Des moyens !
Régulièrement, les adeptes de la gréviculture nous font profiter de leur artisanat. Cette semaine, après les fiers marins du sud et les joyeux cheminots du nord, c’est au tour des grévistes de l’hôpital de se faire entendre.
Régulièrement, les adeptes de la gréviculture nous font profiter de leur artisanat. Cette semaine, après les fiers marins du sud et les joyeux cheminots du nord, c’est au tour des grévistes de l’hôpital de se faire entendre.
A l’occasion de la réouverture du cycle de Doha concernant les négociations entre pays riches (l’UE notamment) et les pauvres (africains principalement), Peter Mendelson, le commissaire européen aux commerce, a eu le toupet de vouloir aller plus loin dans la libéralisation de l’agriculture. Chirac, pourfendeur involontaire mais coutumier de la veuve et de l’orphelin, n’a évidemment pas pu s’empêcher de gesticuler.
France Télécom met régulièrement en avant la qualité de ses services pour justifier que des clients, qui seraient partis à la concurrence, sont revenus. Quelle explication peut-on alors trouver pour expliquer la fuite massive de clients ?
L’actualité nous le rappelle tous les jours : même dans les domaines où l’état pourrait encore trouver une justification, c’est-à-dire les domaines régaliens que sont l’armée, la police, la justice, et la diplomatie, il faillit de plus en plus à mesure que ses interventions sur les autres domaines augmentent.
Partant du principe que tout le monde connaît, révère et répète, que « la culture n’est pas un bien comme les autres », les états-membres de l’une des filles du Machin, l’Unesco, ont décidé, compulsion naturelle aidant, de légiférer sur un sujet essentiel à nos petites vies de tous les jours : la culture.
Au détour d’un site web, je me suis retrouvé à commander, recevoir et lire ce livre en quelques heures. En quelques pages (160), il expose une synthèse claire de la psychologie évolutionniste (évopsy). Cette discipline étudie les comportements humains en tentant de comprendre comment l’évolution a permis l’émergence de ceux-ci. L’éclairage obtenu est passionnant. Lire la suite “Pourquoi les femmes des riches sont belles”
Le texte original, au moins aussi hilarant, est disponible ici…
Régulièrement, les politiques vont se montrer à la télé, ou se faire entendre à la radio. C’est bon pour leur image, ça montre au bon peuple qu’on existe encore, et qu’on fait des choses, qu’on s’agite. La personne qui vous reçoit fait de beaux sourires, les questions sont convenues, un petit bonjour, un petit bonsoir, et tout va bien. Cette fois-ci, ce n’est pas Sarko qui s’y colle, c’est Galouzeau. Edifiant.
Du temps de Néron, alors que l’Empire Romain commençait doucement à virer en sucette, les politiques avaient trouvé cette merveilleuse formule : « du pain et des jeux ». Par là, ils signifiaient que les jeux (du cirque) devaient être accessibles aux citoyens, et qu’on leur distribuerait du pain pendant les festivités, histoire de les tenir sages. Pratique fort efficace s’il en est, puisqu’elle est de nos jours plus encore d’actualité.
Ca y est, la Sécu est sauvé : le trou sera comblé en 2007, pas de déficit budgétaire en 2006, la dette expurgée en moins de 3 ans ; les hôpitaux vont redevenir la référence mondiale qu’ils ont cessé d’être depuis des années, les remboursements seront enfin à la hauteur de la valeur intrinsèque de ce fabuleux système, nos médecins vont retrouver leur aura dans les bourgs et les campagnes. Un conte de fée ?