Décidément, c’est la série ! Après les offres d’emploi au ministère, payées 15.000 euros par mois pour un travail exclusivement aux doigts et à la langue, voici une nouvelle proposition aussi alléchante. Elle nous vient du port de Marseille.
En rapport avec cette proposition excitante et pleine d’avenir, notons que le blog Hashtable veut se montrer solidaire avec les grévistes du port : la seule solution, pour en finir une bonne fois pour toutes avec les privilèges exorbitants des dockers et grutiers consiste finalement à en passer par une bonne faillite retentissante.
De la même façon que chaque grève dans les transports en commun ajoute un nouveau clou au cercueil des cheminots gréviculteurs, chaque nouvelle grogne ridicule de ces professions surprotégées, surpayées et manifestement très très malheureuses approche le jour où les ports français n’auront plus aucune activité du tout : les efforts entrepris par cette poignée d’irresponsables ont déjà proprement laminé la position des ports de commerces de l’hexagone face aux autres ports européens, le travail restant pour les fusiller définitivement n’est donc plus très grand.
Souhaitons-leur donc un succès phénoménal dans leurs démarches d’impubères colériques et inconséquents.
superbe… faute d’ortograf ! Grève, et pas grêve.
Bravo les patrons !
Oui. C’était absolument essentiel pour comprendre le message.
Oui, bien sûr, et en plus leur Photoshop est moche…
Donc, ils ont tort.
J’en ai entendu parler ce midi et j’ai trouvé ça très juste. Ça m’a fait plaisir que, pour une fois, un collectif aille chercher les grévistes sur le terrain des médias. Souhaitons-leur une longue vie, sachant que les gréviculteurs locaux sont déjà fâchés tout rouge (dans tous les sens).
une journee de tanker coute en gros 150 000€, actuellement devant le port de marseille il y en 40, qui attendent depuis 10 jours, donc 150 000 x40 x10 = 60 000 000€ voila ce qu a deja coute aux proprietaires de ces bateaux la revolution des dockers, apres ces memes cretins de base s etonnent que les bateaux aillent decharger en espagne ou aux pays bas par exemple.
Quelle naiveté à propos des grutiers (ou autres employés du port de Marseille).
Il suffit de demander à n’importe quel Marseillais (de longue date) pour qu’il vous explique que la profession est organisée de façon totalement mafieuse.Impossible d’accéder à ces emplois si on n’a pas un parrain.
Tout à fait, la gestion des emplois sur le port est complètement mafieuse, je confirme. J’ai travaillé il y a quelques années avec un aconier, et les anecdotes étonnantes ne manquaient pas, comme par exemple les négociations salariales à coup de hache (dans la porte du responsable).
Pour rappel, voilà les méthodes de négociations de ces « travailleurs » : http://www.ina.fr/video/CAC95006806/aujourd-hui-violence-dockers.fr.html
Le port est une rente pour ces malfaiteurs, tant au point de vue des rémunérations et des conditions de travail, qu’au point de vue des sources de marchandises…
Si le trafic portuaire baisse à Marseille, le « trafic » des marchandises, lui, ne baisse pas !
Pour le poste de 2nd du palmarès, je verrai bien les contrôleurs de l’aviation civile: http://www.ifrap.org/Direction-Generale-de-l-Aviation-Civile,0480.html?numpage=2
Bon, c’est un peu plus dur niveau études mais le fromage est également beau.
Digne des heures les plus sombres de notre histoire : les lois du 15 mars et du 27 novembre 1849 voire pire encore : la loi le Chapelier.
Certaines catégories de personnel faisant des mouvements reconductibles de manière inopinée et improductive pourrait un jour voir arriver ce genre de texte placardés sur leur porte. (Mais le procédé a déjà été utilisé par quelque réformateur germanique pas très indulgent)
D’un point de vue anglo-saxon on ne peut que conclure :
This country is fucked.
wikimerdia:
« [cette loi] interdit de fait les grèves et la constitution des syndicats au cours du siècle suivant, mais aussi certaines formes d’entreprises non lucratives comme les mutuelles. Elle ne visait ni les clubs patronaux, ni les trusts et ententes monopolistiques qui ne furent jamais inquiétés. »
les patrons et clubs de patrons qui ne font rien qu’a faire la greve et a se syndiquer ne furent jamais inquiete! des 1791, c’etait deja l’ultra-neoliberalisme capitaliss qui mangeait les petits enfants comme le Medef d’aujoudhui.
😀 😀
Et curieusement ce sont des libéraux qui abrogèrent une bonne fois pour toutes ces lois: Pierre Waldeck-Rousseau et Emile Ollivier. Face à l’opposition des socialistes de l’époque.
Il n’y a rien de curieux là-dedans: la liberté d’association a toujours été et ce sera toujours défendue par les libéraux, car c’est une « vraie » liberté: son application ne nuit pas au droit naturel d’autrui.
Idem pour le droit de grève: c’est la liberté de cesser un contrat lorsque les conditions ne sont plus acceptables pour l’une des deux parties.
Ollivier et Waldeck-Rousseau n’ont fait « que » prolonger et gagner le combat des libéraux de l’époque, Bastiat en tête.
Mais aujourd’hui la liberté d’association n’est plus, et l’Etat a accordé un monopole à 5 associations mafieuses, se servant d’un droit de grève « étendu » au viol du droit naturel d’autrui.
Attention, la loi Le Chapelier visait avant tout à supprimer les corporations et leur lot de rigidités et de barrières à l’entrée : impossible pour un boucher ou un charpentier de s’établir dans une ville sans l’accord de la corporation… Impossible même de devenir boucher, charpentier, etc. sans avoir été exploité une dizaine d’années au préalable les membres de la corporation…
Bel exemple de double contrainte pour les libéraux.
Excellente initiative!
Je viens du Bourbier ….pas mécontente du tout du voyage…
Je me joins aux bons voeux pour la solution définitive de faillite totale , tous à la maison à planter des choux …
Et si faillite il y a, ils pourront brailler tant qu’ils veulent … Leur emploi sera perdu pour toujours.
Il y en a même qui se demandent s’ils ne sont pas PAYES pour saboter nos ports. C’est pour dire !
Et dire que ces saloperies de syndicats touchent des subventions. Comme les « journalistes » fonctionnarisés dont 6 % seulement sont de droite !
Mouais, même si plus aucune activité n’avait lieu sur le port de Marseille, ces nuisibles trouveraient le moyen de se ( faire ) recycler ailleurs ( vive l’écologie ), leur réseau étant presque infini au niveau des ramifications. On aurait donc perdu de l’activité et pas réussi à se débarrasser de ces cafards…
Pas mal de bateaux passent par Valence et Trieste maintenant suite aux multiplles grèves, je l’avais entendu il y a deux ou trois ans déjà. D’ailleurs, ces blaireaux de grutiers se plaignaient d’avoir moins de travail : cherchez l’erreur…