Opposition à la vente de Doliprane : le rejet de la raison

Sanofi, le géant pharmaceutique français, prépare la cession d’Opella, et se sépare ainsi de sa propriété sur le Doliprane envers un fonds d’investissement aux États-Unis. Nous sommes en France et bien sûr, cette nouvelle crée la controverse.

FranceInfo relate ainsi :

“Le groupe pharmaceutique français a annoncé vendredi avoir choisi le fonds d’investissement américain CD&R pour lui céder potentiellement le contrôle de son entité de santé grand public Opella. Cette possible vente soulève de fortes préoccupations au sein de la classe politique pour des enjeux de souveraineté sanitaire et d’emplois.”

Les médias créent l’impression d’une perte – pour l’industrie du pays – face aux Américains. Pourtant, le vendeur – Sanofi – touche une rémunération de la part de l’acheteur. Selon les gérants du groupe pharmaceutique, le montant de la vente offre une compensation à hauteur de la valeur de l’actif. Il reçoit donc des capitaux – de la part de l’acquéreur – qui lui permettront plus d’investissements ou plus de distributions de dividendes aux actionnaires. Ainsi, du point de vue de Sanofi, la vente des droits sur le Doliprane fournit un gain aux actionnaires – dont les boursicoteurs ou investisseurs du continent !

L’opposition à la transaction du gouvernement et des syndicats crée cependant une forme de frein à l’activité de Sanofi dans l’économie ; du point de vue de Sanofi, la vente des droits au Doliprane revient à un gain de richesse.

D’un autre côté, les médias et opposants à la cession font appel à la protection de l’industrie, ou d’emplois. Pourtant, dans une économie de marché, les décisions de personnel reviennent à des choix de la part des gérants d’une société. En général, ils cherchent un maximum de création de valeur, pour les clients, dans le but de la réalisation d’un bénéfice.

Les syndicats, comme les opposants au sein de l’Assemblée nationale, mettent leur idéologie avant la capacité de décision des directeurs d’entreprises.

FranceInfo ajoute :

“En réaction à la volonté de Sanofi de céder Opella, sa filiale de médicaments qui commercialise le Doliprane, les syndicats se mobilisent. La CFDT, prépondérant chez Sanofi (34%), appelle à « un mouvement de grève générale à partir du 17 octobre pour exprimer sa colère contre la vente d’Opella », sur tous les sites du groupe, selon un tract dont l’AFP a pris connaissance mercredi 16 octobre.

La CGT, de son côté, lance un « appel clair et franc, en illimité jusqu’au retrait de la vente », sur les deux sites français d’Opella à Lisieux (Calvados) et Compiègne (Oise), a déclaré à l’AFP Fabien Mallet, syndicaliste CGT Sanofi France.”

Même parmi mes lecteurs, des voix demandent le blocage de la transaction, en raison de craintes envers les Américains.

Par exemple, Claude G. m’écrit ceci :

“Dans le cas de la vente de Doliprane, je ne pense pas que nous soyons dans le domaine de l’idéologie, voire du dogmatisme, ni de la fraternité. Le dilemme se pose en termes économiques opposés à un domaine stratégique. Le comportement des fonds d’investissement ou de pension américains est connu. Ils aspirent tous les bénéfices possibles sans se soucier du développement des entreprises et quand elles ne génèrent plus de ressources, les Américains s’en vont.

Nous avons quand même quelques exemples connus dans notre pays. Le Doliprane est un médicament stratégique, et doit être considéré comme tel. Que se passerait-il si Général Electric qui possède Alstom turbines arrêtait de livrer à la Marine Française des pièces de la catapulte du Charles de Gaulle qui sont fabriquées aux USA ??”

Les droits sur Doliprane, comme tout actif, ont un propriétaire. Dans le cas présent, Sanofi, le détenteur des droits au médicament, voit plus d’intérêt à la vente qu’à la poursuite des activités. Dans un échange, le vendeur perd en effet le contrôle d’un actif. Il gagne, par contre, de la valeur en contrepartie. Il touche du liquide, ou des actions de la part de l’acquéreur.

Au final, la décision de cession d’un actif revient au propriétaire, et non à des commentateurs, des médias ou des syndicats.

Aveuglement sur les coûts des programmes

De même, face à la possibilité de coupes de budget – même d’une fraction de la taille du déficit – les opposants font un déni de la réalité.

Ils mettent en avant les promesses du gouvernement. Pour eux, les coupes de budget créent une perte sans avantages. Pourtant, en contrepartie, les gens conservent plus d’argent dans leur poche en raison de la réduction des besoins de financement par les taxes…

20 Minutes constate :

“Lors d’une conférence de presse rassemblant notamment l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), la Mutualité française ou encore le Mouvement associatif (700.000 associations), les participants ont estimé que la baisse des crédits prévus dans le projet de budget 2025 conduira à la destruction de 186.000 emplois sur les quelque 2,6 millions du secteur.”

En effet, pour une partie des gens, la dépense du gouvernement crée des sources de revenus ou des services. Mais c’est oublier un peu vite que le budget de ce gouvernement provient des particuliers. La totalité des budgets qu’ils votent revient à une dépense forcée par la taxation (ou pire, par la dévaluation de la devise). En échange, le particulier gagne – en théorie – des services. Il perd – avec certitude cette fois – des revenus et de l’épargne.

Les dépenses du gouvernement, en programmes, subventions, ou services, ont un coût pour les particuliers.

En général, les arguments sur la base de l’idéologie – la solidarité ou la fraternité – bloquent une partie de la réalité. Ils ont pour but un obscurcissement des mentalités, et un rejet de la rationalité.

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Commentaires56

  1. Le Gnôme

    Vendre une boîte qui fabrique une molécule connue depuis 150 ans et arriver à un tel pataquès, voilà qui me sidère. En plus, si j’ai bien compris, le paracétamol est importé et ce sont juste les petites pilules qui sont fabriquées en France. C’est du foutage de gueule.

    1. Golfy25

      Vous avez raison, en plus ça n’a rien de stratégique puisque la matière première, le paracetamol n’est pas fabriqué en france. Le Doliprane est juste conditionné. Et il en existe d’autres : le dafalgan , l’efferalgan et tous les autres paracetamol generiqués. Une tempête dans un verre d’eau. Comme tous les antalgiques basiques,il y en a une foultitude qui ne demande rien aux syndicats pour être commercialisés.

  2. Jeanne ère

    Bof = les labos français pourront toujours vendre le générique (Paracétamol). De toute façon, ce produit a de nombreux effets secondaires. Cela permettra peut être aux français d’en consommer moins , leur foie (entre autres) en sera ravi

      1. sam player

        Pour rappel la veuve du créateur de cette entreprise a été obligé de vendre 45% de l’entreprise à l’ américain Bristol-Myers Squibb pour payer les 40% de droits de succession, de fil en aiguille elle appartient maintenant aux japonais

    1. Higgins

      Le gros problème c’est qu’on ne pourra plus soigner le COVID. Le Doliprane, ne l’oublions, reste la pierre angulaire de la médecine française.

      1. MissKat

        C’est quoi cette mafia du doliprane?
        Je me suis aperçue que le médecin de ma mère lui prescrivait systematiquement a chaque visite 2 boites de doliprane, pour je ne sais quelle raison, elle avait 2 grands tiroirs pleins de boites de doliprane!!
        Et puis l efferalgan c’est mieux..

        1. nemrod

          C’est pareil.
          Elle ne peut pas dire qu’il lui en reste ?
          C’est utile comme traitement basique des douleurs rhumatismales tout de même et comme antalgique, antipyrétique de base

      2. Jeanne ère

        Ah oui, vous parlez du Protocole 3 D contre la covidémence?
        = Doliprane – Dodo – Décès

        Et « ouf, une retraite en moins à payer! » auraient pu dire (peut être même l’ont ils pensé) les barjots du ministère des finances)

  3. Thibault Mortier

    Je ne comprend pas l’opposition à cette vente. En effet, quelle est la valeur de Doliprane, à part celle de la marque commerciale ? Cette vente n’empêchera pas Biogaran de continuer vendre du paracétamol, qui est le seul principe actif du Doliprane. Il s’agirait donc d’un enjeu commercial, et non d’un enjeu de souveraineté, comme la vente d’Alsthom, donc d’un non-sujet, du moins quand on est pas actionnaire de Sanofi.

    Et personnellement, je rejoins l’avis de Jeanne : le Doliprane a des effets secondaires, comme tout médicament, ce n’est pas une mauvaise idée d’en utiliser moins, ou de le remplacer par des alternatives moins nocives.

    1. Anagrys

      C’est un non sujet. Un non sujet total, c’est à dire qu’il ne présente absolument aucun intérêt en termes de souveraineté industrielle française, en termes de valeur ajoutée. Le problème, c’est que c’est un non sujet visible, il est à ce titre indispensable que tout ce que le landernau politique compte de gens qui s’espère influents d’une manière ou d’une autre vienne cocher la case pour dire qu’ils existent. Et en l’espère, « cocher la case » signifie dénoncer cette vente comme un scandale, un coup de couteau inacceptable dans la souveraineté de la France.
      Le fait que la molécule soit utile, mais ne présente aucun intérêt, dans le sens où les processus menant à sa fabrication sont ouverts et utilisables par toute entreprise voulant les mettre en œuvre, n’entre pas en compte. Ce qui compte, c’est que cette molécule était l’alpha et l’oméga de la lutte contre un vilain virus, il est donc indispensable que les usines de production de médicaments l’incluant restent sous pavillon français.
      À côté de ça, on peut péter EDF avec des tarifs d’ARENH qui ressemblent à un vaste foutage de gueule, on peut revendre Arabelle aux Américains pour leur racheter quelques années plus tard beaucoup plus cher, ça n’a rien à voir.
      Comme dit le maître des lieux : ce pays est foutu…

  4. Higgins

    Charles Gave dans le dernier Daiky d’opinion s’exprime sur ce sujet avec des arguments qui rejoignent peu ou prou ceux du billet. Cette tempête dans un verre d’eau montre une fois de plus l’inculture, on peut même employer le terme stupidité, abyssale des français en matière économique.

  5. Theo31

    Le gouvernement a créé une molécule pour générer un maximum de pauvres : le socialisme. Ses effets sont dévastateurs et sa guérison très difficile.

    1. Aristarkke

      Pour savoir ce que veut dire « bus prioritaire aux intersections » il suffit d’aller tester le croisement bld Brune (qui supporte le tramway sud) avec la sécante rue Didot/rue Georges La Fenestre.
      Vous arrivez de la porte de Châtillon pour prendre cet axe qui permet (pour le moment) d’aller assez profondément dans le 14me. Le feu rouge contrôlant cet axe permet dans le meilleur des cas et à condition que personne ne lambine, le passage de six voitures alors que l’axe Brune permet des temps de passage que j’estime quatre fois plus longs. Vous êtes donc dans les starting-blocks pour aller rue Didot puisque vous voyez les autorisations piétons devenir caduques, le feu Bld Brune commencer à virer…
      Arrive le tramway qui bloque tous les deux des deux axes, le temps que la motrice cabine passe le carrefour. Ceci fait, les feux de circulation retrouvent leur autonomie sauf que c’est *systématiquement* ceux de Brune qui ré-ouvrent le bal…
      Si bien que passer ce carrefour peut donc se révéler chronophage d’une façon importante !
      Merci de ne pas me qualifier de Calimero ou similaire car j’affronte ce carrefour depuis plus de vingt ans (je l’ai connu avant le tramway) et le hasard des chantiers peut m’amener là deux à quatre fois la semaine…

  6. Hagdik

    Il est temps de faire mourir le paracétamol comme on a fait mourir l’aspirine.
    C’est pas cher, facile à fabriquer et conditionner, tout le matériel est amorti, les patients ont l’habitude … il est grand temps de passer à autre chose.
    C’est à mon sens ce qui se cache derrière cette mascarade.
    Je travaillais encore en industrie pharmaceutique quand on daubait abondamment sur les travers horribles de l’aspirine. Il fallait à tout prix se débarrasser de cet affreux mauvais médicament qui faisait des trous dans les pauvres estomacs des patients.
    Trop facile à démontrer, l’hydrolyse de l’acide acétylsalicylique donne de l’acide acétique … le vinaigre monte au nez et l’estomac se transforme en passoire. Mon Dieu quelle horreur.
    Sauf que, pas longtemps plus tard, il a été établi que l’ulcère à l’estomac était du à une bactérie et RIEN d’autre.
    Les malades sont soignés et rétablis … mais pas l’aspirine.
    La molécule est aussi facile à fabriquer (dans sa cuisine comme la coke) et, c’est vrai, fragile… mais efficace.
    Cependant, je maintiens – pour l’avoir déjà avancé – que, si elle n’existait pas aujourd’hui et qu’on la découvre, les normes actuelles feraient qu’on ne pourrait jamais la mettre sur le marché. JAMAIS !
    Le seul truc qui sauve l’aspirine aujourd’hui, c’est son action cardio-vasculaire sous forme de petits comprimés gastro-résistants, à des doses faibles de 50 ou 100 mg.
    Attendez-vous à ce que le paracétamol meure de la même façon. Son remplaçant sera aussi efficace et coutera 100 fois plus cher, c’est tout.

    1. « ce qui se cache derrière cette mascarade. »
      Assez probablement oui. Notez que l’aspirine est toujours disponible en pharmacie, hein.

        1. nemrod

          Ah bon ?
          Change de pharmacie…
          Je me contente de rappeler la dose et m’assure que ce n’est pas associé a un autre AINS ou anticoagulant .

          1. Aleph

            Sous réserve, je crois qu’il vaut mieux ne pas prendre d’aspirine avec le lithium non plus, d’après une amie. De mémoire, elle disait que ça perturbait l’absorption du lithium.

  7. Mildred

    Dans la France Potemkine où le parfum de dictature devient de plus en plus fort, plutôt que de perdre son temps à se demander comment on en est arrivé là, quoi de plus distrayant que d’entendre gloser sur la vente du Doliprane aux Américains à laquelle on ne comprend rien (en tous les cas, moi) ?

  8. Brindamour

    Petit sujet qui a agité le Landernau médiatique pendant quatre jours. Et puis on est passé à autre chose. Il faut bien alimenter la bête avec des polémiques et des scandales et les sorties de Sandrine Rousseau.

  9. field

    IL Y A UN ANGLE MORT DE TAILLE
    Bien entendu, le propriétaire de la marque Doliprane, des brevets et installations industrielles est tout à fait légitime dans sa décision de céder. Mais les quelques milliards récupérés le sont par une entreprise aux capitaux majoritairement étrangers, dominés par des fonds de pension et il est quasi certain que ces fonds seront soit donnés aux actionnaires de partout, soit utilisés pour des rachats d’actions au profit des mêmes ou réinvestis au moins partiellement hors de France alors que le Doliprane enrichissait la France? Oui la recherche, les investissements seront peut être dans le lot mais au final si les pouvoirs publics (et en l’état, à ma connaissance, ils n’en ont pas les moyens…) n’imposent pas une clause de réemploi…c’est mort.

    1. Le Doliprane enrichissait la France ? Ah bon ? En tout cas, ce n’est pas ce qu’indiquait Sanofi lorsqu’il a choisi de revendre et a priori, leurs dirigeants devaient avoir une meilleure idée que les politiciens ou vous sur cet enrichissement puisqu’ils ont choisi de s’en séparer.

      1. field

        peut-être…
        Mais si vous pensez que les dirigeants ne sont pas fortement tenus par les actionnaires, et agissent exclusivement pour le bien de la société…c’est que vous maitrisez peu (et moins que moi c’est certain, désolé) les règles du capitalisme d’entreprise (surtout côté). Alstom est un exemple parmi mille et l’affaiblissement considérable ces dernières décennies de notre tissu économique devrait vous mettre la puce à l’oreille.

        1. Dr Slump

          Parce qu’il est évident que les actionnaires tout-puissants, mus par le seul appât du gain, décident de vendre les sociétés dont ils détiennent des parts pour une bouchée de pain, ils les mènent à la faillite, tout ceci afin de gagner toujours plus et euh… wait… what ?
          Alstom, détenu à 20 % par l’état… vend l’activité énergie du groupe avec l’accord exprès de… McRon !
          Bon… commencez déjà par apprendre ce qu’est le capitalisme, une action, une entrerprise… enfin les bases quoi, parce que vous ne dites là que des bêtises. Avec tout le respect. Mais ce sont des bêtises quand même.

  10. Reddef

    Tout le monde marche sur la tête Doliprane est une marque il y des marques concurrentes et même des génériques mais on fait croire que l’ on agit dans l’ intérêt des français et de la France.

    1. Aristarkke

      Je pense de la même façon qu’il s’agit là d’une agitation politico-médiatique uniquement destinée à faire croire que la Macronie ne néglige aucun effort pour préserver l’industrie grançaise, surtout vu ce qu’il en reste…
      L’avantage est que cette marque a une forte notoriété et permet aussi aux baltringues du gouvernement d’instiller de la peur chez les gogos sur l’air : nous allons tous mourir si le Doliprane cesse d’être produit en Grance puisque vous valez mieux pour seulement devoir se contenter de paracétamol du fait que le Doliprane sera porté disparu…

  11. nemrod

    Franchement c’est du paracétamol…
    Tout sauf un médicament de pointe.
    Ça fait des lustres qu’on en trouve au moins 15 déclinaisons.
    Médicament basique qui a vocation a être produit a bas coup.
    Quand a sa dangerosité…oui c’est toxique pour le fois au dessus de 4 g par jour pour un adulte…pas de quoi fouetter un chat…tout le monde le sait où peut le savoir facilement.
    Des médicaments non toxiques à forte dose ça existe mais des placebos.
    Une tempête dans un verre d’eau…au sens littéral.

  12. sam player

    Un article de Silberzahn à ce sujet

    philippesilberzahn.com/2024/10/28/le-doliprane-ou-l-illusion-tragique-de-la-souverainete-francaise/

    Marrant, l’article se finit par une citation de Léon Blum :

    « Tandis que la règle du capitalisme américain est de permettre aux nouvelles entreprises de voir le jour, il semble que celle du capitalisme français soit de permettre aux vieilles entreprises de ne pas mourir. »

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