Bac + 5, Orthographe – 10 : la terrible diplômosclérose française

Les études – PISA notamment – se suivent et indiquent toutes la même chose : le niveau des élèves français continue de sombrer.

Que ce soit 2007, 2010 ou plus récemment, 2023, ces colonnes ont été l’occasion de noter la contre-performance du système scolaire français sur les 20 dernières années : alors que les budgets du ministère chargé de nos chères têtes blondes n’ont cessé de croître, et que le montant consacré par élève aussi – alors même que le nombre total d’élèves, lui, diminue petit-à-petit dans le premier degré, les résultats des enfants (à l’arrivée en 6ème) et des adolescents (au sortir du collège) n’a pas cessé de dégringoler, et de le faire de plus en plus vite.

En 20 ans, le budget de l’Éducation est passé d’environ 100 milliards en 2000 à plus de 190 en 2025 : en somme, on a augmenté les moyens et surtout produit des médiocres, et ce malgré de nombreuses études (Rapport Coleman (1966), méta-analyses d’Eric Hanushek, étude du Mackinac Center ou de l’OCDE) montrant une corrélation faible entre les moyens financiers et l’efficacité d’un apprentissage.

La tendance était connue et les années passées, des articles récurrents s’inquiétaient de la présence d’étudiants à l’orthographe de plus en plus hésitante sur les bancs de facultés pour lesquelles l’écriture en français compréhensible n’est pourtant pas facultative (le Droit par exemple). Bien qu’inquiétante, cette tendance était pour le moment considérée comme marginale et ne concernant qu’une petite poignée d’individus presque analphabètes, manifestement bénéficiaires d’un baccalauréat un peu trop facile à obtenir.

Les choses sont cependant en train de tourner au vinaigre à mesure que cette proportion d’élèves illettrés croît de façon alarmante. À tel point que certains professeurs directement concernés s’en ouvrent directement dans quelques articles de presse, et pour eux, le constat est sans appel : on peut parler d’un « véritable effondrement ».

Et alors que la proportion de jeunes adultes diplômés du supérieur en France n’a cessé d’augmenter, même en prépa et avec une grosse majorité d’élèves avec une mention « très bien » ou « bien », des professeurs témoignent retrouver « des copies de six pages qui contiennent 60 à 70 fautes ». Pour ces derniers, on observe « une nette dégradation depuis trois ou quatre ans ».

Pour les professeurs concernés, la cause du mal est à chercher dans l’abandon de l’exigence de la grammaire et l’orthographe de la part des élèves : assez logiquement, comme les cycles primaires et secondaires ont renoncé à imposer une grammaire et une orthographe correctes aux élèves, ces derniers ne se donnent plus autant de mal qu’avant pour rester lisibles et compréhensibles. La disparition progressive des dictées, la réduction de la taille des devoirs écrits et l’amoindrissement de plus en plus marqué des exigences de syntaxe et de cohérence d’ensemble sont autant de facteurs qui ont favorisé un véritable laxisme orthographique et grammatical, qui s’est mué en habitude pour les élèves lorsqu’ils passent dans les études supérieures.

Le problème, c’est qu’une absence de rigueur au niveau de la forme entraîne bien souvent un amoindrissement de la rigueur au niveau du fond. Rapidement, alors que l’orthographe et la grammaire se délitaient, les raisonnements sont devenus de plus en plus simplistes, voire bateaux. Les poncifs s’enchaînent et la pensée de l’élève devient de plus en plus brouillonne. Petit à petit, par manque de vocabulaire, par manque d’exigence orthographique, par délitement grammatical, les élèves ne savent plus ni écrire, ni s’exprimer, ni même tenir un raisonnement décent.

Devant ce constat effarant, les autorités semblent vaguement comprendre qu’il va falloir se reprendre. Apparemment, cela passerait par un baccalauréat plus sévère : ainsi, pour la session 2026, les règles se durcissent en supprimant la possibilité d’un repêchage en dessous de 8 sur 20. Mieux encore, l’actuel ministre de l’éducation souhaite également que les professeurs aient des consignes d’exigence claires, avec, par exemple, la sanction de toute copie qui ne serait pas écrite de manière intelligible. Pour le ministre, une telle copie, avec « un niveau d’orthographe, de syntaxe et de grammaire absolument déplorable, ne peut pas avoir la moyenne ».

Compte tenu de la façon dont les élèves pleurnichent chaque année sur des examens trop difficiles ou trop sévères, on peut raisonnablement douter que ces nouvelles consignes seront effectivement appliquées pour la session 2026. Et donc, même si la prise de conscience est là, même si les autorités semblent vouloir aller dans la bonne direction, la distribution de diplômes en carton va probablement continuer…

Distribution d’autant moins pertinente que, dans le même temps, un nombre croissant d’entreprises renonce à utiliser les diplômes pour recruter leur personnel : pour ces dernières, il apparaît en effet qu’un poste dépend plus des compétences qu’une affaire de diplôme, et qu’un candidat, même avec des diplômes peu adaptés ou inexistants mais aux compétences démontrables est finalement plus intéressant qu’un diplômé aux compétences encore à acquérir…

Cette tendance est déjà clairement en cours outre-Atlantique, où s’accumulent les entreprises qui expliquent pivoter clairement d’un recrutement basé sur les diplômes à un recrutement basé sur les compétences : alors qu’un nombre croissant de candidats peut présenter un diplôme de l’enseignement supérieur, les entreprises comprennent que ces diplômes ne garantissent plus autant qu’avant certaines compétences minimales qu’elles recherchent et modifient leurs critères d’embauche en conséquence. Du reste, c’est maintenant une façon officielle de procéder chez certains grands noms de la tech comme Google ou Amazon qui ont leurs propres « examens » permettant d’évaluer au mieux les candidats, indépendamment de leurs diplômes.

En Europe, on note la même propension à se détacher, très progressivement, des papiers officiels produits par le système éducatif traditionnel. Un récent article de presse sur la DRH de SAP expliquait justement l’accent mis sur les compétences avant le diplôme. Sans surprise, on en voit les timides prémices en France où, là encore, certains comprennent l’importance des compétences avant tout.

la France s’apprête à vivre un douloureux paradoxe o;: celui d’un pays qui n’a jamais autant vénéré les diplômes – au point que les grandes écoles et les concours administratifs incarnent encore une forme de noblesse républicaine – tout en organisant avec autant de zèle leur dévaluation, et des millions de Français bardés de titres ronflants mais incapables de rédiger une note de service.

Fidèle à elle-même, elle tentera probablement encore un peu de restaurer la façade en rafistolant les examens et en multipliant les circulaires, sans pouvoir arrêter le mouvement de fond : dans un monde où l’on n’embauche plus des certificats mais des capacités, maintenir la fiction du diplôme magique revient à tenir debout une vitrine alors que l’arrière-boutique s’effondre.

Tôt ou tard, la France devra vivre une révolution culturelle et admettre que la compétence ne se distribue pas en fin d’année mais se construit, se vérifie, et parfois s’apprend en dehors même de l’école. Peut-être alors découvrira-t-elle qu’elle n’a jamais souffert d’un manque de talents, mais d’un excès de confiance dans ses titres et que, pour sortir de sa diplômosclérose, il lui faudra cesser de confondre diplôme et savoir-faire.

Ce sera le premier vrai test… dont la copie, cette fois, devra être lisible.

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Commentaires545

          1. Dom17

            Il y a une différence entre « à l’occasion » et faire plusieurs fautes par ligne.
            Au-delà de l’orthographe, c’est toute la maîtrise de la langue qui est en cause, et donc la faculté de penser dans cette langue.

      1. Mitch

        Je dirais qu’il y a fOte et fOte.

        Celles qui n’ont pas d’effet sur la compréhension (enveloppe vs envelope par exemple. On a bien compris de quoi il s’agissait) et celles qui rendent une phrase ou un texte illisible et/ou en change même le message.

        1. Propone

          Pour moi, encore correcteur, vous vous permettez ici une faute qui perturbe la lisibilité de votre message : « change », c’est au pluriel normalement. Mais dans des posts, cela n’a pas la même gravité que dans un rapport professionnel !

      2. Roanna

        Il est plus facile de voir les fautes des autres que les siennes, par contre il y a faute et faute.
        Les fautes d’accord sont troublantes car on se demande si celui qui a écrit a compris ce qu’il avait écrit.
        Quant aux 2 L, 1 P, 2 S… c’est une question de mémoire on l’a ou pas.

        1. Mitch

          Les fautes d’accord sont troublantes car on se demande si celui qui a écrit a compris ce qu’il avait écrit.

          Les fleurs que j’ai cueillies
          J’ai cueilli des fleurs

          Effectivement, on se demande vraiment si le celui qui ne met pas ‘es’ dans le premier cas a bien compris ce qu’il écrivait. Ca me parait être d’une évidence absolue 😀

          1. Jacques Huse de Royaumont

            « Clément Marot a ramené deux choses d’Italie, la vérole et l’accord du participe passé. Je pense que c’est le deuxième qui fait le plus de ravages ! »

            1. Mitch

              +1000 – Ca n’apporte aucune information. Donc c’est inutile. D’autant plus inutile qu’à l’oral ce n’est pas prononcé. Afuera! 😀

                1. Grosminet

                  @ La Roussettte 8 décembre 2025, 19 h 26 min
                  Il s’agissait de l’intérêt d’accorder le participe passé, pas de mettre un infinitif ou un participe. Et, effectivement, accorder le participe passé ne sert strictement à rien, vu qu’on ne peut l’accorder seulement si on sait déjà dans la phrase avec quoi il faut l’accorder.

                2. Mitch

                  @La Rousettte
                  Si j’écris:

                  Les fleurs que j’ai cueilli

                  Je fais une terrible et abominable faute et mes doigts ont tremblé en écrivant une telle horreur.

                  Maintenant merci de m’expliquer en quoi j’ai changé le sens de la phrase d’autant plus qu’à l’oral il n’y aura aucune difference.

                  D’avance merci pour vos explications (sur le sens que j’aurai pu dénaturer – pas sur la grammaire).

                    1. Mitch

                      Un bon locuteur traînera davantage sur la syllabe finale pour marquer le féminin par rapport au masculin…

                      Tu es sérieux?

                      Et autrement au niveau du sens ça change quoi? le message est different?

          2. Roanna

            Vous n’êtes pas le seul à ne rien y comprendre même GROK s’y perd.
            Voilà ce qu’il me répond:

            « Les fraises que j’ai mangées étaient délicieuses.Si on accorde mal le participe passé, on écrit par erreur :
            « Les fraises que j’ai mangé étaient délicieuses. »Dans ce cas, on comprend que c’est un homme qui a mangé les fraises (accord au masculin singulier).
            Mais avec l’accord correct « mangées », on comprend soudain que c’est une femme qui parle (le participe passé s’accorde avec « fraises », COD placé avant). »

            Quand je lui signale que c’est complètement faux il admet son erreur et donne un autre exemple:

            « Un autre exemple plus ambigu où le sens peut vraiment prêter à confusion sans accord correct : « La moitié des voix que j’ai obtenue m’a surpris. » Avec l’accord correct : « La moitié des voix que j’ai obtenues m’a surpris. » (accord avec voix, féminin pluriel → sens clair : j’ai obtenu ces voix).
            Sans accord (obtenue, singulier féminin pour accorder avec moitié par erreur) : cela pourrait faire croire que c’est la moitié qui est obtenue, changeant subtilement l’interprétation, alors que la règle exige l’accord avec le COD voix. Sans l’accord précis, le sens n’est pas immédiatement clair. »

            1. Grosminet

              @ Roanna 8 décembre 2025, 23 h 40 min
              « « Un autre exemple plus ambigu où le sens peut vraiment prêter à confusion sans accord correct : « La moitié des voix que j’ai obtenue m’a surpris. » Avec l’accord correct : « La moitié des voix que j’ai obtenues m’a surpris. » (accord avec voix, féminin pluriel → sens clair : j’ai obtenu ces voix). »
              C’est Grok qui raconte ça ? Il est tout aussi débile que son pote proutminou. Dans les deux cas le participe est accordé, et les deux formes sont correctes. Et ça change rien au sens.

              1. Higgins

                Si au contraire. J’ai jeté un coup d’œil sur le Grévisse hier soir. Dans le cas cité, c’est la deuxième écriture qui est la bonne car il est bien entendu que ce sont les voix qui sont concernées, pas la moitié. C’est assez subtil j’en conviens mais ça fait le charme d’une langue.

                1. Grosminet

                  @ Higgins 9 décembre 2025, 9 h 15 min
                  Grévisse de quel siècle ? En français contemporain les deux formes sont considérées comme correctes. Et ça ne change rien au sens.

                  1. Roanna

                    Autre exemple plus incisif toujours selon GROK, je ne me casse pas la tête pour trouver des exemples.

                    « Les filles que j’ai mises en prison étaient innocentes.

                    → accord correct : « mises » (féminin pluriel) → ce sont les filles qui ont été mises en prison, et elles étaient innocentes.Si on supprime ou change l’accord, la phrase devient :

                    Les filles que j’ai mis en prison étaient innocentes.

                    → « mis » (masculin singulier)Soudain, on comprend exactement l’inverse :
                    c’est moi (un homme) qui ai été mis en prison (par les filles ou à cause d’elles), et moi j’étais innocent.En une seule lettre (« e » et « s » en moins), on passe de :
                    « J’ai enfermé des filles qui ne méritaient pas la prison »
                    à
                    « Des filles m’ont fait jeter en prison alors que j’étais innocent. »Le sens est radicalement inversé (innocent coupable, victime bourreau) uniquement à cause de l’accord du participe passé. Sans le bon accord, on ne peut absolument pas savoir qui est le coupable et qui est la victime. »

                    1. durru

                      Comment arriver à tordre le sens des mots pour essayer d’avoir raison 😀
                      « J’ai mis », jusqu’à preuve du contraire, fournit le sujet, celui qui exécute. Faire croire qu’autre chose puisse être compris c’est du floutage d’Hegel. Mais bon, probablement ça peut passer avec les bénéficiaires les plus récents du travail d’Ed…

                    2. Pierre 82

                      On pourrait, à propos de ce blog, énoncer une sorte de corolaire de la loi de Godwin :

                      « Plus une discussion en ligne se prolonge, plus la probabilité d’y trouver une altercation sur l’accord des participes passés avec « avoir » s’approche de un ».

                    3. Roanna

                      @CPB33 9 h 59 min
                      et pas qu’un peu concernant le fait que
                      « c’est moi (un homme) qui ai été mis en prison »

                      L’IA a encore du chemin à faire toujours est-il que l’exemple n’est pas bon car il n’y a pas moyen de l’écrire autrement que sous la forme « Les filles que j’ai mises en prison étaient innocentes. »
                      Dans l’autre cas on voit bien qu’il y a un problème et que ça pose la question de la compréhension.

                1. Mitch

                  De ce que j’en comprends la discussion n’est pas l’accord du participe (qui est une conséquence), mais est ce que ‘la moitié des voix’ est une forme singulière ou plurielle. C’est ca?

                  Si le Français fonctionne comme l’Anglais pour ce genre de chose (il me semble que c’est le cas mais je peux me tromper), le verbe s’accorde avec le nom ‘votes’ et non avec ‘la moitié’, donc c’est du pluriel et le participe est féminin-pluriel (c’est une conséquence). Si le Français suit la même règle que l’Anglais, il n’y qu’une forme correcte et c’est:  »La moitié des voix que j’ai obtenueS m’a surpris. » . J’ai bon?

                    1. Roanna

                      Bien sûr, sauf qu’on ne parle plus de la même chose, c’est précisément le problème et visiblement il y a beaucoup de gens ici qui n’en sont pas conscients.

                      Ferait-ils partie du groupe de 1978 évoqué un peu plus bas encore en phase de validation car il contient un lien vers le web que j’ai occulté.

                  1. Higgins

                    Dans notre cas, du moins celui que j’évoque, on parle de voix (féminin pluriel) et non de votes (masculin pluriel) mais sinon, c’est bien l’esprit.

                    1. Mitch

                      Les filles que j’ai mis en prison étaient innocentes.

                      Je peine à comprendre comment cette phrase peut vouloir dire que des filles m’ont fait jeter en prison alors que j’étais innocent. Je suis le seul?

                      Lors d’un jeu TV, j’aurai dit que cette forme est incorrecte et la fomme correcte était ‘mises’ – J’aurai sans doute perdu 😀

                2. Roanna

                  @durru 10 h 01 min
                  J’imagine aisément que vous pourriez faire partie du groupe de 1999 ou légèrement avant

                  « ENSEIGNEMENT 1960
                  – Un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 F.
                  – Ses frais de production s’élèvent aux 4/5 du prix de vente.
                  – Quel est son bénéfice ?

                  ENSEIGNEMENT 1970
                  – Un paysan vend un sac de pommes de terre pour 100 F.
                  – Ses frais de production s’élèvent aux 4/5 du prix de vente, c’est-à-dire 80 F.
                  – Quel est son bénéfice ?

                  ENSEIGNEMENT  » MATH MODERNES  » de 1975
                  – Un paysan échange un ensemble  » P  » de pommes de terre, contre un ensemble  » M  » de pièces de monnaies.
                  – Le cardinal de l’ensemble  » M  » est égal à 100 et chaque élément sigma de  » M  » vaut 1 F.
                  – Dessines 100 gros points représentant les éléments de l’ensemble  » M « .
                  – L’ensemble  » F  » des frais de production comprend 20 gros points de moins que l’ensemble  » M « .
                  – Représentes  » F  » comme un sous-ensemble de  » F  » et donne la réponse à la question : quel est le cardinal de l’ensemble  » B  » des bénéfices.
                  – Dessines  » B  » en rouge.

                  ENSEIGNEMENT RENOVE 1978
                  – Un agriculteur vend un sac de pommes de terre pour 100 F.
                  – Les frais de production s’élévent à 80 F.
                  – Le bénéfice est de 20 F.
                  – Devoir : soulignes les mots  » pommes de terre  » et discutes-en avec ton voisin.

                  ENSEIGNEMENT REFORME 1981
                  – Un péizan kapitalist privilégié sanrichi injusteman de 20 F sue un sac de patat.
                  – Analiz le tekste er recherch lé fôte de contenu de gramère d’ortograf de ponktuassion et ansuite di se ke tu panse de cête -maniaire de sanrichir.

                  ENSEIGNEMENT ASSISTE PAR ORDINATEUR 1999
                  – Un producteur de l’espace virtuel www consulte en dial-up, une data bank qui display le day-rate de la patate.
                  – Il se load à l’aide de son soft sécurisé et détermine le cash-flow sur écran à matrice active haute résolution.
                  – Dessines avec ta souris le contour vectoriel du sac de pommes de terre, donnes lui une texture et un 3D.
                  – Puis logues-toi sur le réseau http://www.world potatoe, par l’URL htpp://www.BoursOpotatoe.com code StS, et suis les indications du menu.
                  – Plot le graphe de la cote de la patate, en chandelier japonais sur ton imprimante Postscript laser color.
                  – Donnes les codes Sicovam des warrants et rêverses de la patate.
                  – Donnes la corrélation avec Wall Street US Bluepotatoe.

                  ENSEIGNEMENT DE L’AN 2001
                  – Qu’est-ce qu’un paysan ?

                  ENSEIGNEMENT DE 2010
                  – Qu’est-ce que l’enseignement

                  1. Pheldge

                    « Dessines 100 », « Représentes » F « , « soulignes les mots », puis « logues-toi », ça pique les yeux …
                    Rappel : Impératif présent
                    dai.ly/x82l0zq

                3. Grosminet

                  @ Roanna 9 décembre 2025, 9 h 40 min
                  « Malheureusement, si, ça change le sens et ne pas le comprendre pose un gros lapin. »
                  Non. Que la moitié des voix soit accordée ou que la moitié des voix soient accordées ne change rien au sens : la moitié des voix ça reste la moitié des voix.

                    1. Grosminet

                      @ Roanna 9 décembre 2025, 11 h 27 min
                      « Vous devriez postuler à l’académie française »
                      J’ai aucune chance d’être admis, j’ai pas l’esprit assez tordu.

      3. Christian

        Personne n’est parfait, mais l’objectif n’est-il pas d’en faire le moins possible? Il me semble que nous sommes tombés bien en dessous du niveau nécessaire pour que les français puissent au minimum se comprendre dans leur propre langue ce qui est grave! ( enfin ce n’est que mon avis!)

          1. Pheldge

            Mi kompran dotan myeu ke sé l’ékritir nou anserve pou nout kreyol la Rényon é kom Mélenchon ek Chikirou ydi, lo fransé li lé devni in kreyol 😉

  1. Aristarkke

    « la contre-performance du système scolaire français sur les 20 dernières années »
    A l’inverse de votre blog, Mgr de Cèze !
    Lui progresse !

    1. Mitch

      La contre performance est bien antérieure à ces 20 dernières années. Mais bon, Mr Boomer s’auto persuade qu’avant c’était très largement mieux et que les djeuns sont à présent de sombres crétins (mais lui non).

      Pour avoir fait plusieurs systèmes scolaires et pouvoir comparer, ca merde sévère depuis bien plus longtemps que 20 ans.

      Il y a 20 ans, il n’y avait pas de thermomètre, donc la fièvre n’existait pas.

      1. Dom17

        Tout à fait, mais le mal s’est aggravé depuis la réforme Jospin qui fixait comme objectif le bien-être des élèves.
        Déni de réalité de la gauche: personne ne progresse sans effort et donc, sans une certaine contrainte.

        1. Aristarkke

          Il y a un fils de…, nommé Matthieu Slama, qui pérore dans le poste (Tm Georges M.) sur ce thème que le bien-être estudiantin passé avant la compréhension…
          x.com/mathieuslama/status/1997244031651496404?

      2. Grosminet

        @ Mitch 8 décembre 2025, 10 h 35 min
        « Mais bon, Mr Boomer s’auto persuade qu’avant c’était très largement mieux et que les djeuns sont à présent de sombres crétins »
        Le fait est que M. Boomer se démerde autrement mieux en grammaire et en orthographe que M. Z, y’a pas photo. En économie, par contre, y’en a pas un pour rattraper l’autre.

        1. Mitch

          Mr Boomer ne sait pas lire le mode d’emploi de sa cafetière s’il n’est pas écrit en français. Ce n’est pas non plus comme si Mr Z était bien meilleur mais il arrivera à se faire un café même dans la douleur. Je ne parle même pas des compétences de base en informatique ou Mr Boomer regarde un laptop comme une poule regarde une centrale nucléaire. Bref les connaissances ont évolué avec les besoins mais quand Mr Boomer croit qu’il est un dieu parce qu’il a fait du Latin ou du Grec ancien mais regarde son petit fils comme un crétin, mais en l’appelant pour lui démerder des problèmes de laptop, ça me fait doucement rire.

                1. Mitch

                  Je ne demande qu’à changer. Cependant, les gens qui sortent de ce sérail ne m’y incitent pas. Ils ne sont souvent pas impressionnants mais sont persuadés d’être des génies et que le moule a été cassé après eux. Il y a beaucoup d’arrogance et le Latin/Grec est un des symboles de cette arrogance. On en croise même parfois (un) en ces lieux 😉

                  1. Pheldge

                    Mitch le Latin est l’origine commune des langues romanes, son apprentissage n’est pas indispensable, mais il aide à comprendre l’origine des mots, et c’est grâce à lui que tu peux assez facilement apprendre ces langues.

          1. Grosminet

            @ Mitch 8 décembre 2025, 18 h 25 min
            « Bref les connaissances ont évolué avec les besoins »
            Bien sûr. Va t’en trouver un Z qui sait te réparer un moteur de tondeuse, ou qui au moins connaît le principe de fonctionnement du moteur à explosion…

            1. Grosminet

              @ Grosminet 8 décembre 2025, 19 h 25 min
              Ah si, le Z va chercher un tuto sur YouTube. Ça donne des résultats assez comiques les bricoleurs (Z ou autres) qui se croient capables de tout grâce à YouTube tout en ne comprenant que dalle à ce qu’ils entreprennent.

              1. Mitch

                Oui mais ils essaient. Se planter n’est absolument pas un problème. Ca fait même parti intégrante de l’apprentissage. Quand tu a appris à marcher tu t’es cassé la gueule, non? tu t’es relevé et tu es reparti.

      3. Pheldge

        « Mr Boomer s’auto persuade qu’avant c’était très largement mieux … » oui, au point qu’il en fait des billets depuis 20 ans même, dont celui que tu commentes, à croire que tu ne l’as pas lu … 😀
        Mitch, fais attention à ce que tu écris, l’excommunication te pend au nez avec de pareilles affirmations pleines d’ingratitude, y’en a des qui apprécient très moyennement d’être appelés « Mr Boomer » 😉

  2. Aristarkke

    Mon gendre et sa fille, tous deux profs ednat (inutile de m’accabler, les enfants finissent toujours par vous échapper pour mal tourner, certaines fois) me disent depuis des années qu’ils ne sont plus autorisés à correcter façon old school, tellement un carnage sur les copies, ce serait : allusion à l’encre rouge qui en dégoulinerait ! Qu’alliez vous penser d’autre ?

            1. Grosminet

              @ Astazou 8 décembre 2025, 14 h 34 min
              « cétÈ fÈ essequeprÈ »
              Trois fautes d’accents dans la même phrase, et ça se permet de pérorer à propos du niveau déplorable en orthographe de notre belle jeunesse… Pfiouu…

              1. Astazou

                Je disconviens courtoisement. Dans mes Pyrénées natales, ça se prononce comme ça, sauf le essequepré qui est franchement caricatural 😀

    1. Dom17

      Je confirme. Ma nièce, ayant corrigé « à l’ancienne » des copies de bac (en anglais) a reçu illico un coup de fil lui expliquant qu’en anglais, il fallait mettre au moins 12…

  3. Mitch

    alors que les budgets du ministère chargé de nos chères têtes blondes n’ont cessé de croître, et que le montant consacré par élève aussi

    Je ne pense pas que les budgets AUX ELEVES ai augmenté de façon impressionnante (mais à vérifier). Pour le montant par élève c’est un des plus faible des pays de l’OCDE une fois la part des retraites du personnel de l’EdNat déduite. On notera que ce budget est à l’image du reste: une mascarade comptable qui permet de masquer le puit sans fond et la Ponzi des retraites et la priorité donnée aux gars en pantoufles devant la Pravda qui se sont tirés en vacances à 55 ans aux frais des autres plutôt qu’à l’avenir.

      1. Blondin

        Etant marié à une prof, je plussoie.
        Outre les retraités, ne pas oublier non plus, les armées invraisemblables de gens payés à autre chose qu’enseigner.
        Exemple assez ancien : Pour la Suède 7 professeurs pour un administratif, 3 pour 1 en France

          1. Dom17

            Le pire, ce sont les administratifs qui expliquent aux profs comment faire leur métier.
            Un peu comme les gestionnaires des hôpitaux expliquent aux médecins comment ils doivent soigner pour que le budget de l’hôpital tienne la route.
            L’avantage des administratifs déconnectés du terrain, c’est qu’ils sont d’obéissants serviteurs de l’Etat. Avec une armée de tyranneaux pareille, le tyran peut dormir tranquille (cf. La Boétie)

        1. cherea

          récemment j’étais à un salon sur les tech et l’éducation.
          Il y avait une table ronde: l’intitulé des postes des types de l’éducation nationale relevait de la blague avec du « référent » « inclusivité » et du « Vice-président »…rien que cela faisait rire…

        2. Grosminet

          @ Blondin 8 décembre 2025, 9 h 28 min
          « Pour la Suède 7 professeurs pour un administratif, 3 pour 1 en France »
          Et c’est pas spécifique à l’ednat, dans le secteur de la santé par exemple c’est pareil.

      1. Gaston

        Quelle importance…
        Les enfants des Bretons se sont mis au français dès lors qu’ils voyaient bien que cela fonctionnerait pour avoir un avenir. Et leurs parents ne parlaient pas tous ou pas bien français. Cf. Pierre Jakez Elias.

        1. Dom17

          Aucune importance en effet. Question de méthode. L’exemple de l’association Espérance banlieues montre qu’il est possible d’avoir de bons résultats en Français avec des enfants d’origine étrangère.
          Les dirigeants de cette association expliquent qu’il n’y a pas d’autre solution que le hors contrat pour y parvenir.
          Moralité: si on laissait aux enseignants davantage de liberté sur leurs méthodes, les résultats seraient sans doute meilleurs.

          1. Dom17

            Par exemple, j’ai eu l’occasion de regarder certaines méthodes d’apprentissage de la lecture auxquelles visiblement, les instituteurs ne peuvent pas déroger.
            Déjà, ces méthodes sont qualifiées de « syllabiques » alors qu’elles sont en partie globales. Comprendre que les enfants sont amenés à mémoriser un grand nombre de mots avant qu’ils sachent les lire.
            De plus, on dirait que tout est fait pour entraîner des confusions. Par exemple, l’apprentissage de la lettre « r » met sur la même leçon « ra » et « ar ». L’apprentissage du « d » et du « b » se fait quasiment en même temps. C’est évidemment contraire à toutes les méthodes syllabiques classiques. Soit ceux qui ont conçu ces méthodes n’ont jamais appris à lire à un enfant, soit ils le font exprès, mus par je ne sais quelle idéologie.

            Le programme avance à marche forcée en négligeant les dictées précoces (codage inverse de l’oral vers l’écrit), à savoir des dictées de lettres, puis de syllabes. Il n’y a pas assez d’écriture et quasiment pas de copie (pourtant excellent exercice).

            Bref il s’agit de se satisfaire d’un apprentissage rapide mais fragile de la lecture. Le reste suit. Les textes et les livres sont d’une indigence terrifiante quand ils ne comportent pas des fautes…
            Et la France a le taux de dyslexiques le plus élevé de l’UE…

            1. Mitch

              Et la France a le taux de dyslexiques le plus élevé de l’UE

              C’est lié à la langue, pas à l’enseignement. Français et Anglais sont les langues qui génèrent le plus de dyslexiques. L’Italien et l’Allemand en génèrent très très largement moins. Quand on se penche sur les prononciations de ces 2 langues et leur transcription à l’écrit on comprend pourquoi. C’est simplement un carnage.

              1. Cerf d

                @Mitch,

                C’est en partie lié à la langue mais à langue égale, il y a plus de dyslexiques chez ceux qui ont appris à lire avec une méthode (semi-)globale.

                    1. Pheldge

                      désolé Mitch, on t’explique que c’était mieux avant que du temps de l’apprentissage de la lecture avec la méthode syllabique, il n’y avait quasiment pas de dyslexiques, et que donc la corrélation entre le passage à la méthode globale et la dyslexie est forte, et toi tu continues à nier cette évidence, en allant chercher des causes ailleurs …

              2. Grosminet

                @ Mitch 8 décembre 2025, 14 h 41 min
                +1
                C’est on ne peut plus logique, moins ça s’écrit comme ça se prononce et plus tu sais pas comment l’écrire 😉 je me demande d’ailleurs si derrière tout ça il n’y a pas un fond de bonne vieille rivalité franco-britannique à celui qui aura l’orthographe la plus merdique « sophistiquée »

              3. HANLET

                C’est bizarre, mais quand j’ai appris à lire (B+A = ba), bien avant la méthode globale, tout la classe savait lire à Noël, et… la dyslexie n’existait pas ! Apparemment, les orthophonistes ont fait fortune grâce à une pathologie fabriquée de toutes pièces.

                  1. Pheldge

                    vous n’y connaissez rien, le monsieur plus haut il vous explique avec autorité que c’est lié à la langue, pas à l’enseignement !

                    1. Mitch

                      Philou t’es lourd, vraiment. Déjà, tu remarqueras que je n’ai strictement rien dit sur les méthodes d’apprentissage. Pour être franc, je ne sais même pas comment j’ai appris. Vraiment aucune idée. Sans doute y a t-il un facteur aggravant lié à la méthode si toi et d’autres le disent. Maintenant si tu te penches sur les chiffres tu verras que la langue est déterminante et comme l’écrit GM c’est parfaitement logique quand tu prononces différemment de ce que tu écris. Tes remarques sur la détestation sont à coté de la plaque et tu remarqueras que j’ai mis l’Anglais dans le même sac que le Français (et sous certains aspects l’Anglais est pire puisque il n’y a pas d’aide à la prononciation que sont les accents).

                    2. Pheldge

                      Mitch, je t’entends bien, il n’empêche qu’en France avant la méthode globale il n’y avait quasiment pas de dyslexiques. Aujourd’hui, il y en a plein et même dans mon coin perdu des hauts de l’île, il y a une orthophoniste qui est débordée …

                    3. Mitch

                      Philou, l’orthophoniste débordée ne veut pas dire qu’il y a plus de dyslexiques. Tout comme le fait qu’avant le recours à l’orthophoniste était marginal ne veut pas dire qu’il y en avait moins.

                      Je ne dis pas que tu as tord, je dis juste qu’avant on s’en branlait royalement et qu’à présent le moindre cheveu sur la langue ou des ‘ce’, qui sont prononcés ‘che’ mène un marmot direct à l’orthophoniste sans attendre qu’il se corrige. Les enseignants du primaire sont de véritables fous furieux qui te font signer des contrats (je ne déconne pas c’est ce qui est arrivé pour mon fils). Le curseur est passé à l’autre extrême.

                      Maintenant, encore une fois je ne nie pas le facteur aggravant d’une méthode plutôt qu’une autre. Je constate aussi qu’en RSA les anglophones natifs étaient largement plus touchés par la dyslexie que les natifs Afrikaans (c’était assez massif). C’est juste un fait, et je précise qu’il n’y avait pas de débat sur les méthodes d’apprentissages.

          2. Grosminet

            @ Dom17 8 décembre 2025, 13 h 42 min
            « Moralité: si on laissait aux enseignants davantage de liberté sur leurs méthodes, les résultats seraient sans doute meilleurs. »
            Davantage de liberté ? En France ? Mouhouhouwahawarf.

        2. Higgins

          Sous la troisième république, et très probablement au début de la quatrième, il y a eu une guerre sévère contre les parlers ou langues locales. Ils ou elles étaient interdites de citer au sein des écoles avec des sanctions à la clé. Par exemple, celui ou celle surpris à parler patois ou la langue locale récupérait un objet style gros caillou et il devait le refiler s’il surprenait un autre élève en train de commettre le délit. En fin de journée, celui qui avait l’objet sur lui était puni par l’enseignant. Pour le pouvoir central et afin de construire le nouveau citoyen, il fallait éradiquer ces langues issues d’un passé archaïque.

          1. Mitch

            au début de la quatrième

            Au début car la bataille a été gagné assez vite (merci mongénéral). Il y a eu une vrai volonté d’éradiquer les langues autres que le Français et c’est paradoxalement l’Europe qui a sauvé ce qu’il restait (pas grand chose à sauver). Si au moins, ces langues avaient été remplacées par d’autres langues contemporaines à la rigueur. Mais non, elles ont été remplacé par le néant.

            1. Cerf d

              La radio et la TV on aussi joué un rôle.
              Alors qu’on parlait français à l’école et sa langue régionale à la maison, la radio puis la TV ont fait rentrer le français dans le cercle familial.

                1. Mitch

                  Oui, la TV/Radio a joué un rôle mais on peut très bien avoir des chaines de TV/Radio dans une langue et en parler une autre (voire DES autreS) à la maison. Garantie sur facture, cela n’a rien d’exceptionnel 😉

                  70% de la population mondiale est bilingue (les estimations oscillent entre +50% et 75%) . L’exception c’est de ne pas l’être. Il faut bien avoir conscience de ça (en France c’est difficile).

                  1. Grosminet

                    @ Mitch 8 décembre 2025, 16 h 32 min
                    « 70% de la population mondiale est bilingue »
                    J’aimerais bien savoir d’où ça sort, ça me paraît énorme.

                    1. Mitch

                      43% of the world’s population speaks two languages fluently.
                      17% speak three or more languages, meaning around 60% of people globally are multilingual.
                      (Source: ethnologue.com)

                      ==================================

                      Luxembourg, Switzerland, Belgium: Over 70% bilingual rates.
                      India, Singapore, Philippines: 50–70% bilingualism.
                      Africa: Ranges from 40% to over 80% in some regions.
                      United States: About 20–25% speak a second language at home.
                      (Source: worldatlas.com)

                      ====================================

                      At least half of the global population is bilingual or multilingual.
                      Broader definitions (including conversational ability) push the figure up to 60–75% worldwide.
                      (Source: babbel.com)

                      ========================================

                      At least half of the global population is bilingual. In many parts of the world, speaking two or more languages is more common than just speaking one

                      preply.com/en/blog/bilingualism-statistics/

                      ========================================
                      current research indicates approximately 43% of people globally speak two languages fluently, with an additional 17% speaking three or more languages.

                      This means that a substantial 60% of the world’s population can communicate in multiple languages—a remarkable testament to human linguistic adaptability.

                      kylian.ai/blog/en/bilingualism-statistics

                      ==============================================

                      Les chiffres varient ente +50% et +75% selon les estimations et surtout la définition du bilinguisme. Globalement on est autour des 70%.

                      Parmi les langues, parfois l’une des 2, voire les 2 sont très peu parlées.

                      Des pays comme l’Inde où le bilinguisme est omniprésent font grimper le curseur.

                      En Europe on est autour de 55% de bilingue.

                    1. Mitch

                      Oui c’est un des trucs qui marche plutôt pas mal chez Ed 😀 .

                      Et pour ceux qui le sont (ou quasi) comme le fiston, ils se font plomber car ils ne pensent pas bien.

                      Le fiston s’est pris des branlées mémorables (des 5 et des 6) sur des sujets comme le Foot féminin ou les Yachts et la pollution. Commentaire de synthèse du prof qui ne se cachait même pas:  »tu t’exprimes très bien mais tes idées ne méritent pas la moyenne ». A pleurer!

                    2. gelato29

                      Connaissant bien la Belgique et les belges, ce score de 70% de « bilinguisme » a peut être existé mais ça date des années 60…

                    3. Grosminet

                      @ Higgins 8 décembre 2025, 17 h 23 min
                      « En France, c’est interdit d’être bilingue. L’EdNat s’y emploie avec succès »
                      Objection votre honneur, en France les bilingues africano-francophones (enfin, francophones, faut le dire vite dans certains cas) sont très bien accueillis et choyés par l’état.
                      D’ailleurs, en regardant les chiffres de l’ami Mitch, qui me paraissaient gros, y’en a un qui m’a mis la puce à l’oreille : « United States: About 20–25% speak a second language at home. »
                      Qui parlent une deuxième langue à la maison, c’est à dire de l’immigré récent et/ou communautarisé. Vu comme ça, je comprends mieux le 55% de bilingues en Europe. Parmi eux, combien de souchiens ?

                    4. Higgins

                      Et elle a raison de lutter contre le bilinguisme. Ça fait baisser le niveau qui n’est déjà pas haut : leparisien.fr/val-d-oise-95/cela-saggrave-dannee-en-annee-face-aux-faibles-resultats-du-brevet-6-colleges-de-sarcelles-se-mobilisent-04-12-2025-C6AJMLUMMRFQBC4I7FPVK3HY7A.php

                      Je ne mets pas de smiley.

                    5. Pierre 82

                      @Higgins 8 décembre 2025, 20 h 23 min

                      Ce #mankdemoyens, c’est vraiment une calamité.
                      Voilà à quoi pourrait servir une bonne petite taxe sur les plus riches.

                  2. Laurent a LA

                    Luxembourg, Suisse, Singapour, ca ne fait pas beaucoup de monde.
                    Le chiffre monte fort sans doute a cause de l’Inde et de la Chine, deux grands pays ayant une multitude de languages locaux et une langue commune imposee (Mandarin pour la Chine, Anglais pour l’Inde)

                    1. Mitch

                      @Laurent
                      Oui, et je dirais même remarque en Afrique. Mais ce n’est pas le sujet.

                      Autrement il y avait aussi des pays qui avait des multitudes de languages dit locaux ou régionaux, mais bon … voilà.

                      On notera que même la Chine, modèle de liberté, n’a pas réussit à tuer ses langues régionales. Par contre d’autres …

          2. Gaston

            Oui, la queue du renard en Bretagne.
            Il était inscrit en haut du tableau ‘Il est interdit d’uriner, de cracher par terre et de parler breton’.

        3. Aristarkke

          Ça, c’était mieux avant. Maintenant, les petits bretons de souche se mettent au sabir maghrebo-frangliche…
          Je ne sais pas si ça donnera un résultat convenable.

    1. Theo31

      La gestion de l’Ednat est pire qu’ubuesque. On embauche des contractuels alors que des TZR sont payés a glander à la maison.

      On rappelle que l’embauche de fonctionnaires n’a pas pour objectif de délivrer un meilleur service mais d’avoir des bons électeurs le dimanche des putes.

      1. Mitch

        Les profs qui merdent sévères sont envoyés en formation pour préparer l’agrégation pour s’en débarrasser pendant … 1 an. Cette formation devrait en toute logique être réservée aux profs méritant. Autre façon de s’en débarrasser: les coller à la retraite des mois et mois avant … mais payé avec le pognon de Nico bien sur.

    2. Gaston

      J’allais répondre plus bas et j’ai vu votre remarque.
      En effet + 90% en 25 ans ça ne fait jamais que 2,6% par an en moyenne.
      Pas choquant à priori, sauf si on rapporte cela à l’élève
      Et là ça cogne (www.education.gouv.fr/series-chronologiques-de-donnees-statistiques-sur-le-systeme-educatif-12530 voir « La dépense d’éducation par élève ou étudiant par niveau d’enseignement »)

      1er degré moyenne par an +1,35%
      2ème degré moyenne par an +0,27%
      Supérieur moyenne par an +0,23%
      Où va le pognon ?

      1. Mitch

        Dans les retraites aux personnels de chez Ed (retraites qui sont intégrées au budget de Ed) et dans l’administratif. Bref deux des plus efficaces pompes à fric que sont les retraites et l’administratif. Rien de nouveau

  4. Ryan

    Tout mon respect pour le néo-diplômé de la première photo: la lucidité même au milieu des moutons!

    Pour le fond de l’article: certains notent une nette aggravation depuis 3 ou 4 ans. Hummm, humm….je rappelle qu’il y a 4-5 ans, les clowns à roulettes en poste, ont fermé les écoles puis ont instauré les cours à distances puis requis le masque à l’école pendant plusieurs mois. N’est-ce pas la recette magique pour l’echec?

  5. Aristarkke

    « poste dépend plus des compétenceS qu’une affaire de diplôme »
    Là, Mgr, je me dois d’être rigoureux pour rester en phase avec le thème…
    Et que dire de la vignette montrant que vos bébés communistes oeuvrant dans vos ergastules ont été recrutés un peu légèrement ?
    Mélusîîîînnneu

    1. Aristarkke

      Je précise : fritte existe mais pas du tout dans l’acception d’un morceau de patate sortant d’un bain de friture…
      Fritte => soumettre une substance à une très forte chaleur qui provoque un début de vitrification…
      Bon, appliquée à la patate, une telle cuisson nécessiterait une dentition digne de celle de Shark dans « un espion qui m’aimait » ou « moonracker »…

      1. Pheldge

        ayons -t- une pensée pour le regretté sam † aurait certainement évoqué le frittage de soupapes, procédé de fabrication de la métallurgie des poudres … 😉

  6. Aleph

    Super billet.

    Qu’y a-t-il de commun entre ces ministres qui se sont succédé : Jean‑Michel Blanquer ; Pap Ndiaye ; Gabriel Attal ; Amélie Oudéa‑Castéra ; Nicole Belloubet ; Anne Genetet ; Edouard Geffray ?

    Réponse : Edouard Geffray, qui était à la tête du deep state de la rue de Grenelle, tout ce temps-là, tandis que les ministres passaient. S’il est désormais ministre lui-même, c’est que Macron n’a plus personne à nommer.

    Il n’y a aucune prise de conscience de ce mauvais apparatchik sans échine, mais un n-ième enfumage, un positionnement ‘marketing’ avec quelques mesurettes (du type Blanquer = enfin un gars sérieux qui revient aux fondamentaux, etc.), et c’est tout. Par ailleurs, il est trop lié aux Fossoyeurs Malfaisants.

    Enfin, je m’étonne toujours que les Macron, avec l’une qui est prof, n’ont absolument aucune idée sur la question, que ce soit pour porter un constat ou envisager des actions.

      1. Blondin

        Parabole :

        Un prof demande à ses élèves : « qui a cassé le vase de Soissons ? »
        Mouloud s’écrie « c’est pas moi M’sieu », Benoît renchérit « oh l’autre c’est pas moi non plus », Shirley rajoute « allez vas-y, c’est toujours de notre faute ».
        Le prof, effondré, en parle à son directeur : »il faut faire quelque chose, un tel manque de culture ne peut pas durer ».
        Le directeur rédige un rapport à l’inspection.
        Miraculeusement, celui-ci arrive au Ministre. Qui décide de se rendre dans l’école.
        Il discute avec les élèves, avec le prof.
        A la fin de la visite, il donne discrètement deux billets de 50 au prof et lui chuchote « allez, 100 balles pour racheter le vase et on arrête de parler de cette histoire »

        1. Higgins

          Dans un style comparable :
          Pourquoi Louis Sarkozy se présente-t-il à Menton pour les municipales ?
          Parce que pour le Cerveau, ce n’était pas possible !!!

    1. QuisesouvientdesHommes

      1) la catastrophe n’a pas commencé avec Macron mais sous Giscard comme pour tout le reste, n’a fait qu’empirer sous Mitterand avec la volonté affichée d’avoir 80% de bacheliers et le délitement s’est accéléré au fil du temps, l’ignorance étant désormais la règle au sein même du corps enseignant.
      2) les profs ne sont pas les moins acharnés pour tout casser : l’un de mes fils a eu droit à une prof qui refusait de faire des dictées car, textuellement, « ça ne sert à rien »!!! De ce point de vue, l’absence de réaction de Macron et consort n’est même pas surprenante…

      1. Aleph

        Ben moi, j’ai été prof et j’ai dû batailler pour faire des dictées… contre les collègues et l’administration sans pouvoir pédagogique. Comme ils me disaient que c’était trop dur, je leur ai montré d’où je tirais mes textes : des dictées que j’avais moi-même écrites quand j’étais une classe au-dessous des élèves en question. Eh eh, ça sert de garder ses cahiers et classeurs.

      2. Higgins

        Ce mieux est très particulier. Un très bon copain, hélas décédé, avait entamé sur le tard une carrière d’enseignant en technologie. Ingénieur de formation, il fourmillait d’idées assez pédagogiques. Il était effaré de l’état de soumission de la plupart de ses collègues face à l’administration soviétique de l’EdNat. À chaque idée qu’il leur soumettait, la grande majorité lui répondait qu’il n’avait pas le droit, que c’était interdit ou autres excuses. Il passait outre généralement et avait une cote d’enfer avec les élèves qui l’appréciaient. Lorsqu’il est tombé gravement malade, cancer foudroyant dû au vaxxin, il a reçu des témoignages extrêmement touchants de leur part.

        1. QuisesouvientdesHommes

          Nombre de profs manquent aussi d’imagination et de de créativité. Encore un exemple personnel : cette maîtresse de primaire à qui je demandais pourquoi elle ne faisait que très peu de grammaire et de dictée et qui me répondit qu’elle n’avait pas le temps car le programme était chargé en histoire, activités d’éveil et autres matières inutiles à cet âge. Quand je lui ai dit qu’elle pouvait aussi faire des dictées sur Louis XIV, les grandes découvertes ou le temps des cathédrales ce qui lui permettrait de cumuler deux enseignement en un , elle m’a regardé et n’a pas su quoi répondre et s’est bien gardé de le faire…

              1. Grosminet

                @ Pheldge 9 décembre 2025, 10 h 35 min
                N’empêche que ça commence à devenir inquiétant. J’ai pas souvenir depuis une douzaine d’années de l’avoir vu absent si longtemps.

                  1. Pierre 82

                    Il est pas présent sous une autre appellation ? Il est coutumier de ce genre de changements…
                    Peut-être nous observe-t-il …

                    Euh, à la réflexion, non, ce n’est pas possible, il serait incapable de lire tant de conneries sans réagir.

                    1. Grosminet

                      @ Pierre 82 9 décembre 2025, 17 h 55 min
                      « il serait incapable de lire tant de conneries sans réagir »
                      Sauf s’il lui est arrivé malheur… y’a pas de connexion internet dans l’au-delà, faut passer par VR.

                  2. Pheldge

                    faudrait que MCA aille aux nouvelles, avec diplomatie si possible, vu qu’il a les coordonnées de la plupart d’entre nous … bon, y’a aussi le ministère et la DGSI – ils ont toutes les coordonnées, sauf les miennes – 😉

                    1. Grosminet

                      @ Pheldge 9 décembre 2025, 18 h 24 min
                      « faudrait que MCA aille aux nouvelles »
                      Ou sa sainte patronnitude, logiquement il a forcément son adresse mail récente…

                    2. Pheldge

                      impudent, comment oses-tu ? Sa Sainteté s’occupe de la marche du monde, et est au dessus de ces basses considérations ! non, c’est à MCA, enfin, si on le trouve, et selon son état d’ébriété … 😉

      3. Mitch

        La catastrophe est bien antérieure aux années 70. Je dirais 46 très précisément, lorsque cette cochonnerie d’état communiste a mis la main sur Ed.

        Ce qui est absolument fascinant c’est de constater que les gens datent la catastrophe juste après qu’ils soient sortis de chez Ed 😀

        En somme,  »j’ai été très bien formé, j’ai un super niveau, car de mon temps Ed fonctionnait, et du jour ou j’en suis sortis, ben devinez quoi? la catastrophe est arrivée ».

        Incapable d’intégrer une demi seconde que l’enseignement de Ed était déjà bien pourri quand vous y étiez.

        Ce qui était pratique c’est qu’il n’y avait pas de thermomètre PISA. Pas de thermomètre, pas de fièvre. Simple.

        1. Higgins

          Oui et non. Le début de la grosse catastrophe s’est accélérée avec la funeste réforme Haby sous Giscard. Les prémices en avaient été posés après mai 68 avec la refonte du baccalauréat et la création des filières A, B, C, D, E, F, et G en place des bacs précédents. Le BEPC, ancêtre du brevet, était un examen qui conditionnait l’entrée en seconde et sans être difficile, sa difficulté était bien réelle. Ça a volé en éclat à la veille des années 80 pour le BEPC qui a été alors supprimé. J’ai passé mon BAC en 1980, un BAC D, et les épreuves, au moins dans les matières principales, n’étaient pas des plus faciles. En Maths ou en Physique, on travaillait avec des sujets élaborés à l’époque par académie qui n’étaient pas des plus faciles le plus souvent.

          1. Grosminet

            @ Higgins 8 décembre 2025, 14 h 40 min
            « Ça a volé en éclat à la veille des années 80 pour le BEPC qui a été alors supprimé »
            Euh… perso le BEPC je l’ai passé en 93… mais déjà, à l’époque, ça ne valait rien et fallait être franchement mauvais pour ne pas l’avoir.

            1. Higgins

              Pour l’historique : wikipedia.org/wiki/Dipl%C3%B4me_national_du_brevet
              Il est devenu brevet des collèges en 1981 et l’examen à été réintroduit en 1986.

    1. Mandol

      l’exposé de vendredi dernier expliquait l’importance des drones, de électronique et de l’IA pour la guerre en Ukraine. Cela emploie 70% des effectifs sur le terrain, et de nombreuses personnes aussi pour inventer et fabriquer ces appareils.
      Toutes ces activités demandent des gens qualifiés, qui savent lire et comprendre les modes d’emploi, agir en équipe, etc… nous ne sommes plus au temps d’Obelix et Axterix chargeant dans le tas.

      1. Mandol

        Avoir acquis par des études un réel bon niveau et réfléchir sont 2 capacités bien séparées, la première ne générant pas la seconde.
        Tête bien pleine et tête bien faite ne vont que rarement de paire.

          1. Mitch

            @Dom17:
            Et pourquoi pas la faute des grand- parents?
            Comme mentioner précédemment, c’est toujours la faute des enfants (qui sont des idiots forcément) malgré la remarquable éducation donnée par leurs parents.

  7. Mitch

    Le problème de fond c’est qu’un diplôme devrait – en toute logique – sanctionné un ensemble minimum de compétences. Comme ce n’est pas/plus le cas les entreprises s’adaptent. Par contre culturellement les grançais sont à des années lumière de s’adapter. Le Graal reste l’intégration d’une école dite ‘grande’ (de l’immense pipo quand on voit les bras cassés qui en sorte).

        1. Simon

          – Die Durban Sharks het gistermiddag teen Stade Toulousain in die stof gebyt.
          – Les Sharks de Durban ont MORDU la poussière hier après-midi contre le Stade Toulousain.

        2. Pierre 82

          Déjà, c’est « Niet », « zeker » et « je »…
          Alors quand on parle d’orthographe… je veux bien que vous habitez à 10.000 bornes de votre métropole depuis 3 siècles, mais ce n’est pas une raison pour écrire n’importe comment.
          Les Québecois aussi, mais malgré un accent épouvantable, ils essaient quand même d’écrire convenablement…

          1. Pheldge

            Petit aparté : avec mon serveur VPN aux Pays Bas, j’ai visionné des pubs en néerlandais sur youtube, avec des sous titres, et franchement c’est bizarre, phonétiquement, malgré mes connaissances en allemand et grand breton. Par contre à lire le post de Mitch et celui de Simon, je devine le sens.

            1. Mitch

              @Pierre:
              L’Afrikaans est à ma connaissance la dernière langue occidentale à avoir été codifié il y a plus d’un siècle seulement. Ce n’est pas ma langue maternelle, ni paternelle donc je la maitrise comme une langue apprise et ne l’a parle plus qu’avec mon chien (il réagit immédiatement aux sons de cette langue – ça fait un peu cliché mais c’est vrai).

              J’ai beaucoup beaucoup perdu et il me faudrait sans doute un peu de temps avant de la reparler comme avant. J’ai rencontré un SudAf à l’aéroport de Roissy il y 1 mois qui m’a parlé Afrikaans et après quelques phrases on est passé à l’anglais. Mon fiston ne parle pas un mot d’Afrikaans.

              Les mots me viennent en Anglais – Français et accessoirement Afrikaans (en général dans cet ordre mais il peut y avoir des exceptions selon les sujets) et de moins en moins en Afrikaans.

              C’est une langue qui est très dynamique et a intégré plein de mots d’autres langues Son évolution est fascinante. Elle a aussi simplifié à outrance sa langue ‘support’ sans perte d’information.

              Les prononciation ont été aussi simplifié. Les Huguenots (français donc) ont parlé l’Afrikaans bien avant l’anglais et quand l’anglais est arrivé ont continué à parler l’Afrikaans. Les Huguenots, Français d’origine, sont des Afrikaners de fait.

              Beaucoup de mots de cette langue viennent du français. La langue Afrikaans a intégré les nouveaux arrivants jusqu’en 1805. Il fallait la simplifié pour l’intégration. Tout comme l’US English est plus simple et très nettement moins riche que celui qui vient de la maison mère.

          2. Grosminet

            @ Pierre 82 8 décembre 2025, 18 h 52 min
            « Alors quand on parle d’orthographe… je veux bien que vous habitez »
            Habitiez, c’est du subjonctif. Ce n’est pas parce qu’on se permet de donner des leçons en orthographe de borborygmes qu’on a le droit de se torcher le fion avec la conjugaison de la langue française.

            1. Borussia

              Probablement une faute de frappe, maintenant on dit de correcteur.
              C’est typiquement une faute de (vieux) Bruxellois de souche, « parfaits bilingues », inconnue en Wallonie même chez les cassos et les barlos.

    1. Higgins

      La méritocratie républicaine, la sélection via un concours anonyme, a été conçue pour mettre à bas le système qui avait cours sous l’ancien régime où les charges s’acquéraient moyennant des espèces sonnante et trébuchantes. Ce système de concours a, ou plutôt avait, pour corollaire un système scolaire exigeant assez sélectif et tant que le système scolaire a bien fonctionné, lui-même a grosso-modo donné les résultats escomptés. On peut rire ou sourire des dérives observées comme celles qui ont affecté l’ENA mais ce mode de sélection n’est pas pire non meilleur qu’un autre, il est.
      Depuis 1968, un combat incessant et souterrain a été conduit contre le système scolaire au nom d’une pseudo égalité des chances. Force est de constater qu’au lieu de résorber les écarts observés, les effets de ce combat ont été totalement contre-productifs et affectent désormais l’ensemble de l’édifice. Il y a de cela quelques années, Polytechnique a été ainsi contraint d’abaisser ses exigences en mathématiques et désormais, on voit arriver des quasi-analphabètes à l’université. La récente sortie du peintre en charge de l’EdNat sur le bac où il faudrait durcir les conditions d’obtention est simplement risible. Il en faudra un peu plus pour combler le gouffre créé et il faudra que le corps enseignant fasse une sérieuse auto-critique.

      1. PAK

         » il faudra que le corps enseignant fasse une sérieuse auto-critique »

        Bien d’accord avec vous mais je crois que j’aurai gagné à Euromillions avant que ça arrive.

        1. Pierre 82

          Beaucoup d’enseignants pensent comme nous, et voient très bien qu’on a un sérieux problème.
          Alors, beaucoup démissionnent, ou sombrent dans le désespoir.
          Les seuls qui y trouvent leur compte sont les arrivistes prêts à tout pour montrer à quel point ce sont des bons enseignant, afin d’arriver au Graal : qu’on les mettent enfin loin des élèves, dans un bureau bien au chaud pour pouvoir donner des ordres aux enseignants, et surtout, être bien mieux payés qu’eux.
          Le management par les kapos, comme dans les régimes socialistes.
          Bien plus que de l’idéologie, ce qu’il faut, c’est un sentiment d’idéologie.

          1. Mitch

            +1 Pierre

            Maintenant on peut aussi constater qu’une bonne partie du corps enseignant à creuser sa tombe (pas tous certes, et bon nombre de ceux qui l’on fait le regrette à présent).

            Ce qui me fascine chez Ed – et dans l’administration grançaise – c’est le niveau de soumission devant les petits commissaires politiques qui sortent du formol une fois par an.

             »Mr l’inspecteur va passer » disent-ils la voix qui tremble.

            Ce qui est remarquable c’est qu’ils ne risquent rien de la part de ces commissaires politiques puisqu’il est impossible de se faire virer et que l’évolution de carrière est déjà connue dès l’embauche à quelques années près.

            1. Cerf d

              Vu qu’on aborde le sujet qu’elle différence y a-t-il entre un prof qui part à la retraite et un tampax usagé ?

              Aucune, les deux sortent du corps enseignant (en saignant).

              1. Aristarkke

                Z’avez pas honte !
                Un => un môme de huit ans, huit vous dis-je, depuis quinze ans au moins, s’égare jusqu’ici
                Deux => Philou perd toute utilité pour nous les servir !

              2. Pheldge

                un Tampax usagé ? tiens, du coup, ça me rappelle celle du vampire qui en demandait un dans une pharmacie, pour faire une infusion … 😉

            2. Blondin

              Ce n’est pas tout à fait exact.
              La notation de l’Inspecteur aura une influence (faible mais réelle) sur l’avancement de grade et donc sur les brouzoufs.
              Comme ils sont mal payés (en début de carrière), il y a vite panique dès qu’il y a inspection.
              Les plus lucides préparent des docs exprès pour l’inspection, disent oui à l’inspecteur et retournent faire ce qu’ils veulent une fois en cours.

              1. scima

                au delà de l’EdNat sur lequel on tape fort régulièrement, il y a aussi … les aspirateurs à cerveaux, c’est à dire les PORTABLES et leur cortège de réseaux sociaux tous aussi débilitants les uns que les autres. Je suis effaré de leur impact sur les ados.

              2. Val

                @Blondin il y a plusieurs un intrus dans votre post : « lucide » , ce concept n’existe pas dans l univers EN . « mal payé » : non , ils ne le sont pas , surtout si l’on rapporte cela à l’heure travaillée. La plupart des profs ont d’ailleurs deux boulots : prof + prof de sport (très fréquent) ou prof + prof particulier (encore + fréquent) . Essayez de faire cela quand vous êtes cadre et venez raconter votre expérience ici .

                1. Mitch

                  Tout dépend de ce que l’on appelle l’ ‘heure travaillée’. Il y a le visible et ce qui ne l’est pas. Préparer des cours, surtout en début de carrière ne se fait pas tout seul. Il y a aussi les tonnes de meetings de merde, sur, en vrac: Le PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) de Mouloud, le plan +++ (me souviens plus son nom c’est une sorte de PAP++) de Jean-Kevin, la réforme X ou Y, les RDVs avec les parents, les rapports, les conseils de discipline, les conseils de classe, les nombreux papelards en 15 exemplaires (par exemple en terminale, ils remplissent, Parcoursup, le livret, les bulletins -> 3 trucs pour dire virtuellement la même chose sachant que la selection de parcoursup est faite sur des algo, tout ces écrits ne sont même pas lu), les rdv parents-profs, les membres du Politburo qui font des descentes pour expliquer que le mal c’est l’extrême droite, le prof d’à coté qui est totalement nul et que les autres doivent supporter des deux bras, etc, etc. Dans l’administration française les mecs ne font plus leur boulot, ils font des papelards. Ed ne fait pas exception.

                  Ils sont très mal payé c’est un fait. Il suffit de comparer avec les salaires des pays de l’OCDE. En Allemagne, les profs font x2, ils sont largement mieux payés quasi partout ailleurs. En Italie, au UK, …, just name it. Même en Turquie (en comparant vs le niveau de vie dans chaque pays). Aux US, je n’en parle même pas. Les pays du Nord de l’Europe, pareil.

                  Plus personne ne veut faire ce job. On peut se demander pourquoi. Si c’était si bien payé que ça, et que c’était ‘the gravy train’ que vous décrivez, j’ai la naïveté de penser qu’il y aurait un peu plus de candidats.

                  Je ne mentionne pas les affectations dans les townships en début de carrière. Il y a 1 prof sur 2 qui abandonne après 6 mois ‘de carrière’. Pas sur que ce soit une planque.

                  Perso, jamais je ne ferais ce job, et ce n’est même pas une question de salaire.

                  1. Pythagore

                    Les prof en Allemagne font plus d’heures de classe (24 par semaine il me semble) et ont moins de vacances d’été. Par ailleurs ils sont obligés d’enseigner 2 matières, tous les profs jusqu’au lycée ont une double qualification. Demandez ca à un prof en France….
                    Ceci dit il y a les mêmes problèmes qu’en France, milieu infesté par la gauche, même si c’est moins pire, ca n’est pas brillant non plus.

                  2. Val

                    Mitch ils sont mal payés comme tous les français sont mal payés , ni plus , ni moins , mais pour cette paye , ils font beaucoup , beaucoup moins d’heures effectives . Et je ne parle même pas de leur propension à la maladie dès qu’ils ont un pet de travers (ma nièce n’avait pas bossé un an en tant qu’enseignante qu’elle collait 6 semaines de congés maladie pour une … entorse … )

                    1. Mitch

                      Et je ne parle même pas de leur propension à la maladie

                      Factuellement faux. On dirait du Philou! 😀 Philou must have rubbed off on you 😉

                      Rapport de la court des comptes de 2023. Je cite:

                      Mais subsiste une question : les enseignants sont-ils plus absents que le reste des actifs ?

                      Près de 5,5 % des enseignants étaient absents au moins un jour au cours d’une semaine donnée. En comparaison, cette même année, 8 % des agents de la fonction publique hospitalière, mais 8 % également des agents de la fonction publique territoriale étaient absents au moins un jour au cours d’une semaine donnée. Globalement, un peu moins de 7 % des agents de la fonction publique n’étaient pas à leur poste sur cette même période.

                      Finalement, le taux d’absence des enseignants est comparable à celui des salariés du privé (environ 5,5 %). Toujours d’après ce même rapport, le nombre moyen de jours d’absence pour congé maladie en 2022 chez les enseignants est lui aussi égal à celui des travailleurs du privé : 12 jours.

                      Le rapport concluait que le problème principal était le non remplacement faute de … remplaçants et que des milliers d’heures étaient donc perdues.

                      Je ne suis pas un fan de Ed. C’est même assez minable comme ‘institution’ (forcément c’est ‘géré’ par l’état – il ne faut donc rien en attendre si ce n’est de la médiocrité), mais bon, le mieux est de les attaquer de façon factuelle. Factuellement le niveau est pathétique. Pas la peine d’en dire beaucoup plus.

                2. Murps

                  Vous avez fumé la moquette. Non les profs ne sont pas bien payés et non, ils n’ont pas deux boulots.
                  L’heure « travaillée » ça ne veut rien dire : et le préparation des cours, la correction des copies, le remplissage des bulletins, les réunions parents profs, les conseils de classe, les réunions à la con…. ? C’est pas des heures « travaillées » ? Quant au « cumul » il doit faire l’objet d’une déclaration et autorisation administrative.
                  Pensez que personne ne se précipite pour passer les concours et ça vous donnera une idée de la sinécure du métier de prof, et je ne vous parle pas des enseignants qui démissionnent.
                  Le niveau s’effondre actuellement par choix politique, c’est voulu : lisez les article du café pédagogique point net et vous aurez compris, même le ministre n’y peux rien car il n’a pas le contrôle de son administration : les corps d’inspection sont tout puissants, ils gèrent les flux d’élèves par idéologie et personne ne les contredit.

                  Pour l’orthographe, apprenez que les profs de lettre de première ont pour consigne de ne pas retirer plus de 2 points pour l’orthographe sur les copies de bac de français…
                  Ordre de l’Inspection
                  Vous pensez qu’ils sont d’accord ?

                  1. durru

                    J’ai connu un prof d’éco qui rénovait des maisons. Et pour arrondir ses fins de mois il s’était mis à louer les équipements divers et variés qu’il avait accumulé. Ce n’est clairement pas un second boulot, mais qui d’autre peut se permettre de faire ça de façon régulière ?
                    Pour ce qui est de préparation et autres corrections, chacun selon sa conscience. À vue d’œil, la position que vous défendez n’est pas celle de la majorité.
                    Quant à l’orthographe, il faudrait d’abord qu’ils la maîtrisent eux-mêmes pour pouvoir la transmettre, c’est de moins en moins le cas (surtout en primaire / collège).

                    La volonté idéologique de détruire la transmission a atteint son but : y’a plus personne pour transmettre.

                  2. Higgins

                    J’ai transporté une fois un jeune inspecteur de l’EdNat et son épouse, prof agrégé, en voiture à l’époque où je faisais beaucoup Blablacar. Ils étaient très sympathiques mais totalement imbus d’eux-mêmes et de leur position/savoir. Impossible d’aborder sereinement le problème dramatique de l’évolution de l’EdNat avec eux. La baisse de niveau est plus le fait du manque de moyens que d’autres choses.

                    1. Higgins

                      De leurs points de vue, s’il y a une baisse de niveau, c’ est plus le fait du manque de moyens que d’autres choses. C’est plus clair.

                      Pour bien montrer le « terrorisme » intellectuel qui règne dans ce milieu, je me souviens que ma dernière fille, lorsqu’elle était au Lycée, a eu comme prof de français une jeune enseignante qui sortait de fac. Celle-ci était motivée par son travail et avait su susciter de l’intérêt chez ses élèves. Elle s’est littéralement faite détruite l’année suivante par une prof agrégée, aigrie qui n’a eu de cesse que de mettre à bas l’enseignement acquis l’année précédente. Autant la première était sympathique et ouverte à la discussion, autant la seconde était revêche avec comme unique argument qu’elle était agrégée et qu’elle seule savait comment faire En cinq lettres, une vraie conne mais elle et ses semblables faisaient régner l’ordre et la doxa officielle.

                    2. Mitch

                      la seconde était revêche avec comme unique argument qu’elle était agrégée

                      Une mal bai*ée, voire une pas bai*sée du tout 😉

                    3. bob razovski

                      major, j’ai vécu l’inverse avec le fiston.
                      Une vieille prof de lycée, sympathique et ouverte à la discussion, partant à la retraite et remplacée l’année suivante par une frais émoulue de chez Ed.
                      La voix de son maître.
                      Je ne posais qu’une question en réunion parents / profs :
                      Vous éduquez ou vous instruisez ?

                  3. Pierre 82

                    Par contre, je trouve un peu facile de venir prétendre que « même le ministre n’y peux rien car il n’a pas le contrôle de son administration », excuse souvent mise en avant.

                    Aux dernières nouvelles, c’est bien le politique qui commande, et le jour où le ministre convoquera les inspecteurs d’académie pour leur rappeler que leur mission de fonctionnaire, c’est d’obéir, et que les églises autocéphales ne seront plus tolérées. Et que la ligne à suivre est définie par les politiques, et qu’ils doivent la suivre ou démissionner.
                    Et reconvoquer les récalcitrants un mois après pour leur signifier leur renvoi de l’institution, avec procès au cul s’ils ont essayé de cacher des trucs.
                    Quant aux syndicats, on fait comme Thatcher avait fait : on les ignore, et on attend qu’ils s’épuisent.
                    S’ils n’ont plus la presse de leur côté, ils sont foutus et ils le savent.
                    Mais pour ça, il faudrait des politiciens munis de gonades.

                    1. Mitch

                      +1 Murps
                      Par contre ce que j’ai du mal à intégrer c’est cette déférence de ceux qui sont dans les tranchées (les profs principalement) vs les branleurs des bureaux (inspecteurs par exemple) sachant qu’en plus ils ne risquent rien: les inspections c’est un fois toutes les morts de Pape, les ‘moves’ c’est un système de points débiles non lié à la performance, et c’est impossible de virer un fonx. Pour autant, les profs sont terrorisés par les descentes du Politburo. Comprends pas.

                      @durru: j’ai connu des profs qui étaient tellement gavés qu’ils s’étaient mis à 50% et faisaient une autre activité. C’était peut être le cas que tu décris.

                    2. durru

                      Mitch, la seule chose qui compte c’est la sécurité de l’emploi. Pour comprendre, faut changer de logiciel.

                    1. Mitch

                      Ben. j’ai un paquet de copains qui sont profs. Aucun n’a 2 boulots. Je ne dis pas que ça n’existe pas mais je doute que ce soit la norme. Par contre, ce qu’ils me racontent tous de leur expérience dans les townships ne fait pas saliver. On a l’impression que c’est un scénario de film tellement c’est énorme.

                      Perso, je doute que je serais capable de passer une journée sans un défenestrer un.

                      Même si j’avais un pont d’or pour faire ce job je le laisse à d’autres bien volontier (job qu’étrangement plus personne ne veut faire malgré les conditions que certains trouvent avantageuses).

                    2. Pheldge

                      viendez faire les profs outre mer : chez moi, une instit, fin de carrière, au max des échelons touche 5300 €/mois et percevra 3300 € de retraite – surrémunération incluse –
                      C’est du tout frais, confirmé la semaine dernière. Je vous laisse imaginer les agrégés et profs de fac.

                  4. bob razovski

                    @Murps.
                    Dommage parce que c’est la seule chose qui puisse être notée de manière logique.
                    Le « français » a toujours été une matière foutage de gueule avec des carcans techniques absurdes (genre thèse antithèse synthèse) alors que paradoxalement, quand j’ai passé le bac, il y avait obligation de rédiger ses raisonnements lors des épreuves scientifiques.

                    1. Mitch

                      Les matières dites ‘littéraires’ ont viré en opportunité de faire de la propagande en grance.

                      Histoire, francais, géographie, langues, philo, … just name it. Toutes sont devenues des tribunes propagandistes.

  8. Grosminet

    « la distribution de diplômes en carton va probablement continuer… »
    Et c’est bien là le problème. Il faut tout d’abord revenir aux diplômes en marbre gravé.

            1. Aristarkke

              Juste un manque d’expérience des calembours et autres contrepèteries de Philou…
              N’oubliez pas qu’il arrive en été et que le soleil tropical est costaud pour les neurones…

    1. Roanna

      L’apprentissage de la langue a été troqué au profit de celui du sexe, c’est un choix.
      Gageons que l’avenir sera dominé par les sexologues et les déjantés divers.

  9. Mitch

    Ed est une conséquence, je dirais même une symbiose de tous les dysfonctionnements de l’état socialiste décadent, de ses idéologies, des immenses problèmes sociétaux qui ont été crée par les polytocards (1) et enfin des non moins immenses problèmes culturels français.

    Vous mélangez tout ça, laisser masserez (pourrir?) 80 ans et vous avez Ed.

    (1): l’immigration et les townships ne sont pas mentionnés dans le billet – je souhaite bon courage aux profs pour aller faire leur job dans les townships

    1. Pheldge

      et le manque d’esprit critique, t’en fais quoi ? parce que c’est lui le seul responsable de ce désastre, enfin avec les salauds de boomers, bien sûr 😉

      1. durru

        Tu veux dire, les salauds de boomers qui n’ont pas transmis l’esprit critique à leurs progénitures ? (et celles des autres par l’intermédiaire d’Ed, bien sûr)

        1. Pheldge

          ne le prends pas mal, mais c’est rigolo de voir à quel point, quand on parle de l’EdNat, tu réagis comme le Major, quand on critique la justice …

          1. Mitch

            Peut être que le Major connait la Justice de l’intérieur et toi non. Peut être le Major parle t-il de choses qu’il connait. Je dis ça je dis rien.

            Quand à Ed, je suis extrêmement critique. A la différence près que j’émets des doutes sur le fait que Ed soit parti en vrille juste après ta sortie (mais que quand tu y étais c’était plutôt okish). Je caricature un peu mais c’est l’idée que tu passes en permanence: Nous on était bon et depuis il n’y a que des nuls et des feignants. Autrement, Ed est pourri depuis un sacré bout de temps alors ok, c’est ‘from bad to worse’ mais c’était franchement pas terrible avant aussi. tu t’en aperçois vite quand tu bascules d’un autre système scolaire vers Ed. Ed c’est le Cub Med 😀 !

            1. Pheldge

              Je suis désolé, mais tout le monde constate et déplore une baisse de niveau constante depuis au moins 40 ans, les faits sont là. Quand tu vas sur un forum du Net, tu devines l’âge du posteur en lisant son message, et ce n’est hélas pas flatteur pour les jeunes. C’est le triste résultat de la politique éducative menée depuis des années. Les jeunes ne sont pas en cause, ils en sont victimes.
              Après il y a un autre problème, qui est l’illusion de savoir qu’offrent les moyens numériques, et qui n’encourage pas à l’effort, pour le dire gentiment. Mais ça, c’est un autre débat.

              1. Mitch

                Je ne dis rien de different. Ah si!, une chose. Tu considères qu’il y a 40 ans le niveau était haut (à minima ‘okish’) et qu’il baisse. Mon point de vu, c’est que le niveau n’était déjà pas terrible il y a 40 ans et que globalement cela ne s’est pas arrangé (je dis ‘globalement’ car les matières ont évolué).

                Pour le dire différemment, tu limites tes comparaissons au modèle français alors que moi je les étends à d’autres modèles.

                Il y a 10-15 ans il n’y avait simplement pas de ‘thermomètres internationaux’ (comme par exemple PISA ou bien d’autres KPIs pour mesurer le niveau en Sciences, connaissances générales, etc …).

                1. Pheldge

                  il y a 40 ans le niveau était plus haut que maintenant, ça c’est hélas incontestable, et PISA montre depuis 2000 une baisse de niveau cette fois mesurée à l’international, et c’est là que ça pique.

                    1. Pierre 82

                      A l’époque où j’étais au lycée (en Belgique, une fois pour l’ilien), on se moquait un peu de nos voisins d’outre-Quiévrain, avec leur « baccalauréat », première vraie session d’examen qu’ils avaient dans leur vie.
                      Chez nous, on avait chaque année une session d’examen, et ce … depuis le CP, donc quand on arrivait à la fin des études secondaires, c’était comme d’hab…
                      Cette espèce de liturgie particulière, et cette peur panique qui prenait certains d’entre eux, nous faisaient sourire.
                      La session de fin de terminale (appelée « rhéto » chez nous) était comme d’hab, sauf qu’il y avait en plus un « examen de maturité » composé d’une dissertation et d’un cours qu’on devait préparer dans une matière de notre choix, et présenter devant trois profs.
                      Le mot « rhéto » vient de « rhétorique », car toutes les matières littéraires portaient sur l’art de la rhétorique. Tout comme l’année précédente était appelée « année de poésie ».

                    2. Pheldge

                      et allez, t’en remets une couche … toi z-aussi tu nous fais une crise de Majorite aiguë quand on évoque la baisse de niveau : pourquoi le prends-tu comme une attaque personnelle ?

                    3. Mitch

                      Oui, Philou, c’est exact.
                      L’absence de mesure comparative prouve sans l’ombre d’un doute qu’avant tout était parfait

                      Il y a 40 ans, Il était dans le système de Ed, c’est donc inconcevable pour lui que cela puisse avoir été déjà pourri quand il y était. Tu peux le lui dire encore et encore c’est simplement inconcevable.

                      Il était dans une école d’ingé, il est simplement inconcevable que ce soit de la daube.

                      Il fait parti d’une génération donnée, il est donc inconcevable que cette génération ai pu merder sévère.

                      Philou est un commy dans l’ame. Il s’endentifie à des groupes. S’il fait parti d’un de ces groupes, ce groupe à forcément ses faveurs et ne peut être que vertueux.

                    4. Grosminet

                      @ Mitch 9 décembre 2025, 20 h 29 min
                      « Philou est un commy dans l’ame. »
                      Stp tiens toi un peu et surveille ton langage. Ici on a le droit de se traiter de con, de débile ou de neuneu, mais certainement pas de communiste.

                    5. Pheldge

                      Mitch, c’est à partir de 68 que ça a commencé à décliner, mais doucement au début. J’ai eu la chance, avec ceux de mon âge, d’avoir un enseignement encore relativement exigeant, en plus j’étais plutôt bon élève, et j’ai fait du Latin, alors pardonne moi … 😉 Faire passer le taux de réussite au bac de 65 % à 80 % (Jospin) pour arriver à 96 % aujourd’hui n’a pu s’obtenir qu’avec une baisse de niveau.
                      Cela concerne le secondaire, parce que dans l’enseignement supérieur, c’est autre chose …
                      Tu as fait des études supérieures, alors arrête de prendre tout ça comme une attaque ou une remise en cause personnelle. On parle de niveau scolaire, pas d’intelligence …

  10. Miniac

    A noter qu’en Suède, un budget élève est attribué par l’état, et est versé à l’établissement dans lequel les parents ont choisi d’inscrire leur enfant, public ou privé. Ainsi, 1. Il y a instauration d’une réelle concurrence entre les établissements 2. Sans que cela implique de faire payer 2 fois les familles comme en France, ce budget par élève étant suffisant pour une école publique, il est plus que suffisant pour une école privée qui reste gratuite dans 90% des cas. De plus, dans ce pays, les écoles sont maîtresses de leur recrutement… De plus, le système permet des allé-retours faciles entre travail et études, ce qui fait que beaucoup d’élèves quitte l’école tôt pour y revenir 10 ans plus tard, ce qui a pour effet d’éviter des cohortes d’étudiants non motivés en université qui plombent le niveau. Et finalement, il n’ y a pas de bac, pas d’orthographe en suédois, le pragmatisme suédois allant toujours au bout de la logique: a quoi sert de maintenir un diplôme non certificatif, et autant écrire comme cela se prononce… En bref, la Suède est le contre exemple de la France dans l’UE, privilégiant les compétences réelles et supprimant les conservatismes coûteux plutôt que de conserver ses archaïsmes à coup de cerfa. Ça ne donne pas de meilleurs pisa mais ça coûte moins cher et permet de rester en phase avec le marché de l’emploi…

    Pour conclure, ce n’ est pas tant l’orthographe et la grammaire le problème en France, mais les math et la physique, comme ce sont les drones et non la bidasse le problème sur le champ de bataille…

    1. bibi

      1. Il y a instauration d’une réelle concurrence entre les établissements.

      Non il y a instauration d’une pseudo concurrence, les établissements devant enseigner ce qui a été décidé par l’état.

      Tout est dans baccalauréat et socilaisme de Frédéric Bastiat.
      Tant que l’Etat décide du contenu des diplomes, il a la main mise qur l’enseignement.

      1. MJ

        C est pourquoi on devrait revenir aux standards du passé , imposés par l état mais exigeants.
        Exemple, remettre les bacs au niveau d exigence de 1970.
        J en ai quelques annales et c est costaud.

        1. bibi

          Donc vous souhaitez que l’état conserve le droit qu’il s’est arrogé de décider ce qui doit être enseigné, et cela jusqu’à ce que l’élève soit en age de veauter?

      1. Higgins

        pedagovie.fr/a-quoi-sert-la-grammaire/

        « À quoi sert la grammaire : 5 points à ne pas oublier
        La grammaire est un outil structurant : elle ne se limite pas à un ensemble de règles arbitraires, mais façonne la pensée, la communication et la compréhension du monde.
        Sa mauvaise réputation vient d’une approche inadaptée : l’enseignement traditionnel, souvent mécanique et déconnecté du sens, entraîne désintérêt et incompréhension chez les élèves.
        Elle joue un rôle fondamental dans la vie quotidienne : au-delà de l’école, la grammaire influence la manière dont nous nous exprimons, prenons des décisions et interagissons avec les autres.
        L’approche du sens est essentielle : comme le souligne Elisabeth Nuyts, une pédagogie qui met en lien les structures grammaticales avec l’intention de communication et le contexte améliore l’apprentissage.
        La grammaire façonne notre perception de nous-mêmes et des autres : le choix des temps, des pronoms et des structures syntaxiques impacte la manière dont nous nous positionnons dans nos discours et nos relations. »

        1. Pierre 82

          Ce que j’ai pu constater avec mes propres enfants, c’est que par rapport à ce qu’on nous faisait faire à l’époque, c’est l’analyse grammaticale, où on avait de très nombreux exercices vers le CM2 : des phrases, parfois un peu tordues, avec un verbe principale, des subordonnées, de subordination ou relatives, etc.
          Il fallait tout décortiquer, et j’aimais bien ça, car en fait c’est logique. Quel mot se rapporte à quel autre mot, à quoi est relié tel complément, etc…
          Et quand on a été rompu à ça, on ne comprend même pas en quoi l’accord du participe passé avec « avoir » (qui semble terrifier de nombreux commentateurs) est un problème…
          Et mes enfants avaient fait très peu de ces exercices. J’en avais parlé à l’instit (petite école de village) qui m’a dit que les programmes n’en demandent quasiment pas, mais qu’il trouvait également ça très formateur, et en donnait relativement souvent par rapport à ses collègues d’autres écoles.
          Tout se joue à l’école primaire. En structurant ses phrases par la suite, on structure sa pensée.

          1. breizh

            +100. Idem avec la méthode syllabique (la vraie, Boscher ou autre). Comprendre que les lettres forment les mots, lesquels forment les phrases…

          2. Grosminet

            @ Pierre 82 8 décembre 2025, 21 h 25 min
            « on ne comprend même pas en quoi l’accord du participe passé avec « avoir » (qui semble terrifier de nombreux commentateurs) est un problème… »
            Relis attentivement, la remarque qui a été faite à propos de l’accord du participe passé c’est que ça ne sert à rien, c’est tout. Ça n’apporte aucune information.

  11. Blondin

    Quand on voit qu’un pitre comme Mathieu Slama (pur produit de son papa et de la connivence germanopratine) explique très sérieusement sur Rance Info que l’orthographe « reste un marqueur d’inégalités et d’exclusion majeur », que tout le plateau s’indigne du fait qu’un employeur puisse rejeter un candidat dont le courrier est truffé de fautes, qu’en demandant une orthographe correcte, on stigmatise les banlieues, on se dit que ce n’est pas gagné pour revenir au bon sens.
    Pire que ça, c’est ce type de raisonnement de m..de qui contamine l’Education Nationale depuis 50 ans.
    Ces clowns sont bien sûr incapables de relever le niveau, ils sont la cause de l’effondrement et ils n’en ont même pas conscience…

      1. MadeInCH

        Correction:
        « ’ils en ont pleinement conscience mais ils s’en foutent, se contentent de faire le discours populiste qui va bien pour obtenir l’approbation merdiatique désirée. »
        .
        On l’oublie, mais « populiste » c’est « destiné au peuple d’en bas, bête et stupide ».
        C’est la gauchiasse qui fait des discours populistes, pas ce qui est, ou fait semblant d’être, de droite.

        1. bibi

          Non la gauche ne fait pas de discours populistes, car elle parle au bon peuple, l’autre gauche fait des discours populistes, car elle parlent au mauvais peuple, ce peuple rance de France, raciste, xénophobe, homophobe, transphobe, …

          1. Blondin

            Major, on est à peu près d’accord sur ce point je pense.
            Comme vous le dites dans votre commentaire plus haut, l’EN a construit un magnifique « canon qui tire à l’envers », qui en voulant diminuer les inégalités les a considérablement renforcées.
            Effectivement, ils sont aveuglés par leur idéologie et/ou par leur égo qui leur interdit d’admettre qu’ils se sont trompés.
            Pire, ça pourrait « faire le jeu » des extrêmes !
            A mon sens, se focaliser sur les inégalités est le « péché originel ».
            Bourdieu et Cie ont flingué un système qui certes avait des défauts, mais qui, lui, permettait de corriger certaines inégalités et à des personnes issues de milieux moins favorisés de s’élever.
            On rajoute à cet aveuglement les ravages d’une immigration incontrôlée et on a le cocktail parfait pour un effondrement.

            1. Mitch

              se focaliser sur les inégalités

              Ils ne se penchent pas sur les inégalités mais font de l’égalitarisme. C’est totalement different.

              Se pencher sur les inégalités signifierait de détecter et ensuite entraîner un sprinter du township avec du potentiel à courir le 100m en 11s. Ce serait une excellente chose d’aller chercher les talents là ou ils sont, mais ce n’est pas ça qui se passe.

              L’égalitarisme revient à vouloir faire courir le 100m à tout le monde en 20s, puis 21s (car 20s c’est un peu trop rapide), puis 22s, etc. C’est ce qu’on observe.

              1. Pythagore

                +100
                Le socialisme confond – au moins – 3 choses (ou entretient volontairement la confusion):
                1. égalité et égalitarisme
                2. aide et assistanat
                3. collectif et collectivisme
                .
                Une aide devrait tjs être temporaire pour permettre à la personne en difficulté de revoler de ses propres ailes.
                Le collectif, c’est l’équipe de foot sur le terrain, le collectivisme, c’est l’entraineur qui dicte par écouteur les moindres mouvements aux joueurs.

        2. Pierre 82

          Je ne sais même pas si à ce stade, on peut encore parler d’aveuglement idéologique.
          Ce qui motive les politiciens, c’est que leur clientèle électorale a maintenant un bull-shit job dans l’administration de l’ednat, à pondre des rapports, des réglementations ineptes et à expliquer aux enseignants qui essayent de bosser comment ils devraient faire.
          Et c’est ceux-là, avec leurs syndicats, qui empêcheront tout mouvement qui ne va pas dans le sens de l’embauche d’encore plus de fonctionnaires.
          Ce mouvement-là, c’est une machine devenue cinglée, qui ne fonctionne que pour s’empiffrer davantage, sans aucun autre but que de grossir pour englober tout ce qui les entoure.
          Aucun besoin de conviction d’aucune sorte pour l’expliquer. Pour eux, des « populations difficiles », ou l’insécurité galopante dans certains coins, sont vues comme des opportunités de pouvoir embaucher du monde, en pleurnichant sur le #mankdemoyens…

  12. Pythagore

    Ah Mônseigneur, « exigence » le gros que voilà, horreur, stigmatisation des petites têtes blondes ou moins blondes qui n’arrivent pas à orthographier correctement. Exiger d’eux les perturberaient, voyons. Bon après ils sont perturbés parce qu’ils n’arrivent pas à communiquer quand ils sont adultes, mais c’est plus le problème de l’ed nat.

      1. Aristarkke

        Ah Monseigneur, « exigence » le gros poing que voilà, horreur, stigmatisation !
        Ça sonne mal, votre équivalence…
        Enfin, je trouve.
        C’est mon avis et je le partage…

  13. MadeInCH

    Ce n’est pas au BAC qu’il faut commencer à trier sur l’eaurtograffe.
    Il faut commencer déjà à remettre la formation sur les rails, en primaire et en secondaire. Puis espérer revoir un résultat quelques anneés après.

    1. Pythagore

      La diplômite aigue a aussi pour effet de dévaloriser les diplomes.
      Lorsque mon père était encore en activité, il y avait un 6 techniciens pour un ingénieur, maintenant il n’y a quasiment plus que des ingénieurs, dont les 3/4 ne font pas vraiment un boulot d’ingénieur, cela a plusieurs conséquences:
      1. coût
      2. études longues alors que 2 ou 3 ans après bac auraient suffi
      3. dévalorisation de la personne qui se retrouve à faire un bullshit job.
      4. dévalorisation du métier, les ingénieurs devenant des prolétaires de bureau.

      1. AtomeCrochu

        +1000
        Merci beaucoup pour cette synthèse.

        D’autant qu’une société sans usines, vision stratégique, ni investissement n’a pas besoin d’ingénieurs.

        Et comme en 15 ans je n’ai jamais trouvé de travail, j’ai fini par le créer.

      2. Val

        @Pythagore et la dévalorisation du salaire des « vrais » ingénieurs , lesquels sont sous payés par rapport à ce qu’ils gagneraient ailleurs (je pense par ex aux développeurs de haut vol , aux chercheurs … ) et du coup ils sont tentés de partir ailleurs .

      3. durru

        La diplômite aiguë est un effet de la mainmise du socialisme sur la société.
        Derrière le Rideau de Fer, t’avais intérêt à avoir un bon diplôme si tu voulais éviter les boulots les plus fatigants, les moins bien payés et en plus être envoyé à Pétaouchnok. Ça commence à s’appliquer aussi en France, surtout qu’un bon quart des emplois sont assurés directement par l’état (ou ses succursales).

    2. Val

      @Made Oui , c’est à la maternelle , puis au primaire qu’il faut remettre les acquis en route . Et nous n’aurons pas d’élites sans classes de niveaux , comme par le passé .

  14. Mandol

    La suppression de l’estrade sur laquelle était le bureau du professeur fut une grande erreur dont j’ai souffert en tant qu’élève. Le professeur perd son statut de représentant de l’autorité, dont le respect et la crainte générés par ce statut, et la capacité de voir tous les élèves et d’etre vu par ceux-ci.
    Et cela empêche l’élève de lire ce qui est écrit sur la moitié basse du tableau. L’élève ne peut le lire correctement que lorsque que cette moitié est relevée, et a donc un train de retard, et des difficultés à suivre et comprendre le cours.
    Erreur issue du discours égalitaire de mai 68.

    1. Mitch

      Erreur issue du discours égalitaire de mai 68.

      S’il n’y avait que ça.

      Ce qui est cocasse c’est que ce sont ceux qui ont très largement participé à la mise à mort de Ed qui se plaignent à présent que la bête est agonisante et ne produit plus rien de bon.

      1. AtomeCrochu

        D’un autre côté, je pense que le symbolisme du masque pour les gueux a été trèèèès bien compris.

        De même le fait d’avoir remplacé l’instruction par l’éducation sur le fronton du ministère.
        Waf.

    2. Cerf d

      Et puis l’estrade avait cet avantage lorsqu’on avait un professeur ayant une forte tendance à s’énerver que les élèves pouvaient avancer le bureau dudit professeur de manière à ce que les pieds dépassent légèrement de l’estrade.

      Durant le cours un ou plusieurs lèves chauffaient le prof, qui finissait par taper sur le bureau qui tombait de l’estrade.

      Effet comique garanti.

          1. Pheldge

            non, c’était suite à une étude du sous comité des estrades et bureaux, une décision de la direction de l’autorité de la discipline et des justes punitions. 😉

    3. Bénédicte

      J’ai été dans l’Ed nat et j’avoue que ma première année d’enseignante a été horrible car je ne savais pas comment faire respecter mon autorité d’enseignante. Je me suis invitée dans un nombre important de classe et j’ai vu des estrades et des profs qui utilisaient le vouvoiement en classe et cela fonctionne aussi j’ai même vu un chien d’assistance en stage en grande section c’était top, des classes qui prennent possession des couloirs. La notion de respect de l’autorité de la fonction de professeur elle est importante effectivement pour instruire un élève.

  15. Gerldam

    Ce que dit ce blog depuis des années, c’est que tout s’écroule dans ce qui fut un beau pays (les paysages le sont encore quand ils ne sont pas sabotés par les moulins à vent).
    La violence à tous les coins de rue…
    La violence gouvernementale quand elle le peut encore (je pense à ces trois cars de CRS pour intimider les paysans qui auraient eu l’audace de s’opposer à la tuerie INUTILE d’un troupeau de bovin). Je suggère aux paysans de se fournir sur le marché noir des armes de tous calibres (jusqu’au canon de 150) qu’est devenu l’Ukraine.
    Les parents faibles qui laissent leur progéniture -dont ils sont légalement responsables- s’abrutir sur des jeux vidéos construits pour être addictifs ou des plateformes comme TikTok (dont je ne connais que le nom)
    L’idéologie dominante chez les tarés de l’EdNat…
    Et vous avez des jeunes crétins pour parachever l’oeuvre.

    Je laisse à Kekoresin le soin de décire par le menu le châtiment que méritent les auteurs de cette catastrophe.

  16. René-Pierre Alié

    Après avoir lu le billet et les commentaires, j’en viens à penser qu’on ne touche pas au fond de la question, qui est selon moi une baisse générale de l’intelligence en Occident. Il y aurait une dégénérescence des facultés cognitives, multi-factorielles, qui se constate non pas en observant le bas de la pyramide sociale, mais la tranche haute, celle des médecins, journalistes, des politiques, etc. Mon petit thermomètre, à la louche, est la disparition quasi-totale, aujourd’hui, de la lecture de livres, au profit d’un bavardage d’où la « substantifique moelle » est quasiment absente.

    1. bibi

      Sauf que les médecins, les journalistes et les politiques ne sont plus dans la haute tranche, ce n’est pas pour rien que ces professions se sont féminisées.

      Il n’y a plus de médecin mais des praticiens, les journalistes sont des pisse-copies, et les politiques ne font plus de politiques mais de la com.

      1. René-Pierre Alié

        « ne sont plus dans la haute tranche »
        Sans doute. Par « haute », j’entendais la moyenne haute, celle qui est « haute » aux yeux du public.
        « ce n’est pas pour rien que ces professions se sont féminisées ».
        En effet. J’évitais d’aborder cet aspect de la question, pour éviter l’accusation d’en faire une obsession. Mais la féminisation de la société est bien, à mon avis, une cause de la baisse du niveau général – cela avec toutes les exceptions qu’on voudra.

        1. Dom17

          Françoise Giroud disait qu’on saurait que le féminisme a gagné quand il y aurait une femme incompétente à un poste de responsabilité. On a largement dépassé ce stade: promouvoir les gens pour raison de sexe (ou autre) permet à coup sûr, d’abaisser le niveau général.

    2. AtomeCrochu

      A vous lire, la question pourrait être: dans quel domaine sommes-nous encore autorisés à exercer notre intelligence ?
      L’opposition sempiternelle du loup et du chien, quand tout est codifié et normé par des procédures, nos facultés se réduisent forcément.

      1. René-Pierre Alié

        « dans quel domaine sommes-nous encore autorisés à exercer notre intelligence ? »
        Votre question semble supposer que cela ne dépend pas de soi.
        L’esclavage abaisse l’esclave, c’est certain. Et ces chaînes (ou ce collier) semblent faire partie de notre être parce que, figurativement, elles vont de pair avec la soupe (servie au chien comme à l’esclave) qui nous fait vivre au quotidien. Le Système l’a voulu ainsi.
        Ce qui dépend de soi, c’est de dire « non », chacun dans la mesure de ses moyens. Dire « non » dans le détail, aussi mince soit-il, entraine logiquement un deuxième « non » et ainsi de suite. N’est-ce pas, un peu, ce qui se passe ici ?

    3. Pierre 82

      On en a déjà mainte fois discuté ici : un diplôme, à l’heure actuelle, n’est rien d’autre qu’un certificat de conformité, qui n’a plus rien à voir avec la maitrise de matières utilisables.
      L’université et la plupart des grandes écoles ne font que sanctionner la conformité des individus à « apprendre » des cours et à être capables de les régurgiter au moment où on le leur demande.
      On s’en plaignait déjà quand j’étais aux études au début des années 80, donc ce n’est pas nouveau, on commençait à en prendre conscience.
      A l’époque, on pensait que, comme le corps enseignant des universités et les étudiants se rendaient compte de la dérive, des initiatives seraient prises pour favoriser l’esprit critique et l’initiative chez les étudiants -en d’autres termes, leur intelligence, voire même leur créativité.
      Et c’est exactement l’inverse qui a été fait. N’ayant plus fréquenté aucun milieu académique depuis 1984, j’ai été stupéfait, 35 ans plus tard lors du covid, de voir comment les universités avaient dégénéré et étaient à l’opposé extrême de ce qui était proposé à l’origine : former des esprits savants et critiques.
      Et on voyait des instances académiques qui pourfendaient comme hérétiques (ils appelaient ça complotistes) tous ceux qui osaient mettre en doute le narratif de ce qui était devenu la « Science Officielle ». La négation de ce que doit être une université, le refus absolu de la « disputatio » et de la discussion socratique.
      L’université dont je suis issu se présentait comme « Université du Libre-Examen », caractérisé par le refus de tout dogme, et surtout le refus de l’argument d’autorité. Et le recteur, approuvé par l’ensemble du corps professoral, avait sorti un papier condamnant tous ceux (Raoult était visé, en faisant référence à des manquement en matière de respect de procédures considérées comme la base de la science – le fameux essai en double aveugle sans lequel Einstein n’aurait jamais pu mettre sur papier sa théorie de la relativité) qui osaient remettre en cause la doxa, alors que le fameux consensus scientifique lui donnait tort. C’était lunaire, d’autant que plus aucun d’entre eux n’était plus capable intellectuellement de comprendre la contradiction dans les termes – Libre examen – Consensus scientifique…
      Navrant, ce qui me fait dire que non seulement CPEF, mais c’est sans doute toute notre civilisation qui est dans un très sale état. La purge devra être totale si on veut un jour sortir des ténèbres.

      Et c’est bien plus inquiétant que la chute du niveau en expression orale.

      1. Borussia

        Polytechnique a pu être un îlot de résistance (jusquà quand ?) d’après ce que j’ai pu voir et comprendre du parcours de mes enfants (c’était avant le covid). Un signe, leur vécu quotidien a été très peu exposé aux actions en tous genres (de la pétition au blocage) émanant généralement d’autres facultés où la quantité/difficulté de matière permettait cette utilisation de temps et d’énergie.

      2. Dom17

        Oui, la triple liberté intellectuelle qui est l’un des fondements de l’Occident, n’est plus…
        – refus de l’argument d’autorité
        – acceptation du débat d’où que vienne la contradiction
        – liberté de la recherche par rapport au pouvoir

  17. CPB33

    et voilà ! encore un coup des Russes !
    policeetrealites.com/2025/12/08/-pyrenees-orientales-vague-soudaine-de-gastro-suspecte-au-college-jules-verne-plus-de-400-enfants-touches/

  18. CPB33

    voilà à quoi sert l’IA :
    policeetrealites.com/2025/12/08/-gironde-un-photographe-de-pauillac-mis-en-examen-pour-des-milliers-dimages-pedopornographiques-generees-par-lia/

    1. Pierre 82

      Curieux : il a généré ces images par IA, et, je cite :
      « Placé en détention provisoire, il est poursuivi pour importation, détention et diffusion d’images pédopornographiques, ainsi que pour diffusion de montages algorithmique à caractère sexuel sans consentement. »

      Il faut le consentement de l’IA ?
      Ca sent le #vidjuridik », et les débats parlementaires interminables à venir sur le sujet. M’est avis que ça va finir avec une nouvelle taxe, un nouveau règlement aussi inepte qu’inapplicable, mais terriblement chronophage…

      1. MadeInCH

        Les heures seront facturée.
        Pleins de gens vont pouvoir travailler là dessus plutôt que sur le cas de Mouloud qui a agressé… heu croisé sur un trottoir trop étroit une vielle petite raciste qui ne voulait pas partager son collier.
        .
        Et ils diront « Je suis débordéééeeeee »

      1. du

        C’est tout le problème de l’externalisation du savoir … Un vieux qui mourait était une bibliothèque qui disparaissait , à présent ce sont des « encombrants » .

    1. bob razovski

      L’écrit ne s’efface pas, au contraire même. Sauf que nous entrons dans l’époque du parlé transcrit.
      Les « téléphones » sont utilisés, non pour parler, mais pour transmettre un message vocal que la machine aura transcrit par écrit.

      1. du

        La totalité des bouquins du monde y sont accessibles , mais combien sont lus ? Je parle de tendance , même pour l’information , 73% des -30ans préfèrent des « vidéos courtes  » …

  19. Val

    whatsapp d’une aumônerie cette semaine « Moi aussi cherais en retard » , élève de 3e . Chronique d’une descente aux enfers planifiée et accompagnée avec pique-niques et gommettes par la grande majorité des profs de l EN. On ne peut pas dire que je sois surprise, en fait si , seulement par la lenteur de l’écroulement, certains parents récalcitrants faisant une résistance acharnée pour persister à faire surnager leurs enfants. Mais ne perdons pas espoir : il faut toujours toucher le fond pour être à même de repartir. N’oublions pas non plus que les Chinois étaient dans un néant culturel pendant leur révolution culturelle (66-76) . 50 ans après ils sont remontés comme des coucous suisses. Donc pas de panique , la roue tourne , pour peu que nécessité fasse loi.

    1. Higgins

      Il est courant désormais de voir d’énormes fautes d’orthographe dans les titres de la presse sur la toile ou les sous-titres, fautes qui touchent à la syntaxe et qui affectent le sens même des mots utilisés.

          1. Pierre 82

            Ou alors les élégances particulières de la langue française, comme :

            – Cuissot si on parle de la cuisse d’un gros gibier
            – Cuisseau si on parle de veau…

            Mais hélas, mon bon monsieur, les bons usages se perdent. Les jeunes de maintenant ne le savent même plus, car ils sont vautrés sur leurs téléphones à longueur de journée.
            Pauvre France.

            1. bob razovski

              Pas que les jeunes, les parents aussi.
              Un restaurateur de ma connaissance me racontait qu’il voyait sa clientèle évoluer bizarrement, avec des familles entières n’échangeant pratiquement aucune parole (sauf passe moi le sel et tu prendras un dessert), chacun était rivé sur son écran.

          2. Grosminet

            @ Pierre 82 9 décembre 2025, 10 h 46 min
            Alors qu’il y a des moyens mnémotechniques, suffit de faire l’effort de remplacer hôtel par air BnB et hospice par clinique privée pour voir si tu t’es planté…

      1. Léo C

        Vous savez, j’entends tous les jours « qu’est-ce que » à la place de « ce que ».
        Ça me rappelle le feuilleton « Pause café », début 81, où l’un des élèves, l’exception, le quasi illettré demeuré, le sortait à l’envi.

        Désormais, c’est une expression standard, admise.

        La dangerosité à la place de danger – Problématique (adjectif) à la place de problème (nom), etc.
        Sans omettre les onanismes lexicaux des journaleux adoubés.

        1. bob razovski

          Tu as aussi le « il » ou « elle » qui suit le sujet. (hollandouille est familier du genre), par ex :
          « M Léo C, il a écrit… » au lieu de « Léo C a écrit..
          Et côté nom qui gonfle, en ce moment y’a « mobilités », balancé à toutes les sauces à la place du mot « déplacements ».

          1. Pheldge

            merci Flamby ! grâce à lui, j’obtiens une réaction enthousiaste de la part de notre garagiste, en écrivant « le sam il … »
            ah zut « j’obtenais » … et puis « feu notre garagiste » 😉

            1. bob razovski

              Sa disparition est inquiétante.
              Aurait-il succombé aux charme d’une femme qui n’avait pas programmé france-info sur son autoradio ?

    2. Grosminet

      @ Val 8 décembre 2025, 14 h 45 min
      Il fallait lire
      « Moi aussi JE cherRais en retard »
      En bon français « je vais tomber à la bourre »

        1. Grosminet

          @ Pierre 82 8 décembre 2025, 18 h 36 min
          Regarde plus attentivement et/ou mets tes lunettes, y’a un strike sur le s de « cherrais »

  20. Higgins

    On cause, on cause mais pendant ce temps l’OAT française à dix ans est montée à plus de 3,5% : investing.com/rates-bonds/france-10-year-bond-yield

    1. Mitch

      C’est la faute au Japon. je ne plaisante même pas.

      Les taux aux US remontent aussi. Au UK pareil. Pourquoi?

      Le Japon jusqu’à présent un pays à déflation et taux zéro depuis des décennies se met re-tourner. Donc ses taux augmentent (2% le taux à 10 ans ce matin). Les investisseurs Japonais qui détiennent de la dette des pays occidentaux la vendent pour acheter de la dette Japonaise par patriotisme économique, parce qu’elle rapporte un peu, et parce qu’ils la maîtrisent (la dette Japonaise appartient à 100% aux Japonnais). Effet immediat: la dette des pays dont le Japon détenait des parts augmentent car massivement vendues.

  21. AtomeCrochu

    Marcon giflé par le général Chiristian Houdet dimanche dernier ?
    J’ai du mal à y croire.

    profession-gendarme. com/9-generaux-appellent-citoyens-et-militaires-a-reconnaitre-le-general-de-villiers-comme-chef-de-letat/

      1. René-Pierre Alié

        On peut rêver d’un coup d’État pacifique, dans le genre du Portugal, avec le soutien de la population. Celui-ci, à l’inverse de celui-là, serait dirigé contre le socialisme.
        Mais j’ai bien peur qu’il y ait peu de Milei dans les rangs de ces galonnés… Débarquer Macrotte, ce serait bien, sortir de l’ornière du collectivisme, ce serait mieux.

        1. Higgins

          Il ne faut pas rêver non plus. Le Mignon est haï mais ça ne va pas plus loin mais le simple fait que ce genre de chose soit rapportée montre le niveau d’exaspération existant.

          1. MCA

            Sauf qu’il serait temps que l’armée se réveille car elle est la seule à pouvoir s’opposer par la force à ses milices qui je suppose n’hésiteront pas à tirer sur la foule si elle en reçoivent l’ordre bien abritées dans leurs nouveaux blindés, puis changer de camps quand le vent tournera.

            Ces généraux posent la vraie question : obéir aux ordres… mais jusqu’à quand?

            S’ils n’agissent pas ce sont eux qui à un moment donné seront responsables devant l’histoire; ce moment est venu et ils l’ont bien compris d’où leur malaise et ce qui m’étonne le plus c’est qu’ils ne réagissent que maintenant; il était temps !

            Un régime militaire « temporaire » n’est pas la panacée mais entre ça et un régime dirigé par un fou et des parlementaires dont le niveau de débats est une honte publique par leur médiocrité et leur futilité, le choix s’impose ….

            Dans le liste il serait de bon ton de ne pas oublier les parlementaires qui par lâcheté refusent de le destituer alors que les motifs s’accumulent depuis des lustres, c’est à dire faire le boulot pour lequel ils sont plus que grassement payés.

            Dans cette liste il conviendrait de ne pas oublier également le rôle toxique des médias et de leurs commanditaires qui permettent par leurs actions sur les esprits moutonniers cette catastrophe à ciel ouvert.

            Ce cinglé a déjà coulé ce pays, il est déjà trop tard et nous n’avons plus rien à perdre.

            Ah si ! si j’oubliais… un simple détail : la vie de nos enfants !

            Comment en sommes nous arrivés là?

            1. bob razovski

              Parce qu’il existe une majorité de gens qui a besoin d’un maître… et qui l’impose à une minorité qui n’en a jamais eu besoin.

      1. René-Pierre Alié

        Pierre de Villiers, que je cite trois fois dans mon modeste ouvrage « Légitimes Défenses », a le mérite, rare, d’avoir agi : sa démission.

        1. Higgins

          Je suis allé l’écouter lors d’une conférence il y a deux ans. Il a clairement indiqué qu’il ne souhaitait pas effectué une carrière politique bien qu’on le pressait pour le faire. Le marigot est bien trop puant. Et puis, et sa personnalité n’est pas du tout en cause. Je n’ai aucun souvenir d’un officier général aussi applaudi que lui lors de son départ de Balard et ses applaudissements en disent long sur le ressenti de la corporation vis-à-vis de la sphère politique. Je pense que le Mignon ne lui a jamais pardonné ce camouflet : youtu.be/0BSvKjM5-Rg?
          Il faut dans ce pays arrêter de penser toujours à un homme providentiel, fusse-t-il militaire de profession, quand ça merdoit sévère. Ce serait un signe de maturité.

          1. René-Pierre Alié

            « Il faut dans ce pays arrêter de penser toujours à un homme providentiel ».
            L’idée (chrétienne) d’une providence est assez stupide, en effet. Mais il y a des fenêtres d’opportunité, dont certains hommes, ayant le courage de leur opinion, sentent s’ouvrir.
            Et quand je parle de courage, d’esprit de sacrifice, cela évoque davantage le guerrier que le fonctionnaire.

            1. Val

              @René La providence est chrétienne, pas l ‘homme providentiel. De mon point de vue le concept de providence est une élégance qui permet de ne pas se penser à l’origine de tout.

        2. Pierre 82

          Ceci dit, Philippe de Villiers a démissionné aussi en 1981 car il a refusé de servir Mitran.
          Et il a en plus de l’avoir fait à l’âge de 32 ans, donc au tout début de sa carrière. Démissionner à 61 ans comme son frère, c’est bien, mais objectivement moins risqué…

          1. Higgins

            Les enjeux n’étaient pas les mêmes pour les deux. En 1981, le jeune Pierre de Villiers n’est qu’un jeune capitaine en exercice qui plus est, occupant des postes totalement apolitiques ce qui n’est pas le cas de son frère, jeune sous-préfet. Ils ne naviguent pas du tout dans le même monde.

      1. AtomeCrochu

        Merci.
        Je ne trouve pas sa réponse bien cohérente, celui-ci y voyant un sujet de division alors que les commentaires semblent unanimement laudatif.

  22. CPB33

    les foetus ? c’est dans la poubelle verte ou jaune ?
    policeetrealites.com/2025/12/08/-finistere-drame-au-centre-de-tri-triglaz-le-corps-dun-foetus-humain-retrouve-sur-une-chaine-de-recyclage/

  23. baretous

    je viens un peu en retard sur le sujet.

    Ma mère née en 1905 faisant partie des premieres femmes bachelières a été institutrice à ses débuts dans le monde rural avec une classe unique de plus de 60 éleves issus de milieux paysans très pauvres avec des conditions de vie drastique. Tous, je dis bien tous! savaient lire écrire et compter à Paques. Pourquoi Pâques? Parce qu’ils partaient travailler dans les champs avec leur parents.

    J’ai dans mon grenier ( vieux corps de ferme) les cahiers scolaires des freres célibataires qui m’ont précédé. Vous verriez le contenu de leurs rédactions rédigées dans les années 30, à encadrer….. dernier attelage de vaches du village, pas d’eau dans la maison, cabane au fond du jardin..

    Je vois chez certains de mes petits enfants le désastre avec une écriture phonétique .

    j’en suis malade..

    1. sberauds

      Compliments à votre mère, à cette époque, et vu la région (en Béarn, je ne connais que l’Ossau, mais sans doute pas si différent à l’époque), c’était de l’apostolat… Le Béarnais a une vraie tête dure !
      Bah, oui, de temps en temps, on voit de très vieux devoirs du certificat d’études, et c’était chaud.
      L’ainé de nos petits enfants, 18 ans, a appris à lire en méthode globale. Et, d’après notre fille, il lit (à voix haute) moins bien que son petit frère de 6 ans et demi. N° 2 et 3, notre fille leur a appris à lire, méthode Boscher… Et ils aiment tellement lire qu’ils le font le soir, après extinction des feux, avec une lampe de poche… Comme leur grand-mère et leur mère avant eux…

      1. Higgins

        D’aucuns diront que la méthode dite globale n’est plus utilisée si tant est qu’elle l’ait été un jour mais force est de constater que ses ravages se font hélas toujours sentir.

        1. Benedicte

          Vous l’utilisez tous les jours la méthode globale et heureusement car si nous utilisions que la syllabique cela serait très lent et fastidieux de lire. En plus, la syllabique si elle n’est pas précédée par de la phono elle n’aura pas plus d’efficacité (la lecture à voix haute sera aussi lente car énergivore), chez moi b et a cela donne béa pas ba….dans le récit de Sberaut il y a l’aspect émotionnel qui est un booster dans l’apprentissage.

          1. baretous

            Vous vous trompez complètement. La méthode syllabique est peut être fastidieuse pour les enseignants mais c’est la plus efficace pour l’apprentissage. J’ai encore les livres scolaires de ma mère et ceux de mon épouse en Algérie ou elle était aussi appliquée avec succès.

            1. Benedicte

              Non je m’excuse mais je ne me trompe pas. L’apprentissage de la lecture ne se résume pas à la syllabique. Sur 10 classes de CP j’ai vu une seule enseignante utiliser la méthode globale il y a 7 ans de cela et ce n’est pas fastidieux du tout. Un élève commence par de la phonologie (asssociation phonème/graphème) puis aprend les 2 stratégies de lecture très simples: la syllabique et la reconnaissance visuelle, c’est simple et accessible à tous.

              1. durru

                …et après on se demande pourquoi les Français sont des quiches en langues étrangères…
                Bon nombre de langues ont une écriture phonétique (plus ou moins, avec exceptions le plus souvent) et ce genre de débat sur le sexe des anges (syllabique vs globale) ne pourrait même pas exister.

                C’est sûr qu’avec la perte de toute rigueur en orthographe l’emploi d’une méthode globale va être encore plus efficace 😀

                1. Pheldge

                  « Bon nombre de langues ont une écriture phonétique » tu vois bien René, je te le disais à 10 h 43 il suffisait d’être patient … 😉

              2. Benedicte

                Oui je suis d’accord et je ne réfute pas l’efficacité de la syllabique. Ce dont parle H16 et vous, Ed l’appelle l’Etude la langue ( en primaire) et il attend que les enseignants apprennent l’étude pas l’application. Et adulte nous n’écrivons plus donc pourquoi s’embéter avec la synthaxe et la grammaire? L’IA le fera pour nous non?

                1. baretous

                  ah d’accord puisque nous n’écrivons plus ( c’est pourtant ce que nous sommes en train de faire) autant tout abandonner. Il n’ y a pas que l’écriture alors, la peinture aussi, la sculpture voir les enfants en fait plein de choses pouvant être faites par des robots.. 🙂 Bienvenue dans le monde Orwellien..

                  1. Benedicte

                    Merci 🙂 c’est fascinant et même temps terriblement flippant! Les enseignants que j’ai connu étaient aussi soucieux que vous de l’avenir de l’écriture et je partage cette inquiétude, surtout que j’écris tout le temps!

          2. Val

            @Benedicte Ah , merci d’apporter la preuve de l’existence des nuisibles ainsi que de leur rusticité . Et non , personne n’utilise la « méthode globale » , lisez donc les neurones de la lecture de Stanislas Dehaene (neurologue) . Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut voir .

            1. Benedicte

              J’au ses bouquins il y a des années 🙂 j’aime bien ses recherches d’ailleurs! Peut-être suis-je maladroitre dans ma manière de communiquer, je défend la syllabique pour entrer dans la lecture et elle doit être la stratégie explicitée aux élèves en premier, la mémorisation est plus naturelle/automatique et ne nécissite pas d’apprentissage particulier. Mais vous utilisez dès le plus jeune âge la méthode globale (reconnaissance visu et mémorisation). L’une ne va pas sans l’autre, je ne comprends pas pourquoi les opposer systématiquement. Je suis contente que des gens s’intéressent aux recheches en neuroscience c’est cool 🙂

              1. Val

                Je m’y suis intéressée par la contrainte : une de mes filles a été littéralement plantée par la « méthode » Ratus A cette époque j’avais confiance dans l EN, j avais eu le tort de ne pas apprendre à lire à mes enfants l’été précédent le CP . Elle a été jugée perdue pour les études sup par ses instits du primaire en CE2 . « ah vous savez , dans toutes les familles … » Je me suis affiliée à l’asso « lire-écrire » , asso fondée par des grands parents , rejointe par des enseignants du primaire désemparés (eh oui il y a des enseignants intelligents mais ce n’est pas l’espèce dominante) . Ayant des moyens du temps des relations et de l’énergie, ma fille a été vite remise sur les rails : bilan Necker 360° (votre fille n’a aucun problème , un peu plus douée pour les chiffres que la moyenne, arrêtez l’orthophonie ça ne sert à rien ) , puis reprise du syllabique depuis zéro au CE2 et cours particuliers 3 fois / semaine au CE2 pendant un an . Elle n’a plus jamais eu besoin de cours de toute sa scolarité . Elle a fait une prépa ecole d’ingé groupe A sans se fouler, elle est à son compte et programme pour la finance . Combien d’enfants n’auront pas cette chance , combien d’enfants se diront ratés comme me le disait ma fille « je suis ratée , je veux mourir » (CE2) . Les promoteurs de ces non méthodes méritent la corde . C ‘est par lire-ecrire que j’ai pu entendre Mr Dehaene. Laurent Laffrogue aussi et Marc Lebris . La trahison de l EN devrait faire l’objet d’un procès mode Nuremberg . Je suis magnanime , pas de peine de mort mais perpet pour certains serait de mise .

                1. Mitch

                  A cette époque j’avais confiance dans l EN

                  Faire confiance en l’état ne peut que mal finir …

                  Elle a fait une prépa ecole d’ingé groupe A sans se fouler

                  Ben bravo à elle. C’est une purge ce truc (et rappelons-le un truc de plus 100% français)

                  … programme pour la finance

                  Alors ça c’est très mal! Les camarades du Politburo ont nommé la Finance comme l’ennemie du peuple 😀

                2. Higgins

                  J’ai un cas similaire au sein de mes proches. Détruit par l’incompétence et l’arrogance des maîtres. Il s’en sort car il est intelligent mais quel gâchis.

                    1. bob razovski

                      HPI.
                      Voilà donc une labellisation de l’info qui fait plaisir.
                      Ce qui fait le plus peur dans l’histoire est que des parents aient besoin qu’on flatte leur gamin.
                      Mais ça n’a pas toujours été le cas.
                      Mes parents se désolaient qu’on disent que leur fils était con comme une pelle sans manche et qu’il n’arriverait jamais à rien.
                      Pourtant, c’est la vérité. J’avais en moi les gênes du libéramislme, c’était foutu d’avance. 🙂

                    2. Benedicte

                      Petite anecdote: visite chez le pédiatre pour les 3 mois de ma fille, nous attendons 30 min dans une salle d’attente surchauffée, puis elle nous reçois, ma gamine hurle (ma frustration et son inconfort), la péd me dit « elle reconnait les lieux, elle doit être HPI ». La colère s’est emparée de moi, j’ai abrégé le rdv et retour à la PMI.
                      Ce qui flatte les parents ce sont les enfants avec des connaissances verbales très supérieures à la moyenne et une personnalité très adaptée aux demandes des adultes, ce qui ne correspond pas tout le temps aux HPI!

                    3. CPB33

                      tout les mômes sont HPI…c’est comme dans les films de kung-fu = tous les protagonistes font du kung-fu !!!

                    4. bob razovski

                      Ce qui flatte les parents, c’est de pouvoir casser les burnes aux autres parents qui n’ont rien demandé avec les prouesses de leur mioche.

              2. Benedicte

                @val: ratus? C’est de la syllabique non? Bravo à votre fille en tout cas 🙂 et à vous d’avoir défendu et fait confiance en votre enfant!

                1. Val

                  @Benedicte Ratus c’est du full semi global (enfin , du global déguisé par l EN en semi pour mieux faire passer l’intox « Ah non madame on ne fait plus de globale ! » ) Ratus du syllabique vous plaisantez ? J’ai repris Boscher , le goncourt annuel sans pub de l ‘edition Belin.

    2. breizh

      j’ai pu jeter un œil sur les fac-similés des carnets de Sainte Thérèse de Lisieux qui n’avait fait que 5 ans d’école : écrite superbe et pas une faute d’orthographe …

      1. du

        On apprenait à écrire sur des pupitres , à l’encrier et la plume et , en tirant la langue , on s’appliquait aux pleins et aux déliés …

    1. Aristarkke

      Elles existent toujours dans plusieurs pays européens voisins ?
      Rappelons que Marthe Richard s’était employée à trouver quelques tardives justifications pour faire oublier son comportement trouble des années précédentes…

    1. Pierre 82

      On comprend dès les premiers paragraphes qu’il parle de « libéralisme philosophique mis en place par la révolution [française] »

      Ce mot « libéalisme » est vraiment une malédiction, vu qu’on lui fait tout dire et son contraire.
      D’ailleurs en anglais, « de gauche » se dit « liberal ».

    2. Aristarkke

      Méchancon dénonce – à juste titre – le lourd passif du catholicisme dans le terrorisme actuel qui ne saurait être imputé aux gentils musulmans qui font tout bien, dont payer des impôts…

  24. Le Gnôme

    Bientôtil sera inutile de savoir écrire, lire ou penser, L4IA le fera, rédigera les notes de service, lira le courrier et répondra au téléphone.

    Quand j’ai vu sur Gallica, site de la bibliothèque nationale, alors que je téléchargeais un ouvrage sur la guerre de Crimée qu’une option existait d’en faire un résumé par IA, je me suis dit que ce monde était foutu.

    1. durru

      Pour que l’IA fasse ce qu’on attend d’elle, il faut d’abord être capable de lui en faire la demande. C’est pas gagné. Faut pas s’inquiéter plus que ça.

  25. Higgins

    HS mais tout va bien. La barre des 3, 6% pour les OAT à dix ans vient d’être franchie :
    investing.com/rates-bonds/france-10-year-bond-yield

      1. Higgins

        Certes mais je trouvais bizarre que ce taux tourne autour de 3,4 % depuis l’abaissement de la note de la France. La BCE a dû dépenser des liquidités pour empêcher cette augmentation. Même si le taux a rebaissé légèrement ce soir, on dirait que des digues ont lâché.

      1. Higgins

        C’est le taux qui caractérise les obligations françaises à dix ans sur le marché obligataire. Un taux qui monte signifie que le coût de la dette augmente. C’est un mauvais signe pour l’économie française.

      2. Roanna

        C’est en fait mauvais pour tout le monde puisque les taux, tous les taux, vont s’aligner sur cette tendance.
        En soi ce ne serait pas grave si on avait pas eu Barre, Fabius et Delors qui ont décorrélé l’inflation (hausse des prix) de la hausse des salaires.
        Je me souviens avoir fait un prêt dans les années 80 à 13,5%, inimaginable actuellement mais les salaires montaient de 4 % tous les 3 mois.

          1. Pheldge

            Ouf ! on est rassuré, les prix n’augmentent donc pas en période d’inflation … t’as songé à postuler à BFM comme chroniqueur expert éco ? 😉

            1. durru

              Alors, je vais présenter mes excuses d’abord au matou agile, t’es à fond la caisse dans la logique coco depuis un moment… Ça doit être le naturel qui revient au galop 😉

              Par ailleurs, où ai-je écrit que les prix n’augmentent pas ? Causes, conséquences, toussa

              1. Pheldge

                depuis le temps, vous êtes tellement habitués à mes plaisanteries fines et délicates, que quand je donne dans l’ironie bien grasse – et le complément du même tonneau – vous le prenez au premier degré, malgré le smiley …
                Bien sûr durru, je déforme ton propos pour mieux me moquer, avoue quand même que t’es tombé dans le panneau, BFM, sérieusement ? 😀
                Il n’empêche que dans l’esprit des gens, inflation = hausse des prix …

                  1. Pheldge

                    non, ça date de bien avant l’apparition de la chaîne, moi j’ai entendu ça gamin dans les années 70 après le premier choc pétrolier, quand à la télé on parlait d’inflation, c’était synonyme de hausse des prix. La masse monétaire ça parle à très peu de gens, la hausse des prix par contre …

                    1. Aristarkke

                      Ce que les gens communs et même les économistes quand ils font leurs courses, c’est bien que les prix augmentent. Même perception que pour le Soleil qui tourne …

            2. Mitch

              @durru, c’est la fOte à Ed. A qui d’autre de toute façon?

              @Major, la cause de cette montée des taux à 10 ans de tous les pays semble être le Japon. Les taux des autres payes ont suivit la même tendance

              @Roanna:
              Je me souviens avoir fait un prêt dans les années 80 à 13,5%, inimaginable actuellement mais les salaires montaient de 4 % tous les 3 mois.

              Oui. On remarquera qu’il y a des négationnistes à Boomerland (enfin surtout un) qui nient ces faits (ou alors c’est leur Alzheimer).

          2. Grosminet

            @ durru 10 décembre 2025, 0 h 33 min
            « NON. L’inflation n’est pas la hausse des prix. C’est l’augmentation de la masse monétaire. »
            Ça c’est l’ancienne définition. En français contemporain et courant, inflation = hausse des prix. Cette nouvelle définition arrange bien les banques centrales, leur culpabilité dans la hausse des prix disparaît.

            1. durru

              Même pas :
              « L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. »
              C’est exprimé d’une manière plus alambiquée, pour que plus personne ne comprenne, mais la hausse des prix reste une conséquence.

              1. Grosminet

                @ durru 10 décembre 2025, 12 h 14 min
                Ça dépend chez qui tu vas. Chez Larousse c’est directement inflation = hausse des prix.
                « mais la hausse des prix reste une conséquence »
                Bien sûr mais faut pas le dire.

                1. Pierre 82

                  Meuh non !!!
                  L’inflation ,c’est parce que les ultralibéraux capitalistes en profitent pour augmenter les prix afin de capter plus de POGNON.

  26. CPB33

    retour sur une page d’histoire (des Hongrois qui tirent sur DeGaulle !) :
    medias-presse.info/lajos-marton-commando-attentat-du-petit-clamart-deces/212887/

    1. breizh

      Juste un mythe à débunker : Jacques Cantelaube (contrôleur général de la police) ne pouvait être celui qui a informé les conjurés : 1) il était très lié au de Gaulle, car il avait une fille polyhandicapée, 2) au jour de l’attentat, cela faisait un mois qu’il avait quitté son poste à l’Elysée pour retourner dans la police.

  27. MadeInCH

    N’empêche, qu’ils sont forts ces chinois.
    Parfois, leurs tours d’habitations tombent toutes seules.
    Mais lorsqu’elles brûles durant 48h, l’une à côté de l’autre, pas une ne tombe.
    Mieux que certaines tours en acier des USA.

    1. Aristarkke

      « lorsqu’elles brûles durant 48h, »
      Philou, penses-tu que je doive intervenir ?
      Il y a bien une intention de mettre ou de conjuguer au pluriel, n’est-ce pas ?

            1. Roanna

              Une faute peut en cacher une autre, un moufle n’a rien à voir avec un gant car c’est un appareil de levage.
              Pour désigner une sorte de gant il fallait employer une moufle.

              Comme il y a 2 fautes à présent votre crédit tombe à 0

  28. P&C

    Le recrutement par compétences commence à poindre le bout de son nez en France pas plus tard que la semaine dernière j’ai expérimenté ce mode de recrutement avec 7 autres candidats pour un poste de technicien fibre. En gros : une épreuve de texte, des parcours électriques, un tableau simulant de façon simplifier une armoire de rue dans laquelle il faut placer des câbles et ne placer que ce qu’il faut, dans le bon ordre, une épreuve de dextérité, et une épreuve de résumé d’un texte à vulgariser et à présenter à l’oral devant un petit jury. Le tout à pris un peu moins de 3 heures.

    1. AtomeCrochu

      Tous mes voeux de réussite.

      Formellement, c’est un concours.
      Dieu sait que les jeunes ingés en bouffent des palanquées avant d’avoir le droit de pointer au chomdu.

      1. P&C

        Yep.
        Pour un poste payé SMIC + 1000 balles/mois d’indemnité kilométrique.
        7 gars retenus dont moi. 5 informaticiens, 1 ingé du son, et 1 vendeur. Mis à part un petit jeune, c’était du 30-50 ans.

  29. nemrod

    Les charlots de la chambre d’enregistrement qui se pignolent à qui mieux mieux pour voter un budget qui sera intégralement bidon et foulé aux pieds comme de coutume…
    Quelle brochette de bons à rien quand même…même habitué, un vertige me prend .

    1. Higgins

      De parasites bon à rien. Ils nous coûte cher les bougres. Il y en a un qui s’est fait poisser d’ailleurs : leparisien.fr/val-d-oise-95/francois-pupponi-condamne-a-10-mois-de-prison-avec-sursis-et-cinq-ans-dineligibilite-09-12-2025-E4NYPP6NQ5EV5GRCFNIHWVAAF4.php

    2. Ryan

      Bon à rien…pas sur…

      Cette foire à la saucisse fiscale est un répulsif à un investisseur. Ne limitez pas ma remarque aux groupes d’investissement internationaux mais aussi à Marc qui souhait(ait) reprendre une pharmacie ou Katy qui voulait lancer son salon de thé.

  30. Aristarkke

    x.com/SirenesFR/status/1998331734564172245?
    Une tchotte claque pour tous les défenseurs du patriarcat qui empêchent le genre un, soit il frelaté, de rêver de travailler durement.. Façon Stakhanov, je suppose.

        1. bob razovski

          Astuce marketing… du même niveau que « tournée d’adieu », « de retour d’une grande tournée aux USA », ou encore « vu à la télé ».

  31. CPB33

    Les grands esprits (libéraux !) se rencontrent….
    leblogdenathaliemp.com/2025/12/10/dans-la-serie-les-egalitaristes-vous-meprisent-le-cas-de-lorthographe/

  32. CPB33

    brichel bande pour Notre-Dame :
    pgibertie.com/2025/12/10/le-vitrail-de-lannonciation-choisi-par-les-macron-pour-notre-dame-une-erection-a-peine-dissimulee/

    1. Aristarkke

      Erreur également qui déforme : les personnages qui sont représentés sur deux vitraux consécutifs ont leurs dessins qui ne tiennent pas compte des épaisseurs des éléments porteurs qui les séparent.
      D’où des déformations qui sont au minimum peu supportables par l’oeil…
      Mais quand on a eu un aperçu des goûts spéciaux du couple infernal dans ses oeuvres de remodelage de l’Elysée, est-on vraiment surpris en dehors de constater que le fond de l’ignominie n’est pas encore atteint définitivement ?

      1. Ryan

        Le simple fait qu’il puisse décider est dégoûtant. CPEF
        D’ailleurs quelqu’un peut confirmer que c’est le cas? La cathédrale appartient à l’Église catholique ou non? Monument historique et tout et tout?

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