Green New Deal : le sabotage énergétique européen continue

Atmosphère tendue dans les rédactions bien-pensantes, humeur maussade dans les couloirs de la Commission européenne, crispations chez les écoloboboïdes en charge de la transition écologique européenne : tout ne se déroule pas exactement comme prévu.

Zut et rezut : alors que l’inflation continue de faire rage, que les prix de l’énergie tripotent de nouveaux sommets, que la guerre en Ukraine se traduit par des factures de plus en plus lourdes sur tous les plans, on observe une vive croissance des réticences aux fiévreuses poussées de syntonisation forcée de l’Union européenne à Gaïa par sacrifice des européens sur l’Autel du Bas Carbone et de la transition énergétique vers le néant.

Étonnamment, certains individus ne veulent pas passer sous les chenilles crantées des lourds tanks la Verdisation Heureuse, et ce alors que d’autres, bien décidés à ne pas se jeter sous ces chenilles mais courageusement enclins à y placer les autres, préconisent un nouveau plan d’investissement à hauteur de 180 milliards d’euros (une paille) d’ici 2030.

Manifestement, nombre d’imputrescibles politiciens sont donc totalement imperméables à la situation économique et sociale, et ils ont fermement décidé de continuer, « quoi qu’il en coûte », dans la direction générale d’un arrêt de ce qui fonctionnait bien jusqu’à présent pour le remplacer par ce qui est démontrablement inefficace voire dangereux.

Cependant, réjouissons-nous : tout le monde n’est pas perdant dans ces choix calamiteux.

Outre ces trop nombreux politiciens et quelques industriels au nez creux et au capitalisme de connivence bien développé, n’oublions pas que ces plans quinquennaux investissements verdolâtres sont du pain béni pour les Chinois, les Russes et les Américains.

Ainsi, les Chinois, principaux producteurs des matières premières et produits nécessaires pour ces technologies mensongèrement dites renouvelables, font de belles affaires grâce à ces choix européens subtils : photovoltaïque, éolien, batteries de voitures électriques, ils se sont fort habilement placés et permettent de développer leur industrie en laissant les législations et le Green New Deal faire le nécessaire pour complètement cramer l’européenne.

Ainsi, les Russes se réjouissent de ces sanctions dont l’impact peine à se faire sentir et qui voient encore augmenter leurs exportations de gaz vers l’Europe et ce malgré la guerre actuellement en Ukraine.

Ainsi les Américains frétillent d’aise alors que jamais leurs exportations de gaz liquéfié ne se sont aussi bien portées : par exemple, dans la première moitié de 2023, ils ont exporté plus de gaz que tous les autres pays exportateurs… Les affaires vont bien.

Décidément, le Green New Deal est particulièrement rentable pour les concurrents de ceux qui l’appliquent.

Pourtant, l’Europe avait les moyens, avant ces politiques suicidaires, d’être indépendante énergétiquement parlant. Si le pétrole manque, il n’en va pas de même pour le gaz, notamment celui issu de la fracturation hydraulique des schistes, dont les quantités en Pologne ou en Roumanie permettraient de couvrir la demande ou, en tout cas, de nettement diminuer l’actuelle pression extérieure.

Pourtant, l’Europe dispose son son sol d’énormes gisement d’hydrogène blanc dont on comprend qu’absolument tout sera fait pour qu’il ne soit pas exploité.

Pourtant, l’Europe pourrait miner du lithium. Il y en a sous son sol, y compris en France.

Pourtant, l’Europe sait produire son uranium (elle l’a fait, elle le fait encore en Tchéquie par exemple, et dispose encore de gisements inexploités). Elle dispose du savoir faire technologique pour recycler ses énormes stocks d’uranium dans des réacteurs à neutrons rapides. Mais la France a résolument choisi la voie de la misère et de l’abandon de ces filières et de ce que s’employaient à faire SuperPhénix puis Astrid, tout comme on a consciencieusement fermé Fessenheim, pourtant déclarée la centrale la plus sûre de France en 2016

Mais non, c’est décidé : pas de nucléaire, pas de gaz naturel, pas d’hydrogène, l’Europe veut être dépendante, quitte à ce que ce le soit de pays comme la Chine qui, pour produire ses batteries, ses éoliennes et ses panneaux photovoltaïques que des semi-habiles ou des aigrefins iront planter partout en Europe, ouvre à tours de bras des centrales au charbon extrêmement polluantes.

L’incohérence criante de l’ensemble n’a aucune importance puisqu’il s’agit d’idéologie, mortifère, faisant passer des idées – prouvées farfelues – avant la survie des populations : en réalité, ce Green New Deal n’est pas une transition énergétique, mais c’est bien plus réalistiquement parlant un véritable sabotage.

Et non, ce n’est pas un sabotage idiot et écervelé, une sorte d’effet de bord malencontreux de choix discutables faisant passer une volonté de bien faire (diminuer la pollution, les rejets de CO2 ou je ne sais quelle autre niaiserie) avant la nécessité de limiter la casse humaine ou sociétale. Non : il s’agit bien d’un sabotage volontaire, assez spécifiquement dirigé contre la France et sa production nucléaire (les agissements de l’Allemagne en la matière lèvent tout doute), et d’un sabotage de la capacité de l’Europe à constituer une compétition sérieuse contre les autres grandes puissances du monde, à commencer par ces trois larrons exportateurs : ces fournisseurs (Chine, Russie, États-unis) se frottent les mains de nos choix énergétiques et politiques absurdes et auto-destructeurs.

Dans cette farce tragique, les peuples européens sont les dindons, les Français en premiers. Trahis par leur inculture économique, énergétique et géopolitique savamment distillée par un enseignement en-dessous de tout, par des politiciens complètement corrompus et des médias parfaitement hémiplégiques, le peuple est prêt à se faire plumer et peu importeront ses cris puisque personne ne les écoutera.

La suite, on la connaît : les fournisseurs, en position (artificielle) de force, vont continuer à conserver leurs prix énergétiques aussi élevés que possible. Inévitablement, se chauffer va devenir un luxe.

Le froid cause bien plus de morts que le chaud, ce qui veut dire qu’au prochain hiver rigoureux, l’écologie politique aura des morts à son actif.

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Commentaires641

  1. Vieux rat

    Le communisme en marche ! 🙂

    https:/ /www.leparisien.fr/economie/logement-les-passoires-energetiques-bientot-interdites-a-la-vente-21-09-2023-GPVKCSX22ZHIXK4J53QOQZPXAM.php

  2. breizh

    il y a des politiques qui se réveillent : https:/ /www.breizh-info.com/2023/09/22/224832/chronique-lensauvagement-de-la-france-la-responsabilite-des-juges-et-des-politiques-par-georges-fenech/

  3. Pascale

    Que vous êtes pessimiste, h16 !
    Avec le réchauffement climatique qui s’annonce, nous n’aurons évidemment plus besoin de nous chauffer et donc de dépenser des sommes astronomiques pour acheter l’énergie nécessaire au chauffage !

  4. JCl Michel

    Bonjour,
    J’ai repéré quelques fautes dans l’article.
    C’est ma première tentative de connexion depuis longtemps.
    J’espère qu’elle passera…

  5. JCl Michel

    Mon message est finalement passé. J’avais un doute.
    Il y a deux fautes qui piquent aux yeux:
    sous les chenilles crantées des lourds tanks la Verdisation Heureuse –> tanks de la Verdisation
    Pourtant, l’Europe dispose son son sol –> dispose dans son sol OU son sous-sol

    Il y en a d’autres qui passent inaperçues :
    par sacrifice des européens -> des Européens
    par un enseignement en-dessous de tout –> en dessous

  6. Vieux rat

    Voici une illustration des immenses possibilités de l’IA, fondée sur le machine learning.

    J’ai fait apprendre au minou le style inimitable du Papet en lui soumettant des exemples de sa prose.
    Puis je lui ai demandé un article plus vrai que nature, avec un sujet « les cafouillages de la SNCF » et un simple plan de texte succinct dans un prompt pour guider sa rédaction (en pensant à notre ami MCA !).

    En voici le résultat. Osez dire que ce n’est pas bluffant ! 😀

    ————————————————————————–

    Les cafouillages de la SNCF : une saga ferroviaire à rebondissements

    Atmosphère tendue dans les gares, humeur maussade dans les couloirs de la SNCF, crispations chez les usagers fidèles : les cafouillages de la Société Nationale des Chemins de fer Français (SNCF) sont devenus monnaie courante.
    Le pays tout entier assiste, impuissant, à une série de problèmes techniques récurrents qui mettent en lumière l’incapacité de cette institution à les résoudre efficacement, le tout dans une structure bureaucratique digne des romans de Kafka.

    Pannes électriques, grèves, mauvaise gestion des problèmes météorologiques, la SNCF semble collectionner les ennuis comme d’autres les timbres-poste. Les voyageurs aguerris connaissent trop bien ces retards qui, au lieu de se raréfier, deviennent des compagnons de voyage réguliers. Les excuses fusent : « Un incident électrique sur la ligne », « Un mouvement social en cours », « Des conditions météorologiques défavorables ». On pourrait presque organiser un bingo des raisons des retards à la SNCF, avec des cases pour chaque excuse récurrente.

    Pourtant, ce n’est pas l’inventivité qui manque à la SNCF pour résoudre ces problèmes. Ils ont recours à une équipe d’experts en excuses en tous genres. Si la panne électrique est un grand classique, la grève est un incontournable, et la mauvaise gestion des problèmes météorologiques une spécialité maison. Il y a de quoi se demander si l’on assiste à une course effrénée pour voir quelle excuse sera la plus originale.

    Cependant, malgré toutes ces péripéties ferroviaires, certains usagers semblent rester étonnamment fidèles à la SNCF. Prenez par exemple notre cher MCA, un habitué du TGV de Paris-Montparnasse à La Rochelle. Alors que les retards s’accumulent, que les grèves perturbent les horaires, que les excuses se multiplient, MCA continue de monter à bord du train comme si de rien n’était. Avec un sourire un peu las, il accepte les retards comme un fait inévitable de la vie.

    Peut-être que MCA est un véritable optimiste, persuadé que la SNCF finira par résoudre ses problèmes techniques et qu’un jour, il arrivera à l’heure à La Rochelle. Ou peut-être est-il tout simplement masochiste, trouvant un plaisir masqué dans ces retards à répétition. 😀
    Quoi qu’il en soit, MCA est un exemple vivant de la persévérance des usagers face aux cafouillages de la SNCF.

    Mais au-delà de l’ironie qui peut entourer ces histoires d’usagers fidèles, il est important de se poser une question fondamentale : pourquoi tant d’entre nous continuent-ils à prendre le train malgré les tracas récurrents ? Est-ce par habitude, par manque d’alternatives, ou par un attachement presque irrationnel à cette institution ferroviaire ?

    La réponse pourrait résider dans une réalité plus vaste : la SNCF n’est que le reflet de la gestion de la France elle-même. Une structure bureaucratique complexe, des problèmes techniques mal gérés, une tendance à privilégier les excuses plutôt que les solutions. La SNCF est comme un microcosme de la France collectiviste et fossilisée, en voie d’effondrement.

    En fin de compte, la SNCF et ses cafouillages ne sont que le symptôme d’un mal plus profond qui affecte le pays tout entier. Les usagers continuent de monter à bord, espérant que les choses s’amélioreront un jour. Mais au fur et à mesure que les retards s’accumulent et que les excuses se multiplient, il devient de plus en plus difficile de garder espoir.

    Et c’est ainsi que l’on en arrive à une conclusion inéluctable : ce pays est foutu.

  7. LA HIRE

    Exactement !

    Un très bon bouquin sur le sujet qui est sorti début septembre me semble t il : Climat de Peur aux éditions du Bien commun… Tout y est en 250 pages..

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