permet de grossir. Point. Pour ce qui est des services d’urgence, par définition, ils sont ouvert H24 tant dans le privé que le public. Vous connaissez bien mal le médical en France (et en Europe à plus forte raison).

    Je répète la cause de la dette, c’est une soumission à la finance internationaux,

    Relisez-vous, c’est un festival.

    qui impose des taux honteux à l’état!

    Ce sont ceux qui prêtent qui font les taux. Cela a été comme ça depuis la nuit des temps, et ça ne risque pas de changer. Que l’Etat impécunieux soit étranglé par ces taux parce qu’il fut infoutu de négocier correctement et d’abaisser la voilure quand il était encore temps, ce n’est pas la faute aux prêteurs, mais bien à l’état. Vous le parez de mille vertus pour ne pas lacher votre idole, mais … il est bien nu et bien vicieux.

    Pour la dette augmente depuis que la France n’émet plus de crédit?

    Taratata. La dette augmente sans cesse depuis que l’Etat a basculé dans la sociale-démocratie pour faire plaisir aux multiples corporations françaises.

    pourquoi le chômage augmente depuis que la France n’émet plus de crédit?

    Le chômage augmente parce que le coût d’embauche n’a pas arrêté d’augmenter en France. Il n’a pas arrêté d’augmenter parce que l’état pompe de tous les côtés. Il pompe de tous les côtés pour pouvoir payer ses politiques dispendieuses, politiques dispendieuses et inutiles qui sont mises en place par les couilles-molles qui se succèdent depuis 30 ans à la tête du pays, et qui ne font que brosser dans le sens du poil les électeurs comme vous qui en redemandent.

    Le débat publique privé est faux débat!

    Le débat public/privé va se terminer de façon brutale par un retour sur terre et à la réalité du public et des citoyens incultes en économie qui vont s’en prendre une méchante derrière la nuque. Peu importe le temps que ça prendra, mais ça arrivera, c’est absolument certain. Et les gesticulations qui tentent d’éloigner le coup de bambou ne feront qu’amplifier sa force le moment venu. Gare à vos fesses.

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

  16. Lucilio

    “Regarder le cas de l’Argentine, le FMI avait réussi à imposer énormément de libéralisme! et quand y avait plus rien à vendre le banquier ont déclarer la faillite!”

    C’est de la connerie chimiquement pure : si l’État argentin a fait faillite, c’est bien parce qu’il avait fait exploser les dépenses publiques et en finançant le déficit avec de l’argent étranger.

  17. David C.

    Que de mauvaise foi! Tout ça pour soumettre les états nations souverains à la bonté légendaire des intérêts financiers!

    Quel belle bagarre!

    @ plus

    David C.

  18. bibi33

    Vous n’auriez pas des arguments à soumettre aux remarques qui vous sont faites plutôt que des messages vide de sens comme le précédent.

  19. Mateo

    «Vous n’auriez pas des arguments à soumettre aux remarques qui vous sont faites plutôt que des messages vide de sens comme le précédent.»

    Visiblement non, vu le niveau stratosphérique de la débilité de ses précédents messages. Autant demander à un singe de résoudre des équations différentielles…

    Il y a quand même de belles perles:
    “Si l’État s’endette de plus en plus, c’est la fotoméchanfinanciers spéculateurs ultra-néo-méga-hyper-giga-libéraux”
    “L’État dépense de plus en plus mais il se désengage toujours plus…”

    C’est collector!

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