Déficit et coupes de budget : peu de changement en vue

Un article de Henry Bonner

“La politique est un métier qui consiste à faire couler l’argent des autres, et le sang des autres” écrit mon associée Simone Wapler à nos lecteurs.

Vous avez sans doute vu, dans les journaux, les déclarations des dirigeants sur la nécessité de coupes de budgets : le déficit en 2023 dépasse les prévisions d’environ 20 milliards d’euros. Il grimpe ainsi de 70 milliards d’euros – au lieu de 50 – par rapport à celui de 2022.

Les 10 milliards d’euros de coupes de budgets en vue – annoncées par les ministres – représentent peu de choses, par rapport au rythme d’endettement.

En gesticulant ainsi, le président et ses ministres créent l’apparence d’une discipline sur les déficits. En réalité, le gouvernement continue les subventions et les distributions, sans beaucoup de retenue. Le ministre d’Industrie et de l’Énergie annonce par exemple, dans une interview pour La Tribune, le maintien de 54 milliards d’euros d’aides aux entreprises via le plan “France 2030.”

Selon le ministre, le pays a besoin de plus d’aides pour des secteurs de l’industrie : « Nous allons créer une alliance européenne du médicament », dit par exemple le ministre. Les coupes budgetaires ne remettent pas en cause les aides aux entreprises, selon lui : “nous réduisons les dépenses, pas les investissements !”

FranceTVInfo donne des précisions sur le programme France 2030 :

“Depuis son lancement fin 2021, la moitié des 54 milliards d’euros de crédits prévus pour ce plan a déjà été engagée, selon l’Elysée. Ils ont bénéficié à 3 000 projets portés par 3 500 entreprises, pour moitié des PME, et centres de recherche.”

Comme d’habitude, la presse rapporte l’ampleur du programme mais ne fait surtout pas de lien avec la dégradation du déficit. Même les critiques de l’endettement annoncent un besoin de dépense – en soutien à des projets dans des industries diverses ou les renouvelables. Par exemple, selon le directeur de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, « Des efforts d’économies sans précédent dans l’histoire récente sont nécessaires ».

Pourtant, il croit tout de même aux subventions aux renouvelables et à d’autres secteurs.

Il affirme au journal Les Echos :

“Nous devons préserver les dépenses qui préparent notre avenir. C’est le cas de la recherche, de l’écologie, de la cohésion sociale … Il ne s’agit pas de diminuer les investissements, il s’agit de pouvoir les financer.”

Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, prend aussi position contre les déficits… En principe. Mais il ne remet pas en cause l’intervention des dirigeants et veut seulement un changement dans les bénéficiaires des distributions. Il explique au même journal :

“Je ne crois pas que l’on assurera la transition écologique à coups de subventions mal ciblées ayant parfois des effets contraires. On voit bien que les aides aux véhicules électriques ont été extraordinairement coûteuses pour un résultat finalement très modeste. Concentrons-nous sur ce qui peut avoir le plus d’efficacité, notamment la production d’énergies décarbonées.”

Les annonces de soutien à des projets d’usines continuent sans faiblir.

Deux projets de production d’hydrogène, en Normandie, touchent par exemple des centaines de millions d’euros de subventions – environ la moitié des coûts de construction. Les producteurs comptent aussi sur des contrats avec des usines d’engrais ou de produits chimiques – elles achètent en effet l’hydrogène sous le menace des quotas sur les émissions de carbone !

Le projet d’hydrogène, Lhyfe, obtient 149 millions d’euros, pour un projet au coût de 200 à 300 millions. Le projet Normand’Hy, en cours de construction pour 2025, touche 190 millions d’euros, soit près de la moitié du coût du projet.

Le gouvernement vient aussi en aide à une usine de roues de train, de Valdunes. Les dirigeants apportent 20 millions d’euros, sur un budget de 35 millions d’euros pour la reprise.

En fait, des prétextes à la dépense arrivent sans cesse.

La guerre, par exemple, fournit une excuse pour plus d’endettement – pour les envois d’armes et équipements au champ de bataille.

Les journaux évoquent aussi le retard de la zone euro en matière d’intelligence artificielle. La solution requiert plus d’argent, pardi !

Selon un consultant en startups dans une interview avec Les Echos, les investissements en semi-conducteurs dans des pays de l’Union européenne – pour des centres de données – atteignent une fraction des montants dans le reste du monde :

“…le monde va dépenser au moins 150 milliards de dollars dans l’IA en 2024 … Mais en mettant bout à bout les montants levés par les européens Mistral, Aleph Alpha, Scaleway, Helsing, ainsi que les budgets prévus par les grands groupes, on arrive à un peu plus de 2 milliards d’investissements en IA [dans l’UE].”

L’idée d’une Union des marchés des capitaux en Europe – une forme de baisse des barrières à l’investissement par les étrangers -, reçoit à présent le soutien des dirigeants. Le directeur de la Banque de France publie des tribunes en soutien à cette idée. Le président français annonce, à l’occasion des 10 ans d’Euronext, que « C’est un sujet sur lequel je souhaite en particulier qu’avec l’Allemagne, nous fassions des propositions audacieuses dans les toutes prochaines semaines ». L’idée montre sans doute l’inquiétude des dirigeants pour l’accès aux capitaux.

En effet, sous couvert d’investissements dans la concurrence avec l’outre-Atlantique et la Chine, les dirigeants préparent de plus en plus de programmes de dépenses dans des industries comme les renouvelables, les voitures électriques, et l’hydrogène.

Revers du tout-électrique

Dans l’automobile, le succès de l’électrique repose sur la création de lois et de subventions.

En 2019, l’Union européenne applique une série de normes sur les émissions des voitures. Elle contraint ainsi les constructeurs à plus de ventes de voitures à batteries, ou hybrides avec bornes de recharge… et menace d’amendes en cas de manquement. Les normes reviennent en fait à une forme de quotas pour des ventes d’électrique.

Malheureusement, les mesures ont de moins en moins d’effet.

Les voitures à batterie et hybrides trouvent moins d’acheteurs après un essor des ventes entre 2019 et 2023. Selon Numerama, les immatriculations, en France, baissent de 46 %, en janvier, par rapport au mois d’avant.

Or, depuis l’annonce des quotas, les constructeurs investissent des milliards d’euros dans l’électrique. Stellantis – maison-mère de Peugeot et Citroën – annonce un budget de 30 milliards d’euros pour les voitures à batteries sur la période de 2021 à 2025. Ils prévoient une hausse en flèche du nombre de modèles dans l’électrique au cours de la décennie, comme vous le voyez ci-dessous.

Selon les présentations aux actionnaires (voir visuel ci-dessous), Stellantis vise même une part de revenus de voitures à batteries à 52 % en 2030 – contre 3 % des ventes en 2021 !

En raison des déceptions des ventes dans l’électrique, les constructeurs demandent à présent plus de mesures de la part du gouvernement.

Dans une interventions au Sénat, le PDG de Renault, Luca de Meo, demande des protections contre la concurrence :

“L’Europe doit inventer un modèle hybride. Cela suppose de commencer par une approche défensive, afin de garantir les conditions d’un bon démarrage et, dans un deuxième temps, de repartir à la conquête des marchés mondiaux.”

Monsieur de Meo propose la Chine (belle référence !) en exemple de barrières à l’échange :

“Pékin avait imposé des joint-ventures à 50-50 avec des acteurs locaux et une obligation d’avoir des fournisseurs sur place. L’Europe doit faire la même chose.”

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, veut plus d’aides aux acheteurs, avec le retour du leasing social.

Le programme de location de voitures à 100 euros crée en effet une manne pour le constructeur : « Pas moins de 75 % des parts de marché étaient des véhicules de marque Stellantis, pendant la période où le leasing social a été actif », affirme ainsi monsieur Tavares.

Il défend le retour du leasing social – en soutien au consommateur… Il explique par exemple :

« Il faut que nous puissions vendre un grand nombre de nos véhicules aux classes moyennes, pour ne pas construire une mobilité élitiste qui ne résout pas le problème du changement climatique ».

Comme monsieur de Meo, il met en avant le péril de la concurrence :

« Si on ne soutient pas notre propre avion, on met en péril non seulement la mobilité propre pour nos concitoyens, mais aussi notre industrie européenne qui doit faire face à cette compétition. »

Monsieur Tavares demande aussi plus de garanties du maintien des subventions et aides pour une décennie :

« Pour que nous puissions servir, il faut nous donner un environnement raisonnablement stabilisé, pour que nous ayons le temps de développer des technologies qui servent la cause. Nous sommes sur un espace-temps de dix ans, pas de trois ou quatre ans. »

Les protections contre la concurrence reviennent à une forme d’aide à une industrie – aux dépens du choix des particuliers.

En fait, malgré les déficits qui s’aggravent, rare sont ceux qui défendent une baisse des soutiens du gouvernement dans l’économie et au final, les annonces de mesures d’économies changent peu à la trajectoire de plus en plus funeste de la dette et des déficits.

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Commentaires39

  1. Aristarkke

    Que concernent exactement les 3.000 projets soutenus par l’État, usant de notre argent ? Vu le peu qu’on casse dans la baraque mondiale, j’ai des interrogations sur ce sujet…

  2. Loki dort

    Les subventions, ils appellent cela “investissements”.
    Les allégements fiscaux, ils appellent cela “dépenses”.

    Et à la fin tout le monde demande des aides. Autant dire que la routourne n’a pas fini de rouler tout le monde dans la farine !

  3. TRASYM SARL

    Pierre Moscovici, « Des efforts d’économies sans précédent dans l’histoire récente sont nécessaires ».
    Euh? comment dire? Chez moi des efforts d’économie ne sont possibles que si l’on produit des richesses, des biens échangeables, et qu’au lieu de dépenser 100 quand je gagne 120, je ne dépense que 70. Quand un pays ne produit rien, sur quoi va-t-on économiser?

    1. breizh

      suppression de toutes les subventions liées à la transition écolo : il y a quelques dizaines de milliards d’euros à récupérer.

  4. Le Gnôme

    Bah! 60.000 fonx de plus l’an dernier, quand on aime, on ne compte pas. Fin de l’emploi à vie, 1.000.000 de fonx virés, le problème est en partie résolu. Bon, pour certains, ça va être dur, il va falloir bosser.

    1. Theo31

      C’est 5 millions de fonx qu’il faut virer. Etat limité aux fonctions régaliennes. Diviser impôts et dépenses par deux pour commencer. Salaire complet pour les travailleurs.

      Sandrine Rousseau aura la joie de goûter au patriarcat en allant chercher avec un vrai travail des clients solvables sur le trottoir. Elle pourra y emmener ses copines féministes.

  5. Aristarkke

    Avec le FMI au Crillon, cela ne paraîtra peut-être pas si cher que cela, genre : c’était le bon temps…
    https:/
    /twitter.com/creapills/status/1762748671249076384?t=GhmDCpMKnZFyp0jfOzH77Q&s=19

    1. Vieux rat

      Eh mais c’est Serge, le lapin du métro ! 😀

      ça fait 40 ans que je le vois se coincer les doigts dans la porte, il a la comprenette difficile… 😉

  6. Aristarkke

    Mankdemoyen !
    Je ne vois que cela pour ne pas être prêt à temps :
    https:/ /twitter.com/KonbiniFr/status/1766095294913974588?t=ya2PA_RLv3XbQtWhhSyv7g&s=19

    1. Vieux rat

      A quoi bon placer un gland au bout de la tour, avec un peu de verdure dedans pour la caution escrolo ?

      Anne Hidalgo a déjà multiplié partout dans Paris les micro-forêts urbaines riches de biodiversité… (traduction : plein de broussaille non-entretenue, accueillant des surmulots) :mrgreen:

  7. Vieux rat

    Le dernier Mozinor : élément dangereux 😉

    C’est notre boxeur d’opérette, mais ça ne finit pas très bien semble-t-il…

    https:/ /youtu.be/llJQxeMItrU

    1. Vieux rat

      Et toujours vu par Mozinor, ça c’est notre ex-ministre de l’Ed’nat qui chante Aya, presque aussi bien qu’Ari dans son Doblo… 😀

      https:/ /youtu.be/eQF7CAfzDoE

  8. Bracam

    Ces gens sont tellement pourris 🙁 On a pu lire que la politique étant une terrible lessiveuse, en somme iels ne seraient pas responsables. On a pu dire que si vous zêtes point content·e·s comptant, zaviez qu’à voter, qu’à vous inscrire, qu’à faire politicard·e, rayer/barrer les inutiles et les mentions. Je sortais de l’adolescence, c’était il n’y a plus de temps pour le dire, et cet honorable ami de mes parents, médecin, disait : si tu n’es pas zeureu, fais de la politique (toi-même, tartagueule à l a récré). Je n’ai jamais oublié, 50 ans que cela éclaire ma vision de la grand-guignolade contemporaine comptant pour beaucoup.
    Déficit ? Mais allons donc, bande de cinglés, renversez la vapeur, le flux des Kapitaux, et demandez au taré qui jouait du piano d’un bout un retour d’aspirateur à fric, demandez-lui de rendre l’argent : je te jure que les finances seront florissantes demain. Ni oubli ni pardon.

    1. Vieux rat

      “qu’à faire politicard·e”

      Ah ? Bon, je me présente aux présidentielles 2027 ! 😀

      Mon programme est simple :
      – mettre en place une politique budgétaire “mode rat” pour la France ;
      – interdire toute référence au socialisme, condamné, à l’image du nazisme, comme une idéologie totalitaire criminelle.

      Je sors une tronçonneuse et je divise par quatre les dépenses et les normes, au profit du pur régalien.
      Le code du travail sera totalement réécrit sur le modèle suisse : 50 pages. 😉

      Suppression des charges salariales, et libre gestion individuelle de l’assurance chômage, maladie et de la retraite.

      Pour le changement, votez Vieux rat ! :mrgreen:

  9. Miniac

    La WWIII résoudra tous ces problèmes… Et peu importe de la perdre ou la gagner pour l’occident, il n’y a toujours qu’un perdant, le peuple, et un gagnant, l’élite. C’est l’économie par d’autres moyens pour paraphraser Clausewitz…

    Dis autrement, quand le peuple n’a plus d’argent à prendre pour régler les dettes d’en haut, il les paye avec son sang…

    https://www.jovanovic.com/blog.htm

  10. glot

    Les Français qui ont voté deux fois pour Macron , en le considérant comme le “Mozart de la Finance” , commencent à se ch…dessus dans l’attente des mesures qui vont être décidées pour réduire la dette .
    Si plus de 80% des Français (selon un récent sondage) pensent que la situation financière est grave, on ne sera pas étonné de constater que le sondage montre que parmi ceux qui se déclarent proches du socialisme une forte majorité de 43% , estiment, à contrario, que ce n’est pas grave !

    https://www.lefigaro.fr/politique/de-plus-en-plus-inquiets-de-l-ampleur-de-la-dette-4-francais-sur-5-sont-hostiles-a-la-hausse-des-impots-20240328

    1. Vieux rat

      Ils ont parfaitement raison puisqu’il existe une solution simple pour remplir les caisses !

      Siyabesoind’pognon ? Yakataxélériches ! 😀

  11. Mary

    Les …’choix’ des particuliers, souvent dictés par le prix d’achat , s’orientent vers les produits chinois par ex (voitures,….) . Or ceux ci sont extrêmement subventionnés. Davantage qu’en Europe

    1. Deres

      Oui c’est du dumping exactement comme dans les autres domaines industriels ou ils ont déjà détruits des secteurs entiers en Europe. Vu la réactivité de nos politiques, il faut s’attendre a la faillite de tous nos constructeurs automobiles et d’éoliennes. Pour le solaire, c’est perdu depuis longtemps.

  12. sam player

    HS

    Plus d’une heure pour chercher une place” : agacés par la pénurie, des salariés du CHU ouvrent le parking de la direction

    MDR, numerus clausus des places de parking, certainement pour faire baisser la demande de soins

    C’est le même bordel dans tous les nouveaux hôpitaux très peu de temps après leur ouverture. Forcément ils sont excentrés par rapport à la ville et salariés, patients et familles s’y rendent en voiture… zut ils n’y avaient pas pensé les cons, c’est géré comme tout le reste

    Cherchez le mot problématique 😀

    Et en final :
    “ Plusieurs pistes comme le développement des mobilités douces, du covoiturage,et des transports en commun sont envisagées.”

    france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/plus-d-une-heure-pour-chercher-une-place-agaces-par-la-penurie-de-places-des-salaries-du-chu-de-besancon-ouvrent-le-parking-de-la-direction-2953100.html

    1. Vieux rat

      Ben voilà, tu l’as LA solution : “développement des mobilités douces” !

      Les infirmières prenant leur service l’hiver sous la pluie* à 23 heures, ou les patients grabataires de 85 ans (salut MCA !), sont priés d’aller à l’hosto… à vélo ! 😀

      Note du rongeur : Besançon est une des villes les plus arrosées de France, au climat délicieusement rafraîchissant l’hiver et caniculaire l’été, idéale pour le vélo…

      1. sam player

        A propos de parking, je suis allé hier récupérer la voiture d’un client chez Amazon, y a toujours de ma place sur le parking (forcément le capitalisme) et en plus, bonne idée, il faut se garer en marche arrière (c’est pour embêter les genres 1)

        Comme partout il y a des places réservées qui sont vides de chez vide et elles sont groupées deci delà par 4 ou 5 : handicapés, véhicule électriques… et surprise… des places avec un C. J’avais pas vu le C et je me suis garé dessus… ce sont des places pour le covoiturage 😀 😀

        Celui qui est handicapé avec une voiture électrique et fait du covoiturage est avantagé

        A force de réserver des places pour tous les cas particuliers, restera-t-il des places pour les gens normaux ? 😀

        1. Vieux rat

          Tiens, des places plus faciles d’accès avec un “C”, j’aurais plutôt songé à “Connards”… 😆

          Dans cette configuration, un genre 1, handicapé avec une voiture électrique et faisant du covoiturage ne saura pas où stationner.

          Madame va donc hésiter pendant 10 minutes et bloquer l’accès au parking. Elle finira par reculer sous les klaxons, en enfonçant une aile de la voiture du patron… :mrgreen:

    2. Higgins

      J’ai une autre vision de la chose. La saturation des parkings des hôpitaux témoignent avant tout du succès du concept s’y rattachant. Pour une fois que quelque chose marche bien.

  13. sam player

    HS encore :

    Des armes envoyées par l’Iran aux Houtis ont été saisis par les USA et redirigées vers l’Ukraine

    “ Dans le détail, ce sont près de 5 000 fusils d’assaut AK-47, des mitrailleuses, des fusils snipers, des lance-grenades et plus de 500 000 cartouches de fusil qu’ont reçus les soldats ukrainiens.”

    Y a pas comme un problème ? 😀
    A une cadence de 600 coups minute, ça fait 12 secondes de tir 😀

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