Deutschland unter alles

La situation allemande est catastrophique et si vous vous contentez des médias de grand chemin français, vous ne le savez probablement pas.

En effet, la presse française, arc-boutée sur les petits soubresauts de la politique nationale, ne semble guère préoccupée de ce qui se passe ailleurs dans le monde. Il y a bien, de temps en temps, quelques gros titres sur les frasques de Trump outre-Atlantique, mais décidément, l’économie n’est pas un sujet qui intéresse la presse française, ni, par conséquent, les Français.

Oh, il y a bien, pour ceux qui les cherchent, quelques articulets pour expliquer les mauvaises passes de l’une ou l’autre entreprise, les impacts éventuels d’une nouvelle législation inventive propulsée par une Union européenne en roue libre. Et bien évidemment, lorsqu’il s’agit de pousser la taxe Zucman et autres débilités socialistes, là, la presse est sur le pont.

Mais lorsqu’il s’agit d’expliquer que l’Allemagne est en train de s’effondrer économiquement, on trouve assez peu d’articles.

Pourtant, l’Allemagne a perdu 125.000 emplois industriels ces deux derniers mois. Ce chiffre, monstrueux en lui-même et surprenant par la rapidité avec laquelle il est atteint, ne donne pas forcément la mesure du désastre. Le détail permet de mieux se rendre compte de l’ampleur du problème puisqu’on apprend que, sur l’année écoulée, les constructeurs automobiles ont ainsi éliminé 111 400 emplois : Volkswagen 35 000, Mercedes-Benz 40 000, Audi 7500, Ford à Saarlouis 2900, Daimler Truck 5000, ZF Friedrichshafen Group (équipementier automobile) 14,000, Bosch avec Continental et Schaeffler 7000. Dans le rail et les transports, Deutsche Bahn s’est séparé de 30 000 employés, et DB Cargo de 5000. La Deutsche Post perd 8000 emplois, et la Commerzbank 3900. Signalons que SAP (logiciels de gestion) se sépare de 3500 salariés en Allemagne et 10 000 dans le monde.

Enfin, dans l’acier – et c’est particulièrement éclairant compte-tenu de l’histoire allemande – Thyssenkrupp a viré 11 000 personnes, soit environ 40% de leur masse salariale, rejoignant ainsi d’autres géants industriels comme Bosch ou Continental, tous âgés de plus de 100 ans. En réalité, c’est une véritable vague d’entreprises centenaires qui luttent actuellement pour leur survie : Ainsi, Mayer & Cie. (1905), Brüder Schlau (1921) et Gärtner Pötschke (1912) ont toutes déposé le bilan.

Galeria, dont les origines remontent au XIXe siècle, a échappé de justesse à la faillite.

La crise des « Traditionsunternehmen » allemandes (les « entreprises traditionnelles », ces entreprises qui existent depuis longtemps et peuvent se prévaloir d’une longue tradition, et se distinguent souvent par des valeurs telles que la qualité, la durabilité ou les liens familiaux et qui se différencient d’une jeune start-up) montre à présent que le patrimoine seul ne suffit pas à protéger contre les pressions structurelles globales liées aux coûts élevés de l’énergie, à la disruption numérique et à la concurrence mondiale.

En effet, ces entreprises et la bonne santé économique de l’Allemagne reposaient essentiellement sur deux principaux piliers, à savoir une énergie bon marché en provenance de Russie et une main-d’œuvre bon marché provenant d’Europe de l’Est. À cela s’ajoutait des perspectives de stabilité notamment géopolitique avec une « Pax Americana » garantie par le parapluie nucléaire américain.

Cependant, ces trois éléments viennent de disparaître assez rapidement : l’énergie bon marché n’existe plus, emportée par l’instabilité géopolitique. Et les vagues migratoires actuellement subies par l’Europe ont largement mis à mal les paradigmes ouvriers.

Et au-delà de la question géopolitique, on ne peut pas passer sous silence la « transition écologique » qui transforme une difficulté passagère provoquée par la guerre en Ukraine en véritable massacre industriel durable : c’est cette « transition » qui impose des choix énergétiques dont on s’aperçoit bien tard – malgré les avertissements répétés des libéraux qui, eux, comprennent quelque chose à l’économie – qu’ils se révèlent calamiteux.

Eh oui, une énergie verte, c’est une énergie extrêmement chère. Et une énergie chère, cela veut dire des produits plus difficiles à produire, beaucoup plus coûteux, une compétitivité plus faible et, à la fin, moins d’emplois.

Le bilan est sans appel : alors qu’en France, les industries sont démantelées ou simplement revendues à vil prix à l’étranger pour des raisons à la fois idéologiques et un coût du travail qu’on a conservé prohibitif pour tenter de faire tenir un modèle social à tout prix, en Allemagne les industries s’effondrent pour des raisons encore plus idiotes à base de greenwashing, poussant par exemple ThyssenKrupp à se faire racheter par des Indiens.

Ces choix politiques idéologiques suicidaires se traduisent d’ailleurs assez directement chez les particuliers puisqu’on observe une croissance alarmante du nombre d’Allemands ayant maintenant des difficultés à payer leurs factures de gaz et d’électricité.

Pour un pays qui, de surcroît, doit maintenant faire face à une véritable « falaise démographique », voilà qui ne laisse augurer rien de bon.

L’Allemagne était peu ou prou le moteur industriel de l’Europe mais elle a choisi le pari de vieillir, de se désindustrialiser, de rater le tournant de la robotique et de l’IA pour garantir que leurs grues de construction sur des chantiers immobiliers à l’arrêt seront superbement carbone-neutres. Audacieux, n’est-ce pas ? À présent, les prévisions de la Bundesbank ressemblent à une pochette d’un album de black métal avec 0% de croissance, 0% de sourire et 100% de serrage de dents.

Il va sans dire que l’effondrement allemand ne présage absolument rien de bon pour le reste de l’Europe, surtout pour une France quasiment en faillite.

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Commentaires66

  1. Husskarl

    « l’énergie bon marché n’existe plus, emportée par l’instabilité géopolitique. »

    Emportée par la connerie des dirigeants plutôt.

    « Et les vagues migratoires actuellement subies par l’Europe ont largement mis à mal les paradigmes ouvriers. »

    Subies ? Voulues plutôt.

    1. baretous

      Voulues bien sûr ! et programmées ! En 2000 l’ONU ne s’en cachait pas puisque parlant de « remplacement » Oulà! et bé dites donc ! Dites moi pas que c’est pas vrai ?:

      https:/ /press.un.org/fr/2000/20000320.pop713.doc.html

    1. Higgins

      À propos de Stellantis, j’ai retrouvé un vieil Auto Plus datant de 2009. J’ai regardé le prix des voitures neuves. Pour les 3008, ils ont quasiment doublé (30 000 euros le haut de gamme vs 50 000 actuellement). Bon, la voiture n’est plus exactement la même mais cette évolution des prix en dit long sur une forme d’inflation sournoise.

  2. Ryan

    Cette dégringolade est clairement voulue par les « dirigeants » notamment de l’UE..

    Magique:
    « À présent, les prévisions de la Bundesbank ressemblent à une pochette d’un album de black métal avec 0% de croissance, 0% de sourire et 100% de serrage de dents. »

  3. Blondin

    Les Allemands peuvent remercier Merkel (immigration de masse, coalition avec les Verts, aveuglement en Ukraine, etc.).
    La seule fois où Michel Rocard avait raison c’est quand il disait qu’il fallait au moins 10-15 ans pour voir les résultats concrets d’une politique ; on y est.

    Au delà de ce qui est très bien décrit par le patron, deux éléments :
    1 – Il ne faut jamais laisser les Allemands faire de la politique internationale ; ils n’y comprennent absolument rien. Le problème est que les clowns qui nous gouvernent ont rendu la parole de la France inaudible.
    2 – ça fait des décennies que les Allemands se suicident lentement avec une natalité catastrophique. Et ça, c’est quasiment irréparable.

    Deutschland ist verdammt.

    1. Aristarkke

      Peut être que l’idée de Merkel était d’enrichir le patrimoine génétique et autres allemand en important en masse de la diversité.
      Rappel : elle même n’avait pas agi en ce sens durant son temps de RDA…

    2. Higgins

      Il n’y a pas quelqu’un qui a dit que les allemands font tout dans la démesure y compris la stupidité… On en voit les effets.

      1. Pierre 82

        C’est la thèse d’Emmanuel Todd…
        Il est vrai que les Allemands sont élevés dès leur plus jeune âge dans l’idée qu’ils doivent expier éternellement pour les atrocités du moustachu.
        Les Français ont comme défaut l’idée que tout le monde doit être rigoureusement égal, et pendant ce temps-là, les Allemands pensent qu’il serait préférable qu’ils disparaissent en pénitence des péchés de leurs grands-parents.
        Est venu se greffer là-dessus l’idée vraiment ancrée chez eux que l’être humain en général est coupable de tuer toute vie sur terre.
        Ce n’est pas nouveau qu’ils sont suicidaires.
        Jusqu’ici, les vieilles générations arrivaient encore à maintenir le mythe de la Deutsche Qualität, mais il faut bien dire que ce n’est plus du tout ce que ça a été.

        Et comme ils ne font jamais les choses à moitié…

  4. Mitch

    L’Allemagne a de la marge de manoeuvre avec seulement 60% (vs son PIB) d’endettement et aura des taux raisonnables.
    La question est de savoir ce qu’elle fera avec ce pognon pour faire pivoter son économie. C’est un vrai choix stratégique qui s’offre encore à l’Allemagne. Et qui dit choix dit espoir. L’Allemagne a encore quelques cartes à jouer, alors que d’autres …

    1. Ryan

      Je ne connais pas assez l’Allemagne pour affirmer quoique ce soit mais la première question qui me vient est:

      est-ce que les Allemands et surtout la classe politique allemande ont fait le diagnostic? Veulent-ils changer de cap?

      1. Aristarkke

        Ils ont le parti AFD qui est à rebours de la tendance générale allemande et évidemment classé extrême droite, LHLPS, etc…
        Ce parti progresse sensiblement en dépit des oppositions de mauvaise foi et de vrai barrage qu’il subit.
        Sinon, comme les gouvernements sont souvent issus de coalitions politiques, les actions demeurent mièvres.

        1. atmugh

          > comme les gouvernements sont souvent issus de coalitions >politiques, les actions demeurent mièvres.

          Toute ressemblance avec par exemple la Belgique serait fortuite.

        2. Higgins

          En France, le candidat RN caracole dn tête avec 40% d’intention de vote pour 2027. Si ce chiffre augmente, comment l’oligarchie au pouvoir va-t-elle traitée ce problème ?
          Attention, je me contrefous de savoir qui décrochera la queue du Mickey mais à un peu moins de deux ans de cette échéance et compte tenu de ce qui peut être observé dans les autres pays de l’UE (dernier en date, la Moldavie), comment la baitteu immonde va-t-elle pouvoir être terrassée ?

          1. breizh

            en France, le RN est un parti socialiste comme les autres : strictement aucune rupture (voire aucune différence) et nourri au lait public.
            en Allemagne, il me semble que l’AfD est bien d’avantage disruptif.

          2. Pierre 82

            Avec Bardela, pas de risque de rupture…
            On fera comme d’hab, sauf qu’il va resserrer un peu les aides aux étrangers… s’il y arrive. Uniquement à la marge.
            Rien à espérer de la part de cette engeance.
            Ne parlons même pas de l’ex de Louis Sarkozy, l’énarque Knafo

          3. nemrod

            Boh…on va bien trouver des réserves électorales pour inverser ça.
            Ca s’est déjà vu…ils savent faire.
            Y a encore 10 % de marge.
            Le vrai problème apparaitrait si les Nazis poutino-assadiens étaient élus au premier tour.
            Et encore…

      2. Aleph

        « Est-ce que les Allemands et surtout la classe politique allemande ont fait le diagnostic? Veulent-ils changer de cap? »

        Pour l’énergie et l’industrie, je ne sais pas, mais je me rappelle que Merkel avait soufflé tous les politiciens en s’écriant à la tribune à Postam en 2010 : « L’approche consistant à dire : « Nous vivons maintenant côte à côte et nous en réjouissons » a échoué. Le concept du multiculturalisme [multikulti] a échoué, totalement échoué. »

        A partir de 2015, sans avoir eu besoin de renier ces paroles, elle a ouvert les frontières à plus d’un million de Syriens. « Wir schaffen das » – « Nous y arriverons »

    2. Higgins

      Tu as raison mais au-delà de la réelle marge budgétaire que ce pays possède, son plus gros problème reste la démographie. Et ça, il faut plus de quinze ans pour redresser la barre (la France est dans un état équivalent).

      1. breizh

        A mon avis, bien plus de quinze ans (plutôt une à deux générations). Sans compter l’effondrement spirituel et culturel.
        En revanche, pour l’énergie, un tube nordstream 2 est toujours opérationnel…

        1. bob razovski

          Ho que si ! Que l’allemagne, ce « modèle du couple franco-allemand », ce « moteur de l’ue », se pète enfin la gueule va peut-être signifier la fin dans l’horreur plutôt que l’horreur sans fin.
          La sortie par le haut est impossible. Alors, que tout s’écroule au plus vite, qu’on en finisse.

  5. Ryan

    Bon je prends un risque là, je vais défendre Contrepoint!

    Je note un changement de ligne éditoriale et il n’y a plus ce stupide avertissement en début d’article sur les opinions gnagnagna…

    Alors OK, l’ épaisseur des articles se rapproche de celle des sandwich SNCF mais bon…c’est déjà ça.

    contrepoints.org/crise-du-commerce-les-grands-groupes-ne-sont-pas-le-probleme/
    contrepoints.org/taxation-des-plus-riches-francois-ruffin/

    1. Ted92

      Je suis d’accord.
      Arrêtons de nous tirer des balles dans le pied en critiquant les rares médias libéraux. Aucun n’est parfait.
      Mais ils existent, se battent et protègent les bonnes idées. Ces médias doivent être divers car ils ne s’adressent pas à nous (déjà convaincus), mais à ceux qu’il faut convaincre. Donc ils doivent s’adapter a ce nouvel auditoire.
      Je signale un nouveau média intéressant : les électrons libres.
      A découvrir et a soutenir

    2. Dr Slump

      « Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l’auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction. »
      En bas de cet article :
      contrepoints.org/crise-du-commerce-les-grands-groupes-ne-sont-pas-le-probleme/

      Contrepoints reste soigneusement dans la ligne éditoriale décidée dans les bureaux de l’Elysée, et dès qu’un article critique l’état, le Tartuffe fait son apparition.

  6. CPB33

    paradoxalement, pendant les 2 guerres mondiales les Teutons ont été plus prodigues avec l’utilisation du gaz (ça devait coûter moins cher à l’époque !)

  7. Dr Slump

    Qu’est-ce qu’il disait déjà Makron à propos d’effondrement ?
    Ah oui, « La bête de l’évènement est là » !
    Bon, tout le monde semble d’accord pour dire que l’évènement en question se rapproche, l’effondrement, la guerre civile, la fin du Boeuf Bourguignon et la mort du petit chat. Super, formidable, allégresse ! Bassons et tubas font entendre de ténébreuses notes !

    *fatigue*

    Si quelqu’un a une bonne nouvelle, je lui paye l’apéro. Nan, je blague ! C’est pas que j’ai pas de quoi servir un apéro revigorant, c’est que personne n’a de bonne nouvelle ! Allez, bonne journée !

    1. nemrod

      Si.
      Il fait de belles journées d’Automne.
      Il y a des châtaignes et des noix en abondance.
      Des champignons aussi.
      Le regain est bon et les vaches bien grasses.
      Les sangliers ont fait de bonnes portées et les glands sont nombreux pour qu’ils passent l’hiver.
      Il va falloir apprendre à apprécier tout ça.

  8. Blondin

    Les vagues migratoires ont un effet assez hallucinant en Allemagne. Il suffit de regarder les noms sur les boîtes aux lettres dans les centres villes.
    Je vais régulièrement en Bavière depuis quelques années. Il y a encore 15 ans,
    – On pouvait laisser sa porte ouverte ; il vaut mieux éviter.
    – On voyait peu de femmes voilées ; elles sont multipliées.
    – Les rues étaient assez calmes ; la mendicité agressive est partout.
    Etc.
    Les Allemands sont pour l’instant étouffés par le politiquement correct mais de nombreux signes me font penser que ça ne va pas durer.

  9. Ted92

    L’influence sous jacente mais très réelle des (ecolos) decroissantistes commence a se faire durement sentir.
    Leurs électeurs, souvent urbains, éduqués (heum heum ..) et avides de leur petit confort (voyages, santé, bien-être, …) vont découvrir avec horreur les effets de la décroissance sur leur quotidien : moins d’emplois, des salaires plus bas, plus d’impôts, des services publics défaillants.
    Tien ! Mais on dirait qu’on y est déjà !
    Probablement la faute au turbo libéralisme. Ajoutons une taxe anti riche juste avant de manifester pour gaza (et contre les juifs) et de retourner voter pour Mélenchon.
    Désespérant !

    1. nemrod

      Quand j’en flaire qui vient m’emmerder avec sa bobologie écoconsciente , je l’envoie voir ailleurs si j’y suis…si sa batterie lui permet…sinon tant pis.
      De toute façon c’est toujours trop cher, le flacon est trop gros, ma boutique sent le gaz…bref.

  10. DoD

    Rho les clichés sur les pochettes de Black métal !
    Contrairement au genre, certains albums sont colorés.
    Je vais me faire un petit Kanonenfieber pour la peine 😉

  11. CPB33

    utilisation d’argent public au nom de l’escrologie dans notre beau pays :

    Forfait mobilités durables : ouverture de la campagne 2025
    A l’attention des agents publics

    La campagne relative au versement du forfait mobilités durables est ouverte jusqu’au 31 décembre 2025 au titre des déplacements réalisés sur l’année 2025.

    Les personnels éligibles au versement du forfait mobilités durables sont ceux ayant eu recours à l’un des moyens de transport suivant pour leurs déplacements domicile / travail effectués sur une durée minimale de 30 jours au cours de l’année 2025 :

    1. Cycle ou cycle à assistance électrique personnel,
    2. Covoiturage,
    3. Engin de déplacement personnel non thermique (trottinette électrique, gyropode…),
    4. Service de mobilité partagée de véhicules non motorisés ou à motorisation non thermique (autopartage, location cycles, trottinettes, cyclomoteur, motocyclettes…),

    Le montant annuel du forfait mobilités durables est fixé à :
    • 100 € lorsque l’utilisation du moyen de transport est comprise entre 30 et 59 jours
    • 200 € lorsque l’utilisation du moyen de transport est comprise entre 60 et 99 jours
    • 300 € lorsque l’utilisation du moyen de transport est d’au moins 100 jours.

      1. CPB33

        justement rien ! pourtant, l’usure des chaussures pourrait être prise en compte !
        j’avoue quand même que je profite moi-même d’un remboursement à 50% de frais de transport en tram !!!

  12. sam player

    Ca me fait un peu marrer ce style d’article dans lequel on regarde le malheur de son voisin, comme si ça permettait de relativiser le sien.
    Je sais bien qu’ici ce n’était pas le but mais c’est habituellement les méthodes de la presse

    1. Blondin

      La conclusion de l’article est pourtant claire : que l’Allemagne se casse la gueule n’est pas une bonne nouvelle pour nous.
      L’atterrissage va être rude.

  13. NicolasPimprenelle

    « La situation allemande est catastrophique et si vous vous contentez des médias de grand chemin français, vous ne le savez probablement pas »
    Les médias de grand chemin français n’évoquent déjà pas le cas catastrophique de la France en matière d’économie, de dette publique, de déficit public, des dépenses de fonctionnement de l’Etat, des destructions d’entreprises, etc …
    Il y a manifestement en Europe une volonté de cacher la poussière sous le tapis jusqu’à ce que le tas de poussière soit trop gros pour ne plus pouvoir le cacher.
    Lorsque la France sera mise sous tutelle du FMI, la majorité des français (ceux qui prennent leurs sources d’infos auprès des médias de grand chemin) le découvriront le jour même et seront éberlués.
    La France est déjà en faillite technique et l’Allemagne voit son économie s’effondrer ; la question est de savoir quel sera le premier domino à tomber.

  14. cherea

    comme quoi les mouvements sont assez longs à se mettre en place mais « la transition verte » d’abord mise en oeuvre en Allemagne avant d’être étendue à toute l’Europe via le « pacte vert » ce qui montre qui dirige à Bruxelles….toutes ces décisions ont été prises il y a 10-15 ans:
    1/ Fin du nucléaire
    2/ accueil massif des étrangers en 2015

  15. Cerf d

    A la fin de la deuxième guerre mondiale, les américains voulaient ramener l’Allemagne a un était préindustriel.

    Maintenant elle se débrouille toute seule.

  16. nemrod

    Autre point , l’Allemagne produit la même merde que les autres maintenant.
    La qualité allemande n’est plus qu’une légende…il n’ y a qu’à voir les bagnoles…airbags takata, fiabilité lambda…à des prix prémiums.
    Zeiss commercialise des jumelles qui sont des chinoiseries intégrales en entrée de gamme…mais c’est du vol en regard des qualités optiques .
    Les armes de chasse, passée l’effet de mode et le snobisme sont beaucoup trop chères en regard de leur qualité…pour parler de ce que je connais.
    Ca commence à se savoir.

  17. Mo.

    La seule bonne nouvelle, c’est que la chute des dominos à venir emportera Bruxelles avec. La France en a vu d’autres et en verra d’autres. Nous on va en chier, mais je préfère être pauvre et fier que un peu moins pauvre et soumis à ces co..ards.

    1. Guillaume P.

      Non, la France, c’est fini à cause de la natalité et du socialisme.
      On ne peut pas jouer pendant 50 ans à importer une Afrique qui fait 4 gosses par femme avec des Français qui en font 1.6, le pays ressemble de plus en plus à l’Afrique du Nord: république bananière, corruption rampante, insécurité, saleté, islamisme.
      Ce ne sont pas ces populations ineptes et tribales qui vont relancer la France encore libérale des 30 glorieuses de de Gaulle (état à 35% du PIB, même niveau que l’état suisse actuel contre 60% maintenant).
      .
      Économiquement, la France est dans la même situation que l’URSS de 1988: économie détruite, trappe à dette et quand la CAF va fermer, les millions d’immigrés et descendant d’immigrés ne vont pas être très contents (cf: Nahel alors que la CAF était encore ouverte).
      .
      Le tout saboté par une islamo-gauche-caviars qui va nier les problèmes, réécrire la réalité, réprimer les Nicolas et les communistes du Hamas décolonial de Mélenchon.
      .
      La seule solution : renvoi massif et immédiat de plusieurs millions de gens, après on verra pour sortir du communisme et refaire des gosses. Pourcentage de chance que ça arrive dans un pays qui a encore voté islamo-gauchiste en 2022 : 0,000000000000000001%.

  18. Blondin

    Les futurs historiens vont halluciner quand ils vont découvrir l’obstination de l’Europe à vouloir flinguer la filière automobile.
    Pour des motifs débiles (au sens propre du terme) en plus !
    Une filière d’excellence torpillée, un désastre économique et social.
    C’est déjà dramatique pour les Français, ça l’est encore plus pour les Allemands.

    1. Pierre 82

      Disons que les français ont pris leur temps pour s’effondrer.
      Les Allemands sont beaucoup plus efficaces et sont en train de combler leur retard à marche forcée.
      Ils partent certes d’une situation qui semblait saine, mais à côté de ça, ils sont dans un tel état de délabrement mental, d’une telle honte d’être ce qu’ils sont, je n’imagine même pas comment ils pourraient se redresser.
      Il faut une force vitale pour ça, et ils ne l’ont plus. Leur jeunesse est intégralement woke-écolo, et pense qu’ils sont de trop sur terre.

      De ce point de vue-là, la jeunesse française n’a pas encore atteint ce niveau.

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