Mais où part le pognon ?

En France, le salarié ne le sait pas, mais il vaut beaucoup plus que ce qu’il est payé. Beaucoup, beaucoup plus. Mais voilà, il n’est pas seul sur son salaire…

En réalité, quand le salarié français gagne de l’argent, il en gagne un peu pour lui et surtout beaucoup pour les autres. C’est important, les autres, d’autant qu’ils sont tous les jours plus nombreux.

Et combien part pour les autres ? Sur 100 euros qu’un salarié moyen gagne par son travail, 54 euros (oui, oui, plus de la moitié) repartent dans les caisses de l’État et des administrations diverses. Et ce n’est qu’en première approximation.

En effet, une fois le salaire sur le compte bancaire, le Français doit s’acquitter d’autres taxes : il devra donc en retirer les taxes sur l’énergie, le carburant ou le carbone, les malus divers et variés, qui s’insinue un peu partout dans ses achats quotidiens. Bien sûr, il y a aussi les grosses ponctions occasionnelles : les taxes dodues sur l’immobilier, sur les plus-values boursières, les livrets ou l’assurance-vie, ainsi que les taxes sur l’héritage, …

Ceux qui voudront découvrir une liste (incomplète) des taxes et impôts actuellement en cours en France pourront se rendre ici.

Cependant, avec tout ce pognon (“de dingue”), l’État devrait péter la forme. Or, en réalité, c’est la déroute.

Ainsi, le régalien affiche des sous-performances alarmantes. L’armée montre des signes de fatigue assez consternants, la police est débordée, la justice est de plus en plus lente et ses échecs de plus en plus catastrophiques sont maintenant visibles de façon quasi-quotidienne dans la presse. Est-il besoin de revenir sur la hausse régulière de l’insécurité, avec des coups et blessures volontaires multipliés par 5 depuis 1996 ?

Et hors régalien, c’est pas franchement mieux…

Ainsi, l’école “♩ Laïque & ♪ Républicaine” forme de moins en moins bien. Le nombre d’élèves qui ne savent pas lire, écrire et compter lorsqu’ils arrivent en sixième grimpe tous les ans, ce qu’attestent des scores PISA de plus en plus médiocres. Les copies incompréhensibles au collège puis au lycée ne sont plus rares.

Si l’on regarde du côté des hôpitaux, ces derniers affichent un déficit croissant (1,3 milliards d’euros en 2022). Le temps moyen pour un rendez-vous chez un spécialiste est aussi passé de 4 jours en 2019 à 10 jours en 2024. Quant au nombre d’équipements d’imagerie médicale (scanners et autres) par habitant, la France se situe confortablement entre… le Chili et l’Estonie. Pour comparaison, la Suisse en a plus du double et le Japon plus du quadruple (chiffres OCDE).

On pourrait passer d’autres domaines où l’État intervient plus ou moins massivement, les résultats seraient aussi peu glorieux. Et pire que tout, chaque année, même s’il gagne 293 milliards, l’État en dépense 455 (chiffres 2023) et ajoute un gros paquet de dettes au plus de 3000 milliards d’euros déjà entassés.

Cependant, à un moment donné, il va bien falloir se poser cette question qui fâche : mais alors, où diable passe tout ce pognon de dingue ?

Eh bien, dans plein de joyeux ruisseaux qui irriguent des poches très bien réparties mais pas toujours bien identifiées sur tout le territoire.

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans des milliers de petits salaires, ceux des fonctionnaires notamment (de la fonction publique d’État un peu, mais surtout hospitalière ou territoriale). Oh, bien sûr, il ne s’agit pas de dire ici qu’on les surpaye ! Ce n’est pas le cas : chacun n’est pas très cher, mais il y en a beaucoup. Et surtout, il y en a de plus en plus. Leur nombre croît beaucoup plus vite que la population. Près de deux fois plus vite, même.

Ainsi, en 1997, pour une population de 59.97 millions d’individus, on comptait 4,65 millions de fonctionnaires. Alors qu’en 2021, la population a cru de 13% à 67.76 millions, celle des fonctionnaires a explosé à 5,674 millions (soit 22% d’augmentation).

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans les centaines d’aides instaurées pour compenser (un peu) les taxes et impôts délirants : les chèques bidules (énergie, réparation, chaudière, …), les allocations machin, les primes trucs s’entassent pour des montants toujours plus élevés.

Le pire est que les Français sous-utilisent ces aides car il y en a trop et qu’elles sont trop compliquées à obtenir. Ainsi, 10 milliards ne sont donc pas attribués tous les ans, et heureusement ! Si ces sommes étaient effectivement réclamées, le déficit serait encore plus profond.

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans le choix de certaines protections sociales, comme les retraites du public dont une partie est abondée directement par le budget de l’État afin d’éviter une faillite gênante. Comme l’indique le COR, “dans le régime de la fonction publique de l’État, les ressources du système dépendent, en plus des cotisations des salariés, de subventions d’équilibre.”

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans des énormes subventions aux associations lucratives sans but. On parle ici de 23 milliards qui sont distribués tous les ans… quasiment sans contrôle. Ces associations devraient vivre des dons de mécènes et des versements des adhérents. En pratique, certaines associations sont devenues de véritables entreprises (comme par exemple le groupe SOS, très lié – hasard commode – à la Macronie et qui emploie plus de 20.000 personnes).

Ici, comme avec les chèques énergie qui essayent de compenser les impôts vexatoires, ces subventions d’associations essayent de compenser le faible dynamisme entrepreneurial français : comme on tabasse les entreprises et qu’on arrose les associations, les premières périclitent et les secondes se multiplient.

Celles qui ont une utilité sociale n’ont pas besoin de subventions : des Français moins perclus d’impôts pourront donner. Les autres sont juste un habillage sur du détournement de fonds publics.

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans toutes ces dépenses qu’on n’a pas les moyens de payer mais que les accointances, les copains et les coquins parviennent toujours à faire financer. Cela va de l’art subventionné (l’explosion des giratoires en France n’y est pas étrangère) jusqu’aux “recherches” sur les sujets les plus farfelus…

Par exemple, l’argent de dingue, il part dans des dépenses diverses en petits fours et représentation alors qu’on n’en a plus les moyens non plus. On pourrait prendre exemple (parmi des douzaines) de l’explosion des aides internationales : on est passé de 10.3 milliards d’euros en 2018 à 15.1 milliards en 2022 (soit une augmentation de 46% en 4 ans) alors que les recettes de l’État passaient de 242 milliards à 244 milliards dans le même temps (0.8%)

En 2013, Agnès Verdier-Molinié montrait qu’on pouvait faire 60 milliards d’économie tous les ans. Maintenant, on pourrait sans problème grimper à 90 milliards.

En fait, à la question “où part le pognon”, il faut répondre un peu tout ce qui précède : des milliers de petits et de gros ruisseaux qui font d’énormes fleuves de gaspillages et de détournements.

Sous l’Ancien-Régime, le peuple était aussi perclus d’impôts et de taxes, mais ces dernières ne se montaient pas à 70 ou 80% des salaires perçu, loin s’en faut. En réalité, il faut comprendre que le capitalisme et la liberté d’entreprendre ont permis des gains de productivités si extraordinaires que l’État a pu faire grossir toujours plus sa part, au point d’être maintenant de très loin le principal bénéficiaire de ces gains.

Dans les pays occidentaux, et en France en particulier, le citoyen n’a que les miettes de sa productivité.

Et contrairement à ce que les gauchistes – incultes en économie – braillent sans cesse, le plus gros bénéficiaire n’est pas le patron, mais l’État, de loin.

C’est ce qui explique que le PIB/habitant en Suisse (93.000 USD) est 23% supérieur à l’américain (76.000 USD) qui est presque le double du français (40.000 USD). Pour rappel, en 1980, le PIB/habitant suisse était de 19.300 USD, le français de 12.700 et supérieur à l’américain (12.600 USD alors).

La France a choisi le socialisme et de faire grossir son État. Elle est maintenant endettée, pauvre et en faillite.

Ce pays est foutu.

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Commentaires93

  1. MCA

    Le pognon part là (Epochtime)

    La France, malade de son administration
    PAR GERMAINDE LUPIAC

    L’administration française a multiplié ces derniers mois les pistes d’économies pour ramener le déficit public (5,5% du PIB en 2023) sous la limite européenne des 3%. Selon les mots du Premier ministre Michel Barnier, la situation des finances publiques est catastrophique.

    Plusieurs pistes de réduction des dépenses sont envisagées, comme la « fusion de services » ou le « non-remplacement » des personnes partant à la retraite. Des mesures qui permettraient de récupérer quelques milliards sur les 40 milliards d’économies dont le pays a besoin.

    Dénonçant les lourdeurs administratives de l’État, les députés du groupe LR à l’Assemblée proposent de supprimer progressivement des opérateurs, commissions et agences de l’État (« un tiers » d’ici à 2027), et de réduire leurs coûts de fonctionnement, pour dégager « 7,5 milliards d’euros » en 2025. La Cour des comptes plaide pour une réduction de 100.000 emplois administratifs Chargée d’identifier des pistes d’économies pour ramener le déficit public dans les clous européens, la Cour des comptes a dégainé une mesure choc : réduire « progressivement » de 100.000 emplois, les effectifs des collectivités, communes, régions.

    La Cour note que « les dépenses de personnel, qui représentent un quart des dépenses des collectivités, connaissent une croissance soutenue », dans un rapport publié le 2 octobre. Afin d’économiser 4,1 milliards d’euros par an dès 2030, l’institution préconise un « retour progressif des effectifs des collectivités », qui emploient environ 2 millions de personnes, « à leur niveau du début des années 2010 », soit une « réduction de 100.000 emplois ».

    Cette proposition, contestée par les associations d’élus locaux, fait écho à celle du président français Emmanuel Macron, qui envisageait dans son programme de campagne avant son élection en 2017, de supprimer 120.000 postes en cinq ans dans la fonction publique – un objectif abandonné par la suite.

    « Alors que les effectifs ont beaucoup augmenté jusqu’à récemment, malgré l’absence de nouveaux transferts de compétences, la maîtrise de leur évolution est un enjeu central », estiment les magistrats de la Cour des comptes. De 1997 à 2022, les effectifs de la fonction publique ont augmenté de 23 %, les chiffres montrant une explosion de la masse salariale dans la fonction publique territoriale et hospitalière. La Cour évalue à +5,4 % la hausse des dépenses de fonctionnement des collectivités sur les huit premiers mois de 2024. Selon les chiffres officiels, la France comptait 5,67 millions d’agents en 2023, répartis entre la « fonction publique d’État » (2,52 millions d’agents), la « fonction publique territoriale » (1,94 million d’agents) et la « fonction
    publique hospitalière » (1,21 million d’agents).

    Comment le gouvernement entend « débureaucratiser » l’administration ?

    Déploiement d’une intelligence artificielle 100% française dans les administrations, simplification du langage des ministères, création de 300 maisons France Services supplémentaires, etc. le gouvernement Attal avait déjà des pistes pour « débureaucratiser » le pays. L’administration fiscale devait déployer une IA 100% française nommée Albert, conçue par la direction interministérielle du numérique (Dinum) « pour rédiger les réponses » aux 16 millions de demandes annuelles en ligne. L’intelligence artificielle servira aussi « dès la fin de l’année » à automatiser la retranscription d’audiences judiciaires, le dépôt de plaintes ou les compte-rendus médicaux. Elle sera également mise au service de la détection des feux de forêts ou de la gestion RH des fonctionnaires.

    Quant aux espaces ou « maisons » France Services, qui permettent de se faire aider dans ses démarches administratives, avec 300 nouvelles villes
    moyennes concernées d’ici 2026 – ce qui portera leur nombre total autour de 3.000 -, l’initiative a toutes les chances d’être prolongée par le gouvernement Barnier. De nouveaux services y seront proposés : les conseillers France Services pourront désormais aider les Français à réaliser leurs démarches auprès
    de l’Urssaf ou du régime de retraites complémentaires Agirc-Arrco.

    « Fusionner des services » et « ne pas remplacer tous les fonctionnaires »

    Le gouvernement de Michel Barnier compte « fusionner des services publics » et « sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires » afin de réduire les dépenses publiques, a expliqué le Premier ministre le 3 octobre sur France 2. « On va fusionner des services publics. On va sans doute ne pas remplacer tous les fonctionnaires quand ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens, tous les fonctionnaires qui partent en retraite », a expliqué Michel Barnier.
    Michel Barnier veut regrouper Business France, agence qui aide les entreprises françaises à se développer à l’étranger, et Atout France, chargée de la promotion touristique de la France à l’étranger, dans un effort de simplification. « Bien des améliorations peuvent être mises en place par des mesures de mutualisation, de simplification et de déconcentration. […] Nous allons mutualiser et regrouper des agences, des opérateurs et des fonds qui ont des objectifs communs comme Business France et Atout France », a-t-il indiqué lors de sa déclaration de politique générale.

    « Nous allons développer partout une culture de l’évaluation. Nous ne pourrons pas dépenser plus. Nous dépenserons mieux », a-t-il encore estimé.

    Le Premier ministre a également annoncé la fusion de France Stratégie, organisme chargé de conseiller le gouvernement, et du Haut Commissariat au plan, chargé d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux.

    « Pour conserver une vraie capacité de prospective, nous fusionnerons France Stratégie avec le Haut Commissariat au plan. Il y a dans les services de l’État de l’intelligence et de l’expertise, qui peuvent être utilisées sans avoir recours aux cabinets de conseils privés », a-t-il également indiqué.

    Réduire la voile des opérateurs d’État

    Le gouvernement Attal proposait d’autres pistes d’économies en réduisant les aides aux entreprises et à l’apprentissage. En 2022, les entreprises ont bénéficié de 99 milliards d’euros d’aides publiques, selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF). Trois milliards d’euros d’économies sont envisageables, par exemple en supprimant le financement étatique des missions d’accompagnement des entreprises (800 millions d’euros), en recentrant le crédit impôt recherche (450 millions), en supprimant les tarifs réduits d’accise sur les biocarburants (700 millions) ou le gazole utilisé par le transport collectif routier (170 millions).

    Parmi les 180 opérateurs de l’État qu’elle a audités (sur 408 au total), l’administration a détecté un excédent de trésorerie de 2,5 milliards d’euros, que le rapport propose de réduire tout en renforçant les contrôles.

    Alors que le coût des aides à l’apprentissage a été multiplié par 3,4 entre 2018 et 2022, l’administration suggère de supprimer l’aide à l’embauche de 6.000 euros pour les niveaux licence et master (554 millions d’euros d’économies en 2025).

    Les rapporteurs proposent aussi d’assujettir les apprentis à l’impôt sur le revenu (459 millions) ou de raboter les dérogations à la taxe d’apprentissage (310 millions). Selon la mission, « ces mesures […] auraient un impact inférieur à 1.000 destructions d’emploi. » Autre poste d’économie et de simplification, parmi les 75 milliards d’euros de frais de personnel des collectivités en 2022, deux milliards pourraient être économisés en agissant sur la santé et la sécurité au travail (temps de travail, absentéisme) ou le renouvellement des effectifs (3% de départs à la retraite chaque année).

    1. Pythagore

      MDR, l’IA qui doit palier aux délires législatifs parce que les humains n’y arrivent plus. Les conseillers payés pour vous aider à arriver à discuter avec l’état.
      C’est comme si peugeot mettait en place des conseillers intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur pour qu’ils arrivent à s’entendre.

      1. MCA

        OUI, ça ne manque pas de sel, je suis curieux de voir ce que ça va donner.

        Déjà que les dialogues avec les robots téléphoniques relèvent du sport de haut niveau, avec une IA made in France il va y avoir comme des crises de nerfs.

        1. Pheldge

          euh “La France, malade de son administration”, pas que, y’a aussi les entreprises publiques, comme, au hasard la SNCF que le monde entier nous envie … 😉

      2. Manzoni

        Oui, l’IA pour rédiger les comptes rendus médicaux, ça va donner des résultats intéressants. J’imagine le dialogue :
        – Chirurgien : “L’opération s’est très bien déroulée monsieur, grâce à l’IA le compte rendu était clair et précis, nous avons procédé à l’ablation sans problème”
        – Patient “l’ablation, ? Mais quelle ablation ? Mon médecin avait diagnostiqué une carence en minéraux visible à l’examen de mes cuticules”
        – Chirurgien : “Cuticules ? Ah mince, il ne s’agissait pas de vous couper les testi…?”

    2. Mitch

      Ce qui est génial c’est de créer de nouvelles ”maisons” France Services pour torcher les CERFAs plutôt que de vouloir réduire la voilure des CERFAs. C’est l’approche de l’ENArque type qui ne concoit pas une seconde à s’attaquer aux causes mais veut gérer les conséquences du merdier.

      C’est à se taper la tête contre les murs.

  2. Le Gnôme

    Créations de lois et de règlements à jet continu, embauche de fonctionnaire pour les faire appliquer, paperasse à tous les niveaux qui si elle n’existait pas permettrait de limiter le nombre de fonctionnaires. Ministères à supprimer. Tout est à faire, mais rien ne se fera.

    1. nemrod

      Un exemple dans mon Domaine.
      Je connais bien un Employé de la Fédération de chasse locale.
      Je lui parle l’autre jour d’un ami ayant vu un Lynx sur ses terres .
      ” Il faut tout de suite qu’il nous contacte”
      Moi : ” Pour quoi faire ?”
      ” pour qu’on surveille ”
      Moi : ” surveillance débouchant sur quoi ”
      ” heu…”

      Donc voilà de quoi occuper un couple de foncs pendant des mois avec moulte allées et venues, surveillance, rapport, photos…pour finalement rien au bout.
      Sauf emmerder l’éleveur.

      1. Stéphane B

        Théoriquement, la surveillance a pour but d’identifier la bestiole, de connaître son sexe et son âge, afin de mieux suivre l’évolution de sa répartition. Et tout ça pour ensuite mettre en place un processus d’indemnisation en cas d’attaque.
        Il s’agit d’une contrainte qui traîne dans un règlement européen.

        Par la suite, cette zone de répartition détermine l’état de la population visée et permettra, s’il y en a trop, de prendre des mesures de tirs d’effarouchement ou autre si besoin.

      2. Malancourt

        Par contre si un chasseur flingue le lynx là vous pouvez leur faire confiance, ça débouchera sur beaucoup d’emmerdes pour lui.

      3. Pierre 82

        Je présume que si on rencontre un animal inattendu, quel qu’il soit, le réflexe d’un (bon) chasseur sera de ne surtout pas le signaler à qui que ce soit, et certainement jamais aux services de l’état…

        1. Stéphane B

          Pourtant, c’est institué par la loi, mais dans la loi de finances. A moins que cela rentre dans une sous-section déjà comptabilisée ?

          https:/ /www.publicsenat.fr/actualites/sante/budget-un-rapport-du-senat-epingle-la-progression-du-cout-de-laide-medicale-detat

          https:/ /www.budget.gouv.fr/files/uploads/extract/2024/PLF/BG/PGM/183/FR_2024_PLF_BG_PGM_183_JPE.html

          1. Stéphane B

            Je suis cependant d’accord pour la PUMA (ex CMU) qui ne fait pas partie du budget de l’État, mais qui est prélevée via une cotisation subsidiaire maladie.

            1. bibi

              La TSA (taxe de solidarité additionnelle aux cotisations d’assurance maladie complémentaire) est une cotisation versée à l’URSSaf, par contre pour l’AME ça me semble bien être au budget de l’état.

    1. Mitch

      Le SNU (Service National Universel) c’est 5 milliards par an. Pour quoi ? les objectifs ?

      Le fiston l’a fait et c’est un repoussoir. Un gendarme s’est baladé tout fier avec son radar de merde pour le présenter par exemple. Beaucoup de propagande à 2 balles, des mecs qui dorment et n’en ont strictement rien à foutre et ne sont là que pour le CERFA (obligatoire pour les inscriptions en post-bac). Bref/, une perte de temps et de pognon, sans réels objectifs si ce n’est celui de la comm. et dont les résultats ne sont pas mesurés.

  3. AtomeCrochu

    Je fais un devis de 1 000€ HT à mon client, il m’en verse donc 1200 TTC.

    – je déclare et règle 200€ de TVA
    – suivent environ 15% d’impôt sur les sociétés
    – la contribution régionale, ou CFE, c’est 5% environ une fois par an, pas grand chose
    – au versement de mes dividendes, voici les 30% de charges sociales
    – enfin, les 500€ que je perçois seront à leur tour ponctionnés de 20% de TVA

    1 200€ facturés au client -> 800 reviennent à l’état, 400 au président de société.

  4. Gerldam

    Et la fraude sociale! 50 milliards d’après Charles Prats. Les centenaires algériens qui perçoivent une retraite qui ne doit pas être perdue pour tout le monde; la méthode est connue: un billet pour le fonctionnaire de mairie qui va certifier que l’ancêtre de 115 ans est bel et bien en vie -alors qu’il est mort depuis 50 ans-. Sans compter les 75 millions cartes vitales actives pour 65 millions d’habitants.
    Et la coruption quasi généralisée dans tout le secteur public.
    Etc.

        1. durru

          C’est pas la même poche, pas les même bilans, pas les mêmes responsables (gestion tripartite, kidizé)…
          Sinon, c’est les mêmes qui sont volés, ça c’est sûr…

          1. Grosminet

            “Sinon, c’est les mêmes qui sont volés, ça c’est sûr…”
            Bien évidemment, puisqu’on ne peut voler que ceux chez qui y’a quelque chose à voler…

    1. QuisesouvientdesHommes

      Allons, allons, vous divaguez !!! il n’y a pas de corruption dans la fonction publique française !!!
      Comment pouvez-vous imaginer une telle chose !
      La corruption ça n’existe que dans les républiques bananières comme l’Italie!!!!

      Reprenez-vous!!

      1. Stéphane B

        C’est vrai ça !
        https:/ /lemarin.ouest-france.fr/industries-nautiques/marseille-pres-de-4-000-faux-permis-bateau-doivent-etre-rendus-184515bf-8c7b-4a53-b950-5a6ba1849566

  5. Grosminet

    J’aurais appris quelque chose aujourd’hui, de nos jours il faut être docteur en géographie pour s’occuper de la conception des chiottes dans les écoles 😀 et pas n’importe quelle géographie, celle du genre 😀

  6. nemrod

    Des escrocs qui créent des problèmes pour pomper du pognon en faisant semblant de les régler.
    L’exemple de la Docteur en Géographie du Genre est parlant.
    Qui est concerné dans la Société Française ?…pas grand monde mais un peu plus grâce à elle et ses semblables qui vont créer des gens mal dans leur peau toute leur vie .
    Un syndrome de Munchausen par procuration ou l’Etat Maman nous tue pour exister.

    1. Grosminet

      “L’exemple de la Docteur en Géographie du Genre est parlant.”
      N’empêche qu’un doctorat sur un CV ça pète bien. S’il avait su Rocco Sifredi aurait écrire docteur en physique du coït sur le sien 😀

    2. Croix du Sud

      C’est une bonne situation “Docteure en géographie du genre” ?

      Il semble que oui, j’ignore si cette doctoresse a des gros seins mais en revanche elle tête de l’argent public depuis toujours.

      “Après un DEA de sociologie obtenu en 1997, Édith Maruéjouls travaille pendant dix-huit ans pour des collectivités territoriales comme experte des politiques de jeunesse et de l’égalité de genre dans l’espace. Elle est ensuite contactée par le milieu universitaire pour participer à la création du réseau Mixité, Parité, Genre, qui travaille sur les inégalités de genre liées aux loisirs….”

      https:/ /fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dith_Maru%C3%A9jouls

  7. Julia

    J’aimerais savoir sur 100 euros alloués au budget des retraites par exemple, combien vont aux gens et combien aux frais de fonctionnement. Et j’ai la même question pour tous les autres budgets…

    1. Grosminet

      Pareil pour la secu. Sur 1000 euros de cotisations prélevées, on en retrouve combien sous forme de prestations médicales ? À vue de nez je dirais environ la moitié, le reste est bouffé par le bousin.

  8. Higgins

    Un embryon de réponse : https:/ /desfraisesetdelatendresse.blogspot.com/2024/10/chere-madame-ladministration-francaise.html?m=1

  9. CPB33

    infifada ou gros fadas à la masse ? en France bientôt : bvoltaire.fr/anniversaire-du-7-octobre-lextreme-gauche-bloque-luniversite-de-strasbourg/

  10. Pierre 82

    Ce qui est en train d’arriver, c’est que le poste “Paiement partiel des gabegies passées”, qui était à 110 en 2018 (sur le camembert) a commencé à prendre de l’ampleur, et quelque chose me dit que ce n’est pas fini.

    Ce n’est pas cette semaine que la France va être déclassée en BBB par je ne sais plus quelle agence de notation ?

        1. Grosminet

          @Pierre 82 7 octobre 2024, 10 h 25 min
          Je ne peux pas te laisser dire ça. Les agences de notation sont on ne peut plus fiables et sincères.

          1. nemrod

            Ils ont plus ou moins intérêt à ce que le cirque continue…non.
            Ils vont pas faire des notations qui amèneront à débrancher la trayeuse à vache à lait.

  11. Habeas Corpus

    Merci pour ce billet très intéressant.
    Le saupoudrage par l’administration et le poudrage par l’exécutif (de nez) semblent maintenant les 2 mamelles de la France.

  12. Gerldam

    Aucune autre solution que la hache pour sen sortir:
    – Dans chaque hôpital on vire la moitié des non soignants, le reste doit se démerder avec demi-effectif, ce qui les obligera à moins emmerder les soignants
    – idem dans l’enseignement public; de plus on vire tout le département “pédagogique” sans exception, comme on extirpe un cancer.
    – On supprime toutes les subventions aux assoces (23 milliards quand même)
    – on met une flat tax à 15% sur tous les revenus et 0% sur le capital, denrée trop rare pour être gaspillée
    Etc.

      1. Pierre 82

        Quand Gerldam écrit “on met une flat tax de 15%, je présume qu’il s’agit de remplacer toutes celles existantes par ça, et pas de l’ajouter au panier de taxes existantes, juste ?

  13. Stéphane B

    Pour rire, ah non même pas

    “Antoine Armand, ministre des Finances, a assuré lundi 7 octobre que le budget français, présenté jeudi, s’inscrira « pleinement dans les nouvelles règles budgétaires européennes ».”
    https:/ /www.ouest-france.fr/economie/le-budget-sera-pleinement-inscrit-dans-les-regles-europeennes-assure-le-ministre-des-finances-750b6b26-8482-11ef-b32a-9779a0da911c

  14. Grosminet

    “et 0% sur le capital”
    Tu voulais dire sur les revenus du capital ? Parce qu’à l’heure actuelle le capital n’est pas (plus) taxé en France… Ou très peu.

  15. Stéphane B

    Qu’ils sont beaux les donneurs de leçon venant de quitter le navire

    Suppression d’un jour férié, passage aux 37 heures, fonctionnaires aux 35 heures… Darmanin et Attal veulent faire “travailler plus” les Français
    https:/ /www.ladepeche.fr/2024/10/07/suppression-dun-jour-ferie-augmentation-des-35-heures-les-propositions-de-gerald-darmanin-et-gabriel-attal-pour-eviter-laugmentation-des-impots-12244684.php

    1. Habeas Corpus

      “venant de quitter le navire”

      Oui dès qu’ils partent, c’est fou comment ils savent ce qu’ils doivent faire.

      Kablabla , elle, fait plus fort, et te dit ce qu’il faut faire alors qu’elle est en poste.

      1. Le Gnôme

        Pour certains fonctionnaires, pour atteindre les 35 heures, il faudra d’abord négocier le passage àux 31 heures, puis après une autre négociation aux 32 heures et ainsi de suite.

  16. Francis Lacan

    Pour avoir observé le même centre de soins + EHPAD pendant près de 15 ans (en y visitant des proches), j’ai constaté que la quantité de travail utile fournie par personne s’est effondrée. L’inflation des procédures, de la supervision et de l’administration a rongé la productivité générale, la baisse d’implication individuelle (souvent liée à la rotation des personnes dans de multiples rôles et services) a entraîné l’efficacité vers le bas, et la résignation (quiet quitting) a fini par gangrainer le système: en regardant se mouvoir les agents aujourd’hui j’ai l’impression de voir un film au ralenti. Evidemment, à création de service égal il faut aujourd’hui beaucoup plus de pognon. Mais pour rétablir le budget on baisse les effectifs, en créant une spirale vers le bas…

  17. Habeas Corpus

    Tiens, ça va plaire à Laurent.
    La Pennsylvanie fait une mise à jour de son système d’inscription (indisponible donc) des électeurs, le soir même ou Trump fait un retour triomphal à Butler,Pa.

    jdcjr

  18. Citoyen

    “En pratique, certaines associations sont devenues de véritables entreprises (comme par exemple le groupe SOS, très lié – hasard commode – à la Macronie et qui emploie plus de 20.000 personnes).”
    Voila qui tombe à point nommé, h16.
    Je m’apprêtais à répondre à BXL, sur les commentaires du billet précédent, au sujet des “copains/coquins” …, en lui disant que si j’avais évoqué le cas “Borello” ce n’était pas par hasard, puisque très introduit chez la macronie, il l’était déjà chez le mitteux dans les années 80 !… Faut dire qu’il y a une certaine constance …
    Et voila que ce billet remet le couvert !… Excellent.
    Je vais donc mettre ici ce que je préparais pour l’autre billet : A savoir quelques informations intéressantes pour ceux qui ne connaissent pas SOS …, ici :
    https:/ /www.monde-diplomatique.fr/2023/01/HEMMERICH/65442

    1. Theo31

      Borello est le pape de la pédocriminalité en France.
      L’ASE sert de vivier à la prostitution des enfants : il y aurait 15 000 victimes. Christian Combaz en parle régulièrement dans ses chroniques.

      Encore un succès de l’Etat.

  19. Theo31

    C’est curieux, les boomers ont commencé à très mal voter en juillet et la punition est
    immédiate : moins de pognon pour eux. De vous à moi, c’est bien fait pour leur gueule.

    La distribution de pognon gratuit est systématiquement fondée sur des calculs électoraux comme on l’a encore vu la semaine dernière. La venue d’immigrés doit compenser les de souche qui sont de plus en plus nombreux à mal voter. On va bien rigoler quand l’Etat leur demandera d’aller bosser pour remplacer les blancs partis dans des camps de concentration pour expier leurs crimes contre Gaia.

    Les subventions aux entreprises publiques, on en parle ? 10 milliards annuels à la SNCF.

    Prats ne cotise pas à la Sécu mais à un régime spécial très généreux.

  20. Julia

    J’aimerais savoir combien coûte la propagande d’Etat : toutes les pubs qui passent sur les différentes chaines : gouvernement, ministères, etc il y a le coût de production et le coût de diffusion.
    En outre, on a des hauts fonctionnaires très bien payés pour gérer les crises, mais on a payé mckinsey et al : de 2 choses l’une, soit les hauts fonctionnaires sont compétents et les macronards remboursent les factures mckinsey et al sur leurs deniers perso, soit les hauts fonctionnaires sont incompétents et on les vire : pas de raison de payer 2 fois…

  21. Stéphane B

    HS quoique : Les cons, ça ose tout à moins que … cette personne soit fan de Jean-Claude : sur un malentendu, ça pouvait marcher

    https:/ /www.francelive.fr/article/france-live/absolument-indispensable-le-fonctionnaire-de-bercy-demande-une-faveur-pour-recuperer-son-permis-8732201/

  22. Andre

    “Est-il besoin de revenir sur la hausse régulière de l’insécurité, avec des coups et blessures volontaires multipliés par 5 depuis 1996 ?”

    On voit quand même une forte hausse significative depuis 2019, c’est donc la faute du Covid.
    CQFD.

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