L’écologie délicatement moins tendance

Ça borlouille sec à Grenelle. Formulé ainsi, on croirait lire le titre d’un San-Antonio, mais force est de constater que la formule résume bien l’état général de l’écologie vue par l’UMP. Et quelque part, ça me fait bien rire.

Rappelez-vous, c’était il y a quelques mois, quelques années tout au plus : l’écologie était au cœur des préoccupations de tout candidat aux élections présidentielles. Il s’agissait de donner une vraie place au tri des déchets, aux énergies renouvelables, aux agitations durables et à la conscientisation sociétale responsable des éco-citoyens impliqués dans leur environnement, ou au recyclage des piles, aussi.

Et puis il y a Septembre 2008, et les premiers soubresauts d’une crise, à ce moment appelée « des subprimes » : petite baffe de rappel du réel qui fait alors comprendre que certaines pratiques ne sont pas saines. Les économies occidentales s’ajustent assez mal, mais s’ajustent : comme d’habitude dès qu’un problème survient, et comme l’argent n’est une préoccupation que des pauvres, les riches gouvernants se sont empressés d’en claquer par fourgons entiers.

Quelques centaines de milliards de dettes plus tard, les finances publiques commencent à s’essouffler : il faut s’inquiéter des dépenses, et regarder d’un peu plus près chacun de ces budgets qu’on avait pourtant, jusqu’à présent, survolé d’un œil atone en se disant qu’avec la croissance, les déficits seraient vite comblés et que donc l’attention n’avait pas besoin d’être soutenue.

Et alors que, en Décembre 2009, le climat ne fait rien qu’à ne pas se réchauffer à Copenhague, le climategate y explose, ajoutant une bise gelée au caractère délicieusement décalé des couinements médiatiques pour une action contre la hausse des températures, le tout en plein blizzard danois.

Petit à petit se multiplient les fractures ouvertes et les factures salées entre le monde écologique très très fluffy, de plus en plus coûteux, résolument casse-couille et le monde normal des gens qui bossent.

Survient Avril 2010, et son cortège désagréable de quasi-faillites étatiques. La Grèce nous joue une tragédie, que dis-je, un drachme en cinq actes, rapidement suivie par le Portugal et l’Espagne, pour lesquelles leurs chefs de gouvernement s’empressent de nous assurer que tout va super bien (comme Papandréou il y a six mois). Rassurant.

Dès lors, on comprend qu’il va vraiment falloir arrêter la fanfreluche et les petits mouvements de popotin, les soirées de l’ambassadeur aux célèbres distributions de boules de choco, les petits fours, le champagne, et surtout les disposition plus ou moins idiotes économiquement et qui finissent par coûter un pont à cet état qui, mine de rien, se rapproche tous les jours du gouffre.

Car pour le moment, les aménagements opérés en matière d’écologie et d’environnement se sont soldés par de fumeuses dépenses. On se souvient des factures solaires d’EDF ou des avantages consentis sur les éoliennes, devenues de véritables petits moulins à pomper des sous.

La donne a définitivement changé : l’écologie, ça va bien quand ça va bien, mais ça tape un peu sur les nerfs quand on doit se serrer la ceinture. Bonus supplémentaire : ça fait couiner Cécile Jamais Sans Mon Avion Duflot. Avec cette crise, il ne faut pas passer à côté de ces petites choses simples comme un chocolat noir, une jolie musique, ou une tarte dans la gueule de l’écolo criarde.

Duflot, prête à partir en voyage

Alors concernant la taxe carbone, on rétropédale.

Comme le petit vélo présidentiel était tout de même enfoncé jusqu’au guidon dans la mélasse écolo-boboïde, la gymnastique pour l’en sortir est de moins en moins discrète et l’air rougeaud et essoufflé de nos ministres pour tenter de désembourber l’action politique du président ne doit pas tout aux capiteuses boissons qu’ils s’envoient entre deux efforts, pour oublier.

Mais le plus rigolo, c’est de constater que la tendance s’est inversée aussi dans les médias : là où, il y a encore six mois, seules s’élevaient les voix (souvent impénétrables mais toujours théologiques) des apôtres du Réchauffement Anthropique de l’Eglise Millénariste comme Foucart et Huet, les Dupont et Dupond de la presse française en matière de sciences environnementales, on commence à voir des articles de plus en plus critiques envers tel ou tel domaine de l’écologie.

Des mécréants ! Des apostats ! Des renégats ! Incroyable …

On pourrait évoquer le réchauffement / refroidissement / changement / catastrophe / [insérer terme de votre goût ici] climatique : le doute, enfin, commence à poindre et certains ont réellement entamé une réflexion de fond sur les motivations acharnées de ces politiciens, devenus multi-millionnaires, à promouvoir une théorie climatique toujours aussi frêle…

Mais on trouve mieux encore : des témoignages d’écolos qui, faisant preuve de bon sens et tous calculs faits, se rendent parfaitement compte de l’escroquerie énergétique et économique que représente les éoliennes, par exemple. Même dans un journal quotidien truc comme Le Monde, on voit poindre des hésitations et on surprend même un Kempf au marxisme refoulé laisser la dissension écologique s’installer dans ses colonnes …

L’oeil de Moscou n’est plus ce qu’il était.

Et on se rend compte que l’écologie, en tout cas celle pratiquée par les partis socialistoïdes en mal d’électeurs, c’est une attitude de riche, des caprices de gens bien portants et un tantinet totalitaires qui veulent à tout prix imposer leurs vues décroissantes aux autres, pas forcément aussi fortunés et à l’aise qu’eux.

La crise financière et économique carabinée qu’on vit actuellement aura eu au moins la bonne conséquence d’obliger un sain retour aux réalités de base :

  • l’écologie, ça coûte vraiment très cher,
  • non, la nature ne nous veut pas du bien,
  • oui, les pauvres ont d’autres préoccupations maintenant que le climat dans 100 ans.

Il n’est donc que temps qu’on mette enfin la pédale douce à ce sujet en France et que Borloo mette un peu moins d’eau dans son nom et un peu plus dans son vin. Souhaitons que les mascarades et les décharges de grenelle dans l’arrière-train des moutontribuables s’arrêtent.

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Commentaires52

  1. Higgins

    Merci H16,

    La chose la plus drôle, c’est le comportement visiblement inspiré du libéralisme le plus dur de l’impétrant: « Les gens qui se défendent sont fatigués. Nous avons démontré que notre département n’est pas assez venté pour que cela soit rentable. Il n’y a pas d’ancien moulin à vent dans la plupart des zones où ils veulent faire des parcs, l’Ademe confirme que l’Allier est un des départements les moins ventés de France. Depuis, nous avons obtenu le retrait de plusieurs parcs, mais malheureusement, la politique s’en mêle. Il faut de l’argent : le pouvoir central ne fait pas son boulot, beaucoup de nos élus sont de piètres gestionnaires, et surtout pas des visionnaires, peut-être là depuis trop longtemps.
    Aujourd’hui, les gens qui se défendent sont fatigués, considérés comme des bêtes pestiférées. Dans nos villages, les rapports sont pourris : ceux qui sont pour les éoliennes touchent de l’argent pour la plupart, ceux qui sont contre vont perdre de l’argent pour la plupart.
    Nous avons fait faire des estimations de nos maisons avec des parcs à côté : leur valeur perdra de 20% à 40% (je tiens les documents à disposition). Qui voudra acheter une maison dans la campagne avec des éoliennes autour? Pas moi. »

    Vite, dénonçons-le aux milices citoyennes et écologiques pour qu’il comprenne l’erreur dans laquelle il se vautre et qu’il fasse une juste auto-critique.

  2. Flo

    Excellent!
    « surtout les disposition plus ou moins idiotes économiquement et qui finissent par coûter un pont à cet état qui, mine de rien, se rapproche tous les jours du gouffre. »
    Le pont manquant et le gouffre ça vient de loin!

    Tiens à propos d’écolo bobo de bien bonnes dans un livre « Sain Nicolas » où l’on apprend que Mr Hulot a un salaire mensuel à TF1 de 33000 € pour fournir quatre émissions / an et que ça ne serait qu’une petite partie de ses émoluments.

    « Maudit argent » comme écrivait Bastiat.

  3. Mateo

    «que Borloo mette un peu moins d’eau dans son nom et un peu plus dans son vin»

    Quel talent! 😀

  4. daredevil2009

    Bonjour Hash,

    Très bon texte comme souvent qui m’a donné le sourire pour la journée malgré les événements en cours…
    Par contre, ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il existe des tripatouillages du même type avec les barrages (les petits, je vous rassure) qui permettent à certaines personnes fort bien intentionnées de s’en mettre plein les poches au détriment de qui – je vous le donne en mille – du cochontribuable…
    Quand je pense que l’état impose à EDF de racheter le prix de toute cette électricité avec un surcoût, ça me donne la nausée!

    1. Je ne savais pas, pour les barrages. Et j’aime bien aussi les cochontribuables. Avec les vachalaitribuables et les moutontribuables, on a de quoi monter une belle petite … exploitation !

      1. Higgins

        Oui et nous pourrons en plus bénéficier de la PAC. Vivement la prochaine manifestation!!!

  5. Démocrate

    « que dis-je, un drachme en cinq actes »

    Oh le lien ! On y retrouve tout plein de petit CSP moijaidesmusclesmaispasdecervelle naviguant entre communisme et nazisme.

        1. Ah mais tout à fait. J’ai une reconversion en vue. Avec l’avènement du Nouvel Ordre Social Français qui s’étendra – par l’invasion – au reste du monde, il vaut mieux être prêt à faire allégeance à nos futurs maîtres !

        2. Mr T

          En effet, je vois d’ici le Charles de Gaulle sillonnant les eaux, repeint aux couleurs du parti, triomphant sans livrer bataille par le seul sentiment de peur que sa vision inspire à ses ennemis ! Notre victoire sur les nez crochus du Kapitâal ne fait aucun doute !

  6. bibi33

    Jean-François Copé, président du groupe UMP, estime que les accusations selon lesquelles ce texte marque un recul par rapport aux ambitions du Grenelle 1 ne sont pas fondées :

    « Je vous rappelle quand même que le Grenelle 2 programme 440 milliards d’euros d’investissement public et privé exclusivement dédiés au développement durable, ça veut dire pour inciter à réduire de 20% la consommation d’énergie dans les logements, ce qui conduit à faire 20% supplémentaires d’énergie renouvelable.»

    Ce qui ce passe aujourd’hui c’est juste un arbitrage électoral sur la dépense et pas une remise en cause du montant de celle-ci.

    Si quelqu’un peut m’expliquer le lien de cause à effet entre réduire de 20% la consommation des logements et produire 20% d’énergie renouvelable je suis preneur.

    1. Mr T

      J’en suis bien incapable. Mais je remarque devant la formule :

      « Ce qui ce passe aujourd’hui c’est juste un arbitrage électoral sur la dépense et pas une remise en cause du montant de celle-ci. »

      que Copé fait preuve d’un talent exceptionnel dans le maniement de la langue de bois. C’est du travail d’orfèvre !

    2. Flo

      Il veut peut-être dire que dans la mesure où 20 % de l’énergie n’est plus consommée (dans le cas particulier des logements) elle devient de fait en permanence « renouvelable » ou encore utilisable à d’autres fins sans nécessité d’en produitre davantage.
      Les études semblent d’ailleur montrer que les travaux d’isolation sont de plusieurs ordres de grandeur plus efficaces et moins chers que toutes les fariboles d’énergies renouvelables. Evidemment elles ne sont pas aussi technologiquement « brillantes » et ne permettent sans doute pas de lancer à grands frais des fillières de haute technologie.

  7. Démocrate

    Face au déficit public, l’Etat est bien décidé à se serrer la ceinture ( lolololoololol !!!!!!!!!!!) C’est en substance ce qu’a annoncé François Fillon dans un communiqué à l’issue d’un séminaire gouvernemental consacré à la lutte contre le déficit public. « Pour les trois années à venir, il a confirmé que les dépenses de l’Etat, hors charges d’intérêt de la dette et hors dépenses de pensions, seront gelées en valeur »

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/06/les-depenses-de-l-etat-gelees-pour-trois-ans_1347666_3234.html#ens_id=1170028

    L’état se serrant la ceinture ? Ils ne font que promettre de ne pas trop promettre d’agrandir le déficit déjà béant. Allez d’ici 2/3 jours on entendra crier face à la méchante rigueur !

    1. Gel en valeur. Intéressant. Il y a quelques mois, on en était encore au gel en volume, inflation prise en compte.

      C’est la panique. Je pense que certains chiffres doivent les faire trembler un chouilla.

    2. Flo

      2/3 jours ? vous êtes bien prudent.
      Hier soir il y avait déjà Méluche qui lors d’une manif de « soutien au peuple Grec » disait que la dette greccque c’était peanuts, à peine 1 % de la richesse annuelle produite dans l’Union (ce qui est factuellement faux car à 412 milliards de dollars soit 125 % du PIB (330 Mds) ça représenterait plutôt 2.5 % (2.5 % de 16500 milliards)).
      Ce chiffre de 2.5 % est parfaitement cohérent. La Grèce représente 2 % du PIB de l’Union (et 2 % de la population d’ailleurs, intéressant tiens, la Grèce représenterait-elle « l’Etat Européen moyen »?) et avec une dette publique de 125 % de son PIB on a bien 1.25 x 2 % = 2.5 % du PIB de l’Union.
      Bref Meluche est un crétin qui débite des imbécilités aux heures de grande écoute sans être contredit par le touduc qui lui donne la parole.

      1. Démocrate

        Vous aviez raison:

        « C’est un vrai coup de bambou qui tombe sur les Français et qui, hélas, était prévisible », a affirmé Benoît Hamon. Cela « confirme », selon lui, « la duplicité du gouvernement qui a tout fait pour expliquer que ce plan de rigueur n’en était pas un. C’est un plan de rigueur, un plan d’austérité, d’une sévérité sans précédent, qui va durer plusieurs années ». « La situation des Français sur le plan de l’emploi, des salaires,du pouvoir d’achat va se dégrader considérablement », prévoit-il.

        http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/06/97001-20100506FILWWW00684-depenses-un-coup-de-bambou-ps.php

        La gauche socialiste ne vaut donc pas mieux que la droite socialiste, mais cela on le savait 🙂

        CPEF

  8. douar

    Il n’y a pas que les budgets écolo qui en prennent un coup. La culture va devoir réduire la voilure (-20% en Ille et Vilaine…). Mais ce n’est pas nouveau: la vitesse de construction des cathédrales dépendait de la richesse de l’époque. Mozart a du s’adapter avec la crise: il a composé des pièces de Chambre plutôt que des pièces avec orchestre complet quand les finances publiques étaient mises à mal par la guerre contre les turcs.

  9. ValLeNain

    Excuse moi H16, mais es tu contre l’écologie ? Parce que le fait que l’homme pourrisse véritablement la planète a déjà été démontré, le réchauffement climatique, c’est une part du problème, reste que la pollution des sols, de l’air, le trou dans la couche d’ozone, la destruction des richesses naturelles et l’épuisement des énergies fossiles sont bien là ! Il me semble plus qu’important de lutter contre ces abus, même en temps de crise ! Les pauvres sont bien égoïstes de ne plus penser à la planète parce qu’ils sont pauvres, c’est un peu dur de dire ça, mais quelque part, détruire la planète, c’est assumer pleinement de donner à sa descendance une existence difficile et surtout des problèmes écologiques de plus en plus importants ! Je pensais que la prise de conscience avait été sincère…

    1. oscar

      La nature n’a pas attendu l’homme pour faire disparaitre des espèces (fin de l’ère primaire par exemple), faudrait arrêter de se prendre pour des dieux. Des cataclysmes, il y en a eut, il y en aura encore………….

      1. ValLeNain

        Oui, la Nature n’a pas attendu, et l’Homme n’est pas la Nature, nous avons une conscience ? Alors pourquoi faisons-nous disparaître des espèces (qui n’auraient pas disparues sinon, le Dodo en est un symbole) ? Les autres espèces animales ont plutôt l’air de savoir cohabiter sans exterminer les autres, elles tuent ce qu’elles mangent, à l’inverse de notre manière de faire…

        1. L’homme n’est pas la nature ? C’est quoi, alors ? Un extra-terrestre ?

          Et pour le « Les autres espèces animales ont plutôt l’air de savoir cohabiter sans exterminer les autres », je crains que tu te fasses des illusions. Les exterminations sont courantes dans le règne animal. Ainsi que les guerres, les tromperies, les manigances etc… Les moeurs des grands singes sont par exemples éclairantes (cannibalisme, népotisme, assassinats, guerres, vengeance). Bref. La Nature n’est pas gentille. Du tout.

    2. Eh bien c’est intéressant mais en réalité, tout ceci est un vaste sujet de discussion qui ne peut s’accommoder de quelques commentaires en bas d’un billet. En fait, je recommande avant tout une lecture de l’Ecolo Sceptique, de Lomborg.

      En réalité, je suis contre l’écologie récupérée par les mouvements politiques. L’écologie que tu peux faire toi, consciemment et volontairement, éventuellement en persuadant qui tu veux, c’est ton business, ton problème ou ta vocation et elle ne me gêne en rien. S’il s’agit de commencer à contraindre les autres (surtout en faisant n’importe quoi), là, en général, je ne suis plus d’accord du tout.

      Un exemple : on impose le tri des déchets. La plupart du temps, la logistique nécessaire pour la collecte différenciée provoque autant ou plus de problèmes que la collecte normale. Mieux : certains bien coûtent finalement plus à recycler qu’à jeter et ont un impact négatif écologiquement. L’exemple le plus frappant est le papier en France ; les Français ne lisent pas assez de journaux pour que le recyclage soit rentable. En revanche, aux US, ça l’est.

      En définitive, il y a un monceaux d’idées reçues, et assez peu de vérités fermes établies scientifiquement.

      Quant au réchauffement, c’est une fumisterie.

      1. ValLeNain

        (il me semble que c’est toi qui disait qu’il était marrant de constater que tous ces écolos et leur thèse de réchauffement climatique étaient devenus soudain très riche… Le livre de Lomborg est à 24€ sur Amazone, et il y a marqué best-seller mondial…)

        1. Lomborg n’est pas milliardaire comme Al Gore. Ni millionnaire comme Pachauri. Et 24€ pour apprendre des trucs très très documentés, c’est peu.

        2. ValLeNain

          Il n’est pas milliardaire ni millionnaire enfin… pas encore ! Car il y a là le même schéma non ? Je pense un truc tout nouveau, j’en fais un livre et les gens par curiosité parce qu’on sort des sentiers battus se ruent dessus (peut-être aussi parce que ça les arrangeraient bien que ce ne soit que des bêtises ce réchauffement climatique), c’est vrai que je l’ai pas lu et que par conséquent je ne peux juger de sa vraisemblance, mais je trouve que ça ressemble beaucoup à une opération commerciale… (même si j’ai vu que cet auteur avait écrit d’autres livres à ce sujet)

          1. Bon. Le mieux, c’est que tu te renseignes un peu sur Lomborg, et tu jugeras sur pièce. Les faits sont têtus : il n’est pas milliardaire, Al Goret et Pachauri si. Et les trois protagonistes sont dans le circuit depuis des années.

            En outre, on ne s’improvise pas docteur en statistique comme Lomborg.

    3. Tabs

      Le problème ce n’est pas l’écologie, mais l’écologisme « anti-tout » (anti-progrès, anti-croissance, anti-humain même, …). Cette idée basée sur un mépris irraisonné de l’espèce humaine, supposément à l’origine de tous les maux du monde, qui devient de plus en plus courante dans les médias et dans les têtes bien-pensantes.

      1. Mr T

        Voilà tout est dit. L’écologiste moderne est le genre d’énergumène qui propose pour lutter contre l’étalement urbain et les trajets en voiture en supprimant le constructible en périphérie et en parquant tout le monde dans des bétaillères de 15 étages (véridique, c’était un architecte réputé qui disait ça, j’ai oublié son nom). Sauf si ça le touche directement lui ça va de soi. Le genre qui mérite des baffes.

      2. ValLeNain

        De tous les maux du monde, peut-être pas, d’une bonne partie, certainement !
        L’homme se permet des choses qu’il ne devrait pas à mon goût, son sentiment de sur-puissance et d’excès de confiance en lui mettent directement en jeu la survie même de son espèce (est-ce normal que dans certaines villes du monde, on doive porter des masques ? est-ce normal que dans certaines régions de France,on ne puisse plus boire l’eau « naturelle » ? Alors que cela était possible avant ?)
        C’est bien connu, l’homme ne voit pas plus loin que le bout de son nez, parce que ce qu’il verrait pourrait lui faire peur…

        1. Flak

          moueh c’est d’ailleurs pour ca qu’il croit ( l’homme! ah! …) qu’il va ameliorer les choses avec des taxes et des subventions ce qui est assez court de vues je vous l’accorde

        2. Théo31

          Euh, il faut mettre des masques pour s’approcher d’un volcan actif. Faut-il supprimer les volcans pour rendre l’air respirable ?

        3. bibi33

          Regardez la pollution des villes au XXI ème siecle et la pollution au XXème vous verrez le progrès que constitue le pétrole, le gaz, et le nucléaire sur la santé des habitants des villes, et ce malgré la pollution lié aux transports qui d’ailleurs elle aussi diminue malgré l’augmentation du trafic.

          La qualité moyenne de l’air des villes ne cessent de progresser malgré les quelques pic de pollution à l’ozone.

          Et la menace qui pèse sur l’augmentation de la qualité de l’air c’est la lutte contre les émissions de CO2 (qui n’est pas un polluant) engager par les constructeurs suite aux règlementations étatiques, qui se fait au détriment de la baisse des autres polluants tel le SO2 et le NO2.

        4. Tabs

          Bel exemple du syndrome ‘on-voit-que-ce-qui-va-pas-et-on-oublie-le-reste’, utilisé et maitrisé par les décroissants et autres antiprogrès quand il s’agit de dénoncer ce qu’ils n’aiment pas.

          La pollution engendrée par les moyens de transport modernes est nocive pour la santé ? Oui. Mais Quid des bénéfices énormes qu’ont apporté lesdits moyens de transport à l’espèce humaine ?

          Et puis, voir l’impact sur la santé et sur l’environnement des activités humaines, c’est beau. Il faudrait aussi voir l’impact économique des ‘solutions’ de nos amis verts (taxe carbone, taxes écos, subventions astronomiques dans des énergies non rentables, etc…), qui est loin d’être négligeable.

  10. Mr T

    Ca n’a rien à voir mais dans mon cours d’économie que j’ai sous les yeux, il est écrit :

    « il faut réhabiliter l’impôt progressif pour réduire les inégalités à l’origine de la crise des années 20 et d’aujourd’hui, car l’insuffisance de la demande pousse les ménages à s’endetter »

    Elle est très bonne non ? 😀
    Il me semble que j’avais vu un thread « les perles de vos profs d’éco » sur libéraux.org, je crois que je pourrais tenter ma chance, j’en ai plein des comme ça. 😀

  11. alex6

    Le labour a fait marche arriere avec la taxe carbone en Australie aussi, autant dire que les extremistes du rechauffement anthropique sont furax par ici! (et que je savoure mon plaisir)
    Enfin ca reste le labour, qui debarque maintenant avec une taxe sur les « mega » profits du secteur minier. 40% la taxe, tout de meme! La justification est totalement foireuse; les ressources australiennes appartiennent a tous donc il faut partager… ce qui me laisse sans voix, parcequ’a ce compte la, tout est a tout le monde et je ne vois vraiment pas pourquoi les profits des banques et du boulanger du coin ne seraient pas sur-taxes. Vivement que ce gouvernement degage.

    1. Théo31

      La théorie des climats de Montesqieu est donc fausse : les socialistes sont tous débiles quelles que soient les latitudes où ils se trouvent.

      Blague super marrante : que j’irai en Grèce, j’irai chez le coiffeur et je demanderai une coupe obole.

  12. rocardo

    ValLenain,il y a un siècle,on mourrait de polyomyélite en buvant de l’eau.
    C’est effrayant,les idées reçues que vous déballez sans vergogne aucune.Le Monde,Libération et le Nouvel Obs en condensé.

  13. une bonne isolation acoustique

    Tout à fait d’accord avec Tabs, on tombe parfois dans l’absurdité la plus complète quant au respect des normes écologiques…

  14. Z’ EcoloGique

    « Il n’est donc que temps qu’on mette enfin la pédale douce à ce sujet en France et que Borloo mette un peu moins d’eau dans son nom et un peu plus dans son vin »

    J’adore 🙂

    Par contre « l’écologie coute cher », si il y a une chose qui est économise notre planète c’est de prendre son vélo plutôt que sa voiture, cultiver des légumes plutôt que de les acheter ou encore moins consommer d’énergie plutôt qu’en produire plus…

    C’est peut être ça l’écologie tout simplement vivre plus et consommez moins ….

    1. « si il y a une chose qui est économise notre planète c’est de prendre son vélo plutôt que sa voiture, » etc…

      Ça dépend. Individuellement, le nombre de cas est infini et il n’y a pas de réponse définitive à ce sujet (la situation d’un occidental à Paris n’est en rien comparable avec celle d’un Africain à Tombouctou, ou d’un Asiatique à Pékin). C’est donc plus compliqué qu’une réponse générale.

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