Grève illégale
La vie offre parfois des petites joies simples. La gréviculture propre à la France vient de subir un dommage notoire, ou amusant à tout le moins. Je ne boude pas mon plaisir de vous en parler sur quelques petites lignes rapides…
La vie offre parfois des petites joies simples. La gréviculture propre à la France vient de subir un dommage notoire, ou amusant à tout le moins. Je ne boude pas mon plaisir de vous en parler sur quelques petites lignes rapides…
Il est toujours étonnant de constater le pouvoir des mots : ainsi, pour un événement particulier, le choix d’un mot plutôt qu’un autre oriente le discours. Orwell, dans son livre 1984, l’avait fort bien compris en inventant la novlangue. En dénaturant certains mots, en en favorisant d’autres, on arrive progressivement à orienter la pensée même des gens. De nos jours, les médias utilisent abondamment ces techniques. A la suite des récents événements en région parisienne, on peut en mesurer toute la puissance…
Quand nos élus travaillent, ils légifèrent. Généralement, sur des sujets d’actualité, avec force débats tumultueux à l’Assemblée. Ils sont payés pour, cela tombe bien. Quand ils s’ennuient, ne sachant pas quoi faire, ils légifèrent aussi. Sur des sujets qui leur passent par la tête. C’est plus gênant, car ils n’ont pas été élus sur ces propositions. Et ce qui est encore plus agaçant, c’est que légiférer pour le plaisir, c’est pondre des lois, donc des contraintes, donc diminuer d’une façon ou d’une autre nos libertés.
Quand un crime a été commis et que la police n’a aucune idée réelle des coupables, ou lorsqu’un suspect doit être présenté au milieu d’autres personnes neutres, elle rassemble ce qu’on appelle des « suspects habituels » (usual suspects). C’est une extension d’un mécanisme psychologique traditionnel qui consiste à chercher parmis ceux qu’on connaît bien les coupables des crimes et délits autour de nous. Actuellement, deux suspects reviennent systématiquement dans les conversations : la mondialisation, et les Américains.