Peillon, la référence éducation

Vincent, Ah, Vincent… Tu permettras que je t’appelle Vincent, après tout, c’est ton prénom et ça sera plus sympathique que répéter « Peillon, peillon » dans tout le billet, parce que payer, nous n’arrêtons pas de le faire actuellement et que ça commence à bien faire. Vincent, mon brave Vincent, je ne pensais pas qu’en prenant ce poste de ministre à l’Education Nationale, tu parviendrais, en quelques mois seulement, à mettre un bordel aussi mémorable dans une institution aussi ancienne. Vincent, mon brave Vincent, tu t’es surpassé.

On savait, avant que tu récupères l’épineux maroquin, que tu étais un dangereux laïcard prêt à toutes les bassesses pour assurer que ta philosophie passerait. Du reste, tu n’avais pris personne en traitre : tout le monde un minimum informé savait que tu utiliserais l’école pour former de bon petits citoyens, républicains, de préférence aussi laïcards que toi, délicieusement imbibés de l’importance indiscutable de l’État, qui partiraient à l’assaut de toutes les religions, boutures vindicatives d’Homme Nouveau que ne renieraient pas les plus grands communistes.

Vincent Peillon : citation sur l'école, édifiante

Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’en plus d’être un philosophe aux idées délétères, tu étais aussi parfaitement incompétent et que te donner les clefs d’un ministère aussi important revenait à filer les clés de l’Aston Martin à un Mr Bean passablement alcoolisé (si tant est qu’après tant d’années d’incurie et de gestion calamiteuse, l’Éducation Nationale puisse se rapprocher encore d’une voiture d’exception, et non d’une vieille 4L à la tôle cabossée et mangée par la rouille).

Ah, Vincent, en mettant tes petites lunettes rondes et tes petits doigts de socialiste républicain compulsif dans les rouages scolaires, quelle bêtise ton patron t’a-t-il laissé faire ! D’ailleurs, même toi tu t’en mordrais bien les doigts maintenant s’ils n’étaient pas déjà tout mâchouillés par le monstre hideux que tu viens de réveiller, benêt, à force de shooter dedans avec tes petits mocassins ferrés.

Eh oui : vouloir à tout prix modifier le calendrier et le rythme de travail scolaire, c’était s’attaquer, de toute façon, à un morceau bien trop gros pour être fait dans la précipitation, et sans le soutien minimum de la base, ces enseignants, ces éducateurs et cette myriade de personnels effervescents qui forment la cheville ouvrière de l’EdNat, toujours prompte à la grogne et à la grève. D’ailleurs, ça n’a pas loupé : tu voulais absolument revenir sur les méchantes idées de ton prédécesseur, un certain Luc Chatel. On te comprend : il avait fait pipi autour du territoire, pour le marquer, il te fallait absolument en faire autant pour couvrir cet affront. Et comme sa rapide miction avait consisté en une refonte des rythmes scolaires (oui, ministres de l’EdNat et originalité ne font pas bon ménage), tu as choisi la même piste glissante pour relâcher tes propres sphincters.

Tellement glissante que ça n’a pas loupé : tu as glissé et te voilà, les quatre fers en l’air, à copieusement t’arroser pendant que tout le monde grogne. Oh, bien sûr, on trouvera bien cette commode association de parents d’élèves, la FCPE, si gentiment acquise à ta cause, et qui, par le truchement d’un « sondage » ad hoc, aboutit à la conclusion évidente que finalement, cette réforme est supayr et engendre des volées de bisous bien appliqués ; la propagande qui accompagne d’ailleurs ce vivier de parents crypto-socialistes amoureux de tes bidouilles est absolument hilarante puisque même le journaliste est obligé de rappeler que l’opération de communication provient d’une association lourdement favorable à cette réforme.

Mais réinsérons gentiment ce sondage au milieu de la pile qui sert à caler l’armoire dont il n’aurait jamais dû sortir, et regardons les quelques autres articles de presse qui nous relatent, eux, les expériences de terrain en rapport avec cette réforme.

C’est pas joli joli, mon Vincent. C’est même un tantinet abrasif.

Je passe rapidement sur les analyses psycho-sociologiques de la débâcle : apparemment, non content de bouleverser les rythmes scolaires, la réforme que tu as introduite a pas mal modifié la façon dont les infrastructures sont utilisées, avec des classes qui servent tantôt à apprendre ce qu’on fait de nos jours passer pour de la lecture et de l’écriture, et tantôt pour des ateliers de poterie-macramé pardon atelier slam (avec « droit de dire des insultes »), ou des ateliers pro-gender tenus par les dames de la cantine sur des horaires variables. Bilan : les élèves ont du mal à s’adapter à un cadre de plus en plus liquide voire gazeux, comme un peu tout ce que fait ce gouvernement depuis un an (à l’exception des taxes et impôts, qui sont, eux, clairement dans le solide, genre semelle de béton).

Et si l’on s’attarde sur les témoignages des enseignants, des parents (pas de la FCPE, les autres, non syndiqués/encartés), des élèves et des personnels gravitant autour de l’école, le constat est sans grande ambiguïté : ta réforme, Vincent, est catastrophique. Le fait que Paris soit la seule grande ville à l’appliquer dès cette rentrée 2013 explique sans doute pourquoi les autres villes ne connaissent qu’une mobilisation modérée ; mais partout où cette réforme est tentée, les frictions se font sentir.

Soit, je l’admets : le corps enseignant est souvent en proie à des soubresauts, des spasmes et des sanglots. L’absence maintenant chronique de formation décente est d’ailleurs un marronnier tant de la presse qui choie alors son lectorat que de mes colonnes qui s’en payent une bonne tranche. Mais justement : le récent changement de situation politique, aussi pastel fut-il, permet d’affirmer que, cette fois-ci, c’est différent. Pendant ces longues années noires où la droite régnait presque sans partage, dépeçant l’EdNat et distribuant les punitions au corps enseignant, il ne s’écoulait guère une année sans qu’une réforme soit immédiatement suivie d’une guirlande de grèves ou de couinements lacrymogènes dans la presse. Cependant, l’arrivée salvatrice de la gauche (sonnez hautbois, résonnez musettes), avec une confortable présence à tous les niveaux électoraux français, assurait un retour au calme dans le bastion socialiste de l’Edulcoration Nationale.

À l’évidence, ça couine encore plus fort actuellement, ce qui veut dire que non seulement, ta réforme, Vincent, est mauvaise, mais qu’elle est suffisamment catastrophique pour parvenir à retourner contre toi des gens qui t’avaient pourtant à la bonne. On peut le dire, Vincent, c’est un gros gros FAIL.

peillon facepalm

Et il n’est qu’à lire les expériences « alternatives » des uns et des autres dans les classes concernées sabotées par ta magic touch pour comprendre que ce ne sont pas des gênes passagères, et que quelques petits ajustements de dernière minute ne suffiront pas à remettre l’institution sur ses rails (quels qu’ils fussent et où qu’ils amènent) ; si l’on y ajoute la présence obstinée du bourrage de crâne égalitariste et sexuel, on a un tableau assez croquignolet :

À l’atelier judicieusement rebaptisé « les mots de la danse », on parle danse, certes, mais on n’en fait pas. Victor, qui se rêvait en Gene Kelly, a hérité de l’atelier modelage mais est verni comparé à Laura, larguée dans un mystérieux atelier égalité filles/garçons qui n’a pourtant été annoncé nulle part. À tout prendre, la cour, après tout… Mais non, ça y est, votre fille est prise une fois par semaine au « théâtre », elle qui n’en voulait pas, et sa copine échappe de justesse à l’égalité des sexes, finalement réservée aux CP/CE1.

Alors vois-tu, mon brave Vincent, il serait temps de t’arrêter, là.

Un type normalement constitué, qui cherche à travailler au bien commun ou, plus humblement, à minimiser ses boulettes, devrait prendre un peu de recul et se dire : bon, là, j’ai merdé grave, je m’arrête, je prends du recul, je réfléchis.

Mais non. Toi, Vincent, tu es investi d’une mission, quasi-biblique ou d’ordre religieux en tout cas, qui consiste d’une part à assurer qu’on se souviendra de ton nom (là, c’est gagné) et d’autre part que des millions de gamins seront durablement lobotomisés abêtis par la destruction minutieuse de tous les cadres et références qui furent construits sur les millénaires précédents en terme d’instruction. Alors, tout naturellement, tu continues avec tes idées, bille en tête, et te voilà maintenant lancé, après la violente dégradation des rythmes scolaires, sur l’altération à l’acide fluorhydrique des programmes scolaires (dans lesquels tu ne couleras pas de gros barils de politique, oui, oui, on te croit).

Bien sûr, on pourrait imaginer le meilleur : tu t’es rendu compte que les conneries pédagogos, ça allait cinq minutes pardon 20 ans, mais il était temps de revenir au solide, aux bases. Et on peut regarder ton historique et imaginer sans mal que ça va se terminer, une fois encore, en gros FAIL des familles, des élèves et des profs.

C’est pourquoi, je te le dis gentiment, mon brave Vincent : surtout arrête ton bordel, Vincent, c’est la cata. Arrête tout. Lâche le guidon. Prends des vacances. Tu es gentil, allez : laisse-nous.

Epic Fail

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Commentaires205

  1. Black Mamba

    Bon ! Pour l’instant , l’école privée de mes enfants n’a pas encore appliqué le programme de Vincent, OUF!

    1. Calvin

      Parce que le programme déboule l’année prochaine.
      Cette année, c’est les nouveaux rythmes pour 1/4 des écoles (la suite l’année prochaine).
      Mais les nouveaux programmes, attendront l’édition des livres et manuels.

            1. Black Mamba

              Oui ! Mais il faut savoir garder plusieurs portes ouvertes 🙂 , c’est avant tout pour nos enfants que nous sommes prêts à bouger

            2. ertyu

              Je propose le plus près pour les moins aventureux ^^

              Mais il est clair qu’il y a 200 pays dans le monde

  2. K.

    Tordant!
    Si on n’est pas lanterne rouge du classement PISA en 2017, c’est que Vincent aura effectivement pris des vacances.

  3. Le Gnôme

    Il fut un temps lointain où ce ministère de l’éducation nationale s’appelait ministère de l’instruction publique. La différence n’est pas que sémantique, elle montre une vision radicalement différente entre une époque qui considérait que l’école n’était qu’un lieu où on faisait apprendre aux potaches ce qui leur permettrait d’avancer dans la vie, et une autre où on vire les parents de leur rôle d’éducateur pour farcir les jeunes têtes de programmes idéologiquement connotés.

    Bon, ça ne date pas d’hier, le changement de nom date de 1932.

    1. Cerf D

      Qui a dit déjà : « La transformation de l’Instruction Publique en Éducation Nationale est la plus fasciste de mes réforme » ?

    1. hipparchia

      Un énième, quoi. Chaque pseudo-papelard informatif semble s’être dégoté son prof’ qui va se plaindre, franchement c’est un brin chiant. Et je reste polie.

      1. Pere Collateur

        Même remarque de mon coté.

        Les profs se sont toujours plaints pour tout est n’importe quoi et surtout quand ca n’en valait pas la peine.
        Maintenant, à force de crier au loup, tout le monde se fou de leurs jérémiades.

        D’ailleurs, ca me rappelle que quand j’étais en primaire (fin des années 70), les « rythmes scolaires » étaient exactement ceux qui sont décriés actuellement:
        Libre le mercredi, et école le samedi matin.
        Je ne me souviens pas que ca ait fait un boxon pareil.

        Donc, sachant cela, qu’est ce qui nous dit que ca n’est pas encore les profs qui chouinent pour des prunes?

        1. hipparchia

          Oui et non, les blog de profs débutants qui couinent, ce n’est généralement pas pour dénoncer une réforme. Enfin, moi quand je suis énervée, je ne me lamente pas, j’ai plutôt tendance à brailler et à insulter tout le monde.

          Là c’est l’éternelle complainte du pov’ professeur qu’on n’a pas formé et qui est en charge d’élèves trop affreux (bon, en même temps, ils le sont, surtout en collège) qui a une classe de dix élèves et qu’il n’arrive pas à cadrer (Je ne mens pas, voire ici : http://tinyurl.com/ozc8b5a) ! Bouhouhou trop affreux et sortez les mouchoirs. Ils sont quinze à pleurer de concert et c’est l’ensemble de la profession qui passe pour un tas de merde qui ne sait que geindre.

          La réforme, elle est vraiment, vraiment, merdique. Déjà plomber le mercredi, c’est n’importe quoi, les élèves, avant le lycée, ont besoin de la pause du mercredi ne serait-ce que pour s’ouvrir aux activités extra-scolaires : musique, sport, etc. Il fallait remettre le samedi matin mais bon ça les parents (enfin FCPE) ne voulaient pas parce que merde, le week-end c’est sacré et le lobby du tourisme non plus. D’autre part, il fallait en profiter pour faire du français, des maths, de l’histoire-géographie et pas atelier slam, gender et autres débilités du moment.

          1. Pere Collateur

            Ah ok. J’avais mal compris. Donc le Mercredi il y a aussi école maintenant. Et en plus du samedi… En effet, c’est pas terrible comme emploi du temps. Même dans le supérieur, quand j’avais cours toute la semaine plus le samedi, je le sentais passer…

            Désolé pour les questions stupides, je suis très éloigné des millieux éducatifs, ayant toujours bien pris soin d’éviter de me reproduire 😉

            1. hipparchia

              Non, pas exactement. Avant c’était quatre jours de cours, donc ni le samedi, ni le mercredi.
              Maintenant, c’est revenu à une répartition qui me semble meilleure avec quatre journées et demi.

              Sauf qu’au lieu de la mettre le samedi matin, ça a été laissé libre (la fameuse autonomie des établissements) qui ont tous, ou presque, choisi le mercredi matin.

              A cela, il faut ajouter que le temps de présence à l’école n’a pas diminué, les pauses méridiennes ont été allongées afin que les petits participent à des activités ludiques.

              Enfin, je dis ça, mais en même temps comme c’est laissé à l’appréciation des mairies, donc c’est différent en fonction de chaque établissement et c’est juste la foire sans nom.

              J’espère vous avoir un peu éclairé.

            2. hipparchia

              Ah, et j’oubliais, évidemment, la réforme concerne aussi les élèves des écoles maternelles, et là on frise tout de même le grand délire : les p’tits bouchons sont visiblement exténués.

            3. Aristarque

              Ne soyez pas trop étonnée puisque Peillon a déjà indiqué dans sa prose militante qu’ il tallait que l’ embrigadement commence dès la maternelle (a-t-on encore le droit d’ utiliser ce terme sans risquer l’ embastillement?)… 😐

            4. hipparchia

              @Aristarque : si la remarque s’adressait à moi, je ne suis pas étonnée mais je trouve que l’info’ est un peu passée sous silence.

              Ecole Première Enfance, sinon.

            5. Aristarque

              Oui, ma remarque vous était adressée mais sa seconde partie, relative à l’appellation « maternelle » est de l’ ironie sur ces variations sémantiques à la mode des constructivistes, parfaitement gnan gnan à mes yeux.

  4. LeRus

    Que vous êtes négatif mon cher H16! Pas bisou-compatible du tout aujourd’hui.

    Pourquoi changer de cap? Les comparaisons montrent clairement que ça marche du tonnerre de dieu (http://gpseducation.oecd.org/CountryProfile?primaryCountry=FRA&treshold=10&topic=AS) Sur un groupe de 24 pays, il y en a encore deux qui sont pire que nous! Même ces abrutis d’américains (c’est bien connu) sont meilleur que les petit français!

    L’éducation nationale française publique fonctionne très bien. Voyez le résultat: Hollande est à présent président!

  5. Calvin

    Magnifique article. Salutaire. J’y reviendrai.

    Puis-je me permettre de changer la fin :
    « Tu es gentil, allez : laisse-nous.
    Et si tu pouvais emmener tes collègues aussi pathétiquement incompétents que toi, nous serions comblés« .

  6. Villon89

    Je comprends que l’ensemble de ces ministres aient du mal à accepter de ne pas être nés 50 ans plus tôt !
    C’est un peu comme dans le film « Goodbye Lénine !  » , ont-ils été mis au courant que les temps ont changé ?

  7. Peste et coryza

    Bah, c’est un truelliste après tout.
    Il lui faut créer l’homme nouveau version idiocracy (mais pas pour ses mômes hein, eux sont dans un super lycée public).
    Il est dans la pure continuité de ses prédécesseurs. En même temps, il faut bien adapter le contenu au niveau des chances…

    Note : lisez les citations de Peillon, et sa thèse (oui, une thèse, c’est fait pour être lue et accessoirement pour caler un meuble, et oui, je sais, il faut vraiment ne pas savoir quoi f*utre de ses soirées). Ce type est un fou furieux.

      1. Peste et coryza

        Un bémol cependant : si tu veux les subventions de big mother, il faut que tu respectes le programme dictée par le frère la truelle qui fait l’objet de cet article…

        1. HerveLE

          pas nécessairement si on considère que les écoles libres peuvent émettre des reçus de dons ouvrant droit à l’abattement de 66%…
          ca équivaut plus ou moins à une subvention!

          Mais sinon oui, si on veut etre libre, il faut etre indépendant financièrement!

    1. Nyamba

      Il y a quelques mois, j’ai voulu me renseigner sur ce dispositif. J’avais commencé à tâter du terrain auprès de parents, pour voir si ce système, que je trouvais plutôt intéressant, pouvait remporter leur adhésion. Je suis peut-être mal placée ou peu convaincante – je n’ai pas d’enfants, il y a beaucoup d’enseignants dans mon entourage, et pour la plupart l’EdNat, c’est merveilleux – en tous cas une seule de mes amies a été emballée (celle qui n’a pas d’enfants non plus…).
      La plus belle remarque que j’aie pu avoir : « Ca pourrait marcher. Mais pas en France ».
      J’ai pris un billet d’avion dans les semaines qui ont suivi. Comme quoi…

    2. LeRus

      Elle résume bien la situation: « On voit d’ailleurs mal comment un monopole scolaire public gérant 900 000 enseignants de manière centralisée et uniforme pourrait respecter cette liberté qui est pourtant la condition d’existence d’un véritable Etat de droit. »

      Je pense qu’elle sera dans le premier wagon en direction des camps de rééducation.

  8. kloupa

    Monsieur Peillon est le prototype du socialiste totalitaire, avec son « homme nouveau »: on croirait du Lénine ou du Staline!

  9. Keller Slaty

    Comme tout cela est vrai.
    Une amie prof (de gauche, bah oui hein…) dans un établissement et des classes dites « sensibles » (rien à voir avec leurs états d’âme), est elle-même attérée par le bordel et les dégats causés par Peillon.
    C’est vrai que la réforme des rythmes scolaires était la première des – conneries – choses à commettre. Bien avant le désamiantage des salles de classe, la réparation des murs pourris par les fuites, etc…

    1. vengeusemasquée

      et se dit-elle qu’elle n’aurait peut-être pas dû voter pour l’âne bâté qui nous gouverne ?

    2. Nyamba

      Vous avez une façon assez rigolote de vous exprimer : « Une amie prof (de gauche, bah oui hein…) »
      Il semble qu’avouer que l’on a des amis gauchistes, ça donne tout de suite envie de se justifier, sinon de carrément s’excuser…

      1. Calvin

        Par contre, j’ai jamais entendu de la part de gens qui se réclament de gauche : « un ami FN m’a fait remarqué que… »

  10. NiCoRe

    « Mais non. Toi, Vincent, tu es investi d’une mission, quasi-biblique ou d’ordre religieuse en tout cas ».
    C’est pas l’ordre qui est religieux ? A moins que nous soyons déjà dans une application de la théorie du genre ?

        1. Kazar

          Merci pour vos billets, ces individus sont des nuisibles qu’il convient de dénoncer faute de pouvoir les mettre hors d’état de nuire avant les prochaines élections, par des moyens légaux et démocratiques s’entend.
          Ah mais c’est vrai, n’est-ce pas Malek Boutih qui a dit que même en cas de victoire du FN aux élections, ils (ses compatriotes) ne l’accepteraient pas, car ils sont des millions.
          Cela sonne à mes oreilles comme une incitation à la guerre civile.

    1. Duff

      Je vous invite à écouter Charles Gave qui a expliqué mercredi matin dans les experts de BFM Business que nous vivions en théocratie avec un tiers état reconstitué : Le Dieu de la dépense publique, les technocrates socialistes sont la noblesse, les fonctionnaires le clergé et nous contribuables… la merdasse qui reste.

      1. max

        Je propose un nouvel hymne national à apprendre par cœur dans écoles de la Rééducation Nationale :

        Payons enfants de la patri i eee
        Le jour de croire est arrivé é ééé

        1. Duff

          Le fameux moutontribuable. Celui qui en a marre mais qui concrètement ne se plaint jamais et n’a aucune solution électorale ce qui montre les limites de la démocratie perpétuellement mise en danger par l’égalitarisme, la jalousie marxistes et autres tensions de la société qui la fractionne dans le but de nuire aux utilitaristes.

      2. Golvrak

        Et surtout à lire ses livres. je suis tombé sur « des lions menés par des ânes » il y dix ans (dans lesuel il disait déjà que l’euro était une merde inventée par des technocrates non-élus) et, depuis, je n’en ai pas loupé un seul. Génial Gave!

        1. Duff

          J’ai posé un commentaire d’encouragement à ce sujet :

          http://institutdeslibertes.org/leuro-etait-une-tentative-de-prise-de-pouvoir-par-des-technocrates-non-elus/

          J’étais en Suisse en début de semaine pour le boulot, à la lumière de la lecture du livre mentionné plus mon expérience pro, jamais la situation misérable de la France ne m’a paru aussi limpide…

          Une des citations au début m’a follement amusé :

          « ce n’est pas tout de réussir dans la vie, encore faut-il que vos amis échouent » (Guitry).

  11. rasrhum

    « le corps enseignant est souvent la proie à des soubresauts »
    ça peut se dire comme ça? si oui j’ai appris un truc ^^

  12. Black Mamba

    Mr Bean, au moins lui , il est drôle quand il conduit une voiture et

    http://morrissetteracing.files.wordpress.com/2013/07/cars-and-film-bean.png

    Les belles voitures, maladie d’Atkinson
    Ce n’est pas la première fois que le comédien a un accident au volant de cette McLaren F1. En 1999, il avait considérablement endommagé le véhicule en percutant par l’arrière une Mini. La conductrice s’en était tirée avec une blessure légère, tandis que l’acteur en était sorti indemne. «Le choc s’est produit à une vitesse éhontément basse et n’était donc pas lié à mes capacités de pilote, Dieu merci. J’ai eu beaucoup, beaucoup de chance», confiait-il quelques années plus tard à l’«Observer».

    Le comédien est un véritable passionné d’automobiles. Il a souvent écrit pour la presse automobile spécialisée et se plaît même à battre des records, comme lors de l’émission «Top Gear» (vidéo). Très fortuné, Rowan Atkinson a pu se permettre quelques folies. Il a possédé une limousine Audi A8, une Rolls-Royce de collection, une Aston Martin Virage ou encore une autre «supercar» Honda NSX. Il s’était offert la McLaren F1 détruite jeudi après le succès du film «Bean» en 1997. Un très beau cadeau: cette voiture vaut environ 750 000 euros.

  13. Teks

    Depuis l’arrivée de ce « monsieur » à l’Education Nationale, je me félicite chaque jour d’avoir mis mes enfants dans le « hors contrat ».
    Je bouffe des pâtes, mais ça vaut le coût/coup.

  14. Christophe

    On peut avoir une autre lecture. La sienne.

    Dès lors, les choses sont plus claires : il n’a pas « merdé ».

    Puisque son objectif est de casser, briser, morceler ce qui existe.
    Vu le bordello ambiant provoqué par cette « réforme », on peut affirmer, bushien : « mission accomplie », vous ne trouvez pas ?

    Bref, je pense que Vincent est content de lui.

    Car il est parvenu à ce qu’il voulait, au fond de lui.

    N’oubliez pas une chose fondamentale :
    -avant de modeler l' »homme nouveau » (obsession mortifère de tous ces psychopathes gauchistes)
    -…. il faut DETRUIRE l’existant

    Peillon est donc dans la première phase. Et franchement, vu sous cet angle, c’est pas face palm, c’est « thumb up ».

    1. Calvin

      Pas si simple.
      Son but était effectivement d’endoctriner et de faire plus ou moins table rase du passé.
      Mais cela devait se passer sans anicroche.
      La presse était prévenue de ne dire que du bien, que cela allait être tip top réussite totale.
      L’annonce avait même été faite le jour même du premier jour de la rentrée ! C’est ce qui s’appelle avoir du recul…
      Les syndicats devaient se plier, les parents d’élèves encartés devaient plier, les élus devaient s’auto-congratuler.
      Et puis.. il y a la Réalité, et son mur, celui que les cons se prennent en pleine poire.

      Sur ce plan, Vincent (pour cent de réussite) s’est mangé un Epic Fail.

      1. hipparchia

        De ce point de vue, je tiens également à saluer la franche réussite de la Grande Charte de la Laïcité et du Penser Propre, sous laquelle fument chaque jour mes élèves.

        Les résistances religieuses ont été poussées à leur paroxysme. Bien joué, Vincent.

        1. hussardbleu

          Saint Just…. amusant, n’est-ce pas….

          Fragments sur
          les institutions républicaines

          Sur l’éducation

          Les enfants appartiennent à leur mère jusqu’à cinq ans, si elle les a nourris, et à la république ensuite, jusqu’à la mort.

          La mère qui n’a point nourri son enfant a cessé d’être mère aux yeux de la patrie. Elle et son époux doivent se représenter devant le magistrat pour y répé¬ter leur engagement, ou leur union n’a plus d’effets civils.

          L’enfant, le citoyen, appartiennent à la patrie. L’instruction commune est nécessaire. La discipline de l’enfance est rigoureuse.
          On élève les enfants dans l’amour du silence et le mépris des rhéteurs. Ils sont formés au laconisme du langage. On doit leur interdire les jeux où ils décla¬ment, et les accoutumer à la vérité simple. Les enfants ne jouent que des jeux d’orgueil et d’intérêt ; il ne leur faut que des exercices.

          Les enfants mâles sont élevés, depuis cinq jusqu’à seize ans, par la patrie.
          Il y a des écoles pour les enfants depuis cinq ans jusqu’à dix. Elles sont à la campagne. Il y en a dans chaque section et une dans chaque canton.

          Il a des écoles pour les enfants depuis dix jusqu’à seize ans. Il y en a une dans chaque section et une dans chaque canton.
          Les enfants, depuis cinq ans jusqu’à dix, apprennent à lire, à écrire, à nager.

          On ne peut frapper ni caresser les enfants. On leur apprend le bien, on les laisse à la nature.

          Celui qui frappe un enfant est banni.

          Les enfants sont vêtus de toile dans toutes les saisons. Ils couchent sur des nattes et dorment huit heures.

          Ils sont nourris en commun et ne vivent que de racines, de fruits, de légumes, de laitage, de pain et d’eau.

          Les instituteurs des enfants, depuis cinq ans jusqu’à dix, ne peuvent avoir moins de soixante ans, et sont élus par le peuple parmi ceux qui ont obtenu l’écharpe de la vieillesse.

          L’éducation des enfants, depuis dix jusqu’à seize ans, est militaire et agricole.

          Ils sont distribués en compagnies de soixante. Six compagnies forment un bataillon. Les instituteurs nomment, tous les mois, le chef parmi ceux qui se sont le mieux conduits.

          Les enfants d’un district forment une légion. Ils s’assemblent tous les ans, au chef-lieu, le jour de la fête de la jeunesse. Ils y campent et y .font tous les exercices de l’infanterie, dans des arènes préparées exprès.

          Ils apprennent aussi les manœuvres de la cavalerie et toutes les évolutions militaires.

          Ils apprennent les langues.
          Ils sont distribués aux laboureurs, dans le temps des moissons.
          Depuis seize jusqu’à vingt et un ans, ils entrent dans les arts et choisissent une profession qu’ils exercent chez les laboureurs, dans les manufactures, ou sur les navires.

          Tous les enfants conserveront le même costume jusqu’à seize ans ; depuis seize jusqu’à vingt et un ans, ils auront le costume d’ouvrier ; depuis vingt et un jusqu’à vingt-cinq, celui de soldat, s’ils ne sont point magistrats.

          Ils ne peuvent prendre le costume des arts qu’après avoir traversé, aux yeux du peuple, un fleuve à la nage, le jour de la fête de la jeunesse.

          Depuis vingt et un ans jusqu’à vingt-cinq, les citoyens non magistrats entre¬ront dans la milice nationale, mariés ou non.
          Les instituteurs des enfants, jusqu’à seize ans, sont choisis par les directoires des districts, et confirmés par la commission générale des arts nommée par le gouvernement.

  15. kelevra

    sur m6 dimanche dernier, un reportage dans une ecole parisienne (dans le 16ieme!!!) sur les nouveaux rythmes scolaires, la realite depasse la fiction
    a 15h les instits sont partis, ils se plaignent mais bon plus ca va plus les horaires sont lights, et comme il n y a plus de devoirs a la maison, l instit rentre tranquille chez lui apres son mi temps
    entre en jeux les educateurs, recrutes a la va comme je te pousse, pas de formation pour des ateliers du n importe quoi, du coup les momes passent 1h30, de 15h a 16h30, dans la cour de l ecole, et plus le temps passe plus c est le bordel generalise, pas de surveillance, ils errent aussi dans les classes. les educateurs, ben, ils glandent, le journaliste les a pas trouve sauf a 16h30 pour la sortie , ou la encore gros bordel, entre les gamins qui restent jusqu a 18h et les autres, les parents rentrent dans l ecole ayant perdu leurs momes, meme des sdf, aucune verification.
    puis intervieuw de la chargee des educateurs a la mairie de paris, un moment d anthologie, une jeunette de 30 ans a cote de ses pompes, ca m a rappele les fonctionnaires en urss

    1. hipparchia

      Ils se plaignent parce qu’ils aimeraient faire leur job correctement, peut-être et non rester tranquille chez eux comme vous avez l’air de le sous-entendre ?

      1. Calvin

        Je suis 100% d’accord avec Hipparchia.

        Les enseignants ont besoin d’exercer sans voir leur cadre modifié à chaque lubie de ministres, à chaque idée fumiste des pédagogologues.

        Plus de liberté et plus d’autonomie ; moins d’idéologie et moins de tâches non éducatives.

        1. ertyu

          Si le gouvernement n’existait plus, on réglerait, bien des problèmes…

          Euh, on me dit dans les oreillettes que je pars pour la sibérie ou marseille, au choix

          1. Aristarque

            La Grance aurait les moyens de louer qq chose dans les confins des espaces infinis sibériens pour y caser des éléments déviants?

  16. Kazar

    Il faut se débarrasser de ce Peillon qui est un vrai danger pour nos enfants et notre pays.

    Avis à tous : je n’arrive pas à retrouver la citation d’un des commentateurs avait fait d’un passage du livre de Merdeillon dans lequel il écrivait clairement que l’enfant devait être formé par l’école et non par sa famille, le véritable programme du lavage de cerveau.

    Pouvez-vous reposter ce passage ?

    Merci.

  17. Kazar

    J’oubliais : entendu ce matin à la radio, si les enfants sont fatigués, c’est de la faute des parents, pas de la réforme !!! (signé FCPE, association gauchiste de merde plus préoccupé par le sort des enfants dont les parents exigent du hallal que par l’intérêt général !!!).

  18. mps

    Les écoliers ne sont pas propriété de l’Etat, on l’oublie.

    La seule solution, c’est le chèque scolaire.

    – chaque enfant reçoit un chèque représentant une année de scolarité (modulable selon le niveau d’études), et le présente à l’école de son choix.

    – les parents tombent à la renverse, en voyant combien le contribuable paie pour leur morveux . Ca peut calmer leurs exigences.

    – chaque école reçoit en outre ses batiments.

    A partir de là, l’école est seule responsable de son programme pédagogique, du recrutement de ses enseignants (diplômés bien sûr et sous contrat privé) et l’offre se diversifie à l’infini.

    Les bonnes écoles s’étendent, les mauvaises croulent, on revient enfin à la sélection naturelle.

    On peut alors fermer pratiquement l’Edulcoration Nationale, et garder simplement des inspecteurs sécurité/hygiène, et le contrôle du niveau des élèves en fin de cycle.

    Ces milliards économisés, et un réseau qui vise la qualité.

    1. Peste et coryza

      Cela ne marcherait pas.
      A cause des chances : personne n’a envie que son gamin se fasse racketter par des importés.
      Sans compter que leur niveau est souvent pas fameux.

      La carte scolaire existe pour une seule raison : pour que ceux ayant du réseau puissent la contourner.

        1. vengeusemasquée

          Soutenu. Je retente la suppression du régime des intermittents du travail et j’essaye la suppression du Sénat. J’ai rusé sur la formulation.

          1. vengeusemasquée

            L’une des deux propositions a été supprimée mais je ne sais pas de laquelle il s’agit.

            1. ertyu

              Je viens de m’en faire refuser une: la suppression de la JAPD

              Le terme « jeter l’argent des contribuables par la fenêtre » les a peut être fait bondir….

  19. verna

    En 90, mes enfants étaient dans une école primaire parisienne, dans laquelle on avait changé les rythmes. Une 1/2h de moins à la pause du déjeuner, fin des cours à 15h30 pour tous avec 2 ateliers obligatoires par semaine jusqu’à 17h. Certains étaient assurés par les enseignants, d’autres via la ville( contrats bleus) pour des sommes modiques. Les parents pouvaient au choix prendre ces ateliers supplémentaires . Les enfants étaient heureux de découvrir des activités différentes et moins fatigués…. Mais la durée de leur présence dans l’établissement les jours d’atelier obligatoire dépassait le maximum autorisé… l’expérience a donc été arrêtée et je dois avouer que le retour à la normale m’a semblé un grave échec….

  20. calc80

    Tiens, c’est comme les devoirs maintenant (ou bientôt) réalisés à l’école, c’est à dire, sans l’aide de maman ou de papa qui s’assurent que la progéniture a bien compris la leçon, qui illustrent par des éléments de vie, certains aspects de l’histoire, des sciences, du français.
    Non, selon payons, c’est mal, très très mal : les parents et le concept de famille sont un obstacle à la réussite de son projet merdo-communiste, cerveaux lavés et remplies par un gloubi-boulga étatiste (de futurs électeurs), soit disant un progrès où la question essentielle de demain chez les petits internautes (c’est à dire achetés sur Internet) sera « quel genre vais-je donc choisir » et qu’est ce qu’en pensera ma « tante » ?
    Allez, reprenons un peu de ce canabis comme payons dans sa salle de shoot, oups, ministère de l’édu-cassons nationale.

  21. hipparchia

    Merci, j’adhère à chaque ligne.

    J’aime bien qu’on remette en avant le rôle de la FCPE dans tout ce grand bordel ambulant. Souvent je dis que je veux dégager les parents hors de l’école, pas dans le sens de VP, mais dans le sens où les fédé de parents d’élèves, c’est vraiment le gros levier qui autorise à transformer un lieu d’apprentissage en halte garderie collective. La suppression des notes parce que la compétition c’est mal, c’est eux, la suppression des devoirs à la maison parce que c’est trop pas égalitaire le travail à la maison, rebelote, l’introduction des enseignements d’exploration non notés et des TPE c’est le dix de der. D’ailleurs c’est rigolo, FCPE c’est l’acronyme de CPEF.

    Concernant le déficit de formation, j’avoue ne pas voire comment on pourrait former un professeur ailleurs que sur le tas, en tout cas pour le secondaire. Les gentils profs débutants qui geignent à l’absence de formation, ce ne ne sont pas les cours théoriques de l’IUFM qui va les sauver. A part exercer, sincèrement, je ne vois pas.

    1. Il faut relire le lien sur le billet réalisé il y a quelques années à ce sujet (je dis globalement la même chose).

      1. hipparchia

        Trouvés, je valide.

        De toute façon, l’EN prend l’avis de tout le monde – y compris la responsable société et éducation de chez Marie-Claire – sauf de ceux dont c’est le métier.

    2. Calvin

      Décidément… J’adhère encore à toutes vos remarques.

      Je ne savais pas pour l’implication de la FCPE dans ces régressions mentales (et chapeau, je m’incline pour le FCPE = Foutu, Ce Pays Est). Le mal est essentiellement là.

      Pour la formation, mille fois oui. Rien ne vaut dans ce domaine la formation in situ. Parce que qu’il n’y a que des cas particuliers, et qu’il faut s’y confronter en développant des réflexes, en s’adaptant.
      Evidemment, cela suppose d’arrêter de mettre les néophytes dans des écoles difficiles, dans des classes surchargées et limite dangereuses.

      1. hipparchia

        Ah oui, mais alors la décrépitude en est arrivé à un niveau tel que même les collèges / lycées pas dangereux sont déjà des enfers où règne l’enfant-roi qui s’estime l’égal de son professeur. J’ai débuté dans un lycée de campagne tout ce qu’il y a de standard, et pour autant c’est déjà très compliqué parce que l’élève estime que tout, absolument tout, lui est dû. Le concept de « maître de sa classe » s’est légèrement perdu – avec les estrades je pense.

        La solution consisterait peut-être aussi à cesser d’intéresser les chef d’établissement financièrement aux résultats, cela éviterait des trafiques de statistiques en tout genre – du style quand on me demande de relever mes notes parce que là, ça l’fait pas – et l’achat de la paix sociale à tout prix par tout ce qu’il y a d’administration. Peut-être, et je dis bien peut-être, qu’on pourrait bosser plus convenablement.

        1. Calvin

          Je te suis ici aussi.

          La rétribution financière aux bons résultats est une hérésie. On n’y produit pas des objets, des biens manufacturés. On y éduque des gens pour qu’ils fassent leur chemin dans la vie avec leurs forces et faiblesses initiales très peu connues.
          Ce ne sont pas les notes qui font les bons ou mauvais profs.
          Ce ne sont pas les notes au bac qui font les bons lycées (sauf si on n’a pas le droit de changer son enfant d’école du CP au bac !).

          Un algorithme de notation des profs en prenant compte de paramètres soit-disant rigoureux serait tout aussi hérétique.

            1. Calvin

              Oui, Nocte, instruire…
              Mais en même temps, il y a une éducation à la vie en société et à la vie professionnelle qui devrait (c’est ce qui a pratiquement disparu) être apportée aussi.
              Je ne parle pas de l’éducation de la personne, mais de ce qui permet les échanges, en dehors du cadre familial.

    3. Wapi

      Pour la formation sur le tas Je valide. Ce fut la mienne, avec un tuteur, enseignant vieux briscard qui fut un grand soutien et modèle. J’ai bénéficié d’un compagnonage eclairé et rude à la fois. Cette génération a disparu, et j’ai quitté cette fabrique d’esprits incultes avec soulagement.
      Le pire c’etait les collègues trotskystes, ajouter à cela une dose d’administratifs incompétents, et la suspicion sur mes epaules dès que Je sortais un peu du rang…

  22. Duff

    Rien à voir mais voici un article heuu un torchon qui plairait beaucoup à Laurent C:

    http://www.lepoint.fr/economie/depenses-publiques-etes-vous-pret-a-privatiser-la-secu-11-10-2013-1742582_28.php

    Encore un article qui cite sans complexe à la fois l’OCDE et à la fois l’OFCE sans s’apercevoir que l’UE, les pays occidentaux, se sont dotés d’organismes qui ont rendu d’autres, nationales elles, clairement des doublons inutiles. Surtout qu’en plus s’agissant de l’OFCE, on gagnerait doublement à le supprimer puisque ce n’est qu’un repère de keynésiens baveux qui nous sortent des mots savants (« multiplicateurs » de bisous?) pour en arriver à la brillante conclusion qu’il faut sacraliser la dépense publique.

    Cet article, je n’y aurais pas réagi si je l’avais vu dans Libé ou Pue89. Non mais allô, c’est le Point!

  23. ODE

    Bonjour, encore heureux qu’en dehors de Paris on ait échappé à ça. Témoignage: jusqu’à l’année dernière je n’avais qu’un enfant au-delà du CP et j’avais réussi à la mettre ds une école libre sous contrat prestigieuse de la région parisienne. Tout allait bien.
    cette année, 4 enfants, besoin de place, on part en province. Mon 2e entre au CP. Moi, je reprends le boulot: des classes de lycée en français, de la seconde à la Tle.
    Nous sommes dans LE lycée prestigieux du coin, noté 3e de toute la région. Je m’en félicitais.
    Depuis 2 jours, j’ai pris ma décision et je n’y reviendrai pas: 1/ je démissionne en fin d’année, 2/ je sors mes enfants de cette galère et je fais l’école à la maison 3/ plus tard, j’ai l’espoir de monter un cours privé.

    Je n’ai aucune hésitation.
    Le cours Hattemer, qui n’est pas précisément donné, a beaucoup de succès: normal, si vous le faites suivre à votre enfant, lui au moins saura parler français comme les enfants le savaient il y a quelques générations. De nombreux parents ne prennent que le cours de français, en plus d’une scolarité normale, parce que c’est primordial. Qu’est-ce que ça montre? Que les gens accordent une grande importance au français, et qu’il est enseigné n’importe comment. Les programmes sont délirants, bêtes, insensés, débiles. Ma fille apprend des leçons idiotes sur le schéma narratif en CM1, mais elle ne sait déjà plus repérer un COD.

    Dans ma classe de 4e, même les meilleurs élèves confondent… les conjonctions de coordination et les conjonctions de subordination. Je viens de leur donner un poème à apprendre et illustrer, commentaire: on faisait ça au CP.

    Les élèves sont mal fagotés, nagent dans un marasme de vulgarité. Le Français est devenu tellement ennuyeux, et une matière tellement technique et stupide, qu’on récupère en TL tous ceux qui n’étaient pas assez forts en maths. Cherchez un littéraire là-dedans… C’est nul, et ça se croit super fort. Je cherche des points pour éviter de mettre des notes en dessous de 10. Et l’épreuve consiste à leur faire faire qch que nous, nous faisions en prépa. Du coup ils ne pigent que dalle. Mais de littérature, point.

    Alors pour réveiller un peu tout ça, pour aider les jeunes tout gentils qui n’ont jamais rien compris à la différence entre « registre » et « genre », qui ont du mal faire une phrase sans faute et qui du coup restent sceptiques même devant un texte de Pagnol (oui, je voulais travailler Zola, mais finalement ce sera Pagnol), je leur fais écrire, écrire, écrire. Et nous lisons du théâtre racinien, et je dis mon admiration, et soudain leur oeil s’éclaire, « trop stylé » Racine.

    Ouf, j’ai enfin le sentiment d’avoir fait mon métier.

    Jamais ça pour mes petits. Et à mon avis beaucoup d’autres parents seraient d’accord, mais n’arrivent pas à le formuler. Et puis la peur de sortir du système. Mais il FAUT en sortir, si l’on veut réveiller l’esprit de ce pays. Il faut accepter d’étudier par des voies parallèles, voire de ne pas se préparer au bac mais juste d’apprendre à devenir intelligent, fin et cultivé. Il n’y a aucune raison que des enfants correctement guidés n’arrivent pas à atteindre le même niveau que les enfants des années 50 et 60. De la rigueur, les pédagogies d’autrefois, de l’amour, le sens du mérite.

    Vive l’ILFM et Anne Coffinier. Il y a urgence. Venez passer une journée dans l’endroit visqueux où votre enfant traîne ses baskets toute la journée, à échanger des nos d’oiseaux avec ses potes, à consulter frénétiquement son téléphone portable, et vous vous demanderez à quoi ça sert, tout ça. Si ce n’est pas vraiment du temps perdu.

      1. hussardbleu

        Gaudeamus igitur dum veteres sumus : je me trouve en accord avec Harry Stark !!!
        Pour ce qui est du style, le Pagnol des « Souvenirs d’enfance » est cent coudées au dessus de Zola, le « Grand Fécal »…

      2. hussardbleu

        Gaudeamus igitur : je me retrouve sur la même ligne que Harry Stark…

        Pagnol avec son style, trompeusement simple et si élégant, en fait, est à cent coudées au dessus du Grand Fécal….

        1. hipparchia

          N’empêche que dans un pays français, Pagnol c’est d’abord sixième, Zola, quatrième et renversement littéraire en seconde.

          En France, quoiqu’on en revienne, c’est bibliothèque rose en sixième et Pagnol en seconde parce que trop rude à comprendre.

          1. Calvin

            Attention, même la bibliothèque rose est réécrite (voir la réécriture du Club des Cinq pour être plus facile, plus bisou-compatible)…

        2. Aristarque

          Merci de le répéter deux fois mais ton futur compagnon de barbonnage a encore la comprenure facile ! 🙂
          Nous sommes bien d’accord sur le style faussement simple de Marcel (qui ne l’ empêche pas d’écrire de la littérature de belle tenue). En fait, son cinéma où ses textes sont récités avé l’ accent (provençal ou marseillais) induit et surtout renforce l’ apparence de simplicité…
          Ayant relu le texte d’Ode, je peux la suivre si étudier Pagnol sous-entend que le style simple d’icelui permettra de moins rebuter les apprenants que celui de Zola. Sinon, si c’est pour le niveau du contenu des textes, greuuuuu…

    1. Wapi

      100% en accord avec vous. Mes enfants ont bénéficié de l’enseignement privé au lycée ce qui a permis de limiter grandement les dégâts. Il ne faut plus cautionner ce système.

    2. André Rosa

      Chère collègue, Ode,

      Cette année en Première, pour les oeuvres intégrales, j’ai décidé d’honorer les 4 B: roman de Bernanos, poésie de Baudelaire, théâtre de Beaumarchais, argumentation de Bossuet.
      Tant au collège qu’au lycée, nous n’hésitons pas à lire Sophocle, François Villon ou Chateaubriand.

      Pourtant l’hétérogénéité de niveaux de nos élèves est au moins égale à celle d’un collège lambda: nous accueillons aussi bien l’hyperactif précoce et le gravement dyslexique que le fils de famille bilingue.

      Nous sommes hors contrat et nos élèves sont volontaires. Ils sont libres de partir s’ils préfèrent la sous-culture.

  24. Petitpatapon

    Cette réforme est effectivement une totale aberration. J’avais imaginé qu’il s’agissait de rajouter quelques heures d’enseignement pour relever le niveau (assez minable il faut en convenir) tout en lissant les horaires. Au final, il n’y a pas plus d’heures d’enseignement, le lundi c’est journée complète (jusqu’à 16h45 puis étude jusqu’à 18h), le mardi les cours s’arrêtent à 15h30 suivi d’une TAP musique (activité excessivement nulle d’après ma fille), le mercredi les cours d’arrêtent à 12h15 suivi d’un transport AR vers le centre aéré, le jeudi les cours s’arrêtent aussi à 15h30 pour être suivi d’une TAP cirque et le vendredi à nouveau journée complète. Pour mon puiné, 4 ans, il mange dorénavant à 13h30 au lieu de 12h45. Du coup, les maitresses se demandent s’il ne va pas falloir réinstaurer l’encas du matin (qui avait été supprimé en 2009) pour éviter que les enfants ne fassent de l’hypoglycémie… Etant donné que tout cela va nous coûter plus cher, sans faire progresser d’un iota le niveau de nos chères têtes blondes, on ne peut que s’interroger sur le but poursuivi par Peillon. Je subodorre que les instit ont refusé de revenir à leurs anciens horaires…

    Quant au programme là aussi c’est à s’arracher les cheveux: l’apprentissage de la lecture toujours en semi-globale s’effectue à présent sur deux années CP/CE1 (il nous faut 15 jours avec la méthode Boscher pour un résultat bien meilleur), on ne fait plus d’apprentissage d’orthographe en CE2 et CM1, forcement les devoirs du soir sont interdits. L’histoire se termine sur Godefroy de Bouillon en CM1 et ouvre sur louis XIV en CM2. En 6°, le seul épisode de l’histoire de France abordé est l’empire de Charlemagne vu sous l’angle de l’empire chrétien (que l’on compare à l’empire chrétien d’orient) par contre on y aborde l’empire Gupta, la Chine, le Judaïsme. ..les petits français ne connaissent donc plus leur propre histoire, c’est à pleurer.

    1. Aristarque

      D’ où le succès (à priori paradoxal), d’ un ouvrage comme « l’ histoire de France pour les Nuls » qui est en fait indispensable pour que les mômes séquencent convenablement les époques des rois et autres dirigeants français. Ma fille aînée, ci devant prof d’ histoire-géo, est complètement atterrée du salmigondis proposé aux élèves sans le moindre souci de chronologie si bien que ceux qui ne se documentent pas en externe sont totalement perdus au bout de deux ou trois ans d’ enseignement et mélangent tout… 😐

      1. Calvin

        Pas que.
        Je trouve que même les sciences devraient être enseignées par ordre chronologique de leurs découvertes.
        On y apprendrait assez tôt que tout passe par l’essai, l’erreur et la correction, que cela s’obtient par l’étude, l’observation et la réflexion, et non pas par un savoir qui semble tomber du ciel.
        Je dis pas qu’il faut en repasser par toutes les étapes, mais des présentations accélérés des différentes phases et des acteurs clés n’est pas un luxe.

        Bon, je dis ça, mais mon idée ne sera sans doute pas gardée pour la réforme des programmes…

      2. hipparchia

        La suppression de l’enseignement de la chronologie – vilain carcan qui ne servait qu’à freiner la créativité des « apprenants » – j’en constate les effets désastreux chaque jour. Déjà qu’il n’est pas évident à dix-huit ans d’avoir une vision d’ensemble de l’histoire, là c’est devenu le délire absolu : l’antiquité ou le XIXème, c’est pareil : des « trucs » qui se sont déroulés avant leur naissance.

        La semaine dernière, je faisais un texte de Malebranche. J’explique que c’est le XVII ème et pourquoi il prend l’exemple des chinois : parce que c’est l’autre bout du monde. Remarque d’un élève : « N’importe quoi, il prend l’avion, il y est en deux heures ». Il a été surpris d’apprendre que non, les avions n’ont pas de tout temps, les hommes, existé. Cet individu vote. Ce pays serait-il foutu ? Probable.

        1. Le Gnôme

          Vercingétorix né sous Louis-Philippe
          Battit les Chinois un soir à Roncevaux
          C’est lui qui lança la mode des slips
          Et mourut pour ça sur un échafaud.

          Air connu.

        2. Aristarque

          Et cet élève n’ est même pas fichu, alors qu’il se veut intégré dans l’ époque, de discerner que même avec le défunt Concorde, deux heures ne suffisent pas pour relier la Grance à l’ Empire du Milieu… Dire qu’ on va confier le paiement de nos retraites à de pareils olibrius… 😉

    2. Nocte

      Merci pour le nom d’une méthode autre que cette hérésie de semi globale. Je vais y regarder:

      Mon fils est au CP, et à chaque fois que j’ouvre son livre d’apprentissage pour revoir les leçons ou faire ses devoirs, j’ai envie de faire un autodafé (venant d’un type qui considère l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie comme l’une des plus grandes pertes pour l’humanité…)

        1. Calvin

          Ma mère m’avait appris seule avec ce livre durant l’été qui précédait le CP. Elle croyait qu’il fallait savoir lire pour y entrer et été horrifiée que je ne sache pas.

        1. karmatov

          j’ai appris à lire avec la méthode Boscher en 15 jours, ma fille qui est en 3ème aussi, et je m’arrache les cheveux quand je lis ses livres de cours….je suis en train de monter mon école hors contrat (Montessori) en espérant aider ces chères têtes blondes à ne pas devenir de « bons petits citoyens selon Bisounours » !!

  25. Paroxystique

    Comme pour le reste du pays, l’éducation nationale n’a pas besoin d’une réforme, mais de « LA » réforme, genre Big-bang, valable pour la fiscalité, le code du travail…
    Et tout ceci manque totalement d’enchantement, la scolarité en France étant tout compte fait « un Mauvais Moment à passer », personnellement j’ai apprécié l’école seulement après le Bac.
    Et la sélection par les mathématiques déglingue tous les élèves qui sont restés sur le bord de la route dès la première équation à une inconnue. Ne peut-on pas imaginer un apprentissage sans mathématiques, en apprenant à compter déjà ce serait pas mal et beaucoup plus accessible.

    Et pourquoi insister avec deux langues vivantes alors qu’ils ne s’en sortent pas avec une seule.

    Tout cela est trop rigide et manque totalement d’imagination.

    1. Nemrod

      C’est tout à fait ça !
      Il faut acquérir les connaissances et l’attitude générale qui mène à la réussite… le plus souvent malgré l’école.
      L’ essentiel ne s’y joue plus depuis belle lurette et il faut se dégager de ce système le plus vite possible.
      C’est d’ailleurs la raison qui fait que je m’oppose farouchement à tout redoublement pour mes enfants ( dans le privé mais sous contrat…moins pire quoi !) : une année fichue supplémentaire.

  26. Etienne

    Moi ce que je ne comprends pas, c’est qu’au lieu de faire des ateliers de macramé ils ne font pas du temps de classe supplémentaire. Tout le monde se plaint du niveau dans les fondamentaux, mais c’est justement l’occasion de l’augmenter, avec une demi journée supplémentaire. Autre point, il me semble que les 4,5 jours était d’actualité avant 2008, pourquoi ne pas revenir à ce qu’il se faisait avant ?

    1. hipparchia

      Parce que ce serait trop rétrograde. En plus, bosser le samedi ce serait comme porter un coup trop fatal au tourisme.

      (Je dis ça comme ça, mais moi je veux bien travailler le samedi matin, ne serait-ce que surveiller des DS pour les préparer à l’épreuve du baccalauréat en temps limité, mais bon, en France, si on dispute la coupe du monde, on ne va surtout pas s’entraîner avant, les élèves risqueraient d’être crevés le jour du match.)

    2. max

      A minima, pour les élèves à la traine, remplacer le macramé par des cours de rattrapage des matières de base serait plus efficace.

    3. douar

      C’était la réforme Darcos. A l’époque, j’étais président des parents d’élèves dans le privé (APEL). Les gréves et tout le folklore autour concernaient l’évolution du contenu pédagogique (ça c’était dans l’école publique d’à côté). La suppression du samedi matin, personne n’était contre (chouette, un WE complet!). J’étais au contraire plutôt hostile à la suppression car le samedi matin, c’était nettement plus cool pour les élèves et instit, de plus, les parents pouvaient presque tous venir chercher leurs enfants le samedi midi et échanger avec les enseignants.
      mais les pouvoirs publics ont décidé de supprimer le samedi matin pour contenter une minorité de couples séparés afin de faciliter la garde alternée. Ce n’est pas une mauvaise idée en soit, mais c’était quand même pour une minorité de parents.

      1. Claribelle

        Et puis surtout cela a permis à Darcos de continuer à supprimer les RASED (Réseau d’Aide Spécialisé pour les Elèves en Difficulté c-a-d des professeurs spécialisés qui donnaient des cours en petits effectifs quelques heures par semaine en GS, CP et CE1 aux enfants qui avaient du mal à suivre) en décidant que les heures supprimées du samedi matin pour les élèves seraient remplacées par des heures de soutien en petits groupes (bref le boulot du Rased mais fait par l’instit). Comme ça, les enseignants travaillaient le même nombre d’heures malgré la 1/2 journée en moins.
        Quand Peillon a fait sa réforme, il n’a jamais été question de rajouter les heures de cours supprimées (il aurait fallu payer les instits en heures supp. ou recréer les Rased pour le soutien scolaire: pas de sous pour ça) alors il a inventé les heures périscolaires pour « étaler » les cours sur 4,5j (et en plus ça ne lui coûte pas grand chose puisque ce sont les mairies qui paient).

    4. Lucie Trier

      Etienne, le niveau catastrophique n’est pas une question de temps passé, mais de méthode. Accordez plus de temps encore à une pédagogie qui ne marche pas, et vous ne feriez qu’empirer ses effets vomitoires ; sans même y toucher, vous alimenteriez aussi cette belle philosophie du plus-de-moyens, à cause de laquelle le différentiel entre le coût financier et l’efficacité ne fait que se creuser dans ce pays (un peu comme en Santé, ou dans beaucoup de sévices publics). En effet, ce qui est le plus frappant depuis le départ dans cette réforme et dont pourtant personne ne parle, c’est qu’elle coûte plus cher pour des résultats et un temps de scolarité amoindris ; je croyais naïvement au départ qu’on allait en profiter pour rentabiliser le temps de présence à l’école, et les coûts. Que nenni. Car c’est bien connu, la rentabilité est un gros mot capitaliste, et lorsqu’on touche à l’éducation, aux arts, au social, aux bénéfices immatériels, il ne faudrait surtout pas être efficace, car toutes choses du domaine éthéré de l’éthique et du Bien Commun sont incompatibles avec l’efficacité, parce que l’efficacité c’est le lingot turbo-libéral qui vous mange dans le noir, et que la santé ou la culture ça ne se marchande pas ma bonne dame. Et puis, être bon ou ambitieux quelque part, ne serait-ce qu’en lecture ou en logique scientifique, ne correspond pas à cet égalitarisme démocratique si fondateur de l’accès au savoir pour tous, y compris votre chat. Il vaut mieux ne surtout pas faire le malin et bousiller tout le monde de façon bien lisse – voilà là de l’éthique avec de vrais morceaux de fraise (je reprends mes droits d’auteur sur cette expression publicitaire détournée, bisous). Une parfaite allégorie du mille-feuille administratif, des ronds points et des médiathèques sur falaise escarpée, des tablettes numériques payées par la CAF, bref de la politique bordéluvienne et de la dette publique. Vous reprendrez bien une petite aspirine pour jambe cassée, Etienne ?

  27. Vladimir Vladimirovich

    @ H16

    Dites, la tirade de VP en haut a propos du clerge, des tables de la loi, et cie, c’est un fake, hein? Sans rire?

    1. Calvin

      C’est de l’ironie, Vladimir ??

      Parce que c’est du 100% Peillon.
      Déclamé. Assumé. Revendiqué.

    2. Cette citation de Vincent Peillon est tirée de « La Révolution française n’est pas terminée », 2008, le Seuil.

  28. hipparchia

    Au fait, en passant, j’ai une bonne blague. La rentrée étant le 1er septembre et vu que le 1er septembre était un dimanche (saloperie de calendrier), on va visiblement rattraper ce jour mais évidemment sans les élèves : on est donc parti pour une troisième journée (avec les deux des vacances de la Toussaint) dans l’année où on fera des réunions, des tables rondes et autre pipeau-bimbo sans pouvoir avancer avec nos classes. For-mi-da-ble. L’EN, c’est la halte-garderie pour les élèves mais aussi pour les professeurs.

    C’est vrai qu’il faut bien justifier nos salaires. Même n’importe comment. Surtout n’importe comment.

  29. hipparchia

    Je ne sais pas trop, ça doit être compris dans le « service ». Mais bon, ce qui m’agace ce n’est pas de bosser – même gratos, je le fais de toute façon chaque année – c’est de perdre du temps en bricoles politiques. Je veux bien bosser plus, à condition que cela soit au service des élèves.

      1. hipparchia

        La triple, en fait, parce que j’ai le souvenir de ces deux jours de vacances supplémentaires offerts aux gentils professeurs branleurs qui n’avaient rien demandé et s’en serait bien passé sans qu’aucun media ne précise jamais qu’on rattrapait ces deux jours dans des conditions parfaitement débiles.

        Je m’attends donc à un traitement médiatique parfumé.

          1. hipparchia

            Si je pourrais. Puis je me ferais défenestrer sur mon appréciation et je me ferais virer, donc non je vais m’y rendre.

            J’ai déjà suffisamment de soucis parce que je suis une méchante prof’ qui attend de ses élèves qu’ils rédigent dans un français correct (trop rude en terminale générale comme exigence) et qui fait des cours un peu trop subversifs sur le paternalisme – même si, techniquement, là c’est pas moi, c’est Manu (Kant) – je pense que je vais en rester là.

            1. Grosben

              Vous faire virer pour avoir manqué une réunion ? Vous plaisantez…
              J’ai un exemple d’un instituteur notoirement connu pour frapper ses élèves, qui un jour a frappé trop fort et a laissé des traces. Enquête de gendarmerie puis condamnation à de la prison avec sursis… la justice l’a reconnu coupable.
              Sanction de la part de l’Education Nationale: mise à pied pendant 6 mois avec maintien de son salaire intégral (dont ses primes de directeur).

  30. trottinette

    rien à dire à cette chronique, je m’attend à voir ou entendre pire que cela. Avons nous touché le fond ?
    Je crois que ces gens (ploucs) ne savent plus à quoi sert l’éducation nationale. Quoique dans « éducation », on peut y déverser n’importe quoi, je ne sais plus.
    Les élèves deviennent ignorants, bien qu’au fait des nouvelles technologies, je me rappelle des années 1960-1970, au CP (cours préparatoire), je savais lire un texte, faire des additions et soustractions, NOTRE histoire-géographie. Maintenant, il leur faut des gadgets pour apprendre (?), lire (?), voir. Suis-je peut-être trop vieux. Un instituteur pour 30 élèves (ou plus ). Jamais souvenir d’avoir été maltraité pourtant j’étais de la campagne.
    Après la sortie de 35000 militaires, voila l’arrivée de 10000 profs et pourquoi faire ? La ou avant il fallait 1 instit pour 30, il faut 3-4 personnes par classe, l’un pour torcher, un autre pour….
    FCPE : ach so ein syndikat. bel ensemble avec ednat pour formater les petites têtes. comme en informatique. on vire tout et on met à neuf selon nos convenances avec antivirus (svp) et anti-chevaux de troie au cas ou. Tout doit venir du Cloud ednat.

  31. vegeta

    pour résumer l’école produit des gays (lesbiennes) frustré incompétent idiot qui voteront socialiste

  32. Xavier

    Mon cher H16, comme chaque jour, j’ai lu votre billet, et je l’ai trouvé génial. Ceci mis à part, je voudrais apporter une précision quant à la fameuse FCPE. Il m’est arrivé un truc bizarre, genre paranormal et soudain : lors d’une réunion de présentation à l’école de ma fille (5 ans, maternelle grande section), nous avons abordé pas mal de sujets, dont cette fameuse réforme. Et là, ça a été plus fort que moi, il a fallu que je la ramène. Tant et si bien que certaines mamans ont lourdement insisté pour que je les rejoigne dans leur âpre lutte consacrée à la défense des lardons en milieux scolaire (genre Man VS Wild, version moins d’1 m 30…). Donc, je me suis retrouvé « encarté », comme vous dites, FCPE. Terme barbare que je n’avais jamais entendu avant ce jour béni. Et c’est là que ça commence à être marrant. Cette association, en tout cas la faction dissidente dont je fais maintenant partie, est absolument contre cette réforme débile, pour tout un tas de raisons que je ne citerais pas ici (ou alors, je vais ouvrir un blog comme le votre, on m’accusera de plagier, ça se finira au tribunal, ou au pire, à la batte de base-ball, ce qui serait regrettable…) On s’est mis d’accord pour expliquer bien clairement, que notre seul objectif était la défense des intérêts de l’enfant, et on s’en tient là. Lors d’une réunion avec le maire de notre patelin, avec des membres de l’ED, etc, on a bien expliqué que les rythmes scolaires version Mr P, c’était à chier. Vous dites que l’association est de gauche ? tant mieux pour eux ! Perso, je ne le suis pas et à ce niveau, concernant ce qui pour moi doit être un observatoire ou un moyen de défense des intérêts de l’enfant, ne doit pas être politisé. Point barre. Je l’ai dit aux autres membres de notre « section locale », ils sont d’accord avec ça. Donc tout va bien, dans notre monde parallèle. Après, que l’assoc’ en question se nomme FCPE, PEEP, PROUT ou GLUPS, je m’en tamponne comme de ma première carte graphique, du moment que le job est fait. C’est dit. Et continuez avec vos billets, moi, ça me fait bien marrer !

    1. « ça se finira au tribunal, ou au pire, à la batte de base-ball, »
      Pas besoin. J’ai des amis tchétchènes très sympathiques 😉

      Sinon, pour revenir sur votre commentaire : alors oui, il y a bien sûr des sections locales de la FCPE qui ne sont pas à gauche, et dont les membres sont contre la réforme et avec les enfants.
      Mais voilà : ceux qu’on entend actuellement soutenir cette réforme bruyamment, c’est la FCPE (la version nationale), et ce sont bien des gauchistes.

      C’est un peu comme lorsque je parle de « la CGT » : au plan national, il ne fait aucun doute que ses intérêts n’ont rien à voir avec celui des travailleurs et que son ancrage est furieusement gauchiste. Maintenant, la section locale de la CGT à Paimpol, c’est certainement plus nuancé, et il est même possible voire probable qu’elle aide effectivement certains salariés dans leurs démarches (eh oui). Pour la CPEF pardon FCPE, c’est pareil 🙂

    2. Calvin

      Ce qu’il faut regarder, au final, ce ne sont pas ces parents qui s’impliquent, mais aussi quels sont les responsables syndicaux qui rencontrent et influent les ministres.
      Votre voix discordante, au niveau local, aura pu être oubliée ou déformée au niveau national, sans le moindre scrupule.

    3. LeRus

      Sans aller jusqu’au blog, pourriez-vous nous donner quelques raisons précises de votre mécontentement vis à vis de cette réforme?

      Je n’arrive pas bien à comprendre pour être honnête. Ce que j’en ai compris: On réduit la journée de classe et on crée des atelier où les gamins peuvent aller si leurs parents le veulent? Ça existe, et fonctionne, dans pas mal de pays.

      Où est le problème dans votre cas?

      PS: Les tchétchènes sont des gens charmants, faut juste pas trop les chercher…

      1. Calvin

        Non, la commune crée des ateliers, qui ne sont pas financés, pas bien gérés, pas bien encadré, pas bien adaptés, pas bien placés, pas bien…

      2. Le problème essentiel est que cela a désorganisé absolument tout le monde ; les ateliers n’en sont en réalité pas, on improvise les dames de la cantines en garde-chiourmes créatives, etc.. Et ça, ce n’est pas normal.

        1. Calvin

          J’adore le fait que la dame de cantine prétend apprendre « de l’anglais » aux enfants, et devant la surprise du journaliste, se reprend : « enfin, on écoute des comptines en anglais »…

          Peillon a illustré la différence entre la théorie et la pratique.
          En théorie, on a une belle réforme qui respecte les rythmes et l’épanouissement des enfants.
          En pratique, on a un sacré bordel qui fait hurler enfants et parents.

        2. hipparchia

          J’ajoute, je crois que ce n’est pas précisé dans l’article, que si vous avez un enfant dans le CP et un en CM2, les horaires pour venir les récupérer seront différents. Pratique.

        3. LeRus

          Merci à tous (à hipparchia en particulier) pour ces précisions. Effectivement je vois que c’est un beau bordel.

          En gros, lorsque Sarkozy décide de donner un peu d’autonomie aux dizaines Universités c’est mal, mais le faire pour les milliers d’écoles primaires c’est bien. Ah, on les reconnait bien là!

          C’est le business des cours particulier qui doit être content…

          1. hipparchia

            La réforme des universités étaient aussi fabriquée avec les pieds. De gauche ou de droite, la destruction est programmée. L’UE, l’ENA, mais certainement pas les élus du peuple. Ils ne servent qu’à catalyser la colère pour que le peuple ne tourne pas trop l’oreille sur les responsables véritables.

            Quand ils parlent d’autonomie, ils ne sous-entendent que le rétablissement des systèmes de castes. En bon socialistes, ils volent le sens même du mot libéral en attribuant des libertés d’apparence. Partout. Ils s’en foutent, ils enverront leurs gosses ailleurs.

            Krrr. Krrr.

            1. CW77

              Ouais, « autonomie », faut comprendre, parce que là, pour les universités, c’est complètement raté… On leur a surtout donné les moyens de bien se saborder…

            2. vengeusemasquée

              L’autonomie déclarée n’a absolument aucun sens si l’établissement public n’a aucune autonomie sur son financement, si tout provient de dotations de l’Etat. C’est évidemment le même problème que celui des collectivités territoriales.

  33. Karamba!

    Cette dictature socialiste est tellement bête qu’elle est capable d’avoir purgé le programme scolaire courant du CP à la Terminale de toute référence au communiste Guy Môquet uniquement pour faire chier Sarkozy.

  34. Cyrielle

    Super-payons a plus d’un tour dans sa besace. Après avoir obtenu pour 2014 une rallonge de 150 € / enfant concerné (voire plus si besoin) à destination des méchantes communes qui se font tirer l’oreille pour passer aux nouveaux rythmes scolaires, il s’attaque maintenant et dare-dare, aux écoles maternelles : « Le ministre de l’EdNat veut que les futurs programmes de maternelle s’appliquent dès la rentrée prochaine (2014), dans le cadre d’une refonte globale confiée à un Conseil supérieur des programmes (CSP) installé aujourd’hui (10/10). »

    C’est sans doute pour apprendre à nos chères têtes blondes que la couleur rose est la plus belle pour les petits garçons comme pour les petites filles. Parents ….surveillez de près les élucubrations de ces conditionneurs de cerveaux.

  35. Christophe

    Et pendant ce temps… le biz continue.
    De plus belle.

    Un jour comme les autres au royaume de la « Pause Fiscale ».
    😉

    ********************
    Un amendement au projet de loi de finance, adopté jeudi, prévoit d’augmenter la taxe sur la vente de métaux précieux à 12% contre 7,5% auparavant. Une décision aberrante, pour les professionnels.

    http://tinyurl.com/n6ddee5

  36. Linstit

    Pour illustrer, le pamphlet « Journal d’un instit de campagne », du vécu bien grognon mais, pas pleurnichard…Voir chez Société des écrivains, rubrique Témoignage.

  37. szanto

    Réjouissons-nous : « Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d’ordinaire celui où il commence à se réformer. »
    (Tocqueville)

  38. Boxer

    Perso, je crois avoir mis plus de 10 ans après avoir quitté l’école à mesurer à quel point j’avais intégré que révolution et liberté étaient indissociables. Je ne sais pas si quelqu’un a éprouvé cela.. Le sentiment qu’on m’a raconté des conneries pendant longtemps. Ressentir cela tardivement alors que l’on se croit un peu intelligent . j’y vois là l’explication de l’aversion bien française pour le réformisme.

  39. Hobbes

    Pour ma part, étant diplômé d’un modeste bac+2, et bientôt d’un bac+3 en communications, je m’interroge énormément sur le futur de nos écoles.
    – d’histoire de France
    – de fierté nationale
    – de valeurs, de réflexion.
    L’ednat est saturé, foutu, enchevêtré dans un problème comparable à la taille d’un train qui fonce à 200 km/h dans un mur. Je le reconnais, à mon entrée en 6ème, je ne savais toujours pas bien calculer, bien lire, analyser les phrases, et il a fallu l’aide maternelle calée en Français pour rattraper le retard. Ainsi que les longues heures douloureuses pour me remettre à niveau en mathématique, sous la tutelle sévère du patriarche de famille. Autant le dire, l’éducation est certainement mieux fournie à la maison qu’à l’école.

    La gauche et la droite ont tellement pesé sur les écoles que, de la primaire à la fac, on ne voit que « Syndicats » / « Grèves » / Unef-ID et les associations d’aide à l’éducation des étrangers qui font chier, qui emmerdent tout le monde et qui pollue des générations de gosses qui voteront, sans réfléchir, pour les socialos-merdico et les guignols de l’UMP.
    Franchement, Mai 68 a tout détruit, et j’en viens, malgré mon jeune âge, a regretter cette sévérité du prof, de la bonne conduite de l’éducation par les professeurs, les prêtres, le corps enseignant, qui était certes « dur » mais qui menait les jeunes à la réussite, avec une vraie vision. Aujourd’hui, c’est « passe ton bac » et après fait la queue à Pôle Emploi, tu verras du pays.

  40. paroxystique

    Et petite question à cent balles qui mérite d’être posée… Combien coûte ce beau bordel??? Locaux, pseudos animateurs (mais d’où sortent-ils?), d’ailleurs ce sont des travailleurs précaires à 1h30 par jour hors vacances…

    Si quelqu’un a des chiffres de la jolie réformette…^^

    1. Mario

      On reconnaît bien là ces infâmes libéraux…
      Jamais séduits par la beauté du geste, l’élévation éthérée de la réforme, le désintéressement du Prométhée apportant une nouvelle étincelle (de génie ?) à la France…
      Seule question qui vaille : combien cela coûte ?
      Du terre-à-terre, du rase-mottes à la rigueur…
      Pfûûû….

    2. douar

      Dans mon journal local, la mairie estimait un coût de 300 euros par enfants, pour une école de 400 élèves. Initialement, le coût avait été estimé à 150 €.
      Miam!, quelques mois avant les municipales, c’est d’un bel effet.

  41. CW77

    Et surtout: les mômes ça leur fait une belle jambe. Et ceux qu’ont des difficultés pour connaître les bases (ça arrive), eh ben tant pis pour leur gueule si c’est le bordel et qu’ils sont encore plus paumés, du moment que le Peillon croit avoir marqué le siècle avec sa réforme de merde…

  42. veritas

    La réforme des rythmes scolaires de Peillon est dictée par une volonté du SNES et de la FCPE de « démolir » les asssociations privées indépendantes qui organisent des activités péri-scolaires et sportives payantes pour les ados ou les plus jeunes.
    Sous pretexte d’egalitarisme républicain et aussi d’impoer la mixité sociale et raciale, ils veulent empêcher les familles, qui sont prêtes à payer souvent assez cher, de choisir librement d’y inscrire leurs enfants auprès d’associations sportives ou d’activités culturelles.
    C’est par jalousie que les gauchistes ne supportent plus de voir des familles qui ont les moyens de payer, inscrire leurs enfants le mercredi dans des clubs d’aviron, de tennis ou de golf où d’autres n’ont pas accès faute de revenus suffisants des familles.
    Ils veulent mettre fin à ça , de la même manière qu’ils veulent asphyxier financièrement les écoles privées.

    1. Black Mamba

      Les familles riches s’adapteront , j’ai été animatrice lliturgique pendant trois ans et je m’occupait du catéchisme pour 2 à 3 groupes différents, c’est le casse tête à trouver un horaire que ce soit le mercredi ou dans les après-midi après l’école car toute la semaine il y a des activités pour les enfants et certains avaient 2 à 3 activités comme les miens d’ailleurs.
      C’est l’enseignement religieux qui va prendre un coup sévère car les parents veulent que leurs têtes blondes fassent des activités après les cours.
      Les paroisses vont devoir faire preuve d’imagination pour garder leurs paroissiens et leur animateurs

      1. paf

        l’enseignement religieux c’est beurk.On m’y a force et ca n’a pas donne grand-chose, j’eu mieux utilise mes mercredis matins en son absence.La vie de Jesus est assez emmerdante quand on y pense.

        1. Black Mamba

          Vous en faites pas c’est une petite minorité qui donne une instruction religieuse à leur enfant et c’est en train de disparaître ….
          C’est ce que veut Vincent Peillon ; il y arrive doucement mais sûrement.
          Pour ma part le cathe peut être sympa c’est une question de charisme … Les enfants qui étaient dans mon équipe retenaient mieux et adoraient participer car j’étais originale dans ma façon de faire , mais bon cela va un temps car cela me demandait trop d’énergie à discipliner les parents qui ne comprenaient pas qu’ils devaient montrer l’exemple.
          Étant un bon animateur j’étais devenue la chouchou du curé cela faisait jaser 😉 même là les gens colportent toutes sortes d’idiotie et ce sont les pires …
          Allez, je leur pardonne … 😉

          1. veritas

            il faut bien savoir que les gens comme le Ministre Peillon ont la haine de tout ce qui est chrétien.

            1. paf

              moi j’ai juste la haine de ce qui est emmerdant et inutile.Les seances de cathe consistaient essentiellement en une explication fastidieuse de paraboles en environnement rural/desertique/neolithique professee a huit enfants endormis et deja tres au faitde ce qu’on raconte puisqu’ils vont aussi a la messe le dimanche pour s’y faire chier une heure de plus.
              Il n’y a ques dix commandements, il devrait y avoir plus simple pour les enseigner.Mon cas prouve que ce n’est pas une plus longue exposition au monde palpitant (comme un mercredi apres midi pluvieux) de la religion qui donne la foi.Y a meme pas une mobylette dans ces paraboles.

            2. Black Mamba

              @PAF
              Je suis entièrement d’accord avec vous.
              L’enseignement religieux est d’un ennui mortel et les messes… Haaaa! 🙁
              Lorsque j’ai pris les rennes en main j’ai demandé au Padre de faire à ma sauce , j’ai animé des messes pendant trois ans pendant cette période les messes étaient festives, rien à voir avec les messes dominicales et je choisissais mes chants , le répertoires religieux est riche en chant joyeux mais les mamies et les papis quasi momifiés et bien cela ne leur plaisaient pas du tout, au bout de trois ans le nombre de paroissien avait significativement augmenté, j’ai réussi à modifier quelques habitudes mais dans le fond les paroissiens sont des râleurs dans l’âme , c’est le visage de la France et rien qu’avec cette expérience je sais que Ce Pays Est foutu car les vieux étouffent la jeunesse et ne supportent pas l’idée du changement , il ne faut pas bousculer leurs habitudes 😉

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