Tiens, dernièrement je ne me posais pas une question, et Rue89 s’est donc empressé de se la poser pour moi : « Quel est l’impact écologique du téléphone portable, d’Internet, et de tout ce fatras que nous appelons les technologies de l’information ? » Bien évidemment, l’impure-player court à toutes jambes et se précipite ensuite dans une réponse immédiate à sa propre question, se prend les pieds dans le tapis et s’écrase dans le mur de la réalité.
Eh oui, d’après la sous-marque du Nouvel Observateur (le monument de journalisme dirigé par Lolo Joffrin), il est très rare de s’interroger sur les « faces cachées de l’immatérialité » (c’est-à-dire le coût environnemental des bidules électroniques qui nous entourent) ; il devenait alors indispensable que quelqu’un se colle à la tâche de répondre à cette question. C’est chose faite avec un magnifique petit article de derrière les fagots de l’environnementalisme bon teint qui donne le sourire aux enfants et accroît la durée de vie des lapins.
L’idée générale est la suivante : l’humain est une crotte méprisable qui n’arrête pas, avec ses inventions du diable, de polluer (c’est une évidence). L’utilisation croissante d’objets aussi technologiques que ridicules (et dont il se passait très bien il y a 100.000 ans pour son plus grand bonheur, c’est prouvé) provoque une émission de dioxyde de carbone, un terrible gaz polluant (mais si !) qui réchauffe l’atmosphère par effet de serre (puisqu’on vous le dit). Il faut donc stigmatiser cette utilisation (là, on peut stigmatiser, c’est éco-kasher) pour qu’enfin, les gens reviennent au vrai sens de la vie, qui consiste à courir dans la nature vêtus de peau de bête. En gros.
Et il y a urgence : si rien n’est fait pour arrêter l’utilisation galopante de ces moyens technologiques, au rythme où l’on va, la contribution de ces technologies aux émissions de gaz à effet de serre « pourrait passer de 2% en 2005 à 4% en 2020 ». Notez le « pourrait ». Ça pourrait aussi passer à 8%, ou à 3.766% ou un peu plus, un peu moins. C’est aussi ça, la prospective à base de boule de cristal, chaque petit calcul est parfumé des lourds encens de l’approximation gentiment camouflés dans le conditionnel. L’un des auteurs de ce bricolage mathématique rigolo explique :
« Souvent, on parle de l’impact CO2, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La pression sur les ressources non renouvelables, notamment les métaux, devient insoutenable. »
Insoutenable, vous dis-je : si on continue comme ça, on court à la catastrophe, c’est obligé. Regardez le pétrole : cela fait plus de cinquante ans qu’on dit qu’on va en manquer dans dix ans, et chaque jour, la pénurie approche ! Cela fait 40 ans qu’on nous explique qu’il n’y aura jamais assez de terres arables pour nourrir toute la planète, et les famines s’étendent inexorablement. Pour le reste, c’est pareil : on a tellement creusé cette pauvre Terre que ce n’est plus qu’un petit trognon tout rongé, et on va se retrouver à attaquer les amers pépins de la fin de la civilisation dans les prochaines années.
Et tout ceci serait inéluctable si quelques bonnes solutions n’étaient pas proposées : réduire le nombre d’e-mails envoyés – fastoche ! -, changer d’ordinateur ou de téléphone portable moins souvent – piece of cake ! – et surtout, éco-concevoir des logiciels (« Trop de la balle ton logiciel écoconçu, Michel ! ») permet de réduire l’empreinte carbone du technophile Gaïa-compatible !
On ne sait pas si ces solutions pratiques et concrètes seront adoptées rapidement, mais en tout cas, il est certain qu’on va tester l’autre solution qui consiste à accroître le chômage, faire sombrer le pays dans une récession carabinée et envoler les prix en rendant inaccessible tout renouvellement de matériel intempestif. La décroissance, c’est maintenant, et elle va permettre de mesurer avec une précision redoutable l’impact de la misère et du dénuement forcés sur l’environnement.
Maintenant, évacuons un peu tout cet émotionnel et ces grosses mauvaises ondes qui entourent la question écologique de l’e-mail et du téléphone portable, ça bouscule les chakras et ça rend la digestion difficile, et prenons un peu de distance, notamment en terme d’éco-sensiblerie. Que découvre-t-on ?
D’abord, que l’implication directe de l’homme dans le réchauffement dérèglement changement climatique a été largement exagérée, si ce n’est pas carrément pipeautée. Et à mesure que les informations rassurantes font jour, et que les données collectées refusent obstinément de montrer une hausse continue des températures, petit à petit, la panique réchauffiste laisse du terrain. Ainsi, récemment, c’est Bloomberg qui admet qu’il y a eu un peu d’exagération sur les bords, en relayant une information d’un projet de recherche Norvégien qui admet que finalement, ça se réchauffe de moins en moins. Et ce n’est pas tout à fait comme si on pouvait taxer les groupies excités de Bloomberg d’écoscepticisme de mauvais aloi, lorsqu’on se rappelle qu’ils n’avaient pas hésité à récupérer les morts causés par l’ouragan Sandy à des fins propagandistes.
D’autre part, c’est bien joli de faire d’immenses calculs complexes pour déterminer avec précision combien de milligrammes de CO2 sont produits lorsqu’on fait une recherche Google, qu’on envoie un SMS ou qu’on renouvelle son PC, mais on se demande où est passé l’autre côté de l’équation. En effet, tous ces efforts, tout ce CO2 lâchement éjecté dans l’atmosphère par tous ces capitalistes assoiffés de profit n’est pas uniquement produit pour faire bisquer les écologistes (même si à les lire, on pourrait le croire). En réalité, chacune de ces inventions produit un service dont le bénéfice est palpable, pour ses utilisateurs, et pour la planète aussi.
Eh oui : on peut tortiller les choses comme on veut, mais il serait impossible d’obtenir cette productivité humaine et un aussi faible impact environnemental actuellement si on devait se passer des technologies analysées dans cet article. Les chercheurs se sont bien empressés de calculer ce que ces outils coûtaient, sans évaluer ce qu’ils évitaient de coûter. J’accorde sans problème que le second calcul est bien plus complexe ne serait-ce qu’à appréhender que l’approximation baveuse du premier calcul : savoir ce qu’on aurait dû dépenser en temps, en énergie, et ce qu’on aurait eu comme impact environnemental à se passer d’e-mail, par exemple, est particulièrement difficile à évaluer, mais cette partie du problème ne peut pas et ne doit pas être évacuée.
Par exemple, combien de déplacements (impliquant des voitures, des avions, des tonnes de CO2 relâchés) ont été évités parce qu’un échange téléphonique ou qu’un envoi de SMS aura eu lieu ? Ce SMS aura provoqué la mobilisation d’une quantité appréciable d’énergie (pour alimenter le téléphone, les bornes relais, les ordinateurs de traitement, par exemple), mais à l’évidence, il suffit qu’un seul de ces messages évite des déplacements longs et coûteux de quelques personnes pour équilibrer plus que largement leur coût. Et c’est si vrai que les entreprises n’hésitent pas à payer plutôt des communications que déplacer leur personnel : l’économique joue ici directement en faveur de l’écologique, sans bruit, sans fanfare, sans calcul tarabiscoté vendu dans des opuscules écolobobos verdoyants.
Et ceci va bien au-delà de ce non-polluant inoffensif qu’est le CO2, puisque couvrant aussi les précieuses ressources qui sont directement économisées par une telle optimisation. Mieux : toutes ces technologies s’insèrent tous les jours un peu plus dans notre quotidien au point de souvent constituer des assistances parfois capitales à notre vie ou notre survie. Combien de personnes ont été sauvées par cette électronique embarquée ? Combien de personnes qui ne se sont plus égarées grâce à leur GPS ? Combien d’accidents évités qui, sans même détruire des vies, se sont traduits très concrètement par moins d’énergie dépensée pour réparer ?
En réalité, comme bien souvent lorsqu’il s’agit d’écologie, on oublie un élément essentiel : si c’est économique, c’est écologique. S’il existe un moyen de dépenser moins d’énergie, de soutirer moins de ressources, alors ce moyen se trouvera par la discipline dont l’objet est justement la gestion de la rareté, l’économie. Et si économiquement, les gadgets électroniques se sont tant développés, c’est qu’ils apportaient un bonus économique colossal à l’humanité, bonus économique qui se traduit concrètement par une amélioration palpable de notre quotidien, sur tous les plans, y compris écologique.
Ce que les écolos ignorent, parce qu’ils ne ne magnent jamais le popotin, c’est que la vitesse est la quatrième dimension économique !
Quelques mails, une discussion gratuite par Skype, l’avis d’un intervenant par gsm ou sms, et un accord complexe peut être conclu en une heure entre un partenaire brésilien, un japonais et un européen (avec copie à un Sud-Africain) sans que personne ne doive se déplacer : ce genre de convention prenait auparavant en moyenne 6 mois.
A grand renfort de voyages interminables en bateau, d’indisponibilité des décideurs, et de fournitures urgentes dont le producteur n’avait connaissance qu’avec des semaines de retard.
A forcer de ne rien foutre, les écolos s’imaginent que le portable ne sert qu’à harceler une collègue dans une réunion 🙂
Si, ça sert, notamment quand on est un Maire qui a chié la gestion de sa ville et qu’on fait un petit sitting dans une tente, avec un smartphone depuis lequel on twitte comme un goret, smartphone écologique et durable au possible, car avec toute cette activité, la batterie a tenu bon, probablement, investie d’un devoir de lutte contre le méchant KAAAAAAPIIIITAAAAAAAAAL et la nécessité d’obtenir une petite allonge budgétaire @largentgratuitdesautres.
Entre énervés par Gatignon trop gnon, on se comprend !
Tu n’as pas tout à fait tort! beaucoup parmis mes connaissances écolo (*) ont toujours un vieu portable qui fonctionne parfaitement, mais qui n’est que ça: un portable. « Parce que vois-tu, l’hyper-consommation, l’obsolescence programmée (sans se demander pourquoi leur Nokia 6150 fonctionne toujours depuis 10 ans, mais bref)je ne me laisse pas avoir – pas besoin d’un smartphone, vois-tu »
Bref – z’ont rien compris comme d’habitude: le temps où un portable servait à téléphoner est révolu et bien révolu.
(*) valable aussi pour les degôôôch’
Pour un usage différent du mobile :
http://www.youtube.com/watch?v=lbz0yr6_y_Y
A 3:40.
😀
@mominette: vous avez certainement raison, mais imaginez tous les voyages aux frais des con-tribuables que les escrologistes ne peuvent plus faire avec toute cette technologie que nous avons maintenant. Il faut quand même bien des p’tits voyages d’agrément, non?
Merci pour l’intelligence de vos articles dont la qualité ne faiblit pas avec la diversité que vous nous offrez chaque jour, cher H16.
Votre conclusion comme d’habitude fait mouche : « S’il existe un moyen de dépenser moins d’énergie, de soutirer moins de ressources, alors ce moyen se trouvera par la discipline dont l’objet est justement la gestion de la rareté, l’économie. »
J’ai encore en mémoire les prévisions du club de Rome, qui se sont toutes révélées fausses.
Eh bien zigouille ta mémoire au lieu de conserver de telles données devenues inutiles. Tu obliges ton cerveau à entretenir une activité sans but utile, donc à puiser dans les réserves de ton corps ce qui va t’obliger à manger davantage, donc à imposer à l’agriculture de produire davantage pour un but toujours aussi inutile! Deviens Gaïa compatible !
Bah, un jour ou l’autre, je serais complètement Gaïa compatible, je serais Gaïa.
Pas d’accord! Oublier c’est aussi refaire les mêmes bêtises plus tard.
Et puis c’est plutôt plaisant de, monter à ces nouveaux religieux que sont les écolos, toutes les bêtises qu’ils ont pu dire.
« Et accroit la durée de vie des lapins » c’est pour moi ça ?
C’est là la différence entre l’escrologie et l’écologie.
Al Gore est le pape millionnaire de l’escrologie, une doctrine basée non sur des faits mais sur des probabilités truquées, des hypothèses délirantes mais ô combien eficaces dans l’imaginaire collectif.
L’écologie elle vit dans les faits : polluer la côte bretonne, c’est mal, c’est illogique (perte de revenu toutistique, perte de patrimoine (« beau » (tout est relatif) paysage), etc…). L’écologie défend l’Humanité ; l’escrologie veut lui nuire.
Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que « l’écologie » est une science. Et la science c’est basé sur les faits, leur reproductibilité, l’analyse de ces derniers.
L’écologie politique, elle ne s’embrasse pas de tout ça, repose sur les dogmes de ses fondateurs : la haine de l’humanité.
Il ne faut pas oublier que la totalité des courants politiques dits « écologistes », ont des racines Extrême droite et conservatisme …..
Forcement pour le mouvement bobo/alter actuel, ce sont des faits difficiles à admettre. Mais quand on refuse les bases de la science, pour les poncifs de ses « maîtres du prêt à penser » …..
« la totalité des courants politiques dits « écologistes », ont des racines Extrême droite et conservatisme »
Pardon, mais c’est historiquement faux. Les mouvements écolos sont des mouvements issus du socialisme et du collectivisme, et c’est facile à montrer.
(à moins que pour vous, extrême-droite = nazi/fascisme, et dans ce cas, on est bien dans le collectivisme et dans ce cas, ok)
Bin pour prendre le seul exemple François :
« La Terre ne ment pas » C’est clairement Pétainiste !
Maintenant si la facette « collectivisme » doit primer sur les relents racistes et populistes …
C’est à vous de voir, je ne suis pas politologue !
c’est aussi une religion avec ses fanatiques visant à imposer une dictature écolo-théologique. Lors de l’affaire du Climate gaten ne parlaient-ils pas de « LA CAUSE »?
Gare à ceux qui ne sont pas dans les clous, c’est comme critiquer l’islam, hou la la c’est pas bisou, parce quand on est de Gôooooche on est à fond pour la religion des pauvres et on est fasciné par « l’autre », on est également fasciné par l’écologie qui prétend apporter un monde meilleur, comme le communisme ou le fascisme , cela permet aussi de se trouver un ennemi à haïr, un diable de substitution comme le méchant capitaliste pollueur.
L’écologie en soi est un domaine passionnant et vital. Malheureusement, il est rapidement devenu l’otage de la gauche la plus dure quand ils se sont trouvés orphelins en 89. Comme la science pose problème puisqu’elle ausculte le réel (qui est la chose la plus insupportable pour ces gens) il convenait de faire deux choses essentielles:
1. porter le sujet sur la place publique avec force recours aux grandes peurs et aux médias complices (par idéologie pour les camarades en place et par intérêt pour le sensationnalisme)
2. s’assurer que la science en question serait la plus modélisée et projective possible, permettant d’accréditer les scenarii les plus farfelus.
3. mettre en place une structure de type politique pour gérer le tout: le GIEC.
Après, c’est assez facile, il y a du pouvoir politique à prendre, des avantages et prébendes des états centraux à requérir, des carrières à construire etc… Et ce d’autant plus que la très grande majorité de ceux qui concourent à cette mise en oeuvre initiale ne peuvent ignorer la réalité de la manip. Il y a donc un pacte sub rosa tacite, on défend toujours, on ne se rétracte jamais et tous les coups sont permis.
Cela dit, il serait intéressant de comprendre exactement qui manipule qui et qui sont les intérêts réellement derrière les ONGs type Greenpeace ou WWF. Car il existe de nombreuses zones d’ombre et il semble que les combats soient très ciblés. De même la permanence avec laquelle les grands organismes supra nationaux poussent lesdites organisations non gouvernementales à se positionner face à eux en représentants quasi exclusifs des citoyens (voir par exemple la charte du CoE et son influence constante auprès de la Commission de Bruxelles et du Parlement), leur traitement extraordinairement favorable (à faire pâlir d’envie le moindre paradis fiscal pourtant dénoncé souvent par les mêmes comme l’antre du diable) ne peuvent que laisser songeur sur la réalité de leur « mandat » initial.
Quand on sait que Duflot la baveuse est conseillère municipale à Villeneuve St Georges, commune notoirement connue pour être un repaire de fachos d’extrême droite, votre remarque va paraître pour beaucoup, inappropriée pour le moins…
C’est une « remarque » qui effectivement attire les foudres en général.
Pourtant quand on lit « BIO fausses promesses et vrai marketing » de G-W Rivière ….. On ne peut plus nier l’évidence de la paternité !
Savoir d’où l’on vient, c’est déjà un peu savoir où l’on va …. Non ?
@ la coupe est pleine,
H16 à déjà répondu, et je voudrais juste ajouter que l’écologie politique est surtout un ramassis de mécontents qui, à par leur pouvoir de nuisance, n’ont souvent pas grand chose en commun. Quelques écolos de « droite » existent, mais ils sont infiniment minoritaires dans leur « galaxie ». Au niveau français, la chute de l’U.R.S.S. à rendu définitivement ringard le PCF… Créant ainsi un vide d’utopie politique. Les militants « professionnels » du monde associatif et autres sympathisants « intellos-bobos » n’ayant plus leur rêve d’une socièté différente, se sont rapidement reconvertis dans une autre utopie et ont formé les plus jeunes. Sans même s’en apercevoir (pour certains..), la quasi totalité des ecolos-politiques sont en fait des néos-marxistes, ou des anarchos-syndicalistes. Difficile de trouver de la « droite » la dedans!!
Quand à citer Petain, sa vision de la « terre qui ne ment pas » n’avait rien à voir avec la décroissance et l’écologie!
Peut-être d’ailleurs n’avait’il pas tout à fait tord sur ce point la, mais c’est un autre dossier…
« Quand à citer Petain, sa vision de la « terre qui ne ment pas » n’avait rien à voir avec la décroissance et l’écologie! »
Je n’y parierait pas …
Les racines de nos mouvements actuels « Gaïa-compatibles » proviennent bien de des Pétainistes en 40. Mais aussi de mouvements ultra-conservateurs avant cela.
Maintenant que les guignols militants qui se réclament actuellement EELV se pensent de Gôche … Oui on est bien d’accord, comme vous le dites c’est bien la déception du communisme. Mais ça ne change rien au fait que leur idéologie est bien originaire d’une droite dure et extrême.
…
Mais au final il faut aussi penser à une chose :
Tourner à fond à Gauche, et à force on finit par se retrouver à droite !
L’hémicycle est une fausse représentation, ce devrait être un cercle. Le populisme de Mélenchon n’a pas à rougir beaucoup de celui des Le Pen …. Non ?
« Peut-être d’ailleurs n’avait’il pas tout à fait tord sur ce point la, mais c’est un autre dossier… »
Vous avez une petite idée de quoi il en retournait réellement ?
@ La Coupe est pleine,
« Vous avez une petite idée de quoi il en retournait réellement ? »
Oui, j’ai mon idée… Mais ceci fait partie du passé et ce n’est ni le lieu pour en débattre, ni surtout le sujet.
On peut attribuer l’origine des écolos actuels à qui l’on veut, selon sa propre vision idéologique des événements, mais actuellement, et je pense que nous sommes d’ccord sur ce point, il s’agit d’un rassemblement hétéroclite qui à lui-même choisi de se situer à gauche…Et dont les ramifications dans tout le « monde associatif » et « bien pensant » sont réellement préoccupantes au niveau de leurs nuisances pour le fonctionnement de la société.
Ouais, ben moi tous mes logiciels sont verts.
C’est pas compliqué, suffit d’ajouter au bon endroit : « setBackground(new Color(0,255,0)); »
Et pis c’est tout …
C’est du GreenWashing !!!!!
Je n’ai jamais vu que Pétain était de droite : Non content d’être gateux et cela depuis longtemps (le premier signe de sénilité précoce est l’intérêt pour la sociale…)Lisez donc sa vie et vous y verrez qu’il est plutôt du centre gauche, largement franc- mac et un tantinet social con…
Quand on regarde l’oeuvre législative de ses gouvernements, elle est effectivement d’inspiration socialiste. Les socialistes n’assument donc pas d’avoir ce personnage dans leur grande famille (le caporal moustachu non plus d’ailleurs), d’autant plus qu’il ne s’est jamais réclamé des droits de l’homme pour justifier l’extermination de dizaines de milliers de personnes, et ça c’est très mal.
http://www.amazon.fr/Lh%C3%A9ritage-Vichy-mesures-toujours-vigueur/dp/2200275129
C’est un début mais pourquoi juste le background ? Pourquoi faire dans la demi mesure ?
Ne soyons pas hypocrites comme ces multinationales !
Le foreground, je le mets en rouge. On sait jamais.
Ouais ! Pastèque ! C’est plus honnête !
Quand j’étais plus jeune, j’ai commencé à m’user les yeux sur des écrans qui n’affichaient que du vert. Militons pour le retour de ces écrans écolocompatibles !
Les écolos devraient se rassembler dans un lieu unique et ne plus utiliser toutes ces technologies abominables…qui font évoluer le monde en économisant les matières premières et en diminuant la misère… Ils devraient construire un mur tout autour…et encore une fois on pourraient voir de quel coté les gens passent !!! Mince et zut, cette histoire est déjà connue !
« éco-kasher »
Là, tu as fait une petite faute de frappe, H 16 que je corrige à l’instant : c’est éco-kärcher qu’il fallait inscrire sur ta tablette!
voui, je trouve aussi que c’est du gaspillage tous ces e-mail et ces sms et ces appels sur portable!
et encore, on en oublie, car il convient aussi de poser la question : combien ça coûte en énergie pour imprimer, distribuer, fabriquer le papier de journaux de m… qui finissent à la corbeille?
bon, pour ceusse qui n’auraient pas capté, c’est du second degré; moi je préfère le 12°…
« les gens reviennent au vrai sens de la vie, qui consiste à courir dans la nature vêtus de peau de bête »
Excuse moi mais je croyais que c’était très mal et pas Gaïa-compatible de sacrifier de braves petites bêtes pour se vêtir de leurs peaux et fourrures comme le rappelait récemment une campagne de pub par panneaux 4×3 interposés ???
Aurais-je mal compris que c’est permis à certains et pas à d’autres en vertu de l’égalité qui nous conditionne ?
Invitons les écologistes à se vêtir en peau de tigre ou de lion, bien entendu, pour une stricte égalité dans l’adversité, le tigre ou le lion se présentant à poil et sans armes (non, leurs griffes et leurs dents ne sont pas des armes à proprement parler, nous avons aussi des dents et des… ongles), l’homme devra faire de même.
Pour les plus courageux, on pourra tenter la peau de Hyènes.
Non, les bêtes en question seraient de grosses bêtes féroces qui mangeraient beaucoup d’hommes en échange de sacrifier quelques-unes des leurs. 😉
faites gaffe, maintenant que les cheminées vont être interdites : plus de peaux de bêtes devant pour y faire des galipettes…
ha oui… bien vu ça ! Mai finalement, ça fera plus de temps obligatoire à consacrer aux associations de contrôle de l’écologie citoyenne (et festive) appliquée aux libéraux récalcitrants.
En parlant de rue 89, ne passez pas à coté de l’un des meilleurs articles qu’ils aient probablement publié :
http://www.rue89.com/rue69/2011/06/19/la-fistiniere-petite-maison-du-fist-fucking-dans-la-prairie-200552
J’en reste assis (c’est plus prudent!) j’avoue ne pas être capable de savoir si c’est une blague, ou si ce site est vraiment le point de rencontre de tous les dégénérés!
Chacun s’amuse comme il peut !
Le top est dans les commentaires, ou un hurluberlu trouve qu’il est plus dangereux pour l’intestin de manger de la viande que de se faire « fister » !!
En tous cas, il est sur que si pue89 appartenait à un groupe « de droite », il serait interdit aux mineurs et les procès tomberaient par paquets….
Merci pour cette tranche de rigolade…
« Autour de cet anus, il y a un individu tout de même »
Enormissime, j’ai failli recracher mon café. 😀
« si c’est économique, c’est écologique » je plussoie !
Avec juste quelques bases en économie ou une perception naïve de l’offre et de la demande, reprenons l’idée de la rareté des métaux précieux. Comme ils sont rares, ils sont chers, voire très chers. Cela augmente donc mécaniquement le prix final de l’objet.
Un prix trop élevé : pas ou peu de ventes, donc risque de ne pas être rentable.
Autre chose, plus on consomme un matériau rare, plus les stocks s’amenuisent, plus le prix du matériau en question va grimper, et mécaniquement, le prix du matériau sera répercuté sur le produit final, avec un risque de prix trop élevé…
Avec un postulat aussi basique qu’il est simpliste (mais aussi aisément démontable, la démonstration étant relativement faiblarde, je vous l’accorde), on comprend bien que non, les grandes sociétés orbitant dans la sphère IT ne vont pas se transformer en ogre car elles risquent leur propre extinction.
Vous avez oublié tous les bienfaits de la malle poste, entre autres pour mes rosiers.
Par contre, au niveau CO2 ou méthane, je sais pas.
Dans tous les cas, je n’échangerai pas mon Charolais contre la platée d’insectes qu’on cherche de plus en plus à nous fair avaler comme source de protéines. Et sait-on si proportionnellemet, une sauterelle ne mange et ne pète pas plus qu’un boeuf ?
On sait au moins qu’un nuage de sauterelles a des vertus décapantes pour la végétation qui les reçoit que n’ont pas les boeufs…
C’est toujours une affaire de COP.
Pour rester basique : il faut 3 kg de céréales pour faire 1 seul Kg de viande bovine ….
=> Mangez du pain c’est écolo !
La photosynthèse produit à plein régime quand tous les paramètres sont au max, un impressionnant 3% …. De plus les graminées et les plantes C3 comme le Blé vont faire une réversion la nuit de ce qu’elles ont produit le jour …. (chose que les C4 comme « mon » maïs ne fait pas !)
=> Les plantes, quel gâchis !
Par contre pour le COP des insectes, je ne suis pas sûr de tout. Mais une chose est sûre, les systèmes digestifs des bestioles a sang froid : c’est très peu rentable.
Pour mémoire en 4° on nous avait dit que le vers à soie mange 14 kg de feuilles de mûrier durant ses 28 j d’existence … (Le boeuf est assez économe finalement)
=> Les insectes, quelle bande de voraces !
Les chiffres sont souvent les ennemis des poncifs Gaïa-compatibles !
C’est toujours étonnant et paradoxal cette absence de lucidité des journalistes quand on voit une prolongation internet d’un journal bien-pensant pondre un article concluant aux méfaits de tous les instruments modernes de communication électronique…
La bonne solution devrait donc être maintenant que ces journalistes sont convaincus que c’est très mal de les utiliser, d’annoncer le sabordage de leur petite entreprise pour ne pas rester complice de cette vilaine entreprise non éco-compatible…
Ce qui montre bien l’hypocrisie de leurs propos !
Mais les journalistes ne sont pas les seuls qui agissent comme ça.
Combien de sondages « montrent » l’intérêt d’un large majorité de Français pour l’alimentation BIO ?
Au final en 2012 le BIO ne pèse que 2,8 % des dépenses alimentaires dans le pays ….
Va comprendre !
Bah… On trouve bien nombre de socialo-égalitaires qui démolissent l’enseignement privé au profit du public, tout en y inscrivant leur progéniture. L’idée derrière tout ça c’est toujours « faites ce que je dis… de manière à me laisser la place ».
Tiens, à propos: papy-Rocard en remet une couche (-culotte?) en affirmant qu’un monde sans croissance est possible: http://www.lesoir.be/176114/article/actualite/france/2013-02-01/rocard-%C2%AB-un-monde-sans-croissance-est-possible-%C2%BB (je n’ai pas eu le temps de chercher vraiment, mais j’ai encore rien vu dans la presse française).
En fait, je suis tout à fait d’accord: un monde sans croissance est possible, mais je n’en veux pas!
Je sui toutafé dakor avec 7 articl *
(* j’espère avoir contribué, dans une modeste mesure, à réduire l’empreinte écologique de ce commentaire en adoptant une orthographe simplifiée, mais néanmoins compréhensible, pour exprimer mon accord avec notre hôte)
(** et je remercie au passage Franquin, qui bien qu’écolo notoire, n’en était pas moins un homme bourré de talents)
Vous auriez dû publier les 14 pages de CGU qui accompagnent généralement les mails Pro, aujourd’hui !
C’est vieux, mais ça reste savoureux. Dans le même ordre d’idée :
Microsoft today announced that it will be changing its name to « Moft » , which will clear up space on user’s hard disks.
It is estimated that a typical Windows 95 installation contains about 2,800,000 copies of the word « Microsoft », in copyright notices, end-user licence agreements, ‘About’ screens, etc.
So, after the change, a user will have about 14 MBytes more disk space. Stock prices of hard-disk manufacturers dipped slightly after the announcement.
« Well, the programs will take up less space on the user’s disk, » said Bill Gates, CEO of Moft. « But we have never cared about that. The change will allow us to ship Windows 95 on 13 disks instead of 14, thus saving about $50 million a year in media costs. We are also looking at shortening the names of some of our software products; for instance ‘The Microsoft Exchange’ may be changed to ‘The Moft Pit’.
Gates added that the junior programmer who discovered the potential savings has been rewarded with a free copy of ‘Moft Off for Moft Win 95’.
@ Before: être bourré de talents c’est s’être fait acheter par le système, non? 😉
J’ai compris la methode de H16 pour trouver un sujet de blog.
1. une idée interessante vient toute seule
2. à défaut, reflexion rapide sur les sujets importants du moment en consultant les medias
3. à défaut, il ouvre un Nouvel Obs, ou une page rue89, et en avant la musique ! C’est inépuisable !
« si c’est économique, c’est écologique »
C’est vrais en matière d’énergie et de ressources.
Ce l’est déjà beaucoup moins pour la gestion des rejets et déchets divers, la sécurité, les sites d’implantation…
Ne généralisons pas.
La législation s’occupe de mettre de « l’égalité » sur ces derniers points !
l’envoi d’un mail n’est pas une dejection, c’est un processus.En matiere de rejet les etats et particulierement les collectivistes sont des pollueurs exemplaires et parfaitement irresponsables.
Tout à fait d’accord. Je parlais des processus de productions en général (industriels, …)
Allons-y. Donnez un contre-exemple solide.
Je ne parlais pas nécessairement de com’s, mais en général.
D’un point de vue industriel, il est souvent bien plus économique de balancer les rejets dans une rivière que de les retraiter / détruire proprement.
Il est certainement plus rentable de construire des pétroliers simple coque, quitté à en perdre un de temps en temps que les doubles coques quasi-blindés actuels.
Il est moins cher de ne pas mettre de filtres sur les cheminées d’usine que d’en mettre.
etc…
Bien sur, il faut s’entendre sur le sens du mot économique, mais au sens usuel (pas cher), ça pèche un peu.
« il est souvent bien plus économique de balancer les rejets dans une rivière que de les retraiter / détruire proprement. »
Eh bien très généralement non (sauf dans les pays communistes ou socialistes, l’Inde avec Bhopal en sont un exemple assez criant).
Vous polluez la rivière, en aval, vous aurez des riverains (de toute taille) qui ne vont pas apprécier. Publicitairement parlant et commercialement parlant, c’est désastreux.
Tu triches.
Balancer les emmerdements chez le voisin ce n’est pas de l’économie, c’est du vol pur et simple. Alors bien sûr si tu considère que le vol c’est économique, tu peut démontrer n’importe quoi.
Par définition, l’économie, la vraie, ça consiste à économiser les ressources rares et en faire le meilleur usage possible. A cette aune il n’est pas du tout évident que par exemple la dépense certaine induite par le système de tanker double coque (plus de métal à extraire, plus d’énergie pour mettre en forme ce métal, plus d’entretien et de frais de fonctionnement) couvre le danger de semer une cargaison d’hydrocarbure de temps en temps.
Exact, sauf si la production est à destination de l’Europe de l’ouest et que tu balance ton usine en Pologne, et pollue allègrement le Bug (Oui, je sais, les Polonais ne seront pas d’accord, mais les FraOnçais n’en auront rien à battre, c’est pas chez eux).
En fait, c’est cette phrase qui me choque : elle ressemble fichtrement aux slogans qu’on servait en URSS ou en Allemagne en 35 – 45 (Oui, je sais, point Godwin atteint), qui font tourner au dogmatisme totalement irréfléchi. Oui, dans le contexte, elle est exacte mais très sujette à caution si on la généralise.
Je pense que ton talent de chroniqueur te dispense de ce genre d’artifice, tu es suffisamment convainquant sans avoir recours à des slogans.
En France, cela m’étonnerait beaucoup qu’avec toute la multitude d’organismes qui sont censés s’occuper des cours d’eau et de leur propreté qu’un quelconque industriel puisse encore évacuer ses déchets de production directement dans l’eau. Sauf si, bien sûr, tous ces fonctionnaires sont à la hauteur de la réputation d’indolence qui leur est généralement faite…
Et je ne parlais pas du post en général, mais seulement de la phrase « si c’est économique, c’est écologique »
Je maintiens. L’écologie (au sens politique, pas le sens strict d’étude des milieux de vie et des interactions environnementales des individus dans ce milieu) est une discipline fille de l’économie, qui est la science de gestion de la rareté.
Alors là, je ne pige pas. Il me semble au contraire que l’écologie au sens politique cherche à provoquer la rareté, mais pas du tout la gérer d’un point de vue économique. En fait, elle se contrefout de la rareté, du coût que cela engendre, et du niveau de vie (ou de mort, d’ailleurs), elle veut juste une dictature Gaillatesque.
Disons que ce qu’a fait la politique de l’écologie, c’est effectivement de provoquer la rareté, mais je ne crois pas que c’était l’idée au début.
Bien sûr: l’écologie, au sens exact et pas dans la novlang maltraitée des manipulateurs, c’est s’intéresser au fonctionnement d’un système. Quel qu’il soit. J’aurais tendance à dire donc, contrairement à toi H, que c’est l’économie qui est la fille logique de l’écologie. Les échanges étudiés comprennent nécessairement la sphère économique. On confond par ailleurs souvent l’économie et ses outils. Ce qui est le cas de la finance, qui n’a en soit que peu de rapport avec l’économie. La période actuelle prête évidemment à confusion parce qu’elle est devenue centrale.
En fait, l’économie et l’écologie sont strictement la même chose, mais les unités et les ordres de grandeurs ne sont juste pas les mêmes. Au final, cela revient toujours à une étude de la gestion de l’énergie, du temps, de la matière et de l’espace.
« L’envoi d’un sms peut économiser des heures de carburant. »
Peut être, mais :
Les shtroumpfs rafollent de « petits gestes simples » qui peuvent sauver la planète. Il faut que ces gestes restent « petits » et « simples ». Et il faut aussi que ça les occupe. Si il n’y a rien à changer, ça les occupe pas ça marche pas.
Les shtroumpfs réclament des réponses qui peuvent être apprises par coeur. Et ensuite récitées avec zèle autour de soi.
Les shtroumpfs adorent l’écologie. ça leur permet de se sentir copains tous ensemble ! de faire des grandes rondes ou on se donne tous la main.
La presse française est faite par et pour les shtroumpfs, voilà tout !
Quelle bande de blaireaux chez RUE89. La page de leur article c’est 4Mo à télécharger alors qu’un mail c’est généralement quelques Ko mais ils se permettent de nous faire la morale !
Ils sont peut-être jaloux de ne pas obtenir autant de visites qu’il s’envoie d’e-mail par jour.
Au moins, la démarche redeviendrait cohérente.
En fait, les effets de l’appauvrissement sur l’écosystème sont déjà étudiés et connus :
– déforestation : plus de thune pour acheter du gaz ou du pétrole… les gens vont déforester pour se chauffer au bois
– épidémies, chute de l’espérance de vie : plus les moyens de se soigner.
– famines, voir nécrophagie ou cannibalisme
– guerres pour les ressources
– criminalité et vols en hausse
– recherche de boucs émissaires
– chute du niveau éducatif, voire technologique (cas de l’empire romain)
etc…
Par contre la régulation de certains marchés (notamment les récoltes et les matières premières) est une nécessité pour enrayer l’appauvrissement :
La révolution française a été déclenchée par le prix du pain, ok. Mais tout cela découle d’une décision politique de déréguler le marché du grain.
Avant, quand le producteur vendaient son grain au marché, les acheteurs locaux, particuliers comme entreprises, étaient prioritaires. Les marchands ne pouvaient acheter que l’éventuel surplus. Après la loi, ils achetaient en premier le grain , et le revendaient dans d’autres régions où les prix étaient meilleurs.
Avant la loi, le problème était les famines localisées par insuffisances de récoltes, car les récoltes voyageaient peu. Après, le problème était les famines localisés car toutes les récoltes étaient achetées et exportées…
C’est pareil pour les matières premières.
Cela dépend en fait si vous êtes un producteur sans surplus (dans ce cas l’export est un problème), ou un importateur dépendant… ce dernier est généralement dans la m*rde.
« Par contre la régulation de certains marchés (notamment les récoltes et les matières premières) est une nécessité pour enrayer l’appauvrissement : »
Non.
Je vais plus loin : chaque « régulation » de marché entraîne un appauvrissement plus rapide, plus efficace et plus durable.
Bien entendu !
Sur un marché libre, la régulation vient toute seule d’une baisse de la demande.
Quant on régule, on impose parfois l’insoutenable, puis il faut inventer des compensations pur ne pas tuer l’activité, à grands renforts de fiscalité, et donc de diminution du pouvoir d’achat, ce qui rend les denrées régulées trop chères, et c’est reparti pour un tour!
Avant la loi sur les grains, les famines étaient localisées et dévastatrices, mais on s’en foutait, seuls les paysans provinciaux crevaient. Après, il n’y a plus jamais eu de famine, mais les prix ont monté à Paris…
@mominette
Si la demande est toujours présente pour un produit essentiel, comment ça se passe ?
Avec les bactéries en boite de pétri, c’est simple : cannibalisme/nécrophagie (alias « croissance cryptique »).
Le modèle du marché libre vaut pour des biens de consommation, mais j’ai des doutes pour des biens essentiels à la survie… les cas où ce type de biens sont en marché libre ou régulés finissent tous mal dès qu’il y a pénurie d’offre par rapport à la demande…
@gem
Cette loi avait bien sur des inconvénients : pas de circulation du grain pour pallier aux mauvaises récoltes d’une localité.
Après, on a eu des famines dans les campagnes car le grain produit dans les dites campagnes était quasi intégralement exporté sur Paris…
La régulation comme moyen d’améliorer la production et les marchés n’a jamais fait ses preuves.
Prenons un exemple :
Après 1945, quand les industries automobiles sont reparties en Europe et qu’elles avaient des difficultés d’approvisionnement en matières premières directement ou indirectement, il y a eu plusieurs méthodes :
En Grande Bretagne, les autorités ont laissé faire si bien que les prix de ces matières premières ont augmenté dans un premier temps en parfaite logique d’une forte demande face à une offre faible. Les constructeurs britanniques ont privilégié de ce fait les marchés extérieurs beaucoup plus rémunérateurs avec le soutien amical de la Puissance Publique qui y voyait un moyen de ramener de belles devis fortes dans le pays et sont allés vendre leurs voitures principalement aux USA. Certes, durant cette phase, M. Smith avait du mal à pouvoir s’acheter une voiture neuve car leurs prix étaient trop élevés (avec des taxes très confortables en sus). Les ventes extérieures se portant bien ont suscité une offre de matières premières en augmentation puisque ce marché était perçu comme porteur mais les prix ont baissé avec compensation par les volumes si bien que M. SMITH pouvait à nouveau s’acheter une voiture à prix abordable pendant que les constructeurs automobiles anglais dominaient le marché de la voiture de sport et de luxe tout au long des années 50 et 60…
Pendant ce temps, en France régulée, on lance un plan autoritaire visant à répartir la pénurie de matières premières entre les constructeurs automobiles, on oblige certains à se regrouper ou à abandonner l’automobile au motif qu’il faut tenir les prix de vente et ne pas désespérer la population.
Les exportations sont exclues hors de l’Empire (ce qui en restait à l’époque) pour réserver tout aux citoyens.
Résultat des courses :
des constructeurs disparaissent ou se fragilisent et finiront par disparaître (par exemple Panhard.
les problèmes de production par difficulté d’approvisionnement sont permanents de 1946 à 1954/1955 où les délais de livraison d’une 2CV Citroên ou d’une 4CV Renault pouvaient atteindre des années.
Dans les premières années de cette époque, sauf à être d’une profession justifiant l’emploi obligatoire d’une automobile (médecin par exemple) il fallait obtenir des bons pour pouvoir en acheter = trafic autour de ces bons…
Ces bons ayant finalement disparu, les ventes étaient « libres » mais les délais d’attente engendraient des phénomènes qu’une voiture d’occasion de huit jours valait plus cher sur le marché qu’une neuve à recevoir « on ne sait pas quand »…
Une autre échappatoire était, mais il fallait en avoir les moyens, d’acheter des voitures américaines qui étaient disponibles sans files d’attente…
Certes officiellement les prix encadrés restaient raisonnables et abordables mais comme il était difficile de se procurer la marchandise au prix officiel, etc…
Les constructeurs français auxquels on avait interdit de se frotter à la concurrence ont fini par voir arriver, construction européenne oblige, des concurrents anglais puis italiens puis allemands (hors VW qui a eu la « chance » de se trouver en zone anglaise et qui était présent dès les années 50) et ont dû mesurer à ce moment là les écarts entre leurs véhicules et ceux de leurs concurrents.
Pour ceux qui n’auraient pas eu le courage d’aller au bout de l’article sur rue89, je me permets de citer Philipe Balin :
« mieux vaut rentrer une adresse URL dans l’explorateur Internet plutôt que de faire appel à un moteur de recherche, car c’est de l’énergie dépensée pour rien »
J’ai longuement hésité entre le commentaire ironique, hargneux, insultant, comique ou méprisant, mais finalement je ne vais rien dire.
Sinon Rue89 a « oublié » de mentionner le poids de la page contenant cet article : 2,3Mo sans compter les pubs… Ca me rappelle les vibrants plaidoyers de ELLE pour la discrimination positive alors que l’ensemble de ses collaboratrices ont des noms à consonnance versaillaise.
La discrimination positive, c’est comme pour beaucoup de choses prônées par les belles âmes généreuses:
à mettre impérativement en application chez les autres et, avec décalage temporel (non chiffré) chez soi…
Syndrome NIMBY dans toute sa puissance!!!
J’ajouterais « lors que l’ensemble de ses collaboratrices ne sont pas des collaborateurs »
Très bon billet, merci.
Je vois que vous avez le courage de lire des sites tels que Pue89…je suis rempli d’admiration !
A ce sujet on pourra aussi lire l’article de Rocard dans le Temps de Genève du 31/01…c’est juste consternant !
De plus au final le rejet de ces « nouvelles » technologies est purement un caprice de riche, allez voir les inestimables services que rendent ces technologies dans les pays les plus pauvres. Elles sont juste en train de révolutionner les vies des gens (accès aux soins, etc)!
De même que des produits comme Magneta sauvent des vies..mais évidement pour un journaleux dont la vie est réduit au Métro parisien, et au cul sur sa chaise le reste de la journée ca peut être difficile à appréhender.
Dans le même genre également un article US dernièrement calculait qu’un végétarien tuait plus d’animaux au final qu’un « omnivore », assez comique !
Au plaisir de vous lire
H16, vous avez encore sorti votre argument qui tue: « ça fait 10 ans qu’on nous le dit et on a encore rien vu »
Ah pardon, monsieur ne sait pas lire. J’ai dit « Ca fait 100 ans qu’on nous dit qu’on va voir ce qu’on va voir dans 10 ans et qu’on a rien vu. » Et pour les malthusiens, cela fait plus de 200 ans qu’ils nous le disent.
Vous rendez-vous compte que c’est un peu léger ? Exemple: un type saute de la tour Eiffel, arrivé au premier étage il s’exclame « Heureusement que je n’ai pas écouté ces blaireaux qui m’ont dit que j’allais mourir,ça fait 3 secondes que je tombe et je suis tjs vivant ! »
Le problème des comparaisons foireuses, c’est qu’elles ne peuvent remplacer un raisonnement. Vous le faites, pas moi. Pas étonnant que vous vous preniez la pelouse 300m plus bas à chaque fois.
Après pour le réchauffement et le CO2, j’avoue être septique…Pour l’épuisement des ressources c’est un fait indéniable…La pénurie de pétrole arrive doucement mais surement, ça sera la pénurie de pétrole « pas cher » dans un premier temps…
Oui. Stockez-en. Achetez des futures. Vous allez vous faire des couilles en or. Qu’attendez-vous ?
Vous croyez vraiment que les ressources sont infinies ??
Cet argument imbécile, collection prêt-à-penser 2000-2020, de chez Coco & Socialo, vous va à ravir.
J’ai bien compris votre philosophie en tout cas: tout exploité
tout exploiter, avec un infinitif, bordel de couille d’inculte, sinon ça ne veut rien dire.
le plus vite possible dans l’opulence et ne rien laisser aux futurs générations, ils n’auront cas recycler nos I-phones…Pour votre raisonnement sur l’impact = consommer – économiser je suis bien évidemment obligé d’être d’accord.
Voilà, c’est ça, t’as tout bien compris à la philosophie générale. Et à l’économie. Ce qui explique ce genre de commentaire navrant de banalitude convenue et de lacune en culture générale et économique fièrement portée en bandoulière.
Et enfin la perle !!! « si c’est économique, c’est écologique » Bin voyons !!! et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu ??? contre exemple facile (ce n’est pas ce qui manque): huile de palme = économique (pour les industriels) = désastre écologique (si vous n’en êtes pas convaincu, je ne peux rien pour vous…)
Et bien évidemment, tu connais tout du sujet de l’huile de palme parce que tu l’as lu dans Alternative Ecoconomique. Ou dans un opuscule verdâtre débile. La réalité est assez différente, mais tu n’es juste pas au niveau pour l’ingérer.
http://h16free.com/2012/12/10/19411-huile-de-palme-le-triple-fail-des-senateurs
http://www.contrepoints.org/2012/10/07/99759-le-boycott-de-lhuile-de-palme-une-mauvaise-idee
http://www.contrepoints.org/2012/11/16/104577-la-taxe-nutella-haro-sur-lhuile-de-palme
http://www.contrepoints.org/2012/11/23/105435-nutella-huile-de-palme-besoin-de-nouvelles-recettes
Allez, bonne croissance à tous !
Je t’en souhaite une bonne aussi : ça va donner quand ta puberté va se déclencher.
Tiens, un membre de la bande à Panurge.
« Ah pardon, monsieur ne sait pas lire. J’ai dit « Ca fait 100 ans qu’on nous dit qu’on va voir ce qu’on va voir dans 10 ans et qu’on a rien vu. » Et pour les malthusiens, cela fait plus de 200 ans qu’ils nous le disent. »
Pour l’agri-BIO, c’est pareil !
ça fait 150 ans qu’on nous dit qu’elle va dépasser les rendements du conventionnel …. Et on attend encore !
Hum, JF a bien intégré son petit catéchisme.
C’est le syndrome de culpabilisation universelle, qui fait que le consommateur européen à moitié noyé par notres pluies diluviennes n’ose pas utiliser d’eau sous prétexte qu’il fait soif dans le Sahel, ou qu’il ne faut pas utiliser de pétrole sous prétexte qu’il n’y en aura plus dans 200 ans ou l’utilité sera évidemment dépassée.
Mais ces culpabilisateurs voudraient aussi que les pays moins riches le restent, et jouent « Paul et Virginie » pour garder de jolies jungles, des fois que nous voudrions y faire un tour. Qu’ils se rassurent, si les champs sont abandonnés, la jungle sera revenue en 5 ans !
Savent-ils, ces allumés de la bonne intention vasouuillarde, que la marée noire de Bretégne a produit, après minéralisation, les fonds offrant la plus inouÎe diversité ? Et que nos autoroutes ont multiplié par 10 la vie sauvage, des petits rongeurs aux faucons et chouettes qui en font leur ordinaire ?
Cessons ce maniaco-dépressisme militant et dictatorial !
Une petite nouvelle qui outre son caractère politiquement piquant plaira beaucoup à Aristarque qui me précipita dans l’abîme (et non l’abyme) en me faisant à juste titre remarquer mon abyssale ignorance en orthographe (voir la fin de l’accroche de cet article de LCI!):
http://lci.tf1.fr/politique/ondes-des-telephones-portables-le-ps-enterre-la-loi-les-verts-7806551.html
Oui, effectivement, les correcteurs ne sont plus ce qu’ils étaient maintenant qu’ils sont automatiques…
Bien cordialement 😉
@mominette
Je serai moins positif que toi sur les effets du morcellement par le réseau routier ou autoroutier…
Mais il est certain que les talus font le bonheur des rongeurs et par conséquences de ceux qui les mangent…
Par contre, cela ne fait pas le bonheur du ramasseur de champignons, du vttiste, et encore moins du grand gibier ou des meutes de loups (rappel : territoire d’une meute : 500 km2… c’est grand)… je ne m’en plaint pas cependant : pas plus tard que ce week end, j’ai stocké 20 kg de barbaque de sanglier…
Très bon article comme toujours, mais on aurait entendre parler plus précisément des économies faites grace a l’informatique :
le mail à la place de l’avion qui transporte les lettres
internet à la place du trajet jusqu’a la bibliotheque, de la fabrication de livres nécessitant du papier, de la fabrication du batiment..
le smartphone qui rassemble en un seul objet le reveil, le lecteur mp3, la montre, la calculatrice, l’appareil photo, le GPS…
on peut remonter très loin!
Ben oui, le bonheur des uns fait le malheur des autres …
Note tout de même que nous connaissons une surpopulation de cerfs, de chevreuils, de sangliers, de putois, de renards et … de cyclistes (!) ce qsui laisse songer que nos autoroutes ne les exterminent pas tous 🙂 et qu’à part des cerfs, tous les cités se retrouvent à présent à proximité directe de l’homme, même dans nos quartiers sub-urbains.
Qu’est-ce qu’on va rire le jour où un sanglier s’aventurera dans une cité « sensible » et fichera la trouille de leur vie à une bande de wesh-wesh, les poursuivant jusque dans la mosquée où ils tenteront de se réfugier (maintenant ils se méfient des transfos !). 😛
Effectivement pour les transfos, maintenant, ils sont au courant !
Vite, régulons la population cycliste ! Ce sont les plus dangereux 😉
Sur le site Rue89 et l’article en question : « L’utilisation d’un téléphone portable dix minutes par jour représente l’équivalent de 80 km en voiture sur une année ».
Nous sommes (ils sont) devenus les comptables de nos vies.
La fine équipe qui a pondu l’ouvrage de référence « Impacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication » précise aussitôt que le tout est en vente (EDP Sciences Edition, 21 euros).
Leur mission est divine, ils nous guident vers le chemin de la rédemption dont il est utile de rappeler la définition religieuse :
« Empêcher l’homme de commettre le mal et s’il le commet (vivre en fait), qu’il ne l’entrave. Telle est la conception du mal par le christianisme (écologisme). Au pécheur (le citoyen lambda), la religion chrétienne (l’écologisme) offre la compassion, la miséricorde et le pardon (le repenti par la taxation carbone) ».
Les écologistes sont en quête d’une chose qui n’existe pas car inatteignable, sauf à vouloir prétendre ou et quand placer le curseur.
C’est ici que la pensée écologiste est prise en flagrant délit d’abus totalitaire.
Ce sont les inventeurs du moyen âge, il y a chez l’écologiste un déni de réalité permanent, les zozos qui ont pondus l’ouvrage cité plus avant, seraient bien inspirés de se rappeler que leur observation n’est pas passive !
Rappelons leur le principe d’incertitude de Heisenberg et surtout le fait que pour mesurer une chose, on est obligé d’interagir avec celle-ci, et ainsi de la perturber.
Un beau sujet de recherche pour ces iconoclastes : la décohérence quantique.
J’en veux à H16, maintenant je sais que le site Rue89 existe…
Une tendance récente est au couplage des revendications. En gros faire d’une pierre deux coups. Ainsi ces gentils écolos qui expliquent que surfer inutilement sur internet est mauvais pour la planète. C’est vrai, un seul site de référence avec le Dogme, ce serait mieux.
http://notrickszone.com/2012/05/19/environmentalists-take-aim-at-senseless-surfing-in-the-internet-by-bored-people/
Tiens, je viens de voir ceci: « Une députée PS veut changer le nom de l’école «maternelle», jugé trop sexiste »
De quoi égayer la journée en rigolant des plaisanteries de l’état toujours plus nombreuses.
J’espère voir un sujet ici ou sur Contrepoints pour continuer ma tranche de rire !
Rassure moi, tu as lu ça sur rue89, c’est ça ?
Non, c’est en train de changer. Ils hésitent entre rue 88 pour faire plus égalitaire et rue 69 pour les mêmes raison… et faire remonter l’audience. 😉
Félicitations pour cet article, comme toujours. J’adore voir ce « média » écoconscient gauchocompatbile 100% multiculturel poser ses questions ô combien importantes pour l’humanité, sortir son petit doigt, balancer une article baclé et se faire applaudir alors même que la réalité des faits prouve le contraire, avec ce petit parfum de foutage de gueule en fond. D’ailleurs, t’as pas une adresse pour un masque à Gaz pas cher ?
« si c’est économique, c’est écologique » : bravo ! Aussi juste que « CPEF » !
Merci H16.
Témoignage : Deux de mes collègues habitent très loin et travaillent 95% du temps chez eux. Comparez la facture électrique (Skype, téléphone) à l’autre option (train, voiture).
Mais bon, lorsque l’on vit aux dépens de l’Etat, il est sans doute difficile de faire ce genre de constat. Je dis ca, je ne dis rien…
Sur le chapitre du CO2, vous n’entendrez jamais les « écologistes » autoproclamés parler de l’acidification des océans, le seul point sur lequel il faudrait faire quelque chose.
« vous n’entendrez jamais les « écologistes » autoproclamés parler de l’acidification des océans, »
C’est pourtant le seul argument tangible contre le CO2 atmosphérique … Et ils ne l’avancent jamais ! C’est assez étrange quand on veut se draper de la mission « divine » de protéger l’environnement.
Désolé, mais pour l’acidification des océans, il n’y a absolument aucune espèce de catastrophe ou quoi que ce soit à faire. Et l’océan est basique (pH 8.2)
La Coupe Est Pleine : oui, entièrement d’accord. Mais il s’agirait de s’attaquer effectivement à une tâche difficile. Sans doute est-il plus séduisant d’instaurer une police de la pensée… y compris avec les deniers publics.
h16 : je reformule. Même sans être d’accord, contrastez :
– Le barouf énorme concernant les liens entre CO2 atmosphérique et le climat – liens extrêmement complexes, et toujours pas modélisés de façon crédible,
– Et le silence médiatique quasi total (en tous cas pendant « l’âge d’or » médiatique du « réchauffement ») concernant le lien direct entre CO2 atmosphérique et pH marin – lien « direct » car tenant en 4 équations chimiques :
CO2(atmos) CO2(aq) + H2O H2CO3 H+ + HCO3[−] 2H+ + CO3[2−]
Certes l’océan est basique ! Mais le CO2 atmosphérique augmente, le pH marin diminue, et le lien chimique entre les deux est connu. Pour le reste (causes et conséquences), on peut toujours discuter.
Voilà un exemple de données (ignorez le blabla habituel): http://www.annualreviews.org/doi/pdf/10.1146/annurev.marine.010908.163834
Certains nient en bloc les désagréments possible de l’acidification (disparition du plancton etc.): http://www.rationaloptimist.com/blog/acid-oceans-and-acid-rain.aspx
Pour ma part, je soupçonne les uns comme les autres de servir leurs maîtres (publish or perish…). Voici un point de vue plus équilibré, cherchant à comparer au passé via des analyses géologiques :
http://www.pages-igbp.org/download/docs/H%C3%B6nisch%20et%20al_2011-1%2835%29.pdf
Conclusion : on n’a pas a disposition d’événement géologique ayant une descente du pH marin aussi rapide que l’actuelle. Pas besoin d’être un ayatollah écologiste pour penser que laisser descendre le pH océanique aussi rapidement, et, à terme, aussi bas, revient à jouer avec le feu.
les flèches des équations sont passées à la trappe… Nouvelle tentative:
CO2(atmos) <-> CO2(aq) + H2O <-> H2CO3 <-> H+ + HCO3[-] <-> <-> 2H+ + CO3[2−]