Le déclin de l’Europe est-il inéluctable ?

Officiellement, l’Union Européenne, « c’est la paix et la prospérité », et c’était peut-être vrai pendant la Guerre Froide. C’était aussi, dans une certaine mesure, probablement exact tant que cette Union se contentait de réduire les différences de normes entre pays européens, et d’abaisser les frontières. Autrement dit, c’était probablement vrai tant qu’il s’agissait de faire du commerce.

Le marché unique, en ce sens et par la disparition des douanes intérieures (et donc de la paperasserie et des taxes inhérentes à ces douanes) a certainement permis la prospérité européenne… jusqu’au traité de Maastricht où cette Union s’est alors piquée de faire aussi de la politique… Et à partir de là, les choses ont commencé à se dégrader nettement : alors qu’en 1960, l’Union Européenne représentait 36% du PIB total du monde, en 2008 les États-Unis surpassent l’Union, et représentent à présent 50% en PIB de plus qu’elle. Lorsqu’on regarde le PIB rapporté par habitant (et alors que l’Union européenne comprend 34% d’habitants en plus qu’aux États-Unis), on obtient le petit graphique suivant, fort éclairant :

Le décrochage économique est très visible, et il l’est d’autant plus lorsqu’on regarde les performances boursières des entreprises des deux côtés de l’Atlantique : la comparaison incluant l’Asie est presque humiliante pour le vieux continent (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

Bien sûr, les États-Unis concentrant les principales entreprises technologiques, la comparaison est assez défavorable à l’Europe et explique la différence marquée de taille des ensembles considérés. Cependant, même lorsqu’on fait abstraction de ces entreprises technologiques, on retrouve malgré tout un décalage énorme (près de trois fois plus de valorisation américaine par rapport à l’européenne) :

Cette comparaison navrante entraîne, assez logiquement et très concrètement, une fuite des cerveaux européens vers des pays plus accueillants, États-Unis en premier, comme en témoignent les chiffres suivants (issus d’un intéressant fil sur X.com) sur l’immigration qui montrent les flux ultra-favorables aux Américains par rapport aux Européens :

Ceci n’est guère étonnant. Pour fixer les idées, voici quelques salaires pour un ingénieur logiciel senior, et comme on peut le constater, l’écart est dramatique pour l’Europe :

– Silicon Valley : 210 000 $ – 320 000 $ et plus
– Londres : 95 000 $ – 140 000
– Berlin : 70 000 $ – 110 000
– Paris : 65 000 $ – 100 000

Et c’est d’autant plus vrai que, après impôts, les employés européens se retrouvent avec un salaire encore amputé : en France ou en Allemagne, il faut s’attendre à un taux effectif de prélèvements autour de 45 à 50% là où les Américains se contentent d’un taux autour de 37%.

La carte ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir) donne une bonne idée des écarts de salaire en question, écart qui, on l’a vu, ne cesse de croître :

Ce drain de cerveaux entraîne en surcroît des problèmes qui s’additionnent les uns aux autres, dans une sorte de cercle vicieux : le départ des ingénieurs et des chercheurs et, avec eux, des entreprises en pleine croissance provoque une baisse des recettes fiscales et affaiblit les centres d’innovations et de recherche, ce qui rend l’implantation de startup plus difficile, et amoindrit le transfert de connaissances entre chercheurs et ingénieurs…

Dans ce contexte les remarques de Mario Draghi continuent de résonner comme des exhortations à déréguler et libérer les énergies créatrices de l’Europe, exhortations qui semblent trouver fort peu d’oreilles attentives tant dans les instances européennes (qui continuent d’empiler des régulations, directives et contraintes diverses comme jamais) que dans les États membres, notamment les plus gros d’entre eux : si l’Italie semble aller dans la bonne direction (le développement de startup et de licornes dans la Botte semblent déboucher sur d’intéressantes opportunités), il en va différemment en France ou en Allemagne où « l’élite » en place semble résolue à étouffer tout le monde sous des taxes, des contraintes, des régulations et des décisions politiques parfaitement débiles.

Un récent fil sur X.com illustre d’ailleurs bien l’ampleur du problème ; il y est décrit l’histoire des OGM en Europe et comment, alors qu’en 1990 les OGM commençaient à gagner du terrain dans le monde entier, l’Europe a choisi de – surprise totale – fortement les réglementer.

Se basant sur les slogans de militants politiques qui ont agité la menace de dangereuses dérives biologiques sans aucune base scientifique crédible, l’Union européenne a décidé de lourdement limiter l’usage des OGM, pendant que les Américains, moins endoctrinés et plus pragmatiques, les introduisaient dans leur agriculture ce qui leur a permis d’améliorer leurs rendements et d’abaisser les coûts de production (par une baisse de l’usage des pesticides).

À présent, l’Union européenne importe de grandes quantités de maïs et de soja OGM du Brésil et des États-Unis pour nourrir son bétail : la même technologie qui est jugée « dangereuse » chez nous permet pourtant de nourrir discrètement les vaches, les poulets et les porcs d’Europe depuis plusieurs décennies sans effets secondaires. En outre, cette réticence européenne vis-à-vis des OGM conduit à utiliser une plus grande surface de terres et augmente donc mécaniquement les émissions de CO2, les rendements plus faibles nécessitant davantage de terres agricoles, plus d’usage de machines agricoles (et leurs carburants) et plus d’engrais.

Pourtant, l’Académie nationale des sciences française a publié en 2016 un rapport complet confirmant que les OGM sont sans danger pour la consommation humaine et l’environnement sans qu’aucun changement politique ne soit acté : l’Europe continue à s’accrocher à des peurs dépassées, ignorant des décennies de preuves.

La conclusion est sans appel et rejoint celle qu’on peut dresser pour les autres technologies et les autres occasions que l’Europe semble manquer avec application depuis plusieurs décennies : le rejet de ces innovations n’est pas seulement non scientifique, il s’agit de sabotage. Tout comme pour l’agriculture, l’intelligence artificielle, l’informatique, les fusées ou tous les autres domaines de l’industrie ou du service, l’avenir réside dans l’innovation et non dans la peur, mais les institutions semblent prendre un malin plaisir à choisir systématiquement les options les plus passéistes et qui entraînent le plus de retard pour les Européens ensuite.

L’Union européenne dispose de l’expertise et des ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans tous les domaines d’innovation actuels, mais pas avec ce niveau de normes et d’ingérence des administrations. Le rapport Draghi a montré que ce constat était compris même des plus hautes institutions, chez les dirigeants de la sphère publique comme de la sphère privée.

Dès lors, chaque jour qui passe sans que soit faite la moindre correction s’apparente plus qu’à un renoncement, mais bien à une volonté d’échec voire à de la malveillance.

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Commentaires239

  1. Aristarkke

    Notons que le Général, s’il pouvait estimer l’UE convenable pour les questions économiques, n’aurait jamais laissé dériver cette UE vers un supra-gouvernement, surtout pour tenter d’imiter les USA comme cela apparaissait déjà à son époque.

    1. bibi

      Comment le Général pouvait estimer l’UE alors que celle-ci n’a vu le jour en 1993.
      La C.E.E créée en 1957 par le traité de Rôme a été une réussite, l’UE créée par le traité de Maastricht en 1993 est un fiasco.

      1. Dom17

        Il avait parfaitement compris le projet politique derrière la façade économique.
        Dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, le Comité américain pour une Europe Unie (ACUE) a été créé aux Etats-Unis, financé à l’origine essentiellement par la Fondation Ford et dirigé par des agents de la CIA. Lire par exemple « L’ami américain » d’Éric Branca.
        Et la Communauté Européenne de Défense, mise en échec par le général en 1952, montre que le projet européen avait un versant militaire qu’il faut être aveugle pour ne pas voir aujourd’hui.

          1. Mitch

            Désolé mais beaucoup sont d’une naiveté qui me laisse sans voix. Vous pensez quoi? que les US vont tendre un tapis rouge à d’eventuels concurrents? Oui les US pensent avant tout aux US et utilisent tous les moyens pour favoriser leur pays. Et alors? c’est quoi le problème? vous n’avez assez de miettes?

            Le vrai problème c’est que vos dirigeants (ils ont cessé d’être les miens) ne font pas la même chose, par traitrise, bêtise, intérêts cachés, idéologie, …

            Vous n’avez en Europe jamais eu besoin des US pour vos saborder mais vous vous plaisez à penser que c’est la faute des autres. C’est tellement plus rassurant.

            1. Grosminet

              « Le vrai problème c’est que vos dirigeants (ils ont cessé d’être les miens)  »
              T’as rendu ton passeport français et t’es retourné chez les sauvages reparti chez toi, ou alors t’as créé ta république sécessionniste ? Ou bien t’as décidé de ne plus contracter ? 😀

      2. Thomas

        Parce que l’ue est la suite logique de la CEE… Il avait juste prédit une évidence au vue des infos qu’il avait.
        C’est comme avec l’immigration : toute personne censée sait ce qui se produira si on fait trop d’humanité (qui part d’une bonne intention…)

        1. durru

          Ah, mais si Mongénéral pouvait déjà prévoir dans les années ’60 le résultat du référendum sur le traité de Maastricht tenu en ’92, tout s’explique…

    1. Dom17

      Un complotiste ne fait que révéler la vérité avant que cette dernière devienne évidente aux yeux de tous…
      Les comploteurs ont évidemment intérêt à faire taire ce genre d’individu!

      1. TcCoy

        Le patron se met à faire des spoilers, aurait-il un lien de parenté avec l’Odieux Connard ?? Vite, je vais chercher ma boite à « ça alors » pour la suite !

    2. MadeInCH

      Durant la guerre froide, l’URSS a subventionné les écologistes et l’antinucléarisme pour tenter d’éviter que l’occident aie une énergie efficace pas chère et sûre qui lui donnerait un avantage économique.
      .
      Une « bonne volonté » pavant l’enfer, subventionnée par Satan.
      .
      Combiens de « bonnes volontés » sont actuellement subventionnées par des entités (nations, états, groupes idéologiques, forces financières, etc ») qui veulent ou ont intérêt à ce que l’Europe (continentale) ne soit plus une menace économique et/ou militaire et/ou culturelle et/ou de prestige?
      .

        1. durru

          Kézako ? Il est désormais de notoriété publique l’implication des services secrets des pays communistes dans le soutien financier et logistique de pratiquement tous les mouvements contestataires, pacifistes, anti-nucléaires etc en Occident dans les années ’70-’80.
          C’est pas parce qu’ils ne l’écrivent pas dans leur histoire officielle que ça doit être remis en question…

            1. durru

              Hier, je lisais amusé un article qui signalait explicitement le HuffPost et le NYT comme « far-left », mais ne mettait aucun qualificatif au NY Post (celui avec le portable du Hunter, pas l’autre).
              Qu’est-ce qu’on peut dire ? La nature a horreur du vide. Les communistes assumés ont été remplacés par des socialistes honteux (fascistes, cocos ou autre mélange explosif, difficile à dire, mais socialistes quand même).
              C’est pas plus compliqué que ça.

  2. Aristarkke

    Le départ des hauts potentiels ailleurs pose une question de gaspillage de ressources. Élevés et formés aux frais de la Grance, une bonne partie d’entre eux part au moment où ils contribueraient à la perpétuation de la ressource alors que d’autres pays qui n’y ont pas mis un rond, vont en profiter au maximum. L’herbe fiscale étant plus verte ailleurs, assortie de meilleurs climats économiques, c’est malheureusement pour nous, compréhensible.
    Travailler pour payer taxes et impôts à donf, finit par lasser et démotiver.
    Bref, le socialisme en action est un repoussoir pour ceux qui vont passer au pressoir…

    1. Higgins

      J’ai copain dont le fils unique, ingénieur SupElec, est parti travailler pour Google avec sa femme, également SupElec. Bien qu’ils se soient rapprochés considérablement de la France (ils sont passés de San Francisco à New York), ils ont obtenus tous les deux la nationalité américaine l’année dernière.

          1. MadeInCH

            Si je ne m’abuse, il faut aussi que l’employeur arrive à justifier que tu as une compétence qu’il ne trouve pas dans le pays.
            .
            A moins d’être spécialisé en Génétique Intelligente par Neurones Artificiels diplômé de l’EPFLZ avec 3 publications et 4 brevets (J’invente, hein!), je vois pas…
            .
            Un ingénieur, ou chef de projet, ou serveur de frites, serreur de boulons dans un garage, je doute qu’ils en manquent.
            .
            Si je me trompe, j’en serai ravis!
            Un conseil de la part de quelqu’un?

            1. Ned Kelly

              Pense tu que les dizaines de milliers de cadres et d’ingénieurs né à l’étranger et employés aux Us dans la high tech ait tous gagné à la loterie de la carte verte ? En vérité c’est assez facile de s’installer là-bas, contrairement à ce qu’on veux faire croire ne France.

            2. Mitch

              Plusieurs solutions:

              – Tu y vas (c’est plus simple que de trouver par Linkedin même si LinkedIn est tout à fait jouable) et tu te trouves un job. La boite demande un visa pour toi (H2 est le type de Visa). Tu ne peux bosser QUE dans la boite qui t’as recruté avec un H2. Si tu changes une autre demande de H2 doit être faite par ta nouvelle boite. C’est assez simple et rapide. Rien ne t’empêche de demander ta carte verte (qui te permettra de bosser partout sans limite de temps) pendant que tu es sous un H2. Ca prend 2 ou 3 ans pour un européen (beaucoup plus pour que Mexicain ou Sud Américain) pour avoir la green card. Après la green card, tu peux avoir la nationalité US assez rapidement (il me semble que c’est 5 ans sur le sol US pour pouvoir la demander).

              – Tu te trouves une boite en Europe qui t’envoi aux US. C’est la boite qui fait les démarches.Tu auras normalement un contrat local (les boites ne font quasi plus de contrat d’expats pour les US car c’est trop cher et pas intéressant pour le salarié vu les salaires aux US)

              – Tu te lances dans la demande d’une carte verte en remplissant un dossier. Selon ton age, competences, CV, provenance, etc ils peuvent te selectionner (ou pas). C’est long.

              Ils prennent des Ingés de tous les pays du monde. Il y a toujours une forte demande.Pour les autres professions, aucune idée. Il y a un site qui liste les jobs en tension si ma mémoire est bonne.

              Un gars de mon équipe est parti dans une de nos entités aux US il y a 5 ans (dans la même boite donc). Il a demandé et obtenu sa nationalité US il y a quelques mois. Il était à €72k/an dans mon équipe, il est passé à $180k/an aux US (plus une prime relativement facile à avoir d’un peu plus de $20k/an). Je ne sais pas à combien il est à présent mais les salaires aux US, surtout post Covid, ont pris de belles augmentations

          1. Mitch

            C’est devenu un indicateur de performance de l’école. On retrouve cet indicateur sur les brochures de pub (avec le salaire moyen al’embauche, le temps qu’il faut pour trouver un job, …). Les plus ‘performantes’ (ecoles de commerce ou d’ingé) voient partir dès la sortie de l’école plus de 50% de la promo (les taux de retour sont très faibles). C’est super inquiétant et bien en rapport avec ce qu’écrit le Boss (cercle vicieux créant des effets de bord super négatifs). C’est le même phénomène partout en Europe mais la France observe un taux de départ encore au dessus de celui des autres pays européens.

    2. Dom17

      A partir du moment où l’n veut toujours plus de socialisme, les prélèvements fiscaux suivent.
      Reste à savoir comment il se fait que ces idées ont été si bien cultivées en France, aussi bien dans la population que dans l’administration.

  3. Higgins

    Et si ce qui se profile se réalise, nous ne sommes pas prêts de sortir du tunnel : brunobertez.com/2024/12/10/nouveau-gouvernement-la-gauche-sengage-a-renoncer-au-49-3-si-emmanuel-macron-nomme-un-premier-ministre-issu-du-nfp/

  4. Dom17

    En fait l’UE a toujours été un projet politique. Mais celui-ci, qui consistait à instaurer une supranationalité avec des dirigeants non élus, devait être masqué aux yeux des populations, jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible (ou très difficile) de revenir en arrière.
    Le commerce et, en effet, une certaine prospérité – assise de plus en plus sur la dette qui n’est rien d’autre qu’une perte de souveraineté – ont permis d’avancer jusqu’à ce point.
    Nous sommes au temps des révélations. Ce qui se passe en Roumanie montre que UE et OTAN sont les deux faces de la même supranationalité si bien exprimée par J-C Juncker: « il n’y a pas de vote démocratique possible contre les traités européens ».
    Il faut remonter jusqu’à la fin du XXe s. pour trouver les racines de ce projet européen présenté alors comme une sorte de tremplin ou de laboratoire vers une gouvernance mondiale assise d’abord sur l’empire britannique, puis relayé par l’impérialisme américain, même si le coeur nucléaire reste la City of London.
    Si certains pays c’Europe s’en sortent mieux, c’est parce que leurs élites ont été moins colonisées que chez d’autres en particulier la France, où il est permis de penser que le président est toujours au service de son ancien employeur et de ses réseaux, tandis que le ministre des affaires européennes était officiellement un agent US jusqu’à sa nomination (directeur de l’Atlantic Council Europe).

    1. durru

      Pour rappel (c’est déjà écrit plus haut, par Bibi), l’UE a vu le jour seulement en 1993, après la validation du traité de Maastricht et une fois que la guerre froide était finie.
      Qu’un Jean Monnet ait pu avoir des rêves humides de fascisme 2.0 c’est une chose, lui attribuer la paternité des forfaitures de la Mitte et de ses copains c’en est une autre…

    2. durru

      « Ce qui se passe en Roumanie »
      Purée, mais ça rentre pas ! Laissez tranquilles l’UE et l’OTAN sur ce coup. Si la situation les arrange, ils ne sont pas du tout à l’origine du bazar, c’est de l’arnaque 100% roumaine garantie local.
      Pour ceux qui ont le temps, voici un article (en roumain) écrit par quelqu’un qui porte un nom français et qui décrit dans le détail ce qui s’est passé, avec notamment les aspects légaux (ou plutôt illégaux, je devrais dire) :
      catavencii.ro/ultimul-sa-stinga-intunericul/

      1. MadeInCH

        Google Translate est ton ami.
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        Les derniers à éteindre les ténèbres
        Patrick André de Hillerin Mercredi, 11 Décembre 2024, 12:05 –
        Zoom Le dernier à éteindre les ténèbres
        En 2012, pendant plus d’un mois, une procédure parlementaire parfaitement légale, décrite dans l’article 95 de la Constitution roumaine, a été qualifiée de « coup d’État ». Certains, plus réfléchis, n’ont parlé que de « tentative de coup d’État ». Mais très peu de gens ont été réfléchis à l’époque. Même si 12 ans et demi se sont écoulés depuis, vous vous souvenez peut-être encore de l’épisode : la procédure de suspension du président Traian Băsescu par le Parlement, suivie d’un référendum pour décider si le président serait ou non démis de ses fonctions. Il ne l’a pas été.
        Pour en revenir au sujet, bien que toutes les mesures constitutionnelles et légales aient été prises et que tout ait été transparent, la procédure de suspension du président a été qualifiée par son entourage de « coup d’État », et cette appellation a également été reprise par les amis politiques internationaux du président Băsescu, des dignitaires européens de haut rang, des membres du PPE, la même famille politique dans laquelle Băsescu avait conduit le PD-L après l’avoir expulsé de l’Internationale socialiste. Le référendum pour la destitution du président Traian Băsescu n’a pas été validé par la Cour constitutionnelle de Roumanie, car le quorum requis de 50 % + 1 du nombre total d’électeurs en Roumanie n’a pas été atteint. Le taux de participation a été de 8 459 053 personnes, soit 46,24 % du nombre total d’électeurs, qui était à l’époque de 18 292 464 personnes. Malgré toutes les accusations de Traian Băsescu et de ses partisans internes et externes, toutes les procédures relatives à la suspension puis à l’organisation et à la validation du référendum de destitution ont été parfaitement légales, constitutionnelles et ont suivi toutes les étapes nécessaires. Les 7 403 836 voix en faveur de la destitution du président sortant n’ont pas suffi et Traian Băsescu a terminé son mandat présidentiel.
        Le 6 décembre 2024,
        La Cour constitutionnelle de Roumanie, en violation de ses arrêts du 2 décembre 2024, qui sont définitifs et généralement contraignants, décide d’annuler l’ensemble du processus électoral concernant l’élection du président de la Roumanie. Cet arrêt est lui-même définitif et généralement contraignant, comme l’étaient les arrêts du 2 décembre 2024, rejetant la demande d’annulation des élections, validant les résultats du premier tour de scrutin et fixant le second tour de scrutin au 8 décembre 2024. Cet arrêt (n° 32 du 6 décembre 2024) s’apparente à un coup d’État par lequel :
        – La Cour constitutionnelle, en violation de la Constitution et de sa propre loi de fonctionnement, se prononce sur un processus électoral sans avoir été légalement saisie (en termes de temps et de compétences) ;
        – La Cour constitutionnelle annule les élections présidentielles dans leur intégralité, les procédures et les dispositions légales lui permettant de prendre cette décision n’ayant pas été respectées ;
        – L’arrêt n° 32 de 2024 de la CCR prévoit l’annulation de l’ensemble du processus électoral pour l’élection du Président et la reprise du processus à zéro, alors que la loi ne permet à la Cour que de décider d’annuler un tour des élections (soit le premier, soit le deuxième) et d’ordonner une reprise le deuxième dimanche suivant la date de l’annulation ;
        – L’arrêt n° 32 de 2024 de la CCR a été pris sans qu’aucun élément du dossier ne prouve que le vote et la détermination des résultats ont eu lieu par une fraude de nature à modifier l’attribution du mandat ou, le cas échéant, l’ordre des candidats admis à participer au second tour de scrutin.
        Par l’arrêt n° 32/2024,
        la Cour constitutionnelle de Roumanie a réalisé un coup d’État préventif, empêchant par des moyens illégaux et inconstitutionnels les élections présidentielles déjà en cours et l’exercice du droit de vote des citoyens roumains. En outre, l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’était fondé sur aucune preuve que, pendant le vote et la détermination des résultats du premier tour des élections présidentielles, une fraude avait eu lieu qui aurait pu modifier l’attribution du mandat ou l’ordre des candidats susceptibles de participer au second tour des élections. D’ailleurs, la CCR l’annonce publiquement dans son arrêt n° 31 du 2 décembre 2024 : « La Cour a constaté que les conditions prévues à l’art. 52 para. (1) de la loi n° 370/2004, selon lequel la Cour constitutionnelle annule les élections si le vote et la détermination des résultats ont eu lieu par une fraude de nature à modifier l’attribution du mandat ou, le cas échéant, l’ordre des candidats participant au second tour de scrutin ».
        Alors que dans l’arrêt où elle décidait (sans avoir cette compétence) de recompter les voix exprimées au premier tour des élections présidentielles, la CCR fixait également un délai (totalement irréaliste) dans lequel ce recomptage devait être effectué (délai qui n’a d’ailleurs pas été respecté), dans l’arrêt n° 32/2024, la CCR ne fixe plus aucun délai dans lequel de nouvelles élections pour le Président de la Roumanie doivent être organisées. Etant donné que, dans l’arrêt n° 32/2024, la CCR établit que le mandat quinquennal du Président Iohannis ne prendra fin qu’au moment où le nouveau Président du pays prêtera serment, la CCR prolonge en pratique indéfiniment le mandat présidentiel, sans que la Roumanie ne soit en état de guerre ou n’ait été frappée par une catastrophe. En prolongeant indéfiniment le mandat du président actuel, en annulant des élections qui se sont déroulées légalement (en l’absence de preuve du contraire), en empêchant les citoyens roumains de participer et de voter au second tour des élections présidentielles, en violant sa propre loi d’organisation (loi n° 47/1992 – sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle), en violant la loi n° 370/2004 relative à l’élection du président de la Cour constitutionnelle, en violant les dispositions de la loi sur les droits de l’homme, en violant les dispositions de la loi sur les droits de l’homme. 370/2004 relative à l’élection du président de la Roumanie, republiée, avec des modifications et des ajouts ultérieurs, la Cour constitutionnelle de Roumanie a réuni les éléments constitutifs du coup d’État tel qu’il est habituellement défini : « un renversement soudain et inconstitutionnel du pouvoir légitime d’un État, imposé par surprise par une minorité ». Le pouvoir légitime de l’État roumain devait être représenté par le nouveau président démocratiquement élu par scrutin le 8 décembre 2024 et par le nouveau gouvernement formé à la suite des élections législatives du 1er décembre 2024 par un premier ministre nommé par ce nouveau président conformément aux dispositions de la constitution.
        Les partisans du coup d’État de la CCR
        Les partisans du coup d’État de la CCR estiment que le coup d’État de la CCR était le seul moyen de sauver la démocratie et d’empêcher un président soutenu par la Russie de prendre le pouvoir. Outre le fait que ces allégations ne reposent que sur des suppositions et des présomptions, sans qu’il n’existe de preuves juridiques claires et indubitables d’aucune des allégations qui ont été diffusées publiquement ces derniers temps, il s’agit également d’une masse de mensonges qui nient la capacité de l’État roumain à fonctionner démocratiquement. Et pourtant, cette capacité existe, puisque n’importe quel candidat aux élections présidentielles peut être éliminé de la course dès le second tour s’il a violé la loi roumaine, avant même de devenir président du pays (en cas de victoire dans les urnes). Oui, il existe une législation en la matière, et le fait qu’elle n’ait pas été appliquée jusqu’à présent ne signifie pas qu’elle ne l’aurait pas été en cas d’irrégularités avérées. Il s’agit, encore une fois, d’une présomption qui ne fait que justifier le coup d’État. Nous n’avons aucun moyen de savoir si la loi aurait été appliquée ou non, puisque, par son action, le CCR a empêché l’application même de cette législation.
        La loi n° 334/2006 sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales établit très clairement comment une campagne électorale est financée, quelles dépenses sont autorisées dans la campagne, quel est le montant de ces dépenses, quelles sont les sources légalement acceptées de l’argent utilisé dans la campagne, etc.
        La décision gouvernementale n° 10/2016, qui approuve les règles méthodologiques pour l’application de la loi 334/2006, prévoit à l’article 56, paragraphe (4), ce qui suit : « Les candidats déclarés élus ne peuvent pas faire valider leur mandat si le rapport détaillé des recettes et des dépenses électorales de chaque parti politique ou candidat indépendant n’a pas été présenté conformément à la loi ». C’était si simple, si légal, que M. Călin Georgescu aurait été empêché de devenir président de la Roumanie s’il avait remporté le second tour de l’élection présidentielle. Il est évident que M. Georgescu a bénéficié d’une campagne électorale au cours de laquelle du matériel de propagande électorale, tel que défini par la loi, a été diffusé en ligne. De plus, comme la loi interdit la production de ce matériel par le candidat lui-même, un contrat était nécessaire entre le candidat et une société qui produirait ce matériel pour lui (il pourrait également s’agir d’une IFP). La valeur de production peut être symbolique, mais elle ne peut être nulle. Le contrat, ainsi que sa valeur, devaient être soumis à l’AEP, les documents prouvant la source de l’argent devaient être soumis, etc. Sans ces rapports, correctement et à temps soumis, le mandat de M. Georgescu n’a pas été validé. Légalement, démocratiquement.
        L’ignorance des politiciens
        et des militants civiques en Roumanie, l’appétit pour une justice rendue en dehors des lois existantes, l’infatuation qui fait que beaucoup se considèrent comme détenteurs de la vérité suprême alors qu’ils ne reconnaissent pas la vérité même si elle leur marche sur les pieds, les airs de supériorité d’une bonne partie de la population qui se considère comme meilleure que le reste de l’humanité par le seul fait qu’elle respire, le désir de victoire à tout prix, l’obstination à imposer des candidats inadaptés après de nombreux échecs pleinement prouvés, le manque de confiance dans les mécanismes démocratiques, le mépris des lois et de l’État de droit, le mépris du jugement d’autrui, tout cela et bien d’autres choses encore ont poussé la démocratie roumaine dans un précipice d’une profondeur difficilement imaginable. Même si la démocratie roumaine trouve la force de revenir parmi nous depuis le fond encore inégalé de cet abîme, même s’il lui reste une étincelle de vie dans un corps paralysé par tant d’attaques et tant de chutes irrépressibles, même si quelqu’un parvient à l’aimer et à faire en sorte que les citoyens sincères et bien intentionnés de ce pays lui fassent confiance, la démocratie roumaine cherche son chemin dans une obscurité sinistre, telle qu’elle n’en a pas connu depuis 1989. C’est l’obscurité qui s’est soudainement abattue sur le pays, sous les applaudissements et les acclamations de tous ceux qui ont demandé l’annulation des élections et qui ont applaudi à leur annulation illégale par la CCR. C’est une obscurité dont il n’y a pas d’issue, à travers laquelle ne brillent aucun rayon de sagesse, aucune lumière de bonne foi, aucune étincelle d’intelligence. Une obscurité totale qui finira par chasser tous ceux qui peuvent encore se rendre compte que la vie elle-même est menacée par l’absence de lumière.
        Mais ce n’est rien. Pour ceux qui partent, la dernière chose à faire est d’éteindre l’obscurité, de peur qu’ils n’inscrivent celle-ci sur leur facture.
        P.S. J’ai écrit ces lignes loin du pays. J’y reviendrai. Peut-être pour éteindre les ténèbres ou peut-être pour chercher l’étincelle qui me convaincra que tout n’est pas perdu. Mais je ne le ferai plus dans la position d’un journaliste institutionnalisé. Ce texte est l’un des derniers que je soumettrai à la publication dans Cațavencii. Je couvrirai mes colonnes jusqu’au dernier numéro de cette année. C’est tout ce que je pouvais faire.
        }}

      2. MadeInCH

        Donc il y a bien eu un coup d’état.
        Pourquoi et par qui?
        .
        Des roumains de Roumanie?
        Okay.
        Eux tout seul dans leur coin, sans être encouragé par qui que ce soit?
        .
        Heu, okay?
        .

        1. durru

          Je reprends (par ailleurs, moi j’ai pas eu besoin de Google Translate 🙂 )
          Depuis 2003, les décisions de la CCR sont définitives et irrévocables. Même celles, comme indiqué dans l’article, qui ne rentrent pas dans son domaine de compétence ou qui contredisent autres de ses décisions.
          Parmi les 9 membres de la CCR, 4 ont été nommés par le PSD, parti qui a enregistré le pire score historique de son histoire (depuis 1990) et a raté pour la première fois également l’accession de son candidat au second tour de l’élection présidentielle. 3 autres ont été nommés par l’actuel président, dont le dernier mandat expire dans une dizaine de jours, mais qui a reçu (de la part de la CCR toujours, donc définitif et irrévocable) une rallonge anti-constitutionnelle de trois mois. Et les deux derniers ont été nommés par deux autres partis « pro-UE ».
          Pourquoi le coup d’état ? C’est quoi le but d’un coup d’état, généralement ? De prendre le pouvoir, voire de le garder. Dans notre cas, c’est évidemment la deuxième option.
          Par qui ? Par ceux qui sont au pouvoir : le PSD (dont le président est le premier ministre) et le président qui ne veut pas trop partir (il n’a aucun point de chute de prévu). Avec tous les lèche-botte autour, bien sûr. Y compris leurs obligés à la CCR (qui ont des mandats limités dans le temps, donc une fois dehors ils pourraient avoir des surprises).
          Sans être encouragés ? Ah, bien sûr que si, tout le monde s’est réjoui que « la démocratie » (comprendre : le contrôle par leurs amis) ait été sauvée. Mais ça ne va pas plus loin, justement parce que personne à l’extérieur ne risquait de se montrer offensé par cet évènement. Sauf Poutine, mais ça c’est plutôt un point positif pour eux. Pourquoi diable chercher une organisation de l’étranger de choses qui pouvaient très bien être gérées à l’intérieur ?
          D’ailleurs, il y a des indices de plus en plus concordants que le succès imprévu du candidat surprise (Georgescu) a été également organisé à 100% de l’intérieur, sans aucune collaboration extérieure (si on peut accepter que l’utilisation de plateformes comme TikTok ne signifie pas une ingérence chinoise).

  5. Toutatis

    Tatiana Ventôse dit des choses intéressantes. Par exemple que le PIB n’est pas un indice pertinent. Préférer plutot l’ancien indice utilisé en France, LA PIB (production intérieure brute). Je me demande si cet indice est encore calculé. De toutes façons en ce qui concerne la France, l’évolution de la PIB doit être encore plus catastrophique que celle du PIB.

    1. Dom17

      La croissance (?) de celui-ci devant masquer l’effondrement de celle-là.
      La magie des réglementations, normes et statistiques fait que nous vivons sur une réalité virtuelle de plus en plus éloignée du réel.
      Qui peut croire les chiffres INSEE du chômage, fondés sur des appels téléphoniques et exploités statistiquement ? Pourtant les chiffres de la DARES sont toujours disponibles…
      Se rappeler aussi les discours enthousiastes de BLM il n’y a pas si longtemps…

      1. Grosminet

        Le PNB se calcule encore, seulement à l’heure d’aujourd’hui où tout le monde fabrique chez tout le monde, il est encore moins représentatif de l’économie d’un pays que le PIB.

    2. Higgins

      Les pouillèmes de croissance observés en France çà et là sont comparables au petit sursaut d’énergie obtenu après un verre d’alcool. Le problème, c’est que nous sommes devenus alcooliques et que ça recouvre surtout du vide.

      1. Pythagore

        Il faudrait déjà nettoyer le taux de croissance de la dette, car de la croissance realisée par de l’emprunt n’est pas de la croissance.

        1. Titi

          Techniquement, si croissance il y a par la dette, pour qu’elle se maintienne il faut s’endetter de son montant chaque année.
          Pour produire un 1% de croissance « durable » par la dette, il faut ensuite augmenter le déficit de 1% toutes les années suivantes. La croissance par la dette peut donc se mesurer comme la croissance du déficit. Même s’il l’on se compare aux meilleurs années (années 2000, celles de la « cagnotte », avec seulement 2% de déficit), on est maintenant à 6%-7% de déficit. Cela signifie que la croissance par la dette est au plus de l’ordre de 5% sur 20 ans. Pas beaucoup.
          Beaucoup plus important est le PIB « virtuel »: le PIB créé par les services publics, dont la valeur est comptée comme son coût, et ce même si leur vraie valeur est nulle (par exemple si le service n’intéresse personne).
          Dans une économie socialiste comme la France, la méthode de mesure du PIB est inadaptée car basée sur la plus value produite par l’échange volontaire.
          Ainsi, le PIB issu des services publics devrait être compté comme la valeur donnée par les consommateurs pour un service privé équivalent. C’est délicat à calculer, en particulier lorsque toute concurrence privée à un service public est interdite. Evidemment, le souci est qu’il est bien possible que calculé ainsi, certains services publics aient une valeur négative, devant, mot pour mot, des sévices publics.

              1. Pythagore

                Y’en a un qui suit 🙂
                SI les socialos augmentent tjs et encore la dette, y’a bien une raison.
                Si on retirait d’un coup 200Mds de dette, cel serait autant de services/salaires/consommation payés par cette dette qui disparaissent du PIB.

                1. sam player

                  En fait c’est un jeu à somme nulle
                  Si tu empruntes 50mds pour payer les fonxs alors :

                  PIBfonx=50Mds(paye)-50Mds(subventions)=0

                  Tu ne payes pas les fonxs, alors :
                  PIBfonx=0(paye)-0(subventions)=0

    3. Guillaume P.

      Tatiana Ventôse dit des choses intéressantes. Par exemple que le PIB n’est pas un indice pertinent

      Elle apprend vite la petite après sa sortie de la gauche, bientôt l’eau qui mouille, la neige qui poudroie…
      Il lui faudrait un stage complète de 3 semaines chez Charles Gave pour en apprendre plus sur les différents indices pertinents.

      1. Pierre 82

        Elle a énormément de mérite car elle était entourée de palanquées de gars formés au marxisme et pour qui un patron c’était celui qui se gave de pognon en exploitant les pauv’z’ouvriers.
        L’air de rien, ce n’est pas facile de se débarrasser de ce sparadrap mental.
        Je ne serais pas surpris que ce qui l’a sauvé, c’est qu’elle n’a jamais réussi à comprendre le gloubi-boulga de l’analyse marxiste dont se regorgent les sociologues ou « économistes » dans leurs discours.
        Ce truc est tellement imbitable que je suis certain qu’aucun gauchiste ne comprend vraiment la dialectique, mais répètent des slogans, des phrases toutes faites, mais vides de signification, en étant persuadé que comme c’est compliqué à comprendre, c’est forcément dit par des gens intelligents.
        Et notre Tatiana, a fini par comprendre la supercherie de toute l’analyse marxiste, et a essayé de rester intellectuellement cohérente alors qu’elle nageait dans le brouillard, ce qui est extrêmement méritoire.
        Ce qui est bien, c’est qu’elle entraine dans son sillage pas mal de gauchistes qui doutaient de plus en plus du bien-fondé de la « pensée » dont ils ont été biberonnés toute leur jeunesse…
        Une quête de vérité, qu’ils cherchent un peu à tâtons.
        Les autodidactes peuvent au final avoir une bien meilleure perception de la réalité que ceux à qui on a montré la lumière depuis leur enfance…

        1. Grosminet

          « Elle a énormément de mérite car elle était entourée de palanquées de gars formés au marxisme et pour qui un patron c’était celui qui se gave de pognon en exploitant les pauv’z’ouvriers. »
          C’est sûr que de passer de « mon ennemi c’est le patron » à « mon ennemi c’est la finance » , stade apparemment auquel pour l’instant elle est restée bloquée, ça mérite bien une médaille. En carton la médaille, comme pour les gosses à la maternelle…

        2. Guillaume P.

          Tu as raison, je suis un peu dur avec elle, la mue est très longue en général et son parcours est méritoire. Mais ça me fait quand même bouillir de la voir débiter des sornettes qui restent de gauche.

  6. Student of Liberty

    Excusez-moi d’insister mais les mauvais anglicismes « réguler » et « régulation » m’arrachent les yeux.

    On régule la température avec un thermostat, un véhicule avec un régulateur de vitesse et le gouvernement comme les régulateurs réglementent tout le reste avec leurs lois, leurs décrets et leur réglementation.

    1. Simon

      Hier, après un meeting avec différents political leads, le président a discuté d’un planning stratégique pour atteindre sa target d’un gouvernement responsable. Le challenge est d’améliorer l’implémentation des nouvelles régulations européennes. Pendant le brainstorming, il a reçu un feedback positif d’un ancien ministre socialiste. Du coup ce dernier envisage une session de team building avec les membres de son parti avant de donner sa validation pour le job, le deadline étant fixé avant le week-end.

        1. Student of Liberty

          Merci les gars.

          Sauf que, pour un libéral, ça va un peu plus loin qu’un anglicisme: utiliser le mot « réguler » implique que quelqu’un est en train d’agir sur un levier avec un but précis et, en général, un résultat attendu (supposément bénéfique). Quand ces clowns réglementent, il est rare que le résultat soit bénéfique, ni même sans effets de bords particulièrement néfastes. Utiliser le terme « réguler », c’est leur accorder une légitimité.

      1. Mitch

        Mon expérience c’est que les gars qui parlent comme ça ont souvent un niveau pathétique en EN. Mais bon, ça fait bien dans les réunions de merde et dans les repas mondains.

        1. Pierre 82

          Quand j’entends des gars parler comme ça, ça me donne envie de distribuer des baffes.
          J’ai parfois des réunions avec des connards de ce genre. Heureusement, comme ce genre de réunions est systématiquement en absenciel, il me suffit de me casse du Google Meet sans que personne ne s’en rende compte.

          1. Pierre 82

            Dans le boulot de tous les jours, on n’entend jamais parler comme ça.
            C’est quand on a des réunions de communication de la part de la direction générale, où je me dis souvent qu’on est quand même dirigé par de parfaits cornichons prétentieux qui adorent s’écouter parler pour ne rien dire en espérant qu’en y plaçant un maximum d’anglicismes périplaquistes leur donne l’air supérieur.

            Et pour les avoir entendu parfois s’exprimer en anglais, je confirme ce que dit Mitch : j’ai les oreilles qui saignent.

            1. Pierre 82

              Et j’ajouterai que quand on dit qu’en France, le poisson pourrit par la tête, c’est vrai dans toutes les strates de la société : politique, administration mais aussi grosses boites. Même tout à fait privée comme celle qui m’occupe.

  7. Dom17

     » Le rapport Draghi a montré que ce constat était compris même des plus hautes institutions, chez les dirigeants de la sphère publique comme de la sphère privée.  »
    Le problème est que l’une et l’autre sont « tenues ». Les financements contrôlent tout.

    1. Guillaume P.

      Non.
      C’est l’idéologie socialauds-mondialo-verdatre qui contrôle tout.
      Toute cette classe et surtout leurs amis se feraient infiniment plus de thune dans un marché libre.
      Regardez plus en détail les boules bleue du graphique plus haut et dites vous bien que la corruption est en rapport. Grosse économie, grosse valises.

  8. Higgins

    Parfois, je soupçonne notre hôte et Charles Sannat de n’être qu’une seule et même personne 😉 : insolentiae.com/leurope-de-paix-veut-emprunter-500-milliards-deuros-pour-se-preparer-a-la-guerre-ledito-de-charles-sannat/

    1. Simon

      Selon ChatGPT : Non, Charles Sannat et H16 ne sont pas la même personne.
      – Charles Sannat est un économiste français connu pour ses analyses économiques et géopolitiques. Il publie régulièrement des articles sur son site Insolentiae et intervient dans des médias pour partager ses opinions, notamment sur des sujets liés aux crises économiques, aux métaux précieux, et à la politique monétaire.
      – H16, quant à lui, est un blogueur anonyme qui écrit sur le blog Hashtable. Ses publications traitent souvent de l’actualité politique, économique, et sociétale avec une plume acerbe, ironique et libertarienne. H16 cultive l’anonymat et son style est distinct de celui de Charles Sannat.
      – Bien que leurs centres d’intérêt puissent se recouper sur certains sujets économiques ou sociétaux, leur style d’écriture, leur public, composé principalement de vieux croutons chez H16, et leur positionnement idéologique ne sont pas les mêmes. Il n’existe aucune preuve ni indication sérieuse laissant penser qu’ils pourraient être la même personne.

    2. Unmeusien

      Sur mon Petit dictionnaire incorrect mais vaillamment illustré de notre hôte chéri ( de chérir ! ) sur la couverture,il y à H16/ Olivier V. Le nom est mentionné mais par souci de discrétion je note la majuscule seule)

      1. Guillaume P.

        TROUVÉ !
        « Olivier V de Clisson, né le 23 avril 1336 au château de Clisson et mort le 23 avril 1407 au château de Josselin, »

        Oups…

  9. Le Gnôme

    Dieu merci, les plumitifs n’étaient pas assez nombreux jusqu’en 1914, imaginez un peu les montagnes d’interdictions pour le train à vapeur dont Atago, figure scientifique reconnue, disait qu’il pouvait être mortel à 30 ou 40 km8h, l’électicité, très dangereuse, on peut en mourir, la voiture, arme mrtelle s’il en est, l’avion, jamiais un plus loursd que l’air pourrit s’envoler.

    Nous crevons parce que nous avons abdiqué notre liberté pour la remettre aux mains de l’Etat. Le mal est fait et les gens, s’ils la recouvraient, ne sauraient quoi en faire.

    Nous serons un des tination touristique, il y a de beaux paysags, une bonne bouffe, des vins délicieux, pour de riches Chinois, Américains ou autres.

    L’Europe est sortie de l’histoire, elle est rededevenue un péninsule de l’Asie. ceux qui le peuvent doivent fuir.

    1. Guillaume P.

      Le Gnôme: Le mal est fait et les gens, s’ils la recouvraient, ne sauraient quoi en faire.

      En vrai les entrepreneurs sauraient très bien quoi en faire et quand le tissu économique est florissant, tout le reste suit.

  10. Gerldam

    « L’Union européenne dispose de l’expertise et des ressources nécessaires pour jouer un rôle de premier plan dans tous les domaines d’innovation actuels, »
    Je ne suis pas certain que cela soit toujours vrai. Par exemple, la France avait, de tous temps, d’excellents mathématiciens. Je ne pense pas que ce soit avec les nuls à nullissimes en maths que révèlent les derniers tests internationaux TIMSS que nous allons fabriquer nos nouvelles médailles Fields.
    Autre exemple: les batteries pour voitures. Les ingénieurs européens n’ont pas été capables de résoudre tous les problèmes liés à cette technologie et les startups européennes font faillite les unes après les autres, après avoir cramé un pognon de dingue(TM).
    En revanche, il y avait un domaine où ils étaient les champions: le moteur à combustion interne (ICE en globish). Qu’à cela ne tienne: la commission européenne et tous les écolos-dinguos le torpille à coup de règlements tous plus idiots les uns que les autres.
    Etc.

    1. Higgins

      Pour les mathématiques, c’est tragique : insolentiae.com/maths-la-france-derniere-de-la-classe-europeenne-brillant-resultat-de-leducation-nationale/

      1. MadeInCH

        C’est pas la faute de l’EdNat!
        C’est la faute des parents qui ne prennent pas le temps d’expliquer les intégrales triples circulaires à leurs gamains!

        1. Pheldge

          non, mais ce n’est pas drôle si c’e n’est pas moi qui le dis :
          durru, t’as vu le niveau en maths, t’es bien d’accord que c’est la faute à l’EdNat, vu que la majorité des parents ne sont pas équipés pour ne serait-ce que suivre ce que font leurs enfants, t’es bien d’accord ?

          Voilà, l’appât est lancé, faut attendre que ça morde, normalement, il devrait être deux à se battre pour gober l’hameçon ! 😉

          1. durru

            J’ai vu même une étude, Philou, sur les adultes (jusqu’à 65 ans). Les Français adultes aussi sont parmi les derniers de la classe (en maths, mais aussi en lecture/écriture). Je te laisse tirer les conclusions tout seul…

            1. Pheldge

              moi, ce qui m’intéresse, ce sont tes conclusions à toi, parce qu’à chaque fois c’est pareil, tu te dérobes ou tu t’en sors par une pirouette. Alors ?

            2. Pheldge

              ne dévie pas : est-ce les élèves français étaient mieux placés dans les classements internationaux il y a 20 ans ? la réponse est oui ! ça ne me fait pas plaisir, mais c’est hélas le constat que tout le monde fait et qui est plus que documenté !
              A défaut d’honnêteté, montre un peu de cohérence durru, on compere les résultats des élèves d’aujourd’hui à ceux d’hier, et pas à ceux de papy et mamie !

              1. durru

                Quand je suis arrivé en France, j’avais des collègues plus jeunes, des jeunes diplômés pour certains, et je parlais avec eux de leur cursus. J’ai été au début très étonné d’apprendre que, notamment en maths, des sujets que moi je maîtrisais au lycée n’étaient abordés par eux qu’à la fac, voire pas du tout.
                Je rejoins Mitch plus bas, ça fait un moment que le niveau en France n’est pas fameux, surtout dans les matières scientifiques. C’est seulement maintenant que ça devient flagrant, c’est tout.

                Anecdote. Il existe des olympiades internationales de maths (aussi de physique, chimie…) dédiées aux élèves de lycée.
                Autant j’ai vu, depuis mon enfance, les pays asiatiques, la Russie ou les US en haut du classement, autant les pays d’Europe occidentale ne m’ont pas marqué.
                En fait, en discutant à gauche et à droite, j’ai compris que la compétition n’est pas encouragée parmi les enfants en France. Même pour le sport de performance, le point de vue général est que ça doit rester un loisir…

                  1. durru

                    C’est surtout que les jeunes en question étaient arrivés en secondaire après…
                    Mais je t’assure, cet aspect purement technique n’est que la partie visible de l’iceberg.

                1. Higgins

                  En ce moment, les ressortissants marocains trustent les premières places. Paradoxalement, les pays d’Afrique francophones qui ont su garder l’esprit sinon la lettre de l’enseignement d’avant mai 68 ont des choses à nous apprendre.

                2. Pierre 82

                  En Belgique est apparu vers 1968 un nouveau type d’enseignement pour le collège et lycée, qui s’appelait « enseignement rénové » en opposition à l’enseignement « traditionnel ». Trouvaille 68arde, où on « met l’élève au centre », il doit « apprendre par lui-même », et autres calembredaines qu’on devine.
                  Cependant contrairement à la France :
                  1. les parents pouvaient choisir l’établissement où ils mettent leurs enfants. Pas de carte scolaire, ce système honteux.
                  2. les établissement pouvaient choisir le type d’enseignement, rénové ou traditionnel
                  3. Bien entendu, les établissements qui étaient déjà les mieux cotés se sont rangés du côté « traditionnel »
                  Résultat : au bout d’une dizaine d’années, les établissements rénovés n’envoyaient quasiment plus aucun élève vers les études supérieures.
                  Solution trouvée par les soces (qui bien entendu, était dans les cartons depuis le début) : on supprime l’enseignement traditionnel, et les « bons » élèves (comprendre ceux qui sont aptes à faire l’université, ce n’est pas un jugement de valeur, tout le monde n’étant pas fait pour supporter de rester son cul sur une chaise à l’âge où d’autres bossent déjà) ont commencé à recevoir un enseignement dégradé, avec les résultats qu’on devine.
                  Il faut dire que dès le début des années 70, on ne formait plus de profs que pour le rénové, et que le temps passant, les enseignants les plus âgés sont partis à la retraite, et après ça, la Belgique a rejoint la tendance générale observée chez ses voisins du sud.
                  A partir du début des années 80, ça a commencé vraiment à partir en couilles.

          2. Mitch

            L’EdNat est une merdasse on est bien d’accord Philou, et je ne pense pas ici que personne ai dit quelque chose de différent. Là ou on objecte (durru, moi et sans doute d’autres) c’est que:

            1- le niveau a toujours était faible et même de ton temps Philou. Certes cela ne s’est pas amélioré mais il est à mon avis faux de penser qu’avant c’était beaucoup mieux. Je suis passé par 2 systèmes d’éducation et je te garantie que le niveau général (j’insiste sur le mot ‘général’) est très faible en France et pas qu’en Math. Cela ne date pas d’hier ou d’avant hier. Il y a juste qu’il y a 40 ou 50 ans les occasions de se confronter à des gens non éduqués en France étaient plus rare qu’il ne l’est devenu. A présent la compétition est internationale et il y a des classements des systèmes d’enseignement alors que cela n’existait pas avant. La médiocrité est à présent visible.

            Par contre, l’une des spécificité du pays dont un des mots de la devisse est ‘égalité’ est qu’il y a des différences abyssales de niveau entre les établissements. Si tes enfants ne vont pas dans un des derniers îlots fréquentables de l’EdNat, ou dans un établissement privé qui fait le job, tes enfants partent avec des boulets aux pieds. Les îlots fréquentables de l’EdNat semblent, je te l’accorde, avoir fondu comme neige au soleil.

            2- Pour certains sujets (sans doute pas les intégrales triples ni les lois de la thermo on est d’accord), un effort intellectuel n’est pas exclue. Penser que l’EdNat détient la vérité est aussi con que de penser que les merdias disent la vérité. Dans ce processus citoyen le rôle des parents est bien sur fondamental. En somme: help yourself and God (and your parents) will help you.

            3- Que l’EdNat soit le cloaque qu’elle est n’est pas une cause mais une conséquence. C’est un des corollaires de 70 ans de socialisme. L’EdNat est un taudis tout comme tout le reste. Les gens ont majoritairement choisi par leur vote et leur adhésion (je te laisse discuter avec un Francais Lambda l’opportunité de sortir l’état de l’équation pour l’EdNat comme pour le reste- tu risques de pleurer).

             »He who sows the wind socialism will reap the whirlwind chaos »

            Conclusion: si tu ne maîtrises pas les lois de la thermo et la physique quantique et donc ne pourra l’expliquer à tes enfants plus tard, mieux vaut ne pas mettre des socialistes au pouvoir car ils seront plus préoccupés par la propagande que le savoir.

            1. Pheldge

              « le niveau a toujours était faible et même de ton temps » ne dis pas n’importe quoi : hélas pisa n’existait pas avant 2000
              ifrap.org/education-et-culture/evolution-de-la-france-dans-le-classement-pisa-depuis-2000
              lesechos.fr/politique-societe/societe/classement-pisa-la-france-degringole-plus-que-les-autres-pays-en-maths-2039293
              Quand tu as titi 13 h 44 qui te décrit la réalité de ce quise passe en fac, ça fait peur, et ça n’a jamais existé, pour deux raisons : le bac était plus relevé et sélectif, et les facs étaient aussi plus sélectives.

          3. Grosminet

            « vu que la majorité des parents ne sont pas équipés pour ne serait-ce que suivre ce que font leurs enfants »
            Rigoles pas, les devoirs de maths de mon fiston en CM2 sont parfois d’un tordu… Y a des fois j’suis largué. Mais bon, les maths ça m’a toujours gonflé, je suis une grosse quiche en la matière.

            1. Pierre 82

              Bonne remarque.
              Je suis plutôt un matheux mais quand mes enfants étaient à l’école, au collège ou même au lycée, j’ai été très surpris de voir à quel point la manière d’enseigner les maths me semblait tordue, et que ça me compliquait sérieusement la tâche pour tenter de raccrocher les wagons.
              J’ai vraiment eu l’impression que l’apprentissage, dans la tête des gars de l’ednat, ne repose pas sur la compréhension d’une succession de principes simples, mais plutôt sur l’application bête et disciplinée d’une série de formules magiques à appliquer. Pour les maths, ce n’est pas étonnant qu’à force, les Français soient devenus aussi nuls.

              1. Grosminet

                Sauf que là ça se passe pas en France 😉 il n’empêche que c’est parfois tordu. Un exemple d’exercice du cm1 qui m’a marqué :
                Déterminer les deux inconnues dans :
                (a-4) x (b+10) = 23

                    1. Mitch

                      Si a et b sont des entiers positifs (au CM on peut l’imaginer), une seule solution: a = 5 et b = 13

                      NB: Je ne veux pas méchant mais ça m’a pris 15 secondes, chrono en main 😉

                  1. MadeInCH

                    Mitch 11 décembre 2024, 17 h 02 min
                    .
                    Je suppose que j’ai réfléchi trop loin.
                    Je vouslais, mentalement, poser l’équation sur papier et la résoudre.

                    1. Grosminet

                      @Mitch 11 décembre 2024, 17 h 02 min
                      Oui mais c’est tordu, parce que ça passe par la multiplication par 1. Ça sert à quoi dans la vie de multiplier ou diviser par 1 ?

                    2. Mitch

                      @GM
                      Peut être ça l’est (tordu) – Je ne saurais dire – Comme je dois avoir l’esprit tout aussi tordu, ce type de choses me convient plutot pas mal 😀

                      J’ai toujours aimé les Maths car en glandant comme un porc on peut être plutôt bon (jusqu’à un certain niveau – après, plus de secret il faut bosser)

                    3. Pheldge

                      Grosminet y’a pas de division ou de multiplication par 1, dans ce genre de problème tu as un produit de facteurs, inconnus, qui est égal à un nombre entier : tu décompose le susdit en facteurs premiers, et tu fais une liste de toutes les combinaisons possibles, sans oublier les permutations. Là 23, c’est 23×1 ou 1×23 et tu identifies les facteurs en raison de l’unicité de la décomposition en facteurs premiers.
                      Tu aurais eu 24 bin, c’est 1×24, 2×12, 3×8, 4×6, et l’inverse 6×4,8×3,12×2, 24×1 et à chaque fois un couple de solutions.

                  1. Grosminet

                    @Higgins 11 décembre 2024, 17 h 37 min
                    Ça ressemble à ce qui ce faisait à mon époque, on commençait les multiplications en CE1, les divisions en CM1, et les fractions en CM2. Par contre j’ai pas souvenir qu’on nous parlait d’inconnues à déterminer avant le collège. Et aussi je trouve qu’il font très peu de géométrie. Tracer un angle droit avec un compas, ou tout simplement utiliser le compas, c’est un truc qu’ils ne font pas. D’ailleurs il n’a jamais de devoirs qui ont un rapport avec la géométrie.

                    1. Higgins

                      Dans mon souvenir, les additions et multiplications étaient en CE1 et CE2. Les divisions et les virgules arrivaient après et il y avait du calcul mental.

                    2. Borussia

                      Dans le contexte actuel, est-ce que ça ne pourrait pas être considéré comme trop dangereux un compas en classe ?

                    3. Grosminet

                      @Borussia 11 décembre 2024, 19 h 21 min
                      L’action dont je parle se déroule dans un pays civilisé, pas en France 😀

                    4. Pierre 82

                      Le compas est maintenant considéré comme une arme.
                      Imagine des gamins d’un quartier festif en train de s’envoyer les pointes dans le bide ou dans les yeux.
                      Donc interdiction des compas : problème résolu.

                      Je pourrais postuler comme ministre de l’ednat.

                  2. Grosminet

                    @Pheldge 11 décembre 2024, 19 h 22 min
                    « Grosminet y’a pas de division ou de multiplication par 1 »
                    Ben si. Pour résoudre le problème tu dois obligatoirement te rendre compte que l’un des ensembles est 1, et il se trouve qu’il s’agit d’une multiplication.

      2. Mitch

        Je me souviens du fameux:  »the last will be first, and the first will be last. » – Evangile de Matthew si ma mémoire est bonne.

        Donc, tout va bien se passer Major, il faut juste être patient 😉

      3. Titi

        En tant que prof de maths à l’université, oui c’est tragique. De nombreuse notions de base (niveau collège) ne sont pas maitrisées. Exemple, parmi d’autres: somme de fractions, géométrie du triangle, les fonctions cos et sin, les équations du premier degré. Ouvertement, un élève m’a dit que la somme des fractions était travaillée jusqu’en 2nd, et qu’après il avait arrêté les maths.
        Ceux qui ont fait « maths expertes » arrivent péniblement au niveau que je considère comme minimal pour suivre un cours de fac. Et encore, des pans entiers d’éducation manquent. Le plus marquant est qu’ils ne savent pas comment travailler leur cours. Au sens qu’ils ne savent que faire des exercices, mais ne peuvent pas travailler le cours lui même car ils n’ont jamais fait cela de leur vie.

        1. Pheldge

          durru, Mitch, un avis ? mais si possible, autre chose qu’une vague étude sur le faible niveau des vieux, qui ne sont pas exactement la clientèle des cours de fac …

          1. durru

            Les « vieux » de moins de 65 ans ont fait leur scolarité après ’68, si je ne m’abuse. Vu que t’as du mal avec les chiffres, je déchiffre pour toi…

            1. Pheldge

              et alors ? c’est pas eux qui passent les test Pisa et autres et obtiennent ces brillants résultats qui font de la France le pays des cancres de l’Ocde, si ?

              1. durru

                Tu disais qu’il n’y avait pas de test avant 2000…
                Et c’est ça les parents qui seraient censés aider les gosses qui n’apprennent pas comme il faut. Et surtout se rendre compte des lacunes.
                Et je radote (même si je ne suis pas encore un boomer), mais là on parle d’adultes qui devraient être conscients, eux, de leurs lacunes. Que nenni…

              1. durru

                ‘chais pas, j’ai pas vu les détails de l’étude, c’était marqué juste « adultes de moins de 65 ans ».
                Peut-être que ça va mieux pour les 50+, c’est possible…

        2. Higgins

          Le gros problème derrière tout ça, c’est la relève du corps enseignant : qui ? Ça me rappelle une nouvelle de SF assez pessimiste. Après une catastrophe, un groupe d’humain tente de survivre. Le narrateur est très probablement un ingénieur ou assimilé et il comprend rapidement qu’il est important de conserver un maximum de culture scientifique et humaine. Il repère parmi les enfants quelqu’un de particulièrement brillant et s’évertue à lui transmettre son savoir et ses connaissances. Las, l’enfant se tue accidentellement et tous ses efforts sont réduits à néant. Bien qu’il essaie de motiver ses coreligionnaires, ceux-ci se désintéressent complètement de son projet et retournent sûrement à un fonctionnement tribal abétissant.
          Le drame de la catastrophe qu’est l’EN, c’est que c’est le futur qui est atteint. Déjà, il y a quelques années, un article mentionnait que Polytechnique avait du baisser le niveau du concours en maths. Et ça se retrouve également dans tous les concours sélectifs.

  11. Gerldam

    Autre commentaire: les tableaux fort parlant avec des ronds gros comme des citrouilles au US et comme des petits pois en UE ne sont valables que pour des entreprises de moins de 50 ans. Les grosses entreprises européennes, comme Total et LVMH n’y sont pas car ce sont de très vieilles entrperises. Itou pour EXXON de l’autre côté.
    Cette remarque montre que, depuis 50 ans les européens n’ont pas été capables de créer aucun major de la taille de Tencent ou Apple. Seule SAP émerge tout juste du cloaque.

        1. durru

          Tu vas un peu vite en besogne !
          C’est plutôt le pire cauchemar du responsable de prod, ou de maintenance, ou d’autres secteurs techniques obligés par la hiérarchie à utiliser cette m…e et, pire encore, à fournir aux services financiers tous les détails qui pourraient éventuellement leur être utiles, un jour (le tout, bien sûr, dans une interface qui est dépassée et invivable même pour les années ’90, mais qui doit être utilisée par des jeunes habitués à des smartphones).
          Pour le responsable informatique, c’est une assurance tous risques, vu que c’est LE produit phare que tout le monde s’arrache et tout le monde vote des deux mains (je parle des dirigeants, bien sûr). Et qu’en plus la période d’implémentation dure plusieurs années, où il est à peu près le seul à maîtriser quoi que ce soit dans toute la boîte. Jusqu’à ce que la direction se rende compte qu’elle a jeté l’argent par les fenêtres et essaie de trouver une solution de remplacement. Et là, bam ! Ledit responsable informatique, aidé par les consultants SAP, trouve toutes les parades possibles et imaginables pour éviter le remplacement (et la chute du niveau de son pouvoir).

          1. Pierre 82

            Je n’aurais pas dit autre chose.
            SAP, c’est un cauchemar qui n’a pu germer dans la tête d’un Schleu.

            On notait déjà que les Allemands n’auraient jamais dû se mettre à faire de la philosophie, mais en plus, on aurait dû leur interdire de développer des logiciels de gestion.
            Une catastrophe, mais utilisé dans toutes les grosses boites.
            Même dans des hôpitaux…

  12. baretous

    Nous recevons aussi nos cerveaux. Pas cons les mecs.. Le migrant africain qui arrive se retrouve avec une paye d’argent gratuit correspondant à celle d’un professeur du second degré de son pays d’origine. j’avais fait la comparaison franc cfa/ euro.. Et là ici ils commencent à avoir leurs vélos électriques..

    Vraiment pas cons.. Bon en ce moment la météo froide et très humide contrarie leurs stages sur les bancs du jardin public.

      1. baretous

        Je ne crois pas. Ce ne sont pas des hirondelles,.Il ya une volonté manifeste de grand remplacement. On en revient à la volonté déclarée de recenser les maisons insuffisamment occupées ou vacantes pour « les populations nouvelles ».

        1. Cerf d

          La volonté de grand remplacement n’est pas la leur. Il resteront tant qu’ils vivront mieux en ayant moins d’effort à faire que dans leur pays.
          Si les sprinklers à pognon se tarissent, les dirigeants souhaitant un grand remplacement ne pourront pas les faire rester.

            1. Pheldge

              c’est ça, et la bienveillance des institutions, la complicité des associations humanitaires, et la quasi impossibilité d’expulsions des illégaux, non ?

          1. baretous

            «  »La volonté de grand remplacement n’est pas la leur » »

            ah ça j’ai bien compris ! Ils ne servent que pour le cheval de Troie. Je vois ici localement qui sont ces cavaliers de l’apocalypse, Ils ne vont pas lâcher comme ça leur philosophie humaniste à la con. C’est pour ça par exemple que nous refusons toute aide de l’état pour améliorer le confort spartiate de notre corps de ferme « insuffisamment occupé ». Car cela va être donnant-donnant.

            1. baretous

              Comme disent les anciens béarnais à propos de ces nouvelles grenouilles de bénitier: « Minjat Diou, cagat diablo » facile à traduire 🙂

      2. MadeInCH

        Lorsque effectivement il n’y aura plus d’argent, les hordes pillantes n’auront même plus à craindre les gendarmeries sans voitures.
        .
        Ils ne partiront pas.
        Même sans argent, ce sera mieux ici avec des proies faciles à moissonner que chez eux sans argent.

          1. MadeInCH

            L’occupation des maisons, le ramassage des TVs, voitures, les restes du frigo, le frigo, la genre 1, ou simplement l’occupation du territoire.
            .
            Ce n’est pas parce qu’un pays est pauvre que les gens s’arrête de piller leurs voisins.
            Au contraire.
            .
            Et piller en France, ce sera toujours plus facile, et plus amusant/excitant (adrénaline) que de retourner dans la case en bouse de gnou.

              1. MadeInCH

                C’est le français, dépossédé par un gentil squatteur, qui mourra de froid par solidarité.
                .
                Ledit squatteur, il improvisera une cheminée dans le salon et combustiblera les meubles et le parquet pour éviter les fraîcheurs de nos latitudes.
                .

        1. Léo C

          Entièrement d’accord. Ce sera le prélude à la guerre civile lorsque l’argent gratuit ne sera plus.

          50 ans qu’ils en bénéficient avec toute l’indulgence de principe que leur vaut leur « catégorie », sans omettre une amnésie courtoise des dossiers (sic) si quelque « peccadille » peut – exceptionnellement, naturellement – leur être reprochée.

          Vous pensez bien qu’une fois les vannes fermées, ils iront se servir ailleurs.

  13. CPB33

    quand nous aurons des élues comme elle en France….l’espoir fait vivre : ripostelaique.com/au-gouvernement-americain-une-lionne-deguisee-en-bimbo.html

  14. Cerf d

    Il me semble assez caractéristique que l’entreprise ayant la plus forte croissance en Europe soit SAP, dont le travail principal est de fournir des solutions logicielles de gestion de la paperasse.

    1. Le Gnôme

      Le seul point positif est que la fonction publique n’arrire plus les jeunes m’a appris Nicolas Doze dans une chronique. Le combat va peut être cesser faute de combattants. Mais je n’y crois guère.

      En fait il faudrait que les députés fonctionnaires, c’est à dire l’immense majorité, démissionnent de la fonction publique en se portant candidats, c’est trop facile de se faire élire et de retrouver son poste avec l’avancement qui va bien une fois battu.

  15. CPB33

    Habeas va s’abonner aussitôt : universfreebox.com/article/574682/free-lance-un-nouveau-pack-russe-proposant-une-voix-alternative-et-libre-et-reorganise-son-offre-sur-freebox-tv

    1. Simon

      Il s’agit en réalité du pack SVOBODA (Liberté en russe), c’est-à-dire un bouquet satellitaire composé de chaines de télévision et de radio, au nombre de 25 au total, lancé le 5 mars 2024 par Reporters sans frontières, ONG bien connue pour sa sensibilité poutinienne 😉
      Pas de Russia Today et autres chaines pro-russes évidemment sur ce pack de PQ.

    2. bob razovski

      Roohhh, ce pack 100% propagande européiste…
      Et il osent qualifier les autres chaines de « non libres » ?
      Karusel, chaine pour les gamins. Son seul défaut est d’être devant Disney channel. Vremya, chaine qui ne diffuse que des polars des années 90, kitch à souhait, un régal pour se marrer. Dom Kino, chaine qui faisait la part belle à zilensky (si si…) avec ses anciennes productions, et qui ne diffuse que des films (tout comme Mosfilm, qui était la chaine 713).
      TNT, sorte de chaine « comédie » et Musika 1ere, une MTV à la Russe.
      Channel 1 et RTR Planeta étaient déjà coupés depuis 2 ans.
      Avant, c’était sympa, maintenant, c’est vraiment de la merde.

  16. Artiste

    Les OGM !!!!! Ils ont autorisé un vaccin génétique sans AMM et personne n’a moufté preuve de leur malveillance assumée et aujourd’hui encore rien ne paraît dans les médias sur la dangerosité alors que cela est révélé au USA et et en Allemagne.
    Aux USA l’ivermectine vient d’être reconnue comme traitement efficace.
    A quand le début des procès en France.

      1. MadeInCH

        Il y a une différence entre les OGM dans l’alimentaire (de toute façon, les ARN, ADN sont dissous dans l’estomac) et le vaxxin injecté directement dans le corp.

    1. Guillaume P.

      Ça m’a fait beaucoup rire de voir ceux qui en 2010 paniquaient pour des « micro-doses » de produit chimique quasiment indétectables (les fameux cocktails), se faire les avocats les plus ardents de 5ml x 6 en intraveineuse d’un produit de génie génétique expérimental.
      C’est là ou on voit qu’une bonne propagande peut quasiment tout faire accepter à la masse.

  17. Kekoresin

    Il faut penser aux racines du mal européen: Maastricht !

    A l’époque, je faisait des études supérieures de commerce et de droit européen. Tous les enseignants étaient des militants purs et semi-mous du traité du même nom. J’avais fait un pari avec un des plus acharné de la doctrine qui était en passe de devenir une terrible réalité. Je lui proposais de sortir dans la rue et interroger au hasard 100 personnes pour savoir si elles étaient au courant que dans ce traité, il était par exemple question d’un élargissement de l’UE vers les pays de l’Est. Si on en trouvait un seul, je perdais mon pari. J’ai gagné ma caisse de Ruinard à l’époque, car voyez-vous, on a vendu aux franchouille de base le fait de ne plus aller faire le change à la banque afin d’obtenir des pesetas pour promener maman et les accidents de capote au pays des vacances pas cher, où Monsieur moyen pouvait jouer les princes du Parador en tapotant les têtes du petit personnel ibérique. Résultat, la plupart de ces gogols n’ont plus les moyens de se payer un camping zéro étoile au pays des tapas y putas.

    Comme d’habitude, le citoyen de base a laissé sa cervelle à l’entrée du bureau de vote et s’étonne qu’après avoir baissé son froc, s’être bien toiletté l’arrière train, s’être bien penché en avant pour aérer sa lune aguicheuse, de se faire violemment enculer à en voir des étoiles crépiter sur fond bleu nuit. Les zéculs ont alors cédés la place à l’Eurhhhho !

            1. Iskanderkul

              C’était surtout pour placer ma seconde phrase que je corrigeais le « térésa », bien sûr que j’allais pas relever la faute pour le plaisir, c’était un prétexte et une amorce 😉 je précise, parce qu’ici, tu dit un truc de travers, tu es repris dans les 10 minutes qui suivent.
              Apparemment, personne ne connaît Thérèse Quiriquanton.
              Abbesse de son état.

  18. Pellet

    Attention les comparaisons de PNB doivent tenir compte de la PPP (purchasing power parity) et l’écart réel entre l’UE et les US est bien moindre qu’annoncé.

  19. Kekoresin

    Contrairement aux USA, la gangrène bureaucratique ne disparaitra qu’avec la disparition pure et simple de cette machine folle.

    Là où Musk pourra d’un trait de plume effacer des nuées de normes pourrissant l’écosystème entrepreneurial américain (qui est déjà infiniment plus libéral que dans le vieux incontinent), le monstre européen est condamné à grossir jusqu’à l’affaissement de ses pattes, peu importe leur nombre.

    J’entends souvent de la part de sympathisants de la secte écolo-zinzin, que les hautes sphères européennes sont victimes de lobbies capitalistes mangeurs d’enfants gauchistes par nature innocents. A vrai dire, ce sont plutôt ces adorateurs de la décroissance verte qui infestent les méandres poisseuses du monstre régulateur. De ce fait, toute création innovante de richesse est par essence douteuse et le principe de précaution anesthésie tout sur son passage. La doctrine est éminemment socialiste et chaque investissement privé est suspicieux et devra impérativement être mis en concurrence factice, si possible à l’avantage des teutons qui ont finit par gagner la seconde guerre mondiale mais qui sont très mal engagés pour la suivante.

    Les bonnes initiatives ne peuvent qu’émaner des entrailles de la grosse commission, avec le label indépassable de la bienpensance inclusivement solidaire, mais elles finissent toujours par s’imposer à tous avec l’odeur et la saveur incomparable d’un gros tas de merde, définition même de la grosse commission. L’UE est devenue une réserve d’épargne à piller, une putain fatiguée qui n’aura bientôt plus qu’une paire de miches fripée à offrir !

  20. Cerf d

    lobbies capitalistes mangeurs d’enfants gauchistes par nature innocents.
    Mais s’ils laissaient faire ces lobbies, que resterait-il à manger pour le lobby qui veut les éduquer à ses pratique dès le plus jeune âge ?

  21. Kekoresin

    Et pendant ce temps là, voilà ce qui préoccupe les universitaires dont ces deux zotrices, c’est par ici : https:// youtu.be/Qm_5DYctyUw?t=2387

    Voilà où passe notre pognon avec ces deux dindes farcies de diplômes aussi inutiles qu’une paire de couilles sur le front d’une bimbo. Et ça pond de la thèse foireuse en croyant que le jus de cervelle de poule intéressera plus de deux crétin.e.s.va.chier en dehors de leur poulailler.

    Je pense que dans la nuit du 14 avril 1912, ces deux décoratrices de méninges pour attardés mentaux, auraient pris un soin tout particulier au choix de la couleur des futures moquettes des troisièmes classes du paquebot. Ces gallinacées au plumage flétrit par cruelle nature auraient bien entendu reçu la contribution spéciale d’une brochette de sociologues puceaux, pour éjaculer un mémoire de 2500 pages sur les effets apaisants du vert d’eau en cas de naufrage.

    1. MadeInCH

      Il faut interdire les peluches!
      Ce sont des symboles de la suprématie de l’homme sur l’animal!
      http:/ /www.youtube.com/watch?v=EWz4PoZkdPQ.

    2. Pierre 82

      Quand j’entends des trucs pareils, je me dis que le premier poste d’économie à effectuer pour redresser le pays devra consister à cesser de donner un seul centime aux universités. Au moins en commençant par les facultés de sciences inexactes.
      En attendant les autres facultés, car j’ai dans l’idée que le corps est complètement métastasé.
      « Tout cramer pour rebâtir sur des bases saines » doit être notre devise.
      Afuera.

  22. Ned Kelly

    Non la mesure la plus simple, la plus symbolique et immédiatement efficace c’est la prise d’empreintes digitales dans les consulats en Algérie. En 4 mois on peut recenser les 95 000 bénéficiaires théoriques et probablement identifier 30% mini de paiement indus.

    1. Theo31

      On peut aussi fermer definitvement le robinet a pognon. La grève du pognon est une arme de soumission massive : Donald n’a mis que 3 heures a obtenir celle de l’homosexuel canadien.

  23. Oreliane

    Oh punaise, il faut le voir pour le croire, 200 personnes pour une centaine d’associations contre Bolloré

    fdesouche.com/2024/12/11/paris-a-lappel-dune-centaine-dassociations-200-personnes-se-sont-reunies-pour-denoncer-lemprise-grandissante-de-bollore-dans-les-medias-parmis-lesquelles-attac-et-ses-rosies/

    Cherry on the cake :

    x.com/titibellini/status/1866538663271862551

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