Crispations dans le Pays du Lait et du Miel : il semblerait que les politiciens ne soient plus tout à fait en phase ni avec le peuple, ni avec les entrepreneurs.
Alors certes oui, il est bien connu que pour ces politiciens, diriger un pays n’a jamais consisté à faire ce que lui demandait le peuple : la fable démocratique n’est plus vraiment crue par personne à l’exception peut-être des franges les plus collectivistes (et donc les plus niaises) de la société, et des enfants qui croient aussi au Père Noël.
Cependant, ne plus être en phase avec les entrepreneurs pose des soucis plus gênants : ce sont eux qui prennent les risques de la création d’entreprises et qui créent la richesse soit en développant les produits et les services dont les autres n’ont pas eu l’idée, soit en sachant s’entourer des compétences pour le faire, soit en attirant à eux les compétences et les capitaux le leur permettant, soit un mélange de tout ça.
Un État et des politiciens détachés de ces réalités, c’est, rapidement, un pays qui décroche, qui s’appauvrit et qui périclite. Bien sûr, les politiciens s’en fichent jusqu’au moment où leur train de vie commence à en être impacté.
Or, avec les dernières déclarations, la semaine passée, de Bernard Arnault, le patron de LVMH, c’est ce qui se profile à l’horizon : exprimant de plus en plus clairement son épuisement de voir les taxes et impôts encore augmenter dans l’Hexagone, et ce alors que le contraste avec les États-Unis est encore plus prononcé, le milliardaire a jeté un froid dans l’actualité économique française.
Du point de vue des politiciens et des médias français, c’est une surprise totale : les uns comme les autres semblent soudainement découvrir que le tabassage fiscal permanent qui règne dans le pays commence à agacer même les industries les plus aptes à s’adapter à la pression taxatoire. Médias et politiciens, réagissant comme s’ils avaient été giflés, s’agitent en feignant l’outrage devant la découverte qu’une part croissante de grands capitaines d’industries n’en peuvent plus de la règlementation délirante qui sévit dans le pays.
En effet, à l’avalanche de lois européennes particulièrement touffues, on doit ajouter la propre production législative bien française déjà bien roborative, et la surtransposition (« gold-plating ») sans laquelle les bureaucrates français auraient l’air de ne rien glander. Le bilan législatif et bureaucratique est monstrueux et l’Everest de cerfas devient chaque jour plus difficile à gravir pour les patrons français.
La surprise des imbéciles au pouvoir et dans les rédactions n’en est que plus artificielle, alors qu’en parallèle, d’autres patrons ont déjà fait mention du problème à maintes reprises : on pourra faire bien sûr mention de celui de TotalEnergies qui lutte actuellement pour que la cotation du géant pétrolier soit coté à New-York plutôt qu’à Paris (qui devient chaque jour un peu plus une « petite bourse locale »), ou encore du patron de Michelin récemment auditionné par le Sénat et qui n’avait pas caché son désarroi devant la déroute législative et politique du pays, ses choix calamiteux et répétés en matière sociale, etc.
De même, il n’y a pas besoin de remonter beaucoup dans le temps pour trouver des traces de cet agacement qui atteint maintenant un paroxysme évident : devant les difficultés, en octobre 2024, une moitié des entreprises du CAC40 envisageait une domiciliation hors de France, laissant augurer des petits jours croquignolets pour le CAC20 à la bourse de Parikiki.
Pendant que les experts de plateaux, les politiciens d’Assemblée et les médias encroûtés dans leurs habitudes se réveillent doucement à la possibilité que, peut-être, éventuellement, il se pourrait que les avanies fiscales et sociales que doivent se cogner les entreprises françaises soient en train de conduire à la dégringolade du pays, pendant qu’on s’interroge niaisement sur les plateaux des médias subventionnés sur ce qu’il serait bon de faire pour éviter la catastrophe (alors qu’elle s’est déjà produite), ceux des patrons qui peuvent partir… partent.
Quant à ceux qui sont déjà partis, les récentes décisions gouvernementales les renforcent dans leurs décisions passées : pour neuf entrepreneurs français sur dix installés à l’étranger, toute relocalisation – qui signerait en réalité un arrêt de mort pour leur entreprise – est rigoureusement exclue. Bien évidemment, les entreprises étrangères susceptibles de s’installer en France font exactement le même constat. L’attractivité du pays est en chute libre.
Le constat est donc posé, la situation est grave, la catastrophe en cours palpable, visible de tous et…
… Et l’hallucination collective continue : puisque les patrons veulent s’en aller, plutôt que comprendre la raison pour laquelle ils le font (ce qui nécessiterait de mobiliser une intelligence manifestement absente), on emploiera plutôt son temps pour proposer de la bonne grosse réquisition comme certains pays soviétiques la pratiquaient il n’y a pas si longtemps de cela.
Léaument et sa clique de semi-habiles communistes auraient objectivement tort de se priver : ceux qui votent pour eux ne comprennent absolument rien à l’économie et veulent assidûment transformer la France en Venezuela. Les autres, ceux qui la comprennent, sont justement ceux qui envisagent de s’échapper de l’enfer fiscal. On comprend que les geôliers s’y opposent. Quant au gouvernement, complètement ahuri, il affiche sa totale stupéfaction de cette fronde « soudaine », garantissant ainsi à ceux qui en doutaient encore que la situation ne va pas pouvoir s’améliorer : on ne résout pas un problème qu’on est payé pour ne pas comprendre.
D’ailleurs, il suffit de voir les premières gesticulations gouvernementales en matière d’intelligence artificielle – créer un nouveau bidule public ! – pour comprendre que la France garde fièrement le mauvais cap.
De façon intéressante, pendant que la France semble décidée à ne surtout pas prendre conscience du problème – ou, plus exactement, à le minimiser jusqu’à le rendre superflux – l’Union européenne, de son côté, semble comprendre que ces avalanches de lois handicapantes finissent par nuire durablement aux entreprises et donc, à la fin et surtout, à la capacité des bureaucrates de conserver leur train de vie, à tel point qu’une réflexion a été lancée pour essayer de défricher un peu tout ça.
Bien évidemment, avec des vainqueurs de Dîner du Mercredi comme Séjourné et sa « boussole de compétitivité » aux relents de Powerpoint mollasson en vingt slides à l’odeur naphtaline d’un cabinet de conseil lambda, on comprend que le chemin est encore long, sinueux, parsemé d’embûche et déjà emprunté à contre-courant par la brochette de clowns qui nous dirigent.
Néanmoins, une évidence surnage : pour que des patrons du CAC40 s’expriment actuellement comme ils le font, c’est qu’ils ont très clairement lâché le pouvoir en place qui ne peut plus leur garantir une croissance minimale. Autrement dit, le « sélectorat » (décrit ici) lâche Macron et sa clique.
Alors oui, ce pays est foutu, mais on sent à présent que la fin est proche.
Si même une entreprise qui fonde sa réputation d’être de la Grance en matière d’origine obligatoire pour justifier ses prix, menace de délocalisation, c’est dire si la situation est pourrie.
« pour ces politiciens, diriger un pays n’a jamais consisté à faire ce que
luiLEUR demandait le peuple »Melusîîîîne, stp ! Pour que ce blog demeure le phénix des hôtes de la blogosphère !
« sans laquelle les bureaucrates français auraient l’air de ne rien glander »
Horrible, cette double négation implicite puisque « glander » signifie : ne rien faire…
Voudriez-vous accréditer l’idée du sinistre Lombard trouvant que les fonx travaillent bien de trop dans ce pays ?
Melusîîîîne ! Stp !
« ou, plus exactement, à le minimiser jusqu’à le rendre superflux »
A moins d’un jeu-de-mots en mode ADP, le X doit être rendu à Elon M, étant totalement superflu pour ce qualificatif…
Mux, bien sûr !
La vignette qui évoque la transition de la belle faucille vers le vilain handicap dégradant est aussi superbe que pleinement évocatrice de l’évolution inéluctable de chaque variante du communisme, soit elle vraie ou non !
Et hop ! Un brelan ! 😛
Une quinte, maintenant !
Merci les Poteaux ! 😛
« Alors oui, ce pays est foutu, mais on sent à présent que la fin est proche. »
M. H16 joue un peu trop à Villainous.
Quant à la prophétie, je la modifierais un peu. La chute d’un pays, c’est long… Disons que nous allons assister au début de la fin.
Pour paraphraser Oscar W., la faillite va doucement au début et à toute allure à la fin…
Quand on traîne près de 3500 Mds € de dette étatique, dette qui ne s’est pas faite en un jour à l’instar de Rome, c’est que nous sommes déjà loin du début de la faillite même si un paire de décennies est moins forte pour un pays que pour une personne.
(paire à prendre selon l’habitude verbale deuch’nord : peut être supérieure à deux, le plus souvent)
L’europe ressemble de plus en plus à un Titanic en version ralentie, dans laquelle le moindre petit homme gris s’accroche désepérément à son fauteuil, sa chaise, son strapontin jusqu’au moment où il découvrira, trop tard, qu’à partir du mois suivant il ne sera plus payé.
Les entrepreneurs, qui regardent les chose d’un peu plus haut – c’est leur métier- constatant cet état de fait veulent quitter le navire avant qu’il ne coule définitivement.
Mais c’est aussi ce que devrait faire tout citoyen assez jeune et pas encore endoctriné par la classe jacassante.
Enfin,
un prémice d’amorce de commencement du début de la fin.
voilà ! 😉
« Autrement dit, le « sélectorat » (décrit ici) lâche Macron et sa clique. »
La dissolution de l’AN totalement ratée en termes de date de scrutin et surtout de résultats, en constitue le point de départ pour le sélectorat qui réalise la vacuité totale de Flop Joene des qu’il agit hors des instructions données.
Pétain n’est visiblement pas mort pour Leaument.
C’est drôle de voir des socialistes devenir furieusement nationalistes quand des montagnes de pognon leur échappent.
Ce qui m’a étonné, ce n’est pas que Arnault prenne la parole pour dire une évidence, même s’il est plutôt silencieux d’habitude et fait agir de seconds couteaux. C’est qu’il ait paru se rétracter ou affaiblir sa position en répondant au démagogue Leclerc.
D’autant qu’Arnault était déjà parti en 1981, et qu’il n’y avait rien de mal à ça.
Et je découvre là ce Léaument, qui est un spoliateur agressif et effrayant.
Serez-vous surpris d’apprendre que son idole est Robespierre, pas pour ses talents d’avocat mais de sanguinaire prétendu juste?
Il a la tête d’Antoine de Caunes lorsqu’il se deguisait en Gérard Languedepute. Les lunettes sont les mêmes.
Mais c’est bien Antoine de Caunes sur la photo. On dirait un faux tweet.
Il est sérieux avec cette photo ? Quel est le message ?
C’est un faux tweet !
Non :
x.com/ALeaument/status/1884569814338765064
Le tweet est authentique mais la photo de profil a été modifiée (une facétie de notre hôte ?), remplacée par Antoine de Caunes déguisé en Gérard Languedepute.
Léaument me fait plus penser au personnage de Sylvain, le comptable niais et souffre douleur dans Caméra Café.
+1
Son parti s’est pris une belle tôle à villeneuve st georges hier
j’crois que les français ont compris la dangerosité de ces gu-gusses
Le taux de participation est de 40%. Ce n’est pas énorme mais les chiffres obtenus par les uns er les autres deviennent parlant.
Ne prends pas une exception pour une généralité s’il te plaît.
Quand les gens ont peur ou souffrent, ils se réfugient vers les plus beaux rêveurs.
j’crois que les gens ont surtout peur de Mélenchon, surtout quand on voit les dernières saillies du quidam sur la France périphérique
même moi il me fait peur
et pas sûr qu’il fasse le plein de voix chez sa clientèle arabe
brr …
HS
aujourd’hui 3 février, je viens de prendre le dernier chewing-gum que j’avais acheté en Roumanie
la fin d’une époque
effrayant
brr …
@ Habeas Corpus 3 février 2025, 10 h 25 min
Les chewing-gums c’est pas très grave, que la bouteille de palinca soit vide ce serait plus triste 😀
bon sang, je regrette de pas avoir goûté cet alcool régional
va falloir que j’y retourne
(effrayant)
Il est quand même député. On se demande pour faire barrage à quoi, tellement il est barré.
non non ils ont a bas bruit leurs courroies de transmission tenues par des gens bien propres sur eux. Comme dit Mélenchon « la ruralité est à nous », enfin à vous. Sous prétexte de diminuer les zones construites en zone rurale et densifier « ils » s’intéressent aux maisons vacantes et insuffisamment occupées pour « les populations nouvelles ».. le « ils » sont des organismes de logements sociaux cul et chemise avec les communautés des communes. Organismes ayant signé une charte avec des associations de migrants:
https:/ /www.domofrance.fr/Nos-actus/Une-convention-pour-l-inclusion-des-personnes-refugiees-et-exilees-en-entreprise
« qui est un spoliateur agressif et effrayant. »
On appelle ça un communiste.
Leclerc, c’est de famille paraît il ! 🙂
Peut-être, cette intervention en direct personnel pour signifier à Flop Joene sa prochaine mise sur le carreau ?
« en répondant au démagogue Leclerc. »
Démagogue c’est pas le terme que j’emploierais. Ce tdc est d’une hypocrisie qui dépasse toute limite, et ce depuis toujours. J’ai jamais pu l’encadrer.
J’ai cru à un fake quand j’ai vu le tweet de Leaument.
Autant de bêtise, d’inculture, tant économique, que juridique, qu’humaine c’est un plaidoyer pour la ré-incarnation. C’est impossible d’accumuler tout ça en une vie.
Tu veux dire qu’à force de se ré-incarner on devient de plus en plus con ?
Mode sam on
Je suis très vraisemblablement tout neuf alors
Mode sam off
Ajoutons à tout ça tous le petits patrons qui fuient comme ils le peuvent .
En bossant moins, en arrêtant de travailler des qu’ils le peuvent.
Je fais refaire un abri voiture en cours d’effondrement et l’artisan recruté travaille 4 jours par semaine.
Il n’envisage pas de recruter.
Il a 35 ans et à bien raison…
Oui ou qui sélectionnent soigneusement leur clientèle. Ils ont tous du travail mais ils ne se tuent pas au travail.
Ce n’est pas en produisant moins que la croissance va repartir.
Ceci dit, je comprends parfaitement qu’au niveau individuel, on choisisse de se limiter quand travailler plus, c’est donner 80% de son surplus à cet état obèse et dispendieux en âneries écolo.
Ce qui valide en creux Adam Smith trouvant que c’est la somme des comportements individuels égoïstes qui assure la prospérité d’une nation (il y a presque trois siècles).
Oui ça me parait évident .
Les gens n’en ont rien à faire que la « croissance » reparte.
Ce qu’ils veulent c’est la croissance de leur revenu et aussi ne pas être volé du fruit de leur travail.
Quand l’environnement économique permet ça, les gens travaillent et la croissance du pays est bonne.
Voir plus bas.
Si y’avait pas toutes sortes de lois à la con qui créent des effets de seuils…
Calcul déjà évoqué ici même. Lorsque je travaille à 100%, je gagne 100, et l’état en reprend environ 53. Reste 47 dans ma poche.
Lorsque je travaille à 60% comme c’est le cas depuis quelques années, je gagne logiquement 60, mais l’état ne m’en reprend plus que 20, voire moins. Reste 40 à 42 dans ma poche, avec 20 semaines de congés par an.
Ceci dit, pour reposante que soit cette situation, elle n’est plus guère satisfaisante. D’une part j’ai encore largement l’âge de travailler, et d’autre part, vu que je n’aurai quasiment pas de retraite, il serait probablement souhaitable que j’accumule un peu de capital. J’envisage désormais une délocalisation de mon activité. Ne serait-ce que pour échapper au climat des affaires absolument dépressif qui règne ici.
faudrait avoir des impôts décroissants, plus on gagne moins on paie…
par exemple, si un patron paie 2000€ de salaire net, il doit verser 70% en charges sociales, si on paie 5000€ de salaire net, on doit verse 30%, 20%…bref trouver un système où plus on paie le salarié, moins on paie l’état plutôt que la folie actuelle!!
Pourquoi un pourcentage ?
Un montant fixe
Ben oui, un fixe. Pourquoi dire que chacun participe en fonction de ses revenus alors que la charge du bien est utilisée par tous de gré ou de force.
La consommation se chargera d’apporter la variation.
Pareil pour moi. Je prépare tout, puis je vais aller m’installer sous des cieux plus cléments. J’aime mon pays, mais pas sous l’Occupation.
Leclerc qui fustige ceux qui se délocalisent mais qui installe ses centrales d’achats à l’étranger pour échapper aux lois sur les négociations de prix
A Landerneau ? La Bretagne est enfin indépendante !!!
Je rigole. Je n’ai pas vérifié…
Bruxelles entre autres
Et Hong Kong, pays à la fiscalité très avantageuse pour les entreprises qui ne commercent pas directement sur place.
Il semblerait qu’elles y sont à peu près toutes, notamment en Suisse.
Leclerc plus hypocrite on sait pas faire. Et ce depuis toujours. M. le défenseur du pouvoir d’achat des français… Quand tu vois le pognon que ramasse un patron de magasin de l’enseigne en question… J’ai une cousine qui est mariée au fils d’anciens associés de Leclerc père. C’est château (avec une putain de piscine intérieure planquée sous un putain de parquet mobile), jet privé et tout le tintouin…
et les montres ?
Les montres c’est pour les petits, les semi-parvenus qui veulent se la péter. Un jet ça doit valoir dans les 20-30 M€… Alors une ou des toquantes à 100 mille balles… c’est anecdotique…
Et ?
En indice prix il est bien placé
Ton pb c’est quoi ? Tu veux qu’il partage sa fortune ?
Mon problème c’est son hypocrisie. Comme tout patron il se bat pour son business, certainement pas pour défendre le pouvoir d’achat des français.
C’est de la comm’
Tout entrepreneur en fait, jamais un qui va dire je vends de la m…
Dans son domaine c’est le seul à procéder de la sorte. Par rapport à un Mulliez (qui est encore plus patron que leclerc, vu que tout est à lui) ou Intermarché (des franchisés comme Leclerc) y’a pas photo. Il pue la fausseté, je peux pas l’encadrer. Et au delà de ça, je ne pense pas que ce soit le rôle d’un patron de ramener sa fraise à la télé. Y’a des services de comm pour ça.
Et l’obligation des paSS pour accéder à ses magasins, c’était de la comm aussi ?
C’est l’image même du collabo qui va jusqu’à Sigmaringen. L’approche du porteur de francisque ne lui déplairait pas, mais ça sera un peu délicat de faire semblant 😉
Un parquet flottant ?
C’est curieux, ça, une piscine sous un parquet mobile. Ce n’est pas manque de place, alors ce doit être manque de goût.
La Piscine sous le Parquet ?
A moins qu’il ne faille comprendre que les services de renseignements aiguillent des procureurs en sous-main…
C’est une graanndde pièce où tu croirais que c’est du parquet partout, sauf que celui-ci s’escamote et dessous y’a une piscine. Manque de goût je sais pas, chacun les siens…
Seulement une partie centrale s’escamote bien sûr…
L’audition du patron de Michelin faut le détour. Je l’ai écoutée suite à la remarque de Higgins (ou d’un autre, qu’il me pardonne si c’est le cas) dans les commentaires il y a peu.
Sur beaucoup d’aspects :
le calme qu’il affiche, la clarté dont il fait preuve, les remontrances face aux erreurs et approximations des députés, et le niveau abyssal des questions de certains (et encore je reste poli).
Et en bonus (une vrai chanson cachée, comme avant) il y a même des apartés chuchotés de députés croyant leurs micros coupés (et il faudrait rester poli face à ces gens-là ?). C’est vraiment très instructif.
2h30 dont plus d’une heure de questions, ça s’écoute bien en voiture après une conversion mp3…
Je confirme, ça vaut le coup. Posé, très didactique, avec juste quelques chiffres clairs et percutants, il donne des leçons basiques d’économie aux sénateurs.
Et au passage on en apprend beaucoup sur Michelin, ce géant si discret… c’est passionnant.
“ Aujourd’hui, retour sur l’audition de Guillaume Darrasse, patron d’Auchan, devant la Commission des Affaires Économiques de l’Assemblée Nationale il y a quelques jours, à la suite de l’annonce d’un plan social concernant plus de 2 300 postes. L’occasion de mesurer toute l’inculture économique de trop nombreux députés…”
youtube.com/shorts/2t0Uvde_9J8
La réaction de la nullité abyssale qui nous sert de Ministre des Finances, celles de toute la gauche (mention spéciale à Sophie Binet de la CGT), me font furieusement penser à cette vanne de Bertolt Brecht :
« J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a “trahi la confiance du régime” et “devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités”. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? »
un grand nettoyage s’impose, notamment dans le cas Binet…
bravo ! et Ari aurait pu faire ce jeu de mot quand même !!
😀
HS mais j’ai le numéro du jour de Ouest-France. Sous l’en-tête du journal, on peut lire « Une publication de l’Association pour le Soutien des Principes de la Démocratie Humaniste ». Le nom de l’actuel rédacteur en chef n’apparaît pas. Le principal titre du journal aujourd’hui est « Le défi du remplacement des anciennes éoliennes » avec quasiment une photo pleine page de ces m…. La page 5 est consacrée au 8/103ème au sujet. Dans le paragraphe qui traité du démantèlement, on apprend que chaque propriétaire doit provisionner une somme de 75000 euros à cette fin (arrêté du 22 juin 2020. Quid des éoliennes installées avant ?). A partir de 2026, le nombre d’éoliennes à recycler est estimé entre 500 et 800 par an.
en avion, je suis rentré pile en passant au-dessus de Boulogne sur Mer
la zone est couverte d’éolienne, sur des kilomètres
effrayant
Et le rendement du bouzin est décroissant.
Le coût de démantèlement est proportionnel à la puissance développée. 75000 euros correspondent à une puissance de 2Gwh.
En baie de Saint-Brieuc, et plus généralement, en mer, ce sera plus cher, et ce ne sera pas fait.
Du moment que la vue n’est plus gâchée, ça m’ira. Ce qui est immergé servira de récifs artificiels, mais créera une zone à éviter, très dangereuse pour les pêcheurs et plaisanciers.
Et le gouvernement Barnier a pris des décisions qui vont nous faire plonger encore plus.
Un des problèmes des politiques est qu’ils n’ont jamais bossé dans une vraie entreprise, que la plupart sont fonctionnaires et assurés de retrouver leur place au chaud avec l’avancement idoine s’ils sont battus aux élections. Ce monde vit en vase clos et ne comprend pas les attentes des entreprises.
Bien sûr. La politique est leur seul métier depuis toujours. « Je suis ministre, je ne sais rien faire » , toussa…
Et pendant que tout ce petit monde se touche la nouille, l’or monte, monte et monte encore (ou l’€ se casse la gueule, au choix)…
Pendant ce temps, le Karcher continue à Washington.
Arret de l’aide civile au développement.
50 administrateurs de l’USaid (logés dans le beau Ronald Reagan building) dégagent.
la fête est finie
Charles Gave sur l’IA et DeepSeek : youtu.be/BiJnrsbgq8M?si=9NUMGYt5u2Tyhe1U
Comme pour fair écho à ses propos : brunobertez.com/2025/02/02/intelligence-artificielle-les-etats-unis-font-ils-fausse-route/